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REVUE SUISSE
ZOOLOGIE
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REVUE SUISSE DE ZOOLOGIE
ANNALES
SOCIÉTÉ ZOOLOGIQUE SUISSE
MUSÉUM D'HISTOIRE NATURELLE DE GENÈVE
Maurice BEDOT
DIRECTEUR DU MUSEUM D'HISTOIRE NATURELLE
AVEC LA COLLABORATION DE
MM. les Professeurs I. BÉRANEck (Neuchâtel), H. BLanc (Lausanne),
O. Funrmaxn (Neuchâtel), T. Sruper (Berne) et F. ZscaokKkeE (Bâle).
TOME 26
Avec 11 planches
Ce volume est accompagné d'un fascicule supplémentaire.
GENÈVE
IMPRIMERIE ALBERT KUNDIG
MOTS
sut 6
ET TE MERE
tr CCS
6.
TABLE DES MATIÈRES
Penano, E. Sur un Tentaculifère peu counu, Podophrya
soliformis (Lauterborn). Avec 9 figures dans le texte
Küexz1, W. Versuch einer systematischen Morphologie des
Gebirns der VovelHierzu Tafel1-7%0,/7.005 70 à
Roux, J. Sur une nouvelle espèce de Palaemon (Parapalae-
mon) habitant l’ile de Bali. Avec 2 figures dans le texte
Decacnaux, T. Harpacticides d’eau douce nouveaux de
l'Amérique du Sud. Avec la planche 8 . .. .. .:- ., .
Lesepixski, N. Untersuchungen zur Morphologie und Ent-
wicklungsgeschichte des Unterkiefers der Vügel. Mit
CARexteureNReAD ME RES Dr TT à
HzæserLci, A. Biologische Untersuchungen im Lührmoos.
Mis Textheuren.. Meet.
Bercuov, N. Essai sur la segmentation branchiale des nerfs
eraniens. Avec 2 fioures dans le texte 5 4) 4e.
Busarp, E. Sur un cas d'encephaloschisis et le modelage
céphalique de l’embryon des Mammifères. Avec les
planches 9/etMO ertéfouresdanslettexten ©".
BozzixGEr, G. Land-Mollusken von Celebes. Mit Tafel 11.
Moxarp, A. Sur la faune profonde du lac de Neuchätel.
Avec thhaures dansileltexte 9.701000. DNS CRE
Mërcer, R. Der Eichener See. Mit 4 Det euren RE
Roux, J. Note sur quelques espèces d’Amphibiens de l’Ar-
chipel-ndo-australient22/Ri SR MEnCRNE A MR TS
Car, J. Miscellanées diplopodologiques. Avec 51 figures
DANSE LEXTE AE) Er ANNE NT ENRSS E RATE PR ANNE Rte
Pages
TABLE DES AUTEURS
PAR
ORDRE ALPHABETIQUE
Bercnov, N. Segmentation branchiale des nerfs cräniens.
BozuixGer, G. Land-Mollusken von Celebès
Busarp, E. Sur un cas d’encephaloschisis .
Care, J. Miscellanées diplopodologiques
Decacnaux, T. Harpacticides d’eau douce nouveaux
Hzæserci, À. Biologische Untersuchungen im Lührmoos .
Küexz1, W. Morphologie des Gehirns der Vügel.
Lesenixski, N. Entwicklungsgeschichte des Unterkiefers .
Moxarp, À. Sur la faune profonde du lac de Neuchâtel
MüLzer, R. Der Eichener See ass
Pexanp, E. Tentaculifère peu connu, Podophrya soliformis .
Roux, J. Sur une nouvelle espèce de Palaemon (Parapalaemon)
In. Amphibiens de l'Archipel Indo-australien
ÉMILE YUNG
La Revue suisse de Zoologie vient de perdre
un de ses collaborateurs les plus distingués,
M. le Professeur Emile Yunc. Sa mort, sur-
venue subitement le 2 février, sera douloureu-
sement ressentie dans le monde scientifique
et en particulier à l’Université de Genève, où
son enseignement attirait un grand nombre
d'élèves.
Nous ne pouvons retracer ici la carrière scien-
üfique d’'E. YuxG, dont les œuvres importantes
sont, du reste, connues de tous les zoologistes,
mais nous tenons à exprimer les profonds
regrets qu'ont éprouvés ses collègues et amis
en voyant disparaître d’une façon si brusque et
inattendue ce savant éminent.
PONT de
(0? (u
ù ge {+ 1093
RME SUISSE DELZ OO TOIGIE
Vol. 26, n° 4. — Avril 1918.
Sur un lentaculifère peu connu,
Podophrya soliformis (Lauterborn)
PAR
E. PENARD Ÿ
Dr ès sciences
Avec 9 figures dans le texte.
En 1901, LaAUTERBORN, attirant pour la première fois l’atten-
tion sur cette société microscopique spéciale aux fonds limo-
neux et pour laquelle il a créé le nom de «faune sapropélique »,
décrivait brièvement la Sphaerophrya sol", le Tentaculifère qui
doit faire le sujet de notre étude.
Plus tard, en 19082, le même auteur nous donnait de cet Aci-
nète une diagnose définitive, avec une bonne figure à l’appui,
et, après modification du nom spécifique que, dans l'intervalle,
il avait trouvé préoccupé (Sphaerophrya sol MErscHNiKOrr 1864),
il décrivait alors la Sphaerophrya « soliformis » dans les ter-
mes suivants :
« Libre. Corps sphérique, plus grand que dans toutes les es-
pèces du genre. Tentacules très nombreux, serrés, courts,
n'atteignant que le tiers ou le quart environ du diamètre du
corps, à base un peu élargie, très fins et terminés par un bou-
ton très petit. Intérieur du corps bourré de globules opaques.
Noyau ellipsoïdal.
« Diamètre du corps : 100 &.
« Sapropélique, toujours solitaire.
1 Zool. Anz. Bd 24, No 635.
? Protozoenstudien V. Theil. Zeitsch. f. wiss. Zool. Bd. 90, p. 666.
Rev. Suisse DE Zooz. T. 26. 1918. 1l
LD
E. PENARD
« Comme le nom spécifique l'indique, cet Acinète présente,
surtout à un faible grossissement, une ressemblance très frap-
pante avec un Héliozoaire, ressemblance due en première ligne
aux tentacules très fins, courts et faiblement capités.
« Cette particularité, comme aussi sa grandeur relativement
considérable, permettent de distinguer facilement la $. solifor-
mis de toutes les autres espèces du genre. »
Cette description, bien qu'un peu trop laconique, suffit en
tout cas pour nous permettre d'identifier sans hésitation cette
espèce, qui en effet se reconnait facilement des autres. Mais je
voudrais revenir brièvement sur la structure de cet Acinète.
Les tentacules, très fins à leur sommet, puis brusquement
terminés en une boule minuscule, relativement très larges à leur
base et se rétrécissant assez vite vers le haut, font penser à
certaines aiguilles d'horloge d’abord larges à leur point de fixa-
tion sur l’axe de l'appareil, puis devenant très minces pour s’épa-
nouir en une tête ronde à leur sommet. Mais dans notre Ten-
taculifère il faut remarquer que cette largeur relative de la base
(caractère spécifique important) est quelque peu variable d’un
individu à l’autre, et parfois réduite à peu de chose; et à ce
propos, peut-être n'est-il pas inutile d'ajouter que lorsque tel ou
tel tentacule est occupé à vider une proie, toute trace de forme
spéciale disparait, et que l’on n’a plus sous les yeux qu’un tube
court, large, évasé en trompette au sommet.
Ces tentacules, extrêmement nombreux et serrés sur toute la
surface du corps, sont ici particulièrement mobiles et chan-
seants ; très courts en général, ils peuvent cependant s’allonger
plus que ne l'indique LauTERBORN, et sur des individus laissés
longtemps dans une tranquillité complète, on les voit arriver à
atteindre en longueur bien plus que le diamètre du corps.
D'autres fois, au contraire, l’un ou l’autre se rétracte rapide-
ment et ne subsiste que sous forme d’une petite proéminence
conique ou en dé à coudre (fig. 1). Puis, un peu plus tard, on
verra cette proéminence s’allonger en tige longue et fine, ter-
minée par une pointe acérée que bientôt surmontera la tête
ronde caractéristique.
PODOPHRYA 3
Comme dans tant d’autres Tentaculifères, mais ici d’une ma=
nière pour ainsi dire exagérée, le corps est presque toujours
absolument bourré de sphérules pâles, brillantes, incolores,
réfringentes sur leur bord, et probablement amylacées, mais
qui doivent renfermer autre chose encore que de lamylum, car
elles prennent rapidement, par le carmin, une teinte rose assez
intensive. D’après les observations que j'ai pu faire sur cet Aci-
nète comme sur d’autres encore, ces grains représentent avant
tout des réserves de nourriture. On voit en effet, lors de la
Podophrya soliormis. Fig. 1. Un individu muni de sa tige. — 2. Commen-
cement de la transformation en larve ciliée, — 3. La larve ciliée. — 4. Larve
ciliée, avec tentacules trainants. — 5. Larve ciliée encore attachée à la tige.
capture, par exemple, d’un petit Infusoire, et à mesure que le
contenu plus ou moins fluide de la proie passe dans le corps du
Tentaculifère, l’intérieur de ce dernier se remplir de ces grains
& E. PENARD
spéciaux, qui deviennent toujours plus nombreux ; la substance
ingérée, en fait, semble s'organiser en globules avec une rapi-
dité extraordinaire, presque à vue d'œil.
Ces grains, relativement volumineux, et en si grand nombre
qu'ils cachent tout le reste, ne sont pourtant pas seuls à rem-
plir l’animal; lorsque l’on comprime ce dernier jusqu’au mo-
ment où l'enveloppe crève, on peut voir se répandre un peu
partout des petits grains brillants, incolores et incolorables,
puis d’autres granulations extrêmement petites (1 y à peine)
disséminées à profusion dans le plasma.
La vésicule contractile, excentrique, peut devenir fort volu-
mineuse; mais le plus souvent on la distingue à peine, masquée
par les grains dont il vient d’être question.
Le noyau, pâle, finement granulé, que LaurerBorN indique
comme ellipsoïdal, m'a toujours paru plutôt arrondi, ou sub-
sphérique.
Les considérations qui précèdent ne font qu'apporter certains
développements de peu d'importance à la diagnose un peu
écourtée de LaAUTERBORN. Mais il est deux faits d’une portée plus
significative, etsur lesquels il me faut spécialement insister.
Le premier concerne la taille de Panimal, qui serait, d’après
l'observateur allemand, plus considérable que dans toutes les
autres espèces du genre, et mesurerait 100 y. D'après mes ob-
servations, qui se sont répétées dans différentes localités et ont
porté sur un très grand nombre d'individus, notre Tentaculi-
fere, s’il est extrêmement variable de taille, suivant l’âge ou la
quantité de nourriture absorbée, n’atteindrait jamais le volume
indiqué, etles plus gros exemplaires que j'ai pu mesurer ne
dépassaient pas 63 1. Je ne serais donc pas éloigné de croire à une
erreur, ou peut-être à une confusion, de la part de LAUTERBORN;
bien qu'il écrive « diamètre du corps, 100 y », je me demande
s'il n'aurait pas basé ses mensurations sur des notes déjà un peu
oubliées, et où les indications de taille avaient été prises, tenta-
cules compris.
Mais il est un oubli d’une tout autre importance dans la
diagnose de l’auteur allemand. Cet organisme n'est pas
PODOPHRYA J
« libre », mais bien « fixé »; il possède une tige; ce n'est pas
une Sphaerophrya, mais bien une Podophrya.
A première vue, on a peine à comprendre qu'un observateur
comme LAUTERBORN ait laissé passer inaperçu un caractère si
nettement distinct; mais le fait pourrait sans doute s'expliquer
assez facilement: LAUTERBORN n’a pas vu de tige, parce que sur
les individus qu’il a examinés — et qui très probablement ont
été en petit nombre — il n’y en avait pas. Dans le genre
Podophrya, qui ne diffère du Sphaerophrya que par ce seul ca-
ractère qu’il possède une tige, cette tige manque très souvent.
L'animal s’en détache volontiers, et continue sa vie libre sans
en construire de nouvelle; ou bien même, dès la naissance il
ne s’en est pas formé.
C’est là précisément ce qui arrive dans la Podophrya soli-
formis; l'animal se munit d'une tige ou n'en forme point, sui-
vant ce qu'on pourrait appeler le caprice du moment. Pédon-
culé, il se détache le plus facilement du monde de son pédon-
cule, et lorsque, libre et nageant, il vient à se fixer à quelque
brin végétal, le plus souvent il ne songera nullement à s’en
construire un. En fait, les individus stipités sont l’exception, et
dans la station spécialement étudiée et qui m'a fourni tout mon
matériel (janvier-février 1918, petit étang dans la propriété de
M. Romteux à Florissant ; limon et feuilles pourries sur le fond ;
forte couche de glace à la surface), on pouvait dire que pour un
individu muni d’une tige, il s’en trouvait quatre qui n’en avaient
pas.
Quoi qu'il en soit, normalement la tige existe ; elle est fine,
creuse, très légèrement étalée à son point de fixation au sou-
tien, un peu plus élargie à son point d’attache au corps. Elle se
relie, du reste, à ce dernier, indirectement, par l’interposi-
tion d’une sorte de coussinet transparent. À l'intérieur de ce
coussinet, tout contre la sphère elle-même, on trouve le plus
souvent un globule spécial, assez gros, d’un bleu opalescent
très pur, qui pourrait peut-être remplir les fonctions de matériel
de réserve pour l'édification ou l'entretien du pédicule.
La longueur de cette tige est très variable; souvent fort
6 E. PENARD
courte, et en général quelque peu supérieure au diamètre de
l'animal, elle n'arrive que rarement à doubler ce diamètre
même.
Le nombre considérable des individus qui me passaient cha-
que jour sous les yeux m'ayant engagé à tenter une étude des
phénomènes ayant trait à la reproduction, il m'a été possible
d'obtenir, au moins sur quelques points spéciaux, des résul-
tats d’un certain intérêt, et qui font en définitive l’objet princi-
pal de ce mémoire.
Examinons tout d’abord, très brièvement, les phénomènes
qu'on pourrait rapporter à la division pure et simple. Coin,
dans son volume devenu à bon droit classique !, consacre quel-
ques pages (201 à 204) à la « reproduction par fissiparité » et
examine les uns après les autres les cas de «division binaire
égale » signalés dans les groupes de Tentaculifères Les plus di-
vers; mais... pour en arriver, dans chaque cas spécial, à des
doutes différemment motivés; tantôt il y aurait division plutôt
d'un embryon ou d’une forme restée à jamais embryonnaire
(Hypocoma) que d’un adulte parfait ; tantôt fissiparité après re-
trait sous un kyste, ou bien, dans certaines formes parasitaires,
à l’intérieur de l’hôte ; tantôt bourgeonnement masqué.
Mes observations, il faut le dire, ne sont guère, elles non plus,
concluantes. Elles se réduisent d’ailleurs à deux cas spé-
ciaux, où ont apparu sous l’objectif de mon microscope des
couples, formés chacun de deux individus accolés. L'un de çes
couples s’est perdu de suite; l’autre a été suivi de plus près.
On y reconnaissait à l’origine, le 27 janvier à 11 heures du ma-
ün, un individu double, c'est-à-dire divisé par une fissure mé-
ridienne en deux moitiés égales, allongées chacune en ellipse
et accolées l'une à l’autre par leur côté long, et munies de ten-
tacules normaux. À 11 h. *4, chacune des moitiés s'était arron-
die en boule; c’étaient déjà deux individus bien distincts,
mais unis encore sur une zône de contact, très restreinte. Le
! Etude monographique sur les Acinétiens. 11. Morphologie, Physiologie
Systématique. Arch. Zool. expér., tomé 51, fase. 1. Nov. 1912.
PODOPHRYA fl
couple resta longtemps dans le même état, puis à 2 h. 7/4 l’un
des individus rétracta ses tentacules, s’allongea en Ver, forma
une couronne de cils, et à 2 h. 35 quitta son compagnon, sous
la forme de « larve ciliée » dont il sera bientôt question.
Mais, était-ce là une division? un commencement de conju-
gaison, à laquelle les conjugants renoncèrent plus tard? ou
simplement contact accidentel, avec soudure temporaire des
deux individus ? Il est bien diflicile de le dire, et peut-être fau-
drait-il plus naturellement expliquer le fait par un de ces phé-
nomènes de bourgeonnement externe, dans lesquels le nouveau
rejeton est d'emblée égal en volume au parent, et que l’on con-
naît tout justement dans le genre Podophrya”.
Peut-être devons-nous entrevoir comme possible, dans la
Podophrya soliformis, des phénomènes de plastogamie, ayant
quelque analogie avec ces « conjugaisons triples », encore à
peine connues et à peine interprétées, dont Cours dit quelques
mots au chapitre des « anomalies », p. 234. C'est ce que pour-
rait faire croire une petite masse, de 115 y, que j'ai rencontrée
un jour, masse simulant deux sphères, l’une beaucoup plus
grosse que l’autre et inégale dans son contour, se pénétrant ré-
ciproquement ; les tentacules, comme toute l'apparence géné-
rale, indiquaient nettement la Podophrya soliformis; les noyaux
restaient très indistincts, mais on voyait qu'il devait y en avoir
au moins deux et plus probablement trois. Gardée dans l’eau
pure, le lendemain cette petite masse avait à peine changé. Plus
tard elle se perdit.
Passant maintenant aux phénomènes qui, seuls, m'ont fourni
des résultats intéressants, et qui concernent cette curieuse
« transformation totale en embryon » que l’on ne connaît
encore que d’une manière imparfaite, je me permettrai de re-
produire avant tout les lignes que Cozrix consacre à ce sujet
(p. 187-189).
« Sous l'influence de conditions spéciales, le plus souvent
défavorables, certains Acinétiens jouissent de l'étrange faculté
1 Cou, loc. cil., p. 155.
S E. PENARD
de passer tout entiers à l’état d’embryon, et, parcourant ainsi
une nouvelle phase de vie mobile, peuvent se choisir ailleurs
un nouvel emplacement.
« Chez les formes qui se reproduisent par division externe,
telles que les Sphaerophrya et les Podophrya, où encore Me-
tacineta mystacina, la transformation totale s'opère sans aucun
reliquat, sinon du style ou de la loge, si l'espèce en est pourvue.
« Au contraire, chez les formes à bourgeonnement interne,
Dendrocometes, Stylocometes ou les diverses Tokophrya, le pro-
cessus a lieu à la manière du bourgeonnement habituel, mais
sans division du noyau. Il reste donc, comme reliquat, outre
les appareils annexes (plaque basale et style), toute l’ancienne
cuticule, ainsi que la paroi de la cavité embryonnaire. Le phé-
nomène ressemble alors, au point de vue physiologique, à une
sorte de mue (BürscaLzr 1877).
« Au point de vue morphologique et malgré l’enseignement
qui semble se dégager naturellement des faits, ce dernier au-
teur estime «que nous devons considérer le passage
des Suceurs à l’état d’embryon comme état homo-
logue au processus correspondant (passage à l’état
mobile) chez les Vorticellides ». Ce serait une faculté
de «retour à Fétat ancestral cilié », faculté qui reparaït
sans faute chez les embryons, au moment de la reproduction.
Quel que soit l'intérêt qui s'attache a priori à cette ingénieuse
conception, j'ai le regret de ne pouvoir aucunement l’accepter ;
car la comparaison tentée par le professeur d’Heidelberg me
parait impossible à soutenir désormais, grâce aux notions nou-
velles, aujourd’hui bien établies, au sujet du bourgeonnement.
« Quand un Vorticellien fixé (Æpistylis où Opercularia par
exemple) passe à l’état mobile, il se borne à s’entourer d'une
couronne vibratile ou ceinture locomotrice, puis abandonne son
pédicule pour mener la vie errante. Lorsqu'il se fixe de nou-
veau, il est identiquement le même qu'auparavant et le style
qu'il sécrète reprend la place exacte qu'avait le style ancien ;
tandis qu'une Podophrya, pour passer à l’état mobile (phé-
noméne que l’on déclare entièrement comparable avec le pré-
PODOPHRYA 9
cédent) doit devenir embryon, c’est-à-dire traverser cette même
transformation profonde que subit la moitié supérieure du
corps, pendant le cours de l'acte reproducteur normal. Le
plan des couronnes vibratiles (plan équatorial de la larve en for-
malion) se trouvera nécessairement perpendiculaire au plan
équatorial de l’Acinète fixé et l’axe du style futur se trouvera
orienté à 90° par rapport au style ancien. En dépit des appa-
rences, l'individu mobile n’est en aucune facon un stade mobile
du précédent ; c’est un nouvel individu, autrement orienté.
La chose est évidente d'elle-même, sans qu’il y ait à insister,
s'il s’agit d’une espèce à bourgeonnement interne.
En conséquence le phénomène de la transformation totale en
embryon, sous quelque aspect qu’il se présente, doit être
interprété comme ayant la valeur d’une véritable
division, mais d’une division abortive. Le rejeton supérieur
(embryon) est ici seul viable et absorbe à lui seul toute la sub-
stance active, l’exemplaire inférieur (ou parent) étant réduit à
presque rien, voire même entièrement virtuel dans le cas des
Sphaerophrya. »
La Podophrya soliformis se trouvant, comme il a été dit
plus haut, très abondante à Florissant dans les mois de janvier
et février de cette année — mais pour disparaître à peu près
complètement en mars — mes observations sur la transforma-
tion totale en embryon ont été en nombre assez considérable, et
soumises à des contrôles répétés. Cependant, il faut le dire, si
ces observations me permettent de décrire dans leur suite na-
turelle les événements successifs, il ne m'a été possible, dans
aucun cas, de suivre le processus du commencement à la fin sur
un seul et même individu. Tous les animaux, après quelques
instants ou quelques heures, se perdaient dans le fouillis
des Algues, Conferves ou autres, dont il eût été imprudent de
les isoler, ou bien, isolés sur lamelle évidée et bientôt fatigués,
ils s’arrêtaient net à telle ou telle phase de la transformation ;
et ce n’est qu'en réunissant pour ainsi dire bout à bout les ob-
servations, qu'il m'a été permis de reconstituer la chaîne des
événements.
10 | E. PENARD
Le premier indice de la transformation totale se voit dans
un petit trait clair, une solution de continuité, en forme de
bande arquée (fig. 2), qui se dessine parallèlement à l’un des
bords de l'animal. Il s’est creusé là un enfoncement, ou plutôt,
il s’est fait une invagination, comparable peut-être à celle qui se
montre dans les Tentaculifères où l’espèce se reproduit par em-
Podophrya soliformis. Fig. 6. Larve ciliée venant de se fixer. — 7. La même,
s’arrondissant et reprenant ses tentacules. — 8. Formation de la tige sur jeune
individu provenant de larve ciliée. — 9. Mème individu quelques instants plus
tard.
bryons internes. Mais, ici, linvagination reste très faible, et
l'embryon, qu'on pouvait s'attendre à voir dessiner peu à peu ses
contours, n'apparaît à aucun moment; seul le petit trait clair
indique un changement dans l'apparence normale de lPanimal,
et ce dernier, avec ses tentacules déployés, reste des heures
entières sans autre modification.
PODOPHRYA 4 PA
Mais, à un certain moment qui coïncide sans doute avec la
dernière phase du développement d’une couronne ciliaire à
l'intérieur de l'invagination, un changement se produit brusque-
ment ; le petit être s'allonge, les tentacules se rétractent, et la
forme devient rapidement celle que l’on pourrait comparer à un
concombre. À mesure que cette forme se dessine, on voit se
produire dans l'organisme des déplacements en masse, des
mouvements « péristaltiques »; des renflements se déplacent
de l'avant à l'arrière, une vague court lentement et allonge
toujours plus l’animal; puis ce dernier, ayant acquis sa lon-
gueur définitive, commence à s’agiter, se courbe sur lui-même
de gauche et de droite, un peu comme un petit Ver qui réagirait
sous l'excitation d’une aiguille ?.
A ce moment, l’on constate également que la partie anté-
rieure de la «larve » s’est allongée, arrondie, et l’on y voit bat-
tre des cils extrêmement fins et nombreux. Sans doute, une dé-
vagination s’est opérée, et la couronne ciliaire qui s'était formée
en dedans de la cavité — et dont on avait pu voir déjà battre
quelques cils se faisant jour par l’orifice resté béant — se
trouve maintenant au dehors. Mais, il faut le dire, le processus
de cette dévagination est si diflicile à suivre, ou bien est si ra-
pide, qu'il m'a toujours échappé.
Enfin, le petit être s’élance, les cils en avant, et s’enfuit d’une
course rapide, tournant sur son long axe d’un mouvement de
vrille.
Examinons-le d'un peu plus près. Il est vermiforme, de 80y
1 Ces mouvements « nématoïdes » ont été constatés chez les individus vermi-
formes; c'est-à-dire les larves, de diverses espèces du genre Ophryodendron.
Cozuix (loc. cit., p. 279) dit à ce sujet : « J'ai vu moi-même les larves vermi-
formes d'espèces de ce dernier genre, ainsi que celles de Dendrosomides pa-
guri, progresser d’une manière assez rapide, par une série de contractions en
are suivies de détentes brusques, ainsi que cela a lieu chez beaucoup de pe-
tits Nématodes et chez certaines larves de Diptères, telles que celles des Culex
et des Chironomus. »
Dans notre Podophrya, je n'ai pas constaté de progression, mais l'analogie
est intéressante, et semblerait indiquer que lors de la transformation totale en
embryon cilié, l'animal peut être considéré comme temporairement à l'état de
larve.
12 E. PENARD
de longueur, relativement large en avant et étroit en arrière, et
la plupart du temps se termine en un brusque rétrécissement
caudal, cylindrique ou arrondi; mais l’on constate sous ce rap-
port d'assez grandes différences, et tandis que la forme géné-
rale de la larve que l’on pourrait considérer comme normale-
ment parfaite serait à peu près celle d’un cône allongé (fig. 3),
bien souvent cette forme n'est pas réalisée et le cône est à peine
indiqué (fig. 4).
Tout en avant, l’on constate parfois la présence d’une légère
proéminence, d’une sorte d'ombilie à deux lèvres, et si l'animal
vient à tourner de 90 degrés sur son axe, ce n'est plus un oOnMi-
bilic que l’on voit, mais un rebord qui partant brusquement de
l'extrémité antérieure descend peu à peu vers la ceinture ci-
liaire, et semble lui-même porter des cils.
La couronne ciliaire est extrêmement diflicile à « résoudre »
dans ses éléments constituants ; le plus souvent, il faut se con-
tenter de voir battre à la partie antérieure des cils nombreux et
extrémement fins; mais quelquefois on distingue un ruban
garni de cils, et dans une occasion particulière, j'ai pu voir ce
ruban se résoudre en stries parallèles, extraordinairement
fines, au nombre de 5 ou 6, ou sillons portant chacun une ran-
wée de cils extrêmement fins et serrés.
’arfois, la zône ciliée fait un léger relief sur l’extérieur, et,
vue par les côtés, simulerait des oreillettes (fig. 3); d’autres
fois, c’est le contraire qui arrive, etle ruban figurerait un an-
neau rentrant (fig. 4); le plus souvent, enfin, l’on ne voit rien
de tout cela.
La larve ciliée de la Podophrya soliformis présente égale-
ment ce fait intéressant qu'elle est parcourue dans sa longueur
de fortes arêtes parallèles, plus ou moins bien dessinées, lais-
sant entre elles des sillons profonds ; et alors, dans les cas assez
fréquents où l’animal, après sa transformation, porte quelque
! J'ai vu ces cils une seule fois ; peut-être y aurait-il eu confusion avec les
cils propres à la ceinture locomotrice, et qui débordaiïent à la vue sur le con-
tour antérieur de l'animal ? Ombilic et rebord caractéristique manquent, il faut
le dire, le plus souvent; peut-être n'ont-ils qu'une existence éphémère...
PODOPHRYA 13
temps encore des tentacules — courts, flasques, et traînants —
c'est sur ces arêtes mêmes que ces tentacules prennent nais-
sance, et jamais dans les sillons. Il ne faudrait pas conclure que
nous aurions iei une larve à tégument strié, tel que, à ma con-
naissance, il n’en existe pas chez les Tentaculifères ; ces stries
sont des rides, dont chacune signale peut-être un épaissis-
sement de la membrane. Sur l’animal à l’état sphérique, dis-
tendu, ces épaississements resteraient invisibles, mais, la sphère
s'allongeant, les rides apparaîtraient, à peu près comme elles le
feraient sur un sac de caoutchouc d'épaisseur inégale suivant
la région considérée, et que l’on étirerait. Mais en tout cas, il
n'est pas sans intérêt de constater que c’est sur ces arêtes que
se forment les tentacules; et l’on ne peut s'empêcher de tirer
de ces faits la conclusion, que si les tentacules, extraordinaire-
ment nombreux dans cette espèce, semblent répartis sans ordre
sur la sphère tout entière, en réalité il y aurait une certaine
disposition suivant des lignes méridiennes, disposition qui,
longitudinale sur la larve, serait en fait transversale (par rapport
à l'axe de l’animal, représenté par la tige de fixation) sur l'animal
dans sa forme de repos (voir fig. 5).
Les phénomènes qui viennent d'être décrits se rapportent
tous jusqu’à présent à des individus libres, dépourvus de tige.
C'est en vain que, pendant longtemps, j'ai recherché des cas de
transformation totale sur des individus pédonculés. Une ques-
tion se posait, en effet, celle du plan de la ceinture ciliée sur
l'axe longitudinal de l'animal. À première vue, il semblait que
ce plan duüt être exactement polaire, et en même temps à angle
droit sur l’axe de la tige (considérée elle-même comme indi-
quant l'axe véritable de l’animal). La larve ciliée, alors, n'aurait
fait que prolonger la tige, à laquelle on laurait vue rattachée
par la queue.
Cependant, le 2 février, un cas se présenta, qui vint jeter la
lumière sur le sujet. Une Podophrya se trouvait devant moi,
à l’état de transformation déjà presque achevée, avecses cils en
mouvement, son corps étiré en forme de Poisson, et ses rides
longitudinales caractéristiques ; et alors, l'animal se voyait fixé
14 E. PENARD
à sa tige non pas par la queue, mais par le flanc, un peu en
arrière de la couronne ciliaire. On eût dit, absolument, l’une de
ces girouettes en forme de Poisson que l’on voit fréquem-
ment chez les riverains de nos lacs (fig. 5). L'animal s’agi-
tait sur lui-même ; puis l'agitation devint plus intense, la « gi-
rouette » tournait de droite et de gauche, et tout d’un coup,
deux ou trois battements plus forts, un décrochement subit, et
la petite larve s’éloigna d’une course rapide, laissant là sa tige
intacte et inerte.
Ainsi donc, la Podophrya peut exécuter tous les actes de la
transformation totale tout en restant attachée à sa tige; et ce
qu'il y a peut-être de plus intéressant dans les faits, c'est le
plan de la couronne ciliaire, qui se trouverait en définitive
«perpendiculaire au plan équatorial de l'animal fixé » (Cozri ;
voir plus haut, p.91. :
Il nous faut maintenant parler d’un phénomène absolument
inverse de celui que nous venons de décrire: du retour à l’état
immobile, et de la fixation sur tige.
La larve ciliée peut courir très longtemps, et dans une goutte
d’eau claire sur lamelle évidée et sous le couvre-objet, j'ai pu
constater une course de 24 heures sans interruption. Au milieu
des débris, cependant, et dans des conditions plus naturelles,
probablement l'animal songe-t-il assez vite à se fixer. À deux
reprises, j'ai pu assister à celte fixation dès ses premières
phases, et dans les deux cas, les choses se sont passées de la
même façon. L'animal s’abat brusquement, par exemple sur un
filament végétal, par sa partie antérieure ciliée, puis immédia-
tement il s’élargit sur la zône de contact, formant une sorte de
bourrelet adhésif; et très rapidement aussi, on voit les cils lo-
comoteurs (tantôt, si j'ai bien observé, restés à l'extérieur et
1 La discussion des analogies qu'il pourrait y avoir entre ces phénomènes de
transformation totale et ceux de la formation d’un embryon interne dans les es-
pèces qui se reproduisent par ces derniers, comme aussi l'examen des idées de
BürsceuLr et de celles de Corrix (reproduites plus haut, p. 8) semblerait s'im-
poser ici; mais les conclusions auxquelles m'a conduit cette unique observation
sont trop peu fixées encore pour que je croie pouvoir les mentionner,
PODOPHRYA 15
tantôt ramenés en dedans) cesser de vibrer, s’'émietter et dis-
paraître. L'animal simule en ce moment une sorte de cloche
(fig. 6), posée sur le sol; puis, après un instant très court, la
cloche se resserre par le bas, le bourrelet adhésif ramène ses
bords vers un point central, le corps se renfle sur ses côtés, et
des tentacules commencent à pousser de partout (fig. 7). Quel-
ques minutes encore, et le bourrelet n’est plus qu'un simple
bouton (qui porte encore parfois quelques cils inertes); puis
toute trace d'adhésion disparaît, l'animal s'organise en sphère
parfaite ; c'est une Podophrya soliformis sous sa forme typique,
partout hérissée de tentacules rayonnants.
Il n’est pas inutile d'attirer ici l'attention sur un fait qui con-
firmerait les idées de Cozzix (voir plus haut, p. 8) en opposi-
tion avec celles de BürscuLr quant à l’homologie supposée entre
une Vorticelle à l’état mobile et la larve ciliée d’un Acinétien.
Dans la Vorticelle, la ceinture ciliée est postérieure, mais au
moment où l’animal se détache de sa tige, il se retourne brus-
quement de 180 degrés et cette ceinture devient antérieure,
pour rester telle jusqu'au moment de la fixation; et lorsque la
Vorticelle se pose, ceinture en avant comme toujours, elle ne
fait que reprendre son orientation normale et est exactement ce
qu’elle était avant l’état mobile. Dans la Podophrya, la ceinture
est antérieure dès l’origine; sur l’animal qui vient de se poser,
toujours ceinture en avant, c'est la partie primitivement
antérieure qui devient postérieure, et la tige, lorsqu'il s’en
forme une, prend naissance sur un point du corps qui se trouve
à 90° de celui qu’elle occupait prééédemment. C’est alors, pour
le dire en passant, sans doute pour cette raison que, sur l’ani-
mal fixé, on voit la vésicule contractile tantôt en avant et tantôt
en arrière, cette vésicule ayant gardé sa place relativement à
l'enveloppe de l’animal".
Les figures 8 et 9 servent à illustrer le cas unique où j'ai pu
! Sur la larve mobile, la vésicule contractile, quelquefois très près de l'avant,
ne m'a jamais paru située réellement près de l'arrière; et cela tient peut-être
à ce que dans la Podophrya, la plus grande masse du corps se ramassera dans
la partie antérieure de la larve,
16 E. PENARD
observer un animal tout récemment posé, et occupé à se cons-
truire une tige. C'était un individu jeune, très clair, et dans le-
quel, par une exception assez rare, et due à ce que les gros
grains caractéristiques étaient en petit nombre, on voyait très
nettement le noyau et la vésicule contractile. Les arêtes longi-
tudinales étaient particulièrement nettes et fortes, peu nom-
breuses et régulièrement espacées. A 11 h. 14, la forme de
l'animal était à peu près celle d’un doigt de gant (fig. 8), et on
le voyait perché sur une courte tige, laquelle pénétrait dans
une sorte de creux qui s’était formé en arrière du corps, en de-
dans de ce bourrelet de fixation dont il a été question plus haut.
À 11h. #/4, l'animal s’était déjà ramassé sur lui-même, et cette
cavité, au fond de laquelle on voyait s'appliquer la tige, s’était
creusée toujours plus. Puis, peu à peu tout s’oblitéra, la sphère
devint parfaite, en même temps que la disposition des tenta-
cules se faisait indistincte, et que l'observation de ce qui se
passait à l’intérieur devenait impossible. Enfin, ce ne fut plus
autre chose qu’une Podophrya sphérique et normalement pé-
donculée.
Un mot encore, à propos des individus très jeunes. On les
rencontre detemps à autre, parfois très petits, une forme naine
pourrait-on dire, de 30 y à peine ; très clairs, très purs, à tige
tres fine lorsqu'ils en ont une, à tentacules relativement très
longs, tres fins à leur sommet et particulièrement larges à leur
base. D'où naissent-ils ? On croirait voir en eux, après transfor-
mation en individus fixés, ces individus d’origine interne que
produisent tant d’'Acinétiens, mais qui sont inconnus dans le
groupe des Sphaerophrya et des Podophrya. Faut-il croire à
des divisions successives, aboutissant à des individus nains ? à
des phénomènes de bourgeonnement spéciaux ?
Tout cela reste encore à étudier.
REVUE SUISSE DE :ZOOLOGIE
Vol. 26, no 2. — Mai 1918.
Versuch einer systematischen
Morphologie des Gehirns der Vôgel
Walter Küenzi
(aus Bern)
Hiezu Tafel 1-7.
Das Ziel der Untersuchung.
Der Ausdruck « Morphologie des Gehirns der Vügel»ist hier auf-
gefasst im eigentlichen Wortsinn als Lehre von der äussern Er-
scheinung und Form, und gegenübergestellt der Anatomie, der
Lehre vom innern, durch Zergliederung festzustellenden Bau
eines Tierkôrpers oder seiner Teile. Er soll anzeigen, dass die
Untersuchung sich ausschliesslich mit der äussern Gestalt des
Vogelgehirns befassen will, ohne es zu zerlegen und ohne der
funktionellen Bedeutung der einzelnen Abschnitte und Form-
besonderheiten nachzugehen,und zwar willsiesystematisch-
vergleichend vorgehen, d.h. die systematische Formen-
reihe der Vôgel in môglichster Vollständigkeit der Betrachtung
unterziehen, die vorhandenen Unterschiede feststellen und zu
üubersichtlicher Darstellung bringen.
Die Untersuchung muss ein Versuch bleiben, weil es nicht
môglich ist, in verhältnismässig kurzer Zeit eine vollständige,
mindestens alle Ordnungen und alle hauptsächlichsten Familien
umfassende Gehirnsammlung zusammen zu bringen, ge-
Rev. Suisse DE Zoo. T. 26. 1918. 2
LS W. KÜENZI
schweige denn, sie zu bearbeiten. Nur eine solche aber künnte
eine umfassende und auch in den Einzelheiten genaue syste-
matische Morphologie liefern, vor allem auch eine genaue Dar-
stellung der Grüssenverhältnisse der einzelnen Gehirnab-
schnitte. Unser Material umfasst etwa zwei Drittel der rezen-
ten Ordnungen, allerdings in sehr verschieden guter Vertre-
tung ; die an ihm gewonnenen Resultate ergeben immerhin die
Grundzüge einer vergleichenden Morphologie des Vogelgehirns
nach ihren wesentlichen Gesichtspunkten.
Die Untersuchung beschränkt sich streng auf das Gehirn;
o und Verlauf der Gehirnnerven wird nicht berück-
LE
der Abgan
sichtigt, die Beziehungen zu seiner Umgebung gelangen nur so
weit zur Sprache, als.sie für das Verständnis der Gestaltung
des Gehirns von Bedeutung sind. Auch das Grüssenverhältnis
zwischen Gehirn und übrigem Kôrper bleibt von der Betrach-
tung ausgeschlossen; die wichtigsten Tatsachen in dieser Frage
sind bereits seit langem bekannt.
Da das Vogelsehirn fünf morphologisch wohlgetrennte Ab-
schnitte besitzt, passt sich die Untersuchung dieser Eigenschaft
an und lüst sich üfters in eine sukzessive Betrachtung dieser
einzelnen Teile auf, um durch die Nebeneinanderstellung
oder die Kombinierung der Einzelresultate ein Gesamtbild zu
gewinnen.
Frühere zusammenfassende Darstellungen des hier behandel-
ten Themas fehlen; auf die wichtigsten bisherigen Arbeiten
wird im Literaturverzeichnis hingewiesen. Die entwicklungs-
geschichtliche Literatur enthält nur sehr wenige für die Beant-
wortung unserer Fragestellung verwerthare Tatsachen.
Das Material.
A. Systematische Uebersicht. Der ganzen Darstellung soll das
System der Vôügel von Snarpe zugrunde gelegt werden, das
seine /land-list of the Genera and Species of Birds aufstellt. Es
bietet für uns den grossen Vorteil einer mehr einreihigen, von
den niedrigsten zu den hôchsten Formen fortschreitenden An-
GEHIRN DER VOÜGEL 19
ordnung, während das heute gebräuchlichste System von Gapow
mehr eine Zusammenfassung zu grüsseren Verwandschafts-
kreisen anstrebt. Die Nomenklatur folgt für alle ausländischen
Arten wie in der Familien- und Ordnungs-Bezeichnung streng
der Hand-list: für die schweizerischen Arten richtet sie sich
dagegen nach derjenigen des Verzeichnis der schaeizerischen
Vügel von Th. Sruper und G. vox BurG, da aufdiese Weise die
für uns gebräuchlicheren Artnamen gewahrt bleiben und Be-
zeichnungen wie Trypanocorax frugilegus und Hylocichla
musica vermieden werden künnen.
Das Material umfasst 107 Arten, die sich auf 23 Ordnungen
und 46 Familien verteilen. Wir führen sie auf nach der Anord-
nungdes SystemsSHarPe, wobei wir alle nicht vertretenen Ord-
nungen, Unterordnungen und Familien weglassen !. Die Anfüh-
rung der Unterfamilien ist für unsere Zwecke nicht notwendig.
Subclassis : RATITAE
Ordo: STRUTHIONIFORMES.
Fam. STRUTHIONIDAE.
Struthio camelus L.
Ordo : CASUARIIFORMES:
Fam. DROMAEIDÆ.
Dromæus novæ hollandiæ Lath.
Subclassis: CARINATAE
Ordo: TINAMIFORMES.
Fam. TINAMIDAE.
Calopezus elegans d'Orb. et Geoffr.
! Nicht vertreten sind folgende z. Teil fossilen Gruppen des SunarPr'schen
Systems : Subelassis Saururæ. Subclassis ARatitae : Ordo Rheiformes, Dinor-
nithiformes, Aepyornithiformes, Apterygiformes. Subclassis Carinatae : Ordo
Hemipodii. Plerocletiformes. Opisthocomiformes, Colymbiformes, Hesperornithi-
formes, Sphenisciformes, Procellariformes, Stereornithes, Gastornithiformes,
Ichthyornithiformes, Cathartidiformes, Trogones, Eurylæmiformes, Menuri-
formes.
20 W. KÜENZI
Ordo : GALLIFORMES.
Subordo : Phasiani.
Faim. : PHASIANIDAE.
Caccabis saxatilis Wolf et Meyer.
Perdix perdix L.
Tragopan caboti Gould.
Gennaeus melanonotus BIyth.
Phasianus torquatus Gm.
Chrysolophus pictus L.
Gallus (gallus) domesticus 1.
Pavo cristatus L.
Fam. ODONTOPHORIDAE. =
Lophortyx californicus Shaw et Nodd.
Ordo : COLUMBIFORMES.
Subordo : Columbae.
Fam. TRERONIDAE.
Osmotreron vernans L.
Carpophaga rosacea Temm.
Fam. COLUMBIDAE.
Columba (livia) domestica L.
Fam. PERISTERIDAE.
Melopelia leucoptera L.
T'ET CUT LUTTE
Geopelia striata L.
Chalcophaps chrysochlora Gould.
Ordo : RALLIFORMES.
Faim. RALLIDAE.
Aramides cayanea P. L. S. Müll.
Crexscret il
Gallinula chloropus L.
Gallinula angulata Sundev.
Porphyrio porphyrio L
Porphyrio calvus V.
Fulica atra lL.
GEHIRN DER VOÜGEL
Ordo : PODICIPEDIFORMES.
Fam. PODICIPEDIDAE.
Podiceps fluviatilis L.
Ordo : ALCIFORMES.
Fam. ALCIDAE.
Alca torda L.
Ordo : LARIFORMES.
Fam. LARIDAE.
Larus ridibundus L.
Ordo : CHARADRIIFORMES.
Subordo : Charadrii.
Fam. CHARADRIIDAE.
Chiaradrius apricarius L.
Tringa subarquata Güldenst.
Scolopax rusticola L.
Ordo: GRUIFORMES.
Subordo : Grues.
Fam. GRUIDAE.
Anthropoides virgo L.
Ordo : ARDEIFORMES.
Subordo : Plataleae.
Fam. [BIDIDAE.
Ibis molucca L.
Subordo : Ciconiae.
Fam. CICONHDAE.
Ciconia nigra Li.
Subordo: Ardeae.
Fam. ARDEIDAE.
Ardea cinerea 1.
Florida coerulea 1.
Ordo : PHOENICOPTERIFORMES.
Fam. PHOENICOPTERIDAE.
Phoenicopterus roseus Pall.
21
22 W. KÜENZI
Ordo : ANSERIFORMES.
Fam. ANATIDAE.
Anser ‘anser) domesticus L.
Anser brachyrhynchus Ball.
Chloëphaga magellanica Gi.
Tadorna tadorna L.
Chaulelasmus streperus 1.
Netta rufina Pall.
Oedemia nigra XL.
Mergus albellus L.
Ordo : PELECANIFORMES.
Fam. SULIDAE.
Sula bassana L.
Fam. PELECANIDAE.
Pelecanus crispus Bruch.
Ordo : ACCIPITRIFORMES.
Subordo : Accipitres.
Fam. FALCONIDAE.
Accipiter nisus L.
Buteo buteo L.
Pernis apivorus L.
Cerchneis tinnunculus 1.
Ordo : STRIGIFORMES.
Fam. BUBONIDAE.
Asto otus L.
Bubo turcomanus Eversi.
Syrnium aluco L.
Athene noctua Scop.
Fam. STRIGIDAE.
Strix flanimea L.
Ordo: PSITTACIFORMES.
Fam. LORIIDAE.
Lorius flavopalliatus Salvad.
GEHIRN DER VÜGEL
Fam. CACATUIDAE.
Cacatua sulfurea Gm.
Cacatua moluccensis Gin.
Fam. PSITTACIDAE.
Conurus cactorum Kuhl.
Eclectus pectoralis P. L. S. Müll.
Tanygnathus muelleri Temm.
Melopsittacus undulatus Shaw.
Ordo : CORACIIFORMES.
Subordo: Halcyones.
Fam. HALCYONIDAE.
Alcedo ispida L.
Subordo : Bucerotes.
Fam. BUCEROTIDAE.
Anthracoceros convexus Temm.
Subordo : Upupae.
* Fam. UPUPIDAE.
Upupa epops L.
Subordo : Cypseli.
Fam. CYPSELIDAE.
Micropus apus L.
Ordo: COCCYGES.
Subordo : Cuculi.
Fam. CuCuLIDAE.
Cuculus canorus L.
Eudynamis honorata L.
Ordo: SCANSORES.
Subordo : Rhamphastides.
Fam. RHAMPHASTIDAE.
Rhamphastus discolorus L.
Selenidera maculirostris Licht.
Ordo : PICIFORMES.
Subordo: Pici.
Fam. PiIcipaE.
Picus viridis L.
Dryocopus martius L.
2 W. KÜENZI
=
Ordo : PASSERIFORMES.
Subordo : Mesomyodi.
Fam. TYRANNIDAE.
Megarhynchus pitangua L.
Subordo: Acromyodi.
Fam. HIRUNDINIDAE.
Delichon urbica L.
Hirundo rustica L.
Fam. CINCLIDAE.
Cinclus cinclus L.
Fam. TURDIDAE.
Turdus merula L.
Turdus musicus L.
Phoenicurus phoenicurus L.
Copsychus saularis L.
Saxicola oenanthe L.
Fam. AMPEÉLIDAE.
Ampelis garrulus XL.
Fam. LANIIDAE.
Lanius excubitor L.
Fan. MOTACILLIDAE.
Motacilla alba L.
Fam. FRINGILLIDAE.
Chloris chloris L.
Cyanocompsa cyanea L.
Fringilla coelebs L.
Carduelis carduelis L.
Passer montanus L.
Passer domesticus L.
Serinus canarius L.
Emberiza citrinella L.
Miliaria miliaria L.
Paroaria larvata Bodd.
Qt
GEHIRN DER VOÜGEL 2e
Fam. TANAGRIDAE.
Rhamphocoelus brasilius 1.
Tachyphonus rufus Bodd.
Fam. PLOCEIDAE.
Munia orizivora L.
Foudia madagascartensis L.
Fam. STURNIDAE.
Sturnus vulgaris L.
Fam. CORVIDAE.
Corvus frugilegus L.
Corvus corone L.
Coloeus monedula L.
Pica pica L:
Urocissa occipitalis Blyth.
Garrulus slandarius L.
Etwa ein Drittel der Arten ist doppelt vertreten, ungefähr
zehn Arten durch drei und mehr, Welopsittacus undulatus
durch 13 Gehirne. Ferner sind acht Arten ausser in erwachse-
nen auch in jungen Individuen vorhanden, sechs Arten in
männlichen und weiblichen Vertretern.
Im ganzen wurden rund 200 Gehirne präpariert und unter-
sucht, unter denen eine sorgfältige Auswahl getroffen werden
konnte. Vier durch nur je ein Exemplar vertretene Arten wur-
den wegenstärkerer Beschädigung einzelner Teile des Gehirns
von der eigentlichen Betrachtung ausgeschlossen; es betrifft
dies Columba palumbus L., Larus argentatus Gm., Falco sub-
buteo L., Phoenicurus titys Bechst. Ihre Gehirne lassen gleich-
wohl klar erkennen, dass sie sich in unbeschädigtem Zustande
durchaus den andern Arten einordnen und die an ihnen gewon-
nenen Resultate bestätigen würden.
B. Präparation. Ganz frische Gehirne werden sogleich voll-
ständig freipräpariert. An etwas älteren Küpfen, d. h. im Som-
mer hôchstens 2-3, im Winter 4-5 Tage alten, nimmt man die
Schädeldecke ab und legt Gross- und Kleinhirn auch an ihren
20 W. KUENZI
Seitenflächen vollständige frei; dann bringt man sie für 2 bis
l4 Tage in Formalin und lüst erst nach erfolgter Härtung die
Ventralseite mit dem Chiasma der Optiei und der Hypophyse
aus dem Schädel. Es lassen sich unter Umständen auch aus be-
reits stark riechenden Küpfen noch morphologisch durchaus
brauchbare Präparate gewinnen, wenn man sie in toto für einen
bis mehrere Monate in starkes Formalin einlegt.
Zur Freilegung des Gehirns sind folgende zwei Wege die
bequemsten: Entweder man üffnet den Rückenmarkskanal,
legt das Rückenmark frei und schreitet nach vorn über das
Kleinhirn zum Grosshirn fort, um zuletzt die Ventralseite des
Gehirns vom Schädel loszulüsen. Oder man beginnt mit der
Oeffnung des Schädels in der Occipitalregion, zu beiden Seiten
des meist durchscheinenden oder im Schädel nachgebildeten
Kleinhirns, dringt, dem Knochen folgend, zwischen die Hemis-
phären und die Mittelhirnhügel ein, deckt sodann Grosshirn,
Kleinhirn und Rückenmark ab und folgt diesem über das ver-
längerte Mark nach vorn zum Zwischenhirn. Bei der Loslüsung
der Hirnhäute ist an den Lobi olfactorn, am Chiasma nervorum
opticorum, der Hypophyse und am Kleinhirn in der Gegend der
Epiphyse und der Flocculi besondere Sorgfalt geboten, da diese
Teile sich leicht vom Gehirn ablüsen.
Die Instrumente passt. man der Grüsse und Konsistenz des
Gehirns und des Schädels an. Für sehr starke Schädel (Strausse,
Flamingos, Pelikane, Sulidae) benutzt man starke Knochensche-
ren und Knochensägen. Dann aber gilt ganz besonders das Ge-
bot äusserster Vorsicht und Sorgfalt bei der Präparation, denn
das Vogelgehirn ist von allen Wirbeltiergehirnen weitaus am
engsten von der Schädelkapselumschlossen, die man am besten
nur Stück für Stück ablôst.
C. Konservierung. Als Fixierungs- und Konservierungsmittel
ist vor allem Formaldehyd zu empfehlen ; in der Regel genügt
ein Gemisch von 1 Teil der käuflichen 40prozentigen Lôsung
«Formol» oder «Formalin ») mit 9 Teilen Wasser, das als
&prozentiger Formaldehyd zu bezeichnen ist. Für nicht mehr
frische Gehirne steigert man die Konzentration bis auf
GEHIRN DER VÜGEL 2
acht Prozent. Die Lôsung muss von Zeit zu Zeit erneuert
werden.
Alkohol hat den Nachteil, dass er die Gehirne brüchig macht
und zudem in stärkerem oder schwächerem Grade schrumpfen
lässt; beides unterbleibt bei Formaldehyd-Konservierung.
Das gesamte Material ist nach einheitlichen Regeln in For-
maldehyd konserviert, ausgenommen vier mit Alkohol behan-
delte Arten, die nicht frisch erhältlich waren: Calopezus
elegans, Porphyrio porphyrio, Gallinula angulata, Alca torda.
Da genaue Messungen und Vergleichungen erwiesen, dass die
Alkohol-Schrumpfung eine sehr gleichmässige warund die rela-
tiven Werte nicht oder nur minimal beeinflusst sind, konn-
ten auch diese Gehirne in die Betrachtung aufsenommen
werden.
Zum Schutz gegen die lästige Reizung der Konjunktiva durch
die Formaldehyd-Dämpfe sei eine Schutzbrille empfohlen.
Sämtliche in der Untersuchung erwähnten Präparate und
die Messungsresultate bewahrt das Naturhistorische Museum
in Bern auf.
Die Untersuchungsmethode.
A. Kurze Beschreibung des Gehirns. Fürunsere rein morpho-
logische Untersuchung vermeiden wir alle Bezeichnungen von
mehr funktioneller Bedeutung wie Lobi optici, Thalamencepha-
lon u. à. und benennen die fünf Hauptabschnitte des Gehirns
nach folgender einheitlicher Terminologie :
Vorderhirn (Grosshirn)
Zwischenhirn
Mittelhirn
Hinterhirn (Kleinhirn)
Nachhirn (Verlängertes Mark).
Die Dorsalseite des Gehirns ! lâsst das Vorderhirn als den
umfangreichsten Gehirnabschnitt erkennen, dessen mächtige
1 Vgl. für das Folgende Fig. 1-3.
28 W. KÜENZI
Hemisphären das Zwischenhirn vollständig, das Mittelhirn teil-
weise oder ganz bedecken. Sie zeigen niemals Windungen, da-
sesen meistens eine Furche in der medianen Randzone und
einen von ihr abgegrenzlen Wulst, die beide im einzelnen ver-
schieden verlaufen kônnen. Die Riechlappen (Lobi olfactorii)
sind schwach ausgebildet und, da die Ansatzstelle stets auf
der Ventralseite liegt, von oben nur in den vordern Teilen oder
œar nicht sichthar. Der Hinterrand der Hemisphären istmedian
eingezogen und bildet eine Bucht, in die sich mit seinem obern
Teile keilfôrmig das Hinterhirn einschiebt; an seinem vorder-
sten Ende liegt, in die Hirnhäute eingebettet, die Epiphysis,
die durch die starke Entwicklung des Vorderhirns nach hinten
an diese Stelle geschoben wurde. Das Kleinhirn bestehtaus dem
mittleren, kräfügen und stark gefalteten Vermis und zwei seit-
lichen, mehr oder wenigerzurückgebogenen Vorsprüngen, den
Flocculi. Es sitzt dem verlängerten Mark auf, das sich unmit-
telbar hinter dem Kleinhirn auf weniger als die Hälfte sei-
nes Umfangs verengert und deshalb von oben unsichthar
bleibt.
Die Ventralseite, MECKELS « Grundfläche des Gehirns », zeigt,
in der Längsrichtung aufeinanderfolgend, die Ventralfläche des
Grosshirns, das Zwischenhirn und das Nachhirn, während die
beiden Hügel des Mittelhirns seitlich dem Zwischenhirn und
dem Nachhirn sich anfügen. Die Hemisphären erscheinen auch
hier als der mächtigste Abschnitt ; sie tragen mehr oder weni-
ser terminal die kleinen Lobi olfactorii. Im vordern Teil des
Zwischenhirns entspringen, in verschiedenen Winkeln ausein-
anderweichend, die beiden Sehnerven; nahe an ihrer Kreu-
zungsstelle, nach hinten abgehend, finden wir die Hypophyse
als sackartiges Gebilde von verschiedener Grüsse. Die beiden
Hügel des Mittelhirns haben ihre grôsste Breite meist nahe am
Zwischenhirn ; ihre Längsaxe bildet mit der des Zwischenhirns
einen recht verschiedenen Winkel. Diesem entspricht der An-
teil, den die Mittelhirnhügel an der seitlichen Begrenzung des
Nachhirns haben. Das Nachhirn, vorn ans Zwischenhirn an-
stossend und daselbst zu einem kleinen Teil von der Hypophy-
GEHIRN DER VOÜGEL 29
sis bedeckt, verengert sich hinten meist plôtzlich zum eigent-
lichen Rückenmark. Unmittelbar hinter dieser Verengerung,
oft fast direkt an ihr, enspringt das erste Spinalnervenpaar.
Die Betrachtung des Gehirns von der Seitenfläche her lässt
alle Abschnitte zugleich überblicken und ïhre gegenseitige
Lagerung in Bezug auf die Längs- und Vertikalaxe des Gehirns
feststellen, vor allem die seitliche, zugleich nach oben und
unten greifende Stellung der beiden Mittelhirnhügel.
B. Herleitung der Methode. Es ist bekannt, dass sich die
Klasse der Vôgel durch grosse Einheïllichkeit in den wesent-
lichen Zügen des äussern Habitus und des innern Baues aus-
zeichnet, bei einer immensen Mannigfaltigkeit kleiner Form-
unterschiede in den einzelnen Gruppen. Darauf beruhen ja die
Mühsale der Vogelsystematik.
Die gleiche Tatsache beherrscht auch die Gestaltung des Ge-
hirns in den verschiedenen Ordnungen und Familien. Der
Grundplan ist überall streng derselbe, die Unterschiede sind
von Gruppe zu Gruppe gering ; das Gehirn der Strausse ist von
dem der hôchststehenden Vôgel, der Papageien und Singvôgel,
unvergleichlich weniger verschieden als etwa das eines Nage-
tiers von dem des Menschen.
Wir trennen für die Untersuchung, vielleicht etwas gewalt-
sam aber im Interesse einer klaren Darstellung und des prak-
uschen Vorgehens, Grôüsse, Lagerung und Form der ein-
zelnen Gehirnabschnitie. Alle drei Faktoren zeigen für die ein-
zelnen Vogelgehirne mehroderweniger bedeutsame Differenzen.
Als besonders wichtig, ja als ausschlagoæebend für die ganze
Morphologie haben zu gelten die Unterschiede in der relativen
Grüsse. Sie bedingen die gegenseitige Lagerung der fünf
Gehirnteile in ihrem Wechsel, bedingen aber auch, neben
der Grüsse des Auges und einigen sekundären Momenten, die
Formunterschiede der verschiedenen Gruppen. Eine Zunahme
der relativen Grüsse des Vorderhirns ändert seine eigene Form
wie die der andern vier Teile in bestimmtem Maasse, zugleich
aber auch die gegenseitige Lagerung aller fünf Abschnitte.
Demnach ist es die erste und wichtigste Aufoabe der Unter-
30 W. KÜENZI
suchung, durch eine genaue Messung der Gehirne die Grôs-
senunterschiede zahlenmässig festzulegen ; nur dadurch isteine
zuverlässige Vergleichung der Ordnungen und Familien zu
erreichen.
Die zweite Aufoœabe fordert, auf Grund der so gewonnenen
Resultate, eine Darstellung der Lagerungsverhälinisse der fünf
Gehirnabschnitte.
Eine dritte Aufoabe bildet die Untersuchung und Gruppie-
runs der wichtigeren Formenunterschiede bei den einzelnen
Vertretern der Vogelreihe.
C. Art und Weise der Messungen. Die Messungen wurden auf
einfachste Weise mit dem Zirkel vorgenommen. Feinere Mes-
sungsverfahren verbieten sich von selbst im Hinbliek auf die
zahlreichen Fehlerquellen, deren wichtigste sind: die mügli-
cherweise ungleiche Wirkung der Fixierung und Konservie-
runs; der Einfluss jeder, auch der leichtesten Beschädigung ;
vor allem aber die unscharfen Trennungslinien der Gehirnab-
schnitte an der Ventralseite, die dem subjektiven Urteil des
Messenden einen bestimmten Spielraum gewähren, besonders
da diese Trennungslinien in verschiedenen Familien verschie-
denartig sich ausprägen feine Linien bis ziemhch breite Bän-
der). Die Fehlerquellen gebiete n also sogar, in Rücksicht auf
die Vergleichung der Maasse, eine etwas freiere Behand-
lung der Messung. Die erzielten Resultate kônnen durchausbe-
friedigen; die in der Regel befolgte Genauigkeit auf 1/,"" hätte
auch mit feineren Verfahren kaum überboten werden kônnen.
Folgende Maasse wurden angewendet:
Grôsste Linge ee er Pr A: PE
+ © {des Gehirns bezw. des Gehirnabschnitts,
Grôüsste Breite , L :
« alle senkrecht zueinander orientiert.
Grôsste Hühe
Als Grundlage der Orientierung dienten die Maasse des Ganz-
hirns, die folgendermassen fixiert wurden :
Länge des Gehirns Vom frontalsten Ende der Hemisphä-
ren {mit Ausschluss der Lobi olfac-
torii) bis zum ersten Spinalnerven-
paar.
GEHIRN DER VOGEL 31
Breite des Gehirns Grôsste Breite in der hintern Partie
der Hemisphären.
Hôühe des Gehirns Von der Scheitelregion der Hemisphä-
ren bis zur Trennungsstelle der bei-
den Optici.
Da es sich für uns um die âussere Form des Gehirns und
der Gehirnabschnitte handelt, sind unsere Maasse Maasse der
äussern Form, nicht die môglicherweise anders orientierten
Maasse der ganzen Organe, Daher wurden sie für die Einzelab-
schnitte orientiert nach deren sich aus dem Oberflichenumriss
ergebenden Axen, und ihre Richtung wurde nach Môglichkeit
in Uebereinstimmung gebracht mit der Richtung der Maasse
für das ganze Gehirn. Das liess sich gut durchführen für das
Vorderhirn, das Zwischenhirn und das Nachhirn : eine andere
Orientierung verlangten dagegen die Maasse für das Mittelhirn
und das Kleinhirn. Die beiden Hügel des Mittelhirns sitzen in
ibhrer Längsrichtung schräg zu der Längsaxe des Ganzhirns
und ebenso sind sie gesgenüber der Vertikalaxe des Gehirns
schräg gelagert. Die Maasse für das Mittelhirn, orientiert nach
seinen Axen, liegea deshalb alle schräg zu denen des ganzen
Gehirns. Für das Kleinhirn fällt wohl die Richtung der Quer-
axe und damit die der Breite in die des Gehirns, dagegen ist
seine Längsaxe gegenüber der des Gehirns vertikal verscho-
ben, so dass sie und die Vertikalaxe und die entsprechenden
Maasse gesenüber denen des Gehirns schräg gestellt sind.
Zur Kenntnisnahme der einzelnen Maasse dienen die schema-
tischen Figuren 1 bis 4.
Die Orientierung der aus später zu erwähnenden Gründen
ebenfalls genommenen Maasse des Auges geschah wiederum
in Anlehnung an die Axen dieses Organs :
Länge des Auges Optische Axe, bezw.: Von der Stelle der
hôchsten Wôlbung der Cornea bis zur
hôchsten Wôlbungsstelle der Augen-
ruckseite.
Breite des Auges Senkrecht dazu in der Horizontalen.
Hôhe des Auges Senkrecht dazu in der Vertikalen.
GS
LD
W. KÜENZI
D. Vergleichung der Messungsergebnisse. Die so gewonnenen
Messungsergebnisse lassen sich natürlich für die verschiede-
nen Gruppen nicht ohne weiteres vergleichen. Es ist ein Weg
aufzusuchen, der auf môüglichsteinfache Weise relative Werte,
Indizes, für die fünf Abschnitte des Gehirns zu berechnen er-
laubt, die dann für sämtliche Arten, Familien und Ordnungen
verglichen werden künnen. Dabei kommt es für uns nicht so
sehr auf das genaue Verhältnis der Gehirnteile zueinander, viel-
mehr vor allem auf die Unterschiede des gleichen Abschnitts
bei verschiedenen Arten und Gruppen an, also auf die syste”
matische Vergleichung der einzelnen Abschnitte. Ferner
sind, da wir uns mit der äussern Erscheinung, der Ober-
fiche des Gehirns. beschäftigen und es nicht zergliedern,
nicht Volumverhältnis und Gewicht für uns die Hauptsa-
che, sondern der Anteil eines Abschnitts an der äâussern Ge-
hirnfläche.
Aus diesen Ueberlegungen und nach vielfachen Versuchen in
verschiedener Richtung wurde folgendes Verfahren gewählt.
Für jeden Gehirnabschnitt wird durch Multiplikation seiner
Linge mitseiner Breite seine Fläche berechnet, und diese wird
ausgedrückt in Prozenten der in gleicher Weise berechneten
Fläche des ganzen Gehirns.
Wenn also :
E — Fläche des Gehirns (G) dann ist: Index G — 100
V= ES » Vorderhirns (V) 2 VV MERON
E
ARTE) » Zwischenhirns (IV) FINS
E
MS » Mittelhirns (I) » III —M.100
E
HS 500 » Hinterhirns (11) LIL AA00
E
N=—=."p » Nachhirns (1) » I — N.100
E
GEHIRN DER VOÜGEL 39
Wir geben als einfaches Beispiel die Zabhlen für
Struthio camelus *:
(Ge V IV II Il
|
Länge 74 43 1220 2) SE à
Breite D5 2,5 0029 42 32 2%
Fläche 4070 1182,5 374 240 1152 840
Index 100 58 9 11 D |
Die Indizes werden stets in ganzen Zahlen ausgedrückt ;
Werte über oder unter 0,5 werden in üblicher Weise auf- resp.
abgerundet. Der Index des Vorderhirns wird der Einfachheit
halber zunächst für eine Hemisphäre berechnet, weshalb als
Vorderhirnbreite stets der halbe Wert der gesamten Hirnbreite
eingesetzt wird ; vor der Aufrundung bei ber Indexberechnung
wird die erhaltene Zahl verdoppelt. Ebenso wird verfahren bei
der Berechnung des Mittelhirn-Index; es werden Länge und
Breite eines Hügels eingesetzt und vor derletzten Aufrundung
wird die Verdoppelung vorgenommen.
Selbstverständlich geben diese Indizes kein naturgetreues
Bild der gegenseitigen Grüssenverhältnisse der fünfGehirnab-
schnitte, auch nicht der Oberflächenverhältnisse. Einmal kôün-
nen die Umrisslinien innerhalb der maximalen Länge und Breite
noch stark variieren ; dann kommen die Wôlbungen nicht zum
Ausdruck, die allen Abschnitten in stärkerem oder schwäche-
rem Grade zukommen ; endlich hat das Grosshirn eine dorsale
und eine ventrale Oberfläche, kommt also bei unserer Berech-
nungsart von vornherein stark zu kurz. Wir haben aber bereits
hervorgehoben, dass nicht die Ermittlung des genauen Grüs-
senverhältnisses der Gehirnteile untereinander, sondern deren
systematische Vergleichung unsere eigentliche Aufgabe bildet.
Ein Eingehen auf die mit unsern Flächenindizes gewonnenen
Resultate zeigt, dass sie dieser Aufgabe vôllig zu genügen ver-
môügen und recht klar und übersichtlich die Unterschiede von Art
zu Art, von Familiezu Familie, von Ordnung zu Ordnung anzei-
gen. Es rechtfertigt sich dieses überaus einfache Verfahren also
1 Maasse in mm,
Rev. Suisse DE Zooz. T. 26. 1918. 3
34 W. KÜENZI
von selbst; auch komplizierte Berechnungen des Volumens oder
genaue Wägungen, die überdies mit enormen technischen
Schwierigkeiten verbunden wären, künnten kaum für unsere
Zwecke wesentlich mehr leisten. |
Danach ist zu betonen, dass in allen gesgebenen Tabellen die
eigentlichen Ergebnisse in den Vertikalreihen, nicht in den
Horizontalreihen zu suchen sind, ferner, dass der Ausdruck
« Grüsse » (eines Hirnteils) von uns stets für die Grüsse der
Oberfläche, für den Anteil an der gesamten Gehirnfläche ge-
braucht wird, den wir uns durch unsere Indizes repräsentiert
denken.
Aellere Autoren, wie LEURETr und SERRES, haben viel Gewicht
selegt auf die Berechnung der Verhältniszahlen der Durchmes-
ser, also auf Längen-Breiten und auf Längen-Hühen-Indizes, und
Ordnungsfolgen nach ihnen aufgestellt. Nach unserer Ansicht
ist der Wert dieses Verfahrens für die Ermittlung der Ent-
wicklungsprinzipien der Formen des Vogelgehirns gering ;
Länge, Breite und Hôühe sind nach unsern Ergebnissen Charak-
tere recht labiler Art, die keine bestimmt gerichtete Entwick-
lung durchmachen.
Buums Wägœungsmethode ist von unserer Messungsweise
prinzipiell verschieden ; er untersucht nur das Verhältnis zwi-
schen Grosshirngewichtund Gewicht des übrigen Gehirns, bei
17 Arten. Bumm selbst weist auf die «leider nicht eliminier-
bare » Hauptfehlerquelle seiner Methode hin : Mittelhirn und
Kleinhirn sind in ihrer Grôsse vom Vorderhirn durchaus unab-
hängis, bei verschiedenen Gruppen sehr verschieden gross,
seine «Vergleichseinheit» also auch relativ sehr ungleich-
wertig. Für unsere Untersuchung aller Gehirnabschnitte konn-
ten Wägungsmethoden schon deswegen nicht in Frage kom-
men, weiles wohl gelingt, Grosshirn und Kleinhirn annähernd
gleichmässig vom übrigen Gehirn zu lôsen, aber unmôglich
ist, Zwischen-, Mittel- und Nachhirn in konstanter Weise zu
trennen. Buuus Resultate, die wir zu Vergleichszwecken an-
fübhren môchten, sind in der folgenden kleinen Tabelle ver-
einigt :
GEHIRN DER VOGEL 39
das Gewicht des zu dem des übrigen
Es verhält sich : Grosshirns Gehirns
bei den Singvügeln 2,79 1
» » Spechten DT 1
» » Papageien 2,08 1
» » Schwimmvôügeln 1,94 1
» » Sumpfvügeln 175 il
» » Raubvôügeln 1,01 {
» » Hühnervügeln 11 1
» » Tauben 0,95 1
» » Laufvügeln — on
Die erwähnte Hauptfehlerquelle hat besonders den Grosshirn-
wert der Tauben intensiv beeinflusst.
Die Grôssenverhältnisse.
Da die Darstellung unserer Resultate sich aufbaut auf einer
Anreihung und Vergleichung der Flächenindizes, also auf einem
Zahlenmaterial, müssen zur Vermeidung von Missverständnis-
sen einige Vorbehalte vorausgeschickt werden. Erstens ist
die Bedingtheit dieses Zahlenmaterials zu betonen, das in ho-
hem Grade beeinflusst ist von der Anzahl der vorhandenen
Vertreter ; auch von der Präparation und der Konservierung
sind die Werte unter Umständen abhängig. Die Resultate kün-
nen daher durch weitere Untersuchugen, besonders in den Ein-
zelheiten, stark modifiziert werden ; der Nachdruck wird beson-
ders auf die prinzipiellen Ergebnisse gelegt.
Zweitens bedarf die Verwendung der Zahl überhaupt einer
Stellungnahme. Die Zahl ist für uns durchaus nur Mittel, nicht
Selbstzweck; wir verwenden sie als Mittel zur Feststellung der
geringen, in einer blossen Beschreibung gar nicht ausdrückba-
ren Unterschiede zwischen den systematischen Einheiten. Die
Zahl an sich soll keinen selbständigen Wert beanspruchen ;
wir haben ja bereits hervorgehoben, dass die Indizes die na-
türlichen Grüssenverhältnisse der Gehirnteile gar nicht wieder-
geben künnen. Sie hat nur zu zeigen, wo und in welcher Rich-
306 W. KÜENZI
tung Unterschiede auftreten, und welches deren ungefähres
Maass ist ; auf absolute Genauigkeit kann sie keine Ansprüche
erheben.
Es ist uns also die Zahl ein unentbehrliches Hülfsmittel zur
Feststellung morphologisch wichtiger Verhältnisse, ohne dass
wir aber ihre Brauchbarkeit auch in dieser Sache überschätzen
wollen. Davor warnen schon die Resultate : immerist den gefun-
denen Sätzen ein «mehr oder weniger », «in der Regel», «fast
immer » beizufügen. Vor allem aber darf unseren Zahlen kein
zu grosser funktioneller Wert beigemessen werden; die Orga-
nisationshôühe, die Leistungsfähigkeit brauchtdurchaus nicht mit
den Grüssenverhältnissen parallel zu gehen. EnixGer hat davor,
im Hinblick auf die am menschlichen Gehirn gemachten Er-
fahrungen, doch wohl mit grossem Recht gewarnt. Wir kom-
men denn auch auf diese Verhältnisse nur in wenigen Fällen
zu sprechen.
Auf die Beiziehung der absoluten Messungsergebnisse wurde,
so interessant und im einzelnen aufschlussreich sie auch sind,
mit wenigen Ausnahmen verzichtet, um die Darstellung der
Hauptergebnisse nicht zu stôüren.
A. Die einzelne Art.
Wir untersuchen nach unserer IndizesMethode zunächst das
Gehirn der einzelnen Art, um eine gesicherte G rundlage für die
allgemeine systematische Vergleichung zu gewinnen.An einigen
zur Verfügung stehenden Vertretern suchen wir zu ermitteln:
1. Die Grenzen der Grôssenvariation innerhalb einer Art.
2. Den Einfluss des Geschlechts auf die Grôssenverhältnisse.
3. Den Einfluss des Alters auf die Grüssenverhältnisse.
Unser Material ist nicht reich, genügt aber zur Fesistellung
aller wichtigeren Momente.
1. Grenzen der Variation. Es sind vertreten Gallus do-
mesticus mit 9, Columba domestica mit 5, Porphyrio calvus mit
3, Podiceps fluviatilis mit 4, Buteo buteo mit 3, Syrnium aluco
mit 3, WMelopsittacus undulatus mit 13, Alcedo ispida mit 3,
GEHIRN DER VOGEL 37
Fringilla coelebs mit 3 Individuen; alles sind mindestens ein
Jahr alte Tiere.
Ausser den Indizes für die fünf Gehirnabschnitte sind, hier
und in den später folgenden zwei kleinen Tabellen, auch die
Wulstzahlen des Kleinhirns und der Augenindex aufoeführt.
Diese zwei Kolonnen dienen zur Vervollständigung späterer
Ausführungen und werden hier nicht besonders besprochen.
.. Vorder- Zwischen- Mittel- Klein- Nach- Wulstzahl
Aï L. hirn- hirn- hirn- hirn- hirn- des . Eu no
Index Index Index Index Index Kleinhirns
Gallus domesticus.
Nr: 1 64 15 21 23 20 8 42
Nr 63 14 2 31 20 9 4h
Nr.-3 D 14 19 DS 20 9 49
Nr: 4 59 16 2? 29 il 9 50
Nr, 5 GI 15 2? 91 2}il 9 LS
Nr. 6 G1 15 2j 29 20 9 4
NCA 62 115 20 23 20 o) 41
Nr. 8 60 15 20 28 20 9 43
Nr. 9 63 15 21 31 20 10 AG
Nitrelverte mme Gi et 020,8 207,8,.20,2 8,914552
Columba domestica.
Nr 70 15 28 99 20 8 45
Ne 71 116 26 34 Jul 9 47
Nr 69 15 2] 934 21 9 47
Nr. 4 68 16 28 34 21 9 52
Nr:5 67 15 27 34 20 9 48
Mittelwert 69 15-2102720483 /60220:0 8,8 47,8
Porphyrio caleus.
Nr. 1 UT te CN I D el
Nr 70 15 18 28 20 8 Sy
Nr: 240 13 18 27 20 8 1
Mittelwert 70 13 18 26,3 20 8 31
Podiceps fluviatilis. À
Nr. 1 712 15 dy 39 DL 7 39
Nr:2 72 13 27 90 21 7 39
Nr:23 F5 14 24 36 2? si, 34
Nr. 4 75 14 27 36 21 7 34
Mittelwert TD DAC 27 00 een) PRET AS
38 W. KÜENZI
Vorder- Zwischen- Mittel- Klein- Nach- Wulstzahl
Art. hirn- hirn- hirn- hirne hirn des RCE
Index Index Index Index Index Kleinhirns
Buteo buteo.
Nr. 1 67 11 15 29 15 1127 57
Nr. 2 68 11 19 28 115 112 60
Nr. 3 67 11 18 29 15 12 61
Mittelwert 61:31 LE SES TN 12201508
Syrnium aluco.
Nr: 1 74 qi. 14 D] 117) 9 82
Nr? 7 112 113; DA 16 9
Nr: 23 77 1h 14 20 16 9 84
Mittelwert 1030 M 50216 T0 ON ETE.S 9 80,7
Melopsittacus undulatus pes
Nr … 94 10 18 26 18 9 16
Nr: 19 92 10 19 26 19 9 16
Nr 9% 10 IS 23 18 9 16
Nr. #4 91 10 19 24 20 te) v
Nr: 25 92 10 19 26 20 7 117
Ni:26 92 10 419 24 19 8 18
Na 9# 10 19 23 19 5 18
Nrres 94 10 19 24 19 7 107)
Nr:-79 94 10 18 24 18 8 18
Nr. 10 92 10 19 23 20 7 197
s Nr 94 10 19 23 19 10 147
Nr.12 94 10 19 25 19 S 117;
Nr13 94 10 19 23 19 8 107
Mittelwert 052% 10 at: 8 72/9 0 82/1169
Alcedo ispida.
Nr: 68 11 25 30 17 9 44%
Nr. 2 70 11 25 30 117 ) LA
Nr0 68 11 25 30 17 9 Ah
Mittelwert er 25 30 17 87, MD
Fringilla coelebs.
Nr. 1 ol 9 DE) DJ 17 5 29
Nr: 2 S1 9 21 22 16 5 23
Nr. 3 S8 OUT RSR ON PRET 8 1400
Mittelwert 81,7 DA SES AIT 8 27
a) Wir betrachten und vergleichen zuerst die horizontalen
GEHIRN DER VOGEL 39)
Reihen, d. h. das Gehirn als Einheit gefasst bei verschiedenen
Individuen : es lässt sich folgendes konstatieren :
Nur ausnahmsweise zeigen zwei Individuen einer Art für die
gleichen Gehirnteile durchgehend die gleichen Indizes ; fast im-
mer sind grüssere oder geringere Differenzen vorhanden.
Zu den Ausnahmen gehôren :
Podiceps fluviatilis Nr.1— Nr. 2.
Melopsittacus undulatus Nr. 7— Nr. 11 -— Nr. 13 (nur Gehirn).
ÆAlcedo ispida Nr. l' = Nr: 3:
Ès existierenalsounter den IndividueneinerArt
meistens kleinere oder grôssere Unterschiede in
den relativen Vergleichswerten.
b) Wir vergleichen die vertikalen Reihen, d. h. die einzel-
nen Teile des Gehirns. Sie zeigen bei verschiedenen Arten
verschiedene Grade der Schwankung der Indizes. Die stärksten
Schwankungen weist das Kleinhirn auf: Gallus domesticus 23-
31, Porphyrio calvus 24-28, Melopsittacus undulatus 23-26,
Fringilla coelebs 22-24 ; bei andern Arten sind dagegen die Un-
terschiede auf einen Punkt beschränkt oder nicht vorhanden.
Ihm folot das Vorderhirn: Gallus domesticus 59-64, Columba
domestica 72-75, Podiceps fluviatilis 67-71, Syrnium aluco 74-
77, Melopsittacus undulatus 91-94 : die Schwankungen sind da-
nach durchschnittlich noch grôüsser als beim Kleinhirn, das
aber für Gallus domesticus einen ganz extremen Wertwechsel
zeiot. Zwischenhirn, Mittelhirn und Nachhirn haben nur Diffe-
renzen um einen oder zwei Punkte, ôfters auch vüllige Gleich-
heit der Indizes.
Es sei bemerkt, dass Gallus domesticus, der besonders grosse
Unterschiede zeigt, eine domestizierte Art ist; die grosse Va-
riationsbreite hängt wahrscheinlich mit den Folgen der Domes-
tikation zusammen. Wie weit diese die Morphologie des Ge-
hirns beeinflussen kann, hat Neumaxx bei der Untersuchung
der Anatomie des Haubenhuhnkopfes gezeigt ; bei den Hauben-
hühnern liegt die Hauptmasse des Vorderhirns in seiner rostra-
len Partie, das Vorderhirn setzt nur mit einem dünnen Hals am
40 W. KÜENZI
Zwischenhirn an, und die Mittelhirnhügel behalten ihre em-
bryonale runde Form bei. Bei der Präparation der untersuchten
9 Gehirne konnte festgestellt werden, dass die sehr ungleiche
Verknôcherung den Vorderhirn-Index und den Kleinhirn-Index
stark beinflusst. Die ebenfalls domestizierte Columba domestica
zeigt viel geringere Indexdifferenzen, was übrigens vielleicht
nur durch die Rasse der Vertreter bestimmit ist.
Die Indexschwankungen der fünfGehirnabschnitte
beieiner Artsinddemnach am stärksten für Vorder-
hirn und Kleinhirn, dagegen verhältnismässig ge-
ring für die übrigen Teile. Sie betragen für Vorder-
und Kleinhirn im Mittel 2-3 Punkte, für die andern Teile 0-1
Punkt. :
2. Der Einfluss des Geschlechts. Das Material zu dieser
Frage ist gering. Da als Zusendungen meistens Vogelk à p fe
eingingen, war die Bestimmung des Geschlechts häufig verun-
môglicht:; der Zufall tat das seine, dass nur in sehr wenigen
Fällen Männchen und Weibchen der vleichen Art sich zusam-
menfanden. Es sind dies : Cerchneis tinnunculus, Hirundo rus-
tica, Turdus merula, Chloris chloris, Fringilla coelebs. Ferner
lassen sich, als sehr nahestehenden Arten angehôrig, gut ver-
gleichen ein ‘Passer montanus und ein © Passer domes-
LiCUS.
Vorder- Zwischen- Mittel- Klein- Nach- Wulstzahl
Art. hirn- hirne hirn- hirn- hirne des Le
Index Index Index Index Index Kleinhirns
Cerchneis tinnunculus.
. 73 9 7002 Ar ETS NIET
© 72 D 90 08 US NE
Hirundo rustica.
d 50 9 17 29 14 9 44
(®) S1 10 20 30 16 9 4
Turdus merula.
q 76: 210 00 49: 104 re ADN
e pa ARROE CS CN TOO te
O
(®) S1 S'2#123 23 18 9 21
GEHIRN DER VÜGEL 41
Vorder- Zwischen- Mittel- Klein- Nach- Wulstzahl
Art. hirvn- hirn- hirn- hirn- hirn- des Angen-
Index Index Index Index Index Kleinhirns Index
Fringilla coelgbs.
a) 81 RE à a ie BALE D
b) 53 DÙ VITAE 840120
© 81 GO DNS AM ARE
Passer montanus.
S 10) 9 25 24 117 8 26
Passer domesticus.
(®) 89 10 DA 29 16 9 DA)
Wir finden, wenn wir das Vorderhirn herausgreifen, nur in
einem Falle Gleichheit der Indizes, bei Fringilla coelebs, aber
nur mit dem einen Männchen; gegenüber dem zweiten besteht
8
eine Differenz von 2 Punkten. Sonst sind Differenzen vorhan-
den von 1-4 Punkten, wobei sowohl das Männchen als das
Weibchen Träger der hôhern Punktzahl sein kann. Für die
übrigen Hirnteile sind die Verhältnisse ganz analog, nur dass
Gleichheit der Indizes ôfter auftritt; dass beim Zwischenhirn
der grüssere Wert stets auf der Seite des Weibchens steht, ist
sicher nur Zufall. Wir erwähnen, dass die im vorigen Abschnitt
gegebene Tabelle von neun Gallus domesticus-Gehirnen aus-
schliesslich weibliche Individuen umfasst, und dass in der Ta-
belle von 13 Gehirnen von Melopsittacus undulatus Mäinnchen
und Weibchen zu gleichen Teilen vertreten sind, ohne beson-
dere Charaktere zu zeigen. Aus alledem ziehen wir den Schluss,
dass die Differenzen zwischen Gehirnen verschiedenen Ge-
schlechts sich durchaus in den festgestellten Variationsgrenzen
der einzelnen Art halten, ohne bestimmte Geschlechtscharak-
tere aufzuweisen ; d. h.: Das Geschlecht ist ohne wesent-
lichen Einfluss auf die relativen Grôssenwerte der
Gehirnabschnitte.
3. Der Einfluss des Alters. Zur Sicherung einer Betrach-
tung nach einheitlichen Gesichtspunkten sind alle noch zu jun-
gen wie alle bereits zu weitentwickelten Jungvügel ausgeschie-
den ; durchgehend sind bei den acht in die Tabelle aufgenom-
menen ÂArten junge, bereits befiederte Individuen im Stadium
42 W. KÜENZI
des Flügeæewerdens mit vollkommen erwachsenen, mehrjähri-
gen verglichen.
Vorder-Zwischen- Mittel- Klein- Nach-® Wulstzahl
Art. hiene hirne hirm hirn- hirn- des ‘Auger
Index Index Index Index Index Kleinhirns Index
Accipiter nisus.
ad. 66 13 21 29 16 12 44
Juv. 64 13 23 39 18 iDil 45
Melopsittacus undulatus.
ad. 98e AOL TO URSS 0 EI 0 SAUT
Ju. 91 11 19 23 20 10 15
Picus piridis.
ad. 87 9 17 24 18 10 30
juv. 80: -ALE MO S 120. D 0e Red
Motacilla alba. =
ad. 763 DOS MS OP IE NS
juv. -_ 80 8 24 29 18 0) 30
Passer domesticus.
ad. 59 10 D} 22 16 Ô 26
Juv. 89 10 26 26 18 7 30
Serinus canarius.
ad. 87 8 19 27 18 8 23
juv. 858 lien 00 TRS
Sturnus vulgaris.
ad. 89 9 D? 29 115 Ô 26
Juv. 00 5 23 30 14 5 27
Corpus frugilegus.
ad. 90 TL ASS T0 TRE
ju v. 86 7 15 18 13 10 28
Das Durchgehen der Zahlen ergibt für die einzelnen Gehirn-
teile ziemlich grosse Unterschiede. Ein eindeutiges, klares Re-
sultat zeigt nur das Vorderhirn ; in allen acht Fällen ist sein
Index für das erwachsene Individuum hôüher, oft bedeutend
Picus, Serinus, Sturnus). Das Zwischenhirn verhält sich un-
gleich ; vier mal ist sein Index bei juvenilem und adultem Indi-
viduum gleich, zwei mal beim juvenilen kleiner, zwei mal grüs-
ser. Das Mittelhirn hat in drei Fällen Index-Gleichheit, in fünf
Fallen Ueberwiegen des jugendlichen Index. Ungleiches Verhal-
ten zeigt wieder das Kleinhirn : Ueberwiegen des erwachsenen
CE»
GEHIRN DER VOÜGEL 3
Index in vier, des jugendlichen in vier Fällen (wobei Acciptter
nisus durch die extreme Differenz auffällt). Das Nachhirn end-
lich weist zwei mal einen Unterschied zugunsten des erwach-
senen, sechs mal einen solchen zugunsten des jugendlichen
Gehirns auf.
Daraus geht jedenfalls mit Sicherheit hervor, dass zwischen
sehr jugendlichen und erwachsenen Gehirnen mehr oder weni-
ger beträchtliche Unterschiede in den relativen Grüssenver-
hältnissen bestehen. Die Erklärung für das wechselnde Ver-
halten im einzelñnen holen wir uns mit einer Durchsicht der ab-
soluten Maasse, die wir hier nicht alle anfuhren kônnen. Das
jugendliche Gehirn ist fast immer in seinen Gesamtmaassen
beträchtlich kleiner; dagegen künnen einzelne Teile, so das
Kleinhirn und das Mittelhirn, ôfters auch das Nachhirn, bereits
ihre endgültigen Maasse erreicht haben. Die Grüssenzunahme
des Gehirns kommt ganz besonders auf die Rechnung des Vor-
derhirns, das daher stets relativ beträchtlich zunimmt, wäh-
renddem bereits ausgewachsene Abschnitte mehr oder weni-
ger abzunehmen scheinen. Das in dieser Beziehung wechselnde
Verbhalten der vier hinteren Gehirnteile in unserer Tabelle ist
wohl auf individuelle Entwicklungsdifferenzen zurückzuführen.
Gleichheit der Indizes zeigt an, dass die Grüssenzunahme des
betreffenden Abschnittes der Gesamtzunahme des Gehirns adä-
quat ist. Wir geben als Beleg die absoluten Maasse von Acci-
piter nisus für Vorder-; Zwischen- und Kleimhirn.
Ganzhirn Vorderhirn Zwischenhirn Kleinhirn
Accipiter nisus.
ad. Länge 24 15 625 14
Breite 23 1425 [al 12,5
Hôühe 15 13 [A 7
juv. Länge 215 155 5 14
Breite 20 10 11 12
Hühe 12 10 3 7
Weitere Erürterungen dieser Fragen haben für uns kein be-
sonderes Interesse ; wir halten als Resultat fest :
Die relativen Grôssenwerte der Hirnteile werden
44 W. KÜENZI
vom Alter in verschiedener Weise beeinflusst; für
das erwachsene Vorderhirn sind sie stets grôsser,
für Mittel- und Nachhirn meist kleiner, für Zwi-
scheu- und Kleinhirn kôünnen die Unterschiede in
verschiedener Richtung liegen. Die Differenzen ver-
schwinden mit dem rasch erfolgenden Auswachsen des Ge-
hirns.
4. Zusammenfassung. Durch die Voruntersuchung des
Gehirns der einzelnen Art sind folgende Grundtatsachen festge-
stellt worden :
Die Variationsgrenzen der Indizes differieren für Vorderhirn
und Kleinhirn durchschnittlich nur 2-3 Punkte, für die andern
Teile um 0 bis einen Punkt. Das Geschlecht hat keinen Einfluss
auf die Indexhôhe. Jugendliche Gehirne haben stets einen klei-
neren Vorderhirn-Index; die Indizes der übrigen Abschnitte
künnen sich verschieden verhalten.
B. Systematische Vergleichung.
Die folgende Uebersichtstabelle unserer Zahlenresultate
führt die Familien angeordnet nach dem System von SHARPE
auf, die Arten dagegen nach der Zunahme ihres Vorderhirn-
Wertes. Ist dieser gleich, so ist nach der Abnahme des Zwi-
schenhirn-Index, wenn auch dieser gleich gross ist, nach ab-
nehmendem Nachhirn-Index aufgestellt ; die Rechtfertigung
dieses Verfahrens ergibt sich im Verlauf der Darstellung. Bei
mehrfach vertretenen Arten sind Mittelwerte angegeben. Aus-
ser den Indizes der fünf Gehirnabschnitte sind die Zahl der
äusserlich wahrnehmbaren Wülste (Gyri) des Kleinhirns und
die nach unserer Art und Weise berechneten Indizes für die
Augen aufgeführt; diese werden mit dem Mittelhirn, jene mit
dem Kleinhirn besprochen.
Wir betrachten jeden Gehirnabschnitt für sich und verfolgen
die Reihen der Indizes besonders daraufhin, ob sich in ihren
Schwankungen Gesetzmässigkeiten erkennen lassen. Es
kann sich nur um die allgemeinen und wichtigsten Beziehungen
GEHIRN DER VOÜGEL 45
handeln ; die einzelnen, oft sehr interessanten Vergleichsresul-
tate, die die Tabellen in grosser Zahl enthalten, künnen nicht
besonders besprochen werden.
2. a Vorder- Zwischen- Mittel- Klein- Nach- Wulstzahl
Familie. Art. hirn- hirn- hirn- hirn- hirn- des
Index Index Index Index Index Kleinhirns
Augen-
Index
Struthionidae.
. Struthio camelus. 58 9 (1 28 4 14 54
Dromaeidae.
Dromaeus novae holl. 58 42 11 25 18 13 48
T'inamidae.
Calopeius elegans. 62 15 24 28 29 7 53
Phasianidae.
Pavo cristatus. 59 14 21 30 22 10 k4
Gallus domesticus. 62 15 21 28 20 9 45
Caccabis saxatilis. 64 44 29 24 21 8 41
Gennaeus melanonotus 65 14 26 30 19 8 AG
Perdix perdix. 66 15 23 29 21 9 41
Chrysolophus pictus. 66 15 23 29 20 8 43
Tragopan caboti. 66 15 25 BL 20 9 48
… Phasianus torquatus. 67 14 JD 26 20 8 45
Odontophoridae.
Lophortyx californicus 67 15 26 2% 20 7 34
Treronidae.
Carpophaga rosacea. 68 14 24 Al 19 10 53
Osmotreron vernans. 71 15 38 39 21 S 50
Columbidae.
Columba domestica. 69 15 27 34 21 9 48
Peristeridae.
Melopelia leucoptera. 67 16 52 33 20 8 52
Geopelia striata. 69 k6 33 35 20 7 43
Chalcophaps chrysochlora. 71 16 29 33 21 8 53
Turtur turtur. 72 15 25 31 20 = 40
Rallidae.
Gallinula angulata. 67 14 22 25 2 7 35
Porphyrio porphyrio. 68 13 19 25 21 8 36
Gallinula chloropus. 68 12 23 29 21 8 34
Aramides cayanea. 69 16 22 30 20 7 Al
46 W. KÜENZI
Vorder-Zwischen- Mittel-
Familie. Art. hirn- hirn- hirn-
Index Index Index
Crex crex. 69 14 29
Porphyrio calous. 70 13 18
Fulica atra. 70 12 73
Podicipedidae.
Podiceps fluviatilis. gs 1954 27
Alcidae.
Alca torda. 66 12 20
Laridae.
Larus ridibundus. sul 13 23
Charadriidae.
Scolopax rusticola. 69 14 20
Charadrius apricarius. 72 11 29
Tringa subarquata. “495 12 2
Gruidae.
Anthropoides virgo. 67 12 45
Ibididae.
Ibis molucca. 79 10 14
Ciconiidae.
Ciconia nigra. 64 12 18
Ardeidae.
Ardea cinerea. 64 14 18
Florida coerulea. 68 15 23
Phoenicopteridae. Ÿ
Phoenicopterus roseus. 73 11 12
Anatidae.
Anser domesticus. 68 13 16
Chloëphaga magellanea. 71 13 18
Anser brachyrhynchus T1 13 1
Mergus albellus. 75 14 20
Tadorna tadorna. 74 1153 19
Netta rufina. 75 13 20
Oedemia nigra. Fi 13 18
Chaulelasmus streperus 79 13 19
Sulidae.
Sula bassana. 65 10 14
Pelecanidae.
Pelecanus crispus. 70 10 11
Klein-
hirn-
Index
90
26
26
Nach- Wulstzahl
hirn- des
Index Kleinhirns
DL 7
20 8
21: 7
AI! 7
20 12
18 ill
271] D)
18 5
24! Zi
18 8
21 1
Dee fe
18 10
18 7
24 IL
22) 10
De 5
JM! o)
72 9
25 )
22) 9
22 5
23 7
18 15
19 12
Augen
Index
37
or
GEHIRN DER VOÜGEL 47
Vorder- Zwischen- Mittel- Klein- Nach- Wulstzahl
Familie. Art. hirne © hirn- hirne ‘hirn- hirn- dés Augen-
Index Index Index Index Index Kleinhirns Index
Falconidae.
Accipiler nisus. 66 13 2 31 17 12 A4
Buteo buteo. 67 11 18 29 15 12 59
Pernis apivorus. 69 12 20 28 17 11 67
Cerchneis tinnunculus. 73 9 20 28 45 11 50
Bubonidae.
Asio otus. 69 ile 14 22 18 9 49
Bubo turcomanus. 70 12 13 21 16 12207102
Syrnium aluco. 75 1 14 21 16 9 sl
Athene noctua. 79 11 15 23 14 8 56
Strigidae.
Strix flammea. 74 11 12 23 18 9 39
Loriidae.
Lorius flavopalliatus. 83 10 16 19 18 11 22
Cacatuidae.
Cacatua moluccensis. 77 9 1 16 15 10 2?)
Cacatua sulfurea. 80 10 14 19 14 10 2%
Psittacidae.
EÉclectus pectoralis. 79 10 15 18 18 10 27
Tanygnathus muelleri. 80 10 15 18 47 10 26
Melopsittacus wdulatus. 93 10 19 24 19 8 il
Conurus cactorum. 96 10 19 21 18 10 18
Halcyonidae.
Alcedo ispida. 69 11 25 30 47 9 44
Bucerotidae.
Anthracoceros convexus. 70 10 19 26 18 11 41
Upupidae.
Upupa epops. 76 12 D 27 20 9 31
Cypselidae.
Micropus apus. 12 9 16 30 19 8 57
Cuculidae. à
Cuculus canorus. 60 fl 25 D! 18 9 45
Eudynamis honorata. 66 14 DD 30 18 9 50
Rhamphastidae.
Rhamphastus discolorus. 7€
Selenidera maculrostris. y 13 21 30 17 12 50
48 W. KÜENZI
Vorder- Zwischen- Mittel- Klein- Nach- Wulstzahl
Familie. Art. hirn- hirn- hirn- hirn- hirn- des Agen
Index Index Index Index Index Kleinhirns "CeX
Picidae.
Dryocopus martius. S1 9 15 26 17 10 —
Picus viridis. 87 9 17 24 18 10 30
T'yrannidae.
Megarhynchus planqua. 71 11 24 28 18 11 A6
Hirundinidae.
Hirundo rustica. 81 10 19 30 16 9 4h
Delichon urbica. 89 9 19 UE 15 9 A4
Cinclidae.
Cinclus cinclus. 89 10 24 29 18 10 27
Turdidae.
Turdus musicus. hs
A
Phoenicurus phoenieurus. 76 10 26 30 17 () 34
7
Turdus merula. 7 10 19 21 14 10 30
Copsychus saularis. 78 10 23 36 19 € 52
Sazxicola oenanthe. SL 10 26 ie 19 9 Ga
Ampelidae.
Ampelis garrulus. 74 10 21 24 16 10 30
Laniidae.
Lanius excubitor. 82 10 20 26 15 8 45
Motacillidae.
Motacilla alba. 83 9 24 30 11 7 32
Fringillidae.
Cyanocompsa cyanea. 82 10 25 30 - 18 8. 186
Fringilla coelebs. 82 9 22 23 17 8 27
Emberiza citrinella. 82 8 219 26 18 9 29
Chloris chlorts. 83 8 23 23 17 8 22
Passer montanus. 86 9 25 24 19 9 25
Paroaria larvata. 87 9 2 Sjil (7 8 5 PA
Miliaria miliaria. 37 8 19 27 18 8 23
Serinus canarius. 37 9 25 26 47 7 33
Passer domesticus. 89 10 21 22 16 8 26
Carduelis carduelis. 90 8 21 23 18 8 24
Tanagridae.
Rhamphocoelus brasilius. 82 10 2) 28 A7 LS où
T'achyphonus rufus. 88 10 22 29 16 5 40
GEHIRN DER VOÜGEL 49
Vorder- Zwischen- Mittel- Klein- Nach- Wulstzahl
à DE : £ : ‘ : Augen-
Familie. Art. Er a Lex Kleinhirns Index
Ploceidae.
Munia orizivora. 85 9 23 29 19 7 32
Foudia madagascariens. O1 8 20 30 19 7 1
Sturnidue.
Sturnus vulgaris. 89 9 29 29 15 8 26
Corvidae.
Pica pica. 76 9 17 21 14 11 33
Garrulus glandarius. 76 9 20 20 14 10 38
Urocissa occipitalis. 82 9 18 21 44 10 40
Coloeus monedula. 84 7 16 18 13 11 21
Corvus corone. 88 7 15 19 15 11 32
Coreus frugilegus. 90 7. 5 19 13 11 30
1. Das Vorderhirn. Das Durchgehen der Indexreihe er-
gibt folgendes : Am Anfang der Reiïhe stehen die niedrigsten,
am Ende die hüchsten Werte ;: dazwischen nehmen die Zahlen
mit kleineren und grüsseren Schwankungen allmählieh zu. An-
ders ausgedrückt :
Der Vorderhirn-lndex istimallgemeinen um 80
grôsser, je hôüher die systematische Stellungist.
Innerhalb der einzelnen Familien, besonders der reicher
vertretenen, lassen sich mehr oder weniger beträchtliche
Schwankungen der Indizes feststellen ; so für die Phastanidae
(59-67), Anatidae (68-79, Falconidae (66-73), Bubonidae (69-79),
Psittacidae (79-96), Fringillidae (82-90), Corvidae (76-90). Diese
Tatsache ist ohne weiteres verständlich, wenn man bedenkt,
dass schon bei der einzelnen Art oft beträchtliche Schwankun-
sen vorkommen. Die Indexzunahme ist daher keine einfach fort-
schreitende, sondern die Grenzwerte der Familien greifen sehr
häufig übereinander; mit andern Worten: nur die Mittel-
werte der Familien zeigen eine mehr oder weniger regelmäs-
sige Zunahme in der Reiïhe.
Aber auch die Zunahme dieser Mittelwerte unterliegt, neben
kleineren, vielleicht durch das Material bedingten Unregelmäs-
sigkeiten, einigen bedeutenden und auffälligen Schwankungen.
Die Alcidae stehen ihrem Index nach in der Reiïhe zu hoch, die
Rev. Suisse DE Zoo1. T. 26. 1918. A
50 W. KÜENZI
Podicipedidae dagegen zu tief. Ebenfalls zu hoch stehen Sulidae
und Pelecanidae, auch wohl die Falconidae. Auffällig zu tief
sind dagegen die drei Familien der Psittaciformes gestellt,
während die ihnen folgenden Coraciiformes-Familien beträcht-
lich zurückversetzt werden müssten. Vor allem aber frappiert
die Stellung der Cuculidae, die nach ihrem Index nahe an den
Anfang der Reihe gehôrten. Es konnte allerdings nachträglich
der Wert von Cuculus canorus mit grosser Wahrscheinlichkeit
auf ein sehr junges Tier zurückgeführt werden, das wohl bes-
ser auszuschliessen wäre; aber die Stellung bleibt auch dann
viel zu hoch. Endlich stellen sich die Picidae bedeutend hüher
als die tieferen Familien der Passeriformes, deren einzelne
Familien ebenfalls einer Umstellung bedürften.
Auf diese Abweichungen von der immerhin deutlichen Zu-
nahme des Index mit der systematischen Hühe werden wir bei
der Besprechung der speziellen Beziehungen zwischen Index-
werten und System noch zurückkommen.
Die Grüsse der Lobi olfactorii, die ja in den Vorderhirn-
ziflern nicht einbegriffen sind, ist nicht in einerbesondern Zah-
lenreihe dargestellt, weil dies grossen Schwierigkeiten begeg-
net. Sie ist bei der einzelnen Art, in der Familie und auch in
der Ordnung ziemlich konstant, in den heterogenen Ordnun-
sen allerdings ôfters verschieden. Ihr Verhalten in der gesam-
ten Vogelreihe ist anscheinend dem des Grosshirns entgegen-
seselzl: wäbhrend dieses fortwährend zunimmt, nimmt sie
ungefahr in gleicher Linie ab. (Man vergleiche die beigegebenen
Figurenreihen.) Allerdings muss man dabei die Phoenicopteri-
formes und Anseriformes mit ihren auflallend grossen Lobi
olfactorii ausschliessen ; auch die Piciformes besitzen relativ
stattliche, die Tinamiformes dagegen rechtkleine Riechlappen.
Es ist wahrscheinlich, dass die Grüsse der Lobi olfactorii dem
Geruchsvermôügen ungefähr proportional ist; ja, da genaue
Angaben über das Riechvermügen der Vügel sehr schwer zu
machen sind, kann gerade sie vielleicht als einigermassen zu-
verlässiges Maass dafür angesprochen werden. Bumx gibt einige
Angaben über das Verhältnis des Riechlappengewichts zum
GEHIRN DER VOGEL : 51
Gewicht des Grosshirns (das bei der Gans 1: 67,0, bei der
Schnepfe 1:84,5, bei dem Bussard 1:513,0 betrage), nennt
aber selbst die Schwierigkeiten gross und seine Resultate un-
befriedigend.
2. Das Zwischenhirn. Auch hier lässt sich eine in den
grossen Zügen gesetzmässige Aenderung des Index in der sy-
stematischen Reihe konstatieren ; ihre Richtung ist aber der-
jenigen des Vorderhirnindex entsgegengesetzt :
Das Zwischenhirn-Index ist im allgemeinen um
so kleiner,jehüherdie systematische Stellung ist.
Dabei fällt aber sofort auf, dass die Struthionidae und Dro-
mäeidae, d. h. wohl die ganze Unterklasse der Ralitae, durch
ihre niedrigen Werte aus der Reihe fallen. Sie müssen wahr-
scheinlich als eine besondere Gruppe betrachtet und beiseite
sestellt werden, wofür sich im Verlauf der Untersuchung noch
weitere Argumente ergeben.
In der Reihe der Carinatae sind die Unterschiede innerhalb
der Familien viel geringer als für das Vorderhirn, was wiede-
rum aus dem Verhalten der einzelnen Art erklärt werden kann ;
die grüssten Differenzen finden sich bei den Rallidae (12-16),
Falconidae (9-13) und Charadrüdae (11-14).
Eine Vergleichung mit der Reihe der Vorderhirn-Indizes
lehrt, dass die Abnahme der Zwischenhirn-Werte mit der Zu-
nahme der Vorderhirn-Werte nicht genau parallel verläuft,
sondern mehr oder weniger selbständig vorgeht. Wir finden
die hüchsten Werte (16) nicht bei den Gallidae (durchschnitt-
licher Vorderhirnindex — 65), sondern bei den Columbidae
(70) ; die niedrigste Zahl (7) steht bei den Corvidae, nicht ne-
ben den absolut hôchsten Vorderhirnziffern unter den Psit-
tacidae.
Die Entwicklung des Grosshirns (Zunahme) in der systema-
tischen Reihe geht also mit der Entwicklungdes Zwischenhirns
(Abnahme) nur in den grossen Zügen gemeinsam, im einzelnen
aber mehr oder weniger getrennt.
Die Hypophyse entwickelt sich durchaus mit dem Zwischen-
hirn : sie nimmt in der Vogelreihe an Grüsse mehr und mehr
52 W. KÜENZI
ab. Der grossen Messungsschwierigkeiten wegen lässt sich
diese Tatsache nicht mit genauen Zahlen belegen ; doch erga-
ben die Präparate sehr klar, dass die Ratiten eine sehr grosse,
die Galliformes und Columbiformes eine ziemlich grosse Hypo-
physe besitzen, die allmähliech und mehr oder weniger gleich-
mässig abnimmt bis zu der kleinen der Passeriformes. Diese
Tatsache war übrigens schon MEckez bekannt.
Die Epiphyse ist so schwierig aus den Hirnhäuten freizu-
legen und wird durch den Moment der Fixierung so stark be-
einflusst, dass nicht nur genaue Messungen an ihr sozusagen
ausgeschlossen sind, sondern dass besser auch auf ungefähre
Angaben über die Grüssenverhältnisse verzichtet.wird.
3. Das Mittelhien Der Mitte liamn=hndex serres
dersystematischen Stufenleiter keine regelmässige
Zu-oder Abnahme, vielmehr von Familie zu Familie
ganz unregelmässiges Ansteigen oder Abfallen.
Wir stellen zur Verdeutlichung dieser Tatsache einerseits
die tiefsten, anderseits die hôüchsten Werte zusammen. Die
Ratitae kônnen wir auch hier als besondere, durch minimale
\Verte charakterisierte Gruppe ausschliessen :
Niedrigste Werte Hôchste Werte
Pelecanidae 11 Peristeridae 33-25
Phoenicopteridae LL MCrererer 29
Strigidae 12 Charadrius apricarius 29
Bubonidae 13-14 Treronidae 28-24
Cacatuidae 13-15 Columbidae or)
1bididae 14 Podicipedidae 27
Sulidae 14 Emberiza citrinella 7
Analtidae 14-20
Gruidae 15 :
Picidae 15-17
Psittacidae 15-19
Corvidae 15-20
Cypselidae 16
Die ubrigen Familien und Arten ordnen sich zwischen diese
GEHIRN DER VÜGEL 53
Extreme ein, allerdings in überaus durcheinandergewürfelter,
von den gewohnten systematischen Vorstellungen abweichen-
der Reihenfolge.
Eine Beziehung zwischen Mittelhirngrôsse und
systematischer Reihe ist also nicht vorhanden.
Auffällig ist auch die oft grosse Variationshreite in Familie
und Ordnung, während sie bei der einzelnen Art ja sehr gering
ist: Peristeridae 25-33, Rallidae 18-29, Charadriidae 20-29,
Anatidae 14-20, Turdidae 19-26, Fringillidae 19-27.
Mit dem Angeführten ist bereits gesagt, dass die Grüsse des
Mittelhirns in keiner direkten Beziehung steht zu der des
Zwischenhirns, die, wie nunmehr bekannt, in der systemati-
schen Reiïhe allmählich abnimmt. Nach ScauLzaix ist das Mit-
telhirn der Fische, Amphibien, Reptilien und Vügel «nur in
seinem äusserlichen, oberen Gebiet als solches zu bezeichnen ;
der innere Teil ist aber Zwischenhirn und das Ganze darf Mit-
tel-Zwischenhirn genannt werden ». Man kônnte nun anneh-
men, dass innerhalb der Klasse der Vügel das Zwischenhirn
mehr und mehr ins Mittelhirn aufgenommen würde und dass
dies der Grund seiner allmählichen Oberflichenreduktion sei.
Es zeigt aber das Mittelhirn keine parallelgehende Vergrüsse-
rung, sondern ein durchaus sprunghaftes, eigene Wege ge-
hendes Verhalten ; seine Zahlen liefern also keinen Beweis für
die geäusserte Vermutung, lassen sie vielmehr offen.
Mittelhirnund Augen. Sucht man weiterhin eine Erklä-
rung für das Verhalten des Mittelhirns, so kann man, gemäss
der Deutung dieses Organs als teilweises Sehzentrum (neben
den Thalami optici und der Sehrinde des Grosshirns), an Be-
ziehungen zum Sehvermügen denken, für das sich ein gewisses
Maass in der relativen Grüsse der Augen darbietet. Die letzte
Kolonne unserer Uebersichtstabelle führt die Augen-Indizes
auf, die ganz analog denjenigen für die fünf Gehirnabschnitte
berechnet wurden!. Die hüchsten Wertezeigen gewisse Nacht-
1 Ihr Verhalten für die einzeln® Art ist ähnlich dem der Gehirnindizes: s.
« Die einzelne Art ».
54 W. KÜENZI
vügel : Bubo turcomanus 102, Syrnium aluco 81, Charadrius
apricarius 66, Scolopax rusticola 49, dieser Wert wohl deshalb
relativ niedrig, weil das spezielle Orientierungsorgan nicht das
Auge, sondern der mit Fastorganen reich ausgestattete Schna-
bel ist.Für die Tagvôgel entfallen die hôchsten Werte auf die
Falconidae, Cypselidae, Columbidae, Struthionidae und Dro-
maeidae ; auch die Alcidae, Laridae, Rhamphastidae und Cu-
culidae zeigen hohe Zahlen. Dann werden sie bei den Galli-
formes, den Rallidae, Anatidae und vielen Passeriformes (unter
denen durch hohe Werte auffallen die Tyrannidae, Hirundini-
dae, Lantidae sowie ein Teil der Turdidae) almählich niedri-
ser und ‘erreichen das Mindestmaass bei den /bididae, Phoe-
nicopteridae, Psittaciformes und einigen Passeriformes. Danach
zeigen auch die Augen in ihrer Grôüsse keine Beziehungen zur
systematischen Stellung ; hingegen kann der Augen-Index sehr
wohl als ungefähres Maass des Sehvermügens gelten.
Vergleicht man die Augen-Indizes mitdenen des Mittelhirns,
so ergibt sich freilich für die zwei Kolonnen durchaus kein
Zusammengehen in der Hôhe, nicht einmal ein angenühertes.
Wir finden zwar sehr niedrige Augenvwerte bei den Pstittacti-
formes neben sehr niedrigen Mittelhirnwerten, immerhin den
niedrigsten Augenwert (Welopsitlacus undulatus mit 17) neben
dem recht beträchtlichen Mittelhirnwert von 24. Auch stehen
neben den hüchsten Mittelhirnwerten unter den Columbidae
und Pertsteridae auch sehr hohe Augenvwerte (53, 52, 48), je-
doch ebenfalls ohne genauen Parallelismus. Aber die aller-
hüchsten Zahlen für das Auge finden sich bei den Bubonidae
neben äusserst niedrigen Zahlen für das Mittelhirn, 102, 81, 56
neben 13, 14, 15! Ebenso sind die Mittelhirn-Indizes neben den
sehr hohen Augenwerten der Falconidae (67, 59, 50, 44) recht
niedrig (20, 18, 20, 21). Ferner finden sich unter den Corvidae
neben Mittelhirnziffern von 15-20 Augen-Indizes von 27-40, da-
segen neben dem hüchsten Wertvon Sturnus vulgaris, 22, nur
eine Zahl von 26. Wir nennen noch Wicropus apus, Wo das
Mittelhirn die Zahl 16, das Auge 57 zeigt, während umgekehrt
bei Emberiza citrinella 27 neben 29 steht; mit diesen Beispie-
GEHIRN DER VÜGEL 55
len, die sich sehr leicht vermehren liessen, haben wir wohl
klar gezeigt, dass zwar an vielen Stellen der Tabelle Mittel-
hirn- und Augenwerte in ihrer Hohe zusammentreflen, an
ebensovielen Stellen aber das Gegenteil der Fall ist und nied-
rige Mittelhirnzahlen neben hohen Augenwerten, niedrige
Augenindizes neben hohen Mitielhirnwerten stehen. Unser
Schluss muss demnach lauten :
Mittelhirn und Auge sind in ihrer Grôüsse vonein-
ander unabhängig.
Die Ursachen für die Grôsse des Mittelhirns sind also weder
in der systematischen Stellung, noch in Beziehungen zur Grüsse
anderer Gehirnabschnitte, noch in Beziehung zur Grüsse des
Auges, d. h. zum Grade des Sehvermügens zu erkennen.
4. Das Kleinhirn. Die Indizes des Kleinhirns verhalten
sich in der Tabelle ähnlich wie die des Mittelhirns : ihre Hôhe
zeigt keine direkten Beziehungen zur systematischen Rei-
henfolge.
Die Kleinhirn-Indizes sindvon der systematischen
Stellung unabhängig.
Wir stellen auch hier die niedrigsten und die hüchsten Werte
zusammen, und sie zeigen sich über die verschiedensten Fa
milien und Ordnungen verteilt :
Niedrigste Werte. Hôchste Werte.
Cacatuidae. 16,19 A lcidae. 36
Psittacidae. 18,21 Copsychus, Saxicola, 36,33,
Loriidae. 19 Phoenicurus. 30
Corvidae. 18-21 Peristeridae. 35-31
Bubonidae. 21-23 Podicipedidae. 35
Turdus merula. 21 Columbidae. 34
Pelecanidae. 22 Treronidae. 33-31
Gruidae. 22 Ciconiidae. 2
Passer domesticus. 22 Florida coerulea. 32
Oedemia nigra. 32
Tragopan caboti. 31
Accipiler nisus. 31
Hirundinidae. 31,30
Paroaria larvata. 31
56 W. KÜENZI
Die Zwischenglieder zwischen den Grenzenwerten bilden
eine ebenso bunte und ungewohnte Familien- und Ordnungs-
folge wie die Indexreihe des Mittelhirns ; Beziehungen zwischen
Kleinhirngrôsse und systematischer Anordnung der Vügel be-
stehen also keine. Dafür sprichtauch die Tatsache, dass bei den
12 Familien der Passeriformes fast alle überhaupt auftretenden
\WWerte, nämlich 18-36 (von 16-36), vorkommen.
Die Erklärung für das Grüssenverhältnis des Kleinhirns ist
nach den bisherigen Erfahrungen an diesem Organ der Koor-
dination aller Bewegungen, wie sie besonders die Fische liefer-
ten, vor allem im Vermügen der Lokomotion beziehungsweise
in seiner Abstufung zu suchen. Die Kleinhirngrüsse muss
also in bestimmien Beziehungen zur Lebensweise der
Vügel stehen ; beispielsweise müssen, wenn diese Erklärung
zutreffen soll, die hüchsten Indizes sich bei den besten Fliegern
finden. In der Tat haben denn auch die hüchsten Werte die
Columbiformes (31-35), Hirundinidae (30-31), Cypselidae (30),
Falconidae (28-31), Ciconiidae (32), Laridae (30), unter den
Passeriformes die Zugvôgel: Mottacillidae (30), Sturnidae (29),
die ziehenden Arten der Turdidae (30-36) und der Fringillidae
(29-31); ferner fallen durch oft extrem hohe Werte die tauchen-
den und stosstauchenden Vügelauf: Alcidae (36), Podicipedidae
35), Alcedinidae (30), Cinclidae (29), Sulidae (26), die allerdings
zum Teil zugleich Zugvôgel sind. Von diesen Maximalwerten
nehmen die Zahlen allmählich ab bis zu den weniger bewegli-
chen Strich- und Standvôgeln. Die niedrigsten Werte haben
Eulen, Rabenvôgel und Papageien, alles Familien von nur zum
Teil guter, zum Teil geringer, jedenfalls nie allererster Flug-
fähigkeit. Interessant ist, dass unsere Corviden als ausgeprägte
Stand- und Strichvôgel Werte von 18-21, der nah verwandte
Zugvogel Sturnus vulgaris dagegen den hohen Wert von 29
besitzt.
Bei diesen Feststellungen muss allerdings die Wulstzahl des
quergefurchten Vermis des Kleinhirns in gewissem Grade be-
rucksichtigt werden, da sie sicher die Leistungsfähigkeit des
mit der absoluten Grüsse zusammen deren
Organs mitbedingt,
GEHIRN DER VOÜGEL 57
Ausdruck darstellt. Die sechste Kolonne unserer Tabelle führt
die ermittelte Zahl der äusserlich am Kleinhirn sichtharen
Wülste (Gvri) für jede Artauf. Sie kann sowobhl für die einzelne
Art !, wie für die Familie um drei Punkte schwanken, in andern
Fällen aber sich sehr konstant verhalten. Ihre Einbeziehung
bringt, wenn sie auch am allgemeinen Resultat nichts ändert,
da und dort eine kleine Korrektur an; die wichtigsten Fälle, in
denen eine hohe Faltenzahl dem Kleinhirn-Index erhühten
Wert verleiht, sind folgende: Struthionidae, Dromaeidae, Al-
cidae, Laridae, Ibididae, Ciconiidae, Sulidae, Pelecanidae,
Falconidae, Rhamphastidae, Corvidae.
Obschon der Zusammenhang zwischen Kleinhirngrüsse und
Bewegungsfähigkeit in den Grundzügen wohl unverkennbar
ist, soist er doch kein absoluter, durchgehender. Abweichun-
sen lassen sich in der Tabelle unschwer finden ; so weisen die
allerbesten Flieger, die Cypselidae und Æirundinidae, nichtdie
hôchsten Kleinhirnwerte auf, noch die hüchsten Wulstzahlen.
Deshalb erinnern wir daran, dass das Kleinhirn der einzelnen
Art oft ziemlich stark variiert und dass zwei Drittel der Arten
nur durch ein Individuum vertreten sind; vielleicht sind die
auffälligsten Abweichungen im zu wenig zahlreichen Material
begründet. Aber auch innerhalb der gut vertretenen Familien
schwanken die Werte in ziemlich weiten Grenzen, ohne sich
immer mit der Flug- und Bewegungsfähigkeit zu decken ; müg-
licherweise helfen noch andere funktionelle Beziehungen die
Kleinhirngrüsse bestimmen. Ueberdies — um bereits gesagtes
zu Wiederholen — würden wir auch einer einfachen, klaren,
durchgehenden Reïhe kein für die Deutung des Organs und
seiner Grüssenunterschiede entscheidendes Gewicht beimes-
sen. Wir benutzen ja die Zahl vor allem als Ausdruck morpho-
logischer, nicht funktioneller Werte und Beziehungen ;
es genügt uns daher ein allgemeiner Hinweis auf die mutmass-
lichen Gründe der jeweiligen Kleinhirngrüsse.
1 s., Tabellen zu « Die einzelne Art», S. 37-38, 40-42.:
58 W. KÜENZI
Schliesslich sei erwähnt, dass die Grüsse des Kleinhirns sich
in gewisse Beziehung bringen lässt zu der des Auges ; in der
Uebersichtstabelle wird man sehr häufig, wenn auch nicht im-
mer, neben hohen Kleinhirn-Indizes hohe Werte für das Auge
finden, niedrige Augenvwerte neben niedrigen Kleinhirnzahlen.
Eine plausible Erklärung ist gegeben : Bewegungsfähigkeitund
Sehvermügen müssen in einem bestimmten Zusammenhange
stehen. Es braucht dieser kein durchgehender und absoluter
zu sein; freilich fallen so starke Abweichungen wie etwa die
Zahlen der Bubonidae auf, wo neben den hüchsten Augenindi-
zes sehr niedrige Kleinhirnziffern stehen. Aber das Eulen-Auge
ist wohl dem Auge der Tagvôgel nicht ohne weiteres gleichzu-
setzen. = |
Noch einige Worte über die Grüsse der Flocculi. Die Ge-
stalt dieser seitlichen Teile des Kleinhirns, über die später
ausführlicher gesprochen werden soll, ist eine sehr verschie-
dene, und ïhre Abgrenzung gegenüber dem Vermis meist
wenig oder gar nicht ausgeprägt, so dass ihre Grüsse in Zahlen
wie in Worten schwierig zu fassen ist. Im allgemeinen ent-
spricht sie der in den Indizes ermittelten Kleinhirngrüsse,
doch kommen auch einige Ausnahmen vor; am stattlichen
Kleinhirn der Tinamidae und der Cypselidae z. B. sind die
Flocculi ziemlich klein, ebenso bei den Laridae und den Colum-
biformes, dagegen am kleinen Hinterhirn der Bubonidae und
der Turdidae recht ansehnlich entwickelt. Zur Veranschauli-
chung des Verhaltens in den einzelnen Gruppen sollen wiede-
rum unsere Figurenreihen dienen.
5. Das Nachhirn. Für das Nachhirn ist vielleicht aus der
Tabelle wieder eine bestimmte Gesetzmässigkeit der Index-
Aenderung ersichtlich : eine allmähliche Abnahme in der auf-
steigenden systematischen Reïhe. Die Ratiten künnen wir auch
nach den Nachhirn-Indizes als besondere Gruppe oder Reihe
betrachten. Innerhalb der Carinaten-Reihe sind aber die
Schwankungen sehr bedeutend, die Unregelmässigkeiten gross;
zu wiederholten Malen gehen in der Reïihe die Zahlen auf 20
und 19 hinauf, Zahlen, die wir schon bei den Galliformes fin-
GEHIRN DER VÜGEL 59
dent, Auch stehen zwar die niedrigsten Werte am Ende der
Reihe, die allerhôüchsten dagegen nicht am Anfang, sondern
nahe der Mitte (Phoenicopteridae 24, Anatidae 21-23).
Vergleichen wir die Indizes mit denen des Vorderhirns, so
finden wir, noch viel ausgesprochener als für das Zwischen-
hirn, dass die vermutete allmähliche Abnahme mit der Zunah-
me des Vorderhirns nicht parallel geht, vielmehr ganz eigene
Wege einschlägt. Eine Aufstellung der Ordnungen nach dem
Nachhirn-Index ergibt gegenüber dem System von SHARPE ein
sehr stark veräudertes, umgestelltes Bild.
Es ist daher wohl vorsichtiger zu sagen :
Für das Nachhirn stehen diehohen Werte imallge-
meinenam Anfang,
die niedrigenam Ende dersyste-
matischen Reihe, doch sindsie durch kein regelmäs-
sikbes Ablialléen,* sondern durch -sprunghafte, oft
sehr starke Schwankungen verbunden.
Môglich ist auch, dass ein umfassendes Material Beziehun-
gen zwischen Nachhirngrüsse und systematischer Stellung di-
rekt verneinen würde. Die Grüsse des Nachhirns, als eines
Zentrums des animalischen Lebens, speziell der Eingeweide-
funktionen, würde dann vielleicht, ähnlich wie die des Klein-
hirns, weniger von morphologisch-systematischen Eigenschaf-
ten als direkt von den äusseren Umständen der Lebensweise
abhängig sein.
Durch die Messungen wurde die interessante Tatsache fest-
gestellt, dass der Transversaldurchmesser des Rückenmarks,
relativ genommen, ungefähr mit der aufsteigenden systemati-
schen Reihenfolge abnimmt. Wir illaustrieren dies am besten
durch einige absolute Maasse, die wir in Vergleich setzen mit
dem Transversaldurchmesser des Opticus. Der relative Wert
des Opticus-Durchmessers bleibt, bei starken Schwankungen
in Art und Familie, im Mittel durch die ganze Reihe ungefähr
gleich ; doch zeigt er zugleich gewisse Beziehungen zur Grüsse
| Melopsiltacus undulalus, Upupa epops, Copsychus saularis und Saxicola
.oenanthe, Ploceidae.
60 W. KUÜENZI
des Auges, so dass wir Formen mit extremen Augen-Indizes
ausschliessen müssen.
Art. Opticüs. Medulla spinalis.
(ca in halber (ca 1/; Hirnlänge
Läünge gemessen) hinter dem 1. Spinal-
nervenpaar gemessen)
Dromaeus novae hollandiae & mm. 729 re
Pavo cristatus. 3,5 D
Fulica atra. 2,5 [A
Anthropoides virgo. 59 4,5
Syrnium aluco 2,5 3,9
Picus viridis. 2 DU
Cinclus cinclus. 175 1575
Emberiza citrinella. IS 1,5
Delichon urbica. à 1,25 il
Pica pica. 3 2,5
Corpus corone. k : >
Während also bei den Dromacidae der Rückenmarksdurch-
messer fast doppelt so gross ist als der des Opticus, ist er bei
den Corvidae um einen Viertel kleiner. Wir geben freilich die-
ses Resultat mit dem Vorbehalt, dass diese Messungen sehr
abhängig sind von der Konservierung, und dass wir die star-
ken Schwankungen dieser «Reïhe » betonen. Aber es ist doch
wohl ein Entwicklungsprinzip darin unverkennbar: in diesen
Maassen manifestiert sich das immer mehr ansteigende
UebergewichtdesGehirnsüber das Rückenmark.
6. Zusammenfassung der Resultate. Systemati-
sches. Die fünf Gehirnabschnitte zeigen in Bezug auf ihre
Grüssenverhältnisse in der systematischen Reihe folgendes
Verhalten :
ee
l. Das Vorderhirn nimmt allmählich zu.
2, Das Zwischenhirn nimmt allmählich ab.
3. Das Mittelhirn zeigt starken Wechsel in der Grôsse;
diese steht in keiner deutlichen Beziehung zum Seh-
vermogen.
ES
.
Das Kleinhirn besitzt sehr wechselnde Grôüsse; sie steht
in deutlicher Beziehung zur Bewegungsfähigkeit.
GEHIRN DER VOÜGEL 61
5. Das Nachhirn zeigt môglicherweise eine allmähliche Ab-
nahme; sie ist aber nicht vollkommen klargestellt.
Vorderhirn, Zwischenhirn und Nachhirn sind in ihrer
Entwicklung bis zu gewissem Grade voneinander unab-
hängig.
Wir haben bisher das System der Vügel, wie es sich nach
den Forschungen der letzten Jahrzehnte gestaltete, als eine
feste, gegebene Reïhe betrachtet und das Verhalten des Ge-
hirns in ihr untersucht. Da aber die Ausbildung des Gehirns,
speziell die Grüsse des Vorderhirns, in gewissem Sinne als
Ausdruck der Entwicklungsstufe eines Vogels gelten darf, kün-
nen wir die Betrachtungsweise auch einmal umkehren. Wir
lüsen die gegebene, nach wesentlich anderen Organisations-
merkmalen aufcestellte Reihe auf und ordnen die Glieder neu,
indem wir die Ordnungen nach ihren Vorderhirn-
Indizes anreihenund in Zweifelsfällen den Zwischen-
hirn-Index berücksichtigen. Dann untersuchen wir Auf-
einanderfolge und Verhalten der systematischen Einheiten in
dieser Reihe. Selbstverständlich ist diese Anordnung ein Ver-
such, abhängig vom vorhandenen Material. Sie will auch nicht
etwa eine neue Ordnungsfolge sein ; systematische, vor allem
phylogenetische Beziehungen lassen sich ja nichtin einer Reihe,
wohl kaum in einer Stammbaumtafel klar ausdrücken. Unsere
Reihe soll nur zur Gewinnung allfälliger systematisch verwert-
barer Hinweise dienen, die das Verhalten des Gehirns geben
kann.
Die in der Tabelle gegebenen Durchschnittswerte sind be-
rechnet als Mittelwerte sämtlicher Arten einer Ordnung.
Vorder- Zwischen- Mittel- Klein- Nach- Wulstzahl
Ordnu ng. hirn- hirn- hirn- RIrn= M RIT des Dress
Index Index Index Index Index Kleinhirns
Casuartiformes. 58 12 1 25 18 47% 48
Struthioniformes. 58 9 11 28 21 13 54
Tinamiformes. 62 15 24 28 22 7 53
Galliformes. 04,7-244,00193,28209 7020 N0S UNS
Cuculiformes. 66 14 22 30 18 9 50
Alciformes. 66 12 20 36 20 119 48
62 W. KÜENZI
Vorder- Zwischen- Mittel- Klein- Nach- Wulstzahl
Ordnun ®, hirn- hirn- hirn- hirn="hirn= des NE
= Index Index Index Index Index Kleinhirns
Gruiformes. 67 12 15 22 18 S 36
Pelecaniformes. 61:52 410 12,572 18,518 SN
Ralliformes. 08:77. .145,4 02241227;5 0207 JA NDS
Ardeiformes. 68,75: 12/75 M8 25 295041926410 028570
Accipitriformes. 68,75112521075029 16 15685
Columbiformes. 69,6 -415,32128;9 432 00 NS TRES
Lariformes. TA 1302 CSD MU SANS
Scansores. 71 12,5 195 2275 A6 5 OO
Coraciformes. 74,7 40,5 20,75 28,255 418:5 200 25 057%
Charadriiformes. ER D TURC LA IE
Podicipediformes. 7: 13 27 300421 TRNVGE
Phoenicopteriformes. 73 11 12 30 2, 1% 21
Anseriformes. er TO IAA li ele 27-0022 8,4 31,10
Strigiformes. 135287 112 27136 222 16,4 9,4 165;#
Passeriformes. 83 9,2) 247026410108 00N8 000
Psittaciformes. SA 9,9 16, d'OS NAT 9,9. 22,3:
Piciformes. 84 9 16 25 17 Bu 1x0 SU.
Wir heben als systematisch bedeutsam folgende Füälle
hervor :
1. Die Ratitae sind eine von den Carinatae deutlich geschie-
dene Gruppe.(Vorderhirn-, Zwischenhirn-, Mittelhirn-Indizes).
Nach der Zwischenhirn-Differenz lässt sich vermuten, dass
vielleicht auch innerhalb der Ratitae eine gewisse Reïhe, eine
Stufenfolge festgestellt werden kônnte.
2. Die Tinamiformes, von Pycrarr wegen des Verhaltens ihres
Vomer mit den Æatitae zur Gruppe der Palacognathae verei-
nigt und allen übrigen Carinatae als der Gruppe der Neogna-
thae gegenübergestellt, werden durch ihre Gehirn-Indizes
überaus klar an die Basis der Carinatae versetzt, neben bezie-
hungsweise vor die Galliformes. Von den Ratitae trennen sie
ausser dem Vorder- und Zwischenhirn-Index besonders auch
der Mittelhirn-Index und die Wulstzahl des Kleinhirns; alle
diese Werte zeigen deutliche Uebereinstimmungen mit denen
der Galliformes.
3. Die Cuculiformes, von Gapow mit den Pstitaciformes zu-
GEHIRN DER VOÜGEL 63
sammengebracht, von SuarPe zwischen Coraciiformes und Pas-
seriformes gestellt, treten hier nach ihrem Grosshirn-Index als
drittes Glied der Carinatenreihe auf. Und das auch, nachdem
wir Cuculus canorus, als môüglicherweise zu junges Tier, vor-
sichtshalber ausgeschaltet haben. Auch wenn wir annehmen,
dieser Wert sei ein Variationsminimum, so würde das Mittel
hôchstens 2-3 Punkte über ihm, also weit von den Psittaci-
formes entfernt stehen. Diese auffallende Tatsache verdient
jedenfalls eine genaue Untersuchung.
4. Die Pelecaniformes, von SuarPpe über die Ansertformes
sestellt, stehen hier bedeutend tiefer. Es fallt dies weniger
auf, weil sie auch andere primitive Charaktere, so ein fast genau
in der Fortsetzung der Schädelaxe gelegenes Formen occipitale
besitzen.
5. Die Accipitriformes und die Sérigiformes sind weit ge-
trennt. Dadurch wird die heute wohl allgemein anerkannte
Trennung dieser beiden Gruppen noch stark akzentuiert. In
den Verhältnissen des Zwischenhirns und Nachhirns ist frei-
lich eher ein Zusammengehen zu konstatieren ; doch erkennen
wir dem Vorderhirn die ausschlaggebende Bedeutung zu !. Die
engeren Beziehungen zwischen den Sfrigiformes und den Cora-
cuformes, die Gapow zur Vereinigung dieser beiden Gruppen
veranlassten, finden in den Grüssenverhältnissen des Gehirns
keine deutliche Ausprägung.
6. Die Coractiformes, meist unmittelbar vor die Piciformes
und Passeriformes gestellt, sind nach ihren Gehirnwerten um
einige Stufen von ihnen abgerückt; vor allem stellen sich über
sie und fallen dadurch auf die Podicipediformes, Phoenicop-
teriformes und Anseriformes.
Unter die Coractiformes reihen SHarPe und Gapow die Cyp-
selidae ein: FÜRBRINGER stellte sie als Wacrochires zu seinen
Pico-Passeriformes, und zwar zuallernächst den Passeres, ge-
! Es sei auch, ohne diesen Punkt näher erürtern zu wollen, darauf hingewie-
sen, dass die Accipitriformes direkt über die Ardeiformes zu stehen kommen ;
beide Gruppen werden ja neuerdings in nähere Beziehungen gebracht. (Vgl.
auch die Figurenreihe.)
6 W. KÜENZI
mäss ihren zahlreichen Uebereinstimmungen mit den Hirundi-
nidae, die aber sicher als isomorphe Anpassungen an die
Lebensweise zu deuten sind. Die Gehirnverhältnisse sind fol-
æende : Die Indizes des Vorderhirns, Zwischenhirns und Nach-
hirns der Cypselidae stehen denen der Halcyonidae und Buce-
rotidae nahe, sind dagegen, besonders der Grosshirn- und der
Nachhirn-Index, von denen der Hirundinidae beträchtlich ver-
schieden. Die Gapow'sche Auffassung findet also in den Gehirn-
verhältnissen ihre Bestätigung.
7. Die Psittaciformes und die Piciformes stehen mit ihren
Mittelwerten noch etwas über denen der Passeriformes ; diese
drei Gruppen künnen nach ihren Gehirnwerten als die hôchst-
stehenden, ungefähr in einer Linie befindlichen Vôügel gelten.
Damit stimmt die lang bekannte Tatsache überein, dass die
intelligentesten Vügel (gewisse Psittacidae, Sturnidae, Cor-
vidae) zu den Psittaciformes und Passeriformes gehôren. Die
lange herrschende Ansicht (LINNÉ. CUvIER, GRAY, TEMMINGK,
Swaxsox , dass die Raubvügel an die Spitze des Vogelreiches
zu stellen seien, istnach dieser Untersuchung wohl
definitiv widerlegt, geschweige erst jene Meinung, die
in den Ratitae die hüchstentwickelten aller Vügel sah. Dagegen
ist die Frage, ob die Psittaciformes, Wie TL1IGER, BONAPARTE,
A. Breum, Dusois entschieden, oder ob die Passeriformes als
hüchster Gipfel der Vogelreihe anzusprechen seien, wie Sux-
DEVAIL. CABANIS, PALATER und andere postulierten, auch von
unserem Gesichtspunkte aus schwer zu beantworten. Manches,
so das Verhalten des Zwischen- und des Nachhirns, spricht
allerdings zugunsten der Passeriformes, trotz ihrem niedri-
gweren Grosshirn-Index.
S. Noch sei ein Spezialfall herausgegriffen: Bumx fand bei
Lanius excubitor als Vertreter der Lantidae zwischen Gross-
hirn und übrigem Gehirn ein Gewichtsverhältnis von 1,57:1
und stellt ihn in dieser Beziehung zu den Accipitriformes, für
die er ein Verhältnis von 1,61:1 findet, während die Passeri-
formes ein solches von 2,79 :1 im Durchschnitt zeigen. Unsere
Artentabelle aber fahrt, nach unserer Berechnungsweise, für
, 3: :
GEHIRN DER VOGEL 69
Lanius excubitor einen sehr hohen Vorderhirn-Index und auch
sonst volle Uebereinstimmung mit den Passeriformes an.
Ausser diesen besonders interessanten Fällen zeigt unsere
Tabelle verschiedene Umstellungen in der Reïhenfolge der
Ordnungen, die wir aber, weil durch erweitertes Material stark
beinflussbar, nicht besonders hervorheben wollen. Wir belo-
nen nur die hohe Stellung der Phoenicopteriformes und Anse-
riformes, Weil BumM nach seinen Grosshirnwägungen den
Anseriformes die gleiche Stelle gibt.
Zum Schluss geben wir noch eine Tabelle der Mittel-
werte für die Familien. um deren Reihenfolge innerhalb.
der Ordnungen nach unseren Resultaten darzustellen*. Sie
besitzt natürlich durchaus provisorischen Charakter, eine eini-
germassen gesicherte Reïihenfolsæe kônnte nur aus einem um-
fangreichen Individuenmaterial gewonnen werden.
Vorder- Zwischen- Mittel- Klein- Nach- Wulstzahl
Ordnung. Familie. hirn- hirn- hirne birne hirne des Tifex
“ Index Index Index Index Index Kleinhirns É
Casuartiformes.
Dromaeidae. 58 12 41 25 18 13 AS
Struthiontformes.
Struthionidae. 58 9 11 28 21 14 54
Tinamiformes.
Tinamidae. 62 15 24 28 22 7 53
Galliformes.
Phasianidae. CAM ER ORDER CEA PL
Odontophoridae. 67 15 26 24 20 7 34
Cuculiformes.
Cuculidae. 66 14 29 30 18 9 50
Alciformes.
Alcidae. 66 12 20 36 20 12 48
Gruiformes.
Gruidae. 67 12 15 22 18 8 36
Pelecaniformes.
Sulidae. 65 10 14 26 18 15 3/
Pelecanidae. 70 10 11 22 19 12 30
7 Die Grundsätze der Anordnung sind die gleichen wie in der Haupttabelle
S. 45-49.
Rev. Suisse pe Zooz. L. 26. 1918.
(|
66 W. KÜENZI
n + Vorder- Zwischen- Mittel- Klein- Nach- Waulstzahl Autos
Ordnûng: Familie. “he he 0.
Ralliformes.
Rallidae. 68,7 19-4702 200273200207 7, 0:3b50
Ardeiformes.
Ciconiidae. 64 12 18 32 20 12 43
Ardeidae. 66 LAS EMIO PO TRES: SDUTTEL
Ibididae. 7040 LA) O7 NII RSR E
Accipitriformes.
Falconidae. 68 #0214525:1975%929 16 11550625
Columbiformes.
Columbidae. GORE 21 34 21 9 48
Treronidae. 69:5e741/00/20 32 20 9 54155
Peristeridae. 6975045 75829,75433 20,25:05 47
Lariformes.
Laridae. Fi 15 23 30 18 11 44
Scansores.
Rhamphastidae. 74 49,5. 49519275 01650 11/5408
Coractiiformes.
Halcyonidae. 69 11 25 30 17 9 4h
Bucerotidue. 70 10 19 26 18 11 A1
Cypselidae. 72 9 16 30 19 8 57
Upupidae. 76 1 23 27 20 9 où
Charadriiformes.
Charadriidae. 72 10902 27 0 20 757: 483
Podicipediformes.
Podicipedidae. 73 13 27 39 21 7 34
Phoenicopteriformes.
Phoenicopteridae. 73 14 12 30 24 LH 21
Ansertformes.
Anatidae. 73,95 13,4 18 27,9 229 8,4 31,73
Strigiformes.
Bubonidae. 13 27 M1 20814 21,75 40 9'DeE
Strigidue. 74 11 12 23 18 9 39
Passeriformes.
Tyrannidae. TE 11 2% 28 18 a AG
Ampelidae. 74 10, 21 24% 16 10 30
T'urdidae. 77,2: 240,223 28,8 16,8 9,92" 412
Laniidae. 82 10 AU 26 15 8 45
1
GEHIRN DER VÜGEL 67
Vorder- Zwischen- Mittel- Klein- Nach- Wulstzahl
Ordnung. Familie. hirn- hirn- hirn- hirn;, hirn- des ba
Index Index Index Index Index Kleinhirns
Corvidae. 89:77 8% MCCAIN 107 33,3
Hirundinidae. 83 9,5 19 3025445251 -c 9 kl
Motacillidae. 83 9 24 30 17 # 32
Tanagridae. 89 10 D) 290 MO DATES 38,9
Fringillidae. UNE: 226 THADNEM MO SO TE 977
Ploceidae. 85 OSDNRDILSS D OP SET) 7 215,
Cinclidae. 89 10 24 29 18 10 27
Sturnidae. 89 9 RD) 29 loves 26
Psittaciformes.
Cacatuidae. 78,5 RS LE 2 AN M A 1 23
* Loriidae. 83 10 16 19 18 ill 22
Psiltacidae. 87 10 47 20,25 18 DEA
Piciformes.
Picidae. 84 9 16 25 1765010 30
Auch diese Zahlenreihen bieten manches systematisch [In-
teressante und auffallende. Allgemein ist zu sagen, dass die
vorhandenen Index-Differenzen unter den Familien einer Ord-
nung um so grôsser sind, je heterogener die Ordnung ist
(Ausnahmen auch hier ausgeschieden) : die sehr nahe verwand-
ten Familien der Galliformes, der Columbiformes und der
Strigiformes besitzen geringe, die oft etwas willkürlich verei-
nigten oder in besondereren Unterordnungen untergebrach-
ten Familien der Pelecaniformes, Ardeiformes und Coracüfor-
mes dagegen beträchtliche Unterschiede. Dass in der immen-
sen Ordnung der Passeriformes die Differenzen, besonders des
Vorderhirn-Index, sehr gross sind, verwundert weniger als
die starken Sprünge in der hôchst einheitlichen Gruppe der
Psittaciformes. — Als interessante Einzelfälle heben wir zwei
Familien besonders hervor : einmal die /bididae mit der Gross-
hirnindexdifferenz von 13 Punkt gegenüber der nächsten A7r-
deiformes-Familie, und einer ganz eigenartigen Indexreihe ; ob
sich hier nicht eine tiefer begründete systematische Selbstän-
digkeit der /bididae anzeigt ? Zweitens set erwähnt die auffällig
tiefe Stellung der Corvidae unter den übrigen Passerifor-
mes-Familien, während sie SHarpe, der Intelligenz nach
68 WW. KÜENZI
mit Recht, an ihre Spitze stelll. Dazu sei die Beobachtung er-
wähnt, dass mehrfach (Anseriformes, Strigiformes, Psittacifor-
mes, in der Uebersichtstabelle S. 46 u. 47) die kleinen Arten
die hüheren Grosshirn-Indizes zeigen als die grossen ; aller-
dings ist gerade bei den Corvidae und auch in andern Familien
das Gegenteil der Fall. Ob daher eine Erklärung in dieser
Richtung zu finden wäre, ist fraglich.
Die Lagerungsverhältnisse.
Im vorigen Abschnitt der Untersuchung haben wir festge-
stellt, dass die einzelnen Teile des Gekirns in der systemati-
schen Reihe beträchtliche Grüssenunterschiede aufweisen, die
teils gesetzmässig mit der Reihe fortschreiten, teils in Bezie-
hung zu gewissen Seiten der Lebensweise zu bringen sind oder
auch keine direkte Erklärung zulassen.
Bei den Vôügeln ist die Stellung der fünf Cehirnahcchiittes
von der Dorsalseite her betrachtet, nicht mehr die einfache der
Amphibien oder vieler Re ptilien, bei denen alle fünf im
einer Geraden hintereinander liegen. Sondern, wie wir bereits
bei der allgemeinen Beschreibung des Gehirns ausgeführt
haben, es überdecken die mächtigen Grosshirn-Hemisphären, in
Fortsetzung der bei den Reptilien einsetzenden Entwicklung,
auf der Dorsalseite das Zwischenhirn vollständig, reichen auch
noch über die beiden Mittelhirnhügel hinüber und grenzen di-
rekt an das Kleinhirn an. Statt der einreihigen, geraden Hin-
tereinanderlagerung findet sich also bei den Vügeln eine ge-
brochene Anordnung, eine mehrfache Ueberschiebung bezie-
hungsweise Unterlagerung.
\WWährend daher bei den Amphibien und Reptilien eine
Aenderung der Grüssenverhältnisse ohne gleichzeitige Aende-
rune der Lagerung der Gehirnabschnitte meist môglieh ist, ist
dies bei den Vügeln so gut wie ausgeschlossen ; die oft sehr
starken Grüssendifferenzen müssen hier notwendig die Lage-
rungsverhältnisse beeinflussen.
GEHIRN DER VOÜGEL 69
Die individuellen Variationen der Lagerung bei einer Art
sind allerdings zu wenig bedeutend, als dass wir sie zum Aus-
sangspunkt der Betrachtung machen künnten. Wir gehen da-
her sogleich zur systematischen Vergleichung über, die wir
an Hand der beigegwebenen Figurenreihe (Fig. 5— 36) vorneh-
men. In ihr ist jede Ordnung durch ein typisches, meist un-
sefähr den Mittelwert repräsentierendes Gehirn vertreten,
während für die mehr heterogenen Ordnungen und die um-
fangreiche Gruppe der Passeriformes mehrere Figuren gege-
ben sind. Ihre Anordnung folgt den Grüssenverhältnissen,
also speziell der Reihe der Vorderhirn-Indizes. (Vel. Tabellen,
Seite 61, 65-67} Wir verwenden die vertretenen Arten in
in den beiden folgenden Abschnitten der Untersuchung fast
ausschliesslich als Beispiele und begnügen uns beïm Zi-
tat der Einfachheit halber mit dem Gattungsna-
men.
AE Systematische Vergleichung.
Wiederum verfolæen wir zunächst jeden Gehirnabschnitt
für sich. |
Das Grosshirn ändert in seiner vorderen Partie, trotz
vielen kleineren und grüsseren Unterschieden der Form, seine
Stellung nicht; dagegen schiebt es sich in seinen hinteren
Teilen allmählich über die Mittelhirnhügel hinüber und ver-
deckt sie bei den hüchsten Gruppen für die Dorsalansicht voll-
ständig, indem es zugleich, nach Massgabe der Kleinhirn-
Grôsse, auch den Vermis des Kleinhirns mehr und mehr um-
fasst. Die nach der Ventralseite verlagerten Hügel des Mittel-
hirns werden von den seitlichen Partien der Hemisphären zu-
sehends mehr umwôlbt. Aus diesen Verhältnissen muss ge-
schlossen werden, dass die Grüssenzunahme des Vorderhirns
wesentlich in seinem hinteren Teile stattfindet.
Die Stellung der Lo bi olfactorii ändert sich in der syste-
matischen Reihe insofern, als sie bei den niederen Gruppen
im allgemeinen nach vorn gerichtet ist, bei den hôheren da-
vegen mehr nach unten, so dass sie oft in der Dorsalansicht
70 W. KÜENZI
unsichthar sind. Doch gibt es zahlreiche Ausnahmen, da die
Grüsse hierbei eine wichtige Rolle spielt: wir verweisen nur
auf Phæœnicopterus und Tadorna. Auch die Beugungsverhält-
nisse sind von Bedeutung (Scheitelbeuge !) ; doch ist ein ein-
facher Ausdruck für ihre Rolle schwierig zu finden. Im wei-
teren künnen die beiden Lobi olfactorii bis zur Spitze eng
verbunden oder aber im selteneren Fall bis in geringere oder
orüssere Entfernung von der Basis isoliert sein. Ja, 1m extre-
men und überaus charakteristischen Bild der Ratiten sind
beide Lobi bis zur Basis getrennt, jeder steht an einem Hemis-
phärenende in einiger, wenn auch geringer Entfernung von der
Medianspalte. Der Fall von Lorius und der Psittaciformes über-
haupt, bei denen die. Lobi olfactorii ebenfalls getrennt sind, ist
auf besondere Verhältnisse zurückzuführen und gelangt spä-
ter zur Sprache.
Das Zwischenhirn ändert in der Ventralansicht seine
Lage nicht oder nur sehr gering; es bleibt, in jeweiliger An-
passung an die Stellung der benachbarten Hirnbezirke, stets
ungefähr zentral gelegen. Die allmähliche Grüssenabnahme in
der systematischen Stufenleiter hat dagegen ein allmähliches
Zurücktreten des Zwischenhirns gegenüber den andern Teilen
zur Folge: unsere seitlichen Ansichten zeigen das sehr klar,
zugleich auch, dass die Mittelhirngrôüsse das Bild mithestinmen
hilft: je grosser der Mittelhirnhügel, um so weniger tritt das
Zwischenhirn hervor. |
Die Hypophysis kann ihre Stellung längs der Median-
linie etwas verschieben. Im allæemeinen ist bei den niederen
Gruppen ihr vorderer Ansatzrand ungefähr in dér Mitte des
Zwischenhirns gelegen und verschiebt sich bei den hôheren
Formen allmählich nach hinten. Die Unterschiede sind jedoch
sering ; eine deutliche Reihe lässt sich nicht feststellen. Bei
einigen Formen (Ciconta, Phœnicopterus) ist die Ansatzstelle
verschoben : statt eines terminalen Ansetzens der Hypophyse
findet eine dorsale Anheftung statt, der Vorderrand ist frei.
Doch schwankt dieses Verhalten schon innerhalb einer Familie.
Sehr konstant ist die Lagerung der Epiphysis in der
=
GEHIRN DER VOÜGEL T4
Bucht, die die hinteren Hemisphärenränder bilden, unmittel-
bar am Vorderende des Kleinhirns; je nach den Wôlbungs-
verhältnissen dieser Teile liegt sie tiefer eingesenkt, oder un-
gefähr in derallgemeinen Umrisslinie. (Anthropoides-Podiceps.)
Die verhältnismässig stärkste, wenn auch absolut nicht sehr
grosse Lagerungsänderung erfährt das Mittelhirn. Bei den
primitiven Formen sind seine beiden Hügel, in der seitlichen
Ansicht, mit ihrer Längsaxe mehr oder weniger schräg zur
Längsaxe des Gehirns gestellt, bei den hüchst stehenden Ord-
nungen liegen sie dagegen mehr oder weniger ausgesprochen
horizontal, also in der Längsrichtung des Gehirns. Zugleich
werden sie vom Kleinhirn, an das sie ursprünglich in ihrer
hinteren und dorsalen Partie direkt angrenzen, fortschreitend
abgedrängt, bis zuletzt in der Seitenansicht kein unmittelbarer
Kontakt mehr feststellbar ist. Die Seitenansicht drängt die Er-
klärung für diese Vorgänge direkt auf: es sind die Grosshirn-
hemisphären, die infolge ihrer mächtigen Ausdehnung in
kaudaler Richtung die Mittelhirnhügel nach unten und vom
Kleinhirn abdrängen und ihre Axe in die Horizontale umlegen.
Das Kleinhirn ändert seine Stellung nur wenig; beim
Durchgehen der Figurenreihe finden wir lediglich eine all-
mähliche Steilerstelluïg seiner Längsaxe und eine entspre-
chende Senkung der Vertikalaxe nach hinten, also eine Dreh-
ung seines Axenkreuzes in der Vertikalen, dagegen keine seit-
lichen Verschiebungen. Daher scheint sich das Kleinhirn all-
mäbhlich zu verkürzen, welcher Eindruck verstärkt wird durch
den fortschreitend steileren Abfall ;: ob es sich aber um eine
wirkliche Verkürzung oder um eine zunehmende Ueberlage-
rung durch das Vorderhirn handelt, kann ohne Zergliederung
des Gehirns nicht festgestellt werden. Jedenfalls ist die Ursache
der Stellungsänderungauch hier in der kaudalen Vergrüsserung
der Hemisphären zu suchen, die den Vermis seitlich mehr und
mehr umfassen.
Die Lage der Flocculi bleibt im wesentlichen dieselbe,
scheinbare Abweichungen erklären sich besser ausihrer Grôsse
und Form.
72 W. KÜENZI
Am Nachhirn kann ein eigentlicher Lagerungswechsel
nichtnachgewiesen werden. Es scheint zwar (Ventralansichten!)
mehr und mehr nach vorn zu rücken, oder — sit venia verbo —
immer mehr auf die Hemisphären hinauf zu gelangen. Diese
Stellungsänderung ist aber nur eine scheinbare, hervorgerufen
durch die Ausdehnung der Hemisphären nach hinten zu, zu
beiden Seiten des Nachhirns. Die seitlichen Ansichten zeigen
denn auch kaum eine Lageschwankung, dagegen verschiedene
Schwankungen der Wôlbungs- beziehungsweise Beugungs-
verhältnisse. Nicht um Stellungs-, sondern um Grüssenunter-
schiede handelt es sich, wenn das Nachhirn, von der Dorsal-
seite geschen, bei einigen Formen (Sula, Pelecanus, Porphyrio,
Ciconia, Pernis, Anthracoceros) die Basis des Kleïinhirns in
seringerem oder grôsserem Masse umfasst; umgekehrt kann
in der Ventralansicht die Kleinhirnbasis die Flanken des Nach-
hirns überragen (/bis, Charadrius, Phæœnicopterus).
Die Lagerungsverhältnisse eines Gehirnab-
schnittes werden nach diesen Ausführungen all-
œemein bestimmt durch die Grüsse des Vorder-
hirns. Für den einzelnen Fall sind jedoch die Grüssenver-
hältnisse aller benachbarten Teile zu berücksichtigen; sie
künnen das Bild ôfters nach verschiedener Richtung modifi-
zieren. Auch die Formverhältnisse (Linge, Breite, Wôlbung)
spielen eine gewisse, wenn auch untergeordnete Rolle. Es
würde zu weit führen, den Einfluss der grossenteils minimalen
Grôssendifferenzen im einzelnen genau nachzuweisen. Nur die
wichtigste Stellungsänderung, die der Mittelhirnhügel,
prüfen wir in dieser Beziehung genauer.
Das Hauptmoment dieser Verschiebung ist die Ausdehnung
des Grosshirns ; je grüsser die Hemisphären, um so stärker
die Ueberlagerung. In den extremsten Fällen ragen sie sehr
beträchtlich über die Mittelhirnhügel hinweg nach hinten.
Ventral- und Seitenansicht!) Der Gedanke liegt nahe, dass der
Grad dieser Verschiebung des Vorderhirns über das Mittelhirn
direkt aus dem Vorderhirn-Index abgelesen werden kônne.
Das trifft im allgemeinen durchaus zu. Aber die Ueberschie-
" ms
GEHIRN DER VOGEL 13
bungsweite hängt auch ab von der Grüsse der Mittelhirnhügel ;
wir verweisen zum Beleg auf die Figuren von Columba domes-
tica (Norderhirnindex 70, Mittelhirnindex 28), Anthracoceros
convexus (Vorderhirnindex 70, Mittélhirnindex 19), Charadrius
apricarius (Vorderhirnindex 72, Mittelhirnindex 29), also dreier
Arten von ungefähr gleichem Vorderhirnindex; aber entspre-
chend der Mittelhirngrüsse ist bei Anthracoceros die Ueber-
lagerung fast vollzogen, während bei Columba und Charadrius
die beiden Hügel verhältnismässig wenig bedeckt sind. Fer-
ner ist der Winkel zu berücksichtigen, den die Mittelhirn-
Längsaxe in der Ventralansicht mit der: des Gehirns bildet;
er varlert in bestimmtem Grade: der Grund der Variation ist
wahrscheinlich in der allgemeinen Gehirnform zu suchen. Je
spitzer er ist, um so weiter ragt das Hügelpaar nach hinten ;
je Stumpfer er ist, um so mehr lagert es seitlich und um so
eher wird es von den Hemisphären bedeckt. Man vergleiche
Dromaeus und Sula mit Selenidera und Wicropus.
Weitere Momente, die den Grad der Ueberlagerung bestim-
men helfen, sind die Grüsse und Form des Kleinhirns — je
breiter dieser Abschnitt, um so weiter seitlich die Stellung
der hinteren Mittelhirnpartieen {Eudynamis-Anthropoides !)
und die Form des Hinterrandes der Hemisphären; wir nennen
Micropus apus, wo die beiden Mittelhirnhügel deswegen ver-
hältnismässig so wenig bedeckt sind, weil der Hemisphären-
rand in auffalliger und vereinzelter Weise der Geraden sich
nähert.
Endlich ist das Mass der Gehirnüberschiebung in Bezieh-
uns zu. bringen zur Grôsse des Zwischenhirns. Denn mit sei-
ner allmäbhlichen Abnahme in der systematischen Reihe rücken
die beiden Hügel des Mittelhirns auf der Ventralseite immer
näher zusammen, und ihre Ueberlagerung durch die Hemi-
sphären wird immer mehr erleichtert. Ob nun diese Abnahme
des Zwischenhirns eine tatsächliche Grôssenabnahme ist oder
ob eine allmähliche Aufnahme seiner Masse ins Vorderhirn
slattfindet (eine Einwärtsverlagerung oder eine direkte histo-
logisch-strukturelle Aufnahme), kann von uns nicht entschie-
74 W. KÜENZI
den werden ; früher haben wir festgestellt, dass eine allmäh-
liche, direkte Aufnahme ins Mittelhirn unwahrscheinlich ist,
weil in den Indexverhältnissen keine klaren Beziehungen
nachweisbar sind. Auf jeden Fall gehen wir kaum fehl, wenn
wir für die allmähliche Abnahme des Zwischenhirns die mäch-
tüge Ausdehnung der Hemisphären verantwortlich machen und
als Ueberträger ihrer Wirkung das Hügelpaar des Mittelhirns
betrachten.
Aus dem Gesagten ergibt sich, dass unschwer aus den
æ
[Indexzahlen eines Gehirns ein ungefihres Bild
le]
seiner Lagerungsverhältnisse abgelesen werden
kann. Das erspart uns die Aufstellung einer Reïhe der Stel
lungsverhältnisse; ihre Grundzüge wie ihre Modifikationen
sind in unseren Indextabellen bereits gegeben, wir künnen ein-
fach auf diese verweisen. Ferner dürfen wir verzichten auf
eine Messung der Stellungswinkel, insbesondere des Mittel-
hirns und des Kleinhirns, die im Verhalten der Form und der
\Vôülbung grossen Schwierigkeiten begegnet und bei zahlrei-
chen Versuchen keine für den einzelnen Fall befriedigenden
Resultate ergab ; auch diese Winkel lassen sich ungefähr ab-
lesen aus den Indexverhältnissen. | |
In Zusammenfassung der wesentlichen Momente künnen
wir die Entwicklung der Lagerungsverhältnisse
in der Vogelreihe folgendermassen darstellen :
Hauptursachealler Verlagerungenistdie starke
Grôssenzunahme des Vorderhirns. Sie richtet
sich vor allem nach hinten; dadurch werden die
beiden Mittelhirnhügel allmählich vollkommen
überlagert und schliesslich auf der Ventralseite
aus der schrägen in eine horizontale Lage ge-
bracht. Wahrscheinlich drängen Sie dabeiïihrer-
seits das Zwischenhirnmehrund mehrzusammen
und bewirken so eine stufenweise Abnahme, die
der Zunahme des Grosshirns ungefähr parallel
geht, und seine allmähliche Aufnahme ins innere
Gehirnvolumen. Die Ausdehnung der Hemisphä-
GEHIRN DER VOÜGEL 75
ren hat ferner zur Folge eine Steilerstellung der
Längsaxe des Kleinhirns.
Môüglicherweise hat sie zur sekundären Folge, durch Ver-
mittlung der ventralen Zusammenschiebung der Mittelhirn-
hügel, auch eine allmähliche Abnahme des zum Teil zwischen
diesen gelagerten Nachhirns.
Zur Unterstützung dieser Darstellung künnen besonders
dienen Fig. 41 und 42, zwei der extremsten Typen in direkter
Gegenüberstellung.
B. Die Stellung des Gehirns im Schädel.
Die Längsaxe des Gehirns bildet mit derjenigen des Schädels
stets einen bestimmten Winkel. Er ist bei den primitiven For-
men, von individuellen Schwankungen abgesehen, relativ
klein (Casuartiformes, Pelecaniformes z. B.), so dass das Fora-
men occipitale nahezu in der Fortselzung der Schädelaxe liegt.
Wir wissen nun aber, dass die Entwicklung des Gehirns in
der Vogelreihe zu einer mächtigen Ausdehnnng der hinteren
Hemisphärenpartieen, einer Verlagerung der Mittelhirnhügel
nach der Ventralseite und einer fortschreitenden Sieilerstel-
lung der Längsaxe des Kleinhirns führt. Das muss die Form
des Schädels dahin beeinflussen, dass die über dem Foramen
occipitale gelegenen Teile sich allmählich in kaudaler Rich-
tung vorwôlben; das Foramen occipitale gelangt also schritt-
weise auf die Ventralseite, an die Basis der Schädelkapsel; die
Gehirnaxe stellt sich immer steiler, ihr Winkel mit der Schà-
delaxe wird immer grôsser. Trifft diese Behauptung zu, so
muss der aufsestellten Indexreihe eine allmähliche Aufrich-
tung der Gehirnaxe und ein gleichzeitiges Vorrücken des Fo-
ramen occipitale nach der Basis des Schädels entsprechen, das
jeweilige Verhalten muss sich direkt aus der Reihe ablesen
lassen. Bei geeigneter Auswahl der Typen lässt sich denn auch
eine solche Entwicklungsreihe konstruieren. Aber sie wird
sehr stark gestôrt durch den Einfluss der Augengrüsse und
der Variation in Art und Familie. Diese ist ziemlich beträcht-
76 W. KÜENZI
lich ; es konnte z. B. festgestellt werden, dass bei den Phasia-
nidae die Stellung des Gehirns recht verschieden sein kann.
Ganz besonders aber beeinflusst die Grôüsse des Auges und
der Augenhôhle die Stellung der Gehirnaxe ; grosse Augen
bewirken eine starke Aufrichtung der Hirnaxe, eine Steilstel-
lung der Gehirnkapsel im übrigen Gefüge des Schädels, also
eine Verlagerung des Foramen occipitale gegen die Schädel-
basis hin. Daher finden wir bei allen Formen, die durch grosse
Augen ausgezeichnet sind {vor allem Accipitriformes, Columbt-
formes, Charadriiformes und Strigiformes), stets eine viel stei-
lere Stellung des Gehirns, als nach den Grüssenverhältnissen
zu erwarten wäre. Das Extrem in dieser Richtung stellt Scolo-
pax rusticola dar, wo der rechte Winkel überschritten ist und
die Hirnkapsel nach hinten übergelegt erscheint. Es fällt auf,
dass bei den Riesenaugen der Strigiformes nicht eine noch
grôssere Ueberkippung der Gehirnkapsel zu finden ist, son-
dern die Steilstellung relativ wenig auffällig ist; das ist wohl
darauf zurückzuführen, dass bei den Eulen die Augen mehr
nach vorn gerichtet sind, ihre Grüsse also nicht im vollem
Maasse auf das Gehirn wirkt. Uebrigens spielen bei Scolopax
vielleicht noch andere Momente mit. — Sind dagegen die
Augen klein, so ist auch bei den hüchststehenden Gruppen
Psittaciformes z. B.) der Axenwinkel nicht auffallend gross.
Auch die allgemeine Gehirnform, die zum Teil mit der Augen-
œrôsse im Zusammenhang steht, zum Teil eigenen Ursachen
folgt, hat einen bestimmten Einfluss auf die Stellung des Ge-
hirns. So ist diese bei dem breiten und kurzen Gehirn der Cor-
vidae steiler als bei dem verhältnismässig schmalen der Psit-
taciformes ; das gilt allgemein: breite Gehirne stehen durch-
schnittlich steiler als relativ schmale, wohl weil die kaudale
Wôlbung der Hemisphären bei ihnen viel bedeutender ist.
Die Stellung des Gehirns ist für uns deshalb wichtig, weil
die Verhältnisse der Beugung damit im Zusammenhang stehen,
die freilich erst an Sagittalschnitten durch das Gehirn vollkom-
men deutlich werden. Die Beugen nehmen allmählich zu mit
der Steilerstellung des Gehirns, also indirekt mit der Gross-
=
4
GEHIRN DER VOGEL ; 7
hirn-Ausdehnung; sie sind besonders ausgeprägt bei grossen
Augen und breiten Gehirnen, dagegen relativ schwach auch
bei hochstehenden Formen, wenn die Augen klein sind und
das Gehirn schlank ist {Psittaciformes). Der Grad der Beugen
ist von einigem Einfluss auf die \Wôlbungsverhältnisse des
Vorderhirns und besonders des Nachhirns.
Die Lagerungs- und Stellungsverhältnisse des Gehirns sind
wesentlich bestimmt durch die Grüssenverhältnisse ; wir kôn-
nen deshalb aus ihnen keine speziellen systematischen Schlüsse
ziehen. Als Ausnahme erwähnen wir die überaus charakte-
ristische getrennte Stellung der Lobi olfactorii der Ratitæ, die
direkt als Kriterium der Trennung des Gehirns der Ratitæ von
dem der Carinatæ betrachtet werden kann.
Die Formverhältnisse.
Es kommen für unsere Untersuchung nur die allgemeinen
wichtigeren Unterschiede der äusseren Gehirnformen in Be-
tracht, zahlreiche kleinere, oft minimale Differenzen des Reliefs,
die für die anatomische Untersuchung unter Umständen von
grosser Bedeutung sind, müssen wir übergehen.
Zunächst lassen sich starke Unterschiede in der allgemei-
nen Form des Gehirns feststellen: es gibt einerseits
breite, andererseits verhältnismässig lange Gehirne, welche
beiden Extreme durch eine Reiïhe von Uebergangsformen
verbunden sind. Typen breiter Gehirne sind Pernis, Micropus,
Syrnium, Corvus ; verhältnismässig lang und schmal ist da-
gegen das Gehirn bei Phœnicopterus und Lorius. Die Figuren
zeigen, dass diese Charaktere wesentlich durch das Vorderhirn
bestimmt werden; die übrigen Gehirnabschnitte folgen ihm
meistens (Wicropus, Syrnium), aber nicht immer alle. (Klein-
hirn von Wicropus !) Es ist auffällig, dass zu breiten Gehirnen
sehr oft grosse Augen gehüren {Pernis, Micropus, Syrnium
und Strigiformes überhaupt), während Phænicoptérus und Lo-
rius mit ihren schmalen Gehirnen sehr kleine Augen besitzen.
18 W. KÜENZI
Allerdings haben andere Formen mit sehr grossen Augen
Alca, Columba, Charadrius) nicht auffallend breite Gehirne;
ferner finden sich bei den breiten Gehirnen von Sula, Pele-
canus, Turdus, Corvus recht niedrige Augenindizes. Das heisst,
vorsichtig ausgedrückt: ein Einfluss der Augengrüsse auf die
Gehirnform ist bei einigen Gruppen nicht unwahrscheinlich,
dagegen bei anderen nicht zu konstatieren. Es gibt übrigens
Gruppen mit sehr konstanten Hirnformen (Accipitriformes,
Columbiformes, Strigiformes), Während sie bei anderen -weni-
ser streng festgehalten wird, sondern von Familie zu Familie,
seltener sogar von Art zu Art wechselt (Beispiel: Loriidæ und
Psittacidæ haben schlanke, Cacatuidæ eher breite Gehirne).
Vielleicht lässt sich auch in Gestaltung und Ansatzweise der
Schnabelregion da und dort ein erklärendes Moment finden,
môüglicherweise selbst in der Ausbildung der Gehürregion
oder im internen Schädelbau ; Hauptfaktor sind aber wohl die
Gesetze der Formbildung des Gehirns während seiner Ent-
wicklung, über die sich hier nichts aussagen lässt, die aber
bei den verchiedenen Gruppen zu recht verschiedenen Resul-
taten fuhren.
In den allgemeinen Umrisslinien des Gehirns ergeben sich
beträchtliche Unterschiede durch die Grüssen- und Lagerungs-
verhältnisse ; da diese bekannt sind, brauchen wir nur hinzu-
weisen auf die bestimmende Rolle, die die Grosshirn-Ausdeh-
nung und die allmäbliche Verlagerung der Mittelhirnhügel
spielen. Durch die stufenweise, den Indexverhältnissen fol-:
sende Ausschaltung des Mittelhirns wird eine starke Verein-
fachung der Umrisslinien bewirkt (Ventral- und Dorsalansicht.
Die Erklärung des einzelnen Falles erfolgt leicht mit Hilfe
der Indextabellen.
Die Formunterschiede bei einer Art sind im allgemeinen
sehr gering. Wir gehen daher sogleich zur systematischen
Vergleichung der einzelnen Gehirnabschnitte über.
|. Das Vorderhirn. Wir wissen bereits, dass die all-
gemeine Form des Vorderhirns stark variiert:; sie schwankt
zwischen verhältnismässiger Schlankheit (Phœænicopterus, Lo-
GLHIRN DER VOGEL 79
rius) und grosser Breite {Micropus, Syrnium, Corvus). Dabei
bestehen keine Beziehungen zur systematischen Stellung ;
diese -Grundform kann von Familie zu Familie, von Artzu Art,
viel seltener dagegen innerhalb der einzelnen Art, nicht un-
beträchtliche Schwankungen zeigen.
Die Umrisslinie ist für die einzelne Art meist konstant
und charakteristisch ; oft zeigt sie in einer Familie oder in
einer Ordnung ganz ausgeprägte Eigentümlichkeiten. Der ge-
rundete Hinterrand der beiden Hemisphären ist in der syste-
matischen Reihe ohne andere Unterschiede als die, die durch
Grüsse und Breite des angrenzenden und mehr und mehr um-
schlossenen Kleinhirns bedingt sind: je grüsser und breiter
und je mehr umschlossen das Kleinhirn, um so steiler ver-
läuft die Umbiegung nach der Medianspalte zu. (Dromæus
und Porphyrio auf der einen, Sula und Corvus auf der andern
Seite). Einen Ausnahmefall stellt Hicropus dar, dessen Hemi-
sphärenhinterrand auffallend gerade ist und sehr wenig steil
zur Medianlinie hinzieht. In der vorderen Partie der Heimi-
sphären ist dagegen die Umrisslinie von recht verschie-
dener Form. Zunächst kann sie, in verschieden starker
Rundung, direkt auf die Basis der Lobi olfactorii zulaufen
(Dromæus, Gennæus, Ibis, Columba, Larus, Podiceps, Ta-
dorna). In anderen Fällen ist ein kürzerer oder längerer
gerader Vorderrand vorhanden, der ziemlich plützlich umbiegt
und entweder leicht gerundet /Calopezus, Alca, Porphyrio,
Alcedo, Phæœnicopterus, Fringilla) oder mit anschliessender
Einbuchtung (Eudynamis, Ardea, Ciconia, Pernis, Selenidera,
Micropus, Charadrius) nach dem Hinterrand zu verläuft. In
einer weiteren Ausbildungsform wôlbt sich dieser gerade
Vorderrand; er schiebt sich neben der Basis der Lobi olfac-
torii gegen vorn, oft so weit, dass er die Lobi selbst beträcht-
lich überragt (Anthropoides, Sula, Pelecanus, Anthracoceros,
Upupa, Syrnium, Turdus, Corvus, Picus). Der seitliche Ver-
lauf kann dabei einfach gewôlbt sein oder die vorhin beschrie-
bene Einbuchtung besitzen. Ein ganz vereinzeltes Verhalten
zeisgen schliesslich die Psittaciformes ; während sonst überall
s0 W. KÜENZI
die Hemisphären in der Medianlinie bis an die Basis der Lobi
olfactorii eng aneinander liegen, klaffen sie bei ihnen in der
vordersten Partie auf eine kürzere oder längere Strecke aus-
einander, so dass jeder Lobus olfactorius isoliert auf einem
rostralen Hemisphärenende steht. Ihr Hemisphärenrand ist im
übrigen einfach, wenig gerundet: bei einigen Arten hat er
eine leichte Einbuchtung,
ungefähr in der Mitte der seitlichen
Partie, die aber nicht der eben erwähnten, mehr nach vorn
gelegenen Einbuchtung von Ardea, Pernis, Selenidera und an-
dern entspricht, sondern eine Andeutung der Absonderung
des Schläfenlappens darstellt, die auf der Ventralseite deut-
licherausgeprägt erscheint. Sie findet sich auch bei Pelecanus,
Ciconta, Ibis, Phænicopterus, Tadorna,-Picus. — Das Verhal-
ten der seitlichen Umrisslinie, das von den Furchungsverhält-
nissen abhängig ist, wird erst nach den folgenden Ausführun-
gen klar verständlich (vgl. die seitliche Ansichtsfolge).
Während in vielen Fällen eine Art, eine Familie oder sogar
gesgenüber
eine Ordnung durch die Form der Umrisslinie
nahe verwandten charakterisiert sein kann, ist sie in anderen
Gruppen, z. B. bei den Passeriformes, ziemlich variabel. Bei
den Fringillidae kommen eingebuchtete Linien neben einfach
sgerundeten oder neben geradem Vorderrande, ja bei CAloris
chloris innerhalb einer Art die beiden letzterwähnten Formen
vor. Bei vorsichtiger Benutzung künnten diese Merkmale im-
merhin in einigen Fällen systematisch bedeutsame Hinweise
seben.
Sehr konstant und charakteristisch sind dagegen die Ve r-
hältnisse der Furchung. Entgegen den verbreiteten
Angaben über Furchenlosigkeit des Vogelhirns oder Beschrän-
kung des Auftretens einer Furche auf einige hochstehende For-
men, ist in fast allen Gruppen der Vogelklasse eine dorsale
Grosshirnfurche vorhanden. Ihr Verlauf ist allerdings im ein-
zelnen ein so verschiedener, dass man von mehreren Furch-
ungstypen sprechen muss. Auch die Ventralseite des Gehirns
kann eine oder zwei Furchen aufweisen ; die eine ist die Fort-
selzung einer Form der Dorsalfurche, die andere ist ihr eigen-
GEHIRN DER VÜGEL 61
tümlich. Alle diese Furchen finden sich im Schädel getreu
nachgebildet.
Die Dorsalfurche kann nach ihrem Verlauf in drei Typen
zerlegt werden. Beim ersten Typus (der bereits bei den 7ina-
midæ auftritt) beginnt sie im mittleren oder hinteren Drittel
der Hemisphären und verläuft in leichter Biegung gegen die
Basis der Lobi olfactorii, als Aussenrand des durch sie gebil-
deten «medialen Randwulstes » (Bumm). Sie kann dabeï direkt
an der Basis der Lobi olfactorii auslaufen oder aber seitlich
von ihr endigen, oft in beträchtlicher Entfernung von den
Lobi; wir nennen die Furche vorläufig Nr. ! und unterschei-
den die beiden Endigungsmodifikationen als Ta und Ib, die
mehrfach auftretenden direkten Uebergangsglieder als Ta b.
Der zweite Typus der Dorsalfurche wird durch diejenigen
Formen dargestellt, bei denen sie meistens näher am hinteren
Hemisphärenrande beginnt, ihn üfters fast erreicht, dagegen
nicht bis zu den Lobi olfactorii gelangt, sondern eine kürzere
oder längere Strecke hinter ihnen umbiegt und in der Median-
spalte zusammenläuft, vor dem Zusammenschluss meist noch
etwas nach hinten zurückbiegend. Der mediale Randwulst er
reicht also hier den Vorderrand der Hemisphären nicht. Wir
nennen diesen Typus Furche Nr. II.
Ein dritter Typus weicht von den beiden gekennzeichneten
dadureh ab, dass der Furchenverlauf quer und nicht längs ge-
richtetist. Die Furche beginnt im mittleren Drittel der Hemi-
sphären in verschiedener, aber nie grosser Entfernung von
ihrem Medianrande, wendet sich in verschieden weitem Bogen
nach den beiden Externrändern, verläuft über sie hinweg auf
die Ventralseite hinüber und endet nahe der Basis der Lobi
olfactorn. Wir bezeichnen sie als Furche IIT.
Die Furche T'ist wohl, infolge ihres Auftretens bei den pri-
mitivsten Formen, als ursprünglich zu betrachten; die Furche
IT lässt sich morphologisch von ihr ableiten, speziell von la,
wenn man eine starke Ausdehnung des Hemisphären-Vorder-
randes, zwischen Furche und Lobi olfactorii, annimmt. Die
Furche IIT kônnte abgeleitet werden von Furche Ib durch
Rev. Suisse DE Zoo. T. 26. 1918. 6
82 W. KÜENZI
deren Verschiebung gegen den seitlichen Rand hin und ein
Uebergreifen auf die Ventralseite bis zur Basis der Lobi olfac-
torii, also durch starke Ausdehnung der von der Furche Ib und
der Medianspalte begrenzten vordersten Hemisphärenpartie.
Als Uebergangsform von Furche I zu Furche IT dürfte viel-
leicht Columba, von Furche I zu Furche III Turdus angespro-
chen werden; klare Uebergangsreihen lassen sich aber nicht
aufstellen. Diese Ableitung und Ueberführung der Furchen ist
nur als morphologische, nicht aber als systematische oder phy-
logenetische aufzufasssen.
Eine zuverlässige und definitive Benennung der Furchen
kann nur vom Anatomen und Histologen gegeben werden.
HazLer spricht von einem Sulcus coronarius bei Papageien und
Spechten; Bumm unterscheidet nach dem Verhalten des « me-
dialen Randwulstes» und der ihn abgrenzenden Furche zwei
Typen der dorsalen Gehirnfläche, einerseits Schwimm-, Sumpf.,
und Klettervôgel, andrerseits Tauben-, Raub- und Hühner-
vôgel mit einigen Singvôügeln, eine Benennung der Wülste
und Furchen oder der zwei Typen unterlässt er jedoch. Er be-
merkt auch, dass sie sich in der Gestaltung der medialen
Grosshirnoberfläche — die wir nicht untersuchen — wieder-
holen, und dass sie dort eigentlich noch deutlicher seien,
weil letztere gleichsam einen Durchschnitt der dorsalen Gross-
hirnfläche darstelle. Weitere Untersuchungen oder Benen-
nungen der Furchen sind nicht ausgeführt worden; wir blei-
ben daher bei unserer Nummernbezeichnung.
Ausser der auf die Ventralseite übergreifenden Furche HIT
kommt daselbst in vielen Fällen eine Furche vor, die ausgeht
vom Vorderrande des Zwischenhirns, meist von seinen bei-
den Knickungsstellen, und die mit im einzelnen recht ver-
schiedenem Verlauf nach dem seitlichen Hemisphärenrande
hinzieht. Oft ist sie nur schwach angedeutet /Ardea, Alcedo),
manchmal aber greift sie auf die dorsale Grosshirnfläche hin-
auf (Ciconta, Ibis), ja bei Pelecanus kommt es sogar zur Ver-
einigung mit der Dorsalfurche IT. Es ist die Furche, die MECKEL
als ‘Homologon der Fossa Sylvii der Säugetiere ansprach.
GEHIRN DER VOGEL 59
Buux bestreitet die Berechtigung dieser Auffassung; es sei
diese Bildungnichts anderes als «die Einbuchtung oder Furche,
welche den hinteren Basalhücker von der übrigen Grosshirn-
basis abgrenzt, der Lage nach die Vertiefung, welche als ven-
tromediale Fortsetzung der Fossa Sylvii beim Menschen die
Basis der Schläfenlappenspitze umgibt, also nach ScHwaLse
die Vallecula Sylvii.» Wenn demnach auch die Bezeichnung
Fossa Sylvii ungenau ist,-s0 haben wir es doch mit einer ersten
Andeutung eines Schläfenlappens und einer ihn ventral begren-
zenden Furche zu tun. Wir benutzen im folsgenden für sie die
Bezeichnung Vallecula Syloir.
Die drei beschriebenen Furchen der Dorsalseite und die
Vallecula Sylvii verteilen sich auf die einzelnen Familien fol-
gendermassen (Anordnung der Familien nach unserer Index-
Tabelle).
Furche I. Furche IT.
Ja lab Ib
Tinamidae (Cuculidae) (Cuculidae) Gruidae
(Phasianidae) {(Rhamphastidae) Alcidae Pelecanidae
Odontophoridae ;Fringillidae) Ardeidae 1bididae
Rallidae Ploceidae {(Falconidae) Phoenicopteridae
Cicontiidae (Rhamphastidae) Anatidae
(Falconidae) | {A lcedinidae) Cacatuidae
Columbidae (Cypselidae) Loriidae
Treronidae (Turdidae) Psittacidae
Peristeriaae l'anagridae Picidae
Laridae
(Podicipedidae)
Furche III. Keine Dorsalfurche Vallecula Sylvi
Sulidae Dromaeidae Gruidae
Bucerotidae Struthionidae Pelecanidae
Bubonidae _{Phastanidae) Ardeidae
Strigidae (Alcedinidae) : Ciconiidae
( ? Corvidae) Upupidae Ibididae
Charadriidae A lcedinidae
{(Podicipedidae) Bucerotidae
Tyrannidae Upupidae
W. KÜENZI
Keine Dorsalfurche
Ampelidae
{Turdidae)
Laniidae
(Corvidae)
Hirundinidae
Motacillidae
(Fringillidae)
Cinclidae
Vallecula Sylvii
Phoenicopteridae
Anatidae
Bubonidae
Strigidae
Cacatuidae
Loriidae
Psittacidae
Picidae
Sturnidae
Aus diesen Zusammenstellungen kônnen nachstehende Fol-
serungen gezogen werden:
1. Eingeklammert sind die Familien, die in mehr als einer
Kategorie der Dorsalseite vertreten sind. Aus den Zusammen-
stellungen geht hervor, dass Furchenlosigkeit in einer Familie
und sogar bei einer Art zusammen auftreten kann mit Furche
la, Furche Tab und Furche Ib, vielleicht auch mit Furche ITT.
‘Es ist allerdings zweifelhaft, ob die Furche der Corvidae ge-
nau der Furche IT entspricht; daher auch das Fragezeichen).
Ferner kônnen Furche Ta und Ib (Falconidae), sowie Furche
Tab und Ib zugleich in einer Familie sich finden. Dagegen
sind Furche IT und wohl auch Furche IT in den angeführten
Familien immer, und nie mit anderen Dorsal-Furchen verbun-
den, vorhanden. Die Vallecula Sylvii endlich tritt fast immer
auf, wenn Furche IT oder Furche HI sich vorfinden, sehr sel-
ten jedoch in den Familien die Furche | besitzen, und es ist
wichtig, dass in der Verwandischaft dieser Familien {Ardeidae,
Cicontidae, Alcedinidae, Upupidae) sich solche finden {/brdi-
dae : Bucerotidae), in denen Furche IT oder IT auftritt.
2. Auftreten und Art der Furchung sind mit unserer Index-
folge in keinen Zusammenhang zu bringen. Wir finden furchen-
lose Gehirne bei den Aatitae, aber auch bei sehr vielen Fami-
lien der Passeriformes, Furche TL bei den Tinamidae und bei
den Tanagridae (allerdings vielleicht Ta mehr unter der Mitte,
[b mehr über der Mitte der Reihe). Furche IT kommt bei den
Gruidae wie bei den Picidæ, Furche TIT bei den Sulidae, aber
auch den Bubonidae vor.
GEHIRN DER VÜGEL 62
3. Ob nun die drei Dorsalfurchen, weniger wobhl die Valle-
cula Sylvii, irgendwie als Ausdruck systematischer Beziehun-
sen aufoefasst werden künnen, besonders die überaus charak-
teristische Furche IT oder die Furche III, darüber muss der
Systematiker entscheiden. In der vorstehenden Anordnung
bilden die Familien drei durch ihre Furchen charakterisierte,
ungleich lange Parallelreihen (Furche T'als ein e Reihe gefasst),
die alle von niedrigen Indexstufen zu sehr hohen hinauf füh-
ren. Auf einige systematische bedeutsame Punkte kommen
wir später noch zu sprechen.
Ausser den vier unterschiedenen Furchen kommen in ein-
zelnen Fäüllen noch Andeutungen anderer Furchen vor, 7. B.
bei Phænticopterus und Picus eine Art Fortsetzung des Längs-
verlaufs der Furche IT bis an die Basis der Lobi olfactorii. Auf
der Ventralseite ist bei Anthracoceros beïdseits längs der Me-
dianlinie eine leichte Furche vorhanden; wir betrachten auch
die leichten Furchen, die bei Pernis und Micropus, ähnlich
wie die Vallecula Sylvii, am Zwischenhirnrand ansetzen, bei
Turdus und Corvus eher am Rande der Mittelhirnhügel, und
nach dem Vorderrand der Hemisphären zu verlaufen, nicht als
Homologa der Vallecula Sylvii, sondern als eigene, wahr-
scheinlich identische Bildungen. Als einzig dastehenden Fall
erwähnen wir Pelecanus, wo ausser der Dorsalfurche IT und
der Vallecula Sylvii am hinteren Hemisphärenrand eine sehr
deutliche Furche auftritt, die ihn auf der Dorsalseite in seiner
ganzen Länge in ungefähr gleichem Abstand begleitet und erst
an der Medianspalte endet. Schliesslich hat Scolopax eine
ganz eigentümliche, sonst nirgends vorhandene Dorsalfurche,
die schräg vom Seitenrande nach vorn gegen die Medianspalte
geht und ungefähr in gleichem Abstand von der Basis der Lobi
olfactorit endet wie Furche Il; zugleichist die vor ihr liegende
Ilemisphärenpartie sehr hoch und steil gewülbt, während die
hinter ihr liegende, durch die eine der Furche IT nicht unähn-
liche leichte Furche läuft, ziemlich flach ist. Wir betrachten
die beiden Furchen vorläufig als Bildungen sui generis und
bringen ïhr Auftreten in Zusammenhang mit der ganz elgen-
Ss6 W. KÜENZI
artigen inversen Stellung des Gehirns im Schnepfenschädel. —
Auch alle diese kleineren und vereinzelt auftretenden Furchen
sind in der Hirnkapsel nachgebildet.
Aus dem Verhalten der Furchung werden nunmehr die Mo-
difikationen verständlich, die der allgemeine Umriss
des Vorderhirns in den seitlichen Ansichten erführt.
Seine Grundform kann als Oval angegeben werden, dessen
spitze Seite gegen vorn gerichtet ist; bei schlanken Gehirnen
ist dieses Oval im allgemeinen gestreckt, oft ziemlich spitz
(Phænicopterus, Lorius), bei breiten wird es manchmal fast zur
Ellipse {Alca, Syrnium). Furche 1 modifiziert die Dorsalseite
nicht; dagegen rufen Furche IT und Furche IT fast immer an
ihr eine oder zwei (Pelecanus, Ibis) Einbuchtungen hervor.
Der kaudale Hemisphärenrand steht in Beziehung zur Stellung
der Mittelhirnhügel und zur Ausbildung des Schläfenlappens ;
je mächtiger dieser ist, um so geringer ist in der Seitenansicht
der Einfluss der Mittelhirnstellung, um so selbständiger der
freie, gewülbte Hemisphärenrand. Die Ausbildung des Schli-
fenlappens wôlbt auch den ventralen Hemisphärenrand in sei-
ner hinteren Partie mehr und mehr /Dromæus, Ibis, Corvus);
in der vorderen Partie ist er ursprünglich gerade, Zeigt aber
später, unmittelbar vor dem Zwischenhirn, meistens eine kleine
ventral gerichtete Vorwôlbung, die bei Anthracoceros durch
eine Furche beidseits der Medianlinie abgesondert ist.
Jede der drei Dorsalfurchen trennt zwei mehr oder weniger
ausgeprägte Aufwôlbungen der dorsalen, bei Furche IT auch
der ventralen Grosshirnoberfläche; die Vallecula Sylvii begrenzt
rostral den hinteren Basalhücker oder den-ventralen Teil des
Schläfenlappens.
Die übrigen Verhältnisse der Wôlbung des Vorderhirns sind
durch die Besprechung der Umrisslinien klar gestellt; alle die
erwähnten Vorwôlbungen und Einbuchtungen sind natürlich
als fliächenhafte Gebilde zu denken, wenn wir auch der Einfach-
heit und Klarheit wegen von «Linien» sprachen. Auf die Er-
wähnung kleiner Einzelheiten muss verzichtet werden; es
“ürde dies zu weit führen und zudem künnte der etwas ver-
GEHIRN DER VÜGEL 87
schiedene Erhaltungszustand der Gehirne in dieser Sache leicht
zu Täuschungen Anlass geben. Hervorgehoben aber muss
werden, dass die ventrale Grosshirnfläche, auch abgesehen vom
«<hintern Basalhôücker », nur selten eine ebene Fläche bildet,
sondern meistens gegen die Medianlinie und zugleich gegen
die Basis der Lobi olfactorit zu flach kegelfürmig ansteigt,
und zwar durchschnittlich um so mehr, je ausgeprägter der
Schläfenlappen entwickelt ist, so dass sich die (wenn deutlich
vorhanden, in die seitlichen Ansichten eingezeichnete) Grenz-
linie zwischen dorsaler und ventraler Gehirnfläche meistens
als Fortsetzung der Schläfenlappenlinie darstellt.
Die Form der Lobi olfactorii zeigt in der Vogelreihe
keine grossen Unterschiede ; die mehr oder weniger kegel-
fürmige oder halbkegelfürmige Gestalt der beiden Lobi bleibt
durchgehend gewabrt, unterliegt aber einigen Modifikationen.
Sind die Lobi in ihren vorderen Partien in grüsserem oder
œeringerem Grade getrennt, so ist ihre Basis meistens breit
(Calopezus, Porphyrio, Phœnicopterus, Tadorna). Liegen da-
gegen die beiden Lobi bis zur Spitze eng aneinander, so ist
die Basis oft in der Längsaxe des Gehirns gestreckt {Anthro-
poides, Sula, Ibis, Pernis, Syrnium, Picus). Im ersten Fall ist
die Form der getrennten Lobi schlank, oft zugespitzt; im Ex-
trem, bei den vollständig getrennten Lobi der Ratitae, finden
wir zwei sehr schlanke, etwas abgestumpfie Kegel. Im zwei-
ten Fall ist die Form in der Regel die eines einheitlichen,
breiten, meist ziemlich stumpfen Kegels. Bei den Psittacifor-
mes, wo ja die Lobi olfactorii weit von einander entfernt aut
den klaffenden Hemisphärenenden stehen, sind sie sehr klein,
schlank und divergieren gegen aussen. Auch die Passerifor-
mes besitzen meistens kleine Lobi. Als weitere besondere
Fälle künnen wir Ardea, Selenidera und auch Lorius erwähnen,
bei denen die Abgrenzung der Lobi olfactorii gegenüber den
Hemisphären nicht durch eine deutliche Linie gegeben ist,
wie sonst überall, sondern eher ein allmählicher Uebergang
stattfindet, besonders bei Ardea; dabei hat Ardea einen ein-
heitlichen stumpfen und ziemlich breiten Kegel, Selenidera
83 W. KÜENZI
dagegen zwei schlanke und sehr spitze Zipfel. Irgend eine
Uebereinstimmung der Form der'Lobi olfactorii mit der
systematischen oder mit der Indexreihe ist nicht zu konsta-
tieren.
2. Das Zwischenbhirn. Die in der systematischen Stu-
fenreihe stattfindende Grüssenabnahme des Zwischenhirns
wird vor allem bewirkt durch eine Abnahme seiner Breite
s. Figurenreihe) ; das Zwischenhirn wird also gegen die hüchst-
stehenden Formen zu im allgemeinen immer schmäler, wäh-
rend die relative Länge. sich nicht stark ändert. Abweichungen
von dieser Regel sind aber sehr häufig ; sie kônnen sich z. B.
dadurch ergeben, dass das Zwischenhirn der allgemeinen
Hirnform folgt, insbesondere breit und kurz ist bei breiten
Gehirnen ; Beispiele sind Pernis, Micropus, Syrnium. Aber
auch bei schlanken Gehirnen wie Phoenicopterus und Lorius
künnen verhältnismässig breite Zwischenhirne auftreten. Es
ist also nicht gut môglich, auf jeden einzelnen Fall anwendbare
allgemeine Regeln aufzustellen.
Die Umrisslinie des Zwischenhirns, die freilich nicht immer
sehr deutlich ausgeprägt ist, kann, von der Ventralseite aus
betrachtet, angegeben werden als ein regelmässiges Siebeneck,
dessen breitere oder schmälere Basis die Grenze gegen das
Nachhirn bildet; von ihr aus steigen die zwei Seitenlinien
schräg auswärts auf bis zur Stelle grüsster Breite, worauf sie
in Vorderrand, in zwei Stufen, der vorn in der Mitte befind-
lichen Spitze zulaufen. Als Beispiele kônnen Pelecanus, Per-
nis oder Syrnium betrachtet werden. Dieser Umriss kann sich
auf mannigfache Weise modifizieren; bei Eudynamis und
Charadrius flacht sich der Winkel des Vorderrandes zur Ge-
raden aus; bei Dromaeus, Phoenicopterus, Tadorna, Picus sind
die beiden seitlichen Winkel der vorderen Hälfte in eine ge-
rundet zur Spitze laufende Linie umgewandelt. Sehr häufig
sind die beiden der Basis schräg ansitzenden Schenkel mehr
oder weniger nach einwärts gewôlbt (Einwirkung der Form der
Mittelhirnhügel) ; wir weisen hin auf Gennæus, Sula, Pelecanus,
Anthracoceros, Corvus. Auch die Basis selbst kann in bestimm-
GEHIRN DER VOÜGEL 89
tem Grade nach einwärts gewôülbt erscheinen {/Dromaeus, An-
thropoides, Anthracoceros, Picus).
Für die seitliche Umrisslinie und die Oberflächenform des
Zwischenhirns ergibt sich aus den seitlichen Ansichten die
Regel, dass sie mitbestimmt wird durch die Art des Abgangs
der Optici, die daher als einzige Gehirnnerven hier berücksich-
tigt werden mussten. Die Optici kônnen deutlich abgesetzt
sein (Dromaeus, Anthropoides, Ardea, Columba, Lorius), oder
aber der Uebergang ist durch keine scharfe Grenzlinie unter-
brochen {Alca, Ciconia, Micropus, Tadorna); danach wechseln
Form und Grenze des Zwischenhirns in dieser Partie. Auch
der von der Augengrüsse abhängige Umstand, ob die Optici
ihren Abgang gegen vorn oder mehr gegen unten richten
(ersteres bei kleinen, letzteres bei grossen Augen ; Uebergänge
und Ausnahmen sind wie immer vorhanden), bestimmt Form
und Begrenzung des Zwischenhirns, speziell in seiner vorderen
Partie. Als Beispiele nennen wir Calopezus, Sula, Ardea, Co-
lumba, Selenidera, Micropus, Phoenicopterus, Turdus, Lortus.
Die Form der Hypophyse istim allgemeinen die eines mehr
oder weniger langen Sackes, der mit seinem offenen Rande
breit der Zwischenhirn-Oberfliche ansitzt: durch die Verschie-
bung des Ansatzes auf die dorsale Fläche (Ciconia, Phoenicop-
terus) wird die Form mehr zu der einer länglichen Blase.
Ueber Formunterschiede der Epiphyse kônnen aus den
mehrfach hervorgehobenen Gründen keine näheren Angaben
gemacht werden.
3. Das Mittelhirn. Die beiden Hügeldes Mittelhirns sind
in ihren Formen sehr beständig. Wenn auch ziemlich starke
Differenzen in der Länge und der Breite vorkommen (man ver-
gleiche etwa Dromaeus mit Pernis, Anthracoceros mit Micro-
pus), so ist doch die Grundform überall dieselbe : zwei ling-
liche, nach hinten resp. oben in verschiedenem Grade sich
verschmälernde, mehr oder weniger gewëlbte Hügel von un-
gefahr ovalem Umriss. Erwähnenswerte Unterschiede finden
sich an der Grenzlinie gegen das Zwischenhirn, die fast gerade
(Calopezus, Porphyrio, Larus, Charadrius, Tadorna), aber
90 W. KÜENZI
auch mehr oder weniger vorgewülbtsein kann {Dromaeus, Sula,
Ibis, Anthracoceros, Corvus), ferner am hinteren Ende zwischen
Hemisphären und Kleinhirn, das entweder spitz ausläuft (La-
rus, Tadorna, Syrnium, Picus) oder mehr oder weniger ab-
serundet ist(Ciconia, Ibis, Pernis, Lorius), Was allerdings an
unseren Figuren unsichthar bleibt. Auch in den Wôlbungs-
verhältnissen künnen Abweichungen von den normalen, ein-
fach gerundeten Linien auftreten {Eudynamis, Selenidera, Al-
cedo), besonders in den Partien, die dem Kleinhirn benach-
bart sind. Der Grad der Wôlbung ist innerhalb der Familie
und derOrdnung, aber auch bei dereinzelnen Artrecht variabel.
4. Das Kleinhirn. Die Gestalt des Kleinhirns ist wie die
aller Gehirnabschnitte keinen starken, immerhin viel erheb-
licheren Modifikationen als die des Mittelhirns unterworfen.
Wir künnen zunächst breite (Alca, Ibis, Charadrius, Podiceps,
Phoenicopterus, Tadorna, Syrnium) und schmale Hinterhirne
unterscheiden {Anthropoides, Anthracoceros, Micropus, Frin-
2illa); dazwischen finden sich zahlreiche Uebergangsformen.
Die Umrisslinie des Vermis kann als Rechteck aufgefasst wer-
den; jedoch besitzt sie meistens vorn eine Spitze und hinten
eine Rundung, ferner sind die Seitenlinien nur selten ungefähr
parallel Anthracoceros, Micropus), meist aber nach vorn {Sula,
Corous, Lorius), noch häufiger nach hinten konvergierend
{Dromaeus, Alca, Ardea, Ciconta, Ibis, Columba, Larus, Chara-
drius, Tadorna, Syrnium). Sehr oft sind die Seitenlinien auch
nach innen eingebogen ({Calopezus, Anthropoides, Pelecanus,
Porphyrio, Pernis, Turdus). Die Form des Vorderrandes ist
abhängig von der Grüsse des Kleinhirns und vom Grad der
Ilemisphären-Ueberschiebung ; bei grossem Kleinhirn /Sula),
aber auch bei starker Hemisphären-Ueberschiebung ist sie in
eine Spitze ausgezogen, die je nach der Breite des Kleinhirns
mehr oder weniger ausgesprochen ist. Bei dem minimalen
Grosshirn von Dromaeus ist dagegen der Vorderrand des Klein-
hirns fast gerade.
Der Habitus des Kleinhirns wird natürlich auch durch die
Zahl und die Breite seiner Wülste (Gyri) bestimmt. Die
GEHIRN DER VOÜGEL 91
Zahl der Gyri wurde früher besprochen ; ihre Breite ist an
jedem Gehirn eine wechselnde, mit oft sehr starken Differen-
zen, ohne aber bestimmte Gesetzmässigkeiten dieser Unter-
_schiede zu zeigen. Ebenso ist die Länge der sie trennenden
Falten ungleich, bleibt oft auf eine kurze Strecke der Rücken-
fliche des Vermis beschränkt, während in andern Fällen die
Falten über seine Flanken hinunter ziehen bis an den Fuss
der Flocculi, ja die hinteren ôüfters bis in die Flocculi hinein.
Auch hierüber lassen sich keine bestimmten Regeln angeben.
Bei einigen Formen {Sula, Pelecanus u. a.) finden sich starke
Asymumetrien im Verlauf dieser Falten, schräger Verlauf über
den Vermisrücken zwischen parallelen Furchen, ungleiche
Länge der Falten auf den beiden Flanken des Vermis. Dem-
entsprechend sind die Wülste ungleich breit, die beiden Sei-
tenansichten verschieden; dabeï ist die übrige Erhaltung der
Gehirne eine so gute, dass Einflüsse der Konservierung aus-
geschlossen erscheinen. — Die Oberfläche der Wülste kann
deutlich gewôülbt sein (Seitenansichten von Ardea, Selenidera,
Lorius); meistens aber ist sie fast eben und fallt in die all-
gemeine Umrisslinie der Vermis (Sula, Pernis, Syrntum,.
Die Form der Floceu li folgt im allgemeinen ihrer Grüsse.
Bei Calopezus, Columba, Micropus sind sie nur die mehr oder
weniger seitlich vorragenden ventralen Partien der Vermis-
flanken ; dann werden sie zu deutlichen Zipfeln {Dromaeus, Ar-
dea, Anthracoceros, Corvus), die sich bei stärkerer Vergrôsse-
rung mehr und mehr gegen hinten krümmen {Anthropoides,
Porphyrio, Selenidera, Phoenicopterus, Lorius), bei Ciconta
darauf noch einmal etwas gegen vorn. Die Zipfel künnen ziem-
lich massiv sein {Gennæus, Pelecanus, Anthracoceros); es kom-
men aber auch alle Uecbergänge zu schlanken, gerundeten
{Dromaeus, Sula, Corvus) oder zu flachen Zipfeln vor (Pernis).
Selenidera hat einen basal ziemlich breiten Zipfel mit schlan-
kem, zugespitztem und deutlich abgesetztem Endabschnitt.
5. Das Nachhirn. Das Nachhirn zeigt in der Vogelreihe
grosse Formbeständigkeit. Fast der wesentlichste Unterschied
ist der der Breite; sie geht in vielen Fällen parallel mit der
92 W. KÜENZI
allgemeinen Breite des Gehirns {Pelecanus, Pernis, Syrnium,
Corvus), kann aber auch bei schlanken Gehirnen beträchtlich
sejn (Phoenicopterus, Tadorna); allzsemeine Regeln lassen
sich für sie nicht angeben.
Die Umrisslinie wird in der vorderen Partie gebildet durch
die Basislinie des Zwischenhirn-Umrisses und die Grenzen
der benachbarten Mittelhirn-Hügel. Diese verilaufen meistens
ungefäahr geradlinig, je nach der Stellung der Hügel stumpfer
(Alca, Selenidera, Micropus, Phoenicopterus) oder spitzer zur
Hirnlängsaxe gerichtet /Dromaeus, Porphyrio, Columba, Cha-
radrius, Lorius). In der hinteren Partie ist die Umrisslinie
frei; sie ist in den einen Fällen leicht nach innen gewôlbt
Ardea, Selenidera, Phoenicopterus, Picüs), in anderen Fällen
vegen aussen gewôülbt und geht dann viel plützlicher in die
Rückenmarksflanken über {Dromaeus, Calopezus, Gennaeus,
Porphyrio, Larus, Syrnium). Danach ist die Nachhirnform ent-
weder ziemlich schlank (Ventralansicht) oder breiter und plum-
per; die Extreme sind durch zahlreiche Uebergänge verbun-
den. Die Wôlbung ist recht verschieden stark (Lateralansicht);
sie steht wahrscheinlich in Beziehung zu den Verhältnissen
der Beugung, die ihrerseits von der Stellung des Gehirns, der
Grôsse der Augen, der allgemeinen Gehirnform, aber wahr-
scheinlich auch von der Hôhe, Länge und Breite des Nach-
hirns abhängig sind.
Die beschriebenen Gehirnformen zeigen bei der einzelnen
Art dasselbe Verhalten wie die Indizes: während sie bei den
einen Formen überaus konstant sind oder nur minimale Dif-
lferenzen aufweisen, kôünnen sie bei andern beträchtlich vari-
ieren, allerdings nicht über bestimmte Grenzen hinaus (z. B.
die Furchungsverhältnisse oder die Wulstzahlen des Klein-
hirns). Die relative Konstanz ist der häufigere Fall; stärkere
Abweichungen sind eher Ausnahmen, fallen auf; allzemeine
Regeln über ihr Auftreten lassen sich nicht angeben. Aebnlich
verhält es sich in Familie und Ordnung.
In allen Gehirnabschnitten treten Asymmetrien auf, beson-
GEHIRN DER VOÜGEL 93
ders sind rechte und linke Hemisphäre und rechter und linker
Mittelhirnhügel in Form (und Grüsse) oft etwas verschieden.
Wenn auch Präparation oder Konservierung mitunter an ihrem
Zustandekommen beteiligt sein mügen, so sind sie doch in
andern Fällen zweifellos ursprünglich. Ihr Auftreten ist gänz-
lich individuell, ohne irgendwelche Gesetzmässigkeiten.
Variation der einzelnen Art und Asymmetrien sind beson-
ders stark bei den domestizierten Formen ; es ist dies ja ohne
weiteres zu erwarten. Als ausgezeichnetes Beispiel kann das
von Neumann beschriebene und abgebildete Gehirn der Hau-
benhühner gelten, bei dem die Hemisphären durch die Ver-
lagerung ihrer Hauptmasse an die rostrale Partie eine Form
erhalten, die vollständig von der normalen abweicht ; zugleich
sind an ihnen und den übrigen Gehirnabschnitten beträchtliche
Asymmetrien zu konstatieren.
GBSpeziellesystéematisSche-Resuüultate:
Es gibt einige Gruppen der Vogelreihe, die durch Besonder-
heiten der Form des Gehirns klar charakterisiert und von allen
anderen deutlich unterscheidbar sind; wir führen folgende an:
Ratitae : Getrennt inserierte Lobi olfactorii ; gerader
Vorderrand des Kleinhirns.
Strigiformes: Extreme Breite aller Gehirnabschnitte, be-
sonders des Zwischenhirns, bei gleichzei-
tigem Auftreten der Grosshirnfurche TT und
der Vallecula Sylvii.
Psittaciformes : Vorn klaffende Hemisphären, dadurch ge-
trennte Lobi olfactorii; gleichzeitig Gross-
hirnfurche IT und Vallecula Sylvii.
Pelecanidae : Besondere Dorsalfurche läings des Hemi-
sphären-Hinterrandes ; Vallecula Sylvii auf
die Dorsalseite übergreifend und direkt in
Furche IT übergehend.
Dagegen erscheint es mindestens als verfrüht, wenn nicht
als überhaupt ausgeschlossen, die Formenreihe des Gehirns
in eine Anzahl von Typen sondern zu wollen, etwa den einen
94 W. KÜENZI
Formenkreis um den Typus der Galliformes oder der Columbi-
formes, den andern um den der Anseriformes als Zentrum zu
bilden, einen dritten um die Passeriformes herum anzuordnen.
Die Bewertung der Unterschiede ist schwierig; für die Grup-
pierung käme wohl vor allem die Gestalt des Vorderhirns in
Betracht, und man kônnte an eine Einteilung nach der Fur-
chungsart denken (wir verweisen auf die betreffenden Zusam-
menstellungen); aber auch sie hat ihre Schwierigkeiten. Man
müsste z. B. das Gehirn der Corvidae von den übrigen Pas-
seriformes trennen, überhaupt ôfters die Ordnungen auflüsen.
Da uns zudem das Material für einen solchen Versuch noch zu
wenis umfassend erscheint, begnügen wir uns mit der Hervor-
hebung einer Anzahlsystematisch interessanter Einzeltatsachen.
1. Die Ratitae zeigen auch in den Formverhältnissen eine
deutliche Trennung von den Tinamiformes an; diese haben
eine Grosshirnfurche, das Grosshirn der Ratitae ist furchen-
los ; 1hre Lobi olfactorii sind basal verwachsen, bei den Ratitae
stehen sie getrennt; ihr Kleinhirn ist in die Hemisphärenbucht
eingeschoben; bei den Ratitae berührt es nur mit geradem
Vorderrande die Hemisphären. Alle diese Charaktere weisen
die Tinamiformes in die Nähe der Galliformes ; ihre heute so
sehr betonten Uebereinstimmungen mit den Ratitae sind wohl
zum guten Teil Konvergenzerscheinungen, hervorgerufen durch
die Aehnlichkeit der Lebensweise.
2. Bei den Cuculiformes finden sich auch in den Gehirnfor-
men keine Beziehungen zu den Psittaciformes, die eine Ver-
einigung dieser beiden Gruppen (nach Ganow) rechtfertigen
würden. Die Cuculiformes haben Furche Ib, die Psittaciformes
Furche IT und eine Vallecula Sylvii; auch die übrigen Gehirn-
abschnitte besitzen starke Differenzen. Von den Ordnungen,
denen sie in unserer Indextabelle benachbart sind, unterschei-
det sie eine leichte Einbuchtung des Hemisphären -Vorderran-
des; hierin künnte eine Beziehung zum Gehirn der Coracti-
formes und der ihnen benachbarten Gruppen gefunden werden,
wo diese Einbuchtung und die Furche Ib häufig ebenfalls vor-
handen sind.
GEHIRN DER. VOGEL 935
3. Unter den Pelecaniformes unterscheiden sich die Sulidae
und die Pelecanidae dadurech stark voneinander, dass jene die
Furche IIT, diese Furche IT, eine extrem starke Vallecula Sylvii
undeine charakteristische Dorsalfurche längs des Hemisphären-
Hinterrandes besitzen. Auch Zwischenhirn- und Kleinhirnfor-
men zeigen einige Differenzen. Schätzt man die systematische
Bedeutung der Furchungsart hoch ein, so müsste für die zwei
Familien wahrscheinlich je eine Unterordnung gebildet werden.
4. Bei den Ardeiformes sind die drei vertretenen Unterord-
nungen durch differente Furchen charakterisiert. Die Ardeae
haben Furche Ib, die Ciconiae Ia und eine Vallecula Sylvii, die
Plataleae (Ibis molucca) Furche Il und die Vallecula. (Die drei
seitlichen Ansichten dieser Unterordnungen vertreten übrigens
sehr hübsch drei Stufen der Grosshirn-Ueberschiebung).
5. Die bereits durch die Grüssenverhällnisse geforderte.
Trennung der Accipitriformes und der Strigiformes ist in den
Formverhältnissen noch besonders deutlich ausgesprochen.
Die Accipitriformes zeigen schwach Furche la, die Strigiformes
eine sehr stark ausgeprägte Furche IT und eine deutliche Val-
lecula Sylvii; der Hemisphären-Vorderrand ist bei diesen stark
vorgewôlbt, bei jenen gerade, der seitliche Vorderhirn-Umriss
fast elliptisch, bei den Accipitriformes ziemlich spitz oval.
Entsprechende deutliche Unterschiede finden sich auch am
Zwischenhirn, Kleinhirn und Nachhirn.
6. Die vier vertretenen Unterordnungen der Coractiformes
haben alle differente Vorderhirne. Besonders fallen die Buce-
rotes auf durch Furche ITF und eine schwache Vallecula; die
Halcyones haben eine Andeutung der Vallecula und hie und
da eine leichte Furche Ib, die Cypseli eine deutliche Furche
Ib, eine Einbuchtung des Vorderrandes, und einen charak-
teristischen Hinterrand der Hemisphären, die Upupae endlich
bei ungefurchter Dorsalseite eine starke Vorwôülbung des Vor-
derrandes, ventral eine deutliche Vallecula Sylvii. Auch die
übrigen Abschnitte sind in keiner Subordo gleich, sondern
zeigen alle bestimmte Besonderheiten.
Die differente Stellung der Cypselidae und der Æirundinidae
96 W. KÜENZI
wird durch die Formen des Gehirns besonders deutlich ; eine
Vergleichung der Figuren weist die Æirundinidae ohne weiteres
unter die Passeriformes, die Cypselidae dagegen in den Be-
reich der Coractformes.
Ob das Gehirn der Coractiformes Beziehungen zu dem der
Strigiformes besitzt, ist zweifelhaft. Man kôünnte auf die Buce-
rotes hinweisen, wo ebenfalls Furche TIT und Vallecula Sylvii
vorhanden sind; aber die Unterschiede der beiden Gruppen
an Zwischenhirn, Kleinhirn und Nachhirn sind doch recht be-
trächtlich.
7. Unter den Charadriiformes findet sich in der Familie der
Charadriidae neben yollständig furchenlosen Gehirnen der
ganz eigenartige Furchungstypus von Scolopax; vielleicht
muss er als Argument vegen eine Ueberschätzung der Fur-
chungsverhältnisse betrachtet werden.
8. Phænicopteriformes und Anseriformes, durch die Grôüs-
senverhältnisse unmittelbar benachbart, zeigen grosse Ueber-
einstimmungen der Gehirnform, besonders der Furchung
(Furche IT mit leichter Fortsetzung bis an die Basis der Lobi
olfactorii, starke Vallecula Sylvii); Unterschiede finden sich
besonders an der Hypophyse und am Kleinhirn.
9. Die Strigiformes und die Pstitaciformes Wurden bereits
als ausgezeichnet charakterisierte Gruppen gekennzeichnet.
10. Die Passeriformes besitzen in ihren Furchungsverhält-
nissen merkwürdigerweise Uebereinstinmungen mit den primi-
tivsten Carinaten-Ordnungen, den Tinamiformes und den
Galliformes (Furchenlosigkeit oder die Stufen der Furche 1);
als Zwischenglieder kônnten etwa die Podicipediformes, sowie
die Lari- und Columbiformes angesprochen werden. Ferner
fallen die Corvidae gegenüber den übrigen Familien durch
eine anders verlaufende Furche (? IT) und besonders breite
Gehirnform auf.
Die Lantidae zeigen in den Gehirnformen wie in den Index-
werten vollkommene Uebereinstimmung mit den übrigen Pas-
seriformes (ungefurchtes Grosshirn ; Zwischenhirn, Kleinhirn).
11. Die Form des Gehirns der Piciformes hat bedeutende
GEHIRN DER VOÜGEL 97
Aehnlichkeiten mit der des Psittaciformes-Gehirns (Furche IT,
Vallecula Sylvii, Ueberschiebungsbild) ; doch sind die Psittacti-
formes durch die besondere Gestalt der vorderen Hemisphären-
Partieen wohl unterschieden. Dagegen ist der Furchungstypus
der Piciformes ein von dem der Passeriformes, mit denen sie
üfters in engere Beziehungen gebracht werden, durchaus
differenter.
Auf eine Charakteristik der Gehirnformen der einzelnen
Ordnungen und Familien in systematischer Reihenfolge glau-
ben wir verzichten zu künnen; alles Wesentliche ist bereits
zur Sprache gelangt oder in den Figuren gegeben.
Zusammenfassung der Resultate.
Die allgemeinen Resultate der Untersuchung sind in kurzen
Worten folgende : Die äusseren Formen des Gehirns der Vôgel
sind im Verhältnis zu denen anderer Vertebratengruppen sehr
konstant ; in manchen Einzelheiten künnen sie sich allerdings
in ziemlichem Grade modifizieren. Zur Feststellung der Grôs-
senunterschiede der einzelnen Gehirnsabschnitté musste eine
exakte Messung die erforderliche Grundlage liefern, die fol-
gendes ergab: die Durchschnittswerte für das Vorderhirn
nehmen in einer Reihe fortwährend zu, die mit einigen Um-
stellungen der systematischen Anordnung von SHarPe ent-
spricht; diejenigen für das Zwischenhirn und vielleicht auch
die für das Nachhirn nehmen in ungefähr der gleichen Reihe
fortschreitend ab. Die Mittelhirngrôsse ist in dieser Anord-
nung sehr verschieden, ohne dass direkte Erklärungen für ihr
Verhalten zu finden wären; die ebenfalls beträchtlich schwan-
kende Grüsse des Kleinhirns lässt sich recht gut mit der
allÿemeinen Bewegungs- resp. Flugfähigkeit des Vogels in
Zusammenhang bringen.
Parallel mit dieser Entwicklung geht in der genannten Reiïhe
eine Aenderung der gegenseitigen Lagerung der fünf Gehirn-
abschnitte. Das Grosshirn legt sich über das Zwischenhirn,
Rev. Suisse pe Zooz. T. 26. 1918. 7
L 1
98 W. KÜENZI
Mittelhirn und Kleinhirn hinüber bis zu einem Grade, der nur
bei den hôheren Säugetieren übertroffen wird. Die Mittelhirn-
hügel werden dadurch nach der Ventralseite des Gehirns
verlagert und ihre ursprünglich schief gestellte Längsaxe
ungefähr in die des Ganzhirns umgelegt. Die Längsaxe des
Kleinhirns endlich wird durch die Hemisphären-Ausdehnung
aufserichtet und bedeutend steiler gestellt.
Die Umriss- und Flächenformen des Gehirns sind von dieser
Reihe unabhängig ; sie künnen innerhalb einer Ordnung recht
beständig sein, in anderen aber stark variieren. Daher bieten
sie nur in wenigen Ausnahmefallen Anhaltspunkte zur Charak-
terisierung des Gehirns einer Vogelgruppe ; ebenso erscheint
eine einigermassen natürliche Gruppierung der Ordnungen
nach den Gehirnformen nahezu unmôglich ; auch die Anreihung
nach den drei verschiedenen dorsalen Furchen des Grosshirns
ergibt eigenartige Zusammenstellungen.
Kann man so eine Entwicklungsreihe des Vogelhirns fest-
stellen, die fortschreitet von niedrigen zu immer hôheren
Formen, so drängt sich die Frage nach der Stellung dieser
Reihe im œesamten Stamme der Vertebraten auf. Da heute
kaum mehr Zweifel darüber existieren, dass die Klasse der
Vôgel an die diapsiden Reptilien, vielleicht an die Dinosaurter,
anzuschliessen ist, ziehen wir ein Diapsiden-Gehirn, aus tech-
nischen Gründen das eines Krokodiliers (Crocodilus niloticus),
zur Vergleichung bei. Unsere letzten drei Figuren zeigen in
sgewohnter Ausführung die Gehirne von Crocodilus, Dromaeus
und Picus nebeneinander gestellt, ausser dem Reptiliengehirn
also eines der niedrigsten und eines der hôchsten Vogel-
œehirne, Ihre Betrachtung lehrt, dass der Unterschied zwischen
Crocodilus und Dromaeus in mancher Beziehung geringer ist
als der zwischen Dromaeus und Picus, und dass morphologisch
die Entwicklungsreihe des Vogelhirns mit vollem Recht an
das Diapsiden-Gehirn angeschlossen werden darf. Wir belegen
diese Ansicht auch mit den Indexwerten der drei Gehirne :
GEHIRN DER VOÜGEL 99
Vorder- Zwischen- Mittel- Klein- Nach-
é À . : Augen-
UN ANNEE
Crocodilus niloticus. UT/E 1G d7 12 39 40
Dromaeus novae hollan-
diae 58 12 il 25 18 48
Picus viridis 87 9 17 24 18 30
{Felis domestica) 78 3 — 7 12 —
Die Differenz zwischen dem Vorderhirnindex von Crocodi-
lus und dem von Dromaeus beträgt 14, zwischen Dromaeus
und Piceus dagegen 29! (Wenn man den hôchsten Vorderhirn-
index, Conurus cactorum, 96, beizieht, erreicht die Differenz
innerhalb der Vügel sogar 381) Die Zwischenhirndifferenz
aber ist kleiner in der Vogelreihe ; allerdings geben die bei-
den Vertreter nicht extreme Werte, wie sie etwa die Colum-
bidae (16) und die Corvidae (7) aufweisen. Wichtig und charak-
teristisch ist das mächtige Nachhirn von Crocodilus; in den
Indizes der beiden Vôgel kommt zufallig die Nachhirnabnahme
der Vogelreihe nicht zum Ausdruck. Der niedrige Kleinhirn-
wert des Krokodils ist ohne weiteres verständlich. (Der hohe
Augenindex ist aus der Relation zwischen Kôrper-, Gehirn-
und Augengrôüsse zu erklären.)
Als morphologische Hauptcharakteristika des Vogelhirns
sgesenüber dem der Reptilien sind hervorzuheben : Die mäch-
tige Entwicklung der Grosshirn-Hemisphären in der Vogel-
reihe ; die deutliche Herausbildung der Anfänge eines Schlä-
fenlappens ; das Auftreten verschiedener Furchungen ; das
Vorhandensein einer bestimmten Anzahl von Gyri des Klein-
hirns ; die relativ geringe Grüsse des Nachhirns.
Wir haben in der kleinen Indextabelle in Kilammern die In-
dizes von Felis domestica beigefügt. Das Säugetiergehirn hat,
wahrscheinlich von einer andern, der Synapsiden-Gruppe un-
ter den Reptilien ausgehend, eine weit hôhere Differenzierungs-
stufe erreicht als das Gehirn der Vügel. Da sind nun die Index-
ziffern eines seiner Vertreter für uns von grossem Interesse.
Ist nämlich unsere Aufstellung einer Entwicklungsreihe des
Vogelgehirns richtig, ebenso deren Anschluss an das Gehirn
100 W. KÜENZI
der Reptilien und seine Begründung, so wird hôüchst wahr-
scheinlich eine hühere Entwicklungsstufe des Vertebraten-
gehirns die benutzten morphologischen Merkmale in einer
noch weiter gehenden Entwicklungsphase zeigen. Es genügt
eine Nachprüfung der gegebenen Indizes : In der Tat entwickelt
sich die Grüsse der Gehirnabschnitte bei den Säugetieren in
der bei den Vügeln aufgefundenen Richtung weiter. Der nied-
rigste Zwischenhirnindex der Vôügel ist 7, Felis domestica hat
nur 3, der niedrigste Nachhirnindex der Vügel 13, beim Säu-
ger 12. Und auch die Tatsache, dass der Grosshirnindex von
Felix domestica mit 78 zwar eine hohe Ziffer erreicht, aber von
den hüchsten Vogelordnungen meistens übertroffen wird, spricht
nicht gegen unsere Auffassung ; denn die gewaltige Ober-
flächenvergrüsserung des Säugetier-Grosshirns wird nicht
durch einfache Grüssenzunahme, der wohl im Schädelbau eine
bestimmte Grenze gesetzt wäre, sondern auf dem Wege einer
weitgehenden und komplizierten Faltung erzielt. So dürfen wir
füglich die Indexzahlen als eine Bestätigungunserer Ansichten
auffassen.
Ob mitder festgestellten morphologischen Entwicklungsreihe
des Gehirns der Vôügel eine bestimmt gerichtete Entwicklung
der anatomischen und strukturellen Eigenschaften Hand in
Hand geht, und in welchen Wechselbeziehungen äussere Form
und innerer Bau im einzelnen Falle stehen, das müssen beson-
dere Untersuchungen entscheiden.
Literaturverzeichnis.
Das Literaturverzeichnis macht keinen Anspruch auf Voll-
ständigkeit. Ausser den auf das Gehirn bezüglichen Arbeiten
sind auch die wichtigsten benutzten systematischen und ver-
gleichend-anatomischen Werke aufoenommen. ;
Die bisherigen vergleichend-morphologischen Ergebnisse in
unserm Sinn sind gering. Zusammenfassungen derselben ge-
ben FürBRiNGer und Gapow, wobei besonders die wichtige
GEHIRN DER VOÜGEL 401
Arbeit von Bumu, Das Grosshirn der Vügel, berücksichtigt
wird; eine Wiederholung und Kommentierung dieser leicht
zugänglichen Darstellungen erschien überflüssig. Die ältere
Literatur ist in ausführlicher Weise verarbeitet bei STIEDA,
FürBriINGER und GaApow. Besonders reiche Literaturregister fin-
den sich bei FÜRBRINGER und JOHNSTON.
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GEHIRN DER VOÜGEL 105
Besprechung der Tafeln.
F1G. 5—36 führen die von uns aufgestellte Entwicklungs-
reihe des Vogelhirns vor. Aus jeder Ordnungist ein typi-
sches Gehirn gewählt, das meistens ungefähr die ge-
fundenen Mittelwerte der Ordnung repräsentiert.
Umfasst eine Ordnung mehrere Unterordnungen, wie die Pele-
caniformes, Ardeiformes, Coractiformes und Passeriformes, s0
ist jede Unterordnung durch ein Gehirn vertreten ; die umfang-
reiche Reïhe der Passeriformes ist durch Megar joe Tur-
dus, Fringilla, Corvus dargestellt. Die Anordnung der Figuren
folgt unseren Mittelwerts-Tabellen für die Ordnungen und
Familien, also vor allem den Vorderhirn-Indizes ; nur bei den
Passeriformes findet sich eine Abweichung, indem, der ge-
wählten Arten wegen, die Corvidae über die Fringillidae zu
stehen kommen.
F1G. 37 — 39 illustrieren bestimmte Stellen des Textes ; Scolo-
pax rusticola zeigt einen besonderen Typus der Furchung,
Hirundo rustica und Lanius excubitor geben Vergleichsfiguren
zu den Cypseli und den Accipitriformes.
F1G. 40 — 42 resümieren in der Nebeneinanderstellung von
Crocodilus niloticus, Dromaeus novae hollandiae und Picus
eridis die Entwicklung des Vogelhirns und illustrieren die
Frage seines morphologischen Anschlusses an das Reptilien-
gehirn, wie beides in der « Zusammenfassung der Resultate »
erôrtert wird.
F1G.5 — 42 sind einfache, in Einzelheïiten leicht schematisierte
Umrisszeichnungen in genauen natürlichen Grüssenverhält-
nissen. Da zahlreiche Gehirne etwas beschädigt sind und der
durch den Moment der Fixierung bedingte Erhaltungszustand
ein recht ungleicher ist, war der Verzicht auf ungen
geboten ; aus dem gleichen Grunde wurde auf die Beigabe von
106 W. KÜENZI
Photographien verzichtet. Unsere drei senkrecht zu einander
orientierten, sich ergänzenden Umrissfiguren sichern eine
durchaus gleichmässige Wiedergabe der Gehirne. Kleine In-
konsequenzen in der Orientierung der Ventral- und der Dorsal-
figur, deren Umrisse sich eigentlich stets genau decken sollten,
dienen zur Verdeutlichung bestimmter Einzelheiten. Die Wie-
dergabe des Zwischenhirns ist je nach der Länge der erhalten
sebliebenen Opticus-Stücke etwas verschieden: ebenso ist die
Abgangsrichtung der Medulla spinalis recht verschieden, was
jedoch ausschliesslich von den Umständen der Präparation und
der Konservierung abhängig sein dürfte.
Mit dieser Figurenreihe dürften alle Erürterungen genügend
illustriert sein ; eine Wiedergabe aller Gehirne hätte zu viel
Gleichartiges und Unwesentliches in die Reihe eingeschoben.
GEHIRN DER VÜGEL 107
INHALTS-UEBERSICHT
Seite
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JE HAT RE ENCRES PR REC ME UE Te 18
AMSysStemalische Vebersichté 5 "2.671 SE RENE 18
BETA ED NUE de. Pete) el Aer SSSR 25
(DL GE GT I Nine 26
Die Untersuchungsmethode ; 27
À. Kurze Beschreibung des Gehirns SE 27
BHerleituneder Methode. meer ere 29
C. Art und Weise der Messungen 30
D. Vergleichung der Messungsergebnisse 32
DAC AUSSONVeRAAIDILISS EN MS NS NM ER UE RUE eee A Cl 30
A7 DE GTAITQN NS ARE APN ee RE 36
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RÉ PUS AMEN ASSUME SE AUTEURS A4
Poystematisehe Verpleichune" ie nr. ne: A4
Das ar denhiEn Sen Res Er Ne TR et eT A9
2. Das Zwischenhirn 51
3. Das Mittelhirn | 52
DES RO re 19 RME RES PR ER ARR RTE EE 55
5. Das Nachhirn . re 21 L 58
6. Zusammenfassung. Systematisches . . . . . . 60
MLD RUES C er RAUMISSO SEEN PIE ENS ARTE vu Se 68
APRSystematische Veroleichunee ere ee 69
BDreSielluns des Gehirns im Schäidel "Ne 75
Mel normoentaltnisse.t, ASC ENITEN ER RECENSE Pal
| 1. Das Vorderhirn 78
Das NisCheMEtTNEs :. JR OR Re 88
108 W. KÜENZI
5
Das Mittelhirn
4. Das Kleinhirn
5. Das Nachhirn . A RS EE c3
. Spezielle systematische Resultate
nn,
Zusammenfassung der Resultate .
Literatureerzeichnis
Besprechung der Tafeln.
GEHIRN DER VOÜGEL
109
; ERKLÆRUNG DER TAFELN.
Bedeutung der Buchstaben : A = ventrale, B = dorsale, C = seitliche Ansicht.
Tafel 1.
Fic. 1-4 sind zur Erläuterung der Messungsweise bestimmt. Sie
geben schematisierte Zeichnungen des Gehirns und des Auges von
Columba domestica in dreifacher natürlicher Grüsse. Die den Maas-
sen beigesetzten Buchstaben haben folgende Bedeutung :
pP——nänge des sanzen Gehirus. L , l, =
PR tBreite 10) » »- b, ==
ER tHohe » » hp
1, — Länge des Vorderhirns. Re
nb — chrelle. 0 ) pr
be FHôher 7» » hi
1, — lLänge des Zwischenhirns. =
be—1brelle nr » br
héi—"Hôhe. » ») pe
J, — Länge des Mittelhirns. Re
b— Breite”» »
b, = Hôühe » »
AR Längen, ---- Breiten,
F1G. 1. — Gehirn von der Ventralseite ;
F1G. 2. —- Gehirn von der Dorsalseite ;
Fi. 3. — Gehirn in seitlicher Ansicht ;
F1G. 4 À. — Auge von vorn ;
Fic. 4 B. — Auge von der Seite.
Länge des Hinterhirns.
Breite » »
Hôhe » »
Länge des Nachhirns.
Breite » »
Hôühe » »
Länge des Auges.
Breite » »
Hôühe » »
Nervus opticus.
== Fühen:
110
Fi.
Fr.
Frc.
FrG.
Fic.
Frc.
Pre:
Frc.
re:
Frc.
Fic.
Frc.
FirG.
Fic.
Fic.
FrG.
W. KÜENZI
Tafel 2.
5. — Dromaeus novae hol- Fig. 7. — Calopezus elegans.
landiae. Fig. 8. — Gennaeus melanonotus.
6. — Struthio camelus. F1G. 9. — ÆEudynamis honorata.
Tafel 3.
10. — Alca torda. Fi. 13. — Pelecanus crispus.
11. — Anthropoides virgo. Fie. 14. — Porphyrio calvts.
12. — Sula bassana.
Tafel 4.
15. — Ciconia nigra. F1G. 19. — Columba domestica.
16. — Ardea cinerea. F1rG. 20. — Larus ridibundus.
17. — 1bis molucca. Fire. 21. — Selenidera maculiros-
18. — Pernis apivorus. Lr'Es.
Tafel 5.
22. — Alcedo ispida. Fic. 26. — Charadrius apricarius.
23. — Anthracoceros con- Fi. 27. — Podiceps fluviatilis.
vexus. F1G. 28. —— Phoenicopterus roseus.
24. — Micropus apus. F1G. 29. — Tadorna tadorna.
25. — Upupa epops.
Tafel 6.
30. — Syrnium aluco. Fic. 33. — Fringilla coelebs.
31. — Megarhynchus pitan- ic. 34. — Corvus corone.
£gua. Fc. 35. — Lorius flavopalliatus.
32. — Turdus merula. Fi. 36. — Picus viridis.
GEHIRN DER VÜGEL 1411)
Tafel 7.
Fic. 37. — Scolopax rusticola. Fi. 41. — Dromaeus novae hol-
Fic. 38. — Hirundo rustica. landiae.
Fi. 39. — Lanius excubitor. Fic. 42. — Picus viridis.
FiG. 40. — Crocodilus niloticus.
Rev. Suisse de Zool. T. 26. 1918.
D
W. Küenzi del. Lith. ATAR, Genère
W. KÜENZI — VOGELGEHIRN
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Rev. Suisse de Zool. T. 26. 1918.
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Calopezus Gennæus Eudynamis
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Dromæus Novæ Hollandiæ Struthio
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W. KÜENZI — VOGELGEHIRN
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Rev. Suisse de Zoot. T. 26. 1918. ne
Fig 10. Fig. 11. Fig. 12. Fig. 13. de:
| | &
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| Alca torda Anthropoides virgo Sula bassana Pelecanus crispus Porphyrio calvus
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W. KÜENZI — VOGELGEHIRN
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TE Columba Larus Selenidera
— Ciconia nigra Ardea cinerea Ibis molucca Pernis apivorus domestica ridibundus maculirostris
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Rev. Suisse de Zoo!. T. 26. 1918. ee
Fig. 24. Fig. 25. Fig. 26.
Alcedo Anthracoceros Micropus Upupa Charadrius Podiceps Phœnicopterus roseus Tadorna tadorna
ispida convexus apus epops apricarius fluviatilis
W. Küenzi del. Lith. ATAR, Genève
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Megarhynchus
Syrnium aluco pitangua Fringilla cœlebs Corvus corone Lorius flavopalliatus Picus viridis
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Rev. Suisse de Zool. T. 26. 1918. Æ-
Novæ Hollandiæ Picus viridis
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Scolopax rusticola rustica excubitor Crocodilus niloticus — Dromæus
= ;
NW. Küenzi
W. Küenzi del. Lith. ATAR, Genève
W. KÜENZI — VOGELGEHIRN
REVUE SUISSE DE ZOOLOGIE
Vol. 26, no 3. — Mai 1918.
Sur une nouvelle espèce de
Palaemon (Parapalaemon) habitant l'ile de Bali
Jean ROUX
Conservateur du Musée de Bâle
Avec 2 figures dans le texte.
Parmi les Crustacés que le Musée de Bâle a reçus en 1913 de
M' le D' E. SrREsEMaANXN se trouve une espèce de Palaemon
provenant de l'ile de Bali que nous n'avons pu identifier avec
aucune des espèces de ce genre habitant lArchipel indo-
australien. Nous la dédions avec plaisir au généreux donateur
et en donnons ici la description.
Palaemon (Parapalaemon) stresemannt n. sp.
Localité: Tjelukan Bawang, N.-0. Bali DO NT OMAN
Les deux exemplaires Q sont les plus grands ; l’un mesure
68", l'autre 50°" de longueur totale ; cependant ils ne portent
pas d'œufs. Le céphalo-thorax est lisse. Le rostre (fig. 1) naît
en avant du milieu du bouclier céphalo-thoracique. D'abord
dirigé horizontalement en avant, il s’arque légèrement vers le
bas pour se relever ensuite vers l’extrémité. Par sa forme, il
rappelle celui de P. sundaicus. West long, et dépasse légère-
ment en avant les écailles antennaires. De largeur moyenne,
sa partie supérieure égale sa partie inférieure. L’armature
rostrale se compose de 14 dents au bord supérieur, dont les
deux proximales sont encore situées sur le céphalo-thorax. La
Rev. SuISsE DE Zoo. T. 26. 1918. 8
114 J. ROUX
premiere dent est un peu plus petite que les autres. Celles-ci
sont placées assez près les unes des autres, à intervalles plus
ou moins réguliers Jusqu'à la 10° dent. Ces intervalles sont
légerement plus orands entre
CL À 5 À LT RO sie
PT TP CR ER les quatre premieres dents
me 2 ] , ë
22 TS qu'entre les suivantes. La 10°
( dent est située à l'endroit où le
\ Fic. 1. — Rostre. } :
; rostre commence à se redresser
vers le haut; les intervalles qui
séparent entre elles les dents 10 à 12 sont beaucoup plus
grands que ceux des dents 7 à 10. La 14° dent est très petite
el située si près de l'extrémité du rostre que la pointe de celui-
ci paraît être double. Le bord inférieur présente quatre dents,
dont la première est placée sous la 7° supérieure et la 4° au-
dessous de l’espace s'étendant entre la 10° et la 11° dent supé-
rieure. L'épine antennaire est très développée
et l’épine hépatique est placée en arrière d'elle,
légerement au-dessous.
Etendue en avant, la première paire de pattes
dépasse lécaille antennaire de la moitié de son
article terminal. Le carpe est environ 15% fois
plus grand que la pince.
Chez cet exemplaire, une seule des pattes IT
est présente, celle du côté gauche (fig. 2). Le
carpe est plus long que le merus, mais plus
court que la pince entière. I s'élargit en cône
en avant, sa largeur antérieure égalant deux
fois sa largeur distale. La partie palmaire de la
pince est beaucoup plus large que le carpe (rap-
port 2,9: 4). La paume est aplalie dans le sens
dorso-ventral (rapport largeur-épaisseur 1,25).
Les doigts, de même longueur que la pince, de He Patte
s = NAT TT CEE OV ENS RE de la deuxième
sont longs et grèles ; Le doigt fixe lécerement bel
concave, l’autre légérement convexe. Le doigt
immobile est armé dans sa partie basale d’une petite dent
conique, landis que le doigt mobile en possède deux entre les-
PALAEMON 115
quelles se place la précédente quand la pince est fermée. Le
reste du bord interne des doigts est occupé jusqu’à Pextrémité
par une arêle tranchante assez haute, de couleur brun-noir.
Les deux doigts s'appliquent Pun contre Pautre sans laisser
d'espace libre. Des poils courts, peu abondants, sont insérés
sur les doigts, tandis que le reste de la patte, surtout le carpe
et la palma sont couverts de petits spinules courts et émoussés.
Les autres paires de paltes sont très minces, les propodites
élant parüculièrement oréles. Le telson est lisse ; il est armé,
sur la face dorsale, de deux paires d’épines. Il se termine par
une portion triangulaire à pointe émoussée ; ce bord postérieur
présente deux paires d’épines dont les internes sont deux fois
plus longues que les externes. Ces dernières ne dépassent pas
l'extrémité du telson, tandis que les premières s'étendent au
dela. Les nageoires latérales sont lisses ; à la loupe on y dé-
couvre, dans de petites dépressions de la surface, des poils fins,
irrégulièérement distribués.
Voici les dimensions des articles de la patte IT (gauche) de
cet exemplaire ®
Méropodite qu 7
Carpopodite pur
Pince A7
alma gum 5
Doict gum 5
Chez le second spécimen Q, le rostre est endommagé, de
sorte qu'on ne peut rien dire de son armature, si ce n’est que,
comme chez Pexemplaire précédent, Les deux premieres dents
sont situées sur le céphalo-thorax et que la première dent in-
férieure se trouve placée au-dessous de la 7° supérieure.
La patte IT est présente au côté gauche ; elle a les dimen-
sions suivantes :
Méropodite Jun
Carpopodite {om
Pince mm 5
Palma Qmm
Doict Fe
116 J. ROUX
Le jeune exemplaire cd est malheureusement dépourvu de
ses pattes II. Son rostre, plus long que l'écaille antennaire,
répond à la formule __ La première dent est un peu plus
en retrait de la seconde que les suivantes ne le sont de celles
qui les précèdent; les intervalles entre les deux dernières
dents distales supérieures sont aussi un peu plus grands que
les intervalles précédents. Au bord inférieur, la première dent
est située sous la 8° supérieure.
(2)a12
RE on peut
La formule rostrale du jeune exemplaire est
faire, au sujet des dents de l’appendice rostral de ce spécimen,
les mêmes remarques que pour l'exemplaire précédent. Les
pattes IT sont absentes. =
Par la forme de la paume de la pince des pattes IT, cette
espèce se range dans le sous-genre Parapalaemon dont on
connait jusqu'ici cinq espèces dans l’Archipel indo-austra-
lien : P. javanicus Hell., P. scabriculus Hell., P. horsti de M.
P. trompi de M. et P. modestus de M.
C'est de cette dernière espèce, qui habite Bornéo, que P. stre-
semanni se rapproche le plus. En effet, les proportions entre
les différents articles des pattes sont à peu près les mêmes.
L’armature du rostre et sa'longueur, comparée au scaphocérite,
permettent de distinguer ces deux formes voisines.
R'EMU'E SUISSE’ DE - Z'OOTIO'CTE
Vol. 26, n° 4. — Juillet 1918.
Harpacticides d'eau douce nouveaux
de l'Amérique du Sud
PAR
Théodore DELACHAUX
Laboratoire de Zoologie de l'Université de Neuchâtel
Avec la planche 8.
Une première étude du matériel rapporté des Andes du
Pérou en 1915 par M. Ernest GopET, ingénieur, nous avait fait
découvrir 9 espèces nouvelles d’'Harpacticides qui ont fait le
sujet d’une note préliminaire ?, Un nouvel examen nous a fait
trouver depuis trois nouvelles espèces ainsi que le mâle d’une
des espèces décrites précédemment. Le travail que nous pré-
sentons aujourd'hui est donc un complément de celui que nous
venons de citer plus haut. Nous profitons pour y adjoindre
quelques remarques que nous a suggéré cette faune si spéciale
des hautes altitudes des Andes de l'Amérique du Sud.
Le matériel en question provient de quelques lacs situés au
sommet de la chaîne des Andes au nord-est de Lima, dans le
Pérou, à une altitude de 5140 m., et formant le partage des
eaux entre le bassin de l'Amazone et le Pacifique.
1 Th. Decacaaux. Veue Süsswasserharpacticiden aus Südamerika. Zool. Anz.
Bd. 49, p. 315, 1918.
Rev. Suisse DE Zoo. T. 26. 1918. o
118 TH. DELACHAUX
Canthocamptus maxtnus Delachaux.
(Fig. 1, 2 et 8.)
Lors de la description de cette espèce, je n'avais pas encore
trouvé le mâle : cette lacune est heureusement comblée par la
description suivante :
Male : Forme générale analogue à celle de la femelle, c.-à-d.
élancée et lisse, armée de très peu d’épines, quoique ces der-
nières soient plus fortes que chez la ©. Les rangées latérales
d’épines de l’abdomen correspondent avec celles de la femelle,
mais comptent de 6 à 7 épines. L’avant-dernier segment porte
au milieu de son bord distal ventral un groupe de 4 épines. En
avant de chaque branche de la furca, le segment terminal porte
sur sa face ventrale deux fortes épines. Les branches de la furca
sont cylindriques et plus faibles que chez la femelle. L’oper-
cule anal est de même conformation mais de longueur double
et dépasse la longueur du dernier segment; sa pointe est diri-
gée légèrement en haut. La cinquième patte porte sur le lobe
interne deux fortes épines. L'article libre ressemble à celui de
la femelle ; les épines secondaires sont plus fortes que chez
celte dernière. L’endopodite de la troisième patte possède deux
arlicles courts et un troisième très allongé en forme d'amande
portant une soie courte et une autre trois fois plus longue, Lan -
dis que lapophyse du second article est longue, très effilée et
se termine par un double harpon.
Longueur sans soies 0,73
» avec » PAU
Canthocamptus ferox n. sp.
(Fig. 3, 4, 5, 6, 7, 9 et 10.)
Cette espèce forme avec C. insignis Delachaux et C. maximus
Delachaux un groupe bien distinct et nous sommes tentés de
voir dans C. insignis une forme hybride entre les deux autres
qui tendrait à supplanter les deux formes primitives.
HARPACTICIDES 119
Femelle : Forme générale plus trapue que chez les deux
autres espèces voisines. Segments thoraciques se terminant
ventralement par un angle bien marqué; leur bord marginal
est fortement et irrégulièrement crénelé. Le 5"° segment tho-
racique porte en avant de son bord distal et dorsalement une
couronne de fortes épines interrompues au centre. Cette cou-
ronne, typique pour l'espèce, se retrouve sur les segments ab-
dominaux. L’abdomen est large et fortement comprimé dorso-
ventralement. Le bord marginal dorsal des trois premiers seg-
ments est découpé en dents de scie. À partir du milieu des
côtés, cette denticulation est remplacée par une série d’épines
interrompue sur la face ventrale. En outre, ces segments por-
tent en avant du bord marginal de fortes rangées d’épines avec
interruptions dorsale et ventrale. Ces rangées sont au nombre
de deux sur les premier et deuxième segments et de un sur le
troisième. Le quatrième segment est inerme et porte un oper-
cule anal triangulaire plus long que large dont les côtés sont
finement barbelés jusqu’au deuxième tiers. Les branches de la
furca sont courtes et trapues et de même conformation que
chez les deux espèces voisines citées. Les soies apicales sont
relativement courtes et garnies de spinules. Première antenne
à 8 articles. Les exopodites TI à IV et l’entopodite I à 3 articles.
La 5° patte est bien développée, de forme analogue et possé-
dant le même nombre d’épines que chez les deux autres espèces.
Tandis que chez C. insignis la plus courte des épines de l’arti-
cle libre est apicale et se trouve insérée sur une proé-
minence, entre la 2° et la 4°, que chez C. maximus c'est
la 4° qui est apicale, nous trouvons chez C. ferox ces deux épi-
nes Insérées sur un même plan. Les épines secondaires dont
sont garnis les deux articles sont plus nombreuses et plus
fortes. L'ovisac est grand et compte 15 à 20 œufs. La coloration
des téguments est d’un brun jaune, celle de la chitine est d’un
rose lie-de-vin. ;
Longueur sans soies 0,73.
» avec » ATOS
Male : Facies comme chez la femelle. La denticulation et les
120 TH, DELACHAUX
épines des segments sont plus fortement développées et justi-
fient par leur aspect le nom que nous donnons à cette espèce.
Spermatophore en forme de massue.
Longueur sans soles 02:57:
Lac Huaron, altitude 5140 m.
Canthocamptus lanceolatus n. Sp.
(fie. 11/1 2%e10#18)
Cette espèce ne nous est révélée que par les trois derniers.
segments d’un individu et parait appartenir au groupe de les-
pece précédente. Abdomen fortement aplati, presque deux fois
aussi large que haut. Marge distale des deuxième et troisième
sesgments crénelée à la face dorsale et lisse à la face ventrale.
Sur les côtés, ces segments portent en outre, le premier une
rangée distale d'environ 9 épines, le second deux rangées de
12 épines, l’une distale, Pautre située un peu en avant. L’oper-
cule anal en forme de fer de lance est très long et dirigé en
arriere dans le plan de la face dorsale. Il est plus long que le
segment qui le porte et dépasse les branches furcales de toute
leur longueur. Ces dernières rappellent pour la forme et la dis-
position des épines celles du €. insignis, mais sont plus petites
et n’atleisgnent pas la longueur du segment qui les porte. Les
épines de la face interne groupées deux par deux sont relati-
vement longues. L’angle distal interne porte une forte épine.
La soie dorsale et les deux soies latérales sont placées norma-
lement, ces deux dernières protégées par des groupes d'épines.
Des trois soies apicales, la médiane seule est bien développée,
l’externe est courte, flexible et inerme.
Canthocamptus truncalus n,. SP:
(Fig. 14 à 17.)
+
Nous n'avons réussi à découvrir de celte espèce très curieuse
que les quatre segments abdominaux d’une femelle adulte por-
lant un sac d'œufs et un spermalophore. Nous ne pouvons donc
HARPACTICIDES 11224 |
donneraucune précision surle caractère desantennesetdes pattes
ni sur celui de toute la région céphalo-thoracique totalement
absente. Cela est d'autant plus regrettable que d’après le peu
que nous en connaissons elle doit occuper une place assez spé-
ciale au point de vue systématique.
Femelle : Géphalothorax inconnu. Abdomen de quatre seg-
ments bien distincts, cylindriques, légèrement comprimés
dorso-ventralement. Bords postérieurs faiblement. crénelés.
Les trois premiers segments portent en avant de leur bord
marginal ventral une couronne de fines épines plus longues au
milieu et sur les côtés. Interrompue sur le premier et le
second segment, cette couronne n'est plus représentée sur le
troisième que par deux peignes de spinules isolés. La face dor-
sale de chacun des trois premiers segments porte 3 ou 4 rangées
transversales de fins poils. Le quatrième segment à l'encontre
de toutes les autres espèces, est plus long d’un tiers que le
précédent et atteint la longueur du premier ; en outre, 1l s’élar-
vit d’une façon sensible en arrière pour se terminer brusque-
ment dans le plan d'attache des branches de la furca. Celles-ci
ont la forme de deux cônes courts à large base présentant
une petite carène dorsale. Dans la pointe obtuse se voient deux
pelits corps réfringents qui sont les restes atrophiés des deux
soies terminales médiane et externe. D’autres épines ou soies
font totalement défaut. L'opercule anal bien développé et en
arc de cercle est inerme. L'appareil génital est d’un aspect assez
particulier, mais rentre bien dans le type Canthocamptus
(C. zschokket). L’ovisac contenant une quinzaine d'œufs est al-
longé et aplati dorso-ventralement.
Longueur environ 0"",70.
Mäle : Spermatophore en forme de massue incurvée avec
plus grande largeur en avant du milieu.
Le nom que nous donnons à cette espèce se rapporte à la
forme très particulière du dernier segment de Pabdomen, carac-
tère accusé encore par l'absence de soies et d’épines termi-
nales.
Lac Huaron, 5140 m.
192 TH. DELACHAUX
A notre connaissance, il n'existe qu'une seule autre espèce
d'Harpacticide d’eau douce dont les sotes terminales aient
subi une régression, c’est le Canthocamptus alpestris (Vogt) ?
— C. mirus Minkiewiez.. Chose curieuse, il s’agit aussi d’une
forme de hautes altitudes trouvée en 1845 par C. Voar au gla-
cier de l'Unteraar, puis en 1915 par HaBErBoscH dans le massif
du Gothard et par MixkiewIez dans les Carpathes. D'autre part
nous trouvons dans les Alpes le C. unisetiger Graeter dont
une seule soie apicale est conservée. Parmi les espèces péru-
viennes provenant du même endroit que le C. truncatus
se trouve également une espèce à une seule soie apicale bien
développée, C. armatus mihi?. Cette dernière se rapproche
du genre Waraenobiotus, ainsi que le C. truncatus du reste
qui paraît avoir en même temps, comme nous l'avons déjà dit,
des affinités avec le groupe rhaeticus. D'après la tabelle de
HaBEerBoscH, nous voyons que toutes les espèces sont assez
voisines. Quoiqu'il en soit, notre espèce est celle dont le
caractère de régression des soies apicales est le plus accusé et
il serait curieux d’en connaître la raison biologique.
Le Pérou était jusqu'iéi au point de vue du plancton pour
ainsi dire Terra incognita. Un seul travail, celui de Moxtez
(1889), décrit deux Cladocères et un Ostracode trouvés dans
l'estomac d’un poisson du lac Titicaca. Le matériel rapporté
par M. E. Goper, ingénieur, présente done un double intérêt ;
tout d’abord, il est à notre connaissance le premier matériel
recueilli systématiquement au Pérou et puis il est aussi celui
recueilli à la plus haute altitude, non seulement dans le Nou-
veau Monde, mais nous croyons d'une facon vénérale. Nous
réservons pour un travail ultérieur le résumé de toutes nos
recherches et les conclusions que nous pourrons en tirer lors-
que tous les groupes d'animaux que ce matériel contient auront
1 Hasersoscn, P. Ueber Süsswasser-Harpacticiden, Arch. f. Hydrobiol. u.
Planktonk., 1916. C
2 Zool. Anz., Bd. 49, P- 327. 1918.
HARPACTICIDES 129
été étudiés. En attendant, contentons-nous de quelques remar-
ques plus spéciales au sujet des Harpacticides que nous y avons
trouvés et qui sont au nombre de 12 espèces (il y en aune 13" dont
nous n'avons pas de forme adulte, ce qui nous a fait hésiter de
la publier).
Le nombre des espèces connues pour l'Amérique du Sud
était jusquici de 14. Probablement qu'il y a dans ce
nombre des déterminations douteuses (nous en sommes cer-
tain dans le cas du C. crassus Ekmann, dont l’auteur n’a pas
vu le Œ tout à fait caractéristique). Malheureusement les des-
criptions des premières espèces trouvées en Amérique du Sud
sont un peu sommaires, soit que la conservation du matériel
ait été mauvaise, soit que les formes très spéciales aient paru
très caractéristiques tant qu’on ne connaissait qu'une seule es-
pèce d’un groupe nombreux. C’est une des premières remar-
ques que n'a suggéré l'étude de ce matériel, remarque technique
qui a son importance. Dans les cas douteux, il est donc préfé-
rable de faire une nouvelle description et surtout d'accompa-
gner celle-ci de dessins suflisants.
Le fait le plus frappant qui ressort de cette étude est le carac-
tère absolument local de ces espèces et le grand nombre de
représentants de cette famille des Harpacticides en un seul
endroit, leur abondance et leurs grandes dimensions en com-
paraison de nos espèces européennes.
D'un coup, la liste des Harpacticides connus pour l'Amé-
rique du Sud se trouve à peu près doublée. Voici les espèces
que nous avons trouvées ! :
1. Canthocamptus godeti.
D, » huaronensis ‘.
3. » ferox.
L/R » INSISNIS ”.
Le 5; *
5. » MAXIMUS *.
6. » lanceolatus.
» enstfer *.
*
*
! Les espèces marquées d’un * ont fait le sujet du travail précédent.
124 TH, DELACHAUX
8. Canthocamptlus sculptus ”.
9. » ar'malus ”.
10. » truncalus.
Il. Maraenobiotus naticochensis ”.
12. Godetella kummilert”.
Ces espèces peuvent en partie se grouper par aflinités,
comme cela a été fait par HABERBOSCH pour un certain nombre
d'espèces européennes ; mais il y en a une seule des nôtres
qui rentre dans un des groupes de cet auteur, c’est le repré-
sentant du genre Waraenobiotus.
Les C. godeti et C. huaronensis présentent un caractère par-
ticulier dans l’épine apicale du 4"* exopodite du G', épine qui
est divisée en plusieurs pointes. Nous retrouvons ce caractère
chez deux autres espèces: C.crenulatus Mrazék du Chili et C.
fuhrmannti Thiébaud de la Colombie. Nous avons vu que nous
considérons C. crassus Ekmann de la Terre de Feu comme syno-
nyme de C. godeti ou à défaut de cela comme très voisin du
moins. C'est un premier groupe de 4 ou 5 formes propres au
continent sud-américain et qui s'échelonne le long de léchine
montagneuse des Andes. D'après l’espèce la plus ancienne,
nous l’appellerons le groupe crenulatus.
Un second groupe comprend une série d'espèces robustes
se distinguant par un opercule anal très développé et de forme
plus ou moins triangulaire. Parmi nos espèces, ce sont C. in-
sisnis, C. maximus, C. ferox, C. lanceolatus, et peut-être C. en-
sifer. Parmi les espèces connues déjà auparavant, nous avons
C, trigonurus Ekmann des Iles Falkland et de la Terre de Feu et
C. lanatus Mrazék. Peut-être peut-on y joindre encore C. lact-
niatus Yan Douwe du Brésil (chez cette espèce, l'opercule anal,
quoiqu'arrondi, est très développé. Nous nommerons cet en-
semble d'espèces le groupe lanatus.
Nous ne savons pour le moment où rattacher les C. armalus,
C. sculptus et C. truncatus qni sont des formes aberrantes. |
Le wenre Waraenobiotus montre une répartition géographique
beaucoup plus étendue qu'on ne le supposait.
Le genre Godetella nov. gen. représenté par trois formes
HARPACTICIDES 125
dans l'Amérique du Sud, dont la premiêre a été décrite par
J. Ricarp, se trouve être très voisin du genre européen
Wolterstorfjia ainsi que du genre WMarshia en Asie. La compa-
raison plus approfondie de ces trois genres sera certainement
intéressante car il s'agit de formes très primitives qui ont subi
une évolution parallèle, mais ancienne, sur les trois continents.
Tandis que chez Godetella et Wolterstorffia les antennes ont 6
articles, il n’y en a que 5 chez Warshia. Godetella se distingue
par contre par la présence à tous les segments du corps d'une
frange de cils roides ou bâtonnets. À propos de la description
de €. truncatus, nous avons déjà parlé du parallélisme qui
existe entre cette espèce et le C. alpestris (Vogt) d'un côté et
entre C. armatus et C. unisetiger Graeter de l’autre. Il y aurait
encore à citer €, schmetili var. breviseta Thiébaud habitant le
fond du lac de Neuchâtel. Le fait le plus curieux dans la réduc-
tion si avancée des soies chez C. truncatus est la dimension
considérable que prend le dernier segment de l'abdomen.
Si nous devons considérer les divers groupes d'espèces
comme ayant des origines différentes, il y a un caractère qui se
retrouve chez presque toutes nos espèces et qui parait donc
être un caractère très primitif. Il s’agit de lapophyse épineuse
de l’entopodite de la 3"* patte mâle qui se termine chez toutes
nos espèces, à lexception de Godetella, en double harpon
(simple seulement chez Waraenobiotus). Cette particularité n’a
été constatée jusqu ici que chez C. schmeili Mraz. var. hamata
Schmeil, habitant en Europe. Tandis que chez toutes les espè-
ces de Canthocamptus, cette épine part du 2"° article de l’ento-
podite (sauf C. ensifer, dont nous n'avons trouvé que deux indi-
vidus jeunes), elle estapicale chez Waraenobiotus ; cela me parait
être une preuve en faveur du maintien de ce genre dont l’oppor-
tunité a été mise en doute.
En résumé, nous constatons une fois de plusque le manque de
nos connaissances en Harpacticides provientuniquement des dé-
fauts de la technique employée pour les récolter. Ces petits Crus-
tacés ontun genrede vietrèes spécial et, à partquelques rares espe-
ces, ils ne sont pas mélés au plancton en plein lac; ils se tien-
126 TH. DELACHAUX
nent au contraire pour la plupart sur la berge inondée, dans
les endroits où l’eau n'a que quelques centimètres de profon-
deur, soit dans la vase, soit sur les pierres ou sur les plantes
aquatiques. C’est grâce à ce que nous avions pu rendre atten-
tif M. Goper à ce fait que sa récolte s’est trouvée être d’une si
crande richesse.
Fic.
Pc.
Fic.
Fic.
Fic.
Fr.
EXPLICATION DE LA PLANCHE 8
Canthocamptus maximus Delachaux cf‘. Furcea, face ven-
trale.
Canthocamptus maximus, Entopodite de la 3° paire de
pattes.
Canthocamptus ferox n. sp. Furca ©, face dorsale.
3 Id. » ©, face ventrale.
Id. Spermatophore.
Id. Entopodite de la 3"° paire de
pattes c'.
Canthocamptus ferox n. sp. 5° patte ©.
Canthocamptus maximus Delachaux , 5° patte.
Canthocamptus ferox n. sp., segment génital Q©, face
ventrale.
Canthocamptus ferox n. sp., derniers segments thora-
ciques et abdomen G', face latérale.
Canthocamptus lanceolatus n. sp., derniers segments al-
dominaux, face latérale.
Canthocamptus lanceolatus n. sp., derniers segments ab-
dominaux, face ventrale.
Canthocamptus lanceolatus n. Sp., derniers segments ab-
dominaux, face dorsale.
Canthocamptus truncatusn.sp. Q ,abdomen, face ventrale.
Id. (®) à » » latérale.
Id. Q , appareil génital.
Id. abdomen, face dorsale.
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Th. Delachauxs Harp aclicides
RÉDMIUR ESS ESS EN D'ERZIOID Er OIGIRE
Vol. 26, n° 5. — Juillet 1918.
Untersuchungen
zur Morphologie und Entwicklungsgeschichte
des Ünterkhefers den Mosel
Zugleich ein Beitrag zur Kenntnis
der Einflusses der Aussenwelt auf den Organismus
VON
Priv.-Doz. N. G. LEBEDINSKY
Basel
Mit 6 Texfiguren.
Die hier referierte Arbeit wurde vom Sommer 1915 bis zum
Herbst 1916 in der Zoologischen Anstalt Basel ausgeführt.
Infolge der durch den Krieg bedingten Schwierigkeiten kann
das umfangreiche, Weïihnachten 1916 abgeschlossene Manus-
kript noch nicht gedruckt werden, und so will ich im folgenden
als vorläufige Mitteilung eine gedrängte Übersicht über die
Hauptergebnisse meiner Untersuchung verôffentlichen.
Es ist mir eine angenehme Pflicht, auch an dieser Stelle
Herrn Professor F. ZscHokkE für sein immerwährendes In-
teresse an meiner Arbeit meinen herzlichen Dank auszu-
sprechen. Ihm und dem Vorsteher der osteologischen Abteilung
des Naturhistorischen Museums Basel, Herrn Dr. H.-G. STEHLIN,
danke ich weiter für die gern gestattete Benutzung der reich-
haltigen Vogelskelettsammlungen ihrer Institute, wodurch die
Ausführung dieser Arbeit eigentlich erst ermôglicht wurde.
Ebenso bin ich den Herren Professoren K. HESCHELER und
Rev. Suisse DE Zoo. T. 26. 1918. 10
150 N. G. LEBEDINSKI
O. ZierzscHMaNx zu grossem Danke verpflichtet für die freund-
liche Zuvorkommenheit, ihre Institutsbibliotheken in Zürich,
auch jetzt wieder, wie schon so oft, benutzen zu dürfen.
In dieser Arbeit soll der Hauptsache nach die Abhängigkeit
der Gestaltausbildung der Vogelmandibula von der Ernährungs-
weise ergründet werden. Das von mir abgesteckte, auf den
ersten Blick fast zu eng scheinende Gebiet der vergleichenden
Anatomie — Bau der knôchernen Vogelmandibula — habe ich
Fic. 1, — Passer domesticus.
Nestling, eben ausgeschlüpft. Frontalschnitt durch den Unterkiefer.
Das Knochengewebe schwarz viedergegeben.
erst nach reiflicher Erwägung gewahlt. Die Nahrungsaufnahme
ist bekanntlich für die Erhaltung des Organismus von eminen-
ter. primärer Wichtigkeit ; daher war die Frage nach den An-
passungen des Unterkiefers an dieses Bedürfnis für eine solche
Untersuchung wie die vorliegende, von Anfang an vielver-
sprechend. Auch muss geride der Vogel als Bewohner der
Luft vor allem leicht gebaut sein, mit sehr weit gesteigerter
Sparsamkeit an festem Material. Daher war es nur natürlich,
zu erwarten, dass diese Luftsauropsiden in mancher Beziehung
die hôchsten Anpassungen aufweisen.
UNTERKIEFER DER VOGEL 1431
Aber auch eine ganz spezielle Frage schwebte mir zu Beginn
der Untersuchung vor: Wie ist die auffallende Tatsache zu
erklären, dass bei den so weit voneinander entfernten Gruppen,
wie es Papageien, Tag- und Nachtraubvôügel sind, der Unter-
kiefer so merkwürdig kurz ausgebildet ist? Es musste doch
eine ganz bestimmte Ursache hierfür sich finden lassen.
Dass Form und Grôüsse des Schnabels (also auch des Unter-
kiefers) von der jeweiligen Ernährungsweise abhängen, wird
heutzutage wohl allsemein angenommen, obschon ein exakter
Beweis dafür nicht erbracht sein dürfte. Eine Lüsung dieses
Problems kann erst auf Grund einer genauen Kenntnis des
anatomischen Baues, sowie des gut gemessenen und wirklich
vergleichbaren Zahlenmaterials müglichst vieler Arten erwartet
werden. Eine weitere, selbstverständliche und notwendige
Voraussetzung aber ist die eingehende Kenntnisnahme der
Lebensweise (Ernährung) innerhalb der zu untersuchenden
Vügelogruppen.
Der in der Regel V-fürmige Unterkiefer (Mandibula, Os ma-
xillare inferius) der Vügel wird aus je fünf bezw. sechs paarig
symmetrischen Knochen zusammengesetzt. Jeder Unterkiefer-
ast besteht aus dem untern, mit dem Quadratum das Unter-
kietergelenk bildenden Os articulare MAaxus 1870 und PARKER
und BETrANY 1877 (Os apophyseum Nrrzscn 1815, Pars articu-
laris Gurzr 1849 und BerxsreiN 1853), dem hintern untern
Os angulare MaGxus und Parker und BETTANY (Pars angularis
Guuzr, BERNSTEIN), dem innern Os operculare s. spleniale
Macxus und Parker und BETrANY (innere Platte MEckEL 1810,
Os lamelliforme Nrrzscn, Pars complementaris interna s. oper-
cularis Gurir), dem äussern und obern Os coronoideum s.supra-
angulare MaAGxus (Pars complementaris externa s. supraangu-
laris GurLr, Pars coronalis BERNSTEIN, Supraangulare PARKER
und Berraxy), dem vordern, mit seinem anderseiligen Partner
schon frühzeitig in der Symphyse verschmelzenden, Os dentale
Maaxus (mittleres Stück Cuvier 1810, vorderes mittleres Stück
MEckEez 1810, vorderes Stück Nirzscn 1811, Os mandibulare
132 N. G. LEBEDINSKY
furcatum Nirzscn 1815, Pars alveolaris seu dentalis GurLr), und
endlich dem hinter dem Operculare gelegenen Os complemen-
tare MAGxus (Pars coronalis Gurir, Coronoiïid PARKER und BEr-
ray. Letzteres kommt nicht bei allen Vügeln vor. Unter die-
sen sechs Elementen stellt nur das Articulare einen Ersatz-
knochen dar, während die übrigen fünftypische Deckknochen
repräsentieren.
œsmodus des Dentale stehen sich
Betreflend den Entstehun
in der Literatur zwei Auffassun-
gen gegentber. Nach den An-
gaben von Cuvier, Nirzscn,
MECkEL, GURLT, BERNSTEIN, MA-
anus und SCHExKk (1897) soll sich
das Os dentale bei den rezenten
Vôgeln unpaar entwickeln ; der
Knochenkern entstehe gerade
an jener Stelle, wo die beiden
Mandibularäste bei den übrigen
Wirbeltieren die Symphyse bil-
den. T1EDEMANN (1810), SEMMER
(1872, Mirxe-Enwarps (1874),
ParkER und BETTANY, PARKER
1892) und neuerdings SUSCHKIN
1899) und Lewix (1903) dage-
sen finden, dass die Dentalia
FiG. 2. — Anas boschas domestica. paarig angelegt werden und
Embryo, 13 l'age alt. FE rontalschnitt erst im Laufe der Entwieklung
durch den Unterkiefer. Das Knochen- +
gewebe schwarz, der Knorpel punk- miteinander ankylosieren.
tiert wiedergegeben. Entsprechend letzteren Anga-
: ben treffen wir in den wichtig-
sten Lehrbüchern die paarige Anlage der Dentalia an. Umso-
mehr fallt es auf, dass in einigen zusammenfassenden Dar-
stellungen immer wieder die mangelhaft begründete und oft
sgenug widerlegte Angabe über den unpaaren Ursprung der
Zahnbeine wiederkehrt. Diese auffallende Lebenskraft der
e.nmal in der literatur gemachten fehlerhaften Angaben,
UNTERKIEFER DER VOGEL 133
môgen diese noch so alt und bereits durch entgegengesetzte
Feststellungen widerlegt sein, war für mich bestimmend, als
ich es unternommen habe, wenn auch an Hand ziemlich spär-
lichen Materials, die Sache selbst nachzuprüfen.
Auf Grund meiner eigenen Untersuchungen bin ich nun
imstande, für drei Vôgelarten (Sperling, Hausente, Haustaube)
die paarige Anlage der Dentalia anzugeben (Fig. 1 und 2).
Rechnen wir noch hierzu die andern heute bekannten Fest-
stellungen, so ergibt sich folgende Liste : Struthio (MECKkEL,,
Pelecanus (OWEN), Passer (SEMMER, LEBEDINSKY), Gallus (PARKER
und BETTANY), Apteryx (PARKER), Falco (Suscaxix), Eudyptes
(LEwIN), Anas (LEBEDINSKY), Columba (LEBEDINSKY).
Bei neun verschiedenen Gattungen, zugleich Vertretern von
neun selbständigen und zum Teil recht primitiven Ordnungen,
wurde-sonach die doppelte Entstehung des Os dentale nachge-
wiesen. Dagegenistes niemand gelungen, an einer Ilückenlosen
Serie die unpaare Anlage dieses Elementes nachzuweisen. Daher
dürfen wir wohl, bis anderweitige, gegenteilige Beobachtungen
vorliegen, den Satz aussprechen : bei den Vügeln werden die
Ossa dentalia gleich wie bei den übrigen Wirbeltieren und
analog den andern Unterkieferelementen immer paarig an-
select.
Bekanntlich ist in verschiedenen, systematisch weit vonein-
ander gelegenen Wirbeltiergruppen mit dem allmählichen
Schwunde der Mundbezahnung eine Verhornung der Haut
beider Kiefer eingetreten, und so hat deren Umwandlung zum
Schnabel stattgefunden. Diese eigenartige Erscheinung finden
wir, ausser in der Klasse der Vôügel, bei Froschlarven, Schild-
krôten, einigen Dinosauriergruppen, Pterosauriern, den Kloa-
kentieren und, in gewissem Sinne, auch bei der Seekuh
(Halicore).
Das häufige und selbständige Auftreten. des Schnabels bei
den verschiedensten Tieren lisst vermuten, dass er zur Er-
nährung oft bessere Dienste leisten kann, als ein kompliziertes
Zahngebiss. Gerade der Vogelschnabel besitzt eine ungemeine
Anpassungsfähigkeit in seiner Gestalt — eine Fähigkeit, die
134 N. G. LEBEDINSKY
ohne weiteres beweist, dass sie etwas im Lebenskampfe ausser-
ordentlich Wichtiges darstellt.
Alle von mir in natura untersuchten Skelette -gehôren, wie
bereits erwähnt, éntweder der Zoologischen Anstalt der Uni-
versilät in Basel oder dem Naturhistorischen Museum daselbst.
Es wurden in ganzen zirka 250 Vogelarten untersucht und zur
Vervollständigung des Vergleichsmaterials noch eine Anzahl
etwa 70) guter Abbildungen anderer Autoren herangezogen.
OfL mache ich von den Familien- und Ordnungsnamen Ge-
brauch, um mehrere der untersuchten Gattungen kurz anzu-
seben. Alle diese kollektiven Namen beziehen sich nun selbst-
verständlich auf die von mir untersuchten Vügel und dürfen:
niemals als die ganze- einschlägige systematische Einheit be-
treflenden Begriffe aufæefasst werden. In der systematischen
Einteilung, sowie in der Nomenklatur, habe ich mich aus-
nahmslos an die Bezeichnungen der Handliste des Britischen
Museums (SnarPpe 1909 sœehalten.
Die wenigen Massangaben für Vogelmandibeln, denen wir
in der Literatur weit zerstreut begegnen, genügen noch lange
nicht, eine wenn auch so kleine Zusammenstellung der uns
interessierenden Dimensionen zu ermôglichen, umsomehr, als
eine gleichartige Bearbeitung der Zahlen unerlaubU ist: denn
die verschiedenen Autoren haben ganz unabhängig voneinan-
der gemessen und in den meisten Fällen keine technischen
Erklärungen beigefügt. Aus diesen Gründen habe ich auf die
Verwertung fremder Messungen ganz verzichten müssen und
notigenfalls nur gelungene Abbildungen anderer Forscher be-
rücksichtigt. Ich musste deshalb die Technik der Unterkieler-
messungen so ausarbeiten, dass sie auch für gute, getreue Ab-
bildungen verwendet werden konnten. Die gebrauchten Masse
sind folwende :
1. Gesamtlänge des Unterkiefers. Vorderspitze —
\itte des Gelenkteils. Unter dem abgekürzten Ausdruck
« Mitte des Gelenkteils » verstehe ich den Mittelpunkt der Ver-
bindungslinie der Centra der beiderseitigen Gelenkteile des
Unterkiefers. Bei geraden oder nur schwach gebogenen Unter-
UNTERKIEFER DER VOGEL 135
kiefern wurde das Mass mit dem Zirkel genommen, bei
stärkerer Krümmung mit dem Bandmass. Die Messung erfolgte
dann in der Weise, dass der Faden mit der Krümmung des
— jeweilen mit der Wôlbung nach unten gerichteten — Kno-
chens parallel verlief. Das Mass ergibt durch Subtraktion des
Masses 2 die Länge des Hinterabschnittes des Unterkiefers
(Pars posterior.
2. Länge der Pars anterior. Vorderspitze — hintere
Grenze der Pars anterior. Zirkel oder Bandmass (‘wie oben..
Ain knôchernen Unterkiefer künnen wir einen vordern, mit
der Hornscheide bedeckten, und einen hintern, zur Insertion
der Kaumuskulatur und zur Artikulation mit dem Quadratum
dienenden Teil unterscheiden. Misxe-Epwarps führt sie an
als région mentonniére und région masséterienne., Ich nenne
sie Pars anterior bezw. Pars posterior mandibulae (vgl. Fig. 3
und 4,
3. Hôhe des Unterkiefers am Processus coronoi-
deus. Unterrand — hôchster Punkt des Processus coronoideus.
Zirkel.
4. Andere grôsste Hôhe. Unterrand — Oberrand. Zirkel.
5. Gesichtsschädelwinkel. Von dem Jochbogen einer-
und dem Mundrand der Interniaxillaria und Maxillaria anderer-
seits eingeschlossener, nach unten offener Winkel (Fig. 5 u. 6.
Transporteur. Schädel beim Messen mit der Ventralseite nach
oben gehalten. Die bei vielen Arten erst vorn, von der Mitte
des Oberschnabels an sich zeigende Krümmung wurde nicht
berücksichtigt.
6. Winkel am Unterkiefer. Profilansicht. Winkel zwi-
schen dem Vorder- und Hinterabschnitt, nach unten offen.
Transporteur. Die Mandibula mit dem Oberrand nach unten
‘gehalten. Allfällige Krämmungen des Vorderabschnittes nicht
berücksichtigt. Die Messung erfolgte in der Weise, dass der
Transporteur dem Unterkiefer, bezw. Schädel angelegt und
der Sagittalebene môglichst genau parallel gehalten wurde.
Zum Vergleiche verschiedener Arten miteinander kônnen,
worauf schon längst von der anthropologischen Seite hinge-
136 N. G. LEBEDINSKY
Recessus Proc mandib
PATES posfertor .-pos/ertor
Vs] 4 -
g'enordalis
ex/erna Proc.man dib
. -- 1nFernus
.--" Proc
Fers | L'ex/ernus,
articu: -
| Pars
È
Proc.” .
Jateralis
Pars anteris.
Pars
syMmphys15
Fic. 3. — Cygnus olor.
Unterkiefer in Dorsalansicht. Schematisiert.
UNTERKIEFER DER VOÜGEL 137
wiesen wurde, natürlich nicht die durch direkte Messungen
erlangten Zahlen verwendet werden. Hier, wie überhaupt bei
der vergleichend-anatomischen Forschung, handelt es sich ja
immer um die Form, nicht um die Grüsse. Form aber ass
nur durch Verhäliniszahlen wiedergegeben werden, da diese
von der Grüsse des untersuchten Objektes unabhängig sind.
Dabeiï muss als Vergleichsgrüsse immer wieder ein und das-
selbe Mass. die Grôsse eines bestimmten Knochens oder
Knochenteils, verwendet werden. Aus rein praktischen Grün-
den, um den Vergleich der oft einzeln aufbewahrten Schädeln,
sowie fossiler Schädelfunde zu ermôglichen, musste ich dies-
mal auf die Anwendung der mittleren Brustwirbelgrüsse als
Standard (FüRrBRINGER, Marrix) verzichten, und ein anderes
Mass dazu wählen. Nach langem Suchen wurde schliesslich
die Länge der Pars HOStENE als ein den kleinsten Schwankun-
sen unterworfenes Mass zum Standard gew ähit.
Daher no sich auch alle in den folgenden Betrachtun-
gen angeführten Relationen auf die Pars posterior, indem jedes
einschlägige Mass zunächst in Prozenten der Länge der Pars
posterior der jeweiligen Species ausgedrückt wurde.
Bei der vergleichenden biologisch-anatomischen Analyse,
wie ich die hier verwendete Methode des Studiums der Kon-
vergenzerscheinungen nennen môchte, richten wir unser
Augenmerk in erster Linie auf die in einer bestimmten Rich-
tung besonders hoch spezialisierten, bloss entfernt Verwandten,
ernährungsphysiologisch einander jedoch nahestehenden Arten.
Zeigt sich dann, dass die fremden Vügelgruppen, bezw. Gat-
tungen und Arten, gleich modifizierte Organe (in unserm Spe-
zialfalle Mandibula) aufweisen und dabei eine gleiche oder
ähnliche Lebensweise besitzen, so ist wohl der Schluss erlaubt,
dass zwischen beiden Erscheinungen ein kausaler Zusammen-
hang bestehe.
Das Fehlen einer bestimmten Organmodifikation in einer
sich gleich wie die spezialisierten Gruppen ernährenden V ügel-
abteilunge
D?
die festsestellten physiologisch-anatomischen Beziehungen
darf dabei meines Erachtens niemals als eine gegen
138 N. G. LEBEDINSKY
sprechende Tatsache gelten, denn es ist immer denkbar, dass
die betreffenden Arten durch anders gerichtete Anpassungen
sich bei den gleichen Lebensbedingungen zu helfen verstanden
haben. Mit andern Worten, es ist eben immer die Môglichkeit
vorhanden, dass zur Erreichung eines und desselben physio-
logischen Zieles ganz verschiedene Organe und Organsysteme
in Anspruch genommen werden. Man denke nur an die grosse
Mannigfalügkeit der Greiforgane in verschiedenen Abteilungen
der Säugetiere : Vorderbeine, Hinterbeine, Zähne, Lippen,
Nase (Rüssel), Zunge, Schwanz künnen hier als Greifwerkzeuge
Verwendung finden.
Die Länge der Pars anterior, bezw.-des Unterschna-
bels (Fig. 3 und 4), hängt von vielen physiologischen Faktoren
ab. Der wohl am leichtesten zu erklärende Zweck der auffal-
lenden Länge vieler Vogelschnäbel beruht auf dem grossen
Vorteil, welchen der Besitz einer so langen, natürlichen Pin-
zette beim Erreichen der in tiefen Lôchern und Ritzen sich
verbergenden Beute oder beim Abreissen auf entfernten Zwei-
œen hängender Früchte bietet. Auch finden wir schon bei
Lamarck die richtige Erklärung des Zweckes der langausge-
zogenen Schnabelformen watender Wasservôgel, die dadurch
imstande sind, den Boden seichter Strandgewässer abzusuchen,
ohne den ganzen Kôrper eintauchen zu müssen. Ahnliches
lässt sich von der Mehrzahl nichttauchender Schwimmvôgel
sagen. Diese leicht zu ergründenden Beziehungen zwischen
Ernährungsweise und Schnabelform lassen sich auch auf Grund
meiner Untersuchungen feststellen.
Wie verhält es sich nun mit der Grüsse der Pars anterior in
den einer direkten Beobachtung weniger zugänglichen Fällen ?
Da ist für unsere weitern vergleichenden Betrachtungen zu-
nächst von Wichtigkeit, im Auge zu behalten, dass die in mei-
nen Masstabellen als ständiger Masstab genommene Länge der
Pars posterior den grüssten Abstand der Ansatzstelle der
Schnabelschliesser vom Gelenk repräsentiert, und uns so eine
Vorstellung von der Hebelkraft einer längern oder kürzern
Pars anterior, bezw. des Unterschnabels, ermôglicht. Beim
UNTERKIEFER DER VOGEL 139
Nachdenken über solche Probleme wie die unsrigen treten
hauptsächlich zwei Momente als entscheidend für die phylo-
genetische Festlegung der Unterschnabellänge hervor. Beiïm
Ergreifen der Beute gestattet der längere Schnabel bei gleich
grossem Offnen der Mundspalte einen viel weitern Abstand
zwischen den Schnabelenden ; auch seiner grôsseren Länge
entsprechend verkürzt er, absolut genommen, die Entfernung
des Vogels von der Nahrung. Dem kurzen Schnabel dagegen
ist, bei sonst gleich bleibenden physiologischen Bedingungen,
eine viel grüssere Hebelkraft (Beiss- oder Knackfunktion) eigen.
Diesen beiden, einander bekämpfenden Momenten wird durch
die äussern Bedingungen (Ernährungsweise) der betreffenden
foramen . Æroc.coronoïideus
mandib.anferus ‘
Proc. inlernus
Proc.exfernus
Proc.
Pasterror
—_——, ———— = 5
; fer1of RE
lers anfer!'or fars posfer1o. Pars arhcularrs
Fic. 4. — Crax alector.
Unterkiefer in Seitenansicht. Schematisiert.
Species dié Wage gehalten, indem je nach der überwiegend
auszuübenden Funktion der eine oder der andere Faktor als
züchtendes Prinzip im Kampfe ums Dasein mehr Geltung be-
kommt. Sind aber für das Bestehen der Art beide Momente
von Wichtigkeit, und müssen beide Leistungen gleichzeitig
gesteigert werden, so ist nur eine Lüsung môglich, nämlich
eine absolute Vergrüsserung aller Kopfdimensionen und eine
damit verbundene kräftigere Entwicklung der Kaumuskulatur.
Solch auffallend grosse Küpfe verbunden mit (absolut genom-
men) langem Schnabel finden wir bei den Alcedinidae.
Aus den vorstehenden Betrachtungen ist wohl ohne weiteres
klar, dass ein mittellanger Schnabel ein universelles Werkzeug
darstellt. Und tatsächlich kommt er weitaus den meisten
Vügeln zu.
han,
140 N. G. LEBEDINSKY
Es lässt sich fernerhin an Hand meiner Masstabellen fest-
stellen, dass die Srigiformes, Accipitriformes und in ganz
auffallender Weise auch die Psittaciformes geringe bis sehr
kleine Masse aufweisen. Worin liegt nun das treibende Mo-
ment für diese so auffallend starke Reduktion der Pars anterior ?
lin Gegensatz zu allen andern Tier-, bezw. Pflanzenfressern,
zeichnen sich: diese drei Ordnungen durch ein Organisations-
merkmalscharf aus, und gerade dieses Merkmal vereinigt die
drei systematisch voneinander weit entfernten Abteilungen zu
ernährungsphysiologisch gesprochen) einer Gruppe — die
Accipitriformes, Strigiformes und Psittaciformes gebrauchen
nämlich zum Ergreifen ihrer Nahrung ausser dem Schnabel,
vorwiegend ihre Füsse. Aus diesem Grunde glaube ich, mit
der Annahme nicht fehlzugehen, dass in der parallel mit der
Uebernahme der Greiffunktion durch die Hinterextremitäten
stattgefundenen Entlastung des Schnabels von dieser Aufgabe
dasjenige physiologische Moment zu erblicken ist, welches die
auffallende Verkürzung der Pars anterior gestattete. In diesen
Ordnungen ist eben eine Trennung beider für die Ernährung
der Tiere in Frage kommenden Funktionen — des Ergreifens
und des Zerkleinerns — eingetreten. Eine Arbeïtsteilung, der
wir unter den Säugetieren bei den Katzen, Elefanten (Rüssel
als Greiforgan), Affen und der Gattung /omo wiederbegegnen,
und zwar stets mit der gleichen Erscheinung begleitet, nämlich
mil einer mehr oder weniger starken Reduktion der Kiefer-
linge. «In demselben Masse », sagt LEcne (1911) vom Men-
schen, «wie Hand und Hirn eine immer grüssere Ausbildung
erlanglen, wurden.... die grossen Zähne und die starken her-
vortrelenden Kieferpartien überflüssig und allmählich rückge-
bildet._ Denn die Zähne wurden nicht linger zum Ergreifen
der Nahrung, zum Angriff oder Verteidigung benutzt, sie waren
durch die Hände ersetzt ».
Die Tatsache, dass die Reduktion der Pars anterior bei den
Psittaciformes viel weiter vorgeschritten ist, als bei den Aeci-
pütriformes und Strigiformes, ist nicht weiter verwunderlich,
wenn man bedenkt, dass überhaupt alle typischen Fleisch-
UNTERKIEFER DER VOÜGEL 141
fresser unter den Vôügeln im allgemeinen grüssere Masse der
Pars anterior, als die ausgesprochenen Pflanzenfresser auf-
weisen. So finden wir bei den Podicipediformes, Colymbi-
formes, Sphenisciformes, Procellariiformes, Alciformes, Lart-
formes, Ardeiformes und Alcedinidae relativ viel grôssere
Schnäbel als bei den Ratitae, Galliformes und Columbiformes.
Dass die Pars anterior der Ratiten relativ etwas läinger und
demgemäss funktionell auch (relativ, schwächer ist, als bei der
Mehrzahl der Galliformes, erklärt sich leicht aus der Tatsache,
F1G. 5. — Falco peregrinus.
Schädel in Seitenansicht.
dass der Schnabel dieser Riesen im Reiche der Vügel, absolut
genommen, ein viel krältigeres Werkzeug zum Abreissen der
Pflanzenteile darstellt, als jener der Hühnervügel.
Die Hôhe des Unterkiefers varnert in sehr weiten Gren-
zen. Es ist längst bekannt, dass die lamellenartige Gestalt des
Unterkiefers vieler: Wirbeltiere dem Gesetz der vorteilhafte-
sten statischen Verteilung der Hartsubstanz bei der Druck-
übertragung in einer Ebene entspricht. Speziell in der Klasse
der Vügel, bei welchen die Ersparnis an Skelettmaterial aus
dem leicht becreiflichen Grunde (Luftleben) oft bis an die
Grenze des Môglichen getrieben wird, finden wir meist sehr
dünne und zugleich hohe Mandibeln. Eine besonders vorteil-
142 N. G. LEBEDINSKY
hafte Gestalt, da ja hier der Unterkiefer ausschliesslich in der
sagittalen Ebene sich bewegt.
Es lässt sich nun konstatieren, dass die hohen und hüchsten
Unterkiefer solchen Vôgeln zukommen, die entweder ihre aus
harten Nüssen und Samen bestehende Nahrung aufbeissen,
bezw. aufknacken, müssen /Psittaciformes), oder aber einen
kolossalen, dem Abreissen grosser Baumfrüchte {Rhamphasti-
dae und z. T. Bucerotidae) und dem Wirbeltierfang {Buceroti-
dae) dienenden Schnabel aufweisen. Es ist auch einleuchtend,
dass für lingere Schnabelformen eine bedeutendere Hôhe der
Mandibularlamelle notwendig ist, um einem bestimmten Beiss-
druck Widerstand leisten zu kônnen, als für die kürzern. Aber
auch Vôgel mit der minimalen Beisshbeanspruchung an die
Kiefer {Apteryx, langschnäblige Charadriiformes, 1bididae)
weisen zum Teil hohe bis sehr hohe Unterkieferlamellen auf.
Hier dürfte das statische Moment, ausser dem schon genann-
ten Faktor (Beissdruck), wohl in dem Umstand zu suchen sein,
dass beim Längerwerden des Schnabels die ursprüngliche
Hôhe der Unterkieferlamelle nicht mehr ausreichend ist, das
eigene Gewicht des Unterkiefers mit genügender Sicherheit
zu tragen. Auf dem gleichen Gesetz beruht bekanntlich die
Notwendigkeit, einem wagrechten Tragbalken mit fortschrei-
tender Länge, aber bei gleich bleibender Dicke (Breite), eine
immer grüssere Hôhe zu geben. | |
Ausser dem rein statischen Vorteil, welcher massgebend für
das Hüherwerden des Unterkiefers in den angeführten Fällen
ist, erscheint die grüssere Breite (Hôhe), speziell der Pars
posterior, auch zum Ansatz der kräftigen Kaumuskulatur ganz
besonders günstig, und dieser Umstand wird wohl bei der
funktionellen Gestaltung der Mandibula mitgewirkt haben.
Speziell bei Papageien, entsprechend dem in dieser Ordnung
üblichen Gebrauch des Oberschnabels zum Klettern, sind an
die Schnabelschliesser sehr hohe Anforderungen gestellt. Be-
kanntlich besitzen die Papageien eine besonders gut ausgebil-
dete Streptostylie. Hat nun ein Vogel beim hinaufklettern
mittels Hebung des Oberschnabels einen Zweig erfasst, so wird
UNTERKIEFER DER VÔÜGEL 143
jener durch die Wirkung der Muskulatur nach unten gezogen
und dadurch der ganze Kôürper hinaufsehoben. Ausser den
speziellen Muskeln kommen dabei die Musculi pterygoidet in
Betracht, und da sie ventral am Unterkiefer inserieren, wird
gleichzeitig mit dem Zug auf den bekannten Streptostylie-
Mechanismus ein Druck auf die Pars posterior der Mandibula
ausgeübt. Bei den grôssern Vertretern der Ordnung weist der
Unterkiefer, um diesem Druck zu widerstehen, ausser der
starken Hühe noch einen auffallend dicken Unterrand auf.
eh CC
Fi. 6. — Chalcophaps indica.
Schädel in Seitenansicht. Man vergleiche
den markierten Winkel mit jenem der Fig. 5.
LL
Viele Vertreter der Accipitriformes besitzen ungeachtet der
Anforderungen des räuberischen Lebens an die Beisskraft,
eine relativ niedrige Mandibula. Der Widerspruch ist aber
nur ein scheinbarer. Es konnte immer festgestellt werden,
dass gerade den in Frage kommenden Gattungen interessanter-
weise eine nur kurze Pars anterior zukommt, und dass folge-
richtig der Hebelwiderstand beim Beissen hier viel schwächer
ist als bei langschnäbligern Formen. Darum darf der Unter-.
kiefer auch niedrig bleiben.
In einem weitern schônen Einklang mit der hier vertretenen
144 N. G. LEBEDINSKY
Auffassung steht die Tatsache, dass die nur kleine Insekten
fangenden und sie ganz verschluckenden Vügel (viele Passeri-
formes, Coractiformes) bloss geringe Hôhenmasse besitzen,
entsprechend den an die Unterkiefermuskulatur, bezw. knô-
cherne Mandibula, gestellten minimalen Anforderungen.
Ausser der in vielen Arten schon bei Betrachtung des leben-
den Vogels bemerkbaren Biegung des Schnabels, kann an
Vogelskeletten oft noch eine zweite Art der Schnabelkrüm-
mung beobachtet werden, nämlich eine ventralwärts gerichtete
sesamten Gesichtsschädels (Fig. 5 u. 6).
Knickung des g
Dabei erfährt der aus Intermaxillare, Maxillare, Nasale und
Lacrimale bestehende Gesichtsteil des Sehädels eine abwärts
zielende Rotation um seine Basis, während der Gehirnschädel
Stabil bleibt. Daraufhin bezügliche ontogenetische Unter-
suchungen habe ich nicht durchgeführt, konnte aber gelegent-
lich an vielen Taubenembryonen beobachten, dass der Schädel-
winkel weniger deutlich als bei adulten Vügeln ausgeprägt ist.
Immerhin bedarf auch diese Beobachtung einer zahlenmässigen
Nachprüfung. Mit der Abwärtsrichtung des ganzen Ober-
schnabels übereinstimmend ist auch der Unterschnabel bezw.
die Pars anterior ventralwärts geknickt, und zwar an der
Übergangsstelle beider Hauptabschnitte ineinander. Diese
Übergangsstelle entspricht ja meistenteils der Basis des
Oberschnabels.
\Wenn wir über die funktionellen Vorteile, die den Vôgeln
aus einer stärkern Abwärtsneigung des Gesichtsschädels ! er-
wachsen kônnen, nachdenken, so kommen in erster Linie wohl
folgende Môglichkeiten in Betracht :
|. Durch diese Knickung wird dem Oberschnabel, ähnlich
! Es kôünnte vielleicht auffallen, dass in einer der Morphologie dés Unter-
kiefæs gewidmeten Arbeït von den Neigungen des Gesichtsschädels gesprochen
wird. Da darf zur Erklärung darauf hingewiesen werden, dass die Winkel-
bildung des Unterkiefers von derjenigen des Gesichtsschädels meist nur unbe-
deutend abweicht, was ich durch zahlreiche Messungen feststellen konnte. Nur
aus rein technischen Gründen, und zwar deshalb, weil das Winkelmessen am
Schädel viel genauer durchgeführt werden kann als am Unterkiefer, wurde das
Studium der Gesichisschädelneigung vorgezogen.
UNTERKIEFER DER VOGEL ; 145
wie durch seine oft vorkommende bogenartige Abwärtskrüm-
mung, eine erhôhte Widerstandsfähigkeit gegen den dorsal-
wärts gerichteten Beissdruck des Unterkiefers verliehen ;
2. Die Formen mit einer merklichen Neigung des Schnabels
vermôügen die Nahrung nicht nur zu zerbeissen, sondern
gleichzeitig auch zu zerschneiden, oder — bildlich ausgedrückt
— zu zersägen, weil die Pars anterior eine dem Schnabelrand
mehr parallele Bewegung ausführt ;
3. Die Schnabelneigung ermôglicht, dass sowohl beim Zu-
beissen als auch beim Zerbeissen die Nahrung schlundwärts
seschoben wird ;
4. Wäbhrend die Arten mit fehlender Kieferneigung beim
Ergreifen ihrer Nahrung mit der Spitze des geüflneten Unter-
kiefers am Boden anzustossen riskieren, wird durch die Nei-
gung diese Stôrung in der Greiffunktion aufgehoben, indem
nun der mehr abwärts gerichtete Schnabel die Bissen eher von
den Seiten zu packen vermag :
5. Eine wohl ausgebildete Gesichtsschädelneigung ermôüg-
licht es dem Vogel, etwas vom Boden oder überhaupt von
unten zu ergreifen, ohne dabei die Gehirnschädelachse allzu
stark abwärts drehen zu müssen.
So sehen wir, dass der Vorteil der Winkelbildung ein viel-
seitiger sein kann. Ich konnte nun feststellen, dass für einige
Vôügelogruppen vorwiesgend nur eine der vielen soeben aufge-
zählten Môglichkeiten in Frage kommt, während für die andern
gleichzeitig mehrere von Wichtigkeit sein müssen. In den
ersten und zugleich zweiten der aufgezählten fünf Fälle ge-
hüren die durchweg mit starker Neigung ausgezeichneten
Alciformes, Procellariiformes, Cathartidiformes und Vulturti-
dae. Gemeinsam diesen sonst äusserst verschiedenartigen Vü-
geln ist die räuberische Lebensweise. Speziell sehr lehrreich
ist die Tatsache, dass die Neuweltsgeier und echten Geier eine
slarke Neigung besitzen, während fast alle andern Raubvügel
sie nur in schwacher Ausbildung oder gar nicht aufweisen.
Denn unter allen Æccipitriformes ist gerade bei den Geiern an
die Festigkeit und Schärfe des. Schnabels die hôchste Anfor-
146 N. G. LEBEDINSKY
derung gestellt; müssen doch diese Vügel sogar die elastischen
Eingeweide grosser Tiere zerbeissen künnen.
Dazu kommt noch, dass die meisten andern Accipitriformes,
sowie alle Strigiformes beim Zerkleinern ihrer Beute auch der
Fänge sich bedienen und mit dem Oberschnabelhacken das
Fleisch zerreissen. Ausserdem ist, allgemein gesprochen, der
Ober- und der Unterschnabel bei diesen Vôügeln relativ kürzer
als bei den Geiern und bedarf infolgedessen seltener einer
Verstärkung durch Abwärtsknickung.
Als eine Anpassung an das leichtere Erfassen und das stän-
dige Suchen der Nahrung am Boden (Gruppen 4 und 5 der
obigen Einteilung) ist der Haupisache nach die Neigung des
Gesichtsschädels der Columbiformes, Charadriiformes, Plata-
leidae, lbididae und dünnschnäbliger Passeriformes (z. B.
Sturnidae) aufzufassen. Ganz speziell scheinen mir viele lang-
schnäblige Charadriiformes und /bididae auf diese Neigung
angewiesen zu sein, da sie ihnen erlaubt, den äusserst langen
Schnabel senkrecht in die Wurmlôcher hineinzustecken.
Die starke Knickung bei den dickschnäbligen Fringillidae
und. Ploceidae beruht wohl hauptsächlich auf der 1. und 3. der
von mir oben postulierten Môglichkeiten. Ja, die eine auffallend
starke Neigung besitzenden Gattungen Spinus, Coccothraustes,
Cardinalis, Poephila und WMunïia ehôüren zu den stärksten
Samen- und Kernbeissern.
REVUE SUISSE DE ZOOLOGIE
Vol. 26, n° 6. — Août 1918,
Biologische Untersuchungen im Lôhrmoos
Ein Beitrag zur Kenntnis der schweizerischen Moorfauna
VON
Adolf HÆBERLI
Mit 18 Textfiguren.
VORWORT
Die vorliegende Arbeit entstand auf Anregung der Herren
Prof. Dr. Th. Sruper und Privatdozent Dr. F. BAUMANN im z00-
logischen Institut der Universität Bern. Ursprünglich war eine
Darstellung der gesamten Tierwelt des Lührmooses beabsich-
tigt. Im Laufe der Untersuchungen sah ich mich genôtigt,
einzelne Tiergruppen unbearbeitet zu lassen, um mich aus-
schliesslich der aquatilen Fauna zu widmen mit Ausschluss
der Insektenlarven.
Die Untersuchungen erstrecken sich auf die Jahre 1912-1914.
Im Laufe dieser drei Jahre habe ich in Intervallen von 1-2 Wo-
chen zu allen Jahreszeiten das Moor abgesucht.
Herrn Prof. SrupEr, meinem hochverehrten Lehrer danke
ich an dieser Stelle für das meiner Arbeit stets entgegenge-
brachte Interesse, sowie für den Rat und die Hilfe, womit er
mich-jederzeit unterstützt hat. Zu besonderem Danke bin ich
Herrn Privatdozent Dr. Franz BAUMANN verpilichtet. Er ist mir
mit Literatur und Ratschlägen aller Art bereitwillig beigestan-
Rev. Suisse DE Zoo. ‘L. 26. 1918. 6 14!
148 A. HÆBERLI
den und hat sich fortwährend um die Fôrderung meiner Arbeit
interessiert. Ferner habe ich Herrn Dr. Ch. WazrEer in Basel
zu danken für seine gütigen Mitteilungen, die mir das Bestim-
men der Milben erleichterten.
Endlich danke ich all meinen Freunden, die mich gelegent-
lich auf meinen Exkursionen begleiteten.
Allgemeines über den Charakter des Lührmooses.
Das Lührmoos liegt nôrdlich von Herrenschwanden an der
orossen Verkehrsstrasse Bern-Aarberg. Von Bern aus ist es
über die neue Halenbrücke in einer Stunde bequem zu Fuss zu
erreichen. Rings vom Lührwald umgeben, bleibt es dem Orts-
unkundigen indessen meist verborgen, obschon es kaum
dreissig Schritte abseits der Strasse liegt. Seine äussere Form
ist ein Oval von zirka 250 m Länge und 150 m grüsster Breite.
Der hochstämmige Tannenwald tritt ringsherum dicht an die
Moorlisiere heran. Meereshôühe 585 m.
Der geologische Untergrund besteht nach JENNY, BALTZER und
KissziNG (Geologische Exkursionskarte der Umgebung von
Bern) aus Oberflächenschutt und Grundmoräne.
In dieses Material ist das Moor als flache Mulde eingesenkt.
Auf der Oberfläche wuchern üppige Sphagnum-Rasen. Weite
Flächen sind mit Carex bedeckt. Im Sommer überzieht das
weissflockige Ærtophorum vaginatum das ganze Moos. Da-
zwischen leuchten die schmucken Blüten von Comarum pa-
lustre. Das Lôhrmoos bietet dem Botaniker überhaupt eine
reichliche Fundgrube. Der Mensch hat hier noch nicht allzu-
viel verdorben, hat doch das Moor in seiner unberührten
natürlichen Beschaffenheit selbst alle jene Arten bewahrt, die
schon HazLer daselbst gefunden hat. Wenn Ryrz (33) den Vor-
schlag macht, dass dieses Moos sich wie kein zweites als
Reservation eignen würde, so kann ihm nur beigepflichtet
werden. Ryrz (33) hat übrigens für das Lôhrmoos folgende
Florenliste aufgestellt :
MOORFAUNA 149
1. Dryopteris phegopteris
2. Dryopteris montana
3. Dryopteris cristata
4 Dryopteris spinulosa
5. D. spinulosa ssp. dilatata
6. Dryopteris thelypteris
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A 733) D LE ete 20,
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Fi. 1. — Übersichtsplänchen vom Lôhrmoos.
7: Lycopodium annotinum
8. Lycopodium clavatum
9. Lycopodium inundatum
10. Salix aurita
11. Alnus glutinosa
12. Polygonum minus
150 A. HÆBERLI
13. Sagina procumbeus 25. Utricularia vulgaris
14. Sagina nodosa 26. Utricularia minor
15. Drosera rotundifolia 27. Typha angustifolia
16. Comarum palustre 28. Eriophorum vaginatum
17. Fragaria elatior 29. Æriophorum polystachyon
18. ÆEpilobium palustre 30. Rhynchospora alba
19. Thysselinum palustre 31. Carex stellulata
20. Vaccinium uliginosum 32. Carex goodenowit
21. Oxrycoccus quadripetalus 33. Carex tnflata
22. Andromeda poliifolia 3h. Carex vesicaria *
23. Scutellaria galericulata 35. Liparis loeselii
24, Veronica scutellata
Die Gegenwart von Oxycoccus, Andromeda, Vaccinium,
Ertophorum. vaginatum, Comarum- palustre, Rhynchospora
alba, sowie die zahlreichen Sphagnum-Polster geben dem Lôhr-
moos den Charakter eines Hochmoors. Von der charakteristi-
schen, nach der Mitte zu ansteigenden Wôülbung ist aber nicht
viel zu erkennen, Ich bin deshalb der Ansicht, dass dem Moos
weder der Charakter eines ausgesprochenen Hochmoors noch
der eines typischen Flachmoors zukommt. Vielmehr scheint es
mir an der Grenze zwischen Flachmoor und Hochmoor zu
liegen.
ln ganzen Moorgebiet lassen sich einige hervortretende
Wasseransammlungen erkennen. Da sind zunächst die im
freien Moorplan liegenden zwei Weiherchen, dann der Abfluss-
graben an der Ostlisiere und der Graben am Westrande. In
der Richtung der Längsachse zieht sich mitten durch das Moor
ein seichter, verschlammter Graben, und in: niederschlags-
reichen Zeiten entstehen im ganzen Gebiet herum unzählige
Regentümpel, die zur Hochsommerszeit grôsstenteils trocken
legen. E
Die Weiherchen sind ehemalige Torfgruben. Vor mehreren
Jahrzehnten soll der Versuch zur Torfausbeute gemacht wor-
den sein. Heute ist davon nicht mehr viel zu erkennen. Die
elnzigen Zeugen sind die beiden Weiherchen, die der aquatilen
151
MOORFAUNA
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152 A. HÆBERLI
Fauna als vorzügliche Refugien dienen. Ihre Dimensionen
erreichen in der Länge und Breite nur wenige Meter, und die
grosste Tiefe beträgt zirka L'm. Beide Wasseransammlungen
zeigen selbst zur Hochsommerszeit einen ziemlich unverän-
derten Wasserstand. Die Auffrischung des Wassers erfolgt
ausschliesslich durch die atmosphärischen Niederschläge. Der
grüsste Teil der Wasserfläche ist pflanzenfrei, nur die Ufer
weisen Schilfbestände auf. Gebüsche fehlen, so dass diese
Weiherchen in ihrer ganzen Ausdehnung der Sonnenstrahlung
ausgesetzt sind.
Der Abflussgraben liegt an der Ostlisiere des Moors und
wird zum grüssten Teil von hohen Fichten und Führen be-
schattet. Seine Ausdehnung beträgt etwa 6 m in der Länge
und 1-2 m in der Breite. Die Tiefe erreicht kaum 50-60 em.
Die Randpartien sind mit allerlei Wasserpflanzen bestanden ;
die mittleren Partien sind pflanzenfrei. Der Grund ist über-
deckt mit abgestorbenen Fichten- und Kiefernadeln.
Der Graben am Westrande des Moors ist seicht und dicht
mit Pflanzen bestanden. Der Hochwald tritt hier dicht an die
Moorlisiere heran, so dass der Graben den grüssten Teil des
Tages im Schatten liegt. Er ist daher, wie der Ostgraben,
beständig tiefer temperiert als die beiden Weiherchen. Der
Graben setzt sich als eine Art Drainierungsgraben mitten durch
das Moor hindurch fort und mündet am Ostrande in den Ab-
flussgraben aus. Von einer Drainage im eigentlichen Sinne
kann aber nicht gesprochen werden. Dieser Drainierungs-
graben ist nicht unterhalten und stammt offenbar aus der Zeit
der Torfgewinnung. Er steht mit dem umgebenden Sumpf-
gelände in kommunizierender Verbindung.
In Regenperioden bildet das ganze Moorgebiet einen un-
gangbharen Sumpf. Bei langandauernder schüner Witterung
trocknen grosse Teile ein.
Das Wasser ist reich an Humussäure und besonders im Ab-
flussgraben auch kalkhaltig, was hier die reichliche Vertretung
beschalter Rhizopoden verständlieh macht.
Ein eigentlicher Zufluss fehlt. Das Moor erhält sein Wasser
MOORFAUNA 153
ausschliesslich durch atmosphärische Niederschläge. Die
flache Moormulde ist rings von sanft ansteigenden Büschungen
umgeben, so dass sie ein vorzügliches Sammelbecken des
abfliessenden Regenwassers bildet. Der künstliche Abfluss am
Ostrande erfolgt unterirdisch.
Der Hochwald bietet dem Moor wirksamen Schutz gegen
den Wind. Dies aber bedingt zur Sommerszeit eine gewaltige
Ueberhitzung. Vom Januar bis zum März ist dagegen das Ge-
biet starker Vereisung ausgesetzt, die im Februar in der
Regel ihr Maximum erreicht. Die grüsseren Wasseransamm-
lungen tragen zu dieser Zeit einen 20-25 cm dicken Eispanzer,
während die seichten Pfützen bis auf den Grund eingefrieren.
Die Nordlisiere, die dem Sonnenlicht direkt ausgesetzt ist, ist
im Frühjahr schon lange eisfrei, wenn der schattige Südrand
noch fest zugefroren ist. Es zeigen sich also in den einzelnen
Gewässern dieses relativ kleinen Gebietes ganz erhebliche
Temperaturdifferenzen, die auch auf die Zusammensetzung der
Fauna nicht ohne Einfluss sind, wie im speziellen Teil noch
gezeiot werden soil.
Vorbemerkung zu den Untersuchungen.
Von einem systematischen Gesamtverzeichnis der ge-
fundenen und untersuchten Arten, wie es an dieser Stelle
ursprünglich beabsichtigt war, musste wegen Raummangel
Umgang genommen werden. Dafür findet sich bei jeder
Tiergruppe eine Liste der untersuchten Arten. In diese
Listen sind nur eigene Funde aufgenommen worden. Sie um-
fassen aber nicht die ganze Fauna des Lührmooses, sondern
beschränken sich auf die aquatile Vertretung, wobei aber
auch die Insektenlarven und die Wirbeltiere nicht berück-
sichtigt werden konnten. Ich habe diese Gruppen, gemein-
sam mit der terrestrischen Fauna, einer späteren Bearbeitung
vorbehalten.
154 A. HÆBERLI
Spezieller Abschnitt.
Flagellata.
Die Fundliste umfasst folgende acht Arten :
1. Euglena deses Ehrbg. 5. Astasia margaritifera Schmn.
2. Euglena acus Ehrbg. 6. Dinobryon sertularia Ehrbg.
3. Trachelomonas hispida Stein 7. Eudorina elegans Ehrbe.
h. Phacus longicaudatus Ehrbg. 8. Peridinium tabulatum Ehrbg.
Die Flagellaten erreichen ihren Hôhepunkt im Sommer, be-
haupten sich aber bis in den Spätherbst hinein. Vereinzelte
Arten, besonders Astasia margaritifera und Phacus longicau-
datus erscheinen schon im Vorfrühling. Trachelomonas hispida
dagegen wurde nur im Hochsommer gefunden und zwar in
den zentralen Partien des Moors. Die beiden gemeinsten For-
men sind Phacus longicaudatus und Peridinium tabulatum.
Rhizopoda.
.
Die Rhizopodenfauna des Lührmooses weist einen stattlichen
Reichtum an Arten- und Individuenzahl auf, wenn sie auch die
Zahl nicht erreicht, die Hernis und Kie1B8Er für das Hochmoor-
gebiet von Jungholz im südlichen Schwarzwald festgestellt
haben.
Meine Liste ergibt, einschliesslich der Heliozoen, 40 Arten,
wovon weilaus der grôsste Teil, nämlich 30 Spezies auf die
Gruppe der Testaceen entfällt, während die unbeschalten For-
men und die Heliozoen zu je einem Achtel der gesamten Rhizo-
podenausbeute vertreten sind.
Unter den beschalten Formen dominieren an Artenzahl die
Difflugien, die namentlich in den reichlich mit mineralischen
Bestandteilen durchsetzten Gräben und Tümpeln an der süd-
MOORFAUNA 155:
üstlichen und nôrdlichen Moorlisiere geeignetes Material zum
Aufbau ihrer Schalen vorfinden. Die Vertreter mit mehr chi-
tinôsem Schalenbau dringen dagegen tiefer ins Innere des
Moores ein und bevôlkern in grüsseren oder kleineren Mengen
die zahlreichen seichten, mit Moosrasen und Algen bestan-
denen Tümpel und Gräben, sowie die üppigen, im Hochsommer
vielfach trocken liegenden Sphagnumpolster. Es betrifft dies
hauptsächlich die Genera Nebela, Euglypha, Hyalosphenia
u.s.w. Andere wieder, wie Arcella vulgaris und Lecquereusia
sptralis sind über das ganze Moorgebiet nahezu gleichmässig
zerstreut.
Die unbeschalten Amoeben bevorzugen ebenfalls die innern
Partien des Moors. Sie sind zwar auch nicht selten auf dem
dicht mit Chararasen bewachsenen, mit Diatomeen und Desmi-
diaceen reichlich übersäeten Grunde der beiden Moorweiher-
chen zu finden.
Eine scharfe Gliederung im Sinne HEIxts’ in streng sphagno-
phile Moosformen und eurytherme Seichtwasserformen konnte
in Anbetracht der relativ geringen Ausdehnung des Unter-
suchungsgebietes nicht durchgeführt werden. Die Erzielung
von unanfechthbaren Resultaten nach dieser Hinsicht wurde
noch dadurch erschwert, dass das Moor zufolge der reichlichen
Niederschläge der letzten Jahre einen fast ständig hohen
Wasserstand aufwies, was eine Mischung der verschiedenen
Wässer ermôglichte und dadurch auch einer Verwischung von
Lokalitätsunterschieden in der faunistischen Zusammensetzung
der einzelnen Moorgebiete fôrderlich war. In den verschie-
denen Teilen des Moors ist aber immerhin eine, den ôrtlichen
Verhältnissen angepasste Differenzierung der Rhizopodenfauna
unverkennbar.
Arcella vulgaris und Lequereustia spiralis sind neben den
ebenfalls stark vertretenen Genera Difflugia und Nebela als
die dominierenden Rhizopodenformen des Lüôhrmooses zu
bezeichnen.
Nachfolgende Liste stützt sich auf eine grosse Zahl von
Fängen zu verschiedenen Jahreszeiten.
15
2.
SE
6
A. HÆBERLI
Amoeboea.
Amoeba proteus L. 4. Amoeba vespertilio Penard
Amoeba terricola Ehrbg. 5. Pelomyxa binucleata Gruber
Amoeba striata Penard
Testacea.
6. Arcella vulgaris Ehrbg. 21. Nebela minor Penard
7. Arcella discoides Ehrbg. 22. Nebela galeata Penard
8. Hyalosphenia papilio Leidy 23. Heleopera petricola Leidy
9. Hyalosphenia elegans Leidy 24. Lecquereusia spiralis Ehrbg.
10. Quadrula symmetrica FE Kduke 25. Lecquereusia modesta Rhum.
11. Difflugia piriformes Perty 26. Lecquereusia epistomium Pen.
12. Difflugia lobostoma Leidy 27. Euglypha alveolata Du).
13. Difflugia elegans Penard 28. Euglypha ciliata Ehrbg.
14. Difflugia binucleata Penard 29. Euglypha brachiata Leïidy
15. Difflugia constricta Ehrbg. 30: Euglypha laevis Perty
16. Difflugia acuminata Ehrbg. 31. Trinema enchelys Ehrbg.
17. Difflugia globulosa Daïj. 32. Cyphoderia ampulla Ehrbeg.
18. Centropyxis aculeata Siein 33. Pontigulasia compressa Rhum.
19. Centropyxis laevigata Penard 34. Sphenoderia lenta Schlumb.
20. Nebela collaris Leidy 35. Sphenoderia dentata Penard
Heliozoa.
36. Actinophrys sol Ehrbg. 39. Clathrulina elegans Cienk.
37. Actinosphaerium eichhorni Ekrbg. 40. Clathrulina cienkowskyi Meresch.
38. Acanthocystis turfacea Cart.
MOORFAUNA 157
Amoeba vespertilio Penard, die nur in einem Exemplar im
Juli gefunden wurde, entstammit einem stark durch Alsen
verschlammten Graben aus der zentralen Partie des Moors bei
einer Wassertemperatur von 20° C. Sie zeichnet sich aus durch
sehr veränderliche Gestalt und lange, zugespitzte Pseudopo-
dien, die oft sternfürmig ausstrablen und gegen das Ende zu
meist geknickt sind. Amoeba striata Penard entstammt der
gleichen Lokalität und ist mit drei parallelen, hellen Längsstrei-
fen über den Kôrper gekennzeichnet.
Arcella vulgaris Ehrbg. kennzeichnet sich durch ihr massen-
haftes Auftreten als die häufigste Rhizopodenart meines Unter-
suchungsgebietes. In der Regel besitzt sie die gewühnliche
Form einer einfachen, braungefärbten Kalotte, doch sind auch
Exemplare mit hübsch gewellten Schalen keine Seltenheit.
Auffällig war ein vereinzeller Fund mit intensiv blaugrüner
Schalenfäarbung.
Arcella vulgaris ist im Gegensalz zu der sehr spärlich ver-
tretenen Arcella discoides über das ganze Gebiet verbreitet.
Hyalosphenia elegans Leidy wurde ein einziges Mal in
mehreren Exemplaren erbeutet und zwar im Oktober aus einem
mit Sphagnumrasen stark durchsetzten Tümpel an der Süd-
lisiere des Moors. Die Stelle liegt im Hochsommer trocken. Die
beiden lateralen Poren konnte ich allerdings nicht feststellen.
Die gemessenen Exemplare ergaben eine Länge von 110 y.
Hyalosphenia papilio Leidy findet sich mit der vorigen
vergesellschaftet, tritt aber auch selbständig an andern pflanz-
enreichen Stellen auf. Sie ist nie in grosser Zahl vertreten.
Ihre Funde fallen in den Frühling und Herbst. Die Länge
schwankt zwischen 135-150 v.
Difflugia acuminata Penard : Kze1B8ER (21) fand diese Art in
den Torfstichen und Randweiïhern des Jungholzer Moors in
fünf verschiedenen Varietäten, die sich hauptsächlich durch
die Form und Grüsse der Schalenspitze charakterisieren. Er
bezeichnet diese Spezies für die genannten Lokalitäten als eine
der häufigsten Difflugien. Im Lôhrmoos ist sie nur spärlich
vertreten und zwar meist durch eine Varietät, bei der die
158 A. HÆBERLI
Schalenspitze entweder gar nicht vorhanden oder nur schwach
angedeutet ist. Daneben findet sich freilich auch eine Varietät,
deren Hinterende in einen kurzen, hornartig gebogenen Fortsatz
ausläuft. Ob es sich dabei um die von PExarp beschriebene
Varietät #nflata handelt, muss ich dahingestellt sein lassen,
da mir von dieser Form nur eine
einzige, leere Schale zur Verfügung
stand.
Difflugia elegans Penard ist in ver-
schiedenen Varietäten über das ganze
Moor verbreitet, doch nirgends zahl-
reich.
Difflugia constricta Ehrbg. ist nebst
einer dornlosen Form noch in einer
Varietät vertreten, die am Hinterende
zwei Dornen trägt. F1G.3.— Difflugia acuminata
Penard. Varietäten aus
Lecquereusia sptralis Ehrbg. ist ET NL LES
über das ganze Moor verbreitet und
trilt namentlich vom Frübling bis zum
Herbst sehr häufig auf. Die Art nimmt unter den Wurzel-
füsslern des Gebietes neben Arcella vulgaris eine dominie-
rende Stellung ein. Im August konnte bei 20° C. Wassertem-
peratur ein beinahe vollendetes Teilangsstadium beobachtet
werden.
Lecquereusia modesta Rhumbler: Diese Art, mit kurzem,
breitem Hals, zeigt nicht die typische Bekleidung mit wurm-
artigen Schalenelementen wie ZL. spiralis, sondern ist ganz
dicht mit zum Teil grossen Kieselstücken bedeckt. Dann
finden sich auch Individuen, bei denen die wurmfôrmigen
Elemente besonders in der Halsgesend noch deutlich er-
kennbar sind. Die Spezies wurde vom Juni bis in den
November hinein vereinzelt oder in mehreren Exemplaren
gelunden. Ihr Vorkommen muss als spärlich bezeichnet
werden. Im Gegensatz zu L. spiralis scheint sie, wenigstens
in meinem Untersuchungsgebiet, Lokalitäten mit minera-
lischen Beimengungen zu bevorzugen, eine Eigentümlichkeit,
MOORFAUNA 159
die schon im Bau der Schale eine leichte Erklärung finden
dürfte.
Lecquereusia epistomium Penard ist verhältnismässig selten
und tritt hauptsächlich in einem Sphagnumgraben im [nnern
des Moors auf, wo gleichzeitig auch die beiden andern Arten
zu treffen sind. Der Hals ist deutlich vom Kôrper abgesetzt,
die Schale von wurmformigen, kurzen und breiten Elementen
besetzt, die an ihren Enden abgerundet sind. Die Formen
zeigen übrigens bedeutende Variationen und sind mit der Be-
schreibung und Zeichnung Pexarp’s nicht vôollig in Einklang
zu bringen. Noch weniger lassen sie sich als ZL. sptralis be-
zeichnen. Môglicherweise künnte es sich hier um eine Lokal-
varietät der einen oder andern Art handeln.
Trinema enchelys Ehrbg. tritt stellenweise häufig auf, mit
Vorliebe im Seichtwasser mit reichem Pflanzenwuchs. Länge
47-60 w.
Sphenoderia lenta Schlumb. Dieser zierliche Wurzelfüssler
mit dem hübschen, becherfürmigen Kragenaufsatz tritt stets
vereinzelt auf in Sphagnumtümpeln. Länge 60 w.
Actinosphaerium eichhorni Ehrbg. gehôürt zu den seltenen
Funden meines Gebietes, beträgt doch die Gesamtausbeute
während meiner ganzen Untersuchungszeit kaum ein Dutzend
Exemplare. Der Kôrperdurchmessgr schwankt zwischen 116-
345 u und ergibt im Mittel 255 y. Die Länge der Pseudopodien
entspricht ungefahr dem Kôrperdurchmesser. Erbeutet wurde
die Art stets im Oktober bei einer WWassertemperatur von
9°-12° im algendurchsetzten Moosrasen des "Abflussgrabens.
Eine Ausnahme bildet ein einziges Exemplar, das Mitte Juni
an der Westlisiere des Moores gefunden wurde bei einer
Wassertemperatur von 18° C.
Actinophrys sol Ehrbg. titt noch spärlicher auf. Die Funde
fallen ebenfalls in den Oktober und zeigen das Tier vergesell-
schaftet mit Actinosphaertum eichhorntund Clathrulina elegans.
Grüsse 85 u. Fe
Acanthocystis turfacea Cart. ist ebenfalls kein häufiger Gast
und wurde an verschiedenen, relativ weit auseinanderliegenden
160 A. HÆBERLI
Stellen gefunden, so dass die Verbreitung sich wohl über das
ganze Gebiet erstrecken mag. Auch diese Art scheint eine
Vorliebe für kältere Jahreszeiten zu bekunden.
Clathrulina elegans Cienk. ist unter den Heliozoen des Lôhr-
mooses die gemeinste Art. Ihr Vorkommen ist zwar kein
häufiges zu nennen, doch sind Funde von vereinzelten oder
mehreren Exemplaren keine Seltenheit. Dabeïi ist die Art an
keine bestimmten Lokalitäten gebunden, vielmehr über das
ganze Gebiet sporadisch zerstreut, wobei sie immerhin stark
mit Algen durchsetzte Moostümpel zu bevorzugen scheint.
Was das zeitliche Auftreten betrifft, so ergeben meine Funde
ebenfalls eine auffallende Vorliebe für die kälteren Jahreszeiten
und zwar besonders für die Zeit vom September bis zum Ein-
tritt des Winters. Noch am 22. Dezember fand ich unter einer
2 cm. dicken Eisschicht bei einer Wassertemperatur von 21/2°
eine grüssere Anzahl lebender Exeémplare. Im Vorfrühling,
März und April, findel sich die Art wieder bei Temperaturen
von 3'}2-15°. Ein einziger Fund fällt in die Sommerszeit
(18. Juni) wobei mehrere Individuen bei 17° erbeutet wurden.
Das kleinste gemessene Exemplar zeigt einen Schalendurch-
messer von 48u, das grüsste 66y. Die durchschnittliche
Grôsse beträgt 60. Weit grôsseren Schwankungen ist die
Länge des Stiels unterworfen. Meine Messungen ergeben
Zahlen von 58-116 y, im Mittel 86 w. |
Clathrulina cienkowskyi Meresch. Diese Art unterscheidet
sich schon äusserlich sofort von Clathrulina elegans. Im Gegen-
satz zur typischen Braunfärbung der letzteren weist sie vôllige
Farblosigkeit auf, und ïihre Grüsse übersteigt, soweit mein
Untersuchungsgebiet in Betracht fällt, 35 y nicht. Die Länge
des Stiels beträgt 50 y. Sie tritt äusserst selten auf und wurde
in zwei aufeinanderfolgenden Jahren je im Oktober resp. No-
vember in vereinzelten Exemplaren im Ostgraben vorgefunden
in Gesellschaft mit Clathrulina elegans, Actinosphaerium eich-
hornt und Actinophrys sol.
Nachfolgende Uebersicht môge das zeitliche Auftreten der
Heliozoen noch etwas näüher illustrieren.
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MOORFAUNA
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162 A. HÆBERLI
Ciliata.
Die Ciliaten kommen im Lührmoos zu reichlicher Entfaltung.
Ich habe 28 Spezies gefunden, ohne dass die Fundliste An-
spruch auf Vollständigkeit erheben müchte. Die Tiere wurden
bestimmt nach den Werken von v. Sreix (38), BLocHmanx (3)
und Roux (34).
Nachstehend die Fundliste :
Holotrichen.
1. Lacrimaria olor O.F.M. 7. Frontonia leucas Ehrbg.
2. Coleps hirtus O.F.M. 8. Paramaecium caudatum Ehrbg.
3. Coleps uncinatus CE u. L. 9. Paramaecium bursaria Ehrbog.
h. Loxodes rostrum O.K.M. 10. Lionotus fasciola Ehrbg.
5. Trachelium ovum Ehrbg. #1. Urocentrum turbo O.F.M.
6. Dileptus anser O.F.M.
Heterotrichen.
12. Blepharisma laeteritium Ehrb. 16. Bursaria truncatella O.F.M.
. Blepharisma museulus Ehrbg. 17. Stentor polymorphus Ehrbe.
14. Spirostomum ambiguum Ehrb. 18. Stentor niger Ehrbg.
15. Spirostomum teres CI. u. L. 19. /lalteria grandinella O.F.M.
Hypotrichen.
20. Stichotricha secunda Perty 23. Pleurotricha grandis Stein
21. Gastrostyla steini Englm. 24. Gonostomum afjine Stein
22, Stylonychia mytilus O.F.M.
Peritrichen.
25. Vorticella nebulifera Ehrbg. 27. Epistylis plicatilis Ehrbg.
26. Vorticella campanula Ehrbg. 28. Cothurniopsis vaga Schrk.
Die Liste ergibt also ein deutliches Vorherrschen der holo-
trichen und heterotrichen Gruppen. Im zeitlichen Auftreten
zeigen die einzelnen Arten geringere oder bedeutendere Ab-
weichungen. Während einige das ganze Jahr hindurch anzu-
treflen sind, beschränken sich andere auf die Sommerszeit,
wieder andere hauptsächlich auf Frühling und Herbst. Zudem
MOORFAUNA 163
zeigen verschiedene Formen zu bestimmten Jahreszeiten einen
auffallenden Individuenreichtum.
So tritt z. B. Lacrimaria olor vorzugsweise im Frübhling und
Herbst auf.
Ebenso bevôlkert Coleps hirtus das ganze Moorgebiet, be-
sonders zahlreich im Spät{rühling und im Herbst, behauptet
sich aber vereinzelt das ganze Jahr hindurch. Coleps uncinatus
dagegen wurde mehr im Sommer beobachtet und zwar weit
spärlicher als die vorgenannte Art.
Lionotus fasciola und Trachelium ovum beschränken sich
auf Frübling und Herbst, während Loxodes rostrum und Dilep-
tus anser mehr den Charakter von Sommerformen besitzen.
Paramaecium caudatum und Paramaecium bursaria sind als
gemeine Formen über das ganze Moor verbreitet und das ganze
Jahr hindurch vorhanden. Während aber die erstgenannte
Form ihre Hauptentfaltung im Sommer erreicht, tritt P. bur-
saria besonders im Herbst (September und Oktober) häulig
auf. Selbst mitten im Winter ist sie nicht selten unter dickem
Eisverschluss zu finden.
Eine gemeine, perennierende Art ist auch Urocentrum turbo.
Spirostomum ambiguum ist ebenfalls gemein und bietet beson-
deres Interesse durch die Plôützlichkeit des massenhaften Auf-
tretens. So fand ich die Art Mitte Juni und Ende Dezember
in endlosem Gewimmel in den Weiherchen. Jeder Netzzug
fürderte Tausende von Individuen zu Tage, die schon dem un-
bewaffnetem Auge als 1-4" lange, weissliche Stäbchen sofort
auffielen. Aehnliche Beobachtungen scheint KLerBER im Hoch-
moor von Jungholz gemacht zu haben, wo er die Art nament-
lich anfangs Dezember in starker Entwicklung antraf. Am
spärlichsten fand ich die Form im Hochsommer vertreten
dafür wurde sie nicht selten im Februar in stark zugefrorenen
Tümpeln gefunden. Weit seltener und meist zur Frühlingszeit
tritt Sprrostomum teres auf.
“Stentor polymorphus erreicht oft die Grüsse von nahezu 1%",
beschränkt sich auf das relativ klare Wasser der Weiherchen
und erscheint hauptsächlich im Frühling und Spätherbst.
Rev. Suisse DE Zooz. T. 26. 1918. 42
164 A. HÆBERLI
Stentor niger dagegen zeigt in seinem Auftreten ähnliches
Verhalten wie Spirostomum ambiguum. Xch fand den Ciliat im
Mai und Juni an verschiedenen Stellen des Moores in unge-
heuren Mengen, so dass er dem blossen Auge sofort erkenntlich
war und den Boden des Sammelgefisses derart verdunkelte,
als wäre er dicht mit feinen Sandkôrnchen bestreut, Auch
hier stimmen meine Beobachtungen überein mit den Wabhr-
nehmungen KLEIBER’S im Jungholz. KLE1BER fand daselbst ein
kleines Wasserloch am Moorrande im Monat August erfüllt von
einem dichten Gewimmel von Stentor niger. Die Art ist
übrigens während der ganzen Frühlings- und Herbstzeit im
Lôhrmoos reichlich vertreten. _
Stylonychia mytilus ist besonders im Sommer ein häufiger
Gast.
Als Epizoen, hauptsächlich auf Copepoden, treten auf Epi-
stylis plicatilis und Cothurniopsis vaga, letztere Form am Ce-
phalothorax von Canthocamptus staphylinus.
Hydrozoa.
Der einzige Vertreter der Hydrozoen ist Hydra viridissima
Pall. Die Spezies zeigt hier in bezug auf Temperatur und Charak-
ter des Gewässers ein ziemlich indifferentes Verhalten. Ich fand
das Tier sowohl im Januar unter 15°" dicker Eisdecke bei 2°
Wassertemperatur als auch im Hochsommer in Tümpeln von
25° C. Eine besondere Vorliebe für klares Wasser konnte ich
nicht konstatieren, denn gerade zur Sommerszeit traf ich die
Hydra ziemlich häufig in teilweise verunreinigten Pflanzen-
pfützen. Sie ist überhaupt in der Auswahl der Gewässer nicht
wählerisch und daher über das ganze Moorgebiet verbreitet.
Bezüglich der Vermehrung konnte ich feststellen, dass von
Januarbis März jegliche Fortpflanzungstätigkeit eingestellt war.
Im April und Mai besassen die meisten Exemplare Knospen ;
geschlechtliche Fortpflanzung fehlte. Im Juni traten die ersten
geschlechtsreifen Tiere auf, freilich ohne dass die unge-
MOORFAUNA 165
schlechtliche Vermehrung durch Knospung eingestellt wurde.
Nicht selten fand ich Exemplare, die ausser einem Hodenkranz
und deutlicher Ovarienanschwellung Knospen oder wohlent-
wickelte Tochtertiere trugen. Im Herbst verschwand die Ho-
den- und Ovarienbildung, während Knospen bis in den Dezem-
ber hinein auftraten.
Eine ungeschlechtliche Vermehrung durch Querteilung, die
übrigens von SrEcHE (43) zwar anerkannt, aber als Abnormität
bezeichnet wird. während sie HERTwWIG auf äussere, schädi-
gende Einflüsse zurückführt, konnte ich nie beobachten.
Turbellaria.
Die Turbellarienfauna im Lôhrmoos ist eine sehr dürftige.
Es ist interessant, dass auch KzLeïBEr für das Moorgebiet von
Jungholz zu einem ähnlichen Schluss kommt, trotzdem ver-
schiedene Forscher gerade für Moorgewässer einen grossen
Reichtum an Strudelwürmern festgestellt haben.
Es handelt sich zudem bei meinen Funden um lauter Ver-
treter der Rhabdocoelengruppe. Tricladidae wurden keine
festgestellt. Die Liste umfasst :
1. Catenula lemnae Ant. Dug. 5. Dalyellia armigera O. Schm.
2. Fuhrmannia turgida Zach. 6. Gyratrix hermaphroditus
3. Stenostomum leucops Ant. Dug. subsp. Lermaphroditus Ehrbq.
h. Stenostomum agile Silim.
Zu einzelnen Arten ist zu bemerken :
Fulhrmannia turgida Wurde nur in zwei Exemplaren im Au-
gust erbeutet. Der unmittelbar vor der Ringfurche gelegene
Querwulst war mit langen Cilien besetzt; dagegen konnten
die Längsriefen nicht beobachtet werden.
Stenostomum leucops ist unstreitig die gemeinste Form. Sie
tritt bald vereinzelt, bald mehr oder weniger zahlreich auf. Im
Januar und Februar fehlt sie. Die Ketten erhalten nie mehr als
zwei Zooide. Die Länge dieser Ketten beträgt in der Regel
2-3". Grüssere Exemplare wurden nie beobachtet. Die Einzel-
166 A. HÆBERLI
tiere erreichen eine Länge von 1-1"",2. Am meisten wurde
dieser Strudelwurm in seichten, stark mit Pflanzen und abge-
fallenen Blättern durchsetzten Tümpeln und Gräben gefunden,
in Lokalitäten, die auch eine reichliche Infusorien- und Rota-
torienvertretung aufwiesen.
Dalyellia armigera Wurde in einem einzigen Fang in verein-
zelten Exemplaren im Mai erbeutet.
Gyratrix hermaphroditus tritt besonders im Sommer und
Herbst auf.
Nematodes.
Noch ärmer als an Turbellarien ist das Moos an Nematoden.
Auch diesen Charakter teilt es mit dem Hochmoor von Jung-
holz, für welches KzeiBer nur Dorylaimus stagnalis Verzeich-
net. Die Vertretung für das Lôhrmoos besteht aus folgenden
drei Arten :
1. Tripyla papillata Bütschli
2. Dorylaimus stagnalis Duj.
3. Dorylaimus macrolaimus de Man
Dabei zeigen alle drei Arten eine ausgesprochene Vorliebe
für die kühleren Jahreszeiten. Ich fand Dorylaimus stagnalis
und Dorylaimus macrolaimus im Frübling und Herbst, Tripyla
papillata in der Zeit vom Dezember bis Februar.
Oligochaeta.
1. Aeolosoma hemprichi Ehrbg. h. Pristina longiseta Ehrbe.
[Le
. Chaetogaster diastrophus Gruith 5. Tubifex spec.
3. Nais communis Piguet
Die Oligochaeten fand ich meistens an untergetauchten
Pflanzenresten, sowie im Grundschlamm der verschiedenen
Gräben und Pfützen. In ihrem zeitlichen Auftreten lassen sich
keine schroffen Grenzen ziehen. Sie sind das ganze Jahr hin-
durch vorhanden, sogar unter festem Eisverschluss, doch nie
zahlreich.
MOORFAUNA 167
Aeolosoma hemprichi Ehrbg. ist selten und wurde haupt-
sächlich im Frühjahr und Herbst beobachtet. Im Herbst treten
auch die meisten Tierketten auf.
Chaetogaster diastrophus Gruith ist der gemeinste Oligo-
chaete des Moorgebietes, ohne aber jemals häufig aufzutreten.
Am meisten habe ich ihn gefunden in der Zeit vom Mai bis
zum Dezember.
Nais communis Piguet wird von Piquer (32) als unsere ver-
breitetste Vais bezeichnet. Er fand sie meistens 1m Schlamm.
an Pfählen und Wasserpflanzen. Im Lôhrmoos tritt der Wurm
hauptsächlich im Grundschlamm der verschiedenen Tümpel
auf und zwar zu allen Jahreszeiten.
Pristina longiseta Ehrbg. hat nach Preurr eine besondere
Vorliebe für Moorgewässer. Die Art ist aber im Lührmoos
weit spärlicher vorhanden als Nais communis und Chaetogaster
diastrophus. Ich fand sie nur in vereinzelten Exemplaren in
den Monaten Mai, Juni und Dezember. Im Mai fiel mir ein
Individuum auf mit auffällig stark verkürztem und verdicktem
Rüssel.
Gemein ist eine Tubifex-Art, die ich nicht näher bestimmen
konnte.
Rotatoria.
Die Rädertierfauna des Lüôührmooses setzt sich aus zwülf
verschiedenen Familien zusammen und verteilt sich auf 22
Gattungen. Die Zahl der gefundenen Arten beträgt 41. In den
mit üppiger Moos- und Algenvegetation durchsetzten Moor-
tümpeln finden diese Tierchen günstige Existenzbedingungen.
Weitaus die Mehrzahl der nachfolgend verzeichneten Spezies
entstammt denn auch den seichten Gräben und Pfützen, in
denen Sphagnum und Algen in dichten Rasen und Watten
wuchern. Spärlicher und oft nur zufällig finden sich Vertreter
im freien Wasser der grüsseren Tümpel. Im übrigen verteilen
sich die Rotatorien wahllos über das ganze Moorgebiet. Eine
strenge Abgrenzung einzelner Lokalitäten für bestimmte Arten
ist nirgends erkennbar.
168 A. HÆBERLI
Im zeitlichen Auftreten zeigen sich deutliche Schwankungen.
Wie die meisten Vertreter der Lôhrmoosfauna, so weisen
auch die Rädertiere vom Januar bis März, während der grüss-
ten Kälte, ein Minimum an Arten- und Individuenzahl auf.
Im Frühling beginnt, je nach der Witterung, ein allmäblicher
oder rascher Aufschwung, der über die Sommerszeit seinen
Hôhepunkt erreicht. Bis spät in den Herbst hinein behaupten
sich die Tiere in grosser Zahl und erst mit Einsetzen der kalten
Jahreszeit tritt ein bedeutender Rückgang ein. Am zähesten
erweist sich die Familie der Philodinidae, die auch nach ihrer
Artenzahl am reichlichsten vertreten ist. Unter den zehn ge-
fundenen Spezies dieser Familie dominieren wieder die Roti-
feren mit sechs Arten. Aus der Familie der Notommatidae
sind fünf verschiedene Gattungen mit je einer Spezies vor-
handen. Auch die Familien der Dinocharidae und Colurellidae
sind relativ gut vertreten, während die übrigen nur vereinzelte
Repräsentanten aufweisen.
Die ganze Liste besteht aus Kosmopoliten. Ein Vergleich
mit BAUMANN und STEINER Zeigt, dass mehrere auch in den
bernischen Alpenbecken der Stockhorn- resp. Faulhornseen
heimisch sind. Es betrifft dies die Spezies Philodina citrina
Ehrbg., Philodina roseola Ehrbg., Rotifer tardigradus Ehrbg.
R. tardus Ehrbg.), Rotifer citrinus Ehrbge., Rotifer vulgaris
Schrk., Monommata longiseta Müll./{Furcularia longiseta Müll.),
Dinocharts tetractis Ehrbo. und Dinocharis pocillum Müll. Im
übrigen zeigt sich aber zwischen der Rotatorienfauna des
Lührmooses und derjenigen obgenannter Kaltwasserbecken
ein deutlicher Unterschied.
Die nachfolgende Fundliste ist geordnet nach dem System,
das CoLix (8), DiErFENBACH (9), SacusE (35) und Vorar (45) ihren
Arbeiten zu grunde gelegt haben.
Fam. Philodinidae : 1. Philodina macrostyla Ehrbg.
2. » cürina Ehrbg.
57 » roseola Ehrbg.
A. Rotifer elongatus Web.
Fam.
Fam.
Fam.
Fam.
Fam.
Fam.
Fam.
Fam.
Fam.
Fam.
Fam.
Floscularidae :
Asplanchnidae :
Synchaetidae :
Notommatidae :
Diaschizidae :
Rattulidae :
Dinocharid«e :
Salpinidae :
Euchlanidae :
Cathypnidae :
Colurellidae :
D D =
> ©
D D D D
Qt & © D =
SI MGR)
COMCOMIOMRORNO ANS
— © © @
D
36.
37.
38.
39.
40.
MOORFAUNA 169
Rotifer tardigradus Ebrbg.
» macroceros Gosse
» macrurus Ehrbg.
» curinus Ebrbg.
» vulgaris Schrk.
Callidina mullispinosa Thomps.
Floscularia coronetta Cub.
» ornata Ehrbg.
Ascomorpha ecaudis Pertly
. Synchaeta tremula Ehrbg.
. Proales decipiens Ehrbg.
Taphrocampa annulosa Gosse
Copeus caudatus Collins
. Furcularia forficula Ehrbg.
Monommata longiseta Ehrbe.
. Diaschiza gibba Ehrbg.
Diurella tigris O.F.M.
» webert Jennings
Dinocharis tetractis Ehrbo.
» pocillum Müll.
Scaridium longicaudatum Mült.
» eudactylotum Gosse
. Stephanops intermedius Burn
» muticus Ehrbg.
. Mytilina spinigera Ehrbg.
Euchlanis dilatata Ehrbg.
. Monostyla cornuta O.F.M.
» lunaris Ehrbg.
» bulla Gosse
» hamata Stokes
Colurella uncinata Ehrbg.
» deflexa Gosse
» bicuspidata Ehrbg.
Metopidia orysterna Gosse
» cornuta Schmarda
» acuminata Ehrbg.
170 A. HÆBERLI
Fam. Brachionidae : Noteus quadricornis Ehrbg.
A1.
Fam. Anuraeidae : 42. Anuraea aculeata Ehrbg.
var. serrulata Ehrbg.
Für einige der vorstehend verzeichneten Arten seien noch
folæende kurze Bemerkungen angebracht :
Philodina macrostyla Ehrbg. erreicht den Hôhepunkt des
Auftretens im Frühjahr. Zu dieser Zeit wurden Exemplare mit
selblicher Färbung gefunden, die an einzelnen Stellen in ein
schmutziges Braun überging. Dabei war die Cuticula mit
braunen Stäbchen bedeckt. Es dürfte sich dabei um Formen
handeln, die als Philodina tuberculata Gosse beschrieben wor-
den sind. Weibchen mit Eiern wurden im Juni gefunden.
Die Rotiferen haben sich in allen Tümpeln des Moores ange-
siedelt. Sie treten oft massenhaft auf und sind an keine Jahres-
zeit gebunden. Die dominierende Form ist Rotifer vulgaris.
Callidina multispinosa Thomps. konnte in einem vereinzelten
Exemplar als der alleinige Vertreter des Genus festgestellt
werden. Das Tier befand sich in kontrahiertem Zustand und
stammte aus der Umgebung der beiden Weiherchen.
Floscularia coronetta Cub. Das Auftreten dieses Rotators
fallt in die heisse Jahreszeit. Er findet sich im Juli gar nicht
selten in stark mit Sphagnumrasen und Algen durchsetzten
Gräben im Zentrum des Moors bei Temperaturen von über
20° C. Die Krone ist in fünf schlanke, an den Enden geknôpfte
Zipfel ausgezogen. Der lange Stiel zeigt 1m retraktilen Zustand
eine deutliche Ringelung. In diesem Zustand werden die fünf
Kronzipfel eng aneinander gepresst, wobei die langen Wim-
pern wie ein dichtes Bündel feiner Pinselhaare ausstrahlen.
Die Gallerthülle war bei den meisten Exemplaren nur ganz
schwach als durchsichtiger, farbloser Saum erkennbar, bei
andern konnte sie überhaupt nicht festgestellt werden. Ein-
zelne Exemplare trugen zwei, andere vier Eier.
Floscularia ornata Ehrbg. tritt gleichzeitig mit Floscularia
coronetta in den nämlichen Lokalitäten auf. Im Gegensatz zu
F. coronetta wurde aber die Art noch im Oktober in dem stets
uefer temperierten Abflussgrahen an der Ostlisiere des Moors
MOORFAUNA LE
gefunden. Auch bei dieser Spezies hat einer der fünf Kron-
zipfel eine grôüssere Länge als die vier übrigen. Der Fuss ist
aber relativ kurz und dick. Eine Gallerthülle konnte ich nie
beobachten. Das Auftreten der Art ist ein sehr spärliches zu
nennen.
Synchaeta tremula Ehrbg. wurde im Januar aus dem pflan-
zenarmen Wasser der Moorweiherchen bei dichtem Eisver-
schluss und 2° Wassertemperatur erbeutet. Die Messung
ergab eine Gesamtlänge von 340, eine grüsste Breite von
150 y und eine Zehenlänge von 14. Nach den Angaben CoLLiN'S
schwankt die Länge zwischen 177 bis 292 y und die Breite
zwischen 95-149 ».
Proales decipiens Ehrbg. ist ein ständiger Gast des Moor-
gebietes. Er findet sich im überhitzten Tümpel zur Sommers-
zeit Wie auch mitten im Winter unter dicker Eisdecke. Mit
Vorliebe bewohnt er seichte, stark mit Pflanzen durchsetzte, oft
sehr verunreinigte Gräben und Pfützen. Die Länge schwankt
zwischen 130-238 v, bewegt sich also innerhalb der von COLLIN
angeführten Grenzen von 177-292 u.
Taphrocampa annulosa Gosse. Dieser gedrungene, mit
querfaltiger Cuticula versehene Rotator ist ebenfalls ein Be-
wohner seichter, pflanzenreicher Tümpel und Pfützen. Er
wurde stets nur vereinzelt gefunden und scheint sich im Herbst
im Abflussgraben am besten zu entfalten. Die gemessenen
Exemplare ergaben eine Länge von 170y, was ungefähr dem
Mittel der von Vorcr angeführten Zahlen entspricht.
Furcularia forficula Ehrbg. ist eine über das ganze Moor-
webiet verbreitete Form. Sie ist 1m Sommer und Winter zu
finden. Die sichelfürmig nach aussen gekrümmten Zehen be-
sitzen nach Voicr auf der Dorsalseite je 2-6 kleine Zähnchen
und etwas weiter gegen das Ende zu noch einen grüsseren
Zahn. Bei meinen untersuchten Exemplaren ist dieser grosse
Zahn stets zu finden. Die kleinen Zähnchen aber treten in der
konstanten Zahl von je drei pro Zehe auf. Es ergibt sich gegen-
über den Angaben Vorar’s hier insofern eine kleine Abweichung,
dass Furcularia forficula im Lôhrmoos in der Bewehrung der
172 A. HÆBERLI
Zehen eine gewisse Konstanz zeigt. Die Länge meiner Tiere
beträgt 170 y und nähert sich damit der untern der von Voter
durch die Zahlen 160-250 y aufgeführten Grenzen.
Euchlanis dilatata Ehrbg. Diese Form wurde im Dezember
im Ostgraben (Abflussgraben) erbeutet. Ob es sich hier um die
eigentliche Spezies oder um die Varietät Æ. dilatata var. ma-
crura Ehrbg. handelt, welch letztere SacnsEe für die Umgebung
Berns verzeichnet, konnte ich nicht feststellen. Die Gesamt-
linge beträgt 408 y, übertrifft also die von Sacuse aufgeführten
Maximalmasse (380 v fur die Spezies E. dilatata, 350 y für die
Varietät). Das letzte Fussglied ist mit zwei undeutlich sicht-
baren. langen Borsten versehen. ‘#
Noteus quadricornis Ehrbg. wurde im Sommer (Juni und
Juli) bei Wassertemperaturen von über-20° C. gefunden. Der
Rotator bevorzugt hier nicht das freie Wasser, sondern” stark
mit Pflanzén durehsetzte Tümpel, in denen er im ganzen Moor
herum zerstreut zu finden ist. Dabei tritt die Art nie häufig
auf, sondern stets nur in vereinzelten Exemplaren. Der granu-
lierte Panzer ist dorsal mit polygonalen Fazetten versehen.
Die Messung der meist farblosen Individuen ergab im Mittel
folgende Zahlen :
Panzerlänge ohne Dornen 282 pr
Grüsste Panzerbreite 287 u
Länge der Hinterdornen 80 y
Länge der Vorderdornen 73 p
Zehenlänge AT p
Nach Sacuse variert die Panzerlänge zwischen 250-350 y.
Anuraea aculeata var. serrulata Ehrbg. (Fig. 4.) Diese Form
wurde ein einziges Mal in vereinzelten Exemplaren Ende April
in einem seichten Moos- und Algentümpel an der Nordlisiere des
Moors erbeutet bei einer Wassertemperatur von 14'/2° C. Der
Tümpel liegt zur Hochsommerszeit trocken. Eigentümlich ist,
dass dieser Fund in der grossen Zahl meiner Fänge vereinzelt
dasteht. Ich konnte die Form später weder in der gleichen
Lokalität noch anderswo im Moorgebiet wiederfinden.
F1G. 4. — Anuraea aculeata
var. serrulata Ehrbg.
aus dem Lührmoos.
MOORFAUNA 175
Die Hinterdornen fehlen bei ein-
zelnen Individuen ganz, bei andern
kann man sie als schwache Ansätze
noch erkennen. Die letzte Median-
platte fehlt, so dass die beiden letz-
ten Lateralplatten in der Medianlinie
zusaimmenstossen. É
Diese Charaktere sprechen dafür,
dass es sich hier nicht um den
Grundtypus der Anuraea aculeata,
sondern um die Varietät Anuraea
aculeata var. serrulata Ehrbg. han-
delt. KLE1BER, der sie für das Jung-
holzer Hochmoor noch unter dem
alten Speziesnamen Anuraea serru-
lata Ehrbg. auflührt, fand sie in
seinem Gebiet beinahe das ganze
Jahr hindurch, im Mai sogar mas-
senhaft. Im Vorfrühling dagegen
fand er sie durch eine monospine valga-Varietät fast ganz
verdrängt.
Gastrotricha.
Die Gastrotrichen des Lührmooses sind von Albert GREUTER
zum Gegenstand einer Spezialuntersuchung gemacht worden.
Ich habe deshalb dieser Tiergruppe keine besondere Aufmerk-
samkeit geschenkt und nur gelegentliche Funde verzeichnet.
Unter meinen gefundenen Exemplaren befinden sich :
4. Zchthydium podura Müll.
h. Chaetonotus zelinkai Grünsp.
2. Lepidoderma ocellatum Metschn. 5. Chaetonotus longispinosus Stok.
3. Chaetonotus chuni Voigt
6. Siylochaeta fusiformis Spenc.
Die Tiere wurden ausschliesslich nach Cour, Heft 14 von
Brauer’s Süsswasserfauna, bestimmt.
Ich fand die Gastrotrichen hauptsächlich in seichten Gräben
und Tümpeln mit reichlicher Moos- und Algenvegetation. Sie
174 A. HÆBERLI
sind aber auch in den grüsseren Wasseransammlungen der
beiden Weiherchen nicht selten zu treffen. Die meisten Funde
stammen aus der Sommerszeit und aus dem Herbst. Die stärk-
ste Verbreitung zeigt die Gattung Chaetonotus mit der domi-
nierenden Form von Chaetonotus chunt.
Stylochaeta fusiformis Spene. fand ich in mehreren Exem-
plaren im Juli bei 22° Wassertemperatur in einer seichten,
schlammigen Pfütze im Zentrum des Moors.
Nach Abschluss und Druckbereitschaft der vorliegenden Ar-
beit ist mir die Dissertation GREUTER’Ss zugekommen. GREUTER
verzeichnet für das Lôührmoos allein 24 Arten, wovon er 14
neue Spezies und eine neue Varietät aufstellt.
Hirudinea.
Helobdella stagnalis L.
Die genannte Art ist die einzige Hirudinee, die ich für das
Moorgebiet feststellen konnte. Sie wurde überdies nur in zWel
Exemplaren gefunden, das erste Mal im Mai, später 1m Januar,
jedesmal im Grundschlamm der Weiïherchen.
Ostracoda.
Es sei hier zunächst festgestellt, dass ich mich der Ostra-
codensuche nicht speziell gewidmet habe. Ich verzeichne da-
her nur die zwei Arten, die mir durch die Häufigkeit ihres
Auftretens besonders auffielen. Es sind dies :
1. Cypria ophthalmica Jur.
2. Notodromas monacha O.F.Müll.
Während Notodromas monacha eine ausgesprochene Som-
merform ist, tritt Cypria ophthalmica auch im Winter auf.
Beide bewohnen hauptsächlich die Weïherchen und den Ab-
flussgraben. Notodromas monacha ist im Sommer in unge-
heuren Massen vorhanden.
=]
ox
MOORFAUNA 1
Copepoda.
Die Copepodenfauna des Lührmooses ergibt folgende Aus-
beute :
1. Cyclops fuscus Fischer 8. Cyclops strenuus Fischer
m
2. » serrulatus Fischer 9. » ocridis Jurine
3. » » var. denti- 10. » vernalis Fischer
culata Graeter à LATE » bicuspidatus Claus
4. » affinis Sars 19: » languidus Sars
54 » phaleratus Koch 15 » bicolor Sars
6. » leuckarti Claus 44. Canthocamptus staphylinus ur.
me » dybowskii Lande 1e » minutus Claus
Vor etlichen Jahren hat die Copepodenfauna der Umgebung
Berns durch La RocnE (25) eine Bearbeitung gefunden. La
Rocne bezweckte dabei in erster Linie eine môglichst er-
schôpfende Darstellung über die Verbreitung der Copepoden
in den bernischen Gewässern zu geben, weniger aber die bio-
logischen Verhältnisse einzelner Arten in den verschiedenen
Lokalitäten näher zu untersuchen. Dieser Umstand, verbunden
mit der Wahrnehmung, dass La RocHE das Lührmoos nicht in
den Bereich seiner Untersuchungen gezogen hat, bewog mich,
auch der biologischen Seite meiner, auf ein einziges und relativ
kleines Gewässer zusammengedrängten Copepodengesellschaft
etwas mehr Beachtung zu schenken.
Wie aus obiger Liste ersichtlich ist, setzt sich die Copepo-
denfauna des Moors aus 14 Arten zusammen. Davon entfallen
12 auf das Genus Cyclops, zwei auf die Harpacticidae, Während
die Centropagidae, Wie zu erwarten war, fehlen. Die Zahl
meiner Arten differiert nur um zwei von der Spezieszahl, die
KLE1BER für das Moorgebiet von Jungholz im südlichen Schwarz-
wald feststellte. Von seinen 12 Arten sind sieben auch im Lühr-
moos zu finden. Liegen auch die beiden Lokalitäten ôrtlich
weit auseinander, und sind sie auch durch ihre Hühenlage ver-
schieden (Jungholz 740 m.; Lôhrmoos 590 m.), so handelt es
sich doch in beiden Fällen um typische Moorgebiete, von
denen Jungholz den Charakter eines ausgesprochenen Hoch-
176 A HÆBERLTI
moores trägt, während das Lührmoos ungefähr an der Grenze
zwischen Flach- und Hochmoor steht. Es dürfte deshalb nicht
uninteressant sein, die beiden Fundlisten einander gesgenüber-
zustellen.
Lohrmoos
Cyclops fuscus
» serrulatus » serrulatus
» » var. denticulata » » var. denticulata
» afjinis —
» phaleratus UE
» leuckarti
Jungholz
Cyclops fuscus
» dybowskii » dybowskii
» strentuus =
» pcridis ee
» vernalis » vernalis
» bicuspidatus —
» languidus » languidus
» bicolor —
— » albidus
En » crassicaudis
—= » nanus
ec » prasinus
— » fimbriatus
Canthocamptus staphylinus Canthocamptus staphylinus
» minulus a
Einzelne Arten verschwinden im Sommer vollständig aus
meinem Untersuchungsgebiete, um erst mit Eintritt der käl-
teren Jahreszeit wieder zu erscheinen. Zu diesen Kaltwasser-
tieren sind zu zählen C. strenuus, C. bicuspidatus, C. vernalis,
Canthocamptus staphylinus und Canthocamptus minutus. An-
dere bevülkern das Moor nur im Sommer und verschwinden im
den kälteren Jahreszeiten, wie C. leuckarti und C. dybowsktüi.
Eine dritte Gruppe dagegen perenniert, wie C. serrulatus und
C. viridis oder verschwindet nur zur Zeit der strengsten Win-
terkälte, wie C. phaleratus.
. Cyclops fuscus Jurine . . . Fa à
MOORFAUNA 147
Nachfolgende Uebersicht müge das zeitliche Auftreten noch
besser illustrieren.
MONATE
L. |. jun. fav. le LVL. Ti Dan Que a Eve fuufvni Dax. fx [x [ue] | x. [XI
1 | 4 Tr a Dr EL
2: » serrulatus Fischer .+|+|+|+l+i+i+ + +l+1+
3- » » var. denticulata Ur. | Re
k » affinis Sars . _ cu |
5. » phaleratus Koch LIL IL LL + ++ ++
6. » leuckarti Claus HILL +++
7. » dybowski Lande . PIECE
8. » strenuus Fischer +++ + EN Es
de » viridis Jurine Lite ll ete + +++ |+
10. » vernalis Fischer ICOUEE
11. » bicuspidatus Claus POI ECIEE HU
12: » languidus Sars de | 2e l
15. » bicolor Sars +
14. Canthocamptus staphylinus Jur, || + LILI +|+ Hi re
15: » minutus Claus | ne RES
In nachfolgender Skizze sei noch versucht, die Zahl der
gleichzeitig auftretenden Copepodenarten auf graphischem
Wege zur Darstellung zu bringen.
Es ergibt sich demnach für den Frühling ein ausgesprochenes
Maximum an Artenzahl, während in die kälteren und heissesten
Jahreszeiten deutlich erkennbare Minima fallen.
Als die gemeinste Form des Untersuchungsgebietes ist
Cyclops serrulatus zu bezeichnen, obschon sie zu gewissen
Zeiten von Cyclops strenuus an Häufigkeit bei weitem über-
troffen wird.
Wie im zeitlichen Auftreten, so verhalten sich die einzelnen
Arten auch verschieden in bezug auf den Eintritt und die Zahl
ihrer Geschlechtsperioden.
Im allgemeinen konnte ich bei Sommerformen einmal, bei
Kaltwassertieren zweimal und bei perennierenden Arten mehr-
mals das Auftreten von Männchen konstatieren.
Vom Cyclops-Genus meiner Fundliste gehüren vier Spezies,
+ +
178 A. HÆBERLI
nämlich €. fuscus, C. serrulatus, C. phaleratus und C. afjinis
der Trifida-Gruppe an, während auf die Gruppe der Bifida acht
Arten entfallen, €. leuckarti, C. dybowskii, C. strenuus, C. viri-
dis, C. vernalis, C. bicuspidatus, C. languidus und C. bicolor.
Nach GRaëTER (12) haben wir die Bifida als einen in seinen
Anfingen pelagisch gebliebenen Seitenast der Trifida aufzu-
sel. ss.
,
Û
Û
Û
U
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‘
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qe mm am mm = de - = -
nn ae Mess mrue ste seens
Vmvmnerm mass. se sum es
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arcmmhommmememsm=esm-e=a-s-ss ses ems same
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!
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te EE aile
/ J CODES € ? Ca 7 10 C4 «2
Fic. 5. — Graphische Darstellung der gleichzeitig auftretenden
Copepodenspezies im Lührmoos. Auf der wagrechten Achse sind die Monate,
auf der senkrechten die Arten abgetragen.
fassen. Während die Trifida nur eurytherme Kosmopoliten
und Warmwasserformen enthalten, zählt GRAETER zur Gruppe
der Bifida auch alle jene Arten, die als ausgesprochene Kalt-
wassertiere gelten und von Zscnokke als Relikte der Glazialzeit
bezeichnet werden. Nun gelten im allgemeinen die Trifida als
Littoralbewohner, die Bifida dagegen als pelagische Arten.
Daraus ergibt sich für unser Moorgebiet die Eigentümlichkeïit,
MOORFAUNA 179
dass die typischen Seichtwasserbewohner von den sonst mehr
pelagisch lebenden Formen an Artenzahl stark übertroffen
werden. Allerdings bekunden auch in meinem Untersuchungs-
gebiet die Trifida, mit Ausnahme von C. affinis, ihren littoralen
Charakter durch die vorzügliche Anpassung an ihr Wobhnge-
biet und durch die Zählebigkeit und Ausdauer während des
ganzen oder grôüssten Teils des Jahres. Von den Bifida hat es
nur C.otridis zu einem perennierenden Verhalten gebracht,
doch bleibt auch diese Art durch ihr mehr vereinzeltes Auf-
treten bedeutend hinter C. serrulatus zurück. Während die
meisten Vertreter der Bifida-Gruppe sich mit der littoralen Le-
bensweise abgefunden haben, verleugnet auch hier €. leuckarti
seine pelagische Abstammung nicht, dénn sein Aufenthalt
beschränkt sich ausschliesslich auf die pflanzenfreie Wasser-
fliche der beiden Moorweiherchen.
Nach La RocEe und andern Autoren treten die Cyclopiden
schroff in Gruppen von nahverwandten Arten auf. Ich kann
dieser Behauptung für das Lührmoos nicht unbedingt bei-
pflichten. Lässt sich zwar hier auch für die kälteren Jahres-
zeiten eine strenuus-viridis-Gruppe aufstellen, so bin ich doch
sgenôtigt, 1hr den verwandschaftlich entfernteren C. serrulatus
beizugesellen. Anderseits aber kann für gewisse Lokalitäten
zur Sommerszeit ebensogut eine fuscus-leuckarti-Gruppe er-
kannt werden, also eine Vergesellschaftung von durchaus nicht
nahverwandten Formen.
Dagegen kann ich die bei Grarrer und La RocxE zu findende
Beobachtung bestätigen, wonach sich C. strenuusund C. albidus
gegenseitig ausschliessen. Während C,; strenuus eine geradezu
dominierende Stellung einnimmit, fehlt im Lührmoos von €. al-
bidus zu allen Jahreszeiten jegliche Spur.
Nachstehend folgen noch einige biologische und morpholo-
gische Bemerkungen über einzelne Arten.
Cyclops fuscus Jurine.
Cyclops fuscus fand ich in den Jahren 1912 und 1913 stets
nur in den beiden Moorweiïherchen, -Beide Lokalitäten liegen
Rev. Suisse DE Zoo. ‘TT. 26. 1918. 13
ISO A. HÆBERLI
nahe beisammen im freien Moor, sind der direkten Sonnen-
strahlung ausgesetzt und enthalten relativ reines Wasser. Der
Cyclops schien also auch hier seine Vorliebe für klares Wasser
zu bekunden. Es gelang mir während der angeführten Beob-
achtungszeit nie auch nur ein einziges Exemplar ausserhalb
der beiden erwähnten Lokalitäten zu erbeuten. Die Art trat
hier hauptsächlich in Gesellschaft mit Cyclops leuckarti auf;
doch fanden sich als gelegentliche Gesellschafter auch C. serru-
latus, C. phaleratus, C. strenuus, C. viridis, C. bicolor. Im
grossen Mengen war er nie vertrelen, immerhin im Sommer
stärker als im Frühling und Herbst.
Anfangs Oktober verschwand er aus den Weiherchen und
gleichzeitig mit ihm sein bisheriger Gesellschafter C. leuchkartr.
Dafür trat er gegen Ende des Monats plützlich an verschiedenen
weit auseinanderliegenden Oertlichkeiten des Moores auf, zum
teil an seichten, verunreinigten, pflanzendurchwachsenen Stel-
len, wo er früher nie zu finden war. Dort behauptete er sich
bis zum Neujahr und blieb dann bis zum Frühling (1914) end-
sültig verschwunden. Sein Wiedererwachen fiel in den Monat
April, und seine Verbreitung erstreckte siéh von da weg über
das ganze Gebiet.
Die Männchen fand ich im Juni und Jul.
La ROCHE traf die Art um Bern herum häufig und verzeichnet
sie für das Bassin des botanischen Gartens, woselbst sie über
die Sommermonate verschwindet, als Kaltwasserform. GRAETER
fand den Krebs das ganze Jahr hindurch und schreibt ihm aus-
gesprochen eurythermen Charakter zu. La RocEe sucht dieses
Verhalten aus der Môglichkeit zu erklären, dass der Cyclops
den Sommer in der Regel nur deswegen überdauere, weil er
sich ohnehin gewühnlich in küblern Gewässern aufhalte, für
die ein kalter Zufluss oder eine grüssere Tiefe eine gründliche
Erwärmung unmôglich mache. Diese Annahme mag für gewisse
Fälle ihre Berechtigung haben; für das Lührmoos trifft sie
nicht zu. Das Moor besitzt keinen Zufluss ; die Tümpel errei-
chen kaum die Tiefe von einem Meter und sind im Winter
fester Vereisung, im Sommer starker Ueberhitzung ausgesetzt.
MOORFAUNA 181
Trotzdem überdauert der Cyclops den Sommer, ja erreicht
sogar in dieser Jahreszeit seinen Hôhepunkt. Der Krebs hat
also auch hier eurythermen Charakter. Diese Lebensweise
steht auch in Einklang mit den Ergebnissen KLEIBER’S aus dem
Jungholzer Hochmoor, woselbst der Cyclops im schmutzigen
Wasser zur Hochsommerszeit sein Maximum erreicht, wenn
die Tümpel über 20° Temperatur aufweisen. Dagegen fand
KLEIBER die Art im tiefer temperierten, klaren Fischmattweiher
in der kalten Jahreszeit im Maximum, während er im Hoch-
sommer zwar nicht ein Erlôschen, aber einen deutlichen Rück-
gang konstatiert, eine Beobachtung, die sich mit der Anschau-
ung von La ROCHE verträgt. Es künnen aber ausser der Tem-
peratur auch andere Faktoren mitspielen.
Cyclops serrulatus Fischer.
Der überall gemeine Cyclops serrulatus muss auch für das
Lührmoos als die ausdauernste und gemeinste Art bezeichnet
werden, wenn er schon zeitweilig von andern Formen, nament-
lich von C. strenuus an Häufigkeit übertroffen wird. Im Gegen-
satz zu C. strenuus ist er an keine Jahreszeit gebunden. Er
tummelt sich im Sommer im überhitzten Tümpel und wider-
steht dem Winter unter starkem Eisverschluss. In der Aus-
wahl seiner Wohngewässer scheint er sich wenig Schranken
aufzuerlegen, denn seine Verbreitung erstreckt sich über das
gœanze Moorgebiet. .
Meine Beobachtungen weichen hier ab von den Erfahrungen
KzetBER’s im Jungholz. Er fand den Krebs auch zu allen Zeiten,
aber nie in Sphagnumtümpeln und bringt diese Eigentümlich-
keit mit der Schwimmtüchtigkeit des Tieres in Zusammenhang.
Zufolge seines polyzyklischen Charakters kann der Cyclops
das ganze Jahr hindurch in eifriger Fortpflanzung betroffen
werden. An Eizahl bleibt er hinter vielen andern Arten zurück.
Ich beobachtete in der Regel 15-17 Eier pro Ballen, und es
scheint mir nicht unwahrscheinlich, dass diese geringe Eizahl
durch die Häufigkeit der Fortpflanzungsperioden ausgeglichen
wird.
182 A. HÆBERLI
Die Färbung variert, zeigt aber meist ein typisches Stroh-
gelb, das oft in ein dunkles Rostrot übergeht. In manchen
Fällen lässt sich beinahe Farblosigkeit feststellen. Die Gesamt-
länge erreicht im Mittel etwa 1"",3-1%%,5. Die für die Furca
des Weibchens charakteristische Säge fehlt nie. Sie bleibt
aber, wie auch KLEIBER konstatiert, nicht auf den äussern Furca-
rand beschränkt, sondern geht in feinen Dornen auch auf die
äussere Apikalborste über. Die Bedornung erstreckt sich nur
auf den äussern Borstenrand, wobei das erste Viertel an der
Basis frei bleibt. Der Innenrand dagegen besitzt statt der
Dornen einen feinen Haarsaum. Le
Trotz seines perennierenden Verhaltens lässt der Cyclops
für Frübling und Herbst ein Maximum erkennen.
Cyclops serrulatus var. denticulata Graeter.
Diese, von GRAETER (12) aufsestellte Abart unterscheidet sich
von der forma typica durch die gleichartige Ausbildung der
drei Borsten am rudimentären Füsschen. Die
Rudermembran an der ersten Antenne wird
ersetzt durch einen feinen Dürnchensaum, der
[| in der proximalen Hälfte eine nach rückwärts
serichtete Zähnelung darstellt. Die Zahl dieser
Zähne schwankt zwischen 10-11. Zu diesen Ab-
weichungen gesellt sich noch eine verlängerte
innere Apikalborste (Fig. 6). KzLet1BER fand die
Abart im Jungholz nicht selten, doch nie im
Winter. La Rocue suchte sie vergeblich in der
Umgegend von Bern, fand aber dafüur im Moos-
seedorfsee eine Varietät, die sich weder mit var.
denticulata noch mit einer andern von GRAETER
beschriebenen Abart identifizieren lässt.
F16. 6.— Cyclops Im Lôhrmoos fand ich die Grazrer’sche
serrulalus var.
Lentolats Varielät, nachdem sie mir längere Zeit entgan-
Graeter. sen, im Sommer 1914 nicht selten. Die Fänge
Dôrnchensaum
beschränken sich aber alle auf die beiden Moor-
an der ersten
Antenne. weiherchen bei Temperaturen von 21-28°. Iya-
MOORFAUNA 183
line Dürnchenreihe und rudimentäres Füsschen stimmen genau
mit den Beschreibungen GraErEr’s überein. Ueber die Furca-
bewehrung hat GraETER zahlreiche Messungen vorgenommen
und gefunden, dass die innerste Furcalborste diejenige der
typischen Form an Länge bedeutend übertrifft. Er fand das
Längenverhältnis der innersten Borste zur äussersten für
forma typica 0,91: APIs SEEN
var. denticulata: 11,72: 14 75 MSA
Ich habe meine Exemplare ebenfalls der Messung unterzogen
und folgende Verhältnisse gefunden :
Her t
1: im Mittel 1,66 : {.
forma typica US EL PbIs ent
War denticulian 19140». 2,70:
Meine Messungen ergeben also für das Lührmoos nicht ganz
so auffallende Zahlen, wie sie GRAETER für seine Unter-
suchungsgebiete erhält. Eine ausgesprochene Längenzunahme
der innersten Borste gegenüber derjenigen bei der forma typica
ist aber auch hier unverkennbar. GRAErErR selbst hat für die
verschiedenen Gewässer nicht genau zahlenmässig überein-
stimmende Resultate erhalten, immer aber die Verlängerung
konstatiert. Gestützt auf dieses Verhalten betrachtet er die
Varietät denticulata als eine Uebergangsform zu C. macrurus,
für den er die Verhältnisse 1,84 : 1 bis 1,87 : 1 feststellt.
Ueber das zeitliche Auftreten dieser Varietät fand ich bei
Gragrer keine Angaben. Dagegen stimmen meine Beobach-
tungen mit denen KzretBEr’s überein, wonach der Krebs das
perennierende Verhalten der Stammform nicht teilt, sondern
sich auf die wärmere Jahreszeit beschränkt. Er muss somit für
mein Untersuchungsgebiet als stenothermes Warmwassertier
bezeichnet werden.
Auch in der Auswahl der Wohngewässer weicht er von der
typischen Form ab. Während letztere das ganze Moor bevélkert,
bewohnt er nur das klare Moorweiherchen, das vermôüge seiner
Tiefe und Ausdehnung die günstigsie Schwimmgelegenheit im
Moorgebiet-bietet.
184 A. HÆBERLI
In der Färbung herrscht nicht das typische Strohgelb vor,
sondern einzelne, namentlich die mittleren Thoraxpartien er-
scheinen farblos.
Die gefundenen Exemplare waren ausschliesslich Weibchen,
deren Eizahl noch hinter derjenigen der Stammform zurück-
bleibt und im Mittel 8 pro Ballen beträgt.
Cyclops affinis Sars.
Dieser Cyclops bekundet auch im Lüôührmoos die von allen
Autoren anerkannte Spärlichkeit seines Auftretens. Im Mai
und Juli zweier aufeinanderfolgender Jahre traf ich ihn in je
einem weiblichen Exemplar. Eines der Tiere war mit 4, das
andere mit 6 grossen, an den Berührungsstellen abgeflachten
Eiern behaftet. Die Färbung war ein schwaches Hellbraun.
Cyclops phaleratus Koch.
Cyclops phaleratus bewohnt in Anpassung an sein wohl
ausgebildetes Kriechvermügen hauptsächlich seichte, pflanzen-
durchsetze Lokalitäten und kann in den meisten Wasseran-
sammlungen des Moors gefunden werden. Er ist zu allen
Jahreszeiten vertreten, ausgenommen in den Monaten Januar
und Februar, wenn das Moor unter dichtem Eisverschluss
steht. Doch ist er nie in grossen Scharen zu finden, wie etwa
C. strenuus oder C. serrulatus, sondern meist nur vereinzelt
oder in kleinen Gesellschaften. In beiden Geschlechtern traf
ich die Art im Juli und Oktober. Die Zahl der Eier ist eine sehr
beschränkte und schwankt zwischen 6 bis 12 pro Ballen, im
Mittel 8.
Seine Kôürpergrôsse variert. SCHMEIL, GRAETER U. à. Ver-
zeichnen für die Weibchen eine Länge von 1""-1,2. Meine, an
zahlreichen Exemplaren vorgenommenen Messungen ergeben
im Mittel 1"",38. Das kleinste gemessene Exemplar betrug
jm 27, das grüsste 1"%,56. Die Länge der Männchen schwankt
zwischen 0" 93-11.
In der Regel zeigt der Panzer eine braungelbe Grundfàr-
bung, doch finden sich auch Exemplare, die sich der Farblosig-
MOORFAUNA 185
keit nähern. Furca, Antennenspitzen und ein Teil des Cephalo-
thorax zeichnen sich dagegen durch ein grelles Ultramarin
aus, wodurch das Tier ein buntes Aussehen erhält.
Für das Längenverhältnis zwischen Cephalothorax und Ab-
domen erhielt ich annähernd
die gleichen Zahlen wie GRAE-
TER. Während aber GRAETER
die innere der beiden mittle-
ren Furcalborsten drei mal
so lang fand wie die äussere,
ergab die Messung meiner
Exemplare das Verhältnis
2,3: [bis 2:T, also-eine be- Fic. 7. — Cyclops phaleratus Koch.
deutende Verkürzung, die Rudimentäres Füsschen.
sich schon mehr dem a/ffjinis-
Typus nähert, wo sich ebenfalls das Verhältnis 2 : 1 ergibt.
Für das rudimentäre Füsschen môchte ich noch eine Ab-
weichung konstatieren gegenüber den von GRAETER (12) und
YVAN DouweE (10) gegebenen Beschreibungen. Beide Autoren
fanden eine der drei Borsten unbefiedert. Bei meinem Exem-
plaren zeigt auch die dritte Borste eine schwache Befiederung.
Diese beschränkt sich allerdings auf die Aussenseite und be-
steht nur aus wenigen Haaren, welche im äussersten Drittel
inseriert sind (Fig. 7).
Cyclops leuckarti Claus.
Cyclops leuckarti ist seinem ganzen Habitus nach eine pela-
gische Form. Um so bemerkenswerter ist sein Auftreten im
seichten Moorgebiet des Lôhrmooses. Allerdings verleugnet
er auch hier seine pelagische Abkunft nicht und hält sich
ausschliesslich an die beiden Moorweiherchen, die seiner
Schwimmtüchtigkeit bis zu einem gewissen Grade Rechnung
tragen, und die er zur Sommerszeit in grosser Zahl bevülkert.
Ausserhalb dieser Weiherchen war er nie zu finden. Sein stän-
diger Gesellschafter ist C. fuscus, doch teilen die Lokalität mit
ihm auch C. serrulatus, C. phaleratus und C. strenuus.
Der Krebs präsentiert sich hier als ausgesprochene Warm-
186 A. HÆBERLI
wasserform. Er erscheint im Frübjahr, gewühnlich im Mai,
erreicht sein Maximnm im Hochsommer und verschwindet mit
Eintritt der kälteren Jahreszeit, in der Regel im Oktober.
Die Männchen erscheinen im Juli, und die einzige Ge-
schlechtsgeneration erscheint im Hochsommer. Die Eier
stehen meist schon in vorgeschrittenem Stadium, und ihre
Zahl schwankt zwischen 15-30 pro Ballen. Als durchschnitt-
liche Länge fand ich 1"",4 für die Weïbchen und 0"",9-1 für
die Männchen. Die meisten Exemplare sind farblos.
Während GRraErer die Art in zahlreichen Gewässern in der
Umgebung von Basel feststellte, ausserdem im Bieler-, Neuen-
burger- und Moosseedorfsee, erwähnt sie La Rocne für die
Umgegend von Bern nur aus dem Murten- und Gerzensee.
Im Gegensatz zu Scameiz und GraETEr beobachtete La RocHE
an der hyalinen Membran des 16. Antennengliedes eine deut-
liche Zähnelung. Ich habe viele Exemplare daraufhin unter-
sucht, aber stets die Membran ganzrandig gefunden. Dagegen
weist die Membran des 17. Gliedes eine deutliche Zähnelung
auf mit zunehmender Grüsse segen den grossen Ausschnitt hin.
Cyclops dybowskii Lande.
Diese Form trat erst am Ende meiner Untersuchungszeit,
im Frühjahr und Sommer 1914 auf. Es ist nicht ausgeschlossen,
dass ich den Krebs so lange übersehen habe. Da ich ïhn aber
in Lokalitäten fand, die ich zu jeder Zeit fleissig absuchte, so
bin ich geneigt anzunehmen, dass er sich erst um diese Zeit
auf irgend eine Weise in das Gebiet des Lôhrmooses verirrt
habe. In dieser Ansicht bestärkt mich eine ähnliche Beob-
achtung GRrAETER’S, der während seiner fünfjährigen Unter-
suchungszeit die Art in der Umgebung Basels erst im letzten
Jabhre fand und zwar mit einenem Schlag in verschiedenen
Gewässern. Freilich ist auch die Ansicht zulässig, dass für das
plôtliche Auftreten des Cyclops veränderte, günstige Ver-
hältnisse des Milieus in Frage kommen, auf die er in Dauer-
zusländen gewartet hat.
Leider zwang mich der Ausbruch des europäischen Krieges
MOORFAUNA 187
meine Untersuchungen im Juli 1914 plôtzlich abzubrechen.
So wurde es mir nicht môglich, die Lebensweise des Tieres
weiter zu verfolgen. Immerhin sei das Wenige, das ich über
diesen Cyclops in Erfahrung bringe konnte, hier mitgeteilt.
Ich traf ihn zuerst Mitte April und später Ende Mai in dem
schattigen Graben am Westrand des Moors bei 11° resp. 13°
Wassertemperatur in mehreren weiblichen Exemplaren. An-
fangs Juni war er dann auch im grossen Graben an der Ost-
lisiere des Moors zu finden bei 16,5° C. Beide Lokalitäten sinde
im allgemeinen mässig temperiert.
Die Länge der Exemplare betrug 1"",15—1,2. Die Färbung
bestand in einem blassen Braungelb, das oft ins Farblose über-
ging. Die meisten Tiere wiesen eine grosse Zahl goldgelber
Fettkugeln auf. Die Zahl der Eier war eine beschränkte und
schwankte zwischen 15-18 Stück pro Ballen. Männchen fand
ich keine.
Cyclops strenuus Fischer.
Cyclops strenuus, der nach La RocuEe, abgesehen vom Egel-
môsli, allen kleinern Gewässern in der Umgebung von Bern
fehlt, ist im Lührmoos vom Herbst bis in den Frühling ein
ständiger, über das ganze Moor verbreiteter Gast. Er erscheint
im September und isl gegen Ende des Monats schon zahlreich
in männlichen und weiblichen Individuen vertreten. Im Laufe
des Oktobers beginnen die Männchen an Zahl zu dominieren,
während der November grosse Mengen juveniler Exemplare
bringt. Massenhaft beherrscht er im Dezember in beiden
Geschlechtern das Moor und domainiert über den ebenfalls
zahlreich vertretenen €. serrulatus, Während seine andern Ge-
sellschafter, C. viridis und C. bicuspidatus, ein sehr spärliches
Dasein fristen. Noch im Januar ist er unter einer 15-20 cm.
dicken Eisschicht in männlichen und weiblichen Exemplaren
zahlreich zu treffen bei einer Wassertemperatur von 2-2'/:°.
Immerhin ist bereits ein Rückgang der Männchen zu konsta-
üeren. Die Weibchen aber sind in äusserst fruchtharer Fort-
pflanzung begriffen, und ihre Eizahl erreicht mit durchschnitt-
lich 75 Stück pro Ballen ihr Maximum. Dabei zeigt sich bei
1SS A. HÆBERLI
den meisten Individuen eine typische Rotfärbung. Von jetzt ab
geht seine Zahl allmäblich zurück, und die Männchen ver-
schwinden im Februar. Er erreicht zwar im März in einzelnen
Tümpeln noch einmal einen Hôühepunkt, doch nicht mehr in
dem Masse wie früher. Es ist noch ein letztes Aufflackern vor
seinem Erlôüschen; denn im April zeigt sich ein langsames
Ausklingen, und gegen Ende des Monats oder anfangs Mai ist
er nicht mehr zu finden.
» Nachfolgende Uebersicht müge die Verhältnisse in kurzen
Zügen illustrieren.
Ende September: 10:2° Go und $ © ziemlich zahlreich.
Q © ohne Eiballen.
Mitte Oktober : 9° g'oœ‘und 99 zahlreich. Viele Q Q
mit Eiballen. œ' dominieren.
zahlreiche © © mit Eiballen. Eine
Menge juveniler Exemplare.
Ende Dezember : 5°: G'o' und 90 "°massenhalt MOI0
ohne Eiballen.
Ende Januar : 2 (15-20 cm. Eis) o'o' und Ç$ @ zahi-
Mitte November : 8
reich. ® © dominieren. Eiballen
mit enormer Eizahl (75 Stück pro
Ballen).
Anfangs Februar: 2!}2:° (2 dm. Eis) Q Q in mässiger Zahl,
mit und ohne Eiballen. Männchen
nur noch vereinzelt.
Anfangs Màrz : 31}:° (teilweise aufgefroren) 9 ? und
juvenile Exemplare zahlreich.
Ende März : 1112° 99 mit Eiballen ziemlich reich-
lich.
13. April: 12° OO nicht mehr zahlreich.
18. » 11° OO noch in vereinzelten Exem-
* plaren.
Der Krebs befolgt also hier die Lebensweise, die für seine
Artgenossen in den Gewässern der Ebene überhaupt charak-
teristisch ist. Er meidet hohe Temperaturen und verschwindet
MOORFAUNA 189
über den Sommer, während er in der kühleren Jahreszeit in
grosser Zahl die verschiedenen Tümpel bevülkert, eine über-
ragend dominierende Stellung erreicht und sich selbst unter
dickem Eisverschluss einem lebhaften Fortpflanzungsgæeschäft
hingibt. Seine Kürpergrôsse schwankt in der Regel zwischen
EPS
GRAETER beobachtete am rudimentären Füsschen neben dem
out entwickelten Dorn der Innenseite einen sehr kleinen zwei-
ten Dorn. Scameix bezeichnet dieses Verhalten als abnorm,
was GRAETER bezweifelt. Ich habe sehr viele Exemplare auf
dieses Verhalten hingeprüft und stets diesen Dorn nachweisen
künnen.
Cyclops viridis Jurine.
Diese Form tritt nach La Rocne um Bern herum häufig
eurytherm auf, doch fand er sie am zablreichsten im Frühling.
In Uebereinstimmung mit dieser Beobachtung ist er auch im
Lührmoos das ganze Jahr zu finden. Auch hier lässt sich für
den Frühling ein Maximum feststellen, dem allerdings im
Herbst ein zweites folgt. In der Zwischenzeit ist er beständig,
doch nur vereinzelt, zu finden. An besondere Lokalitäten
scheint er sich nicht zu binden, sein Auftreten erstreckt sich
wahllos über das ganze Moorgebiet. Selbst in unbeständigen
Sphagnumtümpeln, die bei schôner Witterung trocken liegen,
ist er nach Regenperioden oder bei hohem Wasserstand regel-
mässig zu finden.
Ich fand zwei Geschlechtsgenerationen, die eine im Frühling,
die andere im Herbst. Die Frühjahrsgeneration erreicht ihren
Hôühepunkt im Mai, die Herbstgeneration im Oktober.
Die durehschnittliche Grüsse des Tieres beträgt 3"". Das
Verhältnis der Cephalothoraxlänge zur Länge des Abdomens
inklusive lingste Furcaborste ist 1: 1,2.
In der kälteren Jahreszeit beobachtete ich häufig eine inten-
sive Rotfärbung. Keinen Cyclops fand ich so häufig mit
schmarotzenden Infusorien besetzt wie C. vcridis. Selbst die
Eiballen waren ôfters über und über mit diesen Parasiten
besäet.
190 A. HÆBERLI
Bei vax Douwe (10) findet sich eine Zeichnung des fünften
Füsschens, wobei das minutiôse Dürnchen am Endgliede distal
inseriert ist. Bei all meinen Exemplaren, Männchen und Weib-
chen, beobachtete ich die Insertionsstelle dieses Dôrnchens
nie am Ende, sondern stets seitlich am Innenrande im untern
Drittel oder gar auf halber Hôühe. Die gleiche Beobachtung
machte auch GraETEr bei seinen Exemplaren.
Cyclops vernalis Fischer.
Diese Form gehürt zu den spärlichen Vertretern des Moors.
Ich fand sie stets nur in stark mit Pflanzen durchsetzten Pfützen
und Tümpeln, während sie in den beiden Weiherchen fehlt.
Das Auftreten des Krebses fällt ausschliesslich in den Frühling.
Er ist meist farblos oder besitzt einen Stich ins Bräunliche-
Die Länge der weiblichen Exemplare beträgt im Mittel etwa
IS
Cyclops bicuspidatus Claus.
Der schon äusserlich durch die napffôrmigen Eindrücke der
Cuticula charakterisierte Cyclops tritt im ganzen Moorgebiet
herum sporadisch auf. Doch scheint er seichte, mit dichtem
Pflanzenwuchs durchsetzte Tümpel und Gräben zu bevorzugen ;
denn in den grüsseren Wasseransammlungen der beiden
Weiherchen wurde er nie erbeutet.
Sein Auftreten fällt in die kühleren Jahreszeiten vom Herbst
bis zum Frühling. Er behauptet sich selbst unter dem Eise,
zeigt aber mit Einsetzen der wärmeren Jahreszeit einen all-
mäblichen Rückgang und verschwindet mit Eintritt des Som-
mers. In den meisten Fällen tritt er vereinzelt auf, doch traf
ich ihn im Dezember und März auch in relativ grôsserer Anzakl
von 20-30 Exemplaren in einem Netzzuge. Die Ausbeute be-
stand fast ausschliesslich in eiertragenden Weibchen. Von
den Männchen konnte ich nur im Oktober vereinzelte Exem-
plare feststellen, so dass ich der Art monocyklisches Verhalten
zuschreiben muss, wobei der Geschlechtsakt in den Herbst
fallt.
MOORFAUNA 191
Die Weibchen besitzen eine mittlere Kürperlänge von 1"",85.
Das kleinste gemessene Exemplar betrug 1"",73, das grôsste
2mm, Als durchschnittliches Verhältnis von Cephalothoraxlänge
zu Abdomen fand ich 1 : 1,25 ; für die Länge des Cephalothorax
zu dessen Breite 1 : 1,70.
Die Färbung ist in der Regel dunkelbraun, doch sind auch
farblose Exemplare nicht selten. Das von GRAETER erwähnte,
unter dem medianen Stachel inserierte Dôürnchen am fünften
Füsschen, liess sich bei allen Individuen feststellen.
Cyclops languidus Sars.
Cyclops languidus fand ich ziemlich zahlreich im Frühling
in seichten, von Sphagnumrasen und andern Pflanzen stark
durchwachsenen Pfützen in der Littoralzone des Moors. Männ-
chen kamen mir nur wenige zu Gesicht. Die meisten Exem-
plare zeichnen sich durch totale Farblosigkeit aus. Nach
ScxMEIL schwankt die Kôrpergrüsse von 0"",86 bis 1"",1,
nach vax Douwe zwischen 0"",8 bis 1"",1. KzeiBer konsta-
tierte einen Maximalwert von 1"",02, ein Minimum von 0"",82
und einen Mittelwert von 0"",91. Meine Messungen ergaben
etwas grüssere Schwankungen, im wesentlichen aber überein-
stimmende Zahlen. Das kleinste ausgewachsene Exemplar
betrug 0"",78, das grôsste 1"",19. Der Mittelwert liegt bei
O2 04:
Die Eizahl schwankt zwischen 9-27 und beträgt durchschnitt-
lich 16 pro Ballen. Das Verhältnis des Cephalothorax zum
Abdomen beträgt nach Grazrer 1,26 : 1, nach KLEIBER 5 : 3.
Letzterer fand also einen viel längeren Thorax. Ich konstatierte
ganz beträchtliche Schwankungen von 1,13 : 1 bis 1,88 : 1. Der
Durchschnitt liegt etwa in der Mitte zwischen den GRAETER’
schen und KzeiBer’schen Angaben, bei 1,45 : 1.
-_ Die äusserste Apikalborste übertrifft die innerste bedeutend
an Dicke. An Länge kommen sich beide gleich. In Gegensatz
Zu KLEIBER konnte ich an beiden Borsten Behaarung konsta-
tieren, allerdings bei den innern in schwächerem Masse.
192 A. HÆBERLI
Cyclops bicolor Sars.
Dieser Cyclops wurde nur in zwei weiblichen Exemplaren
in den Weïherchen gefunden und zwar in zwei aufeinander-
folsenden Jahren, je im Mai. Die Eizahl betrug 26 pro Ballen.
Canthocamptus staphylinus Jurine.
Canthocamptus staphylinus präsentiert sich als Kaltwasser-
form. Der Krebs erscheint im September, nimmt allmählich
an Individuenzahl zu und erreicht im Dezember, kurz vor dem
Einfrieren, sein Maximum. Er überdauert den Winter unter
dem Eis und persistiert dann bis in den Juni hinein. Mit Ein-
tritt der Sommerszeit verschwindet er, um im Herbst wieder
aufzutreten. Den Hôhepunkt seiner Fruchtharkeit erreicht er
im November und Dezember, zu welcher Zeit auch die Männ-
chen massenhaft auftreten. Doch beschränkt er sich keines-
wegs auf einen monozyklischen Fortpflanzungsprozess, viel-
mehr traf ich kopulierende Exemplare auch in den Monaten
Januar, April, Mai, September, so dass er wohl als polyzykliseh
bezeichnet werden muss.
Seiner kriechenden Lebensweise entsprechend hält er sich
vorwiegend an das pflanzenreiche Seichtwasser der verschie-
denen Moor- und Sphagnumtümpel.
Canthocamptus minutus Claus.
Auch dieser Krebs hat hier den Charakter einer Kaltwasser-
form. Wie C. staphylinus erscheint auch er im September,
überdauert den Winter und verschwindet zu Beginn des
Sommers. Er ist ebenfalls polyzyklisch, und sein Hôhepunkt
fallt in die Zeit vom Oktober bis Neujahr. Seine Verbreitung
erstreckt sich analog der von C. staphylinus über das ganze
Moor. Die beiden Arten teilen überhaupt in der Regel gleich-
zeitig die gleichen Lokalitäten. Die für die Analplatte charak-
teristischen zweispitzigen Dornen varieren an Zahl von 7-10.
Im Mittel finden sich 8. Eizahl meistens 11. Ein Ende Dezem-
gefangenes Weibchen zeigte am 5. Füss-
ber unter dem Eise
MOORFAUNA 193
chen eine Abnormität (Fig. 8). Während sonst saämtliche Exem-
plare in normaler Weise am spitzvorgezogenen Basalglied 6,
am länglich ovalen Endglied 5 Borsten besitzen, fand ich hier
am Basalglied ebenfalls nur 5 Borsten. Es fehlte die innerste
sgegen das Endglied zu gelegene Borste. Um eine durch Ver-
letzung hervorgerufene Abweichung konnte es sich nicht
handeln, denn der total glatte Innenrand wies keine Abbruch-
stelle auf. Zudem verhielten sich beide Füsschen genau gleich,
so dass es sich nur um eine Anormalität handeln kann.
Eigentüumlich ist, dass La Rocne den Krebs in der Umge-
bung von Bern nirgends fand. Dagegen verzeichnet ihn Bau-
MANN in den Stockhornseen und
STEINER in den Seen der Faulhorn-
kette. Während Baumaxx die Art fur
den Hochsommer erwähnt, tritt.sie
nach STEINER im Hagelsee, 2325 Meter
über Meer, erst Ende September auf.
Da mir ausser diesen Lokalitäten
keine Fundorte im Gebiete des Kan-
tons Bern bekannt sind, so bin ich
seneigt anzunehmen, dass für die
Fic. 8. — Canthocamptus
Hochebene des bernischen Mittellan- R 2
minutus. Fünftes Füsschen mit
des das Lührmoos zur Zeit als einzige Anormaler Borstenbewehrung.
Fundstelle des Krebses gelten mag.
Merkwürdigerweise fand auch Baumaxx (1) Abweichungen
von der Normalform, die sich sowohl auf die Bedornung der
ersten Antenne, als namentlich auch auf die Bewehrung des
fünften Füsschens erstrecken. Nach den Beobachtungen BaAu-
mMANN's, der mir gütigst seine sorgfaltigen Zeichnungen zur
Verfügung stellte, ist die distale Borste des 2. Gliedes nackt,
die äusserste des basalen Gliedes gefiedert. Die 3 innersten
Borsten des Basalgliedes sind ungefähr gleich lang, während
ScxmEIL die zweite als die längste bezeichnet. Auch bei meinen
Exemplaren, selbst bei der oben erwähnten anormalen Form,
hat die 2. Borste in Uebereinstimmung mit SCHMEIL, die
grüsste Länge. Baumanx fand die vierte Borste am längsten.
19% A. HÆBERLI
Es handelt sich sowohl bei den von ihm beobachteten Abwei-
chungen wie bei den meinigen nur um geringe Variationen,
durch welche die Grundform des Füsschens nicht beeinträchtigt ;
wird. Ich müchte daher ebensowenig wie BaAuMANx in diesen
Abweichungen den ersten Schritt zu einer sich entwickeln-
den Varietät erblicken. Die Tatsache aber, dass solche Ab-
weichungen auftreten, verbunden mit dem Umstand, dass sie
sich auf verschiedene Weise äussern, scheint mir doch darauf
zu deuten, dass das fünfte Füsschen kein absolut sicheres und
konstantes Merkmal darstellt.
Cladocera.
Die Cladocerenfauna des Lührmooses zeigt folgende Zusam-
mensetzung :
1. Daphnia longispina var. rosea (?) Sars
2. Scapholeberis mucronata O.F.Müll.
3. Ceriodaphnia reticulata Jurime
Fam. Daphnidae :
4. Simocephalus vetulus Schôüdler
dE » CXPINOSUS
var. congener Koch
Fam. Lyncodaphnidae : 6. Macrothrix spec.
7. Streblocerus serricaudatus Fischer
Fam. Chydoridae : 8. Alona guttata Sars
9. Alonella excisa Fischer
10. Chydorus sphaericus O. F. Müll.
Fam. Polyphemidae : 11. Polyphemus pediculus L.
Die Cladoceren der Umgebung Berns waren schon im Jahre
1878 Gegenstand einer Bearbeitung durch Lurz (26). Sein
Forschungsgebiet erstreckte sich auf den Flusslauf der Aare,
auf die Seen von Gerzensee, Lobsigen, Moosseedorf, Burgä-
schi und Inkwil, auf verschiedene Teiche und Tümpel, sowie
auf einige Moorgebiete, darunter das Egelmoos, Gümligen-
moos, Bleienbachmoos und die Torfmoore zwischen Aarberg
und Hagneck. In seiner Fundliste finden sich 19 Genera mit
42 Spezies.
MOORFAUNA 195
Lurz sammelte sein Material im Frübhling und Sommer und
scheint seine Beobachtungen nicht auf Herbst und Winter aus-
gedehnt zu haben. Das Lôührmoos erwähnt er ein einziges
Mal als Fundstätte für Cydorus globosus. Es ist eigentümlich,
dass er für dieses Gebiet so häulige Formen wie Simocephalus
vetulus und Daphnia longispina nicht aufführt. Auffälliger-
weise ist ihm Polyphemus pediculus im Lôhrmoos vôüllig ent-
gangen, während er dessen spärliches Auftreten im Bleien-
bachmoos hervorhebt. Offenbar hat Lurz das Lührmoos nur
gelegentlich abgesucht, wie dies ja in der Natur seiner, auf
ein ausgedehntes Untersuchungsgebiet angelegten Arbeit lie-
gen musste. Andernfalls lâge der Schluss nahe, als hätte die
Cladocerenfauna des Lôhrmooses im Laufe von 35 Jahren in
ihrer Zusammensetzung tiefgreifende Veränderungen erfahren.
Dass die Anniahme bleibender oder temporärer Veränderungen
in der faunistischen Besetzung eines Gewässers im Zeitraum
von Dezennien nicht von der Hand zu weisen ist, beweisen ja
vielfache Beobachtungen. So fand z.B. SriNGEuIN Streblocerus
serricaudatus in sumpfigen Torfgräben des Jungholzer Hoch-
moors massenhaft, während die Art 10 Jahre später trotz zwei-
jährigen Nachforschens von KLe1B8ER vergeblich gesucht wurde.
Auch ich konnte den von Lurz für das Lührmoos als ziemlich
häufig verzeichneten Chydorus globosüs nicht mehr finden.
Weitere Beiträge zur Kenntnis der Cladocerenverbreitung
im Gebiete des Kantons Bern verdanken wir Th. Srecx für
den Moosseedorfsee, sowie BAUMANx und STEIxER für die Seen
des Stockhorn- resp. Faulhorngebietes in den bernischen Vor-
alpen, und STriNGELIN für kleinere Seen der Berner Alpen.
Meine Cladocerenliste umfasst 10 Gattungen mit 11 Arten.
Wie zu erwarten war, besteht die ganze Vertretung aus lauter
Kosmopoliten. Die Mehrzahl der gefundenen Spezies verbreitet
sich über das ganze Moorgebiet, doch fehlt es auch nicht an
Formen, die sich auf enghbegrenzte Lokalitäten beschränken.
Während einzelne Arten wie z. B. Simocephalus vetulus ganz
oder nahezu perennierend auftreten, verschwinden andere zur
Winterszeit. In der Zahl der Geschlechtsperioden zeigt sich
Rev. Suisse DE Zoo. T. 26. 1918. 14
196 A. HÆBERLI
zwischen den Spezies keine Uebereinstimmuneg : selbst für ein-
und dieselbe Art kann in den verschiedenen Tümpeln unter-
schiedliches Verhalten konstatiert werden.
Nachfolgende Tabelle môge als Ueberblick für das zeitliche
Auftreten dienen.
MONATE
CORREMERON
. Daphnia longispina Hi + |+|+)|L HIS
Scapholeberis mucronata ++ |+
Ceriodaphnia reticulata. . . . .1 +++ ++ IEI+ +
. Simocephalus.velulus Lee SCO ER ER IR es
» EXSpinOSUsS var. congener +++
. Macrothrix spec. ac
Streblocerus serricaudatus . —
. Alona guttata | nn
. Alonella excisa. RENTE re LE | LE jee SAAnEE
--Chydorus Sphaerteus RER RESTE + EE ++ Je MES EuE.L)
. Polyphemus pediculus | | nt RIRE
Die nachfolgende graphische Darstellung soll die Zahl der
in den verschiedenen Monaten gleichzeitig auftretenden Clado-
cerenarten veranschaulichen.
Es ergibt sich vom März an ein beständiges Wachsen der
Artenzahl, bis im Hochsommer (Juli) das Maximum erreicht ist.
In diesem Monat ist die gesamte Cladocerenfauna des Moors
vertreten. Im August erfolot ein schroffer Rückgang. Im Sep-
tember tritt keine Veränderung ein. Dagegen beginnt vom
Oktober an ein allmähliches Ausklingen, bis im Dezember das
Minimum von zwei Arten erreicht ist.
Zu den einzelnen Arten sind bezüglich Morphologie und
Biologie folgende Bemerkungen zu machen :
Daphnia longispina var. rosea{?} Sars.
Es ist durchaus nicht leicht, sich in dem gegenwärtig herr-
schenden Varietätenreichtum von Daphnia longispina zurecht-
huit ie
MOORFAUNA 197
zufinden. Für die Schweiz allein unterscheidet STINGELIN in
seinem Phyllopodenkatalog 41 Varietäten dieser einzigen Art.
Die longispina-Gruppe ist nicht schwer von der hyalina-
Gruppe zu unterscheiden. Doch wachsen die Schwierigkeiten,
sobald man sich innerhalb dieser Abteilungen für eine Varietät
bezw. forma entscheiden soll.
Tibzcee Soredoobpde ose S seeE =re
jme m—s mm
__osl-sossocm—….
+
mb...
qu
méme...
Vom——
.
RE EE CS
0
mt
.
nomma m mm mm mm om mm mm mm =
ù
sm...
REC EX,
Drm
a f------ --
g 77] “ /L
« F 6 Fe
F1G. 9. — Graphische Darstellung der gleichzeitig auftretenden Cladocerenarten.
Auf der wagrechten Achse
sind die Monate, auf der senkrechten die Arten abgetragen.
Bei meinen Exemplaren handell es sich um Daphnia longi-
spina Var. longispina s. str. Die Forma konnte ich nicht end-
gültig feststellen. Es kônnen aber nur D. longispina var. longi-
spina s. Str. forma rosea oder forma littoralis in Betracht fallen.
Die ventrale Kopfkontur ist stets konkav, doch schwankt
der Grad dieser Einbuchtung ganz bedeutend. Die Stirn ist
nicht selten fast rechtwinklig eingebuchtet. Der Schnabel ist
mässig lang, das Auge gross, meist elliptisch und arm an
198 A. HÆBERLI
Linsen. Die Borsten der Ruderantenne sind schlank und reich-
lich behaart. Am Endglied, nahe der Basis, tritt meist ein
schwarzer Fleck auf, der oft in mehrere Punkte zerfällt. Dieser
Fleck ist aber kein konstantes Merkmal. Ich fand viele Exem-
plare, denen er fehlte.
Die Schale ist deutlich polygonal gefeldert. Dorsaler und
ventraler Schalenrand zeigen in der hintern
Hälfte eine kräftige Zähnelung. Diese Be-
wehrung greift am ventralen Rand weiter
nach vorn als am Dorsalrand. Der Schalen-
stachel entspringt oberhalb der Medianlinie
des Kôürpers. Die Färbung ist stets ein
blasses Rot.
Für die ausgewachsenen
Weibchen schwankt die
Kôürperlänge exklusive
Schalenstachel zwischen
jen em EE Tunde betraot
im Mitiel 2222 16e
Männchen haben eine
Länge. von 1"",4-1"",6.
Sehr variabel ist auch die
Stachellänge ; sie beträgt
mm 47-0w" 75, im Mittel
0"%,63 und ist somit Un- Fic, 11. — Daphnia
Fre. 10. — Daphnia
De fhhr 21: al : s Kor- longispina
longispina gefähr 3'/2 mal in der Kôr gespin
ire K var. rose4 Sars.
var. r'0S04/{(?) Sars. perlänge enthalten. Am *
O Endkralle.
Hinterkôrper misst die
Endkralle bei einem 2"",4 langen Tier 212 y. Sie trägt auf
dem Dorsalrand zwei kleine Düôrnchen und ist ventralwärts
der ganzen Länge nach gestrichelt. Das Postabdomen besitzt
11-15, im Mittel 13 Stacheln. Der untere Schalenrand ist
stärker gewôlbt als der obere. Viele Exemplare enthalten
besonders zur Winterszeit eine stattliche Zahl braungelber
Oelkugeln.
Nach SriNGELIN beträgt für die Varietät rosea die Kôrper-
MOORFAUNA 199
linge ca. 2"" für die Weibchen und ungefähr 1"",2 für dic
Männchen. Bei der Varietät littoralis erwähnt er für die Weib-
chen eine Linge von 2"",1, für die Männchen 1"",4. Die Länge
des Schalenstachels gibt er zu 0"",72 an.
Kerzuack, der die beiden Formen noch als formae der Varie-
tät longispina betrachtet, während SrINGELIN sie als selbstän-
dige Varietäten aufstellt, gibt für die Weibchen der forma
rosea eine Länge von 2"", für die Männchen 1"",2 an. Für die
Bewehrung des Hinterkôrpers findet er 11-14 Stacheln. Die
Kôrperlänge der forma ittoralis beträgt nach KEiLHAcKk, eben-
falls in Uebereinstimmung mit SriNGELIN, 2,1 für die Weib-
chen und 1"",4 für die Männchen. Der Hinterkôrper ist mit
11-13 Zähnen bewebhrt.
Für meine Exemplare lässt sich die Mehrzahl der Merkmale
sowohl auf forma littoralis, als auch auf forma rosea anwenden.
Die bei allen Individuen beobachtete rôtliche Färbung spricht
{für forma rosea, das linsenarme Auge dagegen nicht. Es ist
mir an Hand der verfügharen Literatur nicht môglich, die
Form endgültig zu fixieren. Immerhin scheint sie mir am
meisten Uebereinstimmung mit der SriNGErIN schen Varietät
oder Keirxack'schen forma rosea zu haben.
Die Form bewohnt nur die beiden Moorweiherchen. Nie
fand ich auch nur ein einziges Exemplar ausserhalb dieser
Lokalität. Ob hier das relativ klare Wasser, die günstige
Schwimmgelegenheit, besondere Ernährungsbedingungen oder
andere Einwirkungen mithbestimmend sind, muss ich dahin-
gestellt sein lassen. Ihr Auftreten erstrekt sich beinahe über
die ganze Jahreszeit. Geschlechtsperioden konnte ich zwei
beobachten, die erste 1m Juni, die zweite im Oktober. Die Zahl
der Sommereier ist gering und variert zwischen Aa Die
parthenogenetische Fortpflanzung wird aber selbst mitten im
Winter unter dickem Eisverschluss nicht eingestellt.
Scapholeberis mucronata O.F.Müller.
Scapholeberis mucronata Wwitt in der Schweiz nicht selten
auf. Sie ist nicht nur in den Seen und Teichen des Mittel-
200 | A. HÆBERLI
landes ein verbreiteter Gast, sondern auch aus den verschie-
denen Gewässern des Jura bekannt. Auch im Gebiet der
Schweizeralpen ist die Art festgestellt. SrINGELINX fand sie im
Lucendrosee am Gotthardmassiv, FuHRMaANx im Ritomsee, IMHor
in den Bündneralpen. Aus den Berneralpen sind aber noch:
keine Fundorte bekannt. Weder Baumaxx noch STEINER fanden
sie in ihren Untersuchungsgebieten am Stockhorn und Faul-
horn. Dagegen ist sie im Gebiet des bernischen Mittellandes
an mehreren Orten zu treffen. So fand sie schon Lurz im Bie-
lersee, auf überschwemmten Wiesen längs der Aare zwischen
Muri und Bern, im Brüttelenmoos bei Aarberg, in den Tortf-
oräben von Siselen, im Bleienbachmoos, sowie im Inkwiler-
und Moosseedorfsee. In letzterem See wurde sie 1893 auch
von STEck wieder gefunden. Durch HEuscHER und BURKHARDT
ist die Art auch im Thuner- und Brienzersee festgestellt.
Die schon dem blossen Auge durch ihre schwärzliche Farbe
auffallende Cladocere zeigt namentlich in der Stirnkontur in-
konstantes Verhalten. Schon Lurz berichtet, dass in seinem
Untersuchungsgebiet mehrere Formen vorkämen, solche,
denen entweder das Horn auf der Stirne ganz fehle oder For-
men, bei denen es mehr oder weniger entwickelt sei. Letztere
als besondere Art abzutrennen, fand nicht seine Billigung, da
sonst nach seiner Ansicht auch hier Varietäten unterschieden
werden müssten. Denn während er im Moosseedorfsee Exem-
plare mit 0"%,035 Hornlänge fand, hatten Exemplare aus dem
Brienzersee die doppelte Länge, nämlich 0"",07. Er betrach-
tete deshalb nicht nur die Veränderlichkeit des Hornes, sondern
auch dessen gänzliches Fehlen als Varietäts-Charakter.
Dass es sich trotz der Veränderung des Stirnhornes nur um
eine einzige Art handeln kann, liegt wohl ausser Zweifel. Die
Inkonstanz dieser Hornansätze macht aber auch das Aufstellen
besonderer Varietäten sehr problematisch, besonders seit der
3eobachtung STINGELIN'S, Wonach die Embryonen hornloser
\WWeibchen stattliche Hôrnchen trugen. STiNGELIN betrachtet
deshalb die Veränderungen offenbar mit Recht als rein indivi-
duelle Abweichungen.
MOORFAUNA 201
Auch bei meinen Exemplaren traten diese Abweichungen
ôfters auf. Während die meisten Individuen eine hornlose
Stirn besitzen, sind gleichzeitig Exemplare mit deutlich aus-
sgeprägtem Hornansatz keine Seltenheit.
Die Kôrperlänge beträgt nach SriNGELIN 0"",65-1"",12 für
die Weibchen und 0"",5-0"" 8 für die Männchen. KEILHACK
erwähnt für die Weibchen eine Länge von 1"", was wohl als
Mittelwert aufzufassen ist, für die Männchen 0"",5-0"m 7,
Meine Messungen ergaben eine Schwankung von 0"",76-1"",24
für die Weibchen und 0",5-0"%,7 für die Minnchen, exklusive
Schalenstachel. Die mittlere Kôrperlänge der Weibchen be-
trägt 0"",86, der Männchen 0"",6.
Der vom Unterrand der Schale nach hinten auslaufende
Schalenstachel hat variable Länge. Auch SrinGezix bezeichnet
die Stachelläinge als veränderlich, spricht aber an anderer Stelle
von 0"",2. Ich habe versucht, zwischen Kôrperlänge und
Stachellänge Beziehungen herauszubringen. Zur Hlustration
sei eine solche Messliste aufgeführt.
2 © Kôrperlänge 0"",76; Stachellänge 85 4
1© » 024,70 » 78 »
1.0 » Qunrs ) 100 »
Mo » OP » 89 »
110 » ons ES 89 »
& © D URSS » 83 »
110 » NE » 89 »
1e, » om 85 » 90 »
moe » 02765 » 100 »
ro » OMm,88 » 90 »
110 » 02,88 » 100 »
1 © ») 0768 » 120 »
1 © à OS ; 100 »
270 » 020% » 100 »
1 © » Lo » 100 »
1 © » Riu » 130 »
120 » 0027 » 93 »
110 » RER | » 70 »
202 A. HÆBERLI
Die Tabelle umfasst nicht eine ausgewählte Zusammenstel-
lung, sondern das gesamte Scapholeberis-Material eines Fanges
aus einem einzigen Graben. Sie zeigt uns tatsächlich ein be-
trächtliches Schwanken der absoluten Stachellänge. In bezug
auf die Kürperlänge ergibt sich aber für den Stachel ein rela-
tiver Wert, der im einzelnen noch schwanken kann, im Mittel
aber rund ‘/10 der Kürperlänge beträgt.
Scapholeberis mucronata ist über das ganze Moor verbreitet
und teilt im allgemeinen die Wohngewässer mit Ceriodaphnia
reticulata. Die bevorzugten Lokalitäten sind die beiden Weïher-
chen, sowie die grôsseren Moorgräben. Eigentümliches Ver-
halten zeigt der Krebs, wohl in Abweichung zu andern Fund-
stellen, in seinem zeitlichen Auftreten. Er erscheint anfangs
Mai, nimmt stetig an Zahl zu, erreicht gegen Ende des Monats
oder anfangs Juni seinen Hôühepunkt und verschwindet gegen
Ende Juni wieder vollständig, um erst im nächsten Frühjahr
wieder aufzutreten. Die Art hat also hier den Charakter einer
ausgesprochenen Frühlingsform. Während dieser kurzen Frist
gibt sie sich einem regen parthenogenetischen und sexuellen
Fortpflanzungsgeschäft hin. Mitte Mai erscheinen die Männ-
chen. Die Geschlechtsperiode dauert bis in den Juni hinein
und erreicht gegen Ende Mai oder anfangs Juni ihren Hôühe-
punkt. Zahlreiche Ephippienweibchen bevälkern während
dieser Zeit das Moor, freilich ohne die Sommereierweibchen
ZU verdrängen.
Dieses sonderbare Verhalten weicht stark ab von der Mehr-
zahl der übrigen Cladoceren im Moor. Auch scheint die Art an
andern Fundorten sich anders zu verhalten. So beobachtete
SrINGELIN im Laufe eines Jahres zwei Sexualperioden, eine
schwache im Mai, eine starke im Oktober. In den Monaten
Juni und Juli fand er die Spezies in lebhafter parthenogene-
tischer Fortpflanzung, während sie über die ganze Winterszeit
verschwand.
Ungünstige Existenzbedingungen haben offenbar die Art im
Lôhrmoos veranlasst, ihre Präsenzzeit auf das oben erwähnte
Minimum abzukürzen. Dafür scheint auch die gleich nach dem
MOORFAUNA 203
ersten Auftreten der Spezies kräftig einsetzende Sexualperiode
und Dauereiproduktion zu sprechen.
Ceriodaphnia reticulata Jurine.
Ceriodaphnia reticulata ist aus verschiedenen Gegenden der
schweizerischen Hochebene bekannt. Sie ist auch im Jura keine
seltene Form und vereinzelt auch aus den Bündner- und Tes-
sineralpen gemeldet. Aus dem bernischen Alpengebiet ist mir
keine Fundstätte bekannt. BAUMANx und STEINER erwähnen sie
nicht. Dagegen fand sie Lurz häufig in einem Torfgraben des
Gümligenmooses südlich von Bern, weniger zahlreich in einem
Torfgraben bei Siselen, in der Nähe von Aarberg. EYLMaxx
erbeutete sie in der Umgebung von Biel. Durch die Funde im
Lôührmoos ist die Art nun auch festgestellt für das Hochplateau
nordlich von Bern.
Die Exemplare meines Untersuchungsgebietes zeigen keine
wesentlichen Abweichungen von der normalen Kürperbeschaf-
fenheit. Die deutlich vieleckig gefelderte Schale besitzt meist
eine blass rôtliche, seltener eine grünliche Färbung. Der
Schalenstachel ist in der Regel nur schwach angedeutet, doch
fand ich, besonders im Frühling auch Weibchen mit deutlich
aussgeprägtem, kurzem Stachel.
Nach STINGELIN liegt das Nebenauge am innern, hintern
Kopfrande in ziemlicher Entfernung vom linsenreichen Auge
über der Basis der Tastantenne. Bei -meinen Exemplaren
variert die Lage, und mit ihr auch die Grüsse und Form des
Nebenauges. Immer liegt es zwar zwischen Auge und Tast-
fühlerbasis, doch bald in unmittelbarer Nähe des Auges, bald
ganz nahe über der Fühlerbasis, nicht selten fast genau in der
Mitte zwischen Auge und Fühler. Dabei ist die Form bald
rundlich, bald länglich oval. Das Postabdomen ist mit 7-10,
meistens mit acht Stacheln versehen. Die Bewehrung der End-
kralle variert zwischen 3-8 groben Zähnen. Nach STINGELIN
schwankt die Zahl zwischen 5-7, nach KEiLHAcKk zwischen 2-7.
Die Länge der Weibchen beträgt nach SrinG@ezin 0"",8-1,44,
204 A. HÆBERLI
die der Männchen 0"",5-0,8. Uebereinstimmende Zahl gibt
Kerzuack, nämlich 0%%,8-1,5 resp. 0"",5-0,8. Meine Messungen
decken sich mit den obigen Angaben. Die Weibchen messen
Om» 76-1,4, die Männchen 0"",5-0,8. Für die Ephippienweib-
chen fand ich viel geringere Schwankungen. Ihre Länge be-
trägt gewühnlich 1°", Die Weïibchen mit Sommereiern treten
gleichsam in zwei Grüssenstufen auf. Im Herbst und Vor-
frühling beobachtete ich meist eine Länge von 1"",1-2,4. Vom
Juni bis in den Hochsommer dagegen traf ich meist nur eier-
tragende Weibchen von ca. 0"",85.
Wie Scapholcberis mucronata, so ist auch Certodaphnia
reticulata über das ganze Moorgebiet zerstreut, erreicht aber
ihre Hauptentfaltung in den g
orüsseren Moorgräben und den
beiden Weiherchen. À
Ende März und anfangs April beginnt die Art überall aufzu-
tauchen, bevôlkert dann das Moor den ganzen Sommer hin-
durch und verschwindet Ende November. Am zahlreichsten ist
sie im Frübling (April-Mai) und im Herbst (0Oktober-November)
vertreten. Diese Maxima treffen mit dem Auftreten der beiden
Geschlechter zusammen. Denn Ende April oder anfangs Mai
beginnt die Frühjahrsgeschlechtsperiode, erreicht ihren Hôhe-
punkt in der zweiten Hälfte Mai und erlischt in der ersten
Hälfte Juni. Die Herbstperiode beginnt anfangs Oktober, und
die gleich nach dem Erscheinen der Männchen zahlreich auf-
tretenden Ephippienweïibchen harren aus bis zum Erlüschen
der Art gegen Ende November. Die Art hat also hier deutlich
dizyklischen Charakter.
SrINGELIN fand Weibchen mit 15 Sommereiern. Für meine
Exemplare beträgt die Zahl im Mittel 6. Hôchst selten wird
10 erreicht. Die Eizahl erreicht übrigens ihr Maximum im
Frübhlix
is (4-9) und geht im Sommer auf vier zurück.
Simocephalus vetulus Schôüdler.
Simocephalus vetulus wird von Lurz für die nähere Umge-
bung Berns als die weitaus häufigste Daphnidenart bezeichnet.
MOORFAUNA 205
Weniger häufig fand er sie in der Gegend von Aarberg, um
Langenthal herum und in den Seen seines Untersuchungs-
sebietes. Meine Erfahrungen bestätigen die Beobachtungen
von Lurz; denn auch im Lôührmoos ist Simocephalus vetulus
unstreitig die häufigste und ausdauerndste Daphnide.
Abweichungen von der normalen Kôrperform konnte ich
nicht feststellen, hôüchsten war bei einzelnen, im Januar ge-
fangenen Exemplaren eine etwas stärker vorgezogene Stirn-
kontur zu erkennen.
Die Kôrperlänge ist sehr variabel. STINGELIN umgrenzt sie
mit den Zahlen 1"",2-3,1 für Weibchen und ungefähr 1°" für
Männchen. KeiLHack gibt den Weibchen eine Länge von 2-3",
den Männchen eine solche von 1"", Die von BAuManx im
Hinterstockensee (1595" über Meer) im Stockhorngebiet ge-
fundenen Exemplare messen 2""-2,5.
Meine zahlreich vorgenommenen Messungen ergeben eben-
falls veränderliche Zahlen. Dabei zeigen sich nicht nur zwi-
schen Männchen und Weibchen auffallende Grüssendifferenzen,
sondern auch innerhalb des weiblichen Geschlechts zwischen
Ephippienweibchen und Sommereierweibchen. Die Ephippien-
weibchen besitzen in der Regel eine geringere Grüsse als ihre
mit Sommereiern oder Embryonen beladenen Schwestern. Die
mittlere Kôrperlänge der letztern beträgt 2"",4. Das kleinste
æemessene Exemplar zählt 2", das grüsste 3", Für die Ephip-
pienweibchen dagegen schwankt die Länge zwischen 1"",7-2,5
und beträgt im Mittel 2°", bleibt also um einen halben Milli-
meter hinter der Grüsse der Sommereierweibchen zurück. Die
Masse der Männchen liegen bei 1"",1-1,4 und übersteigen
somit die von SriINGELIN und KEïILHACKk angeführte Normalzahl
von 1" um ein bedeutendes. *
Der Krebs ist über das ganze Moor verbreitet und in allen
Wasseransammlungen zu finden, die nur einigermassen
Schwimmgelegenheit bieten, unbekümmert um ihre lgegen
Sonne und Wind geschützte oder exponierte Lage. Immerhin
scheint er für gewisse Tümpel, wie den unmittelbar am Rande
des schattigen Hochwaldes gelegenen Abflussgraben eine ge-
206 A. HÆBERLI
wisse Vorliebe zu bekunden. Lurz bemerkt, dass die Ver-
drängung einer Spezies durch Arten, die der Oertlichkeit
besser angepasst seien, oft beobachtet werden kônne, und dass
da, wo die Lokalität kein Ausweichen gestatte, meist nur die
grôsseren Arten das Feld behaupten. So beobachtete er im
Egelmôüsli die sonst um Bern herum nur spärlich auftretende
Daphnia longispina massenhaft, fand aber dafür den sonst
häufigen Simocephalus vetulus nur sehr spärlich an vereinzelten
Stellen. Diese Ausschliesslichkeit ist mir allerdings im: Lühr-
moos nirgends in dem Masse aufgefallen. Immerhin lässt sich
das verhältnismässig spärliche Auftreten von Simocephalus
vetulus in den beiden Moorweiherchen während der Sommer-
zeit, wenn die beiden Lokalitäten von Daphnia longispina stark
bevôlkert sind, in Zusammenhang bringen mit den Beobach-
tungen von Lurz im Egelmoos.
Uebrigens bekommt Simocephalus vetulus in den beiden
Weiherchen vom Frühling bis zum Herbst noch einen zweiten,
zahlreich auftretenden Rivalen in Polyphemus pediculus, so
dass es wohl môglich ist, dass der Kampf ums Dasein mit
konkurrierenden Arten unsérn Krebs veranlasst, seine Haupt-
entfaltung in andern Tümpeln zu suchen. Tatsache ist, dass
Simocephalus in dem oben erwähnten Abflussgraben unter der
Cladocerenbevôlkerung zu allen Zeiten bei weitem dominiert
und zeitweise hier geradezu massenhaft auftritt. Daphnia lon-
gispina habe ich in dem Graben nie beobachtet, und Polyphe-
mus pediculus kommt nicht über eine mässige Vertretung
hinaus. Freilich kônnen auch andere Umstände mitspielen.
So ist der erwähnte Graben beständig tiefer temperiert als die
beiden Weiherchen und der Umstand, dass der Krebs in der
heissen Jahreszeit überhaupt weniger zahlreich zu finden ist,
lässt auch den Schluss zu, dass der schattige Graben während
des Hochsommers seinen Daseinsbedingungen besser ent-
spricht als die stark überhitzten Weïiherchen.
Die zähe Daphnide perenniert, zeigt aber doch in den ein-
zelnen Tümpeln verschiedenes Verhalten. Vom April bis zum
Neujahr tritt sie im ganzen Moorgebiet auf. Sie erreicht ihr
MOORFAUNA 207
Maximum im Herbst und bevôlkert namentlich in den Monaten
Oktober und November massenhaft den Abflussgraben, zeigt
aber auch in den beiden Weiherchen eine respektable Indivi-
duenzahl. Mit eintretender Vereisung beginnt sie aus den
seichten Tümpeln zu verschwinden und überdauert den Winter
(Januar-März) hauptsächlich in den Weïherchen.
Hinsichtlich seiner Fortpflanzungsverhältnisse zeigt Simo-
cephalus velulus sonderbares Verhalten. Selbst in diesem eng-
begrenzten Moor kann der eine Tümpel monozyklische Formen
enthalten, ein anderer dizyklische.
In den beiden Weiherchen beginnt die Sexualperiode im
Oktober und kehrt nachher das ganze Jahr nicht wieder. Hier
hat also unsere Cladocere monozyklischen Charakter.
In den beiden diametral gegenüberliegenden Gräben am
Ostende (Abflussgraben) und Westende des Moors besitzt sie
zwei Geschlechtszyklen. Der Hauptzyklus fällt zwar auch hier
in den Herbst, zur Zeit der stärksten Vertretung der Art. Der
zweite Zyklus fällt in die Monate Mai und Juni, bleibt aber an
Intensität weit hinter dem Herbstzyklus zurück; denn die
Männchen treten spärlich und die Ephippienweibchen nur ver-
einzelt auf.
Diese Verschiedenartigkeit im Auftreten der Geschlechts-
perioden ist um so auflälliger, da der Westgraben kaum 30
Schritt von den Weihérchen entfernt liegt und namentlich bei
hohem Wasserstand mit ihnen kommuniziert.
Ueber die Geschlechterverteilung während einer Sexual-
periode im November, im Ostgraben, kônnen folsende Daten
etwas nähern Aufschluss geben.
Der Graben wurde abgefischt am 19. November, nachmittags
bei trüber, regnerischer Witterung. Die Wassertemperatur
belrug 8°. Die Grabentiefe beträgt 30-50 em. In mehreren
Netzzügen erbeutete ich zirka 150 em Wasser, sowohl aus der
Oberflächenpartie als aus dem Grunde des Grabens. Der Ge-
halt an Simocephalus vetulus betrug :
a) aus der Oberflächenpartie 80 Exemplare. Davon waren
38 Exemplare — 47:/°% Weibchen ohne Eier ;
208 A. HÆBERLI
10 Exemplare -— 1212 Weibchen mit Sommereiern und
Embryonen :
12 ) — 15% Weibchen mit Ephippium u. Dauerei;
2 » 21200 » mitin Bildung begriffenen
Ephippien ;
LS ) — 22'}:/0 Männchen.
b) aus dem Grunde des Grabens 7 Exemplare. Davon waren
3 Weibchen ohne Eïier ;
4 » mit Ephippium und Dauerei ;
Männcheñn keine.
Am 22. November entnahm ich der genau gleichen Stelle
D D
gleiche Quantitäten Wasser. Die allgemeinen Verhältnisse
waren die gleichen wie im vorigen Fang, ebenso die Zeit.
Wassertemperatur 5°
Die Ausbeute betrug :
a) aus der Oberflächenpartie 105 Exemplare. Davon waren
40 Exemplare — 38,1 °° ® © ohne Eier;
A » — 3,8% ®Q mit Sommereiern u. Embryonen:
39 » — 37,1°/0 ?Q mit Ephippium ;
22 » 21°/ Männchen.
b) aus dem Grunde des Grabens 10 Exemplare. Davon
3 Weibchen ohne Eier ;
3 » mit Ephippium ;
4 Männchen.
Am 26. November fand ich folgende Resultate :
Totalausbeute 20 Exemplare. Davon
15 Weibchen ohne Eier ;
2 » mit Sommereiern ;
LL
» mit Ephippium und Dauerei ;
1 Männchen.
Am 5. Dezember waren nur noch Sommereierweibchen oder
eierlose Weibchen zu finden.
Sehr variabel ist die Eizahl bei den Sommereierweibchen.
Im Herbst steigt sie selten über 10 und beträgt im Mittel 7.
€ (
: MOORFAUNA 209
Ein einziges Exemplar traf ich im November mit ausnahms-
weise 22 Eiern. Im Dezember geht die Zahl noch weiter zurück,
und im Januar sind schon die meisten Weibchen eierlos ; nur
hin und wieder sind noch solche mit 1-2 Eiern zu treffen. Ganz
17
‘ ÿ1 J # s 6 7 d ÿ 0 7 L
Fic. 12. — Simocephalus vetulus Schüdler.
Graphische Darstellung der mittleren Eizahl in den verschiedenen Monaten.
Die wagrechte Achse enthält die Monate, die senkrechte die Eizahl.
eingestellt wird die Fortpflanzung im Februar. Im März dage-
gen steigt die Eizah! allmäbhlich wieder auf den Normalbestand
des Herbstes, im Mittel 7. Ein auffälliges Anschwellen bringt
der April. Ich fand zu dieser Zeit die Weibchen meistens mit
16-34 Eiïern beladen. Die mittlere Zahl beträgt 26. Diese Hôhe
wird nachher das ganze Jahr nicht mehr erreicht, denn schon
210 A. HÆBERLI
im Mai, mit Einsetzen der wärmeren Temperaturen, geht die
Zahl wieder zurück und schwankt noch zwischen 11-23 Stück.
Im Juni, bei Temperaturen von zirka 20°, beträgt die Zahl mei-
stens noch 7, oft auch noch weniger und geht dann im Juli bei
28° Wassertemperatur auf durchschnittlich vier hinunter.
Es lässt sich demnach für mein Untersuchungsgebiet sieben
als die normale Eizahl aufstellen. Sie wird im Hochsommer
nicht erreicht, im Frübling (April) aber um das vier- bis fünf-
fache überschritten. Die grüsste Fruchthbarkeit fällt somit in
den Frühling, die Zeit, da der Krebs eben im ganzen Moor-
gebiet zu neuem Leben auferstanden ist. Ganz eingestellt wird
die Eiproduktion zur strengsten Winterszeit (Februar). Es sei
noch versucht, diese Verhältnisse in einer graphischen Dar-
stellung zum Ausdruck zu bringen.
Simocephalus exspinosus Koch, var. congener Koch.
1 1
Während Simocephalus exspinosus aus verschiedenen Gegen-
den der Schweiz bekannt ist, so z. B. für das Gebiet des Kan-
tons Bern durch Sreck aus dem Moosseedorfsee, scheint die
Varietät congener wenig beachtet worden zu sein. Nach einer
Anmerkung SrINGELIN’S hat sie THIÉBAUD im Kanton Neuenburg
gefunden. SrINGELIN selbst führt die Varietät nicht auf, und
auch bei andern Schweizerautoren habe ich sie vergebens
gesucht.
Die Stammart Simocephalus exspinosus tritt in meinem Ge-
biet nicht auf, wohl aber die Varietät congener, die ich nach
KerLHack (20) bestimmte.
Die Länge schwankt zwischen 1"",9-2,7. Die langgestrekte
Felderung der Schale weist keine Punktierung auf. Die Farbe
ist meist ein helles Braun, doch kommen auch dunkelbraun ge-
färbte Individuen vor. Der untere Kopfrand ist gestreckt. Das
Nebenauge ist bedeutend kléiner als bei Simocephalus vetulus
und hat nicht langgestreckte, sondern typisch rhombische
Form. Die Endkralle zeigt der ganzen Länge nach eine feine
Strichelung. Die aus 9-12 groben Zähnen bestehende Be-
MOORFAUNA DA
wehrung, wie sie S. exspinosus aufweist, fehlt. Dafür ist aber an
der Basalpartie neben der feinen Strichelung ein aus schlanken,
relativ langen Stacheln bestehender Basalkamm vorhanden. Die
Zahl dieser Basalstacheln variert zwischen 19 und 28, beträgt
rc. 193: — Simocephalus exspinosus Koch var. congener Koch.
Endkralle.
aber in der Regel nur wenig über 20. Die Stacheln nehmen von
innen nach aussen an Länge ab. Die innern messen 95 x, die
äussern 75 y. Die an einigen Exemplaren vorgenommenen Mes-
sungen ergeben für die Endkralle eine Länge von 340 u bei
2mm 6 langen Tieren. Der Hinterkôürper ist neben dem After
jederseits mit 11-13 Stacheln versehen.
Die Varietät spielt neben den dominierenden Cladoceren-
formen des Moores nur eine bescheidene Rolle und tritt nie
zahlreich auf. Immer fand ich sie in Gesellschaft mit Simoce-
phalus vetulus. Keiznack spricht die Môglichkeit aus, dass
zwischen den beiden Arten Simocephalus vetulus und Simo-
cephalus exspinosus Uebergangsformen gefunden werden kônn-
ten. Danach wäre vielleicht auch die von mir gefundene Form
als eine Uebergangsform zu bezeichnen, denn tatsächlich
scheint sie mir zwischen $. vetulus und $. exrspinosus zu stehen.
Sie tritt vereinzelt auf vom Mai bis in den Herbst hinein ;
doch fand ich sie nur in weiblichen Exemplaren. Am sichersten
ist sie im Graben und dessen Umgebung am Westrand zu
finden, wo sie während der oben genannten Zeit zum ständigen
lebenden Inventar gehôrt. Sie ist zwar auch in den grossen
Weiherchen zu Hause, aber weit spärlicher.
Ende Mai gelang es mir, ein einziges Ephippienweibchen mit
Dauerei zu erbeuten. Sonst fand ich stets nur Weibchen mit
Sommereiern resp. Embryonen. Die Zahl dieser Sommereier
ist eine sehr variable. Anfangs Mai, bei 14° C betrug sie in der
Rev. Suisse DE Zoo. T. 26. 1918. 15
212 A. HÆBERLI
Regel 7. Mitte Mai fand ich aber in der gleichen Lokalität
(Westgraben) bei 11° Wassertemperatur Weibchen mit 24-40
Embryonen, Zahlen, die selbst Simocephalus vetulus nie
erreicht. Ende Mai oder anfangs Juni war aber die Zahl schon
wieder auf 6-7 hinunter gesunken und betrug im Juli in den
Weiherchen bei 28° GC nur noch 4.
Ueber die Winterszeit gelang es mir nie ein Exemplar zu
erbeuten.
Macrothrix spec. (Macrothrix rosea Jurime ?)
Im Juli fand ich auf dem Grunde der beiden Weïherchen
cine Macrothrix-Art, die ich mit keiner der drei bekannten
re
eo
Frc. 14. Macrothrix spec. Hinterkürper mit Schwanzborsten.
Spezies in vollen Einklang bringen konnte. Am meisten Ueber-.
einstimmung zeigte die Form mit Macrothrix rosea. Die ganze
Ausbeute bestand aus einigen Weibchen. Die Kürperlänge va-
riert zwischen 0"%,68 und 0"",85. Die Färbungistgelblich braun.
Die Schale ist ungefeldert. Der Schalenoberrand ungesägt. Am
obern Schalenrand zwischen Kopf und Rumpf liegt das Haft-
organ. Die Tastantennen sind nur ganz schwach gebogen und
nahe der Basis mit einem wulstartigen Vorsprung versehen. In
der Gegend dieser Verdickung ist eine feine Borste inseriert.
Die Lange des ganzen Fübhlers beträgt 220 y. Von den End-
papillen haben zwei eine grüssere Länge als die übrigen. Der
ganze Fühler ist meist mit acht quer oder schief verlaufenden
Reihen kleiner Bôrstchen oder Dôrnchen bewehrt. Der Hinter-
kôrper stimmt bis auf die Schwanzborsten vollständig mit
MOORFAUNA 213
Macrothrix rosea überein. Der Dorsalrand des Postabdomens
ist regelmässig konvex und zeigt weder die für M. hirsuti-
cornis charakteristische Einbuchtung vor dem After, ngch einen
Uebergang aus der konvexen Form in eine schwach konkave
oder geradlinige, wie dies
bei M. laticornis der Fall
ist. Dieser konvexe Rand
ist ziemlich regelmässig
vesägt und mit einer statt-
lichen Anzahl Zähnen ver-
sehen. In der hintern
Partie, kurz vor dem After,
nn
Fic. 15 a. — Macrothrix spec. Partie des Hinterkôrpers.
Fic. 15 b. — Macrothrix spec. Ende einer Schwanzborste
mit pinselartiger Borstenbewehrung.
besitzt das Postabdomen einen stark vortretenden rundlichen
Hôcker, auf dem die beiden langen Schwanzborsten sitzen.
Diese Schwanzborsten zeigen nun eine auffällige Abweichung
von den Beschreibungen SrinGeLIN’s und KEILHACK'S. STINGELIN
Fic. 16 — WMacrothrix spec. Tastantenne.
nennt einfach die Schwanzborsten behaart, worunter offenbar
eine Befiederung zu verstehen ist. KEeILHACK spricht sich deut-
licher aus und nennt die Borsten mit kleinen Borsten bewehrt.
Bei meinen Exemplaren ist die 290-300 x lange Schwanz-
214 A. HÆBERLI
borste bis auf die Endpartie unbehaart. Am distalen Ende
sind aber sechs sehr lange, schlanke Borsten und eine kürzere
stadelformige inseriert, die der ganzen Schwanzborste bei
mässiger Vergrüsserung ein pinselartiges Aussehen geben.
Die sechs langen Borsten übertreffen die halbe Länge der
ganzen Schwanzborste. Ich mass 186, 150, 162, 174, 148, 155 y.
Die am äussersten Ende sitzende derbe Stachelborste besitzt
eine Länge von 29 y. Die innerste Borste entspringt in einer
Entfernung von 275 y von der Basis der Schwanzborste.
Ob diese eigentümliche Bewehrung der Schwanzborste
anderswo schon beobachtet worden ist, ist mir nicht bekannt.
In der mir zugänglichen Literatur konnte ich nichts darüber
in Erfahrung bringen. Es scheint mir daher geboten, die ge-
fundene Form nicht ohne weiteres einer der drei bekannten
Arten einzuverleiben, so sehr auch im allzemeinen eine Ueber-
einstimmung mit Macrothrix rosea nicht zu verkennen ist.
Eine individuelle Abweichung von anormalem Charakter kann
diese Schwanzborstenbewehrung nicht wohl sein, da sie mit
derselben Konstanz wie alle übrigen Merkmale an sämtlichen
Individuen beobachtet werden konnte. Ob es sich hier um eine
rein lokale Erscheinung handelt, muss ich vorderhand noch
dahingestellt sein lassen.
Sämtliche Exemplare trugen 4-6 Embryonen im Brutraum.
Männchen konnte ich keine finden.
Streblocerus serricaudatus Fischer.
Diese Art fand ich ein einziges Mal auf dem Grunde der
Weiherchen anfangs Juli gemeinsam mit der oben beschriebe-
nen Macrothrix-Form bei einer Wassertemperatur von 22° (2.
Es handelt sich um ein einziges weibliches Exemplar mit
Embryonen.
Alona gultata Sars.
Alona guttata ist im Moor eine spärliche Form. Sie findet
sich vom Frübhling bis in den Herbst und erreicht den Hôhe-
MOORFAUNA 215
punkt ihres Auftretens im Sommer. Auch hier konnte ich
weder Männchen noch Ephippienweibchen finden.
Alonella excisa Fischer.
Alonella excisa zeigt sich als ausgesprochener Seichtwasser-
bewohner. Ich fand die Art hauptsächlich in wenig tiefen,
Stark mit Pflanzen durchsetzten Tümpeln und Gräben. Am
zahlreichsten ist sie im Frühling vertreten. Männchen und
Ephippienweibchen konnte ich nicht finden.
Chydorus sphaericus O.F. Müller.
Die Art ist im ganzen Moor herum vertreten, doch nicht
häulig.
Polyphemus pediculus Linné.
Polyphemus pediculus ist aus vereinzelten Gebieten der
schweizerischen Hochebene nach gewiesen, wo er hauptsächlich
die Littoralzone der Seen und Teiche bewobhnt. In der Gewässern
der Alpen dagegen wurde er bis jetzt noch nicht gefunden.
1820 fand Jurixe den Krebs in den Flaques d’eau des Bou-
series bei Genf;
1891 fand ihn Imnor im Pfäffikonersee ;
1893 » » Kzrocke in der Ostschweiz ;
1894 » » ZSCHOKKE im Lac des Brenets ;
1895. » » STINGELIN im Sarnersee :
1906 » » ne) » Bodensee ;
1907 » » TuaiéBaup in der alten Zihl bei Landeron.
Die obigen Funde sind nach dem Phyllopodenkatalog Srix-
GELIN S Zitiert und beweisen, dass Polyphemus jedenfalls zu
den selteneren Cladoceren der Schweiz zu rechnen ist. Für
das Gebiet des Kantons Bern hat ihn nur Lurz festgestellt und
zwar 1878 in einem Teiche im Bleienbachmoos, jedoch nur
216 A. HÆBERLI à
spärlich. Seither scheint er im bernischen Gebiet nirgends
mehr gefunden worden zu sein. Das Lôhrmoos darf somit
neben der von Lurz bezeichneten Lokalität als die einzige
Fundstelle dieses Krebses im Gebiete des Kantons Bern be-
trachtet werden.
Er tritt hier zu gewissen Jahreszeiten sehr stark auf. Seine
eigentlichen Wohngewässer sind die beiden Moorweiherchen,
und im Jahre 1913 fand ich ihn nie ausserhalb dieser Lokali-
tâäten. Erst im folgenden Jahr verbreitete er sich über das
übrige Moor und war bald in den meisten bedeutenden Wasser-
ansammlungen zu finden. In diesem Verhalten steht Polyphe-
mus übrigens nicht vereinzelt da. Wie schon früher erwähnt,
war im Jahre 1913 auch Cyclops fuseus ausschliesslich an die
Moorweiherchen gebunden, während er sich im folgenden
Jahr ebenfalls über das ganze Moor zerstreute. Offenbar hat
der hohe Wasserstand im Jahre 1914 eine radiale Ausbreitung
der genannten Arten von den Weïherchen aus ermôglicht. Die
Weiherchen erhielten alsdann bei Wassermangel den Charak-
ter eines arterhaltenden Reservoirs, und mit Einsetzen von
sünstigeren Verhältnissen würde von hier aus das ganze Moor
wieder versorgt. Freilich ist auch anzunehmen, dass für ge-
wisse Arten zu bestimmten Zeiten nur die Weiherchen günstige
Existenzbedingungen bieten, während diese Arten in den
übrigen Teilen des Moors in Dauerzuständen auf günstigere
Verhältnisse warten.
Polyphemus pediculus erscheint in der ersten Hälfte April
bei Temperaturen von 10-12°, nimmt dann stetig an Zahl zu
und erreicht in den Monaten Mai und Juni einen Hôhepunkt.
Er überdauert den Sommer und erreicht im September und
Oktober zum zweiten Mal ein Maximum. Mit Eintreten der
tieferen Temperaturen wird sein Auftreten spärlicher, und
sœegen Ende November ist er endgültig verschwunden. Die
Zeit seines Vorkommens erstreckt sich somit vom April bis
Ende November. Im Spätfrühling, sowie im September und
Oktober ist seine Zahl derart angewachsen, dass es in einzel-
nen Tümpeln geradezu wimmelt.
MOORFAUNA 217
Seine Gesellschafter sind Sémocephalus vetulus, Daphnia lon-
gispina, Ceriodaphnia reticulata, Scapholeberis mucronata und
Copepoden.
In-Bezug auf seine Fortpflanzungsverhältnisse zeigt Poly-
phemus in meinem Gebiet eine Abweichung von dem gewühn-
lichen Verhalten. Im allgemeinen werden von den meisten
Autoren zwei Geschlechtsperioden verzeichnet, wovon die
erste in die Monate Mai und Juni, die zweite in den Oktober
fallt.
Im Gegensatz dazu konnte ich nur eine Geschlechtsperiode
feststellen und zwar im Oktober. Noch Ende September tum-
meln sich massenhaft die Jungfernweibchen herum, ohne dass
von den Männchen auch nur eine Spur zu finden wäre. Um
den 10. Oktober herum treten die ersten Männchen auf, um in
kurzer Zeit zu grosser Zahl anzuwachsen. Beide Geschlechter
bevôlkern nun in grosser Zahl einzelne Gewässer. Ende Okto-
ber beginnen die Männchen langsam zu schwinden und treten
zu Anfang November ganz zurück. Diesem Verschwinden der
Männchen folgt übrigens auf dem Fusse das Erlüschen der
ganzen Art. Bald nach dem Auftreten der Männchen erscheinen
auch die ersten Ephippienweibchen in ihrem grellen Farben-
schmuck. Ein intensiv leuchtendes Purpurrot umsäumt in
feinen Nüancierungen den Brutraum, in dem die dunkeln
Dauereier liegen.
Die Frühjahrsgeschlechtsperiode fehlt. Wohl bevülkert die
Art im Frühling in grossen Scharen verschiedene Tümpel. Es
sind Weibchen, die eifrig Sommereier produzieren. Männchen
fehlen. Dafür zeigen aber viele Weibchen die typische Rot-
fâärbung des Brutraumes, wie später im Oktober, zur Zeit der
Geschlechtsperiode. Die auffällige Färbung des Brutraumes zu
einer Zeit, da in andern Gewässern die Frühlingsgeschlechts-
periode einsetzt, scheint mir darauf zu deuten, dass auch die
Polyphemiden des Lührmooses im Frühjahr Ansätze zu ge-
schlechtlicher Fortpflanzung zeigen.
STINGELIN nennt für die Weibchen eine Länge von 1""-1"",6,
für die Männchen 1"". Nach Kerznack messen die Weibchen
218 A. HÆBERLI :
jun 4-{um 6, die Männchen 0"",9. Meine Messungen ergaben,
in Uebereinstimmung mit SrINGELIN, grüssere Längenschwan-
kungen als KEiLHack anführt. Die Länge der eiertragenden
Weibchen liegt zwischen 0"",88 und 1"",6, im Mittel ungefähr
bei 1,2, Dabei konnte ich auch hier konstatieren, dass die mit
Dauereiern beladenen Weibchen fast durchwegs eine gerin-
vere Grüsse aufwiesen als die Weibchen mit Sommereiern. Die
Länge der Männchen variert zwischen 0"",9 und 1"". Die Zahl
der Dauereier beträgt in der Regel zwei, diejenige der Sommer-
eier schwankt zwischen 4 und 18. Auch hier lässt sich für den
Monat April eine Maximalzahl feststellen (12-18 Stück), im
Mittel 15. Zu andern Zeiten wird zehn selten überschritten.
Das Jahresmittel beträgt acht Eier.
Tardigrada.
Der einzige Vertreter der Tardigraden ist Macrobiotus ma-
cronyx Duj. Ich fand ihn im Frübhling und Herbst in den ver-
schiedenen Gewässern des Moorgebietes. Im Sommer war er
nie zu sehen, dagegen traf ich Ende Dezember unter dem Eise
mehrere Exemplare mit Eiern.
Hydracarinen.
In seiner Arbeit über die Hydracarinen der Schweiz ver-
ôffentlicht Waxrer (46) auch eine Liste von Milben, die
TH. Sreckx im Gebiete des Kantons Bern in den Jahren
1891-1895 gesammelt hat. Srecx hat dabei auch das Lühr-
moos abgesucht und für dieses Gebiet folgende Arten
festgestellt :
1. Neumania vernalis Müll. 6. Arrhenurus bruzelt Kœn.
2, Piona uncata Kœn. 7. Arrhenurus maculator Müll.
3. Piona carnea Koch. 8. Arrhenurus stecki Kœn.
4. Limnesia histrionica Herm. 9. Diplodontus despiciens Müll.
5. Limnesia kæœnikei Piersig.
MOORFAUNA 249
Schon in dieser Sreck'schen Fundliste zeigt sich deutlich der
vorherrschende Charakter der Gattungen Arrhenurus, Limne-
sia und Piona. Es war zu erwarten, dass bei längerer und
anhaltender Durchsuchung des Moorgebietes noch andere
Formen zum Vorschein kämen. Meine Fundliste ist denn nach
und nach auch auf 17 Arten angewachsen.
Im allgemeinen hat sich aber dabei der oben erwähnte Cha-
rakter in der Zusammensetzung wenig geändert, vielmehr
noch deutlicher ausgeprägt.
Die von mir gefundenen Arten sind, nach dem System KœnxI-
KEs geordnet, die folgenden :
Fam. Æydryphantidae :
Sub.-Fam. Æydryphantidae :
1. Hydryphantes ruber de Geer.
Sub.-Fam. Diplodontidae :
2. Diplodontus despiciens Müll.
Fam. Hygrobatidae :
Sub.-Fam. Limnestinae :
3. Limnesia fulgida C.-L. Koch.
4. Limnesia undulata Müll.
5. Limnesia kœnikei Piersig.
Sub.-Fam. Atacinae :
6. Neumania spinipes Müll.
Sub.-Fam. Pioninae :
7. Acercus ornatus C.-L. Koch. 10. Piona uncata Kænike.
3. Acercus lutescens Herm. 11. Piona carnea C.-L. Koch.
Piona nodata Mül]. 3 12. Piona circularis Piersig.
E
Sub.-Fam. Arrhenurinae :
143. Arrhenurus caudatus de Geer. 16. Arrhenurus bruzelii KϾnike.
14. Arrhenurus globator Müll. 17. Arrhenurus maculator Müll.
15. Arrhenus stecki Kœnike.
220 A. HÆBERLI
Wie mir Herr Wazrer brieflich mitteilt, kommt in seiner,
für das Lührmoos aufsestellen Liste des Srecx’schen Mate-
rials noch die alte Nomenklatur zur Anwendung. Seither hat
KœxikEe Ordnung in die Systematik und Nomenklatur der
Hydracarinen gebracht.
Meine Neumania spinipes Müll. ist demnach identisch mit
Neumania vernalis Müll. bei Wazrer. Ebenso sind Limnesia
fulgida \. Koch und ZLimnesta histrionica Herm. synonyme
Formen. Die Fundliste, die WALTER nach dem Material Sreck’s
für das Lôhrmoos aufstellt, wird durch meine Beobachtungen
in vollem Umfange bestätigt und durch acht weitere Arten
erganzt. |
Die allgemeine Ansicht, wonach die Milbenfauna in Moor-
sebieten, speziell in Torfmooren nur spärlich vertreten ist,
trifft auch für das Lührmoos zu. Es betrifft dies mit Rücksicht
auf das kleine Fundgebiet mehr die Gesamtzahl der aufge-
fundenen Individuen, als die Zahl der vertretenen Spezies. In
den meisten Fällen handelt es sich um vereinzelte Exemplare
oder um zahlenmässig kleine Gesellschaften. Auch hier ändert
sich die Zusammensetzung mit dem Charakter der Jahres-
zeiten. Die spezifische Beschaffenheit des Moorwassers, der
œaänzliche Mangel an Zuflüssen und die damit verbundene
schwache Auffrischung des Wassers, die spärliche Durch-
lüftung und die thermischen Verhältnisse sind äussere Ein-
flusse, die auch auf die Milbenvertretung nicht ohne Rüek-
wirkung bleiben künnen.
Die Temperaturschwankungen des Wassers liegen zwischen
2° und 30° C. Ausgedehnte Wasserlachen gefrieren im Winter
bis auf dem Grund und trocknen im Hochsommer vollständig
ein.
Eine Verschleppung durch Insekten und Vôügel ist nicht
ausgeschlossen, wenn auch in unmittelbarer Nähe keine andern
Gewässer zu finden sind. Nicht selten habe ich bei meinen
Besuchen Wildenten aufsgescheucht.
Die Ansicht, dass die Milbenfauna je nach dem Charakter
eines Gewässers eine ganz spezilische Zusammensetzung auf-
MOORFAUNA 22) |
weise, hat sich auch für das Lührmoos bestätigt. Wie schon
kurz hervorgehoben wurde, zeigt meine Fundliste deutlich das
Vorherrschen einzelner Gruppen. Es betrifft dies die Limne-
sünae, Pioninae und Arrhenurinae, die alle der Familie der
Hygrobatidae angehüren. Den in der Fünfzahl vertretenen
Arrhenurus-Arten verleiht wohl die derbe Panzerung eine er-
hôhte Resistenzfähigkeit. Ihr Auftreten beschränkt sich haupt-
sächlich auf die kühleren Jahreszeiten, besonders auf den
Herbst. Auch Kze1B8ER hat im Jungholzer Hochmoor eine über-
wiegende Vertretung der Gattung Arrhenurus festgestellt, doch
ergibt sich ihre Praesenz daselbst auch zur Hochsommerszeit.
Die ebenfalls stark vertretene Gattung Piona bevorzugt in
meinem Untersuchungsgebiet den Sommer, ebenso die Gattung
Limnesia mit Ausnahme von Limnesia undulata. Die übrigen
Milben sind wohl mehr als eingesprengte Formen zu betrach-
ten. Interessant mag noch erscheinen, dass KLEIBER im Jung-
holz eine relativ starke Vertretung der Gattung Neumania kon-
statierte, während sie im Lôührmoos auf die einzige Spezies
Neumania Spinipes beschränkt ist. Dafür fehlt im Moor von
Jungholz die Gattung Limnesia vollständig.
In ürtlicher Hinsicht kommen für die Milben des Lôhrmooses
hauptsächlich die beiden Weïherchen, der Abflussgraben am
Ostrande und der Graben am Westrande als Wohngewässer
in Betracht. Die Tiere halten sich demnach an die grüsseren
Wasseransammlungen, was schon durch ihr wohlausgebildetes
Schwimmvermügen erklärlich wird. Nicht selten sind äber
vereinzelte Formen auch in den vielen mit Moosteppichen und
allerlei Wasserpflanzen bestandenen seichten Moorpfützen zu
finden. Der namenthch zur Zeit der Niederschläge kommuni-
zierende Wasserstand gestaltet den einzelnen Arten ein aktives
Auswandern aus den obgenannten grüssern Tümpeln in die
eben erwähnten Regenpfützen.
Weitaus die besten Existenzbedingungen scheinen die beiden
Weiherchen zu bieten; denn von den 17 gefundenen Arten
sind 16 für diese Lokalitäten festgestellt. Nur Neumania spini-
pes konnte hier nie gefunden werden. Môglicherweise ist diese
222 A. HÆBERLI
Oertlichkeit allzusehr dem Sonnenlicht und damit einer für die
Art nicht zuträglichen Temperaturschwankung ausgesetzt. Im
ganzen Moos herum verbreitet fand ich Piona nodata, während
Piona uncata, Piona circularis, Limnesia fulgida, Limnesia
koenikiei, Limnesia undulata, Diplodontus despiciens und die
meisten Arrhenurus-Arten auf die Weïherchen beschränkt
bleiben.
Ueber die Verteilung auf die Fundorte, wobei nur die drei
wichtigsten Lokalitäten berücksichtigt worden sind, vermag
vielleicht die nachfolgende Tabelle eine kurze Uebersicht
zu geben.
1. Hydryphantes ruber de Geer . | + | nn
2. Diplodontus despiciens O.-F.Müll. . £e
3. Limnesia fulgida C.-L. Koch . . . | 2e
k. » undulata O.-F. Müll. dE
5: » koentikei Piersig . GE
6. Neumania spinipes O.-F.Müll. + Ste
7. Acercus ornatus C.-L. Koch + +
8. » lutescens Herm. ZE
9. Piona nodata O.-F. Müll. se Seal 7e
40. » uncata Koen. . _.
41. - » -carnea C.-L.Koch Ge
12. » cércularis Piersig EU
13. Arrhenurus caudatus de Geer er
14. » globator O.-F.Müll. +
15. » stecki Koen. +
16. » bruzelit Koen. Ê +
172 » maculator O.-F.Müll. . + |
ErkLäruxG : Die erste Kolonne bedeutet die Weiherchen, die
mittlere den Abflussgraben am Ostrand des Moors, die dritte den
Westgraben.
Ueber das zeitliche Auftreten der verschiedenen Arten ver-
mag folgende Zusammenstellung Aufschluss zu geben.
MOORFAUNA 223
MONATE
ER | 1. [ur fu. fav. | v. | vi. [ua | vu. fix. | x | x x.
1. Hydryphantes ruber . . au de |
2. Diplodontus despiciens HIHI ++
3. Limnesia fuloida PTE ESEE
4. » undulata + +
5 » koeniket . ë +
6. Neumania spinipes . . + LI+|+
7. Acercus ornatus +|+
8. » lutescens . + | +
9. Piona nodata on =
10. » uncala SLR
PU CCarnea +++ +++
Po ON Cr CULATIS D A Le 12
43. Arrhenurus caudatus +++
1%, » globator . . +
1: » SEC NES: +
16. » bruzelii . —
47: » maculator +
Aus obiger Tabelle geht hervor, dass die Hauptentfaltung
der Milbenkolonie in die Zeit vom Mai bis Oktober fallt. Im
Vorfrühling und Spätherbst zeigt sich ein Aufleben resp. Aus-
klingen vereinzelter Formen. Die Monate Februar, gewühnlich
die Zeit der stärksten Vereisung, und Dezember, in der Regel
die Zeit der ersten Vereisung, haben gar keine Milbenver-
tretung.
Dass übrigens das Milbenleben selbst in der strengen Win-
terszeit nicht vollständig erlischt, beweist der interessante
Fund eines geschlechtsreifen Männchens von Limnesia undu-
lafa am 30. Januar unter einer 20 cm. dicken Eisschicht bei
einer Wassertemperatur von 21/:°.
Ich habe versucht, diese Verhältnisse auch noch auf graphi-
schem Wege zur Darstellung zu bringen.
Die Monate Mai und Oktober zeigen ein deutliches Maximum.
224 A. HÆBERLI
Im Frühjahr erfolgt ein rasches Aufsteigen, im Herbst ein plütz-
liches, schroffes Abfallen.
Nachstehend folgen noch einige Bemerkungen über einzelne
Arten.
Hydryphantes ruber de Geer : Warrer verzeichnet diese
Milbe für einen Weiher bei Frontenex (Genf). Ich fand sie im
Frühling hauptsächlich in seichten, stark mit Pflanzen durch-
p_—.
mm nm mm mm mm mm mms mm mm mm mm mm mm
mem mmmnmmmmemmmmmm
commons commmee mme
Qi-----mnmnom mm mommmmmmm mm
nt--------- sms
,
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LU
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L
t
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LU
L
L
L
L
L
L
\
6
2;
/ è J « Ca ? fo # /L
Fic. 17. — Graphische Darstellung der gleichzeitig auftretenden Milbenarten.
Auf der wagrechen Achse sind die Monate, auf der senkrechten die Arten
abgetragen.
setzen Pfützen in der Umgebung der Weiherchen und des
Abflussgrabens. Mit Vorliebe hält sie sich an der Oberfläche
von Moosrasen auf, der nur wenige Centimeter vom Wasser
überflutet wird. Hier sah ich sie oft, in ihrer zinnoberroten
Färbung dem Auge sofort wahrnehmbar, in kleinen Gesell-
schaften von 4-10 Individuen an den Moospflänzchen herum-
krabbeln, so dass sie mit blosser Hand unschwer gefangen
werden konnten.
Diplodontus despiciens O.-F. Müll. wurde schon von SrEck
gefunden. Sie hat hier ganz den Charakter einer ausge-
MOORFAUNA 225
sprochenen Sommerform, erscheint im Mai und persistiert bis
in den September hinein. Ihr Vorkommen beschränkt sich auf
die \WWeiherchen.
Limnesia fulgida C.-L. Koch wurde ebenfalls schon von
Srecx festgestellt unter dem Namen Limnesia histrionica
Herm. Wie die vorige Art, so erscheint auch diese im Lôhr-
moos als Warmwasserform. Sie beschränkt sich ebenfalls auf
die, dem Sonnenlicht stark exponierten Weiïherchen und die
benachbarten kommunizierenden, seichten Pflanzentümpel.
Ihre Hauptentfaltung fallt zudem in den Hochsommer.
Limnesia undulata O.-F. Müll. bewohnt wie alle Limnesia-
Arten ausschliesslich die Weïherchen und umliegenden Tüm-
pel. Sie tritt aber viel seltener auf als L. fuloida. Ausserdem
meidet sie, im Gegensatz zur letzterer Art, die warme Jahres-
zeit und kommt erst im tiefer temperierten Wasser zum Vor-
schein, besonders im Oktober, sogar im Januar unter dickem
Eisverschluss.
Neumanta spinipes O.-F. Müll. figuriert in der Sammlung
STECK unter dem Synonym Veumania vernalis Müll. Ihr Vor-
kommen erstreckt sich auf Frühling und Herbst. Im Sommer
fehlt sie vollständig. Ihre Vorliebe fur kühleres Wasser be-
kundet sie noch dadurch, dass sie die warmen Weiherchen
gänzlich meidet und sich dadurch in Gegensatz stellt zu
der gesamten übrigen Milbenfauna des Moores. Dafur ist
sie in den schattigen Gräben am Ost- und Westrande zu
finden.
Acercus ornatus C.-L. Koch (Syn. Laminipes ornatus Koch)
wird von Warter unter der alten Bezeichnung für den
Weiher bei der Bottminger Mühle aufgefüuhrt, woselbst er die
Art in zwei Weibchen vertreten sah. Ich fand die Art im Mai
und April in männlichen und weiblichen Exemplaren in den
Weiherchen und im Westgraben. Die Männchen besitzen eine
durchschnittliche Kôrperlänge von 1""-1,1, die Weibchen
1"%,2-1,3. Nach Kæxike beträgt die Maximallänge der Weib-
chen 2%, Im Mai fand ich in dem pflanzenreichen Westgraben
ein auffallend grosses weibliches Exemplar von 3" Länge und
296 A. HÆBERLI
__—
mm Breite. Die Art bevorzugt vornehmlich Stellen mit reich-
lichem Pflanzenwuchs.
Acercus lutescens Herm. teilt das zeitliche und ôrtliche Auf-
treten mit der vorigen Art. Auch Water, der sie als Pio-
nopsis lutescens Herm. bezeichnet, fand sie im Bottminger
Mübhleweiher gemeinsam mil Acercus ornatus. Ich traf die Art
nur in weiblichen Exemplaren und nur vereinzelt. Ihr Ver-
breitungskreis ist aber nach Water grüsser als bei À. orna-
tus. So wurde sie unter andern auch im Münchenbuchsee-Moos
sefunden.
Piona nodata O.-F. Müll. ist bezüglich ihrer Verbreitung die
sœemeinste Form des Lührmooses. Sie tritt zwar meist verein-
zelt auf, ist aber vom Mai bis in den August hinein ein stän-
diger Gast im ganzen Moorgebiet herum. Im Mai wurde in
einem seichtem Tümpel ein Männchen gefunden, das die
übliche, von KœniIKE angegebene Kôrperlänge von 0"",8 bei
weitem übertraf. Es mass 1"",3.
Piona uncata Kœn. wurde schon von Sreck gefunden. Ich
fand sie in den Sommermonaten ausschliesslich im Gebiet der
Weiherchen. Sie hat also hier ebenfalls den Charakter einer
Sommerform.
Piona carnea C.-L. Koch ist an Individuenzahl wohl die ge-
meinste Form. Ihre eigentlichen Wohngewässer sind die
\Weiherchen, doch wurde sie vereinzelt auch im tiefer tempe-
rierten Abflusseæraben gefunden. Sie tritt hier ebenfalls als
Sommerform auf, behauptet sich aber bis in den Herbst
hinein.
Piona circularis Piersig, nach Wazrer ein seltener Gast, ist
ausschliesslich auf die Weïherchen beschränkt und wurde nur
im Frühling in einigen wenigen Exemplaren gefangen.
Unter den Arrhenurus-Arten nimmt Arrhenurus caudatus
de Geer eine dominierende Stellung ein. Während die übri-
gen Vertreter der Gattung nur vereinzelt im Frühjahr oder
Herbst auftreten, erscheint diese Art auch im Sommer, be-
schränkt sich allerdings während dieser Zeit auf den schattigen
Abflussoraben. Die Grundfarbe ist nicht das von KŒNIKE ange-
MOORFAUNA z 227)
führte Braun, sondern ein tiefes Schwarzbraun, das vorzüglich
zu dem dunkeln, von abgefallenen Fichtennadeln bedeckten
Grabenuntergrund passt. Männchen und Weibchen stimmen
in dieser Färbung überein, Die Nymphen-sind rot.
Die Hauptentfaltung der Milbe fällt in den Monat Oktober.
Sie ist zu dieser Zeit namentlich in den Weïherchen und deren
Umgebung zu treffen.
In etwelcher Abweichung zu KœxiKe, der für Männchen und
Weibchen eine mittlere Länge von 1"",3 anführt, schwanken
im Lôührmoos die Männchen zwischen 1"",3 und 1"",5, die
Weibchen zwischen 1"",2 und 1"",3.
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F1G. 18. — Graphische Zusammenstellung über die Zahl der gleichzeitig
auftretenden Copepoden-, Cladocéren- und Hydracarinenarten.
Auf der wagrechten Achse sind die Monate, auf der senkrechten die Zahl
der gleichzeitig auftretenden Arten abgetragen.
——— Copepoden. —:—:— Cladoceren. ------ Hydracarinen.
Rev. Suisse DE Zooz. T. 26. 1918. 16
228 A. HÆBERLI
Insecta.
Die Insektenlarven habe ich nicht in den Bereich meiner
Untersuchungen einbezogen. Ich habe sie im Verein mit den
hier nicht speziell behandelten Tiergruppen, vor allem der
terrestrischen Fauna, einer spätern Bearbeitung vorbehalten.
Erwähnt sei vorläufig nur, dass eine grosse Schar Ephemeri-
den-Larven das ganze Jahr hindurch die verschiedenen Ge-
wässer bevülkert. Unter den Dipteren sind es besonders
Corethra plumicornis F., dann Culex- und Chironomus-Larven,
die zahlreich vertreten sind. Corethra plumicornis ist in allen
srüsseren Wasseransammlungen ein ständiger Gast. Ich fand
die Art sowohl im Hochsommer, als mitten im Winter unter
fester Eisdecke.
Mollusca.
Die Mollusken spielen in der Zusammensetzung der Lühr-
moosfauna eine bescheidene Rolle. Es sind vertreten :
A. Bivalvae.
1. Pisidium fossarium Clessin.
B. Gastropoda.
2. Lymnaea peregra O.-F. Müll.-
3. Planorbis nitidus O.-K. Müll.
Alle drei Arten bevorzugen die grüsseren Wasseransamm-
lungen, namentlich die beiden Weiïherchen und den Abfluss-
oraben.
10.
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REMUESUTSSE DE AZ OO MOICLE
Vol. 26, n9 7. — Aoùt 1918.
Essai sur la segmentation branchiale
des nerfs craniens.
PAR
N. BETCHOV
Laboratoire d'Embryologie de l’Université
Geneve,
Avec 2 figures dans le texte.
L'embryologie de la région cervico-faciale semble établie
d’une maniere assez certaine pour les organes squelettiques,
glandulaires et vasculaires, particulièrement en ce qui con-
cerne leur systématisation branchiale. Les nerfs craniens n’ont
jusqu'à présent pas été ordonnés selon un plan analogue, du
moins d’une façon qui recueille l'approbation de la majorité
des embryologistes et anatomistes.
D'une manière générale, les plans esquissés par les auteurs
(v. WuE, Barrour), s’inspirent d’une répartition des nerfs cra-
niens par arcs, ainsi :
Le trijumeau est attribué au premier are branchial ;
Le facial devient le nerf du deuxième arc ;
Le glosso-pharyngien est adjugé au troisième are ;
Le vago-spinal est chargé d’innerver les arcs suivants, par
un complexe nerveux que l’on ne tente pas, en général, de
dissocier. :
. Mais l'application rigoureuse de ce plan se heurte à de sé-
rieuses difficultés : ainsi la corde du tympan, branche du
facial, nerf du deuxième arc, s’égarerait dans la mandibule ou
premier arc branchial ; de même le glosso-pharyngien, nerf
Rev. Suisse DE Zoo. T. 26. 1918. [y
234 N. BETCHOV
du troisième arc, va innerver des muscles appartenant au
deuxième, tels que le stylo-pharyngien et le ventre postérieur
du digastrique, etc... Il semble donc que la systématisation
des nerfs par ares branchiaux ne soit pas susceptible d'aboutir
à leur classification segmentaire.
Et cependant, une telle conclusion, toute négative, ne saurait
satisfaire lorsqu'on pense à la fixité des rapports entre nerfs
el organes, autant au cours de l’embryogénie qu’en anatomie
comparée. De plus, le trajet compliqué suivi par certains troncs
nerveux (laryngé supérieur, récurrent, par exemple) parle en
faveur d’une détermination rigoureuse de leur distribution
périphérique et implique une systématisation fondamentale
qui ne peut être que fonction du plan branchial qui régit les
organes de la région.
Dans une brève communication précédente (BErcnov, 2), nous
avons proposé d’ordonner les nerfs craniens, selon les fentes
de la région cervicale et d'après le plan suivant :
Fente buccale : Trijumeau
1 fente branchiale : Acoustico-facial
jme > » Glosso-pharyngien
SCO : » Laryngé supérieur
ANR) » .
pue. S Lies
Guess) » Récurrent-spinal
Cette répartition tend ainsi à mettre à leur place, embryolo-
œiquement parlant, les nerfs viscéraux mixtes, c'est-à-dire les
paires craniennes: V-VII-IX-X-XTI. Elle laisse en dehors de
la série branchiale :
l° Les nerfs sensoriels I et IT, qui sont plulôt des faisceaux
cérébraux que des nerfs périphériques à proprement parler;
2° Le groupe moteur somatique, représenté par les oculo-
moteurs (paires IT-IV-VT) et lhypoglosse (XIT) qui se rendent
à des muscles dérivés des myotomes de la région céphalique.
Ces nerfs ne sauraient être intercalés dans la série branchiale. Ils
apparaissent comme un système Juxtaposé au système viscéral,
NERFS CRANIENS 299
Fic. 1. — Reconstruction graphique des nerfs d'un embryon de Porc de 115mm.,
V à XI: ganglions et nerfs branchiaux.
Jrait discontinu: nerfs à ordination non branchiale, somatiques (III,
MX)
Trait pointillé : rameaux appartenant au système sympathique.
ch. — chorde du tympan; L.i. — laryngé inférieur ou récurrent ; IE =
laryngé supérieur; Max. inf. = nerf maxillaire inférieur; M. sup. =
nerf maxillaire supérieur; Opht. = nerf ophtalmique ; p. p. = nerfs
pétreux; r. musc. — rameaux musculaires (pour les muscles trapèze
et sterno-cléido-mastoïden); r. sise. — rameaux viscéraux des paires
X et XI, se rendant au cœur, aux poumons, etc.
236 N. BETCHOV
tant par leur représentation centrale que périphérique ; alors
que les noyaux encéphaliques des nerfs branchiaux continuent
dans le bulbe les parties latérales (externes) des cornes anté-
rieures de la moelle, les centres du groupe somatique en repré-
sentent la portion mésiale (interne). Ainsi l'hypoglosse naît
d'un noyau parallèle et d'extension égale à ceux des paires
IX-X-XI. Nous verrons plus loin qu’il innerve également un
territoire correspondant à plusieurs étages branchiaux super-
posés.
L'anatomie comparée semble appuyer une répartition par
fentes des nerfs craniens. Que l’on se reporte, par exemple,
au schéma général des nerfs craniens chez les Vertébrés
aquatiques donné par WiEDERSHEIM (10, p. 250, fig. 186 A).
On y voit les fentes branchiales encadrées par les branches
pré- et posttrématiques des paires craniennes IX-X ; l’évent
et la fente buccale bordées de même par les rameaux des nerfs
VIT et V. Sice plan primitif paraît quelque peu brouillé, sur
le schéma de WIEDERSHEIM, par la disposition des nerfs pétreux,
il faut cependant tenir compte du fait que ces nerfs appar-
tiennent au système sympathique et que l'apparition tardive de
celui-ci, tant au point de vue ontogénique que phylogénique
WVIEDERSHEIM, 10, p. 262), permet de le séparer des nerfs bran-
chiaux. Cette élimination met en lumière un plan fondamental
simple, plan consistant essentiellement en l'association de
chaque nerf avec une fente branchiale déterminée.
En embryologie, ce plan est le plus apparent chez les em-
bryons jeunes. L’embryon de Porc de 11"",5 par exemple
nous démontre les rapports étroits existant entre nerfs cra-
niens et fentes branchiales (fig. 1).
Ces rapports peuvent être de nature différente. Tantôt, le
tronc nerveux s’arrêle en regard de la fente : nerf laryngé su-
périeur et troisième fente (celle-ci étant en train de bourgeonner
en ébauches thymiques et parathyroïdiennes) ; tantôt le nerf,
plus évolué, encadre la fente de ses deux branches : les nerfs
maxillaires supérieur et inférieur bordent la fente buccale, la
chorde du tympan et le facial passent en avant et en arrière de
Frc.
0]
=.
NERFS CRANIENS
RE
ŸT ViSC.
— Schéma géneral de la segmentation branchiale des nerfs craniens.
1aàa 6
Ra exT
LE
VESC.
Arcs branchiaux.
Nerfs branchiaux ou viscéraux, avec leurs branches prétréma -
tiques {a) et posttrématiques {b).
Aorle.
Artère pulmonaire et ligament artériel.
Rameaux faciaux du facial.
Nerf tympanique ou de Jaco8sox.
Rameaux sympathiques des paires X et XI, se rendant aux
viscères.
238 N. BETCHOV
la première fente branchiale ; tantôt encore, l’union est plus
intime : le ganglion du vago-spinal est étroitement accolé et
mème fusionné à l’épithélium de la quatrième fente branchiale.
L'union des ganglions nerveux avec les épithéliums bran-
chiaux est encore plus complète chez les embryons plus
jeunes (Busarp, 3); elle n’est cependant pas originelle. La tête
des Mammifères s’est constituée par une série de véritables
« glissements embryotectoniques », qui, d’arrière en avant, ont
conduit le rhombencéphale et ses neuromères au-dessus du
pharynx et des fentes branchiales (Burarp, 4). Ce glissement
s'arrête au moment où les ganglions viennent affleurer l’ecto-
derme branchial en provoquant la formation des placodes épi-
branchiales de v. KuPrFER.
À partir de ce moment, la systématisation nerveuse bran-
chiale est acquise, comme il ressort de dessins originaux
encore inédits obligeamment mis à notre disposition par
M. Buyarp ; c'est encore ce même plan que nous retrouvons
chez l'embryon de Porc de 11"",5, à une époque où les pla-
codes se sont déjà effacées,
Appliqué à l'anatomie humaine adulte, le principe des nerfs
viscéraux correspondant à des fentes déterminées conduit à la
répartition suivante (fig. 2).
Le trijumeau pourrait bien, par sa branche ophtalmique,
appartenir à la fente cristallinienne admise par quelques au-
teurs. Par ses branches maxillaires, 1l devient le nerf de la
fente buccale, autant par ses rameaux sensitifs que moteurs
nerf masticateur). L'innervation du musele du marteau con-
firme la règle, ce dernier étant un dérivé de la musculature
masticatrice (DRÜNER, 5).
Le groupe acoustico-facial présente des rapports intimes
avec l’ancienne première fente branchiale. La branche
prétrématique, représentée par la corde du tympan, court
dans le premier arc et joue là le rôle de nerf sensoriel; peut-
être y a-t-1l encore lieu de lui accorder un rôle moteur
\VERTHEIMER, 9). La branche posttrématique, constituant le
tronc du facial, parcourt le deuxième arc branchial dans toute
NERFS CRANIENS 239
sa longueur. Mais il se produit au cours de l’évolution un phé-
nomène qui tend à masquer le trajet primaire de ce tronc prin-
cipal du facial. Certaines de ses branches collatérales, qui se
rendent à la musculature peaucière du deuxième are, subissent
un accroissement considérable par le fait du grand développe-
ment du peaucier, et arrivent ainsi à envahir avec lui toute la
région faciale et même craniale (Furamura, 6). Le tronc prin-
ceps du facial, supplanté par ces rameaux plus développés,
tombe ainsi au rang de ramuscule latéral ; il est à rechercher,
en anatomie humaine adulte, dans les filets cervicaux qui par-
courent la région sus-hyoïdienne. La distribution du facial
comprend, outre les muscles peauciers dérivés de Parc hyoïdien,
tous les muscles de même provenance : digastrique, stylo-
hyoïdien, muscle de létrier (DRÈNER, 5).
Le glosso-pharyngien préside à l’innervation de la deu-
xième fente branchiale. Les éléments sensoriels se ren-
dent à la partie moyenne de la langue (V lingual), née aux
dépens du plancher du pharynx dans le domaine des arcs IT
et HI. Ce sont également ces deux arcs qui reçoivent leur
innervation motrice à partir de la neuvième paire : muscles du
bouquet de Riozanx (stylo-pharyngien, stylo-glosse, ventre
postérieur du digastrique) pour la branche prétrématique
(deuxième are), muscle constricteur moyen du pharynx pour
la branche posttrématique (troisième arc). Le nerf de JacoBsow,
ou rameau tympanique du glosso-pharyngien, appartient sans
doute au système sympathique par la plus grande partie de ses
éléments constituants; cependantses fibres sensilives, destinées
à la muqueuse de la caisse, doivent trouver place dans une
systématisation telle que nous la tentons. Elles semblent s’y
soustraire, vu qu'elles innervent une région qui passe pour
appartenir par essence au domaine de la première fente. Il
n'en est rien; nous savons que la caisse du tympan ne pro-
vient aucunement du modelage direct de cette fente branchiale,
mais bien d’un remaniement secondaire de la région. Ce re-
maniement consiste, entre autres, en un glissement d’arrière
en avant qui porte le deuxième arc squelettique devant le nerf
240 N. BETCHOV
facial pour former la parot antérieure de l’aqueduc de FALLOPE
Bercnov, 1, p. 31, fig. 2). Ce fait nous explique que le ‘nerf
glosso-pharyngien puisse être amené à innerver une muqueuse
située en avant de la septième paire. Là, comme dans le cas
étudié plus haut à propos du facial, les modifications secon-
daires tendent à masquer le plan fondamental de la distribution
nerveuse, mais ce plan est remis en lumière par la connaissance
des bouleversements subis par lanatomie au cours de la crois-
sance.
Le nerf pneumogastrique ne saurait être attribué nr
toto à une ou à plusieurs fentes branchiales. Il faut distraire
de son trone principal les fibres sympathiques qui se ren-
dent aux viscères et les éléments qui proviennent de lPap-
port du spinal. Le domaine du pneumogastrique se trouve
ainsi fortement réduit; il s'étend à la région hyo-laryngée
qu'innerve le nerf laryngé supérieur. Cette branche de la
dixième paire devient par là le nerf de la troisième fente
branchiale, et répond aux ares IT et IV. L’arc IT reçoit les
rameaux supérieurs (prétrématiques) du nerf laryngé supé-
rieur, qui longent la grande corne de l’os hyoïde et innervent
la muqueuse de la base de la langue. L'are IV, représenté
chez l'adulte par Le cartilage thyroïde où une partie seulement
de celui-ci, reçoit la branche inférieure (rameaux posttréma-
tiques) du nerf laryngé supérieur ou nerf laryngé externe,
qui innerve le muscle constricteur inférieur du pharynx et le
muscle erico-thyroïdien. Le trajet terminal du nerf laryngé
externe, qui perfore la membrane crico-thyroïdienne pour s’in-
fléchir dans la profondeur, nous amène à quelques considéra-
tions sur la genèse du larynx, au point de vue de sa provenance
branchiale.
Le larynx provient d’un mouvementde plissement, d’une inva-
gination, qui a pour résultat de faire rentrer les arcs branchiaux
Vet VI en dedans des arcs III et IV. Nous savons, en effet, que
le nombre total des ares squelettiques doit être de six, nombre
correspondant à celui des ares vasculaires. Comme, d’autre part,
les aryténoïdes représentent le dernier arc squelettique (KAzLIUS,
NERFS CRANIENS 241
7), force est de les assimiler à l'are VIT. Quant à l'arc viscéral V,
il n’est pas possible de fixer exactement son domaine ; il est ou
fondu dans la masse thyro-cricoïdienne, ou encore il peut avoir
disparu sous l'influence du même processus de régression qui
amène la disparition précoce du cinquième arc vasculaire.
Le trajet du nerf laryngé externe s’éclaire par la connaissance
du plissement qui produit le squelette laryngé. Il faut admettre
que le nerf de la troisième fente a étendu son domaine aux
deux fentes suivantes, dont l'appareil nerveux est frappé de
régression, et qu'il a suivi dans la profondeur les parties
invaginées.
Les quatrième et cinquième fentes branchiales,
disons-nous, ne possèdent plus d'appareil nerveux en propre.
En effet, de tels nerfs devraient contourner, par une anse des-
cendante analogue à celle du nerf récurrent, la crosse de l’aorte
ou quatrième arc vasculaire (le nerf récurrent, nous le verrons
plus loin, n'entre pas en ligne de compte pour les fentes qua-
trième ou cinquième). Or, la crosse de l’aorte n’est pas con-
tournée par un nerf particulier ; il apparaît donc que les fentes
en question ne reçoivent plus d'éléments nerveux «autoch-
tones ». Cependant, par une extension quelque peu hasardée,
il serait possible de regarder comme des restes des nerfs de
la quatrième fente branchiale, ces ramuscules qui quittent le
tronc du vague pour atteindre la trachée et les bronches en
passant entre l'aorte et le tronc artériel. Ils concourent ainsi à
la constitution du plexus pulmonaire, fait qui peut présenter
quelque intérêt si l’on se rappelle que l'arbre trachéo-bron-
chique a pu être regardé comme un appareil de provenance
branchiale (quatrième fente ?.
La sixième fente branchiale ne peut être qu'une pure
vue de l'esprit; elle correspondrait à la zone de jonction du
sixième arc avec les segments cervicaux. Le nerf spinal ap-
paraît d'emblée comme chargé d’innerver cette fente toute vir-
1 Kauzius attribue au dernier arc (aryténoïdes), le numéro d'ordre 5; la con-
naissance des six arcs branchiaux est une acquisition postérieure à ses recher-
ches.
242 N. BETCHOV
tuelle. On peut même lui trouver des branches pré- et posttréma-
tiques, représentées respectivement par le nerf récurrent ou
nerf laryngé inférieur et le tronc même du spinal des analo-
mistes. Le premier se rend directement au blastème du larynx,
chez l'embryon de Porc de 10°", par un trajet rectiligne qui
passe sous l’are vasculaire VI. Plus tard, en même temps que
les quatrième et sixième arcs aortiques émigrent peu à peu de
la région cervicale pour devenir thoraciques, le nerf récurrent
s’incurve (fig. [, £. &.) sous l’influence de la traction exercée sur
lui par la descente du sixième arc aortique. Ces rapports restent
les mêmes jusqu’au stade adulte, puisqu'alors il passe au-des-
sous du ligament artériel qui correspondaux restes de cet arc
vasculaire (fig. 2). L'attribution du récurrent au système de la
onzième paire cranienne est légitimée par le fait que ses noyaux
centraux siègent bien au niveau des centres du spinal; son
appartenance au pneumogastrique est d'ordre purement anato-
mique et tient aux anastomoses unissant les troncs d’origine
des dizième et onzième paires.
Les branches posttrématiques du spinal sont représentées
par les éléments destinés aux muscles trapèze et sterno-cléïdo-
mastoïdien ; par leur fusion avec les racines spinales, elles
établissent le passage des nerfs craniens aux nerfs cervicaux.
Le nerf grand hypoglosse ne trouve pas place dans la
série des nerfs branchiaux. Comme il a été dit plus haut, il
doit être considéré comme un système Juxtaposé au système
nerveux viscéral de la région cranio-cervicale. Sa distribution
périphérique corrobore la conclusion tirée de ses rapports cen-
traux : il semble, en effet, destiné plus spécialement à assurer
l’innervation de la région copulaire de plusieurs arcs super-
posés. Les muscles de la langue peuvent être regardés comme
des productions du plancher du pharynx (Lewis, 8) et relèvent
ainsi des ares I, I, IT. Le muscle thyro-hyoiïdien, également
innervé par le grand hypoglosse, établit le passage au qua-
triéme arc, Les muscles sterno-hyoïdien et sterno-thyroïdien,
enfin, appartiennent aux segments cervicaux dont les nerfs
contractent avec l’hypoglosse d'importantes anastomoses.
NERFS CRANIENS 243
La répartition des nerfs craniens selon le plan que nous pro-
posons, en simplifiant les rapports généraux d’une des régions
anatomiques les plus complexes, peut, nous semble-t-il, rendre
des services d'ordre mnémotechnique. En outre, elle pourrait
contribuer à la connaissance physiologique de ces nerfs en
fixant plus exactement les rapports du système nerveux sen-
silivo-moteur avec le système sympathique ou para-sympa-
thique. Enfin, elle pourrait être appelée à éclairer certaines
anomalies de développement, voire même à contribuer à la
détermination plus précise de la topographie radiculaire des
nerfs craniens, problème de neurologie encore à l’étude.
D
SI
10.
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RÉMUE SUISSE D E ZOO MOIGLE
Vol. 26, no 8. — Novembre 1918.
Sur un cas d’encephaloschisis
et le modelage céphalique de l'embryon
des Mammifères
PAR
Eug. BUJARD
Avec les planches 9 et 10
et 14 figures dans le texte.
En 1906, M. Jury, vétérinaire des Abattoirs de Genève,
nous remettait un œuf de Mouton avec grossesse gémellaire.
Cet œuf, extérieurement normal, contenait deux embryons dans
deux amnios distincts et distants l’un de l’autre ; nous n’avons
remarqué aucune malformation apparente des enveloppes.
Le premier embryon, normal, fortement enroulé sur lui-
même, mesurait à l’état frais 7"" de longueur de lapex au
coccyx. Il nous servira d'étalon de comparaison au cours de
cette étude !.
Le second embryon, monstrueux, moins fortement enroulé
sur lui-même, mesurait à l’état frais 7°",8 de longueur de l’apex
au coccyx. Il est caractérisé, à première vue, par une fissura-
tion complète du prosencéphale, qui est largement ouvert à
! Cetembryon a déjà fait l’objet d'une note descriptive que nous avons pré-
sentée à la 138 réunion de l'Association des Anatomistes tenue à Paris en
1911. Reconstructions plastiques du système nerveux central, des ganglions et
des épithéliums neuro-sensoriels céphaliques d'un embryon de Mouton de Tmm,
C. R. de l’Assoc. des Anatomistes, p. 205-211, Paris, 1911.
REv. Suisse DE Zoo. T. 26. 1918. . 18
246 E. BUJARD
l'extérieur et dont les bords sont renversés en dehors ; de
. plus, la région stoméale et les arcs branchiaux sont malformés.
Les deux embryons ont été fixés dans la liqueur de Gi£sow,
colorés par l’hemalun-éosine, enrobés dans la parafline et mis
en coupes sériées de 5 y d'épaisseur.
Pour chacun d'eux, nous avons fait les reconstructions sui-
vantes (avec un grossissement de 50 diamètres).
A. Reconstructions plastiques (Plattenmodellen de Bon) :
|. Forme extérieure et cavité bucco-pharyngienne ;
2. Système nerveux céphalique et organes des sens ;
3. Pharynx et première partie du mésenteron;
4. Cœur, forme générale et tube endocardique.
RS
B. Reconstructions graphiques, projections médianes :
|. Système nerveux, somites et mésenteron ;
_.
Rapports entre les ganglions cérébraux, les placodes
ganglionnaires et Les fentes branchiales ;
3. Cœur et arcs aortiques.
Nous diviserons notre description en trois chapitres : I. Em-
brvon normal; IE Embryon monstrueux ; IT. Comparaison et
discussion.
I. EMBrYON NORMAL.
(7mm de longueur.)
1. Forme extérieure. (PI. 9, fig. 4).
Cet embryon est si régulièrement enroulé en spirale, que sa
courbure dorsale peut être inscrite dans un arc de cercle. La
tête, légèrement dyssymétrique, est déjetée à gauche; la queue,
un peu tordue sur elle-même, est déviée à droite.
La voussure cardiaque et la région abdominale proémi-
nent fortement à droite; le cordon ombilical (c. 0.), pncé
entre la tête et la queue (c.), se contourne à droite.
Les bourgeons des membres antérieurs (M. A.) sont
bien dessinés et forment deux saillies ovoïdes, nettement dé-
coupées sur le corps, surtout au niveau de la future région
SUR UN CAS D'ENCEPHALOSCHISIS 247
axillaire. Les bourgeons des membres postérieurs sont à peine
indiqués et ont l'aspect de deux masses arrondies, mal délimi-
tées et dyssymétriques. La distance séparant les bourgeons des
membres est notablement plus grande à gauche qu'à droite,
par suite de la torsion de la région caudale sur la droite.
La tête, qui nous intéresse davantage, est aplatie latérale-
ment. Sa courbure régulière en spirale est déformée par une
bosse apicale, mésencéphalique, très marquée, suivie d'un
affaissement et même d’une légère ensellure correspondant
au rhombencéphale. La région frontale (prosencéphale) est plus
large et plus arrondie; sa voussure est plus forte à gauche. Le
neuropore céphalique est fermé et même complètement effacé.
Le sto me'u m est réduit à une fente étroite oblique (s£.), entre
les régions frontale et mandibulaire, fente par laquelle on
aperçoit le diverticule hypophysaire et l'entrée du
pharynx.
Des bourgeons de la face, seuls les bourgeons fron-
taux et mandibulaires sont bien nets.
Le bourgeon frontal forme une masse arrondie, corres-
pondant au prosencéphale, plus bombée à gauche qu’à droite.
Les placodes olfactives y sont à peine dessinées. De
chaque côté, une fossette marque la place des placodes
cristalliniennes (p.c.). La fossette cristallinienne droite est
surtout bien visible. Sur la face droite, entre la fossette cristal-
linienne et l'angle du stomeum (s£.), une voussure arrondie peut
êlre interprétée comme l’ébauche du bourgeon maxillaire
supérieur (7.8.); cette image est moins visible sur la face
gauche.
L'’arc mandibulaire (m#.) forme un bourrelet volumi-
neux, creusé en son centre, arrondi à ses extrémités et plus
épais à droite qu'à gauche. Sa direction est oblique, de telle
sorte que sa saillie gauche est située un peu plus dorsalement.
Cette déviation n’est que la conséquence de la torsion de la
tête sur la gauche, ce qui accentue le relief de cette face.
Par le même mécanisme, la région branchiale est plus
étendue et plus plane à droite, plus vallonnée et plus ramassée
248 E. BUJARD
à gauche. Quatre fentes branchiales(f.)sont disposées réguliere-
ment en éventail, de chaque côté. Les arcs hyoïde et man-
dibulaire sont plus ou moins fusionnés en une seule masse.
A droite, la première fente branchiale est à peine creusée en
une fossette, sur la masse hyoïdo-mandibulaire. La deuxième
fente est ouverte en arrière de la région hyoïde. Les troisième
et quatrième fentes sont indiquées par de légères rainures.
À gauche, la première fente est marquée par un sillon très
net entre l'arc mandibulaire et l'arc hyoïde et s'ouvre à l’extré-
mité dorsale de ce sillon. La deuxième fente, fermée, est pro-
fondément creusée en arrière de l’arc hyoïde. Les troisième
et quatrième fentes sont à peine dessinées.
2. Appareil nerveux et organes des sens. (PL. 9, fig. 1; PI. 10,
fo. 7 et9}
Le canal cérébro-médullaire est encore au début de son mo-
delage. Son calibre est presque partout le même ; cependant,
les trois vésicules cérébrales primitives sont déja dessinées.
Le neuropore céphalique est totalement fermé. Dans sa forme
générale, le canal neural répète l’enroulement spiral de Pem-
bryon. La courbure nucale est confondue avec lui. La
courbure pontique est ébauchée et dessine l’ensellure
rhombencéphalique. Seule, la courbure apicale (c. &.) est
achevée, comme une véritable plicature du cerveau au niveau
du mésencéphale.
Le canal médullaire est régulièrement modelé : il est
flanqué, de chaque côté, de la série de ses ganglions spinaux,
placés chacun en regard du somite correspondant.
Le rhombencéphale est un peu élargi et commence à
dessiner Le IV® ventricule ; il faut noter une légère asymétrie
de cette région, due à la torsion spirale de la tête, qui fait
que l'angle ventriculaire droit est un peu plus bas que le
gauche (Voir fig. XII, page 297, rk.), Les parois du rhomben-
céphale présentent encore quelques vagues ondulations, les
restes des neuromères(n.[-7.VII). Très peu visibles sur
SUR UN CAS D'ENCEPHALOSCHISIS 249
les modelages !, huit de ces plissements ont pu être repérés
graphiquement, en avant de la région occipitale. Deux autres
sillons indiquent, le premier, la limite entre les futurs télen-
céphale (hémisphères) et diencéphale, le second, la limite entre
celui-ci et le mésencéphale. Un troisième sillon, dans le pro-
longement de la courbure apicale, divise cette dernière vési-
cule en deux segments (neuromères ?).
De chaque côté du rhombencéphale-est appendue la série
des ganglions craniens. La masse ovoide du ganglion
trijumeau (2. V) correspond au I[° neuromère. La massue
légerement bilobée du ganglion acoustico-facial (g. VII-VITT,
s'attache au IV*. Le fuseau du ganglion glosso-pharyngien
IX) dépend du VI‘. Quant au ganglion pneumogastrique
. X), il est suspendu très obliquement, en regard des VIT® et
VIII neuromères plus ou moins fusionnés, par deux racines,
une courte racine bulbaire et une longue racine spinale. Cette
dernière s’incurve régulièrement sur la face latérale du rhom-
bencéphale, au-dessus de l'émergence des trois groupes radi-
culaires de l’hypoglosse (r. XIT) et se termine par un renflement
(ganglion de Froriep ? [g. F.]) en avant du premier ganglion
spinal cervical (9. C1). Le trajet de cette racine correspond à
celui de la crête ganglionnaire primitive, dont elle serait le
reste. Cependant, nous n'avons pas pu retrouver de cellules
ganglionnaires ; la racine est déjà exclusivement composée de
fibres. On peut repérer, dans cette même région, les traces de
trois somites occipitaux ($. o.).
Par suite de la torsion de la tête sur la gauche, les séries
neuromériques et ganglionnaires droites sont un peu plus
basses et un peu plus en avant que du côté opposé.
Chacun des ganglions acoustico-facial, glosso-pharyngien et
pneumogastrique, se dirige obliquement vers la surface cutanée
et se termine au niveau d’une placode épidermique en
connexion avec les fentes branchiales et que nous décrirons à
! Par suite de la direction transversale des coupes, par rapport au canal
neural.
250 E. BUJARD
propos du pharynx. Le ganglion trijumeau fait seul exception
et ne présente aucune placode épithéliale au niveau de son
affleurement à la surface ectodermique.
Entre les ganglions des VIT®-VITI' et IX° paires craniennes,
s’enchàssent les vésicules auditives (vo. 4.), étroitement appli-
quées contre le rhombencéphale au niveau du V° neuromère ;
elles sont en relations épithéliales intimes avec le ganglion
acouslico-facial.
Le mésencéphale est régulièrement élargi. Il est sub-
divisé en deux segments inégaux, neuromères ? (fie. VII [p.279],
y etz), par le sillon que nous avons déjà signalé dans le pro-
longement de la courbure apicale. 5
Le prosencéphale présente de chaque côté, au-dessus
des vésicules optiques (0. 0.), une large voussure, ébauches des
hémisphères (Lém.). L’infundibulum est à peine dessiné. A ce
niveau, cependant, le cerveau s’incruste dans un diverticule
stoméal, Phypophyse (4yp.), dont nous reparlerons plus loin.
Du côté cavitaire, la région cérébrale est peu différenciée.
On remarque seulement, au niveau du prosencéphale, les fos-
settes hémisphériques et les diverticules des recessus opticei,
et au niveau du rhombencéphale l'alignement des plissements
neuromériques, dont Les 2°, 3e et 4e sillons sont surtout bien
marqués.
Les organes des sens sont peu modelés. Les vésieules
auditives (v. 4.) sont encore ovoïdes et pressées contre le
rhombencéphale entre les ganglions VII-VIII et IX<. Les
cupules rétiniennes (9. o.) recoivent dans leur fossette
les placodes des cristallins (p. c.), sans quil y ait
intercalation conjonctive entre eux. Les phacodes olfac-
tives (p. 0.) dessinent des plages très légèrement excavées
à la surface des bourgeons frontaux. Les placodes lenticu-
laires des cristallins et les placodes olfactives sont reliées
par une surface épithéliale épaissie qui constilue une sorte de
large aire sensorielle frontale (fig.I et II, p. 252, sf.)
1 Busanp (2), p. 209.
SUR UN CAS D ENCEPHALOSCHISIS 254
3. Pharynx et placodes épibranchiales. (P1:9; fig. 3et texte
nos let Il.
La fente buccale est très étroite; c’est une simple fissure (sf.)
orientée obliquement entre la région frontale et l'arc mandibu-
laire.
Immédiatement en arrière de la région olfactive, le plafond
stoméal est creusé en un ample sac hypophysaire (Lyp.),
dont le fond est déprimé par Pinfundibulum diencéphalique,
qui S'y enchâsse très exactement.
La cavité du stomeum se continue directement avec le
pharynx (ph.). Celui-ci, très aplati dans le sens dorso-ventral,
est légèrement tordu sur lui-même, de telle sorte que le bord
droit est un peu plus ventral que le bord gauche, qui paraît
avoir été reporté dorsalement par l’enroulement spiral. Ni le
plafond, ni le plancher, régulièrement recourbés, ne présentent
de saillies spéciales, si ce n’est l'impression du bulbe artériel
sur la paroi ventrale du pharynx. Au niveau du 2"° arc bran-
chial, se détache, sur la ligne médiane, le bourgeon de la
glande thyroïde (4/.) 1. |
Les deux bords latéraux du canal pharyngien sont découpés
par la série des poches branchiales (/f.).
À droite, la première poche s’eflile en un long canal pha-
ryngo-branchial, oblique, dirigé dorsalement, dont le fond
affleure directement lectoderme et s’y soude sans se perforer.
La deuxième poche forme, de même, un diverticule latéral,
plus court cependant, qui s'ouvre en arrière de la saillie du
deuxième arc branchial (are hyoïde). Les troisième et qua-
1 Au-dessus du pharynx s’allonge la corde dorsale (PI. 9, fig. 7, c. d.),
libre sur toute sa longueur. Son extrémité apicale dessine un crochet et adhère
à un pelit cordon épithélial qui se détache du pharynx immédiatement en
arrière du diverticule hypophysaire. On a l'impression que la corde, entraïinée
par le glissemeat en avant du rhombencéphale, s'est brisée à ce niveau-là et
que son extrémité réelle est restée attachée an pharynx. Cette image rappelle
célle décrite par von Kuprer, aussi chez le Mouton. Nous nous proposons d'y
revenir dans une note spéciale, de comparer l'embryon de Mouton avec d'autres
espèces animales et de discuter plus complètement la valeur de ce crochet api-
cal de la corde dorsale.
252 E. BUJARD
trième poches, beaucoup moins largement dessinées, sont sou-
dées à l’ectoderme mais restent aveugles.
À gauche, la première poche branchiale, très profondément
creusée, s'allonge du côté dorsal en un canal pharyngo-bran-
chial, aplati dans le sens caudo-cranial et perforé au-dessus de
la grosse saillie hyoïdo-mandibulaire. La deuxième, plus petite,
est un diverticule acuminé, déformé à la fois dans le sens dorsal
et caudal et qui s’accole au profond sillon épidermique creusé
FiG. 1. — Embryon normal. Appareil nerveux
et placodes épibranchiales gauches (gr. 12,5).
ACT — courbure apicale. = p.0. — placode olfactive.
f Wà 4 — fentes branchiales. r. XII. = racines de l’hypoglosse,
g. (V à X) — ganglions craniens. rh. — angle du rhombencéphale.
LCL. = cr ganglion cervical. s.b. — aire sensorielle branchiale.
RAT — ganglion de Froriep. S.e1. — 1er somite cervical.
h. — arc hyoïde. s.f. — aire sensorielle frontale.
m. = are mandibulaire. $. 013. — 1er somite occipital.
n. (là VIII] = neuromères. st. — angle du stoméum.
— placodes épibranchiales. v. a. — vésicule auditive.
p- (VII, IX, X)
p.c. placode cristallinienne.
en arriére de l’are hyoïde. Les troisième et quatrième poches
ont les mêmes caractères que de lautre côté.
Enfin, de chaque côté, la quatrième poche présente un diver-
ticule caudal libre (5 f.) et sans accolement ectodermien, qui
parait être l’ébauche d’une cinquième poche (corps ultimo-
branchial des auteurs).
Très large au niveau des deux premiers ares, le pharynx se
rétrécit peu à peu au niveau des derniers. Au-dessous de la
région branchiale, il s’aplatit latéralement et se bifurque pour
se continuer avec la trachée (T.) et l’œsophage (0.)
SUR UN CAS D'ENCEPHALOSCHISIS 253
Du côté ectodermien, les poches branchiales sont creusées
dans un épaississement épidermique en connexion avec Îles
-placodes ganglionnaires des nerfs craniens. L’aflleure-
ment superficiel de ceux-ci se fait dans l’ordre suivant.
Le ganglion pneumogastrique (g. X) s'approche de
l'ectoderme au-dessus des troisième et quatrième poches bran-
chiales; mais ilest déjà détaché de ses connexions épidermiques.
Sa large placode est creusée de deux très petites fossettes (p. X);
Fic. II. — Embryon normal. Appareil nerveux
et placodes épibranchiales droites (gr. 12,5).
ESC — courbure apicale. p.0. — placode olfactive.
f. (Has — fentes branchiales. r. XII = racine de l'hypoglosse.
g- (Và X) — ganglions craniens. rh. — angle du rhombencéphale.
g- C1. — 1er ganglion cervical. s.b. — aire sensorielle branchiale.
g.F. — ganglion de Froriep. $.c1. — 12° somite cervical.
m. — arc-mandibulaire. s.f.-_ —= aire sensorielle frontale.
n. (la VIII) — ncuromeéres. $. 01. — 1e somite occipital.
p. (NII, IX, X) — placodes épibranchiales. SP — angle du stoméum.
P:c. — placode cristallinienne. v. a — vésicule auditive.
l'une est située entre la troisième et la quatrième poche bran-
chiale, l’autre plus ou moins en arrière de la quatrième poche, pas-
sablementau delà de l'extrémité du ganglion. Ces fossettes, très
nettes et facilement repérables graphiquement sur la face gauche
de l'embryon, sont à peine marquées sur la face droite. Nous dis-
cuterons plus loin la valeur topographique de ces fossettes (p.283).
Le ganglion glosso-pharyngien (g. IX) aflleure lPépi-
derme à mi-distance entre les deuxième et troisième poches
branchiales. Sa placode (p.1X) dessine une petite fossette très
nette à gauche, moins visible à droite.
254 E. BUJARD
Le ganglion acoustico-facial (g. VII-VIII touche à
l’ectoderme immédiatement au-dessus et un peu en arrière de
la première poche (p. VIT.
Le ganglion trijumeau (9. V) n’a pas d’affleurement
marqué par une placode.
Cette disposition des placodes se superpose complètement à
celle qu'a décrite Frortep (6), en 1885, chez les embryons de
Bœuf, en insistant sur la complexité du ganglion et de la pla-
code du nerf vague !.
Les placodes des IX*° et X° paires craniennes font partie
intégrante d’une large nappe épithéliale épaissie (s. b.), dans
laquelle sont creusées Les 2"°, 3" et 4"t fentes branchiales (f).
Cette nappe, plus 6u-moins régulière à son bord ventral, pré-
sente très nettement trois ondulations à son bord dorsal, au
niveaudes 3", 4%et5"%arcs branchiaux. Celles-cicorrespondent,
la première à la placode du glosso-pharyngien (p. IX), les deux
autres à la placode du pneumogastrique (p. X). Par contre, la
placode acoustico-faciale (p. VIT) forme une aire épithéliale
isolée, se continuant seulement avec les bords épaissis de la
première fente branchiale. Il est à remarquer que la vésicule
auditive (9. a.) se trouve exactement au-dessous de lPépithé-
lium aminci qui recouvre lintervalle séparant la placode
acouslico-faciale de la nappe épidermique des autres pla-
codes. : | j
Nous avons déjà dit ailleurs? qu’au niveau des placodes gan-
glionnaires, aussi bien qu’au niveau des placodes olfactives, la
limite épithéliale était mal marquée. On à nettement lPimpres-
sion de surprendre des points de ségrégation de lPépi-
thélium dans la profondeur. Nous nous sommes demandé si
cette nappe épithéliale ne constituerait pas une large aire
sensorielle branchiale (s. b.\; elle serait alors à mettre
en parallèle avec celle qui existe dans la région frontale et
fournit les placodes olfactives et cristalliniennes.
! Comparer par exemple, avec la fig. IT de la planche I : embryon de Bœuf
de omm $
2 Buzarp (2), p. 209 et 210.
SUR UN CAS D'ENCEPHALOSCHISIS 299
4" Cœur et arcs aortiques. (PI. 10, fig. 9 et texte fig. IT).
Le modelage général du cœur est déja achevé, extérieure-
ment du moins.
Les oreillettes (0. d., 0.2.), nettement cloisonnées, occu-
pent la région située immédiatement en avant du pharynx,
entre les quatrièmes poches branchiales et les ébauches pul-
monaires. Les deux oreillettes sont très inégales de volume.
L'oreillette droite, beaucoup plus
grande, est deux fois plus haute
et une fois et demie plus large que
l'oreillette gauche ; les veines se
déversent dans un large sinus vei-
neux (S. V.) au niveau du sillon
auriculo-ventriculaire.
Le sinus veineux est une
sorte de sac transversal, qui
s'ouvre dans l'oreillette droite par
un étroit pertuis. Il collecte les
deux canaux de Cuvier, placés sy-
métriquement. et la veine avec
FiG. IT. — Embryon normal.
inférieure, qui débouche directe- A cœur. B endocarde vu de
è = face. C endocarde vu d rofil
ment à son angle droit. me FÉES
; d 1 < gr. ;
r L A: © 9 a) |
Éésmentricunles (NAT V er). NS eo
incomplètement divisés, forment o.d. = oreillette droite.
} À - 0.g. — oreillette gauche.
une IMasse ovoïide, a parois char- $. PV. — sinus veineux.
È li D - HA ] V. d. = ventricule droit.
nues, dirigée en avant et à gauche Re Lerntneula use
où elle détermine la grosse vous-
sure cardiaque saillante entre la tête et la région hépatique. A
droite, le ventricule est recouvert aux deux tiers par l'énorme
oreillette ; à gauche, il est entièrement visible. Les deux cavités
communiquent encore entre elles au niveau d’un étroit carre-
four, où débouche le canal auriculo-ventriculaire commun et
d’où se dégage le bulbe artériel (b. a.). Toute la masse ventri-
culaire est légèrement tordue, de telle sorte que le ventricule
gauche est placé un peu au-dessus du droit qui constitue à lui
seul la pointe du cœur.
256 E. BUJARD
Le bulbe artériel se dirige sur la face céphalique des
oreillettes, qui lenveloppent en partie, et vient s’incruster dans
la paroi ventrale du pharynx, au niveau des 3° et 4"* arcs bran-
chiaux. À ce même niveau, il se divise et donne, à droite et à
œauche, quatre branches.
Un premier rameau très court, la carotide externe
c.e., S'allonge sur la face ventrale du pharynx de chaque côté
du bourgeon thyroïdien. Deux autres branches, les 3"° et
imt arcs aortiques (b.a., 3 et 4) passent sur les parois laté-
rales du pharynx, dans leurs arcs branchiaux respectifs, et se
rejoignent du côté dorsal pour former les deux aortes primi-
tives (a. p.). Enfin, un quatrième rameau, dirigé dans le
sens caudal, paraît être l’ébauche ventrale du 6"° arc aor-
tique (b. a., 6); vis-à-vis de ce rameau l'aorte primitive émet
une courte collatérale qui serait l’ébauche dorsale de ce même
b'ÉArc: :
Ces diverses branches sont légèrement asymétriques, comme
toute la région ; les ares droits sont un peu plus courts et plus
ramassés sur eux-mêmes que les gauches.
Du côté céphalique, les aortes primitives se prolongent dor-
salement par deux rameaux artériels, les carotides inter-
nes (c.1.), qui longent régulièrement le canal cérébral.
Enfin, les aortes primitives (a&.p.) fusionnent au niveau
des 5° seoments cervicaux, en une seule aorte dorsale (a. d.);
cette fusion n’est pas totale et sur un assez long trajet il est
encore possible de reconnaître la double origine de l'aorte.
En résumé, notre embryon de Mouton est un embryon
normal, qui correspond comme forme et comme anatomie aux
embryons de Mammifères de même grandeur: embryon de
Porc, de Lapin, etc., de 5 à 7"" de longueur!. 11 ressemble beau-
coup, entre autres, à l'embryon humain de la fig. 10 des Nor-
mentafeln de Ker8eLz und Ezze (7, VIIT), embryon R. MEYER, de
Einm
de long (n° 18 des tables).
LOKErBEL (7).
SUR UN CAS D'ENCEPHALOSCHISIS 25/71
Ses normes caractéristiques sont les suivantes.
1. Longueur: frais 7°"; après reconstruction 5"",5.
2. Forme extérieure : embryon régulièrement enroulé
en spirale.
3. Appareil nerveux: canal cérébro-médullaire com-
plètement fermé ; 5 vésicules cérébrales ; 8 neuromères rhom-
bencéphaliques ; toit de la fosse rhomboïdale très aminci;
ganglions spinaux et ganglions craniens complets; placodes
épithéliales du facial, du glosso-pharyngien et du pneumo-
gastrique.
4. Appareil visuel: placodes cristalliniennes enchàs-
sées dans les cupules rétiniennes, sans intercalation de mé-
soderme.
5. Appareil auditif: vésicules auditives complètement
détachées de l’ectoderme.
6. Appareil olfactif: placodes olfactives encore planes.
7. Stomeum et hypophyse: cavité buccale primitive
très étroite ; large diverticule hypophysaire.
8. Appareil branchial et pulmonaire: 4 poches
branchiales pharyngiennes soudées à l’ectoderme; les 2 pre-
mières poches ouvertes extérieurement; thyroïde médiane
pédiculée ; trachée et ébauches des deux poumons.
9. Corde dorsale: libre sur toute sa longueur, son extré-
mité craniale en connexion avec le pharynx par un cordon
épithélial.
10. Appareil digestif et glandes annexes: estomac
fusiforme, orienté dans le plan médian ; anse intestinale primi-
tive ; pas de traces du pédicule vitellin; foie trabéculaire ; bour-
geon pancréalique. |
11. Appareil vasculaire: cœur modelé en oreillettes et
ventricules ; ébauches des trabécules myocardiques des parois
ventriculaires (le cœur correspond comme stade au modèle 5
des reconstructions de Borx : embryon de Lapin de 6""); 3" et
A"® arcs aortiques complets; 6"° arc incomplet; aortes primi-
tives fusionnées en une aorte dorsale.
12. Membres : bourgeons arrondis.
258 E. BUJARD
II. EMBRYON MONSTRUEUX.
(7mm,8 de longueur).
|. Forme.exlérieure (PI 09h55)
Cet embryon est, dans son ensemble, un peu plus volumi-
neux que son frère. Son enroulement spiral est inverse et beau-
coup moins serré que celui de l’autre embryon. En réalité, le
corps dessine plutôt une sorte d’U renversé qu'une véritable
spire. La courbure dorsale est régulière, mais la tête et la queue
sont malformées. La tête monstrueuse est légèrement déviée à
droite (à gauche chez l'embryon normal). La queue, complète-
ment déformée, est recourbée à gauche (à droite chez l'embryon
normal). L’appendice caudal, très allongé, décrit une double
courbure en S et forme une sorte de petit crochet terminal
PI. 108 8er;
La voussure cardiaque fait saillie à droite, tandis que
la région abdominale dessine une large convexité à gauche.
Le cordon ombilical (c. o.), creusé d’une cavité con-
tenant une hernie intestinale, est dirigé directement en avant.
Les bourgeons des membres antérieurs (M. 4.) sont
beaucoup mieux modelés que ceux des membres postérieurs
(M. p.); ils ont les mêmes caractères que ceux de l'embryon
normal. Leur asymétrie est marquée par une distance plus
courte à gauche qu'à droite, c’est-à-dire que leur position est
inverse de celle des membres de embryon normal, ce qui
n'est que la conséquence de lenroulement général, inversé lui-
mène.
La tête, très asymétrique, est complètement malformée ; sa
courbure régulière a fait place à une forme plus redressée. La
tête s'étend plus ou moins en ligne droite de la région nucale
à la saillie apicale du mésencéphale; elle est creusée dans sa
partie moyenne par lensellure rhombencéphalique. Enfin, la
région frontale est largement ouverte et laisse voir la cavité du
prosencéphale (e. s.).
Sur la face gauche, la malformation du cerveau est peu
SUR UN CAS D'ENCEPHALOSCHISIS 259
visible. Cette face, plus ou moins plane dans son ensemble,
est vallonnée d’une série de fossettes et de sillons : en avant la
fossette cristallinienne, puis l’angle de la fente sto-
méale, enfin les sillons et les ouvertures dorsales des trois
premières fentes branchiales régulièrement alignées.
Entre la fossette du cristallin et l’angle stoméal, une masse
arrondie, mal délimitée vis-à-vis de l’are mandibulaire, parai
être l’ébauche du bourgeon maxillaire supérieur.
Entre les fentes branchiales, le relief des arcs est très puis-
sant, surtout celui des arcs mandibulaire et hyoïde.
La face droite est ramassée sur elle-même, comme si
elle n'avait pas eu la possibilité de s’accroître et de se modeler
normalement. La malformation prosencéphalique y est prépon-
dérante ‘Larrégion- branchiale;'est très courte ;fare
mandibulaire (#.) et l’arc hyoïde (A) forment une
double saillie, creusée très profondément d’un sillon au-dessus
duquel s’ouvre la première fente branchiale (f) L’arc mandi-
bulaire tout entier parait repoussé du côté dorsal et forme
une grosse voussure latérale au-dessous de l’ensellure rhomben-
céphalique. Le deuxième arc, arc hyoïde, est non moins pro-
éminant ; il recouvre aux trois quarts le troisième arc, plus petit,
et masque complètement l’orifice oblique de la deuxième fente
branchiale. La troisième fente branchiale est ouverte latérale-
ment, au fond d'une large dépression creusée entre l’arc hyoïde,
la voussure cardiaque et la région dorsale. La quatrième fente
est à peine indiquée. La fossette cristallienne (p.c.
droite est très nettement dessinée et délimite la voussure
arrondie que nous avons interprétée à gauche comme ébauche
du bourgeon maxillaire supérieur (m.Ss.).
Le stomeum {(sf.), ouvert obliquement en avant et à droite,
se présente comme un large entonnoir, de section losangique,
délimité par quatre masses arrondies. Les deux ventrales sont
les deux moitiés de l'arc mandibulaire (#,) divisé par une
profonde entaille médiane. Les deux dorsales constituent
la région frontale, et sont séparées par une échancrure médiane
au fond de laquelle s'ouvre un large orifice (PI. 9, fig. 6, X)
260 E. BUJARD
faisant communiquer le stomeum et l’espace prosencéphalique ;
en arrière de cet orifice on aperçoit le fond du diverticule
hypophysaire (Lyp.). Les bourgeons frontaux sont légè-
rement aplatis au niveau de l’ébauche des placodes olfactives.
Quant à la région prosencéphalique, elle est com-
plètement ouverte (e.s.), jusqu’au niveau du mésencéphale ;
nous en décrivons successivement les deux parois, toutes deux
visibles sur la face droite.
La paroi gauche du cerveau (pr. 9.) est peu déformée.
Elle est marquée d’une série de dépressions et de voussures ;
les dépressions correspondent d’arrière en avant : à la cavité
du mésencéphale, à la cavité du diencéphale, à la fossette hémi-
sphérique et à l’orifice de la vésicule optique (recessus opticus).
La paroi droite (pr.d.) est plus courte ; elle est renversée
en dehors dans sa région dorsale et fait une saillie très épaisse
sur la face latérale de la tête.
En examinant de face la région prosencéphalique, on aperçoit
au fond de l’espace cérébral une série de sillons et d’orifices
qui sont : du côté dorsal, l'orifice qui conduit dans la région
postérieure du canal cérébral; à droite de cet orifice, un sillon
étroit et profond, qui ne parait être qu’une malformation; au-
dessous, l’infundibulum du diencéphale, très étroit et corres-
pondant au diverticule hypophysaire du stomeum ; de chaque
côté, les « recessus oplici » conduisant dans les vésicules réti-
niennes ; enfin, immédiatement au-dessous de l’infundibulum,
l'orifice faisant communiquer largement le stomeum et le pro-
sencéphale, orifice déjà signalé plus haut.
Nous insisterons encore sur l’asymétrie grave de toute cette
région ; cette asymétrie est telle que, par exemple, le recessus
optique gauche est situé au-dessus et en arrière du recessus
droit, qui paraît avoir gardé sa position normale.
2. Appareil nerveux et organes des sens. (PI. 9, fig. 2; PI. 10,
fig. 8 et 10).
æ,
Le canal cérébro-médullaire présente la malformation carac-
téristique de cet embryon: la persistance d’une large ouverture
SUR UN CAS D'ENCEPHALOSCHISIS 261
cérébrale. La forme générale du canal est déjà anormale, sur-
tout au niveau du rhombencéphale, comme nous le verrons
ci-dessous.
Les trois courbures cérébrales sont nettement accusées. La
courbure apicale (€. a.) est très brusque au niveau du mé-
sencéphale. La courbure nucale est fortement marquée, à
la limite entre la région médullaire et le rhombencéphale. Enfin
la courbure pontique est ébauchée en regard de l’émer-
gence du trijumeau.
Il n’y a rien à dire de particulier sur le canal médullaire
et sa double rangée de ganglions spinaux; cette région est nor-
male.
Le rhombencéphale, par contre, est déjà nettement dé-
formé. Au lieu d’être régulièrement recourbé dans le sens ven-
tral, il s’allonge presque en ligne droite de la courbure nucale
au mésencéphale. Sa cavité ventriculaire est entièrement re-
portée du côté gauche, de telle sorte que l'angle ventricu-
laire droit est situé beaucoup plus dorsalement que le
gauche (Voir fig. XIIT, page 299, r2.). De plus, la membrana
tectoria est déchirée en plusieurs points ; une longue fissure
(*"*) s'étend sur toute la moitié caudale de son insertion sur le
bord gauche de la paroi rhombencéphalique ; une fissure sem-
blable, mais beaucoup plus courte, existe à droite ; une ou deux
petites perforations (**) de moindre importance s'ouvrent çà et là.
Les parois ventriculaires présentent encore nettement les plisse-
ments neuromériques (7. I et suivants); ceux-ci sont beaucoup
plus saillants à droite qu'a gauche, en même temps qu'ils sont
plus resserrés les uns sur les autres. Nous avons retrouvé gra-
phiquement, à gauche, les limites des [°° à VIT® neuromères, à
droite, celles des 1°" à VI® neuromères.
De chaque côté du rhombencéphale, s’aligne la série des
ganglions craniens avec leur correspondance neuromé-
rique habituelle. Le ganglion trijumeau (g., V), de forme
ovoïde, se détache du 11° neuromère, au-dessous de l'angle
rhombencéphalique. Le ganglion acoustico-facial (g., VII-VIID),
bilobé, est suspendu au IV® neuromère. Le ganglion glosso-
Rev. Suisse DE Zoo. T. 26. 1918. 19
262 E. BUJARD
pharyngien (g. IX), très allongé et libre à gauche, très court et
accolé au X° ganglion à droite, dépend du VI° neuromère. Le
ganglion pneumogastrique (g. X), sorte de longue massue, est
suspendu au VIT® neuromère par sa racine bulbaire. Sa racine
spinale s'allonge au-dessus des émergences de l’hypoglosse
et se glisse finalement au-dessous d'une masse ganglionnaire
correspondant au 3" somite occipital; cette masse ne peut
être que le ganglion de l’hypoglosse (2. F.), décrit par Fro-
RIEP (6). Par suite de la déformation profonde qu'a subie la tête,
la série de ganglions craniens est beaucoup plus ramassée sur
elle-même à droite qu'à gauche. Cette concentration ganglion-
naire, Ssuperposée du reste au resserrement neuromérique
signalé ci-dessus, peut être mesurée par la dimension sui-
vante: l'intervalle séparant la racine bulbaire du pneumogas-
trique de la racine du trijumeau est, à droite, de ‘3 plus court
qu'à gauche.
Ajoutons que, dans son ensemble, la série ganglionnaire gau-
che est reportée un peu plus en avant et un peu plus bas que la
droite, c’est-à-dire qu'il y a là une disposition topographique
inverse de celle décrite précédemment dans l'embryon normal
et qui ne peut être qu'en relation avec la torsion inverse de la
tête.
Le mésencéphale (mes.) est régulièrement élargi dans sa
partie postérieure. Il n°y a là à signaler qu'une petite perforation.
de la paroi, au fond du sillon délimitant le mésencéphale et le
rhombencéphale, qu'une courte fissure du bord dorsal et une
petite ouverture du bord ventral au niveau de la courbure api-
cale. Dans sa partie antérieure, par contre, la vésicule cérébrale
moyenne est totalement déformée et ouverte à l'extérieur. La
fissuration du mésencéphale comprend deux orifices d’inégale
valeur; une première ouverture petite et recouverte par l’ecto-
derme superficiel aminei, une seconde ouverture largement
béante et se prolongeant directement avec la fissure prosencé-
1 Cet accolement parait s expliquer suffisamment, par le tasseanent qu'a subi
la paroi droite du rhombencéphale, comme nous le répétons plus bas.
14
SUR UN CAS D ENCEPHALOSCHISIS 263
phalique (e. s.). À ce niveau, la paroï droite du mésencéphale
est retroussée en arrière en un large volet visible superficielle-
ment.
Le prosencéphale (pr.) est plus déformé encore. Nous
décrirons successivement sa face gauche presque normale et sa
face droite sur laquelle porte la malformation caractéristique
de cet embryon.
La paroi gauche du prosencéphale (pr. g.) présente, extérieu-
rement, des caractères très semblables à ceux que nous avons
vus chez l'embryon normal. Un sillon peu marqué dessine la
limite entre le mésencéphale et le futur diencéphale. La limite
entre celui-ei et le télencéphale n'est guère plus nette; sur ce
dernier émerge la cupule rétinienne (v. 0.) de position et forme
normales. Plus en avant, la voussure hémisphérique est régu-
lièrement modelée. Il n’y a, en somme, rien de spécial à noter,
si ce n’est le retroussement du bord dorsal de la paroi, qui est
comme régulièrement ourlée.
La paroi droite du prosencéphale (pr. d.) est beaucoup plus
petite que la gauche; elle est réduite à une lame rectangu-
laire, en continuité avec le volet mésencéphalique. De ses qua-
tre bords, deux, Pinférieur et l’antérieur, sont entièrement
libres et ourlés d’un bourrelet tissulaire. Le bord supérieur
se replie et se continue avec une grosse saillie qui corres-
pond à la limite entre le diencéphale et le mésencéphale. Le
bord postérieur est découpé par l’échancrure hypophysaire et
répond au stomeum. À l'angle supero-dorsal de cette lame
cérébrale, se dresse la cupule rétinienne (6. 0.) complètement
écartée de sa position habituelle et rejetée dans le sens dorsal
jusque tout près du ganglion trijumeau. Cette lame prosencé-
phalique est presque plane, la voussure hémisphérique, à la-
quelle elle correspond en réalité, y est à peine marquée.
La cavité du canal cérébral ne présente pas, au niveau
du rhombencéphale, d'anomalies des parois autres que les per-
forations énumérées plus haut. Ilest à noter, cependant, que les
replis neuromériques y sont plus fortement marqués encore que
sur la surface extérieure. De même, il n'y a pas de remarques
264 E. BUJARD
nouvelles à faire sur le mésencéphale. Seules, les parois in-
ternes du prosencéphale méritent une description complémen-
taire. Dans la région hypothalamique, on peut déjà noter
l'ébauche du recessus mamillaris et plus en avant l’infundibu-
lum; ce dernier est défoncé dans sa plus grande partie par le
large orifice qui fait communiquer le stomeum et le cerveau (X).
La paroi gauche du prosencéphale, visible extérieurement,
comme nous l'avons déjà dit à propos de la forme générale de
l'embryon, est à peu près normale ; cependant elle est dans
son ensemble beaucoup moins creuse que chez l'embryon
normal. La paroi droite, par contre, a une allure toute spéciale ;
elle est plissée deux fois sur elle-même, au niveau de la cour-
bure apicale et au niveau de la limite antérieure du mésencé-
phale. Cette dernière, par suite de ce plissement, est marquée
par une rainure très profonde qui correspond à la grosse saillie
latérale que nous-avons décrite plus haut. Plus en avant, un
autre sillon sépare la région du diencéphale de la lame hémis-
phérique; ce sillon passe au-dessous de l’orifice du recessus
optique et se prolonge jusqu’à l'ouverture infundibulaire, dé-
crite ci-dessus.
En résumé, le canal neural est ouvert dans la région cépha-
lique sur une étendue qui va du milieu du mésencéphale à la
partie toute antérieure du prosencéphale. Il est à remarquer
que la limite dorsale de Pouverture principale et la courbure
apicale sont sur une méme ligne droite. (PL. 10, fig. 10, prolon-
gement de la ligne SV-B). Ce qui est en arrière de cette ligne
est à peu près normal, ce qui est en avant est totalement mal-
formé du côté droit. Un petit pont de substance nerveuse sépare
la fissuralion principale de l'orifice infundibulaire. La malfor-
mation de la moitié droite du prosencéphale est, avant tout, une
hypoplasie générale compliquée d’un renversement de la paroi
cérébrale en dehors et en arrière. L’anomalié principale de cet
embryon est donc un encéphaloschisis (e.s.), avec défor-
mation profonde de toute la région céphalique.
Les organes des sens sont normaux, quoique déplacés de
leur position normale, par la déformation du système nerveux.
SUR UN CAS D'ENCEPHALOSCHISIS 265
Les vésicules auditives (v. a.) sont encore ovoïdes et
placées en regard du V° neuromère rhombencéphalique, entre
les ganglions glosso-pharyngien et acoustico-facial. Les cu-
pules rétiniennes (v.0.), très asymétriques dans leur
position, reçoivent dans leur fossette les placodes des
cristallins (p. €.) sans qu'il y ait encore interposition de tissu
conjonctivo-vasculaire entre la placode et la cupule. Les pla-
codes olfactives (p. 0.) sont très faiblement creusées à
la surface des bourgeons frontaux.
Les placodes lenticulaires et olfactives sont indépendantes et
ne constituent pas une aire sensorielle frontale comme
chez l’embryon normal. Il faut signaler, cependant, que les
placodes cristalliniennes se prolongent, à gauche surtout,
par une sorte de bande épithéliale épaissie, jusque vers l'angle
stoméal (fig. IV, p. 266, p. c.).
3. Pharynx et placodes épibranchiales. (PI. 9, fig. 6 et texte
fig. IV et V).
Le pharvnx est tout aussi déformé que le système nerveux
central. L’étroite fente buccale normale est élargie en un
large espace rhomboïdal (st.). À l'angle dorsal, une gouttière
conduit au diverticule hypophysaire (hyp.). Le fond de
celui-ci est creusé en cupule pour recevoir linfundibulum
diencéphalique, mais toute sa paroi antérieure est largement
ouverte et communique avec la cavité du prosencéphale {x.),
comme nous l’avons dit dans la description de cette région.
L’angle ventral est profondément creusé entre les deux par-
ties de l’arc mandibulaire. Les angles latéraux (st.) sont très
asymétriques ; lPangle droit est moins net et rejeté à la fois
en arrière et en haut.
La même asymétrie se retrouve dans tout le pharynx (pA.),
qui est tordu de telle sorte que son bord droit est beaucoup
plus dorsal que le gauche. La torsion est telle que le plan du
pharynx fait un angle de 45° environ avec le plan médian de
l'embryon. Cette torsion est inverse de celle, beaucoup plus
faible, qui existe dans l'embryon normal.
266 3 E. BUJARD
Le plafond pharyngien présente, dans sa partie la plus cépha-
lique, une large voussure qui n’est rien d'autre qu'une défor-
mation produite par le rhombencéphale. Sur,le plancher, les
arcs sont puissamment dessinés et une éminence très forte
marque l'impression du bulbe artériel au niveau du troisième
arc branchialt.
Sur les bords latéraux du pharynx, les poches bran-
chiales (f.) sont très irrégulières de forme et de position.
n.J gY rh pMi q\iVI
va
gN qX
st
Fig. IV. — Embryon monstrueux. Appareil nerveux et pla-
codes épibranchiales gauches (gr. 12,5).
NE — courbure apicale. p.0. — placode olfactive.
f. Hà4) — fentes branchiales. rh. — angle du rhombencéphale.
g. (Va X) = ganglions craniens. $. b. — aire sensorielle branchiale.
£OL = 1er ganglion cervical. $. «1. — 1€ somite cervical.
g-F. —= ganglion de Froriep. $. 01. — 1 somite occipital.
h. — arc hyoïde. st. — angle du stomeum.,
m. — are mandibulaire. De — orifice faisant communiquer l'in-
n. I — ir neuromére. - fundibulum et le stoméum,
p. (VII et Xi — placodes épibranchiales. v. a. — vésicule auditive.
pic — placode crstallinienne.
A gauche, les trois premières poches (1-5 f.) sont dirigées
transversalement et s'ouvrent largement sur la surface ectoder-
mienne. Toutes trois ont la forme de canaux pharyngo-bran-
chiaux aplatis dans le sens dorso-ventral et séparés par les
saillies puissantes des arcs branchiaux sur le plancher pharyn-
gien. La quatrième poche pharyngienne (4 f.), quoique comple-
La corde dorsale (PI. 10, fig. 10, c. d.), isolée sur toute sa longueur,
décrit un léger crochet à son extrémité craniale et se termine en connexion
avec l'épithélium pharyngien; elle ne présente pas la brisure que nous avons
signalée chez l'embryon normal.
SUR UN CAS D'ENCEPHALOSCHISIS 267
tement dessinée, n’affleure pas encore lectoderme et par consé-
quent n’est pas perforée.
A droite, la première fente (1 /:) est longuement creusée en
arrière de l’are mandibulaire ; son canal pharyngo-branchial,
très aplati, se dirige obliquement vers le dos et s'ouvre en biseau
sur la partie dorsale de l'are. La deuxième fente (2/7) a la même
forme ; son conduit pharyngo-branchial, plus court, se glisse en
arrière pour réussir à percer au-dessous de l’énorme saillie de
si gX ce gun niPmNpE
DL
+ 7 A EC
En
Fig. V. — Embryon monstrueux. Appareil neural et pla-
codes épibranchiales droites (gr. 12,5).
&r. — brides amniotiques. p.c. —= placode cristallinienne.
€. &. — courbure apicale. p.0. — placode olfactive.
f. Wà 4) — fentes branchiales. pr. d. = paroi droite du prosencéphale.
g. (Va X) = ganglions craniens. pr. g. = paroi gauche du prosencéphale.
CT — 1er ganglion cervical. $. e1. — 1e somite cervical.
2e le — ganglion de Froriep. $. 01. — 1er somite occipital.
h. = arc hyoïde. st. — angle du stoméum.
In. = arc mandibulaire. Le — orifice faisant communiquer l'in-
TA — mésencéphale. fundibulum et le stoméum.
n. I — 1er neuromère. v. a. — vésicule audilive.
?.X — placode épibranchiale.
l'arc hyoïde. La troisième fente (3 f.) est orientée transversale-
mentets'ouvre directement sur la surface latérale de l'embryon.
La quatrième fente (4/f.), enfin, largement dessinée, mais
aveugle, n'entre pas en contact avec l’épiderme. Ni à droite, ni à
gauche on ne retrouve d’ébauche des cinquièmes poches
branchiales.
Au-dessous de la région branchiale, le pharynx se rétrécit et
se bifurque normalement en trachée (r.) et œæsophage (0.). La
déformation de la région céphalique s'atténue du côté pharyn-
268 E. BUJARD
gien au niveau des quatrièmes poches, qui sont déjà presque
symétriques.
Du côté ectodermien, les placodes ganglionnaires
sont moins fortement modelées que chez l'embryon normal.
Les affleurements ganglionnaires ont leurs rapports habituels :
celui du pneumogastrique au-dessus des troisième et quatrième
fossettes branchiales, celui du glosso-pharyngien en arrière de
la deuxième, et celui de l’acoustico-facial à l’angle dorsal de la
premiere fente. Mais les épaississements épithéliaux corres-
pondants sont irréguliers et asymétriques entre le côté gauche
et le côté droit.
A gauche (fig. IV), la placode de la X° paire est une large sur-
face épithéliale sur le bord antérieur de laquelle est creusée
la troisième fente. Une fossette très nette (p. X), à mi-distance
entre les troisième et quatrième poches branchiales, marque
l'afleurement du ganglion. Du même côté, la placode de la IX°
paire fait défaut. La placode acoustico-faciale (p VIT) est une
surface épithéliale indépendante, creusée en fossette au point
de contact du ganglion et située au-dessus et un peu en arrière
de l’ouverture de la première fente.
A droite (fig. V), les deux placodes du pneumogastrique et du
slosso-pharyngien sont fusionnées en une longue nappe épi-
théliale (s. b.) qui s'étend au-dessus des deuxième et troi-
sième fentes branchiales. L’affleurement du pneumogastrique
a provoqué la formation d’une fossette (p. X) située presque
au-dessus de la quatrième poche. Le contact du glosso-
pharyngien n’est pas marqué sur la surface de la placode. Ni
d’un côté, ni de l’autre les placodes des pneumogastriques ne
dessinent la série d’ondulations caractéristiques de leur déve-
loppement chez l'embryon normal (voir p.254). La placode du
complexe VIT-VIIT n'existe pas.
Ainsi, d'une part deux placodes font défaut, celle du glosso-
pharyngien à gauche et celle de l'acoustico-facial à droite, et
d'autre part le modelage et l’étendue des placodes existantes
sont moindres. Ceci est à rapprocher du fait que les placodes
cristalliniennes etolfactives sont aussi indépendantes par défaut
SUR UN CAS D'ENCEPHALOSCHISIS 269
de la nappe épithéliale qui les réunit chez l'embryon normal. Il
est difficile de dire s’il faut interprèter ces faits comme une
dissociation des placodes chez un embryon qui serait déjà plus
modelé où comme une aplasie partielle à la suite de la malfor-
mation.
AnCœur et.ares aortiques. (PI. 10, fig. 10 et texte fig, VI).
L'appareil cardiaque est tout aussi mal formé que le pha-
rynx. Le cœur est extérieurement subdivisé en oreillettes et
ventricules, mais Les rapports respectifs de ces diverses parties
sont complètement anormaux. On a
nettement l'impression qu’à droite le
sinus veineux a été tiré en arrière et
en haut et que la torsion du cœur en
a été partiellement modifiée ; en
même temps, il s'est produit un léger
degré de dextrocardie, corrigée en
partie par les autres malformations
du cœur.
Sur la face ventrale, chez lPembryon
rormaltie bulbe farterielM(b;a.) "CE SON = Enbryon mous
est un large canal, presque rectiligne, trucux. À cœur. B endo-
RS É carde vu de face. C endo-
dirigé obliquement de bas en haut et A 2
; É carde vu de profil (gr. 15}.
légèrement de droite à gauche; il est
bulbe artériel.
I Il
enchâssé entre la large oreillette cave: cauaux auriculo-ventri-
droite et la petite oreillette gauche 0.4.
(fig. III, page 255). Chez l'embryon $#
monstrueux, par contre, Le bulbe arté- A é
culaires.
oreillette droite.
oreillette gauche.
sinus veineux.
ventricule droit.
veutricule gauche.
UUURI
riel dessine une large voussure trans-
versale, représentant la partie moyenne d'une S renversée, dont
l’anse craniale se divise à gauche en arcs aortiques, tandis que
l’anse caudale s'allonge sur la face droite du cœur pour s’ou-
vrir dans les ventricules. Ceux-ci forment une grosse
masse charnue, creusée d’un canal très exigu, présentant deux
renflements superposés, les ébauches des cavités ventriculaires
(V. d., V. g.). L'orientation est telle que le bulbe artériel paraît
270 E. BUJAKD
se détacher exclusivement du ventricule droit, tandis qu’au-
dessous de lui le ventricule gauche forme un coecum dans la
musculature de la pointe du cœur.
Les petites cavités ventriculaires communiquent avec les
oreillettes par deux longs et fins canaux auriculo-ventriculaires
(ce. a. v,) dirigés presque horizontalement et situés l’un au-
dessus de Pautre, comme les ventricules, du reste.
Les oreillettes, très inégales, ne sont visibles que sur la
face dorsale du cœur ; en avant, le bulbe artériel les cache
presque complètement. L'oreillette gauche (0. 9.), très petite,
est située en arrière et au-dessous de l'extrémité craniale du
bulbe artériel. L’oreillette droite (0. d.), trois fois plus volumi-
neuse, est placée au-dessus des ventricules, dans la concavité
de l’anse artérielle. Sa cavité est très irrégulière et anfrac-
tueuse ; elle se prolonge ventralement par le canal auriculo-
ventriculaire droit et recoit dorsalement l'extrémité droite du
sinus veineux (SV).
Celui-ci est une sorte de canal placé très obliquement sur la
face dorsale du cœur. Son extrémité gauche est beaucoup plus
caudale que la droite; elle se prolonge et s’élargit pour former
la petite oreillette gauche à la base de laquelle débouchent côte
à côte le canal de Cuvrer et le canal auriculo-ventriculaire
gauche. Son extrémité droite reçoit le canal de Cuvier droit
et la veine cave inférieure ; elle s'ouvre à l'angle dorso-caudal
de l'oreillette droite.
Chez l'embryon normal, le sinus veineux et les veines qu'il
collecte forment un sac transversal. Ici, ces mêmes organes
dessinent un tube presque vertical; loreillette gauche est
placée beaucoup plus bas que la droite, par suite, semble-
t-il, de l'étirement en haut et en arrière, qu'a subi le canal de
Cuvier droit et par son intermédiaire le sinus veineux.
Un dernier fait à signaler est la disproportion qui existe entre
les parois et les cavités du cœur. Extérieurement, l'organe a
presque le même volume que le cœur de l'embryon normal,
mais intérieurement les quatre cavités sont beaucoup plus
petites. Il paraît y avoir eu à la fois déformation du cœur tout
SUR UN CAS D'ENCEPHALOSCHISIS PAIE
entier et arrêt du modelage de lendocarde. Seul, un arrêt
dans le modelage peut aussi expliquer lPouverture du sinus
veineux (et indirectement celle du canal de Cuvier gauche)
dans l'oreillette gauche. C’est là, semble-t-il, un reliquat de
l’époque où le sinus veineux se déversait largement dans une
cavité auriculaire commune. Les oreillettes se sont cloisonnées
sans que le sinus veineux ait perdu ses connexions avec la par-
tie gauche du cœur. L'arrêt de modelage est encore marqué par
la comparaison de la forme générale du cœur, soit avec l'embryon
normal, soit avec les embryons d’autres espèces. Le cœur de
l'embryon monstrueux rappelle par la position du bulbe arté-
riel, comme par les rapports du sinus veineux, l’image fournie
par le cœur de l'embryon humain de 2"",5. [N.T.! n° 7] décrit
par Tuompsox (9), c’est-à-dire un stade infiniment plus jeune.
Nous reviendrons plus loin sur cette comparaison (page 299).
Quand aux arcs aortiques (0. a. 3, 4, 6) et à leurs rameaux
collatéraux, leur répartition est la même que chez l'embryon de
Mouton normal décrit auparavant; seule leur position relative
est changée par la déformation de la région branchiale droite. On
a successivement, d'avant en arrière, le rameau de la carotide
externe (ce), les 3, 4° eb 6° ares aortiques: ce dernier,
réduit à sa partie dorsale à droite, forme un are complet à
. gauche. Les aortes primitives (a. p.) d’une part se pro-
longent du côté céphalique par les rameaux des carotides
internes {c.i.) et d'autre part fusionnent en une aorte
dorsale /a. d.) au niveau des 6° segments cervicaux.
Comme toute la région branchiale, les ares aortiques sont
plus resserrés à droite qu'a gauche et leur position est beau-
coup plus dorsale.
En résumé, 1l s’agit d'un embryon monstrueux qui, comme
anatomie, correspond grossièrement à son frère l'embryon nor-
mal, que nous avons décrit plus haut; tout au plus est-il un peu
plus volumineux.
1 N. T. — Normentafeln (7, VIII).
272 E. BUJARD
Ses normes caractéristiques sont les suivantes.
1. Longueur: frais 7"",8; après reconstruction 6"",2.
2, Forme extérieure : embryon incomplètement enroulé
en spirale, recourbé en U.
3. Appareil nerveux : canal cérébro-médullaire clos à son
extrémité caudale, largement ouvert sur toute l'étendue du pro-
sencéphale (encephaloschisis); vésicule cérébrale anté-
rieure profondément déformée; neuromères rhombencéphali-
qués; toit de la fosse rhomboïdale très aminci; ganglions
spinaux et ganglions craniens complets ; placodes ganglion-
naires, à gauche du facial et du pneumogastrique, à droite du
glosso-pharyngien et du pneumogastrique.
4. Appareil visuel : placodes cristalliniennes enchâssées.
dans les cupules rétiniennes, sans intercalation de méso-
derme ; asymétrie des ébauches oculaires.
5. Appareil auditif : vésicules auditives complètement
détachées de lPectoderme.
6. Appareil olfactif : placodes olfactives encore planes,
asymétriques.
7. Stomeum et hypophyse : cavité buccale primitive for-
mant un large espace rhomboïdal; large diverticule hypophy-
saire, dont la paroi antérieure est fissurée ; communication entre
les cavités stoméale et cérébrale.
8. Appareils branchial et pulmonaire : 4 poches bran-
chiales pharyngiennes dont 3 soudées à l’'ectoderme ; les 2 pre-
mières poches ouvertes extérieurement; toute la région bran-
chiale profondément déformée à droite; thyroïde médiane
diverticulaire ; trachée et ébauches des deux poumons.
9. Corde dorsale : libre sur toute sa longueur, son extré-
mité craniale en connexion avec le pharynx.
10. Appareil digestif et glandes annexes: estomac
fusiforme, orienté dans le plan médian; anse intestinale primi-
tive; pas de traces du pédicule vitellin; foie trabéculaire ;
bourgeons pancréatiques.
11. Appareil vasculaire : cœur gravement déformé ; bulbe
artériel transversal; oreillettes superposées, cavités très
SUR UN CAS D'ENCEPHALOSCHISIS 273
étroites, etc. ; extérieurement le cœur rappelle comme disposi-
tion le modèle 2 des reconstructions de Borx (embryon de Lapin
de 4""”) ou mieux le cœur de lembryon humain de MEYERr-
Taompson (embryon de 2"",5 de long; N. T., n° 7); intérieure-
ment structure spéciale ; 3° et 4° arcs aortiques complets ; 6° arc
complet à gauche, incomplet à droite ; aortes primitives fusion-
nées en aorte dorsale.
12. Membres : membres céphaliques très nets sous forme
de bourgeons arrondis ; membres caudaux à peine indiqués par
une voussure.
IIT. DiscusSION ET COMPARAISONS.
1. Embryon humain de Bremer.
Nous avons cherché dans la littérature tératologique une
observation semblable à celle que nous décrivons. Parmi les
nombreuses fissurations cérébrales primaires ou secon-
daires qui ont été décrites, nous n'avons pu retrouver qu'un
seul cas se rapportant à un stade aussi jeune que le nôtre et
pouvant être mis en parallèle avec lui. Le seul embryon com-
parable à notre embryon de Mouton anormal, de 7"",8 de lon-
gueur, est un embryon humain, de 4"" de longueur, décrit par
BREMER! et présentant la persistance d’un large neuropore cé-
phalique.Cetauteurne considère pas cette persistance de louver-
ture cérébrale comme anormale, ce que nous allons cependant
essayer de démontrer. Au contraire, BREMER insiste à plusieurs
reprises sur le bon état de conservation et le caractère normal
de cet embryon.
Quant à leur morphologie générale, l'embryon humain de
BREMER et notre embryon de Mouton monstrueux sont tous
deux caractérisés par un enroulement spiral insuffisant. Chez
tous deux, il y a accentuation de la courbure nucale et aplatis-
! Rappelons ici que dans nos Courbes embryotectoniques nous avons déjà
discuté brièvement l'allure générale de l'embryon BrEMERr et l'avons rangé
parmi les formes anormales. BuzarD (3), p. 30.
274 E. BUJARD
sement ou même creusement de la région rhombencéphalique.
Chez tous deux encore, la région caudale est anormalement
modelée, surtout chez l'embryon BREMER, dont la queue est
à peine enroulée. De plus, les membres postérieurs lui font
encore totalement défaut, alors qu’ils sont déjà nettement
indiqués chez tous les embryons humains de même stade.
Chez l'embryon BREMER, comme chez le nôtre, la malforma-
tion principale consiste en un encéphaloschisis localisé
au cerveau antérieur, véritable arrêt de développement avec
persistance du neuropore céphalique, ou tout au moins d’une
ouverture qui lui est analogue. Chez tous deux, cette fissura-
tion cérébrale s'est faite en trois parties: 1° un large orifice
principal, occupant toute la région prosencéphalique, orifice
dont les bords neuraux sont ourlés en dehors et se continuent
avec l’ectoderme cutané; 2° un deuxième orifice, beaucoup plus
petit, de caractères semblables, et situé plus dorsalement, c’est-
à-dire chez l'embryon BREMER dans la partie postérieure du cer-
veau antérieur et chez notre embryon de Mouton dans la partie
antérieure du cerveau moyen; 3° un troisième orifice, plus sin-
œulier par sa position, situé chez les deux embryons sur le bord
ventral du prosencéphale et faisant communiquer plus ou moins
largement la cavité cérébrale avec le stomeum. Au niveau de
cet orifice, percé immédiatement en avant du diverticule hypo-
physaire, l’ectoderme neural est en continuité directe avec
l’ectoderme stomeal. Ce qui diffère, chez les deux embryons,
c’est le degré d’anomalie cérébrale. Chez notre embryon de
Mouton monstrueux, plus développé du reste, la malformation
cérébrale primitive s’est compliquée à droite d’un renversement
en dehors de la paroi mésencéphalique et d’un défaut de crois-
sance, sorte d’hypoplasie de la paroi prosencéphalique.
Une autre différence réside dans le nombre des ganglions.
craniens. Chez notre embryon, les ganglions cérébraux sont
tous présents, comme normalement, mais un peu déviés de
leur position. Chez l'embryon BREMER, par contre, les ganglions
craniens sont nettement en retard dans leur développement.
Cet embryon mesure 4"" de longueur et ne présente cependant
SUR UN CAS D'ENCEPHALOSCHISIS 275
que deux ganglions (le ganglion trijumeau et le ganglion
acoustico-facial), comme l'embryon MeyYEer-THompsox (N.T., n°7)
plus jeune et mesurant 2,5 seulement. Or embryon BROMAN
(N. T., n° 17) ayant 3"" de longueur, et les embryons de même
stade, possèdent la série complète des ganglions cérébraux
(V°, VII- VIII, IX et X° nerfs craniens). Dans le même ordre
de faits, on pourrait noter que chez lPembryon BREMER la
vésicule auditive est encore unie à la surface culanée par un
tractus épidermique.
D'autre part, chez l'embryon BREMER la région pharyngienne
et branchiale parait régulièrement développée, pour autant que
cela ressort des descriptions de l’auteur. Chez notre embryon,
cette même région est déformée parallèlement à la malformation
cérébrale. Cette différence peut être due simplement au fait que
notre embryon monstrueux est plus âgé et que les malformations
ont eu le temps de retentir déjà sur une plus grande région, et dy
provoquer de nombreux vices secondaires du développement.
Quant au cœur de l'embryon BREMER, son anatomie comme
sa structure sont semblables à celles du cœur de notre em-
bryon de Mouton normal. Le bulbe artériel est orienté vertica-
lement; le ventricule unique forme la pointe du cœur à gauche ;
les deux oreillettes, très inégales de volume, communiquent
encore largement; le sinus veineux, sacciforme, s’ouvre dans
l'oreillette droite (par deux orifices au lieu d’un seul normale-
ment). Le seul point à noter est la position relative des oreil-
lettes. L’oreillette gauche, très petite, est située presque au-
dessus du ventricule, tandis que l'oreillette droite, très large,
s'étale enarrière etau-dessous. Les deuxoreillettessontainsiplus
ou moins superposées, comme chez notre embryon de Mouton
monstrueux, au lieu d’être juxtaposées comme d'habitude.
Il résulte de ces divers caractères, défaut d’enroulement,
persistance d’un large neuropore, absence partielle de gan-
glions craniens, que l'embryon BREMER doit être re-
gardé comme anormal. Ses ressemblances comme ses
dissemblances avec notre embryon de Mouton monstrueux en
font un cas d’encéphaloschisis, à un stade plus jeune encore
276 E. BUJARD
que le nôtre et à un degré de malformation un peu moindre,
comme si la cause malformante avait cessé d'agir plus tôt. Rien,
dans le mémoire de BREMER, ne nous permet de rechercher celte
cause. L'auteur ne nous dit ni l’origine de son embryon, ni l’état
des enveloppes. Nous discuterons plus loin le mécanisme qui
a engendré l'encéphaloschisis de notre embryon de Mouton.
2, Rapports embryotectoniques.
Au point de vue embryotectonique, nos deux embryons
de Mouton, normal ou anormal, présentent une série de faits
des plus intéressants pour le modelage céphalique.
Nous avons démontré ailleurs (Buiarb, 3) que embryon hu-
main tend à réaliser, au cours de son développement, une série
de courbures géométriques, que nous avons nommées cour bes
embryotectoniques, et qui sont «expression du dévelop-
pement moyen de lembryon — la traduction graphique des
rapports proportionnels existant entre les diverses parties de
l'embryon — qui nous renseignent sur le mécanisme du
développement dont elles sont les schémas ».
La comparaison de ces courbes entre elles permet de diviser
les premiers stades du développement humain en plusieurs
périodes ou phases.
L’embryon de Mouton normal, qui nous a servi d’éta-
lon, correspond comme stade aux embryons humains de la troi-
sième période du développement ; ces embryons, de 4-7" de
longueur, sont caractérisés par une spire céphalique secon-
daire, déjà propagée à la moitié antérieure du corps”
Avant toute étude géométrique, il est à remarquer que lem-
bryon a été très peu déformé par la technique (fixation, inclusion
el reconstruction), comme en témoigne la comparaison avec le
croquis à la chambre claire qui en avait été levé à l’état frais
fig. VID. I faut signaler seulement une assez forte rétraction
qui s’est produite régulièrement dans tous les diamètres (lon-
1 BusarD (3), p. 97 ss.
r = rar PF = or
SUR UN CAS D ENCEPHALOSCHISIS 277
gœueur à l’état frais : 7"; longueur mesurée sur les recons-
tructions plastiques et graphiques : 5", 5).
Comme chez l'embryon humain, la queue est inscrite dans un
cercle caudal, dont le centre À est situé dans l'angle formé
par l’allantoïde et le mésenteron. (PE 10, fig. 7). La ligne pas-
sant par ce point À et le sinus veineux $. V, constitue ce que
nous avons appelé laxe IT de lembryon (fig. VID, tandis
que la ligne passant par ce même point À, et le centre de la
FiG. VIT. — Embryon normal.
Courbes embryotectoniques (gr. 6).
Trait continu : croquis d’après les recons-
tructions. à
Trait discontinu : croquis original.
A. — centre du cercle caudal. M. À. — membre antérieur.
a. — centre du cercle apical (af). A: P. — membre postérieur.
B. — point buccal. Net N'. — centres neuromériques.
€. a. —= courbure apicale. nD. — centre de l’arc nuco-dorsal] (Yô)-
D'. — centre de l'arc dorsal (Ôc). rh. — angle du rhombencéphale.
fe = centre de l'arc frontal (Ba). SE = sinus veineux du cœur.
ë, — centre de l’arc intermédiaire (By).
fissure stoméale (B) forme l’axe II. L'angle : de 34°, com-
pris entre les deux axes, mesure l’enroulement céphalique.
La courbure dorsale est composée de deux arcs de cercle,
de valeur très inégale. Le premier, arc dorso-caudal (de) (centre
D’), est un are de grand rayon. Le second, arc dorso-céphalique
(79) (centre » D, situé sur l'axe Il), de rayon plus court, se con-
fond en avant avec l'arc nucal de la spire céphalique. Le rapport
1 Busarp, p. 3, fig. 1.
REV SUISSE DENZOOL. "L. 261918: 20
278 E. BUJARD
des deux rayons des arcs dorsaux est approximalivement de 6
AT:
La spire céphalique se décompose en trois ares prineipaux
qui sont, en allant du stomeum vers la nuque : un are fron-
tal (Ba) de 180° environ (centre f) ; un arc apical (26) de 95°
environ, dont le centre (&) est dans le voisinage immédiat au
point stoméal B; un are nucal, qui se continue directement
avec l'arc dorso-céphalique, en un are nuco-cervieal (y) de
105° environ; les centres nucal et dorsal sont confondus (7 D):
Le rapport des rayons de ces trois arcs tend à la formule :
Rr: Ra: Ra=1:2:4; c’est-à-dire la progression géométrique
que nous avons retrouvée en général chez l'embryon humain de
ce stade. Cependant, la spire céphalique se complique ici, d'un
quatrième arc, arc intermédiaire (&y), de 80° environ,
entre les ares apical et nucal, et dessinant la première partie
de l’ensellure rhombencéphalique. Ce petit are, de rayon rela-
tivement court (centre &.) modifie le rapport formulé ci-dessus
4.
©2| 19
de la façconque voici :"R7% Ro RE PRI—=1N 2
La position respective des centres, soit entre eux, soit vis-à-
vis du point stoméal B, diversifie encore plus cette spire de
l'embryon de Mouton de celle de la tête de l'embryon humain.
Cette disposition des centres est assez différente de celle que
nous avons observée chez l'homme. Chez Pembryon PrPER par
exemple, dont la spire céphalique rappelle le mieux celle de
notre embryon de Mouton, les trois points /, «et n, sont les
angles d’un triangle isocèle dont B est approximalivement le
centre; chez notre embryon, ces trois mêmes points sont les
sommets d'un triangle dont l'angle fest presque rectangle, et
qui ne comprend pas B dans son polvgone ?.
En résumé, il y a done de grandes analogies dans la con-
struction générale de la tête des embryons de Mouton et de
l'homme, mais il n’y a pas identité absolue.
Ces données générales étant établies, nous détaillerons plus
4
BuranD (3). fig. 31, ». 64.
SUR UN CAS D ENCEPHALOSCHISIS 279
étroitement les rapports topographiques de Ta tête
et surtout Les rapports existants entre les fentes branchiales et
les neuromères.
Nous avons décrit plus haut huit neuromeres rhombencé-
phaliques, auxquels sont appendus les ganglions craniens dans
l’ordre habituel (voir Tableau 1 ci-dessous, p. 285), et quatre
fentes branchiales. Les rapports entre ces deux séries orga-
c.qauche cdroit
Pc. É pc
Fi. VIII. — Embryon normal. Rapports embryotectoniques de
la tête (gr. 15).
1à4f — fentes branchiales. Net’ — centres neuromériques.
I à VIII — neuroméres. p (NII à Xe) — placodes épibranchiales.
a. b. ce. — somites occipitaux. jf CE — placodes cristalliniennes.
B. — point buccal. P- 0. — placodes olfactives.
B!' et L” — angles gauche et droit du sto- SrC1- — 1er somite cervical.
méun. DURS — segments préneuromériques.
c. &. —
- courbure apicale.
niques sont les suivants (fig. VIIT : la 4° fente branchiale est
en regard du sillon séparant les deux premiers somites ocei-
pitaux (a et b); la 3° fente branchiale est vis-à-vis du sillon
délimitant les VII et VIII neuromères: la 2° fente branchiale
est en face du sillon creusé entre le V® et VI° neuromères ;
enfin, la 1° fente branchiale, moins exactement placée, répond
approximativement au sillon situé entre les III° et IV® neuro-
mères.
2S0 E. BUJARD
Ce sont la les mêmes rapports topographiques que ceux qui
sont réalisés chez l'embryon humain à partir du stade de l'em-
bryon IXGALLS (N. T. 13, long. 4"",9 et sur lesquels nous avons
déjà insisté dans une note préliminaire ?.
La série des neuromères I-VIIT et celle des fentes branchia-
les (1-4 f) peuventèêtre projetées sur deux ares de cercles concen-
triques fig. VITT ayant tous deux leur centre au point N, situé aux
deux tiers de la ligne unissant le point buecal B au sinus veineux
S.V. (voir aussi fig. VII et PI. 10, fig. 7). L’arcneuromérique
mesure 76° en moyenne entre les deux faces ; l'arc bran-
chiomérique mesure 59° à gauche, 67° à droite, différence
explicable par la torsion spirale de la tête sur la gauche. Chaque
branchiomère correspond done en moyenne à un angle de 20-22°.
L'ouverture angulaire de ces deux ares neuromérique et bran-
chiomérique est légèrement plus large que celle observée chez
l'embryon humain N.T. #3 {arc neuromérique 69°, arc bran-
chiomérique 54°). L'embryon de Mouton confirme done nos
conclusions précédentes, entre autres que chez les Mammifères
chaque arc branchial équivaut angulairement à
deux neuromèéres.
D’autres coincidences, plus curieuses encore, s’observent
chez ce même embryon de Mouton (fig. VII.
A gauche, le prolongement de la ligne unissant l'angle
stoméal B' avec le point N ‘centre neuromérique e£ branchio-
mérique) passe par le sillon délimitant les 1°" et [I neuromeres;
ceci paraît signifier que l'arc mandibulaire est équi-
valent. aux arcs branchiaux fbranchriomeres)9er
équivautcomme eux,angulairement, à deux neuro-
meres.
Il en est de même pour le bourgeon maxillaire supérieur.
En effet, nous avons décrit la voussure de celui-ci entre l’angle
buccal (B") et la fossette cristallinienne (p. c.). Or, la ligne pas-
sant par le point N et le centre de cette fossette coupe la cour-
bure apicale et divise le mésencéphale en deux parties, dont
1 BusarD (4), PL
SUR UN CAS D'ENCEPHALOSCHISIS 281
chacune a la valeur angulaire d’un neuromère, soit 10° environ ;
c'est-à-dire que celte ligne parait correspondre à l’intervalle
séparatif des deux se gments préneuromériques (y. 2.)
qui s’effacent très tôt chez l'embryon des Mammifères, comme
nous essayons de le démontrer ailleurs pour l'embryon humain *.
Ces deux segments appartiendraient au mésencéphale et la
courbure apicale ‘se ferait au niveau du premier d’entre eux
(embryons humains, embryon de Mouton décrit ci-dessus).
L'angle maxillaire mesure 20° : le bourgeon maxillaire supérieur
a donc la même valeur angulaire moyenne que chaque arc
branchial ou que la région mandibulaire. Il résulterait de tout
ceci que le bourgeon maxillaire supérieur équivaut
aussi, angulairement, à deux segments cépha-
liques primitifs (1* neuromère et 2° segment mésen-
céphalique 2).
Enfin, la ligne passant par le centre de la placode olfactive
(p. 0.) et le point N, passe aussi par le sillon séparant la voussure
hémisphérique du reste du prosencéphale. C'est à se demander
si la région nasale ne correspondrait pas, elle aussi, à deux seg-
ments céphaliques, le premier segment du mésencéphale (7),
comme nous avons pu le repérer chez l’homme, et un segment
plus antérieur encore (x), diencéphalique, dont le modelage des
hémisphères ferait réapparaitre les traces.
À droite, la topographie est un peu différente, quoique par-
faitement équivalente. Par suite de la torsion spirale de la tête
sur la gauche, la face droite est un peu plus étalée. Tandis que
les trois dernières fentes branchiales ont des rapports identi-
ques à ceux du côté gauche, la 1° fente, l'angle buccal, la fos-
sette cristallinienne et la placode olfactive sont reportés un peu
plus en avant.
Les trois dernières fentes branchiales (2-4 f) convergent,
comme à gauche, vers le point N, centre neuromérique et bran-
| l Le mémoire, où nous étudions la segmentalion céphalique de l'embryon
humain et les glissements tectoniques de sa tète, n'a pas encore paru par suite
des événements. Il devait ètre communiqué à la 16€ réunion de l'Association des
Anatomistes à Lyon, les 2-5 août 1914. Nous l’avons incomplètement résumé
dans une’note préliminaire : BuranD (4).
282 E. BUJARD
chiomérique. Par contre, la ligne passant par la 1"° fente bran-
chiale (1 f)etlintervalle neuromérique ITI-IV coupe en un second
point N° la projection circulaire du centre branchiomérique N.
Si l'on fait converger vers ce même point N° les lignes
passant par l’angle stoméal (B”), le cristallin (p. c.) et la
placode olfactive (p. 0.), on retrouve les mêmes coïncidences à
droite qu'à gauche: lPangle buccal (B”) correspond au sillon
séparant les I°" et IT° neuromères ; le cristallin (p. €.) est en
regard de l'intervalle théorique des deux segments mésen-
céphaliques ; la placode olfactive (p. 0.), enfin, est vis-à-vis de
la limite de la voussure hémisphérique.
Les rapports sont ainsi les mêmes à droite et à gauche.
L'arc mandibulaire équivaut, comme les ares branchiaux, à
deux neuromères. Le bourgeon maxillaire supérieur équivaut
de même à deux segments céphaliques (le 1° neuromère
rhombencéphalique et le 2° segment mésencéphalique z.).
La seule nuance notable entre les côtés droit et gauche est
qu'a gauche la convergence segmentaire se fait vers deux
centres coordonnés, dissociation due à l'extension de cette face
par la torsion de la tête.
Dans la région branchiale, les placodes ganglionnaires
ont, avec les neuromères, des rapports non moins intéressants.
À gauche, le pneumogastrique possède deux fossettes daf-
fleurement qui coïncident, angulairement, lune (p. X:) avec
l'intervalle des deux derniers somites ocecipilaux (b.et c.), Pautre
p. X,) avec la strie séparant le dernier neuromère (VIII) du
premier segment occipital (a.). Le glosso-pharyngien (p. IX)
touche à l’ectoderme, en face du sillon creusé entre les VI° et
VII® neuromères, et l’acoustico-facial (p. VID, vis-à-vis de la
limite entre les IV*®et V° segments nerveux.
À droite, la régularité des rapports est moins parfaite. La
première fossette pneumogastrique (p. X,) est située en face
du sillon entre le VIT neuromère et le premier somite occi-
pital. Le glosso-pharyngien (p. IX) affleure au niveau de linter-
valle neuromérique VI'-VIT, mais la fossette acoustico-faciale
kr: _ ‘ 2°»
SUR UN CAS D ENCEPHALOSCHISIS 283
(p. VIN se trouve sur la même ligne que la première lente
branchiale et la limite des neuromères II et LV.
La répartition des fosseltes ganglionnaires au même niveau
que l'angle dorsal des fentes branchiales correspond, chez le
Mouton, à la série épibranchiale des placodes qui ont été dé-
crites chez de nombreux Vertébrés : chez PAmmocète, par
Kuprer ; chez les Selaciens, par Frortep ; chez les Anoures,
par BRAcHET, etc.; et chez les Mammifères : embryons de
Bœuf de 6-12"", par FroRIEP (6); embryons humains de 7-10",
par STREETER, par KiINGsBuRY (8); etc. Toutefois, les auteurs
établissent en général, entre chaque fente et sa placode, des
relations plus intimes que celles que nous signalons. Les pla-
codes seraient, chezles Mammifères toutau moins, placées immé-
diatement à l'angle dorsal de chaque fente branchiale, tandis
que nos reconstructions les reportent un peu plus en arrière,
souvent à mi-distance entre deux fentes successives. Cette di-
vergence est plus apparente que réelle. Elle paraît due à un
repérage insuflisant de la fossette qui marque chaque placode ;
dans nos premières reconstructions plastiques, nous n’avions
pas échappé à cette erreur !. Cependant, si l’on s’en réfère
non pas seulement au texte, mais surtout aux figures des
auteurs, on s'aperçoit que Frori£ep (6), qui a le mieux dessiné
les placodes des Mammifères, représente chez l’embrvon de
Bœuf de 8"",8 une disposition identique à la nôtre (comparer
avec fig. 2, pl. 1): la placode du facial est située immédiate-
ment en arrière de l’angle dorsal de la 1" fente branchiale :
la placode du glosso-pharyngien a une position nettement
interbranchiale, entre les 2° et 3° fentes ; la large placode du
vague s'étale du milieu du 4° arc jusqu'au milieu du 5°. En
outre, chez embryon de 8"",7 (fig. 1, pl. 1), cette même placode,
plus large encore, dessine deux ondulations correspondant à
chacun des 4° et 5° arcs. De même, KinGsBurY (8) écrit que, chez
l’homme, les placodes sont situées en arrière des fentes bran-
chiales sans en spécifier exactement la position par des recons-
tructions. Mais, d'autre part, ses dessins de coupes à travers la
1 Busarp (2), p. 208.
2854 E. BUJARD
région branchiale rappellent d’une façon frappante les images
que nous avons observées sur nos embryons !.
En résumé, les diverses placodes épibranchiales de l'embryon
de Mouton sont siluées, comme nous le disions plus haut, au
milieu méme de chaque arc branchial, en arrière de leur fente
correspondante. Les rapports plus étroits qui existent entre les
placodes du facial et la 1° fente sont dus à la croissance énorme
de l'arc mandibulaire, qui a refoulé l’orifice cutané de la 1"° fente
dans le sens caudal. Nous avons vu, en effet, que la 1"° fente ne
coïncide qu'approximativement avec le sillon creusé entre les
III° et IN* neuromeres.
Malgré cette dernière divergence, il ressort de la topogra-
phie de toutes les autres placodes, que leur répartition segmen-
taire est régulièrement alternée avec celle des fentes bran-
chiales. Cette alternance nous induit à une nouvelle hypothèse:
la Segmentation primitivesde la tétenatétéemane
quée Sur la surface ectodermienne par une sérme
de sillons, correspondant aux intervalles #neus
romériques. De ces fossettes, les unes ont évolué en poches
branchiales, les autres en placodes ganglionnaires, et ceci
alternativement. Chaque arc branchial correspondant à deux
neuromères, et portant une placode ganglionnaire, équivaudrait
à deux segments primitifs, dont la placode marquerait encore
la limite. |
Nous avons dit ailleurs? que les connexions entre placodes
et ganglions étaient secondaires. Elles ne s'effectuent qu'après
! Il est à noter que le repérage des placodes, par rapport aux fentes bran-
chiales, peut donner des images très diverses, selon que l'on projette sur la
reconstruction graphique l'orifice pharyngien ou l'orifice cutané du conduit
pharyngo-branchial, dirigé obliquemeut de dehors en dedans et d'avant en
arrière, L'étude graphique de la tête de l'embryon, que nous poursuivons
depuis quelques années, nous a démontré que seuls les orifices (ou fossettes)
cutanés des fentes branchiales étaient utilisables pour nos systématisations ct
que l'obliquité des conduits pharyngo-branchiaux était due aux glissements
tectoniques, qui ont entrainé en avant le canal cérébro-spinal et avec lui l’ecto-
derme superficiel, tandis que le pharynx progressait plus lentement, mais dans
le même sens.
* Busarp, #4, p. 161.
SUR UN
l'achèvement des glissements embryotectoniques,
CAS D'ENCEPHALOSCHISIS
285
qui réalisent
la mise en place des organes de la tête.
Le tableau I, ci-dessous, résume la topographie céphalique
de l'embryon de Mouton normal de 7
Jumm
TAPLEAU
Rapports céphaliques de l'embryon de Mouton normal de 7mm,
Vésicules Segm. Neurom.
cérébrales céph. [et somites
télencéphale
Prosencéphale 4... es
diencéphale
l | y
Mésencéphale ©... | AE
2 | Z
A Er
A Il
5 III
6 IV
Rhombencéphale ——
7 V
8 VI
9 VII
10 VIII
A A
| Région PSE
| occipitale B B
(Somites) TRE
re C
Branchiomères et placodes
ET
RAR
placode olfactive
placode cristallin.
bourgeon
no
|
| maxillaire
;
supér ieur
are mandibulaire
angle stoméal
ganglion Ve p.
sie ce uierelolelenere ere silerslsee ee vie
ler arc
Lee
arc hyoïde
4e fente branchiale !
VÉSICULE AUDITIVE
2e fente branchiale
2e arc
ÉXER
ganglion IXe p
3e arc
placode de la 1Xe p
ganglion Xep branchial
ganglion VIIe-VIILe }
placode de la VITI® p.
3e fente branchiale
racine Xe, XIe p.
#e are
1e placode de la X° p.
branchial |
ñe fente branchiale /
L 2
s 5e arc
2e placode de la Xe p. 3
branchial
Æ
2$0 E. BUJARD
L'’embryon monstrueux a des caractères embryotecto-
œ. IX) un peu différents. De plus, cet embryon a été
Le
niques (fi
passablement déformé par la technique. Les deux branches de
l'U se sont resserrées, par une sorte de projection en avant de
la partie caudale (A. a été transporté en A.) D'autre part, une
assez forte rétraction s’est produite plus ou moins également
dans tous les diamètres (longueur à Pétat frais : 7,8; lon-
œueur mesurée sur les reconstructions plastiques et graphi-
ques 16852)
Cet embryon monstrueux ne réalise que très imparfaitement
les courbures caractéristiques du stade normal correspondant.
La queue est inscrite, pour sa plus grande partie, dans un cer-
cle caudal, de centre A, mais le crochet terminal s’en échappe.
L'angle 4, compris entre ce que nous avons appelé Paxe II
(ligne passant par le point À ou A’et le sinus veineux S.V.) et
l'axe III (ligne passant par le même centre À ou A’ et le point
stoméal B de l'embryon, mesure 35°, c’est-à-dire approximative-
ment la même quantité que chez Pembryon normal (34°).
Par contre, les courbures dorsales et nucales sont dissociées
en une série d’ares irréguliers ne constituant pas une spire
véritable. Le principal de ces ares est l’arc dorso-cervical (9e)
dont le rayon est sensiblement égal à celui de Pare correspon-
dant chez l'embryon normal et dont le centre D a été légère-
ment déplacé en D’ par la déformation que l'embryon a subie
pendant les manipulations techniques. |
La spire céphalique est encore plus imparfaite. On ne
retrouve qu'un arc frontal (Ba) de 150° environ (centre
f), un arc apical (48) de 130° environ (centre a) et un arc
nucal (79) de 80° environ (centre 2), dont les rayons ne sont
pas en progression géométrique régulière. Entre les arcs nucal
etapical s’intereale un arc intermédiaire irrégulier.
Pour l’étude des rapports topograp hiques de latête,
plus spécialement des rapports existant entre la neuromérie el
la branchiomérie, il est nécessaire d'examiner séparément les
deux faces de lembryon (fig. X).
La face gauche, à peu près normale, présente des rapports
SUR UN CAS D'ENCEPHALOSCHISIS 287
semblables à ceux de l'embryon normal; neuromeéres et _bran-
chiomères convergent vers un centre commun V2, situé sur
l'axe IT de l'embryon (fig. IX), ligne SVF-A. Les neuromeres peu-
vent être projetés sur un arc neuromérique de 51° envi-
ron, c’est-à-dire beaucoup plus court que normalement (76°). Les
fentes branchiales (1-4/f) dessinent, par contre, un arc bran-
L< ü
chiomérique de 57°, c'est-à-dire un are à peine plus petit
Fic. IX. — Embryon monstrueux. Courbes
embryotectoniques (gr. 6).
Trait continu : croquis d’après les reconstructions.
Trait discontinu : croquis original.
A et 4’ — centres du cercle caudal. D. A. — membre antérieur.
a. = centre de l’are apical (ab). M. P. — membre postérieur.
B. — point buccal. do — centre de l'arc nucal (y)
C: — queue. Nd el Ng — centres neuromériques droit et
Gas — courbure apicale. gauche.
D et D! — centre de l'arc dorsal (de). rh. — angle du rhombencéphale.
F2 — centre de l'arc frontal (Bw). SAP —= sinus veineux du cœur.
que l'arc branchiomérique gauche (59°) de l'embryon normal.
Les correspondances sont les suivantes (fig. X): la 4° fente
branchiale est en regard de l’intervalle séparant les deux pre-
miers somites occipitaux (4. b.); la 3° dans le prolongement de
l'intervalle théorique des VIT et VIT" neuromères; la 2° vis-à-
vis du sillon creusé entre les V° et VI‘ segments nerveux.
Ce sont là les rapports habituels avec léquivalence que nous
avons toujours retrouvée chez les Mammifères: un arc
branchial équivautangulairementà deux neuromères.
288 Æ. BUJARD
Quant à la 1'° fente, elle paraît au premier abord correspondre
à l'intervalle des [°" et II° neuromères, ce qui donnerait à l’arc
hyoïde la valeur de quatre neuromères. En réalité, la 1"° fente
branchiale, l'angle stoméal (B”) et la fossette cristallinienne (}p. c.)
rayonnent autour d’un second centre conjugué N'#, comme sur
la face droite de l'embryon normal. Dès lors, la ligne passant
par la 1"° fente et ce point N’£ coupe le sillon interneuromé-
rique III-IV*, Les rapports habituels se retrouvent une fois
de plus; l'arc hyoïde équivaut angulairement à deux neuro-
meres comme chez les autres embryons de Mammifères.
De même, l'angle stoméal (B”) se trouve dans le prolonge-
ment du sillon séparant les I‘ et Il° neuromères, ce qui fait
que l'arc mandibulaire équivaut lui aussi à deux segments.
Plus en avant, les correspondances sont plus difficiles à établir.
Cependant, la ligne passant par le point N'£ etle centre cristalli-
nien (p. c.) coupe la courbure apicale et le mésencéphale au
niveau d'un sillon, qui paraît être la limite des deux segments
que nous avons interprétés comme segments mésencéphali-
ques (y. =.) dans l'embryon normal. Il en résulterait que la ré-
sion maxillaire supérieure, peu modelée, il est vrai, chez cet
embryon, mais comprise cependant entre l’angle stoméal {B") et
la fossette cristallinienne (p. c.), correspond aussi à deux seg-
ments céphaliques (1° neuromère rhombencéphalique et 2° seg-
ment mésencéphalique z.), comme nous lavons admis chez
l'embryon de Mouton normal. Plus en avant encore, les rap-
ports deviennent trop confus pour rien oser aflirmer.
Les seules fossettes d’affleurement ganglionnaire qui soient
marquées sont celle de la placode pneumogastrique et celle
du facial. La première (p X1) est approximativement en regard
de l'intervalle entre le VIT neuromère et le 1°" somite occipi-
tal (a), c’est-à-dire dans une position identique à celle qu'elle
occupe chez l'embryon normal. La seconde (p VIT) correspond
imparfaitement au sillon neuromérique IV'-V® (par rapport au
point N'p).
La face droite, sur laquelle porte le maximum de malfor-
mation, présente des rapports équivalents en quantités, mais
F: € »(
SUR UN CAS D ENCEPHALOSCHISIS 2589
un peu différents en nombres. Les fentes branchiales et les
neuromères peuvent être projetés sur deux arcs de centre M.
L’arc branchiomérique mesure 74°;ilest done passablement
plus grand que du côté gauche 57?) et que chez l'embryon nor-
F1G. X. — Embryon monstrueux. Rapports embryotectoniques
de la tête (gr. 15).
1à 4f — fentes branchiales. Nd et Ng — centres neuromériques.
1 à VIII — neuroméres. p. (NH et X) — placodes épibranchiales.
a. b.c. — somites occipitaux. P: cc. — placode cristallinienne.
B. — point buccal. P- 0. — placode olfactive.
B' et B” — angles gauche et droit du sto- SANGte — 1er somite cervical.
meuin. SRE — sinus veineux du cœur.
€. a. — courbure apicale. Ye — segments préneuromé-
riques ?
mal (59° et67°). L'are neuromérique mesure 63°; il est aussi
plus grand qu'à gauche (51°), mais notablement plus petit que
chez l'embryon normal(76° en moyenne). Par suite de la déforma-
tion de toute cette face droite, la valeur embryotectonique de
ces ares est d’un intérêt moins grand que chez les embryons
normaux.
290 E. BUJARD
Par contre, les correspondances entre les fentes branchiales
1.4 f) et les intervalles neuromériques sont des plus intéres-
santes : la 4° fente correspond au sillon séparant les deux der-
niers somites occipitaux (à. et c.); la 3° fente est vis-à-vis
de l'intervalle compris entre le premier somite occipital (a) et
le dernier neuromère (VIID ; la 1"° fente est en face du sillon
situé entre les IV° et V° neuromères.
Quant à la 2° fente, elle parait correspondre à la limite théorique
entre les VI et VII neuromères, limite qui n'a pas pu être
repérée sur les reconstructions.
Enfin, l'angle stoméal (B") est dans le prolongement direct
du sillon creusé entre les II° et 1° neuromeères.
Cette topographie est différente, numériquement, de celle
de la face gauche, en ce sens que toutes les correspondances
sont en recul de la valeur d'un segment, comme cela ressort
à première vue des tableaux comparatifs IT et TE ci-dessous
(p. 292. et 293). Maforé cela, on retrouve les mêmes quantités, la
même équivalence qu'à gauche et que chez l'embryon normal.
Chez les deux embryons de Mouton, normal et
monstrueux, l'arc mandibulaire et chaque are
branchial équivalent à deux segments céphali-
ques, comme nous l'avons démontré chez Pembryon humain.
La persistance de cette équivalence, malgré la déformation de
la tôte, est un argument de haute importance; elle suggère .
l’idée que cette équivalence est un fait primordial dominant le
modelage céphalique des Mammifères, quelles que soient les
circonstances normales ou anormales de celui-ci. Nous rap-
pellerons encore que, sur la face droite de l'embryon mons-
trueux, la fossette cristallinienne (p.c.) se trouve en rapport
immédiat avec la limite antérieure du I°' neuromère, et que de
ce fait la région maxillaire supérieure équivaut à deux segments,
comme à gauche. Cette constatation acquiert, elle aussi, la
valeur d'un argument décisif pour l'hypothèse que nous émet-
tons à propos de l'embryon normal, que le bourgeon
maxillaire supérieur est au point de vue embryo-
tectonique équivalent à un arc branchial ou mandi-
bulaire.
SUR UN CAS D'ENCEPHALOSCHISIS 291
Les placodes ganglionnaires sont trop imparfaitement mo-
delées sur la face droite de l'embryon monstrueux pour pouvoir
être discutées au point de vue topographique.
Il est curieux de noter que les lignes passant par la 1° fente
branchiale, l'angle stoméal (B"), le centre cristallinien (p. ce.) et
leurs intervalles neuromériques correspondants, se coupent en
o. X). Cette inversion du
un point N'&d situé dorsalement (fig
centre de convergence de la partie apicale de la tête s’expli-
que, comme la différence numérique des rapports entre bran-
chiomères et neuromères, par le mécanisme même de la mal-
formation, comme nous le discuterons plus loin.
La différence numérique existant entre les deux faces de
l'embryon, différence caractérisée, par exemple, par le fait que
la 1° fente branchiale est en rapport avec l'intervalle neuromé-
rique FHI'-IV® à gauche et IV'-V° à droite, ne nous parait expli-
cable qu'en invoquant les glissements tectoniques que nous
avons décrits dans le modelage de la tête de lembryon hu-
main. Ces glissements permettent au cerveau de progresser
au-dessus du pharynx, jusqu'au moment où l'apparition des
affleurements ganglionnaires (placodes) le fixe dans ses rap-
ports définitifs.
Pour expliquer la différence numérique des rapports cépha-
liques, il suflit d'admettre qu'au moment du modelage des
placodes, la malformation cérébrale et la dyssymétrie du
pharynx étaient déjà telles, que la fixation ganglionnaire n’a pas
pu se faire à droite dans les conditions habituelles. A droite,
il y a eu persistance de rapports topographiques semblables
à ceux que nous observons transiloirement chez lembryon
humain de Bromaxx (N. T. 11) de 3"" de longueur!. C’est là
un point qui nous sera utile dans la discussion de la modalité
de l'encéphaloschisis que nous étudions.
Au point de vue embryotectonique, il y a peu de chose à dire
de la fissure cérébrale, dont l'interprétation est surtout une
question de mécanisme tératogénique. Cependant, quelques
® BusarD (4) p. 160 et tableau.
292 E. BUJARD
TaBLeau Il
Rapports céphaliques de l'embryon de Mouton monstrueux de 7,8.
Côté gauche normal.
2 22202 2 222 022 2 20
à s Neurom. sSeg
Branchiomeres et placodes : 4
| et somites céph
Le —————]——]——]— — ————ٗٗٗ——— — —————————
MGR 1
| | 1
| +
| placode RÉ CRETE HER
| bourgeon | | 9 9
maxillaire RS
supérieur | € I 9
PE ne Re |, angle stoméal Es
anglion Ve p.
sans F II A
are maudibulaire |
. 1e arc AR TT EC fetes date miaie toit eee dires
branchial III 5
4e fente branchiale
\
arc hyoïde | ganglion VIle, VIITe p. IN 6
” 2e are placode de la VII p.
as
VÉSICULE AUDITIVE V y
PE 22 fente branchiale a
ganglion IXe p. WT 8
Je arc $
oncles S'ie rrtate aie * ….. à le es ee a
ganglion Xe p. MI 9
Er à PRE 2 TS 3e fente branchiale SONO DC O0
s
VIII 10
1e arc \ : r
, 1e placode de la Xe P: nm es
branchial
| A Â
———— ke fente branchiale
à é
DOUCE TARDE LEVANT MCE PÉSIS ve tb PET CEA
branchial
mots sont nécessaires à propos de l'orifice qui fait communi-
quer les cavités stoméale et cérébrale au niveau de lhypo-
physe. Cette localisation, curieuse au premier abord, s'explique
d'elle-même, si l’on se souvient que His, déjà, avait admis que
l'extrémité antérieure de la plaque neu ale devait être cher-
SUR UN CAS D'ENCEPHALOSCHISIS 293
TaBLEAU III
Rapports céphaliques de l'embryon de Mouton monstrueux de 7,8.
Côté droit anormal.
oo
Neurom. rer:
Branchioméres et placodes.
et somites
2 | ?
I bourgeon
PR Re den à maxillaire
II ganglion Ve p. supérieur
angle stoméal
are mandibulaire
1e arc
branchial
IN ganglion VIle, VIII p.
1e fente branchiale
V VÉSICULE AUDITIVE
arc hyoïde
ÉDE 2e arc
VI ganglion IXe p. dl
2e fente branchiale
VII ganglion Xe p.
... . .…. Je arc
clelelele ais esntelo se "als es ess
branchial
ke_arc
branchial
chée au niveau de l’infundibulum. Pour nous, les connexions
intimes qui existent au bord eaudal du diverticule stoméal de
l'hypophyse, entre le pharynx et la corde dorsale d’une part,
entre l’ectoderme stoméal et la paroi cérébrale d'autre part,
sont la preuve qu’il s’agit là du rebord céphalique de l'aire em-
Rev. Suisse pE Zooz. T. 26. 1918. 21
294 E. BUJARD
bryonnaire primitive. Ce rebord a été transporté dans la pro-
fondeur par l’'enroulement spiral et les glissements tectoniques
qui caractérisent la construction de la tête des Mammifères.
Nous reviendrons ailleurs, du reste, sur cette question qui ne
peut être résolue que par des comparaisons avec d’autres espè-
ces, comparaisons trop longues à détailler ici.
Des lors, orifice situé sur Ha paroi craniale du diverticule
hypophysaire n’est rien d'autre que la partie la plus antérieure
de la gouttière neurale primitive. La fermeture de cette région est
habituellement précoce, de telle sorte que le neuropore cépha-
lique est reporté peu à peu dans le $ens dorsal. Le pont tissu-
laire qui sépare cet orifice de la large fissure prosencéphalique
(neuropore céphalique proprement dit) paraît être dû à la crois-
sance des bourgeons frontaux et à la différenciation des pla-
codes olfactives ; leur coalescence se serait faite secondaire-
ment, malgré la malformation grave qui a frappé tout le cerveau.
3. Teratogenèse de l'embryon de Mouton de 7,8"" de longueur.
Au point de vue tératologique, il nous reste à discuter
la causalité de cette persistance d’un large neuropore cépha-
lique, le mécanisme (modalité) qui a engendré les diverses mal-
formations de l'embryon et l’époque (période tératogénique) à
laquelle la cause malformante a dû agir pour provoquer la
monstruosité, telle que nous l’observons. |
La causalité des malformations cérébrales a été interprétée,
en général, dans un sens trop univoque!. À notre avis, il faut
absolument distinguer, parmi les diverses variétés de fissura-
tions cérébro-craniennes, comme du reste parmi toutes les.
nuances d'anomalies médullo-rachidiennes, deux séries qui
n’ont aucune relation génétique entre elles.
l. Les neuroschisis vrais? (encéphaloschisis et
myeloschisis ouralis) qui sont des malformations primai-
! Erxsr (5), Die Missbildungen des Nervensystems, 1909.
? Le terme de neuroschisis serait le plus commode pour désigner les fis-
surations primaires de l’axe cérébro-spinal, par persistance des neuropores :
neuroschisis cerebralis (encéphaloschisis) ou caudalis (myeloschisis ouralis).
SUR UN CAS D'ENCEPHALOSCHISIS 295
res par défaut de fermeture de la gouttière neurale, sous une
influence quelconque, le plus souvent mécanique. Ce sont de
beaucoup les plus rares.
2. Les spina bifida proprement dites et les malforma-
tions analogues, qui sont des malformations secondaires,
comme l’a démontré RABaup dans une série de travaux (1905-
1912). Ce sont les plus fréquentes.
Notre cas particulier appartient évidemment au premier
groupe ; c'est un encéphaloschisis vrai, sans aucune alté-
ration inflammatoire reconnaissable sur les préparations mi-
croscopiques. Son intégrité vasculaire est aussi complète que
celle de son frère, l’embryon normal, car il est impossible de
faire état de la vascularisation relativement intense du tissu
peri-cérébral ; cette vascularisation n’est pas plus marquée que
celle que l’on observe couramment chez les embryons du même
stade. -
Les causes des neuroschisis primitifs sont variées. L’em-
bryologie expérimentale a observé cette malformation, véri-
table arrêt de développement, sous les influences les plus diver-
ses : étroitesse de l’amnios, expériences de DAREsTE ; action des
solutions hypertoniques et actions secondaires de l’irradiation
ovulaire, expériences d’'HERTWIG, etc. Aucune de ces actions ne
peut être invoquée dans notre cas. L'hypothèse d’un détermi-
nant interne ou externe, ovulaire ou maternel, de nature phy-
sico-chimique, doit être écartée de prime abord; en effet,
notre embryon appartient à une grossesse gémellaire univitel-
line, dont le second embryon est parfaitement normal et a pu
nous servir d’étalon de comparaison. Admettre une étroitesse
de l’amnios est une hypothèse tout aussi gratuite ; rien dans
nos observations ne permettant de supposer une telle hypo-
plasie.
Notre cas dépend d’une cause à la fois plus fréquente et plus
Il devrait être malheureusement rejeté au point de vue étymologique. En effet,
vevpoy signifie la «fibre nerveuse» et non pas l’« appareil nerveux » dans sa
totalité. La mème critique peut être faite aux expressions de «neuropores », etc.,
devenues d'usage courant.
296 E. BUJARD
simple, l’action mécanique de brides amniotiques
fig. XIV, p. 300)1. Si nous n'avons pas pu retrouver ces brides
elles-mêmes, par suite de l'ouverture de l’amnios, nous avons
pu repérer leur point d'insertion par des débris tissulaires. La
plus importante d’entre elles était insérée sur le bord du volet
prosencéphalique ; c’est elle qui paraît avoir fait dévier tout le
développement de la tête. Une seconde bride était fixée sur le
-
CE PC
PTE RE EE
ba
/
ra /
axel' ‘.axell
Fie. XI. — Comparaison des profils des
deux embryons (gr. 6).
Trait continu et signes ! — embryon monstrueux.
Trait discontinu et signes ord. = embryon normal.
A et 4’ — centres des cercles caudaux. M. P. — membres postérieurs.
aet a' — centres des ares apicaux. n. — centre de l'arc nucal de l'embryon
Bet B! — points buccaux. monstrueux.
€. 4... — courbe apicale. nD. — centre de l’are nuco-dorsal de
D' — centre de l’are dorsal de l’em- l'embryon normal.
bryon monstrueux. rh. = angle du rhombencéphale.
fetf' — centres des ares frontaux. SOS — sinus veineux du cœur.
M. A. — membres antérieurs.
dos de l'embryon, au niveau des 5° et 7° segments cervicaux,
soit en arrière du membre thoracique droit. La large insertion
de cette bride a provoqué une profonde déchirure de la peau
et des myotomes de la région. Nous n’avons pas pu déterminer
la nature et l’origine de ces brides.
La comparaison minutieuse des deux embryons de Mouton
L'PI 10, Ge 100
SUR UN CAS D'ENCEPHALOSCHISIS 297
normal et monstrueux, la superposition de leurs profils après
réduction aux mêmes dimensions, permet de révéler plus clai-
rement la modalité de la malformation.
Pour cette étude, nous comparons les deux profils de façon à
superposer les deux lignes B-SV des deux embryons en faisant
coïincider les points SV {sinus veineux). Dans ces conditions, le
défaut d’enroulement de la tête devient évident (fig. XI). La
Fic. XII. — Comparaison des rapports
embryotectoniques des deux faces de
l'embryon normal (gr. 15).
1àa4]) r s pe. et pc! — placodes cristalliniennes.
HET AT PTE DO po. et po! — placodes olfactives.
1 à VIII — neuromères. rh. — angles du rhombencéphale.
a, b,c. — somites occipitaux. S. c1. — 1er somite occipital.
Bet B! — angles du stoméum. va — vésicules auditives.
Tendre — courbure apicale. D io Eee — segments préneuromériques ?
N (g, d) | __ centres neuromériques
N' gauche et droit.
région céphalique s’est allongée dans le sens ventral, sans pou-
voir se fléchir; la longueur B-SV a grandi de ‘/5; la spire cé-
phalique ne s’est pas réalisée ; le modelage tout entier de la tête
a été faussé. Parallèlement, la région caudale a été légèrement
déplacée dans le même sens, tandis que les deux angles + res-
taient à peu près constants (35° et 34°). Signalons la coïncidence
inattendue des angles rhombencéphaliques gauches (rh) des
deux embryons.
298 E. BUJARD
La comparaison par superposition des deux faces de chaque
embryon est encore plus intéressante.
Chez l'embryon normal, les deux faces (fig. XII), pré-
sentent des rapports semblables et un certain nombre de
symétries certaines : somites occipitaux (&.-c.), neuromères
[VIII TI faut noter, cependant, un léger tassement de ces
organes sur la face gauche, tassement surtout marqué pour les
cinq premiers neuromères. Parallèlement, l'angle rhombencé-
phalique (rh.) gauche est passablement en recul sur le droit ;
de même pour les vésicules auditives (v. a.) placées en regard
des V®neuromères. Les trois dernières fentes branchiales (2-4 f)
sont plus dorsales à gauche qu’à droile, mais sont à peu près
sur les mêmes lignes de projection. Le recul par tassement des
organes gauches, ou mieux, la dispersion par extension des
organes droits, est encore plus marquée pour la 1° fente bran-
chiale (1), l’angle stoméal (B) et les placodes olfactive (p. 0.)
et cristallinienne (p. c.). Tous ces points sont plus dorsaux à
gauche qu'à droite. Ceci crée une dyssymétrie en relation
avec la torsion spirale de la tête à gauche, qui fait que le côté
droit est plus étendu et le gauche plus ramassé sur lui-même.
Chez l’embryon monstrueux (fig. XII), la discordance
est presque complète. La torsion est inversée ; tous les organes
droits sont fortement reportés dans le sens dorsal. Les neuro-
mères sont refoulés dans le sens caudal de telle sorte que le
1° neuromère droit correspond au II° gauche et le V° droit au
VI gauche. Il en est résulté un tassement énorme des derniers
neuromères droits (VI® à VIII‘) qui, à eux trois, occupent le
même espace que les deux neuromères (VIT et VIII) gauches.
En effet, dans la région occipitale, les somites (a.-c.) sont en
regard les uns des autres, comme chez l'embryon normal.
La vésicule auditive (v. a.) droite est non seulement en recul
par rapport à la gauche, mais est beaucoup plus dorsale ; de
même l’angle rhombencéphalique ({rh.) droit est sur la ligne
dorsale, tandis que tout le toit de la fosse rhomboïdale est repor-
tée sur la face gauche.
Les fentes branchiales (1-4 f), elles aussi, sont déplacées.
SUR UN CAS D'ENCEPHALOSCHISIS 299
Les deux dernières se correspondent approximativement
à droite et à gauche, mais les deux premières fentes droites sont
violemment refoulées dans Le sens dorsal; de même pour l'angle
stoméal (B), de même encore pour les placodes cristalliniennes
(p. c.) et olfactives (p. 0.). Il en résulte une asymétrie non seu-
lement inversée par rapport à celle de l'embryon normal, mais
beaucoup plus grave et s'étendant à un plus grand nombre d’or-
ganes.
Fic. XIII. -— Comparaison des rapports embryotectoniques
des deux faces de l'embryon monstrueux (gr. 15).
1à4f F : Nd et Ng — centres neuromériques gauche
Ce eve fentes branchiales. Der roi
Ua 4 pc. et pc’ — placodes cristalliniennes.
A Rern ni OIERES: po. et po! — placodes olfactives.
a, b, ©, — somites occipitaux. rh. — angles du rhombencéphale.
B — points bucaux. SURCL — 1er somite cervical.
BetB" — angles du stoméum. CAN 2 — vésicules auditives.
Ci. — courbure apicale.
Enfin, le cœur lui-même est malformé et présente tous les
caractères d’un arrêt de développement. Son allure générale
est en tous points comparable à celle du cœur de Pembryon
humain décrit par Taompson (9), embryon de 2"",5 (N.T., n°7).
Tous deux sont caractérisés par un large bulbe cardiaque placé
transversalement en avant des oreillettes, se relevant à gauche
pour se distribuer aux arcs aortiques et s’abaissant à droite pour
se continuer avec le ventricule. Chez tous deux, le sinus vei-
neux comprend encore deux cornes unies par une pièce inter-
médiaire rétrécie, transversale chez l'embryon humain, verti-
300 E. BUJARD
cale chez notre embryon de Mouton monstrueux, Les deux
cœurs se distinguent, par contre, par la structure'des oreillet-
tes. En effet, chez l'embryon humain, la cavité est encore large
et commune ; ici, il y a déjà deux petites cavités auriculaires
communiquant séparément avec chacune des cornes du sinus
veineux. On a nettement l'impression d’une dissociation dans
le modelage du cœur; tandis que la diversification de ses cavi-
tés essayait de s'effectuer, sa forme anatomique générale a été
fixée dans un stade primitif.
Fic. XIV. — Mécanisme tératogénique de l'embryon
monstrueux.
B! et B” — angles du stoméum. mes. — mésencéphale.
br. — brides amniotiques. Nd. — centre neuromérique droit.
AN — encéphaloschisis. pr. d. — paroi droite du prosencéphale.
1e — fentes branchiales. pr. g. = paroi gauche du prosencéphale.
h. = arc hyoïde. $.e1 — 1% somite cervical.
m. —= arc mandibulaire. $.02 — 2° somite occipital.
Flèche 1 — glissements embryotectoniques normaux.
Flèches 2 et 9% — tractions ou résistances anormales exercées par les
brides amniotiques.
Flèche 3 — glissements anormaux ou tératogéniques.
Toutes ces malformations sont concomittantes et dépen-
dent de la même cause mécanique (fig. XIV). Tandis que la face
gauche de lembryon poursuivait une évolution presque nor-
male, la face droite a été comprimée par deux forces antago-
nistes : 1° la poussée des glissements tectoniques d’arrière en
avant, conséquence de toute la croissance embryonnaire
flèches 1); 2° la résistance de la bride amniotique fixée sur le
bord du mésencéphale (flèches 2 et 2).
De cet antagonisme est résulté un tassement des organes,
SUR UN CAS D'ENCEPHALOSCHISIS 301
suivi de leur «éruption » dans le sens dorsal, avec accentuation
de la courbure nutcale (flèche %) ; les somites et les neuromères
ont été refoulés dorsalement; les arcs branchiaux ont été écrasés
les uns sur les autres et violemment imprimés dans le plancher
pharyngien. Ce tassement de toute la région branchiale peut
être mesuré par l’angle B°. Nd. B" (de 20° env.) compris entre
les deux commissures stoméales. Parallèlement à ce refoule-
ment, la paroi prosencéphalique a été retournée dans le sens
dorsal et la torsion spirale de l'embryon a été inversée.
Quant au cœur, suspendu aux arcs branchiaux par les arcs
aortiques et la veine de Cuvier, il n’a pu effectuer sa torsion de
droite à gauche, qui devait placer verticalement le bulbe car-
diaque et permettre Le modelage normal de ses parties. Le bulbe
cardiaque a été maintenu dans sa position primitive et, de ce
fait, toute l’évolution du cœur a été troublée ; bien plus, les Imé-
galités de croissance qui se sont fatalement produites ont dé-
placé les cornes du sinus veineux, abaissant peu à peu la corne
et l'oreillette gauches jusqu'à ce que la pièce intermédiaire du
sinus soit devenue presque verticale.
Il est bien difficile de déterminer l'origine de la bride amnio-
tique, qui a été le facteur mécanique de toutes les malforma-
tions. Son action a dû commencer à se faire sentir au moment
où aurait dû s'achever la fermeture du canal neural et se
resserrer l'enroulement spiral de la tête, c'est-à-dire à un
stade qui correspondrait aux embryons humains de 15-20 somi-
tes et de 2"",5 de longueur. Cette époque nous est désignée par
la persistance d’un large neuropore céphalique!, par la forme
du cœur dont les caractères anatomiques sont encore très voi-
sins de celui de l'embryon humain de 2"",5 et par les rapports
1 Le neuropore céphalique est fermé chez les Mammifères, aux stades sui-
vants (KeiBe (7) Normentafeln) :
1. Embryon de Cerf (Cervus capreolus) de 29 somites et long de 5mm,4.
Embryon de Porc (Sus scrofa) de 19-21 somites et long de 3mm,6 env.
. Embryon de Lapin (Lepus cuniculus) de 10-20 somites et long de 3mm,5 à 4.
. Embryon humain (N. T., n° 7) de 23 somites et long de 2mm,5,
rs]
302 E. BUJARD
existant entre branchiomères et neuromères, qui, à droite, sont
encore ceux de l'embryon humain de 3°".
Durant cette période tératogénique, relativement
courte, l’encéphaloschisis a été créé et les glissements em-
bryotectoniques de la tête ont été arrêtés dans leur évolution.
Cependant, la bride amniotique, de plus en plus tendue par la
croissance de Pembryon, a dû se rompre assez rapidement pour
que la croissance secondaire des organes malformés ait pu
s'effectuer. En effet, le cœur et les arcs branchiaux ont un vo-
lume normal; seule la paroi cérébrale paraît hypoplasiée.
CONCLUSIONS.
Au point de vue embryotectonique, nos deux embryons
de Mouton, aussi bien le monstrueux que son frère le normal,
confirment et complètent les faits que nous avons déjà observés
et décrits chez les embryons humains. On peut admettre que
chez les embryons de Mammifères:
1° Chaque arc branchial (branchiomère) équivaut angulaire-
ment à deux neuromères; la branchiomérie et la neuromérie ne
sont donc pas directement équivalentes.
2° L’are mandibulaire a une valeur égale et ne serait qu'un
branchiomèere. |
3° Le bourgeon maxillaire supérieur paraît avoir aussi une
valeur angulaire semblable ; il correspondrait au 1° des neuro-
mères rhombencéphalique et à un segment mésencéphalique.
4° La segmentation branchiomérique paraît complétée par
celle des placodes ganglionnaires; la répartition de ces der-
nières conduit à l'hypothèse que la segmentation primitive de
la tête aurait été marquée (chez les Mammifères tout au moins)
par une série de sillons correspondant aux intervalles neuro-
mériques et que de ces fossettes, les unes auraient évolué en
poches branchiales, les autres en placodes ganglionnaires et
ceci alternativement.
5° Le point de confluence de la corde dorsale avec le pharynx,
au niveau du rebord caudal du diverticule stoméal de lhypo-
\wa
téré
SUR UN CAS D'ENCEPHALOSCHISIS 303
‘
physe, paraît correspondre à l’extrémité céphalique primitive
de l'aire embryonnaire.
Au point de vue tératologique, notre embryon de Mou-
ton monstrueux se révèle comme un cas d’encéphaloschisis
primitif avec persistance d'une large fissure (neuropore)
intéressant tout le prosencéphale. Quant à sa modalité et à sa
causalité, on peut admettre que :
1° La malformatien cérébrale est due à une bride am-
niotique, fixée sur le bord droit de la gouttière neurale,
qui aurait renversé à droite toute la paroi de la 1° vésicule
cérébrale en empêchant sa coalescence avec le bord gauche de
la gouttière neurale.
2° Les tractions exercées par cette bride sur le cerveau, com-
binées peut-être avec celles d’une autre bride fixée sur le dos.
de embryon, au niveau des 6° et 7° segments cervicaux, ont
retenti sur tout le modelage céphalique en arrètant les glisse-
ments tectoniques par lesquels se fait la mise en place des
organes et en déviant leur croissance.
3° Il y a eu un tassement du rhombencéphale et un raccour-
cissement de l'arc neuromérique.
4 Tout le pharynx et toute la région branchiale ont été
tordus sur leur axe de telle sorte que les poches branchiales
droites ont été reportées beaucoup plus dorsalement qu’à
gauche.
5° Le tassement mécanique du rhombencéphale s’est pro-
pagé à la région pharyngienne en provoquant une sorte de
télescopage des ares branchiaux les uns sur les autres ; les 3° et
4° arcs sont presque complètement recouverts par le 2° et la
fente stoméale en a été transformée en un large espace rhom-
boïdal. :
6° Les glissements tectoniques de la tête n'ayant pu s'achever
normalement, les fentes branchiales ont acquis des rapports
neuromériques en recul, à droite, de la valeur d’un segment
céphalique (ces concordances sont égales à celles qui existent
304 E. BUJARD
transitoirement chez l'embryon humain de 3"", embryon Bro-
MAN, (N:T., n°11).
7° Les malformations pharyngiennes ont déplacé les arcs
aortiques et les canaux de Cuvier, si bien que la torsion du cœur
en a été modifiée et que l’évolution de cet organe est devenue
complètement anormale.
Cette observation d’encéphaloschisis primitif chez lem-
bryon de Mouton peut être mise en parallèle avec la descrip-
üon de lembryon humain de BREMER (longueur 4"") qui, lui
aussi, doit être considéré comme tératologique et comme un
cas d’encéphaloschisis à son début.
Il est nécessaire de distinguer les neuroschisis primitifs
des spina bifida et malformations analogues qui sont des alté-
rations secondaires de l'appareil neural.
PLIS
©
SUR UN CAS D'ENCEPHALOSCHISIS 305
OUVRAGES CITÉS :
. Bremer. Description of a 4"® human embryo. Amer. Journ. of
Anat., Vol. V, p. 459. 1905.
Busarp. Reconstructions plastiques du système nerveux central,
des ganglions et des épithéliums sensoriels céphaliques d’un
le) Ce] q
embryon de mouton de 7", C. R. Assoc. Anatom., 13° réunion.
p- 205-211. Paris, 1911.
Busaro. Remarques sur le mécanisme du modelage des embryons
humains (jusqu'à 6 à 7"" de longueur). Courbes embryotecto-
niques. Anatom. und Entwickl. Monographien, herausg. von
Prof. W. Roux. Heft 3, 11-96 p., 43 fig. Leipzig und Berlin, 1914.
F)
. Busaro. Remarques sur le modelage de la tête de l'embryon
humain (note préliminaire). Arch. Se. phys. et nat. (4), Vol. 41,
p. 158-161. 1916.
. Ernst, P. Missbildungen des Nervensystems. In : Scuwazse. Die
Morphologie des Missbildungen der Menschen und der Thiere,
Teil 3: Dre Einzelmissbildungen, Abt. 2, p. 67 et suiv. 1909.
Frorier. Ueber Anlagen von Sinnesorganes am Facialis, Glosso-
pharyngeus und Vagus, über die genetische Stellung der Vagus
zum Hypoglossus und über die Herkunft des Zungenmusculaturs.
Arch. f. Anat. u. Physiol., Anat. Abt., 1885, p. 1-55.
Kei8ez. Normentafeln zur Entwicklung der Wirbeltiere :
I. Keisez. Normentafeln zur Entwicklung des Schweines. 1897.
V. Minor, Ch.S. and E. Tayror. Normal plates of the develop-
ment of the Rabbit. 1905.
VI. Sakurai, Ts. Normentafeln zur Entwicklung des Rehes. 1906.
VIT. Keisez und Ezze. Normentafeln zur Entwicklung des Men-
schen. 1908.
. Kixcssury. The Deselopment of the human pharynx. 1. The pha-
ryngeal derivatives. Amer. Journ. of Anat., Vol. 18, p. 354-359.
1915.
Tnompsox. Description of a human embryo of twenty-three paired
somile. Journ. of Anat. and Physiol., Vol. 41, (3) Vol. 2, p. 167-
170. 1907.
306
all.
a. p.
B
b. a. (3-6)
Q
hem.
hyp.
VA
m.
M. À.
mes.
M. P.
m. S.
N
n. (1-virr)
0.
1 Pour les lettres désignant les points embryotectoniques, consulter le texte
I IE IE fl
I 1
III
ELLE LL CL LT SAN LL A A EE
E.
BUJARD
EXPLICATION DES PLANCHES
Abréviations !.
centre du cercle caudal.
aorte dorsale.
allantoïde.
aortes primitives.
stoméum.
bulbe artériel et arcs
aortiques.
brides amniotiques.
queue.
courbure apicale.
canaux auriculo-ventri-
culaires.
corde dorsale.
carotides externes.
carotides internes.
cloaque.
cordon ombilical.
canal segmentaire.
estomac.
encéphaloschisis.
fentes branchiales.
ganglions craniens.
ler ganglion cervical.
1er ganglion dorsal.
ganglion de FRoRIEP.
ler ganglion lombaire.
arc hyoïde.
hémisphères cérébraux.
hypophyse.
intestin.
arc mandibulaire.
membre antérieur.
mésencéphale.
membre postérieur.
maxillaire supérieur.
centre neuromérique.
neuromères.
œsophage.
etre
0. g.
P: (Vin,
panc.
P: C.
a
>
LL
— oreillette droite.
— oreillette gauche.
x, x) —placodesépibranchiales.
= pancréas.
— placodes cristallinien-
nes.
pharynx.
Il
— poumons.
— placodes olfactives.
— prosencéphale.
paroi droite du prosen-
céphale.
paroi gauche du prosen-
céphale.
rein définitif (métané-
phros).
= racines de l’hypoglosse.
— angle du rhombencé-
I
[
phale.
aire sensorielle bran-
chiale.
— 1er somile cervical.
— sensorielle fron-
aire
tale.
— 1er somite occipital.
angle du stoméum.
sinus veineux du cœur.
— trachée.
—= thyroïde.
— ventricule.
— vésicules auditives.
— ventricule droit.
— ventricule gauche.
— vésicules optiques.
— orifice faisant communi-
quer l’infundibulum et
le stoméum.
si
SUR UN CAS D ENCEPHALOSCHISIS 307
Planche 9.
Reconstructions plastiques (Plattenmodell d’après Borx) ; croquis
modelés sur. une esquisse faite à la chambre photographique.
Fi. 1. — Embryon normal; appareil nerveux, pharynx et aires
sensorielles (gross. : 18 diam.).
F1G. 2. — Embryon monstrueux; appareil nerveux, pharynx et aires
sensorielles (gross. : 18 diam.).
Fi. 3. — Embryon normal; pharynx, face ventrale (gross. : 30
diam.).
Fi. 4. — Embryon normal; forme extérieure {gross. : 10 diam.).
F6. 5. — Embryon monstrueux; forme extérieure (gross.: 10 diam.).
Fi. 6. — Embryon monstrueux ; pharynx, face ventrale (gross. : 30
diam.).
Planche 10.
Reconstructions graphiques, projections sur le plan médian
(gross. : 15 diam.).
Fic. 7. — Embryon normal; organologie générale (profil gauche).
Fi. 8. — Embryon monstrueux ; organologie générale (profil
gauche).
FiG. 9. — Embryon normal; appareils nerveux et vasculaire (profil
droit).
F1G. 10. — Embryon monstrueux; appareils nerveux et vasculaire
(profil droit).
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E.Bujard.- ENCephaloschisis
REVUE SUISSE DE ZOOLOGIE
Vol. 26, n° 9. — Novembre 1918.
PE PMalliben von Celebes
Ausbeute der in den Jahren 1902 und 1903 ausgeführten
zweiten Celebes-Reise der Herren Dr. P. und Dr. F. SARASIN
bearbeitet von
G. BOLLINGER
Naturhistorisches Museum Basel.
Hierzu Tafel 11.
Die vorliegende Arbeit bildet die Fortsetzung und den Ab-
schluss meiner 1914 in der Revue Suisse de Zoologie verôffent-
lichten Untersuchung über die Süsswasser-Mollusken von
Celebes. Das neue terrestrische Material verdanke ich wie-
derum den Herren Sarasix. Für einige wertvolle Vorbestim-
mungen und für die allzeit grosse Bereitwilligkeit, mir schwer
züugängliche Literatur aus den eigenen Regalen zu beschaften,
môchte ich Herrn Dr. Fritz SARASIN meinen ganz besondern
Dank abstatten.
RHIPIDOGLOSSA
Fam. Helicinidae.
Gattung Æelicina Lam.
Helicina (Geophorus) oxytropis Gray.
1867. Marrens (8), p. 166. — 1899. Sarasin (14), p. 10.
Lamontjong: S.-Celebes. 2 Exemplare.
Rev. Suisse DE Zoo. T. 26. 1918. 29
310 G. BOLLINGER
TAENIOGLOSSA
Fam. Cyclophoridae.
1. Subfam. CyYcrLoPnoRiNAE,
Gattung ZLeptopoma Pfeiffer.
Leptopoma ({Leptopoma) vitreum Less.
1891. Bœrrcer, O. (1), p. 291. — 1899. Sarasin (14), p. 18. — 1902.
KosEeLr (6), p. 15.
Pundidaha: südl. Teil von S.-0.-Celebes. 1 Exemplar.
Leptopoma (Trocholeptopoma) celebesianum Mlldff.
1899. Sarasix (14), p. 20. — 1902. Koëezr (6), p. 21. — 1912. Haas
(5), p. 418. — 1914. Lescuke (7), p. 281.
\
Bantimurong : S. Celebes. 5 Exemplare.
Var. concolor Haas.
Lambuja : Südl. Teil v. S.-0.-Celebes.
3 einfarbige, hell gelblichgrüne Gehäuse, die ich bei L. cele-
besianum eingereiht hatte, bevor mir die Haas’sche Variation
zu Gesicht gekommen war. Die nachträgliche Bestätigung war
mir aber um so wertvoller, als mir die Abgrenzung der vor-
liegenden Gehäuse gegen L. vitreum var. minus Mis. einige
Mühe bereitete und mich in der Ansicht bestärkte, dass
reicheres Material den Systematiker noch mehr in Verlegen-
heit setzen würde.
L. celebesianum wurde zum ersten mal von LEscakE auch im
Norden der Insel nachgewiesen (7,281), nämlich in der Tomini-
bucht. |
Noch mehr sind die Grenzen verwischt zwischen den beidem
folgenden Arten, die der subjectiven Auffassung des Systema-
tikers einen weiten Spielraum gewähren : L. moussont Mts.
und menadense Pfr. Bei reichem Material sind die beiden
Formen nur mühsam auseinander zu halten, da alle trennenden
Charaktere fluctuierender Natur sind. Dem Formenkreis des.
vitreum gegenüber zeichnen sie sich durch die mehr conische:
LAND-MOLLUSKEN 511
Gestalt und den weniger entwickelten Mundsaum aus. Unter
sich aber werden die trennenden Momente doch recht akade-
misch und laufen auf etwas hellere Grundfarbe und scharfen
Kiel bei menadense und auf die stumple Kante bei moussont
hinaus.
Leptopoma ([Trocholeptopoma) menadense Pfr.
pt0} Ppto}
1867. Mantexs (8), p. 148. — 1899. Sanrasix (14), p. 21. — 1902.
KoseLr (6), p. 25. — 1914. Lrscuke (7), p. 280.
Oberlauf des Bone-Flusses: N.-Celebes.
2 Exemplare; das eine einfarbig,
geflammt auf alabasternem Grund.
weiss, das andere rothraun
Ussu : S.-0.-Celebes. 2 rein weisse Exemplare.
Leptopoma | Trocholeptopoma) moussont Mts.
1867. Marrexs (8), p. 147. — 1899. SanasiN (14), p. 19. — 1902.
Kogezr (6), p. 26. — 1914. LEscake (7), p. 280 und 282.
Bantimurong : S.-Celebes. 8 Exemplare.
Koro-Tal: Central-Celebes.
3 Exemplare, von denen 2 je vier scharfe Kantensäume ganz
analog den Spiralreifen von Cyclotus moutonensis Lk. auf-
weisen, die bis in den 3. Umgang hinein verfolgt werden
kônnen und den Gehäusen ein eigenes Gepräge verleihen; sie
fehlen dem 3. Individuum vôllig.
Randangan-Marissa : N.-Celebes.
2 Exemplare, die ihrem Aussehen nach eher an L. menadense
gemahnen, des scharfen Kiels aber enthbehren und somit hier
aufsefuhrt werden. Zur folgenden ZL. moutonense Leschke
scheinen sie engsten Kontakt zu haben; ich trenne sie nur von
jener ihres doch recht deutlichen Kieles und ihrer Färbung
wegen. Die beiden Gehäuse zeigen auf hellem Grund ein
schmales Band unter dem Kiel und auch sonst auf der ganzen
Oberfläche feine in Punkte aufgelüste Bänderung, bzw. radiäre
Flammung. Wahrscheinlich ist die Diagnose der L. moutonense,
die sich unverantwortlicherweise nur auf ein einziges Gehäuse
stützt, noch gründlich zu modifizieren.
2312 G. BOLLINGER
Oberhalb Lambo (700 m.), S.-0.-Celebes.
2 stattliche Exemplare mit breitem, dunkelbraunem Spiral-
band unter dem Kiel und 5 bis 7 hellen Spiralen darüber;
letztere schwanken in der Breite: sie sind in der Mehrzahl
fein, linienféürmig.
Die Funde würden mit frühern zusammen dartun, dass
L. moussoni sich über die ganze Insel ausdehnt, und dass ihre
Verbreitune
D?
wie sie die Herren Sarasin (15, Tafel IV, Fig. 8)
dargestellt, im Sinne der Fig. 7 zu erweitern wäre.
Leptopoma {Trocholeptopoma) moutonense Leschke.
1914. Lescuke (7), p. 280.
Randangan-Marissa : N.-Celebes.
Bei den moussoni-Gehäusen dieses Fundortes lag-eins9
hohes, durchscheinend-alabasternes Stück, das, von etwas
kleinern Dimensionen abgesehen, sehr gut hierher passt. Der
Typus stammt aus benachbarter Gegend. Wie oben schon
angedeutet, handelt es sich hier um eine unerfreuliche Novität
Lescukes, deren Zusammenhang mit #enadense, bzW. moussont
noch der Aufklärung harrt.
Gattung Japonia À. Gd.
Japonia (Lagochilus) pachytropis MNAfF.
1899. Sarasix (14), p. 26. — 1902. Korezr (6), p. 50.
Lamontjong: S.-Celebes.
| Exemplar; der Diagnose kônnte der Glanz des Gehäuses
noch beigefügt werden.
Japonia (Lagochilus) buginensis S.S.
" Le
1899. Sanrasix (14), p. 28. — 1902. Koëecr (6), p- 37.
Lamontjong : S.-Celebes.
1 Exemplar, das etwas hôher ist als der Typus (8"",5), sonst
aber mit diesem gut übereinstimmt.
LAND-MOLLUSKEN D le
Gattung Cyclotus Sw.
Cyclotus (Pseudocyclophorus) politus Sw.
1867. Martens (8), p. 123. — 1899. SanasiN (14), p. 38. — 1902.
Kosecr (6), p. 194. — 1914. Lescake (7), p. 281.
Lamontjong: S.-Celebes. 13 Exemplare.
Mittelgrosse bis kleine Gehäuse, darunter 2 einfarbig blass-
gelbe mit durchscheinender helleren Binde.
Koro-Tal: Central-Celebes. 1 Exemplar.
Bantimurong: S.-Celebes. 2 Exemplare.
Lappa-Kanru: S.-Celebes. 5 Exemplare — var. fulmi-
nulatus Mts.
Cyclotus (Pseudocyclophorus) cartnornatus n. sp.
Tafel 11, Fig. 1-3.
Lappa-Kanru: Lamontjong-Gebiet, S.-Celebes. 7 Ex.
Gehäuse relativ eng, aber perspectivisch genabelt:; stumpf-
winklig conisch, dünn. beinahe durchscheinend, braungelb bis
dunkel rothraun. Epidermis eng und fein radiär geritzt. 4 stiel-
runde Umgänge mit 5 bis 6 meist gut erkennbaren rauhen
Spiralreifen, die sich unter der Lupe in besonders stark ent-
wickelte, hinter einander gereihte Wülste der radiären Ritzung
auflôsen. Die Kanten treten also weniger durch ihre dunklere
Färbung, als vielmehr durch ihre Plastizität in die Erschemung.
Auf dem letzten Umgang ausgewachsener Gehäuse kônnen sich
diese Reifen mehr oder weniger verlieren, sind dann aber auf
dem vorletzten doch deutlich zu erkennen. Die Embryonal-
windung bildet einen feinen Apex ; sie lässt, stark vergrüssert,
eine scharfe, sehr regelmässige radiäre Rippung und, beson-
ders im 2. und 3. Umgang, eine deutliche, diesmal glatte
Spiralkantung erkennen. — Naht scharf, etwas vertieft, mit dem
Ende des letzten Umgangs etwas herabsteigend. Mündung
kreisrund, nach unten und hinten geneigt, bei ausgewachsenen
Tieren oben etwas winkelig ausgezogen. Peristom mit feinem
Doppelrand, inwendig in schmalem Abstand von einem zarten,
314 G. BOLLINGER
milchigweissen Callus verdickt. — Deckel solid, kalkig, flach,
nach innen leicht etwas vertieft; an der Peripherie ausgehôhlt.
Innenseite mitgelbbraunem, randständigem Callus. Aussenseite
mit 13-14 engen Windungen, grob und schräg schuppenrippig,
so, dass der innere Rand meist etwas aufgeslülpt erscheint.
Grôsster Durchmesser bis 13%.
Le
Mündungsdurchmesser QUES
2. Subfam. ALYCAEINAE.
Gattung Alycaeus Gray.
Alycaeus (Alycaeus) jagort Mis.
1867. Mantexs (8), p. 152. — 1899. SarasiN (14), p. 61. — 1901. Sara-
SiN (15), p. 23, 30. — 1902. Grepcer (4), p. 62.
Bantimurong: S.-Celebes. 2 Exemplare.
Meine Stücke gehôren der var. #7inor Mts. an, die auch aus
jener Gegend stammit.
GRrEDLER führt die Art aus der Minahassa an, wodurceh ihre
Verbreitung auch auf der nôrdlichen Halbinsel nachgewiesen
wäre. Für ihre allgemeine Verbreitung hätte dann nicht mehr
Tafel IT, Fig. 6, sondern vielmehr Fig. 5 ihre Gültigkeit, die
in den Materialien für die Naturgeschichte der Insel Celebes
(15) nachgesehen werden mag.
Alycaeus (Alycaeus) hochstetteri L. PF.
datelil Ep:
4867. Manrexs /8), p.152. — 1902. Kosezr (6), p. 345.
Lamontjong : ‘S.-Celebes. 9 Exemplare.
Tjamba: S.-Celebes. 3 Exemplare.
Für die Formen von Tjamba war ich darüber im Zweifel, ob
sie nicht dem A. kükenthali S.S. einzuordnen seien. Die 3 Ge-
häuse sind zwar etwas kleiner, bei 7"",5 Breite aber doch auf-
fallend grüsser als diejenigen von À.hochstetteri. Ausschlagge-
bend war dann der Deckel, der keine Spur von jenem typischen
trompetenartigen Cylinder des À. kükenthali aufweist.
LAND-MOLLUSKEN 919
Die Gehäuse vom Lamontjong sind im allgemeinen etwas
derber gerippt als die von Tjamba. Die Farbe ist vorwiegend
grau, mitunter mit gelblichgrünem Anflug, der gegen die
Spitze hin dunkler werden kann. Im Gegensatz zu PFEIFFERS
Diagnose môchte ich den Apex eher spitz nennen.
Die Radula (Fig. 7) weist bezackte Zähne auf. Die Zacken
sind oft schwer zu erkennen; die sichelartigen Randzähne vor
allem scheinen nicht selten nur aus einer einzigen, ungezackten
Schneide zu bestehen. Die Mittelzähne zeigen 3, die Zwischen-
zähne hôchstens 4 Zacken; mehr konnte ich nie feststellen.
Meist wird eine mediane, deutliche Hauptzacke von einem, bzw.
2 kleinen Nebenzähnchen flankiert. Die Radula erinnert, wie
schon die Herren SarasiN betonen, stark an das Diplomma-
tinen-Gebiss, welche Verwandschaft auch durch die äussere
Aehnlichkeit der Gehäuse unterstrichen wird.
KogeLrs Uebersicht (6, p. 341) anerkennt für das Genus A/y-
caeus die systematische Bedeutung des Deckels. Zum ersten
mal tritt er uns aber bei A. kükenthali S.S. in ganz eigen-
artiger Gestaltung entgegen, indem hier die schüsselférmige
Grundlage aussen median einen trompetenartigen Hohlcylinder
von rätselhafter Funktion trägt. Dieses eigentümliche Kalkge-
bilde scheint nun keineswegs so vereinzelt aufzutreten. Abge-
sehen von dem etwas problematischen Alycaeus ochraceus
G. À. aus Ober-Burma (3, p. 3, Taf. 63, Fig. 7) haben wir etwas
ähnliches bei Alycaeus calopoma Mis. (11, p. 279) vor uns,
der von Borneo stammt. Ihnen kann ich noch 2 weitere, nicht
weniger merkwürdige Formen beifügen, die ebenfalls durch
einen ganz eigenarligen Deckelaufsatz ausgezeichnet sind. Auf
Grund der Kogezr’schen Darstellung (6, p. 336 u. f.) gelangt
schon Martens (11, p. 279) zu der Ansicht, die Spaltung der
Alycaeinen in die Gattungen Dioryx und Alycaeus und dieje-
nige der letzteren in ihre Untergattungen sei nicht sehr über-
zeugend. Môglicherweise ergeben die Kalkaufsätze der Deckel
einen besseren Einteilungsgrund für die ganze Subfamilie.
Vorläufig vereinige ich diese charakteristischen Formen zu der
neuen Untergattung : S{omacosmethis.
316 G. BOLLINGER
Gattu no À lycaeus Gray.
Untergattung Stomacosmethis n. subgen.
Deckel aussen mit eigentümlichem, rôhren-, zungen- oder
becherfürmigem, median im concaven Schüsselchen inserierten
Kalkaufsatz.
Für die A/ycaeinae ergäbe folgende Uebersicht ein etwas
klareres Bild :
1. Deckel aussen mit Randverdickungen oder medianen
Aufsätzen ET A ee LEE 72 5
Deckel aussen ohne solche An- oder Aufsätze . . . 2
2. Einschnürung dicht an der Mündune x eURPerEe 3
» weiter von der Mündung entfernt . . LA
3. Nahtrôhrchen dicht hinter der Mündung . . . Dioryx.
» von der Mündung etwas entfernt . Dicharax.
4. Schale kugelig oder hoch kegelfürmig . . . …. Alycaeus.
» niedrig, kegel- bis scheibenfürmig . Chamalycaeus.
5. Deckel mit dünner Mitte und Verdickungen am Rande
Metalycaeus.
Deckel mit mediangelegenem rôhren-, becher- oder zungen-
formigen Kalkaufsatz . . . . . . Stomacosmethis.
Alycaeus (Stomacosmethis) sarasinorum n. sp.
Taf. 11, Fig. 4 und 5.
Malawa-Quelle : nôrdl. des Bowonglangi in S.-Celebes.
21 Exemplare.
Gehäuse mit demjenigen des A. hochstetteri beinahe con-
gruent. Entscheidend für die systematische Einordnung ist
der Deckel. 5
Gehäuse weitgenabelt, sodass noch der 3. Umgang
deutlich sichthar ist. Infolge des voluminüsen Ueberge-
wichts des letzteren beginnt die Spira scheinbar erst mit dem
zwWeitletzten Umgang :; sie ist dann wenig erhoben und fein
zugespitzt, sich regelmässig verjüngend. Farbe mehr oder
weniger hellgelb, gegen die Spitze oft intensiv schwefelgelb.
(24
LAND-MOLLUSKEN ll
Oberfläche sehr fein, regelmässig und scharf radiär gerippt.
Die Rippen verlieren sich allmählich gegen den Apex; die Em-
bryonalwindungen sind glait. Die Oberfläche ist dank der
Skulptur matt, selten schwach seidenglänzend. 35 Umgänge ;
der letzte, besonders von der Unterseite betrachtet, vor der
Einschnürung aufoeblasen; zwischen Schnürstelle und Mün-
dung erreicht er nie mehr die frühere Stärke; von der Mitte
dieses Endstückes an stark absteigend. Die Einschnürung etwa
3% 14 hinter dem Mund, unmittelbar dahinter die feine, etwa
1% Jlange, nach hinten gerichtete Nahtrôhre. — Mündung
schief; Peristom doppelt. AÂussere Lippe in der Nabelgegend
sehr schmal, sonst erweitert, besonders oben und unten. Oben
sogar nach vorn lappenartig etwas umgeschlagen.
Der Deckel erinnert an denjenigen von A. /Æükenthalr, nur
erhebt sich in der Vertiefung des Schüsselchens kein trompe-
ten-, sondern ein zungenformiges Kalkgebilde. Es tritt mit
grosser Konstanz auf, mit einer einzigen Ausnahme bei allen
vorliegenden Gehäusen, und auch bei diesem einen Deckel ist
die Insertionsstelle der abgebrochenen Zunge deutlich zu
erkennen. Wie Fig. 4 und 5 zeigen, erhebt sich auf solidem,
etwas excentrisch fixiertem, sich rasch verbreiterndem Stiel
eine um 90° sich umwôlbende, breite Kalkplatte.
Radula derjenigen von À. hochstettert ähnlich, Mittelzahn
3 oder 5 zackig; Zwischenzähne 2-4 zackig ; Randzähne meist
deutlich mit einer, hie und da mit 2 Nebenzacken ; ausnahms-
weise aber auch ohne solche (Fig. 8).
Die zweite oben erwähnte neue Form stammt von Ost-Bor-
neo, woher sie Prof. Dr. C. Scaminr, 1902, brachte ; er über-
liess sie s. Z. dem hiesigen naturhistorischen Museum. Ich
nenne sie :
Alycaeus (Stomacosmethis) porcilliferus n. sp.
af mt ere: 216:
Am Gumung-Sekerat, nahe Tandjong Kutei, O.-Borneo.
318 G. BOLLINGER
Dem A. Jagori sehr ähnlich, hellgelblich, in einzelnen
Exemplaren etwas grüsser (bis 7"",5 breit); eng, bis stich-
fürmig genabelt, vor allem aber durch den Deckel charakteri-
siert: er trägt in der Mitte seiner concaven Aussenseite ein
weisses, äusserst zierliches, gestieltes Näpfchen, dessen Rand
einwärts umgelegt ist (Fig. 6).
Radula aus dem bekannten Grundelementen aufgebaut,
vorwiegend aus Formen, die an A. kükenthali erinnern. Erst
bei scharfer Nachprüfung gelang es, an vereinzelten Zähnen
Nebenzacken oder Andeutungen solcher zu erkennen (Fig. 9).
Diese Radula überbrückt die systematische Kluft zwischen
dem mehrzackigen Zahn beispielsweise eines À. hochstetteri
und dem zackenlosen etwa von A. Æükenthali und lehrt
uns, dass trotz der Verschiedenheit des Bildes, das eine A/y-
caeus-Radula je nach der Art zeigen mag, an eine Gliederung
der Gattung auf Grund des Gebisses vorläufig nicht gedacht
werden kann. Ohnehin wird nicht vergessen werden dürfen,
dass sich die feinen Nebenzähnchen durch den Gebrauch rasch
abnutzen, sodass es doch mehr oder weniger Zufall ist, in
welchem Verbrauchsstadium man die Zähne gerade erwischt.
Lassen wir wiederum À. ochraceus G. A. ausser Betracht,
so ist von zoogeographischem Interesse, dass .das Subgenus
Stomacosmethis bis zur Stunde nur aus Celebes und Borneo
nachgewiesen wurde, und zwar aus jener Provinz Ost-Borneos,
die Celebes am nächsten liegt: Kutei. Indessen ist die so
grüundlich erwiesene faunentrennende Bedeutung der Makas-
sarstrasse auf Grund dieses Befundes nicht anzufechten, ob-
gleich er für jenen besondern Anklang Ost-Borneos an das
nahe Süd-Celebes einzutreten scheint, den MaRTExS entdeckt
zu haben glaubt (10, p. 420 und 11, p. 254). Die Tatsache, dass
solch kleine Formen, wie sie Stomacosmethis liefert, leicht
übersehen werden kônnen, macht ihr Vorkommen etwa auf
Java oder auf den Philippinen immerhin wahrscheinlich. Jeden-
falls hüte man sich, voreilige Schlüsse zu ziehen.
LAND-MOLLUSKEN 319
STYLOMMATOPHORA
Fam. Vaginulidae.
Gattung Vaginula Fér.
Vaginula dyiloloënsis Simroth.
1897. Simrorx (20), p. 140. — 1899. Sarasix (14), p. 67.
Lappa-Kanru, Landschaft Lamontjong; 400" ü. M. S.-Ce-
lebes. 1 Exemplar.
Palu; im Norden von Central-Celebes. 2 Exemplare.
Makassar, in zahlreichen Exemplaren bestätigt.
Die Art ist somit nicht auf den Küstenstrich localisiert, steigt
vielmehr auf feuchtem Waldboden beträchtlich in die Hôhe.
Vaginula melotomus S.S.
1899. Sarasin (14), p. 70.
2 von der vorigen abweichende Funde, die hier unterzu-
bringen sind. Beide stammen aus dem Landinnern.
Gimpu : Central-Celebes, 5 Exemplare.
Lamontjong: 1 Exemplar. Man gewinnt hier den Ein-
druck, djiloloënsis und melotomus gehüren näher zusammen,
als die artliche Abtrennung vermuten lässt.
Fam. Rathouisiidae.
Gattung Atopos Simroth.
Atopos sp.
Lita-Tal:; aus einem Walde des Lamontjong-Gebiets.
S.-Celebes. 1 Exemplare.
Ein dem A. scutulatus S. S. sehr ähnliches Tier, das sich
aber durch ein schôün marmoriertes Notum auszeichnet. Nach
beigelegtem Zettel war der Kopf bei der lebenden Schnecke
bis an den Anfang des Rückenkiels isabellfarbig, desgleichen
die Schwanzspitze und die Unterseite der Fühler, während die
320 G. BOLLINGER
Oberseite schwarz war. — Hyponotum und Sohle sind pig-
mentlos, mattæelb. Von gleichem Ton, nur wie vom schwarzen
Pigment dann und wann etwas angedunkelt, erscheinen die
hellen Marmorflecken der Oberseite. Trotz dieser bestimmten
Merkmale wage ich nicht, nach dem einen Tiere eine neue Art
zu begründen. Ich vermute vielmehr, dass die Diagnose des
A. scululatus S. S. an Hand reicheren Materiales zu revidieren
ist. Mein Spiritusexemplar misst ausgestreckt etwas über
[%2, und.repräsentiert wohl kaum ein ausgewachsenes Tier.
Fam. Stenogyridae.
Gattung Stenogyra Shuttl.
Stenogyra (Opeas) panayensis Pfr.
1867. Manrexs (8), p. 376. — 1892. Manrexs (9), p. 243.
Malawa-Quelle (Bowonglangi). S.-Celebes. 2 Exemplare.
Lappa-Kanru (Lamontjong). S.-Celebes. 1 Exemplar.
Diese schlanke Art war von Celebes noch nicht nachge-
wiesen ; von MarTexs führt sie auf von Timor, Ternate (Moluk-
ken und Panay (Philippinen) (8, p. 376), sowie von Flores (9,
p. 243. Ofenbar besitzt sie im indischen Archipel weiteste
Verbreitung.
Stenogyra (Opeas) achatinacea Pr.
1867. ManTExs (8), p. 375. — 1892. Manrens (9), p. 243.
Lamontjong: S.-Celebes. 5 Exemplare.
Zum ersten mal von der Hauptinsel selbst nachgewiesen,
nachdem sie zuvor nur von der dem südlichen Arm vorge-
lagerten Insel Saleyer bekannt war. Eine auch auf Java, Sumatra
und Borneo verbreitete Art.
Fam. Zonitidae.
Gattung /elicarion Fér.
Helicarion (Helicarion) idae Pfr.
1899. Sarasix (14), p. 120.
Tjamba : S.-Celebes. 1 Exemplar.
Koro-Tal: Central-Celebes. 3 kleinere Gehäuse.
LAND-MOLLUSKEN 321
Bei sonst guter Uebereinstimmung konnte ich die sägeartigen
Zäckchen an den äussern Seitenzähnen nicht feststellen. Das
Material genügt aber ohnehin nicht zur Abspaltung einer
Varietät.
Helicarion (Leptodontarion) albacuminatus S.S.
1899. Sarasin (14), p. 124.
Pundidaha : S.-0.-Celebes. 1 Exemplar.
Dazu die Bemerkung : Tier und Lappen braun-violett; Sohle
hellæelb.
Am Lantibu-Fluss, südlich von Kulawi: Central-Ce-
lebes. 1 Exemplar.
Sadaonta, Landschaft Kulawi. Central-Celebes. 7 Exem-
plare.
Der Schalendiagnose kann beigefügt werden : Letzter Um-
gang an der Oberseite oft mit dunkel bernsteinbraunem Band,
das sich, wie der Umgang selbst, gegen die Mündung hin
verbreitert, das dann aber auch entsprechend verblasst. Dieses
Band ist durchsichtiger als die benachbarten Zonen.
Hinsichtlich der Radula ist zu bestätigen, dass es mitunter
äusserst schwer hält, die Zweizackigkeit der Zähne zu er-
kennen.
Helicarion (Leptodontarion) coriaceus S.S.
PafeL 1} Fig. 11.
1899. Sarasin (14), p. 125.
Oberhalb Patuku, Lamontjong-Gebiet : S.-Celebes.
1 Exemplar.
Mit dem Vorkommen der Art im Norden und Süden der Insel
ist wohl auch ihre Verbreitung über ganz Celebes erwiesen.
Der Diagnose wäre beizufügen : Gehäuse glänzend, wie lakiert,
ziemlich durchsichtig und fein radiär gewellt.
Gattung Lamprocystis Pfeffer.
Lamprocystis cursor S.S.
1899. Sarasin (14). p. 127.
Lamontjong: S.-Celebes. 30 Exemplare.
322 G. BOLLINGER
Bontario, N.-Fuss des Bowonglangi: S.-Celebes, 1 Ex.
Auf Grund der Schalenskulptur trennen die Herren SARASIN
von L. cursor eine spiralig-skulpturierte L. macassarica S.S. ab
14, p. 129, Nach Ueberprüfung des Materials hege ich nun
doch einige Zweifel über die Berechtigung dieses Vorgehens,
indem gerade hyaline Gehäuse oft eine äusserst zarte, gelegent-
lich nur mit der Lupe erkenntliche Hammerschlägigkeit auf-
weisen, die systematisch vüllig bedeutungslos ist. Je nach Be-
leuchtung und Vergrüsserung ist die Spiralskulptur denn auch
bei L. cursor erkenntlich, so dass ich L. macassarica kaum als
Varietät betrachten kann, indem der Spiralskulptur auch so:
noch eine zu grosse systematische Bedeutung zugesprochen
würde. — Ich môüchte beide Formen unter ZL. cursor S.S.
zusammenfassen, da dieser Name keine lokale Begrenzung in
sich schliesst.
Gattung Macrochlamys Benson.
Macrochlamys planorbiformis n. sp.
Tafel 11, Fig. 12-14.
Lappa Kanru : S.-Celebes. 2 leere Gehäuse, die aber so
typisch sind, dass eine Beschreibung sich rechtfertigen lässt.
Gehäuse weit und perspectivisch genabelt, sehr niederge-
drückt, oben abgeplattet, an gewisse Planorben mahnend, dünn-
schalig, braungelb, durchscheinend, glänzend, durch feine
Zuwachslinien parallel zum Mündungsrande zart schrafliert.
Gewinde ganz flach oder nur sehr wenig erhoben. 4 rasch, aber
regelmässig zunehmende Umgänge, die sich stark überlagern.
Der letzte erscheint so den innern gegenüber auffallend breit ;
er ist oben etwas schräg abgeflacht. Naht scharf, etwas einge-
drückt. Mündung rundlich, durch die erwähnte Abflachung
oben etwas winkelig:; in der obern Hälfte durch den vorletzten
Umgang stark ausgeschnitten. — Mundsaum scharf, unver-
stärkt, nicht sehr schief, oben etwas lappig vorgezogen.
Grôsster Durchmesser : 11".
LAND-MOLLUSKEN 22
Gattung Vanina Gray.
Nanina (Medyla) lenticula S.S$.
1899. Sarasin (14), p. 134.
Momi-Tuwa, Palu-Tal : Central-Celebes.
Mit diesem Funde gewinnt das Areal dieser Art nach Süden
an Ausdehnung.
Randangan : N.-Celebes. 1 Exemplar.
Ein Gehäuse, das ich trotz etwas abweichender Gestalt in
diesen Formenkreis stelle. Parallel zur Kante, aber durch
eine sehr schmale Zone von ihr getrennt, verläuft auf der
Oberseite ein zartes, braungelbes Spiralband. Der für 47. lenti-
cula sonst charakteristische etwas aufgeblasene Kiel tritt
hier weniger scharf in die Erscheinung, wodurch sich dieses
Gehäuse der ombrophila-Gruppe nähert. Das Material genügt
aber nicht zu genauerer systematischer Analyse.
Dasselbe gilt von einer weiteren Form aus dem Koro-TFal
(Central-Celebes). Stark defekt und kaum ausgewachsen, zeigt
das einzige Gehäuse einen scharfen Kiel und, ausser einer
schmalen hellen Zone längs desselben, eine vüllige Braun-
fârbung der Oberseite. An Hand dieses einen Gehäuses lässt
sich nicht wohl feststellen, wie weit diese auffallende Bräunung
konstant und arthestimmend ist. Ich reihe den Fund vorläufig
als Varietät bei 17. lenticula ein.
Nanina {Xesta) wallacei Pfr.
1867. Manrexs (8), p. 202. — 1899. SarasiN (14), p. 142. — 1914.
Lescuke (7), p. 274.
Sadaonta: Nôrdl. Central-Celebes. 15 Exemplare.
Sibalaja : Nôürdl. Central-Celebes. 6 Exemplare.
Am Lantibufluss., südl. Kulawi.: Nôrdl. Central-Cele-
bes. 1 Exemplar.
Die Formen mit kastanienbrauner Unterseite wiegen vor.
Auch var. bicingulata Mis. tritt auf und zwar in verschiedenen
Modificationen : das obere Band kann heller als die Grundfarbe,
324 G. BOLLINGER
sogar ganz weiss sein; das untere erscheint dagegen sehr
dunkel kastanienbraun, ist meistens von ansehnlicher Breite
und geht dann und wann allmählich in das braune Nabelfeld
über. Mit der Dunkelfärbung der Unterseite geht parallel eine
solche der Embryonalwindungen ; je dunkler jene, um so dun-
kler diese. Nicht selten unterscheidet man 5 oder gar 6 Zonen:
die beiden dunkeln Bänder von bicingulata, die zwischen-
legende und die oben und unten anschliessenden hellen Zonen,
denen sich unten noch ein weiterer weisslicher Gürtel beige-
sellen kann. Die Variabilität der Bänder ist wie bei den einhei-
mischen Cepaea-Arten äusserst gross; sie der systematischen
Einteilung zu Grunde zu legen, ist nicht zu verantworten.
Nanina (Xesta) ahlburgi Leschke.
1914. Lescke (7), p. 273.
Sibalaja: Nôrdl. Central-Celebes. 1 Exemplar.
Ich fand das eine Gehäuse unter X. wallacei desselben Fund-
ortes. Wenn ich es hier auch gesondert aufführe, so müchte
ich doch auf die nahe Verwandtschaft beider Arten mit Nach-
druck hinweisen, die denn doch so evident ist, dass sie auch in
der Nomenclatur ihren Ausdruck finden sollte.
Der Formenkreis wallacei-ahlburgt erstreckt sich über die
ganze Insel, da Lescukes Typus aus N.-Celebes stammt.
Nanina (Xesta) citrina L. var. olivacincta n. var.
1899. SanaAsiN (14), p. 145.
Lamontjong : Süud-Celebes. 17 Exemplare.
Tjamba : Süd-Celebes. 2 Exemplare.
Lappa Kanru: Süud-Celebes. 1 Exemplar.
Station ob Birue : Süd-Celebes. 7 Exemplare.
Alle diese aus dem Südzipfel von Celebes stammenden
Formen sind ausgezeichnet durch den Besitz eines schônen,
bis 5" breiten, olivgrünen Bandes, das meist etwas über der
Mitte des letzten Umganges verläuft. Interessant und systema-
tüisch sehr beachtenswert ist nun, dass dieses Band schon bei
LAND-MOLLUSKEN 329
Gehäusen aus Central-Celebes gelegentlich auftaucht, erst nur
in zwei feinen Spirallinien (Mapane), die aber dort liegen, wo
das fertige Band oben und unten seine Grenze hat. Am süd-
licher gelegenen Posso-See wird der grüne Gürtel schon
häufiger; er lässt gelegentlich deutlich seine Entstehung durch
Verschmelzung zweier Bänder erkennen (vergl. 14, Taf. 18,
Fig. 172). Die neuen, süd-celebensischen Funde zeigen das
grüne Band nur noch einheitlich und zwar in der Regel schôn
breit, was natürlich die Annahme, dieses Band môchte aus
mehreren Anlagen zusammengeschmolzen sein, nicht wider-
legt. Selten wird es durch eine schmälere braune Spirallinie
{fulvizona!) teilweise verdunkelt. — Die Gehäuse sind von
stattlicher Grüsse (bis 40"" Durchmesser) und durch manigfal-
tige Kombination heller und dunkler Spi alen und Felder oft
recht bunt gefärbt.
Nanina {Xesta) citrina L. var. /ulvizona Mouss.
1899. Sarasix (14), p. 145.
Gegend v. Pundidaha: südl. Teil von S.-0.-Celebes.
4 Exemplare.
Grôsster Durchmesser bis 43",
Nanina (Hemiplecta) rugata Mis.
1867. Manrexs (8), p. 229. — 1896. MôLcexporr (12), p. 138. — 1899.
SanasiN (14), p. 164, 165. — 1905. Sarasix (16), p. 50. — 1908. SarasiN
A Det:
a) Typus :
Bowonglangi, südl.: Teil v. S.-Celebes. 2 Exemplare
rechtsgewunden.
b) var. toalarum S. S.: Gehäuse linksgewunden.
Lamontjong, südl. Teil v. S.-Celebes: 4 Exemplare.
Lappa Kanru, südl. Teil v. S.-Celebes. 2 Exemplare.
Station ob Birue, südl. Teil v. S.-Celebes. 2 Exemplare.
Linksgewundene Individuen sind also nicht selten. Sie um-
fassen z. T. wahre Riesen (bis 65"" Durchmesser). An ihrer
Zugehôrigkeit zu 47. rugata kann nicht gezweifelt werden trotz
Rev. Suisse DE Zoo. TL. 26. 1918. à 73:
326 G. BOLLINGER
ihres für linksgewundene Gehäuse ja stets etwas abweichen-
den Gesamthabitus. Die Rauheit der Unterseite ist nicht kon-
stant ; das Exemplar vom Lura-See (14, 164) bildet ein Extrem.
Auch normale Gehäuse zeigen im Verlauf des letzten Umgangs
eine starke Vergroberung” der Skulptur. Ein Vergleich der
Radulae kann nicht angestellt werden, weil das Material fehlt ;
er wurde aber bei so nah verwandten Formen ohnehin zu
keinem Resultate führen. Ihre Areale scheinen sich zudem
vôllig zu decken. Ist endlich diesen grossen Linksdrehern wie
unserer /elix pomatia L. eine Kopulation mit Rechtsdrehern
unmôüglich, so müssen sich zu dem Zweck gleich orientierte
Kameraden aufsuchen. So erklärt sich, dass bei den vorliegen-
den Stationen linksgewundene Individuen nie mit normalen
‘mischt gefunden wurden.
Die Formen vom Bowonglangi aus 1500" Hôühe entsprechen
durchaus dem Typus und nicht etwa der var. montana S.S.
MÔLLENDORFF (12, p. 139) dürfte somit mit seinem Fundort :
Wawokaraëng recht behalten (vergl. 14, p. 164).
0°
S (
Nanina (Hemiplecta)wichmanniS.S var. /fuscominutan.var.
1899. Sapasix (14), p. 162. — 1914. Lescake (3), p. 276.
Tokalla-Gebirge : Central-Celebes. 1 Exemplar.
Topapu-Gebirge: Central-Celebes, bei ca. 1300 m.
Hôühe. 1 Exemplar. :
Koro-Fluss : Central-Celebes. 5 Exemplare.
Alle diese, durch Kleinheit, Zierlichkeit und Farbe aus-
sezeichneten Gehäuse tragen dem Typus gegenüber den
Charakter von Zwerg- oder Bergformen, zeigen aber ein durch-
aus gesundes Aussehen. Der Durchschnitt aus 5 ausgereiften
Exemplaren ergab folsende Masse :
Typus var, fuscominuta
Grôsster Durchmesser SYALLL um 2
Hôühe \ ) ; ! : , : ; à DURS DUR SE
Die Reduktion der Dimensionen ist bedeutend bei allen Ge-
häusen. Die Formen mahnen an jene, die LescukE (7) von der
Fominibucht beschrieben hat. Auffallend dem Typus gegen-
LAND-MOLLUSKEN Pl
über ist hier die oliv- bis gelbbraune Farbe. Speciell die Ge-
häuse der beiden ersten Fundorte fallen durch ihren dunklen
Ton auf. Das Gehäuse vom Topapu-Gebirge zeigt im letzten
Umgang ausser der milchigweissen noch eine braun-violette,
schillernde Perlmutterschicht, welche die peripherisch gele-
gene Hälfte des Umgangs innen auskleidet in Gestalt eines
breiten Bandes, das die Mündung nicht ganz erreicht, und das
sich mit den epidermalen Bändern dieses Gehäuses nicht
deckt. Solche Gehäuse würden, wenn vereinzelt gefunden, den
Systematiker leicht veranlassen, eine neue Art zu kreiren. Die
Formen vom Koro-Fluss bilden jedoch so klare Übergänge
hinsichtlich dieser coloristischen Eigenheiten, dass letztere
als arttrennende Faktoren nicht in Frage kommen. Die var.
fuscominuta ist offenbar die auf kalkarmem Boden lebende
Bergform der wichmanni. Die Bänderung tritt zurück; das
helle Band kann ganz fehlen, dafür erscheint mitunter ein
dunkles, nabelwärts verbreitertes auf der Mitte des letzten Um-
ganges. Das Nabelfeld ist bei dunkeln Gehäusen heller, d. h.
mehr oder weniger dunkel gelb, statt dunkel olivhraun; dem
Ende des letzten Umgangs ist ein grünlicher Anflug eigen.
Der scharfe Mundsaum wird hier, wie beim Typus, durch die
emgebogene, schwärzliche Epidermis umsäumt. Die radiären
Zuwachsstreifen der mittleren Windungen kônnen sehr fein
und regelmässig sein, nehmen aber auf der letzten Windung
rasch an Rauheiït zu, um gegen den Mundrand hin als breite,
unregelmässige Runzeln zu verlaufen.
Nanina (Hemiplecta) ua'eberi S.S.
1899. Sarasix (14), p. 161.
Sadaonta, Central-Celebes.
Ein junges Exemplar, das so sehr den Habitus dieser Art
zeigt, dass ich es hier einordnen muss, obgleich das helle Band
unter dem dunkeln liegt. Das Kriterium, das nach Ansicht der
Herren Sarasix über die Trennung der A. weberi von der
cincta-Kette entscheidet und in der gegenseitigen Lagerung
328 G. BOLLINGER
des hellen und dunkeln Bandes besteht (14, p. 161), scheint
doch nicht absolut zuverlässig zu sein.
Nanina (Hemiplecta) bonthainensis Smith.
1899. SarasiN (14), p. 165.
Oberhalb Patuku, Lamontjong-Gebiet: S.-Celebes. 2 Exem-
plare.
Bowonglangi, aus 1500 m. Hühe: S.-Celebes. 6 Exem-
plare.
Lappa Kanru: S.-Celebes. 3 Exemplare.
Durch diese Funde erweitert sich das Areal der Art etwas
nach Norden.
Nanina (Hemiplecta) sibylla Tapp. Can.
1883. TaPpaARONE (23), p. 32. — 1899. Sarasix (14), p. 166.
Pundidaha: S.-0.-Celebes, aus der Nühe des Original-
Fundortes. 1 typisches Exemplar.
Nanina (Hemiplecta) ribbei Dohrn.
1899. SanasiN (14), p. 167.
Bantimurong: S.-Celebes, aus der Nühe des Original-
Fundortes. 1 Exemplar, das in Folge einer embryonalen
Stürung auffallend flach ist.
Gattung Trochomorpha Albers.
Trochomorpha (Videna) planorbis Less.
1899. Sarasix (14), p. 172
Tjamba : Lamontjong-Gebiet. S.-Celebes. T Exemplar.
Bantimurong : S.-Celebes. 1 Exemplar.
Lantibu-Fluss : Central-Celebes. 1 Exemplar.
Die Gehäuse vom 1. und 3. Fundort zeigen zu beiden Seiten
des Kiels je ein sehr schmales, das Gehäuse vom 2. dagegen
ein sehr breites braunes Band.
LAND-MOLLUSKEN 329
Trochomorpha (Videna) minahassae S.S$.
1899. Sanasix (14), p. 174.
Malawa-Quelle, nôrdl. Bowonglangi : S.-Celebes. 1 Ex.
Mit diesem Funde wäre die Art auch für Süd-Celebes und
damit wobhl für die ganze Insel nachgewiesen.
Fam. Helicidae.
Gattung Obba Beck.
Obba marginata sororcula Mis.
1867. Manrexs (8), p. 294. — 1899. Sanasix (14), p. 177.
Lamontjong : S.-Celebes. 1 Exemplar.
Malawa-Quelle, nôrdl. Bowonglangi : S.-Celebes. 1 Ex.
Die Art bewohnt also tatsächlich die ganze Insel, doch tritt
sie 1m Süden selten und nur vereinzelt auf. Ausgehend vom
Archipel der Philippinen scheint ihre Verbreitung in Süd-Cele-
bes allmählich auszuklingen.
Obba papilla Müll. forma konawensis n. f.
1899. Sarasin (14), p. 180. — 1914. Lescake (7), p. 27%.
Lambuja, Landschaft Konawe : S.-0.-Celebes. 11 Exem-
plare.
Opa-Sumpf, Landschaft Konawe : S.-0.-Celebes. 2 Exem-
plare.
Der Gestalt nach dem Formenkreis der heroïca Pfr. ange-
hôürend (etwa Fig. 225 bei Sarasix), wächst dieses Gehäuse
jedoch zu wahrer Riesengrüsse heran. Der grüsste Durch-
messer erreicht 34%", die Hühe 16". Der letzte der stumpf-
kantigen Umgänge zeigt eine deutliche, scharfe Kiellinie, die
weiter oben die Naht bildet. Der Mundsaum ist wulstig ver-
dickt, zurückgeschlagen und deutlich winklig ausgezogen ; er
verdeckt den tiefen, perspektivischen Nabel kaum bis zur Hälfte.
330 G. BOLLINGER
Gattung ?lanispira Beck.
Planispira zodiacus Fér.
1899. SaraAsix (14), p. 190.
a) Typus :
Pundidaha: Südl. Teil v. S.-0.-Celebes, 3 schône Exem-
plare.
b) var. tuba Albers :
Oberhalb Patuku : Lamontjong-Gebiet. S.-Celebes. 5 Exem-
plare. PE
Birue : Lamontjong-Gebiet. S.-Celebes. 1 Exemplare.
c) var. tuba (Albers) forma centrocelebensis S.S.
Koro-Fluss: Central-Celebes. 3 Exemplare.
d) var. tuba (Albers) forma rubida n. f.
Lamontjong: S.-Celebes. 6 Exemplare.
Kleine, dunkelweinrote Gehäuse, in der Regel mitetwas hel-
lerer Zone um den Nabel. Die 2 dunkeln Bänder aussen meist,
innen stets deutlich zu erkennen.
Grôsster Durchmesser 24 bis 28",
Diese Form, die sich vor allem durch die dunkle Färbung
auszeichnet, findet ihren Anschluss unmittelbar bei der var.
bonthainensis Smith.
e) var. bonthainensis Smith.
Bowonglangi: S.-Celebes. 1 Exemplar, aus der Nähe des
Originalfundortes.
Planispira quadrifasciata (Le Guillon) var. edentata Mis.
1867. Manrexs (8), p. 300.
Pundidaha : S.-0.-Celebes.
2 verwitterte und defekte Exemplare, die zwar nur ein Band
erkennen lassen, deren Zustand aber nicht erlaubt, sie artlich
von der Molukken-Form loszulüsen. Wie weit letztere mit
Cristigibba leptocheila Tapp. Can. (23, p. 10) verwandt ist, lässt
sich mit unserem Material nicht entscheiden. Identisch sind
LAND-MOLLUSKEN Do
die beiden Formen jedenfalls nicht. Die allgemeine Verbrei-
tung von ?. quadrifasciata Weist nach Osten und erstreckt
sich in der Hauptsache über die nôrdlichen Molukken; von
Celebes wurde sie meines Wissens noch nicht nachgewiesen.
Planispira flavidula Martens.
1899. Sarasix (14), p. 188.
Lappa Kanru, Lamontjong-Gebiet: S.-Celebes. 1 Exem-
plar.
Bantimurong: S.-Celebes. 1 Exemplar.
Hinsichtlich der Zugehôrigkeit dieser Art zur Gattung CAlo-
ritis verweise ich auf die Ausführungen im SarasiN schen Werk
(14, p. 186-188).
Gattung £ulota Hartmann.
Eulota sufjodiens Bttg. var. textorta Mts.
1899. Sanrasix (14), p. 202. — 1914. LEescake (7), p. 279.
Tjamba: S.-Celebes. 8 Exemplare, 5 mit Deckel.
Eulota (Plectotropis) winteriana v. 4. Busch.
1867. Marrexs (8), p. 264. — 1899. Sanrasin (14), p. 203.
Lamontjong : S.-Celebes. 8 Exemplare.
Mit den 3 Fundorten Menado, Ussu und Lamontjong (14,
p- 203) dürfte die Art für die ganze Insel nachgewiesen sein.
Die mir bekannten celebensischen Gehäuse sind klein, d. h.
sie haben weniger als 10"" Durchmesser.
Fam. Bulimulidae.
Gattung Amphidromus Albers.
Amphidromus perversus L.
1899. Sanasix (14), p. 208.
a) Typus :
Lamontjong: S.-Celebes. 2 Exemplare.
Makassar: S.-Celebes. 3 Exemplare.
G. BOLLINGER
22
O2
LD
b) var. niveus S.S.
Makassar : S.-Celebes. 5 Exemplare.
c) var. interruptus Müll. f. sultana Lam. Ë
Makassar : S.-Celebes. 3 Exemplare. Rosarote Grundfarbe.
Amplidromus beccarit Tapp. Can.
1883. T'APPARONE-CAXNEFRI (23), p. 170.
Gegend v. Pundidaha: S.-0. Celebes. 7 Exemplare aus
der Nähe des Originalfundortes.
Amphidromus jucundus Eulton.
1899. Sarasix !14), p. 214.
Malawa, nôrdl. Bowonglangi : S.-Gelebes. 1 Exemplar.
Die vorliegende Form gehôrt wie A. filozonatus Mouss.
und Zaevus Müll. dem grossen Formenkreis von A. contra-
rius Mull. an, der in mehr als einer Hinsicht revisionsbe-
dürftig ist. Ich vermute, dass die kecke Vereinigung all dieser
kleinen, linksgewundenen, einander oft so ähnlichen Formen
manche systematische Unklarheit heben würde, ohne der
Wirklichkeit mehr Gewalt anzutun, als es so geschiehL.
Amphidromus centrocelebensis n. sp.
FRE Ales 1
Sibalaja, längs des Palu-Flusses: Central-Celebes. 1 Ex.
Palu-Sakedi, längs des Palu-Flusses : Central-Celebes.
5 Exemplare.
Sakedi-Tuwa, lângs des Palu-Flusses : Central-Celebes.
3 Exemplare.
Gehäuse : links oder rechts gewunden, kegelfürmig, teils
kurz gedrungen (besonders die linken), teils stark in die Länge
gezogen. Nabel ganz oder fast ganz verdeckt. Oberfläche durch
zarte Zuwachsstreifen radiär liniert; unter der Lupe gelegent-
lich äusserst fein spiralig gewellt. 6 1/2 bis 7 ‘2 ziemlich stark
oesgen die Naht mit
gewôlbte Umgänge, die da und dort geg
schmalem Saume angedrüekt sind. Umgänge mit stumpfer
LAND-MOLLUSKEN 333
aber deutlicher Kante, die der letzte Umgang bis zum Mün-
dungsrand beibehält, und die bei unverwitterten Gehäusen
durch eine dunkle feine Farblinie verdeutlicht ist (vergl. Fig. 15,
a-d). Mündungsebene schief zur Hauptachse ; Mündung oval
bis rundlich-oval ; ihr Rand ist um-, ja zurückgebogen, aber
nicht besonders breit, weiss, durch einen mehr oder weniger
deutlichen Kallus verbunden.
Farbe des Gehäuses : gelblichweiss bis citronengelb, auch
orünlichgelb, unicolor, gelegentlich mit einer etwas blassern
Zone längs der obern Naht. Ausser der bereits erwähnten
Kantenlinie zeigt das eine und andere Gehäuse auf der Unter-
seite des letzten Umgangs die matte Anlage zweier oder dreier
Spiralbänder. Von den 9 Gehäusen sind 2 in den ersten Win-
dungen deutlich marmoriert durch radiäre, unregelmässige
Zickzackflecken (ähnlich wie bei A. sinistralis) Mündung
innen weis bis hellgelb.
Schalenhôhe an dinde Mündungshühe Mündungsdurechmesser
49Qmm fem gum 13%m
39m 47m {Sum 13m
2Qmm 7inm A TJ inm )uim
38 17 17 12
2 LEE 1 Grm 4 4wm il qum
Eine durch eine gewisse Unbestimmtheit der Form ausge-
zeichnete Art, die dem À. Æruijti S. S. nahe steht. Bei wenigen
Einzelfunden würde man kaum zôgern, sie in mehrere Species
aufzulôsen. Ich kann mich vorläufig dazu nicht entschliessen,
glaube vielmehr, durch die Wiedergabe der verschiedenen
Formen in einer treuen Figur der Systematik besser zu dienen.
A. Kruijti gegenüber unterscheidet sich A. centrocelebensis
durch folgende Merkmale :
1. Sie ist durchschnittlich in allen Dimensionen kleiner.
ND
2. Ihre Zuwachsstreifen sind durchwegs feiner.
3. Sie weist auf dem letzten Umgang eine deutliche Kante auf.
4. Entsprechend den reduzierten Dimensionen ist der Mund-
saum zarter, die Lippe Weniger wulstig.
5. Die Gehäuse sind links und rechts gewunden.
Conservierte Tiere fehlen.
334 G. BOLLINGER
Fam. Clausiliidae.
Gattung Clausilia Drap.
Clausilia {Paraphacdusa) usitata Smith.
1896. Surru (21), p. 100 ; Müczexvorr (12), p. 147. — 1899. Bæœrrcer
2), p. 56.
Lamontjong: Süd. Celebes. 13 Exemplare.
Tjamba : S.-Celebes. 29 Exemplare.
Ob Birue, Lamontjong-Gebiet : S.-Celebes. 44 Exem-
plare. È GE
Bontario, Lamontjong-Gebiet: S.-Celebes. 2 Exemplare.
Malawa-Quelle, nôrdl. v. Bowonglangi : S.-Celebes.
4 Exemplare.
Die Länge der Gehäuse schwankt zwischen 13,6 und 16"",3.
Aber auch die Breite ist sehr variabel.
Das reiche Material lässt eine enge Verwandtschaft zwischen
dieser und der folgenden Art erkennen. Wie schon Frunsror-
FER (12), so fanden sie auch die Herren Sanasix beisammen,
und die systematische Sondierung bedarf reifer Überlegung.
Die Arten sollen sich durch das Vorhandensein (usitata) oder
das Fehlen {subpolita) von Palatal- und Mondfalten unterschei-
den. In der Regel trifft das ja zu, und zur «pliea suturalis
unica » der subpolita kommt bei usitata eine zweite, kürzere,
aber immerhin deutliche Gaumenfalte. Die Lunella aber kann
auch bei usitata fehlen, besonders bei sehr durchscheinenden
Gehäusen, die stets neben solideren vorkommen. So verwi-
schen sich im Bereich der Mündungsmerkmale einigermassen
die Grenzen, und man ist mehr auf den Gesamthabitus und ge-
wisse Firbungsmomente angewiesen, die bei der Bestimmung
den Ausschlag geben künnen, nicht müssen. Denn all diese
Kriterien sind einzeln betrachtet nicht absolut zuverlässig,
und man bedarf eines reichen Vergleichmateriales, um seiner
Sache einigermassen sicher zu sein. C. usitata dominiert
offenbar numerisch über C. subpolita.
LAND=-MOLLUSKEN 3239
Clausilia [(Paraphacdusa) subpolitæ Smith.
1896. Surrx (21), p. 99; Môcrexnorr (12), p. 147. — 1899. Bærrcrr
(2), p. 56.
Tjamba, Lamontjong-Gebiet. S.-Celebes. 3 Exemplare.
Bowonglangi: S.-Celebes. 41 Exemplare.
Die Länge der Gehäuse schwankt zwischen 12 und 14,6.
C. subpolita ist im allgemeinen schlanker und durchschnitt-
lich kleiner als usttata; ihre ersten Umgänge sind entschieden
heller als die spätern und zeigen meist eine matte, weisslich-
grüne Färbung.
Die Paraphaedusen, die mit C. celebensis Smith, C. mina-
hassae S. S. und C. bonthainensis S. S. auf Celebes 5 Arten
umfassen, zeigen in der Consistenz ihrer Gehäuse Verhältnisse,
wie wir sie bei Schnecken anzutreffen pflegen, die auf kalk-
armem Boden leben; besonders minahassae, usitata und sub-
polita erreichen oft eine fast durchsichtige Zartheit.
Clausilia {(Euphaedusa) cumingiana P. var. moluccana Mis.
1867. Marrexs (8), p.381. — 1890-1891. Bæœrrcer (1), p. 271. — 1896.
SMITH (21), p. 99. — 1899. Bæœrrczr (2), p. 56; Sarasix (14), p. 217.
Alle hier folgenden Funde gehôüren zu forma stmillima Smith,
die ich in Übereinstimmung mit BœrrGEr (2) und Sarasix (14)
als belanglose Spielart der var. moluccana Mis. auffasse.
Malawa-Quelle, nôrdl. Bowonglangi : S.-Celebes, 15
Exemplare.
Ob Birue : Süd-Celebes. 9 Exemplare.
Lamontjong: Süd-Celebes.
Tjamba: S.-Celebes. 5 Exemplare an Pisang.
Opa-Sumpf: S.-0.-Celebes. 2 Exemplare.
Kolaka : S.-0.-Celebes. 40 Exemplare.
Entsprechend der Suir'schen Angabe (21) über C. simil-
lima sind die Masse meiner zahlreichen Gehäuse durchschnitt-
lich etwas grôsser (Länge = 17 bis 19") als bei C. moluccana.
390 G. BOLLINGER
Fam. Succineidae.
Gattung Succinea Drap.
Succinea celebican. sp.
Tale lt Fin pt0;
Lita-Tal, Lamontjong-Gebiet : S.-Celebes. 12 Exemplare.
« Im feuchten Gras ».
Gehäuse zart, durchscheinend, bernstein-gelb, mattglän-
zend ; besonders der letzte Umgang fein und oft regelmässig
radiär gefaltelt, 3 rasch zunehmende Umgänge ; Gewinde le
der Gesamtlänge beanspruchend ; Spitze durch ein feines
Knôpfchen abgeschlossen, Naht deutlich und ziemlich tief.
Mündung dank des gebogenen Columellarrandes fast symme-
trisch oval, wenig schräg zur Längsachse. Mundrand scharf,
serade, kaum an der Aussenseite etwas vorgezogen.
Maximale Länge — 9"":; maximale Breite — 5°",6.
In der Mehrzahl wesentlich kleinere Dimensionen. Im übri-
sen sei auf die Figur verwiesen.
Damit wäre meines Wissens die Gattung zum ersten mal
auf Celebes festgestellt. Sie ist im ganzen Archipel schwach
vertreten und mir bekannt von Bali, Java, Borneo, von der
malajischen Halbinsel und dann wiederum von Japan. Es fehlt
aber offenbar jede gegenseitige Abwägung der in Frage kom-
menden, meist ähnlichen und schwer auseinander zu haltenden
Species. Der S. obesa Mis. gegenüber (8, p. 387) zeigt unsere
Form kleinere Masse und ein im Verhältnis zur Gesamthôühe
niedrigeres Gewinde. Auch mit S. borneensis Pfr. (13, p. 11)
besteht keine vôllige Übereinstimmung, obschon diese beiden
Arten mit $. subrogata Pfr. und S$. taylort Pfr. (13, p. 10)
zusammen eine Sippe von unheimlicher Âhnlichkeit bilden.
All die trennenden Merkmale sind systematisch nicht durch-
greifend. Neuerdings fügt ScHEPMANN (19, p. 235) noch eine
S. javanica hinzu, die er nach einem einzigen Gehäuse
beschreibt. Ich kann dieses Vorgehen bei einer kosmopoliten
und überaus variabeln Gattung wie Succinea nicht verstehen
und glaube, dass es zur Klärung des ganzen ostasiatischen
2°
)
LAND-MOLLUSKEN 001
Sucecineen-Durcheinanders kaum etwas beitragen wird. Die
Identität meiner celebensischen Succinea mit irgend einer
der oben erwähnten scheint mir in hohem Grade wahrschein-
lich, doch bin ich wegen Mangels an Material nicht in der
Lage, durch direkten Vergleich Bestimmteres nachzuweisen.
SCHLUSSBEMERKUNG
Die Untersuchung ergab folgende neue Arten und Varietäten :
L. Cyclotus {Pseudocyclophorus) carinor-
nalus 1. Süd-Celebes.
2. Alycaeus (Stomacosmethis) sarasinorum
mn. S.-Celebes.
3. Alycaeus {(Stomacosmethis) porcilliferus
Im. O.-Borneo.
4. Macrochlamys planorbiformis mm. S.-Celebes.
5. Nanina (Xesta) citrina (L.) var. oliva-
cincta M. S.-Celebes.
6. Nanina (Hemiplecta) wichmannt (S. S.)
var. fuscominula M. Central-Celebes.
7. Obba papilla (Müll.) f. konawensis m. S.-0.-Celebes.
8. Planispira zodiacus (Fér.) var. tuba (Alb.
f. rubida m. S.-Celebes,
9. Amplhidromus centrocelebensis mn. S.-Celebes.
10. Succinea celebica m. S.-Celebes.
Neu für die Insel Celebes wurden ferner nachgewiesen :
1. Alycaeus (Alycaeus) hochstetteri L. Pf. Süd-Celebes.
2. Stenogyra (Opeas) panayensis Pfr. Süd-Celebes.
3. Planispira quadrifasciata (L. Grill.) var.
edentula Ms. S.-0.-Celebes.
Ich kann diese Untersuchung nicht abschliessen, ohne mich
zur Systematik noch kurz geäussert zu haben. Was unter den
Namen Planispira, Succinea, Paraphaedusa, Trocholeptopoma
und andern zusammengefasst wird und offenbar auch eng
zusammengehôrt, ist, 1m einzelnen betrachtet, so verschie-
denartig, in seiner Gesamtheit aber doch oft so lückenlos ver-
bunden, dass auch der harinäckigste Gegner einer genetischen
338 G. BOLLINGER
Betrachtungsweise daran irre werden muss, ob die systema-
tische Praxis die richtige sei, wie sie in malacologischen Publi-
kationen uns noch fast täglich vor Augen tritt. Im Hinblick auf
die neuerdings gemachten Erfahrungen erscheint mancher
Formenkreis revisionsbedürftig im Sinne einer der Wirklich-
keit mehr entsprechenden, grosszügigeren Verschmelzung
alles dessen, was oft so leichtsinnig und gedankenlos in ein-
zelne Arten auseinander gerissen wird. Gedankenlos, wenn
der Systematiker der morphologischen ÀÂhnlichkeit zweier
Tiere misstraut und ihnen verschiedene Namen gibt, nur weil
sie geographisch getrennt sind, während der Zoogeograph
just vom Anatomen darüber Aufschluss erhofft, ob ähnliche
Formen von getrennten Arealen systematisch nicht doch
zusammen gehôren. Leichtsinnig, wenn der Systematiker, der
lebensvollen Manigfaltigkeit gewisser Gattungen wohl be-
wusst, auf Grund eines oder zweier Gehäuse seine einengende
Art-Diagnose umzirkelt, ohne abzuwarten, bis ihm ein reiches
Material erlaubt, unabhängig von zufälligen Erscheinungs-
formen, gleichsam von hôherer Warte aus und mit phylogene-
üschem Scharfblick die Grenzen zu ziehen. Und doch wäre
dies der einzige Weg, der das System, nachdem es da und
dort Zustände geschaffen hat, die chaotisch genannt werden
dürfen, seinem eigentlichen Zwecke wieder zuführte und zu
einem brauchbaren Werkzeug nicht nur der Zoologie im all-
gemeinen, sondern im besondern auch der Entwicklungslehre
und vor allem der Zoogeographie machte. Es mag genügen,
in Hinblick auf die letztere daran zu erinnern, wie verhäng-
nisvoll ein verkehrtes System wirkt und wie mit den Schlüssen
des Systematikers diejenigen des Zoogeographen absolut
stehen und fallen. — Es ist darum ausserordentlich zu begrüs-
sen, dass sich in jüngerer Zeit die Bemühungen mehren,
natürliche Formenketten zu erkennen und den Speziesbegriff
lin palacontologischen Sinne anzuwenden. Forscher, die sich
in den Dienst dieser schweren, aber verheissungsvollen Auf-
gabe stellen, üben in doppelter Hinsicht lôbliche Selbstverleug-
nung, indem sie nämlich nicht publizieren, bevor sie ein ge-
LAND=-MOLLUSKEN 339
nügend reiches Material in Händen haben, und indem sie im
Interesse einer hôheren systematischen Einsicht und aus ehr-
licher Rücksicht den Zwischenformen gegenüber auf das doch
etwas zweifelhafte Verdienst verzichten, eine Menge neuer
Typen geschaffen zu haben. (Vergl. hiezu : Sarasin (14),
p. 229-240).
LITERATUR-VERZEICHNIS
Die vollständige Literatur über Celebes mag nachgesehen werden
bei: Sarasi, P. und F. Materalien zur Naturgeschichte von Celebes.
Band 1-3.
1. Bæœrrezr, O. A. Strubell's Conchylien aus Java. T. u. IL. Berichte
der Senckenberg. naturf. Ges. 1890 und 1891.
2, Ib. — Notiz über eine neue Gruppe von Clausilien aus Celebes.
Nachrichtsbl. d. deutschen Mal, Ges. 1899, p. 56.
Gopwix-Ausren, H. H. Land und Freshwater Moll. of India, etc.
Par 189%
h. Grevozer, P. V. Zur Conchylienfauna von Borneo und Celebes.
Nachrichtbl. d. deutschen Mal. Ges. 1902, p. 53.
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6. Kosecr, W. Cyclophoridae. In: Das Tierreich, 16. Lief. Ber-
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7. Lescuke, M. Zur Mollusken Fauna von Java und Celebes.
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8. Manrexs, Ed, v. Die preussische Expedition nach Ost-Asien.
Die Landschnecken. Zoolog. Teil. 2. Bd. Berlin. 1867.
9. Marrexs, Ed. v. Landschnecken des indischen Archipels. In:
Zoolog. Ergebnisse einer Reise in Niederländ. O. Indien. v.
Dr. M. Weber. Bd. 2. 1892.
10. Marrexs, Ed. v. Land- und Süsswasser-Conchylien von Ost
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11. Marrexs, Ed. v. Beschreibung einiger im üstlichen Borneo v. Dr.
| M. Schmidt gesammellen Land- und Süss- Wasser-Conchylien.
Mittlg. aus d. Zoolog. Mus. in Berlin. 1908, pag. 249.
12. Môccexvorr, O. Landschnecken von Celebes. Nachrbl, d. deut-
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Sanasix, P. und F. Die Landmollusken ». Celebes. Wiesbaden
1599,
Sanasix, P. und F. Über die geologische Geschichte der Insel
Celebes auf Grund der Tierverbreitung. Materialien z. Natur-
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Sanasix, P. und F. Versuch einer Anthropologie der Insel Cele-
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zur Naturgesch. v. Celebes. V.Bd., Wiesbaden 1905.
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Mollucche e di Selebes. Ann. del Mus. Civ. di St. Nat. di
Genova. 20. 1883.
ERKLARUNG DER TAFEL 11.
1-3. — Cyclotus (Pseudocyclophorus) carinornatus n. sp.
4-5. — Alycaeus sarasinorum n. sp. Deckel.
6. — Alycaeus porcilliferus n. sp. Deckel.
7. — Alycaeus hochstetteri Pf. Radula-Elemente.
8. — Alycaeus sarasinorum n. sp. Radula-Elemente.
9. — Alycaeus porcilliferus n. sp. Radula-Elemente.
10. — Succinea celebica n. sp.
11. — /lelicarion (Leptodontarion) cortacents DS
. 12-14. — Macrochlamys planorbiformis n. sp.
15. — Arphidromus centrocelebensis n. sp.
fr
PEL
Rev Suisse de Zool. T 26. /916.
G BOLLINGEM MOLLUSKEN
REVUE SULSSL DE ZOOTOGILE
Vol. 26, n° 10. — Décembre 1918.
Sur la faune profonde du Lac de Neuchâtel.
Description de quelques nouvelles espèces.
PAR
©
A. MONARD, Lie. Se.
Assistant à l'Université (Neuchâtel).
Avec 21 figures dans le texte.
L'étude de la faune profonde du Lac de Neuchâtel, que nous
avons entreprise il y a dix-huit mois, a donné des résultats que
nous étions loin de prévoir. A la dernière réunion de la Société
zoologique suisse, nous avions annoncé que le nombre des
espèces déterminées s'élevait à 230 environ. Depuis lors, de
nouvelles recherches, et les renseignements fournis par des
spécialistes, ont porté à 350 ce nombre, qui dépasse celui des
espèces récoltées dans le Léman et dans le Lac des Quatre
Cantons. Ces résultats nous ont amené à revoir quelques points
relatifs aux solutions des problèmes faunistiques, étudiés par
ZscnoxkE dans son ouvrage intitulé : Die Tiefseefauna der Seen
Mitteleuropas. Nous reviendrons plus tard sur ces questions
générales.
Un certain nombre d'espèces inconnues jusqu'à présent ont
été trouvées. M. le D' WALTER, étudiant nos Acariens, a décrit!
un Halacaride nouveau du genre Soldanellonyx ; depuis lors,
une nouvelle espèce de ce genre a été découverte. Deux espèces
d'Hydracarines, déjà observées ailleurs mais pas encore dé-
criles, ont aussi été trouvées dans notre faune profonde.
1 Waurer, C. Schweizerische Süsswasserformen der Halacariden. Rev. suisse
Zool., Vol. 25, n° 3, pp. 411-423. Genève, 1917.
BE
Rev. Suisse DE Zoo. T. 26. 1918.
12
>
342 A. MONARD
Dans les Nématodes que nous avons récoltés, M. le D'STEINER
a rencontré trois espèces et cinq variétés nouvelles, appartenant
aux genres /ronus, Trilobus, Dorylaimus, Mermis et Para-
mermis. En outre, quatre espèces insuffisamment décrites par
Dapay, d'après des exemplaires de notre lac, ont pu être étu-
diées à fond !.
M. le prof. FunRMANN, qui a bien voulu étudier les Turbel-
laires, a trouvé plusieurs espèces nouvelles, une demi-douzaine
au moins. Quelques autres,ssupprimées par vox Horsrex dans
sa Revision des Turbellaires suisses, ont pu être rétablies ;
enfin trois espèces, appartenant à de mauvais genres, ont été
attribuées à la place qui leur convenait.
M. PraGer a établi, de son côté, une nouvelle variété de La-
mellibranche : Sphaerium corneum var. monardi.
Pour les autres groupes, que nous avons étudiés nous-même,
nous avons été aidé par les excellents conseils de M. le prof.
Fuarmanx et le M. DELAGHAUX, qui nous ont engâgé à créer
quelques espèces nouvelles, deux d’Infusoires péritriches, une
de Rotateur bdelloïde, une de Cladocère, et une variété de Co-
pépode. C’est ce travail que nous présentons 1er.
En résumé, nos recherches ont permis l'établissement de
17 espèces nouvelles, de 7 variétés d'espèces connues, et la
revision d’une dizaine d’autres espèces. En voici la liste :
Epistylis violacea n. sp.
Cothurniopsis canthocampti n. sp.
Callidina progonidia n. sp.
Peracantha fuhrmanni n. sp.
Canthocamptus staphylinus var, neocomensis n. var.
Provortex lacustris n. sp. Fuhrmann
Opistomum lacustris n. sp. Fuhrmann
Castrada monardi n. sp. Fubhrmann
Castrada tridentata n. sp. Fuhrmann
Mesostoma monorchis n. sp. Fuhrmann
Acrorhynchus lacustris n. sp. Fuhrmann
1 Bulletin Soc. neuch, Sc. nat. 1918
FAUNE PROFONDE DU LAC DE NEUCHATEL 343
lronus ignavus var. colourus n. var. Steiner
Trilobus gracilis var. homophysalidis n. var. Steiner
Trilobus gracilis var. allophysis n. var. Steiner
Dorylaimus fecundus var. helveticus n. var. Steiner
Mermis pachysoma n. sp. Steiner
Mermis aorista n. sp. Steiner
Paramermis contorta var. bathycola n. var. Steiner
Paramermis macroposthia n. sp. Steiner
Lebertia extrema n. sp. Walter
Lebertia sublittoralis n. sp. Walter
Soldanellonyx parviscutatus n. sp. Walter
Soldanellonyx monardi n. sp. Walter
Sphaerium corneum var. monardi n. var. Piaget
INFUSOIRES.
Nous avons étudié, avec un soin particulier, les Infusoires
fixés sur les diverses espèces qui habitent le fond du lac. Ces
Infusoires, très nombreux, appartiennent aux genres Vorti-
cella L., Epistylis Ehrenberg, Rhabdostyla Kent, Opercularia
Goldfuss, Pyxidium Kent, Cothurniopsis Entz, Lagenophrys
Stein, Tokophrya Bütschli et Acineta Ehrenberg. Cependant,
deux formes très caractéristiques et dont l’une est très fré-
quente, n'ont pu être identifiées à aucune espèce connue. Elles
font partie des genres Epistylis et Cothurniopsis, et nous les
avons appelées Æpistylis violacea à cause de la couleur remar-
quable du pédicelle et Cothurniopsis canthocampti, parce que
cette forme vit fixée uniquement sur les Canthocamptus de
diverses espèces.
Epistylis violacea n. sp.
Elle se distingue au premier coup d'œil par la conformation
très spéciale du pédicelle, coloré toujours en violet et strié très
profondément en travers, ce qui le fait ressembler à une pile
344 A. MONARD
d’anneaux. Il est trapu, creux. presque divisé, dès la base, en
rameaux portant chacun, dans une sorte de cupule terminale,
un Infusoire très solidement fixé à la différence des autres
espèces. La division du pédicelle s'effectue dichotomiquement ;
mais, comme les rameaux sont de longueurs inégales et sou-
vent fôrt courts, cette dichotomie n'apparaît pas immédia-
tement.
Le corps de l'Infusoire est ovoide, un peu resserré en son
milieu ; le péristome est peu saillant, à bords non renversés.
Lorsqu'il se rétracte, il le fait à la manière d’un diaphragme
iris, tandis que les autres espèces laissent à leur sommet un
Epistylis violacea n.sp.
FiG. 1. — Une colonie.
mamelon souvent très saillant. Le pharynx est vaste, très
apparent ; la vésicule contractile est normale. Le noyau, très
caractéristique, n’est pas en fer à cheval comme chez les autres
représentants du genre ; il est ovoïde ou réniforme, placé lon-
gitudinalement vers le milieu du corps. Les dimensions varient
dans d'assez grandes limites : de 60 à 90 y de long sur 25 à 35
de large. ;
FAUNE PROFONDE DU LAC DE NEUCHATEL 349
Les colonies sont formées d’un petit nombre d'individus,
ordinairement 10 à 15. Elles sont massives, et les individus
sont très serrés les uns contre les autres, si bien que le pédi-
celle est parfois difficile à apercevoir ; leurs dimensions sont
ordinairement de 150 y de hauteur sur 200 » de large. L'Infu-
soire, sous la lamelle de la préparation, se contracte obstiné-
ment, ce qui rend son observation difficile. Il vit fixé sur la tête
des larves de Chironomides, où ses colonies très denses sont
reconnaissables au premier coup d'œil. Nous l'avons trouvé
aux profondeurs de 25", 44%, 60", 67", 125%; 135" dans les
mois d'avril, mai, juin, juillet, octobre.
Les caractères spécifiques peuvent se résumer ainsi :
Taille moyenne : dimension 60 à 90 x sur 25 à 35 p.
Corps allongé, ovoiïde ou subcylindrique, légère-
ment resserré en son milieu. Disque ciliaire peu
élevé. Bords du péristome non renversés. Lors de
EMrétraction,sle Déristome se ferme à la facon-d'un
diaphragme iris. Vestibule et pharynx assez longs.
Vésicule contractile normale. Macronucléus ovoïde
ou réniforme, placé longitudinalement. Cuticule non
Hhéc nPedicellétereux Marse Mortement strié en
travers et ressemblant à une pile d’anneaux, coloré
en violet. Colonies denses, de 10 à 15 individus.
Vit sur la tête des larves de Chironomides.
Cothurniopsis canthocamptt n. sp.
Cette espèce appartient au genre Cothurniopsis par la pré-
sence d’une logette pédicellée, la forme ovoïde de son noyau
et sa biologie. Elle se distingue non moins nettement des
autres espèces de ce genre par la forme caractéristique de
la coque.
La coque est piriforme allongée, tronquée en avant, renflée
en son centre, amincie et un peu acuminée en arrière.
346 A. MONARD
Du milieu à l'ouverture, les bords sont droits ; en arrière, ils
ne forment pas d'angle avec le pédicelle, mais celui-ci s’évase
pour recueillir la coque. Le pédicelle, atteignant le quart ou la
moitié de la longueur de la coque, est bosselé, irrégulièrement
plissé en arrière ; en avant, sa structure se laisse mieux aper-
cevoir. Sa cavité est séparée de celle de la loge par un plancher
concave, qui porte en son centre une colonne sur laquelle est
Cothurniopsis canthocampti n. sp.
F1G. 2. — A l’état d'extension ; vc vésicule contraclile ; FiG. 3. — Rétracté.
va vacuole alimentaire ; x noyau.
fixé l’Infusoire. Son corps est cylindrique ou un peu conique,
parfois renflé en son centre ou aminci en arrière. Le disque
ciliaire est peu élevé, muni de cils forts. Le vestibule et le
pharynx sont vastes. La vésicule contractile, placée dans Île
pédicule du disque, est colorée en rougeâtre et se vide toutes
les 45 secondes environ. Le noyau, très peu apparent sur le
vivant, mais assez facilement colorable, est ovoïde, placé longi-
tudinalement vers le milieu du corps. A l’état d'extension,
l'animal ne dépasse pas ou dépasse de très peu l'ouverture de
la coque.
Dimensions. Elles sont très constantes et ne varient que
FAUNE PROFONDE DU LAC DE NEUCHATEL 347
dans de faibles limites. Longueur de la coque 85 à 95 y. Lar-
geur maximale, un peu en dessous du milieu, 50 u. Diamètre
de la bouche 30 y. Longueur du pédicelle 20 à 30 y.
Habitat. L'espèce vit fixée à la furca, à l'abdomen et aux
pattes des Canthocamptus de la faune profonde, c’est-à-dire
des espèces C. staphylinus, crassus, échinatus, schmeïli. Nous
l’avons rencontrée fréquemment, dans 20 dragages sur 75, à
des profondeurs variant de 12 à 88". Un seul Canthocamptus
en porte parfois une dizaine d'exemplaires.
Les caractères spécifiques peuvent être résumés comme suit:
Taille moyenne : Longueur de la coque et de l’ani-
mal 85 à 95p. Largeur maximale 50 y.
Coque piriforme allongée, élargie en son centre,
rétrécie en avant et en arrière, colorée en brun jau-
nâtre, clair. Macronucléus ovoide, central. Corps
cylindrique ou conique, grisätre. Disque, pharynx,
vésicule contractile, comme dans les autres espèces.
A l’état d'extension, le corps ne dépasse pas l’ou-
verture de la coque. Fixé sur les Canthocamptus.
ROTATEURS.
Callidina progonidia n. sp.
La présence d’un Rotateur, faisant probablement partie du
genre Callidina, est une des plus curieuses trouvailles que
nous ayons faites dans la faune profonde. Les très nombreuses
espèces de ce genre et des genres voisins Æabrotrocha, Cera-
totrocha, Scepanotrocha, habitent en effet les Mousses et les
Hépatiques, mais peuvent aussi se rencontrer dans les étangs.
Ce sont des animaux rampant, nageant peu, beaucoup moins
agiles que les Rotifères et les Philodines. L'espèce en question
a été trouvée dans six dragages différents, à 33", 34", 35",
348 A. MONARD
103%. 133". 135". Elle s’est surtout montrée relativement
abondante dans l’avant-dernier de ces dragages.
Nous avons envoyé un dessin exact de la bête à M. le
D' \WVeger, de Genève, en le priant d'examiner la littérature
qui nous manquait. Cet éminent spé-
cialiste a constaté qu'aucune des espèces
décrites jusqu’à ce jour ne pouvait être
identifiée avec la nôtre. Toutefois, ne
voulant pas fonder une espèce nouvelle
au vu d’un simple croquis, M. le D'
WEBER nous a conseillé de lui envoyer
des exemplaires vivants, à l'examen.
Malheureusement, il nous à été impos-
sible d’en découvrir de nouveaux dans
les ‘dragages effectués depuis ce jour ;
c'est pourquoi nous nous décidons à
décrire ici cette espèce. Ajoutons que
M. le D' Weger croit plutôt, d’après la
forme du pied, que cette espèce appar-
tient au genre Æotifer, mais l'absence
complète des yeux nous engager à la
place provisoirement dans le genre Cal-
lidina. Une dizaine d'exemplaires, im-
a x mobilisés à la cocaïne, ont servi à l’éta-
Callidina progonidia n. sp. : : Sr F2
blissement des caractères distinctifs.
FiG. 4. — A l’état d'extension, : : :
vue dorsale. Description. La tête et le cou cy-
lindrique sont nettement séparés du
tronc (fig. 4). Ce dernier est renflé, notablement plus large que
le cou et se continue avec le pied sans limite bien tranchée.
L'animal entier est incolore et translucide ; à peine le tronc
est-il coloré en un brun-jaunâtre très léger. Les téguments
sont toujours propres et ne doivent, par conséquent, pas être
visqueux ; ils sont ornés, dans la région du tronc, de six à sept
stries longitudinales bien marquées.
L'organe rotatoire est bien développé ; les disques trochaux
ont un pédicelle massif. La trompe, très puissante (fig. 6), a
FAUNE PROFONDE DU LAC DE NEUCHATEL 349
un sommet aplati, muni d'une forte touffe de cils. Les
lamelles rostrales, très développées, sont relevées au repos et
appliquées l’une contre l’autre. Une pression légère les fait
écarter ; elles affectent alors chacune la forme d’un rein ou
d’un haricot. L’antenne dorsale est réduite à une simple pro-
tubérance.
Le mastax (fig. 7), volumineux, à contour arrondi, présente
deux mâchoires, figurant ensemble un hexagone à angles
mousses. Les deux angles latéraux antérieurs sont mieux mar-
PE
J
(477
/
(
ts MT
L
LEE
Callidina progonidia n. sp.
FiG. 5. — Le pied. FiG. 6. — La tête, vue de profil, FiG. 7. — Mastax.
montrant la trompe, les lames rostrales,
l'antenne rudimentaire.
qués et moins ouverts que les postérieurs. Chaque ramus pos-
sède trois dents, dont deux plus fortes et une plus faible, et
des bandes chitineuses dont le nombre oscille aux environs
de 30.
Le pied, assez court, est très caractéristique (fig. 5). Les
éperons sont volumineux, toujours étalés, renflés à leur base,
non segmentés ; leur longueur est d'environ une fois et demie
celle de la largeur du segment correspondant. Le dernier seg-
ment porte trois doigts cylindriques, allongés et mous.
La nourriture n’est pas agglomérée en pelotes comme dans
le genre Habrotrocha, mais le tube digestif est bien plus large
que dans les autres espèces du genre Callidina.
320 A. MONARD
Dimensions : Longueur-totale 0e OR Or
Longueur des:éperans 12:90 0"1/028E
, Largeur des éperons, à la base . 0"",009 ;
Largeur du segment des éperons 0"",017 ;
Longueur des doigts” 2 200 70 omaOtee
Longueur du segment des doigts 0"",012 ;
Mastax; dimensions. : 2.002035 ><0m0%00218
jiologie. Callidina progonidia vit dans les profondeurs
du lac, à des températures oscillant autour de 4°,5 C. Elle
s'attache par son pied aux débris, reste longtemps fixée à
la même place, s'étend à droite, à gauche, en avant, en arrière
de toute sa longueur, mais sans changer son pied de place.
Celui-ci est si fortement attaché à son support, que lorsque
la bête se fixe sur le verre, le courant aspirateur de la pipette
ne peut réussir à la détacher. Callidina progonidia paraît être
une espèce acclimatée à la profondeur des lacs; sa trans-
parence, sa petitesse, ses habitudes sédentaires, l'absence
d’un organe visuel et la réduction de l'antenne tactile sont
des caractères communs à beaucoup d'espèces de la faune
profonde. Son régime alimentaire n’a pu être reconnu; son
estomac est rempli d’une masse homogène, grisâtre, trans-
parente qui ne peut être du limon. Ainsi dissimulée dans la
vase du fond des lacs, il est compréhensible que sa petite taille,
ses habitudes sédentaires, sa transparence lPaient fait passer
inaperçue jusqu à présent.
Les principaux caractères de cette espèce peuvent être ré-
sumés dans comme suit :
Cou nettement séparé du tronc; disques trochaux
bien développés, à pédicelles gros et relativement
courts ; trompe forte, courte, munie de deux lamelles
rostrales réniformes, dressées à l’état de repos.
Mastax bien développé; rami hexagonaux; formule
dentaire 2 +1: 1+2, soit deux dents fortestet une
faible de chaque côté. Pied court; éperons longs et
puissants, renflés à leur base, une fois et demie
FAUNE PROFONDE DU LAC DE NEUCHATEL 351
plus longs que leur segment n’est large ; trois or-
teils longs, cylindriques. Animal vivant dans la pro-
fondeur des lacs.
CRUSTACÉS.
Peracantha fuhrmanni n. sp.
Trois individus d’une espèce nouvelle de Peracantha ont été
découverts à 28" et 45" de profondeur, dans le cône de lAreuse
et dans celui de la Serrières.
Femelle. La longueur du corps est d'environ 0"",65, sa
hauteur de 0"",46.
Vue de côté (fig. 8), la carapace est, dans ses grandes lignes,
de forme ovale, quoique un peu rétrécie en arrière. Le contour
supérieur est régulièrement arrondi, depuis l'extrémité du
Peracantha fuhrmanni n. sp.
Fic. 8. — Femelle, vue latérale. FiG. 9. — Appendice labial ; antennule.
rostre jusqu’à l'ouverture postérieure ; cependant, peu avant
celle-ci, une légère concavité apparaît nettement. La hauteur
du bord postérieur est d'environ le tiers de la plus grande hau-
teur, ou un peu moins. Celle-ci est située vers le milieu de
l'animal, mais le sommet de la courbe dorsale est situé plus
322 A. MONARD
en arrière que celui de la courbe ventrale. Le bord postérieur
fig. 14 est denté sur toute sa longueur. Chez P. truncata
il y a de 16 à 18 dents, chez P. fuhrmanni il y en a 12-13,
souvent divisées en deux groupes par un diastème ; celles du
œroupe inférieur sont dirigées en arrière, celles du groupe
supérieur sont, surtout les deux dernières, dirigées en arrière
et en haut. Ces dents sont droites ou crochues ; elles portent
Peracantha fuhrmanni n. sp.
F1G. 10. — Postabdomen. F1G. 11. — La tête, les antennes,
les dents de la partie antérieure de la caparace. .
parfois une petite dent latérale. Le bord inférieur de la carapace,
droit en arrière, s’arrondit en avant, puis se raccorde à la tête
par une ligne dirigée de nouveau en arrière. Ce bord inférieur
lg. 11, 12, 13) est denté sur presque toute sa longueur. Les
dents deviennent beaucoup plus grandes en avant où une
dizaine d’entre elles ressortent nettement (fig. 11, 12). Chaque
dent (fig. 12, 13) porte, en arrière, une soie articulée, ciliée, de
FAUNE PROFONDE DU LAC DE NEUCHATEL 393
petite taille sur les grandes épines antérieures (fig. 12) et plus
longues sur les petites dents du bord ventral de la carapace
(fig. 13). Elles disparaissent à l’endroit où le bord antérieur,
changeant de direction, retourne en arrière. La carapace (fig. 8)
Peracantha fuhrmanni n. sp.
F1G. 12. — Dents antérieures FiG. 13. — Dents du bord ventral F1G. 14. — Dents
avec les soies pennées de la carapace avec leurs postérieures.
latérales. soies.
est fortement striée en long; par contre, la sculpture en est
très fine (fig. 15) et affecte la forme de parallélogrammes plus
ou moins réguliers, à côtés ondulés.
La tête (fig. 11) est plus petite que chez P. truncata. Le
rostre est moins long et aussi moins large ; il est arrondi à l’ex-
trémité. L’œil est environ deux
fois plus grand que la tache
pigmentée (en surface). Les
antennules, courtes et renflées:
(fig. 9) n’atteignent pas l’extré-
mité du rostre; elles portent
une soie et un bâtonnet sensi-
Peracantha fuhrmanni n. sp.
fs. Les antennes courtes, res-
à Fi. 15. — Fines sculptures de la carapace.
semblent à celles de P. trun-
cata. L'appendice labial (fig. 9),
réduit, est pointu, mais non crochu comme chez P. truncata.
Le postabdomen (fig. 10) aminci à son extrémité distale, porte
les crochets terminaux, puissants, recourbés et munis à leur
354 A. MONARD
base de deux épines inégales. Une profonde échancrure trapé-
zoïdale sépare les crochets de lPextrémité distale du postab-
domen, laquelle est arrondie. Ensuite, le bord postérieur offre
une ligne droite ou un peu ondulée, puis l'ouverture anale
séparée du segment précédent par un angle bien marqué. Le
postabdomen est armé d’épines longues, assez irrégulièrement
disposées, au nombre d’une vingtaine ou plus (12-14 chez
P. truncata). En outre, une ligne de très petites épines laté-
rales, à peine visibles, est située en avant de la rangée posté-
rieure. Le bord antérieur est droit.
La couleur est jaune d’or, où jaune paille ; les femelles
observées portaient chacune deux œufs rouges parthénogéné-
tiques.
Male inconnu.
En résumé, P. fuhrmannti se distingue surtout de P. truncata
par le nombre d'épines du bord postérieur (12-13 au lieu de
16-18), et par celui du bord ventral antérieur. Le postabdomen
et l’appendice labial sont aussi un peu différents ; le premier
possède un plus grand nombre d’épines, une vingtaine au lieu
de 12 à 14 ; l'angle distal est plus saillant. Le second est pointu,
symétrique et non crochu en arrière.
Canthocamptus staphylinus (Jurine)
Var. AeEOCOMEnSIS NN. Var.
Le Canthocamptus staphylinus, espèce très répandue en
Suisse, en Allemagne, décrite déjà par JURINE, puis par Bat»,
LILLIEBORG et SCHMEIL, est loin de présenter une constance de
caractères qui permette toujours de lhomologuer sûrement.
Il est plus que probable qu'on ait ici affaire à un groupe com-
plexe de formes très voisines les unes des autres, passant
peut-être par des intermédiaires plus ou moins nombreux.
L'espèce semble actuellement en pleine période de variation et
il vaut la peine de l'observer plus en détail. Toutes ces formes
FAUNE PROFONDE DU LAC DE NEUCHATEL 309
ont pour caractère commun la présence de fortes épines laté-
rales aux angles distaux du dernier segment ; mais les autres
caractères, la disposition des épines sur les segments abdomi-
naux, la conformation de la cinquième paire de pattes, la forme
du spermatophore, les ornements du segment génital de la
femelle, la troisième paire de pattes du mâle, offrent une varia-
bilité beaucoup plus grande. out particulièrement, les carac-
Canthocamptus staphylinus (Jur.) var. neocomensis n. Var.
F1G. 16. — Femelle. F1G. 17. — Femelle. F1G. 18. — Femelle.
Vue dorsale de l’abdomen. 5me patte. Endopodite de la 4we patte.
tères génitaux — forme du spermatophore, ornementation
génitale, troisième paire de pattes du mâle — paraissent être
très constants et c'est principalement sur eux que doit se baser
la fondation de nouvelles variétés ou espèces.
W'oLr a déjà décrit C. microstaphylinus, distingué de C. sta-
phylinus par une rangée d’épines ininterrompue au dernier
segment abdominal du mâle, à l’avant-dernier de la femelle,
par la forme du spermatophore et par la cinquième paire de
pattes. KessLer! sépare du type de C. staphylinus la variété
thallwitzi, distinguée aussi par une rangée d’épines iminter-
rompue, la forme du spermatophore et celle de la troisième
1 Archiv für Hydrobiologie und Planktonkunde, Vol. 8, p. 179.
326 A. MONARD
paire de pattes du mâle. BREuM ! a trouvé, dans la faune pro-
fonde du Lunzer Untersee, une forme qui lui semble intermé-
diaire entre C. staphylinus et C. microstaphylinus. Malheu-
reusement, un seul mâle ne permet pas létablissement d'une
variété ou d’une espèce.
Nous avons trouvé dans la faune profonde du lac de Neu-
châtel un nombre considérable de Canthocamptus staphylinus.
Mais tandis que les uns, en tous
points semblables au type de
SCHMEIL, étaient d’une homologa-
tion facile, les autres en diffé-
ralent par certains points qui nous
ont fait croire, d’abord, qu'il s'agis-
sait de C. microstaphylinus Wolf.
Un examen plus approfondi nous
a montré qu'il y avait là uné variété
nouvelle, se rapprochant davan-
age de C. staphylinus que de C.
microstaphylinus. Elle est, du
reste, plus fréquente et plus abon-
dante que C. staphylinus et fut
trouvée dans 17 dragages à des
profondeurs variant de 9" à 47%.
Femelle. Ses dimensions, va-
riables du reste, sont ordinaire-
ment plus fortes que celles du
type ; elles sont comprises entre
Canthocamptus staphylinus (Jur.) L s
d fe 0,9 et 1", mais peuvent dépas-
var, neocomensis D. var.
A SE IL ser exceptionnellement ce chiffre
Spermatophore. Ornementation génitale. (jusqu’à AGUATE Du côté dorsal
(fig. 16), les sculptures confuses
des segments thoraciques, les lignes transversales d’épines
minuscules s’observent aussi; les côtés latéraux des segments
thoraciques ne montrent la courbure caractéristique, indiquée
! Archiv für Hydrobiologie und Planktonkunde, Vol. 8, p. 314.
FAUNE PROFONDE DU LAC DE NEUCHATEL 397
par ScumeiL ' que très atténuée. Les rangées d’épines des trois
premiers segments abdominaux, toujours tres rapprochées du
bord du segment, sont tantôt continues toutes les trois, ou
interrompues, les deux premières du moins. Dans ce cas, de
très petites épines occupent la lacune. Mais la troisième rangée
est toujours ininterrompue; elle offre, au milieu, à l'endroit
Canthocamptus staphylinus (Jur.) var. neocomensis n. var.
Fic. 20. — Mâle. FiG. 21. — Mâle.
Endopodite de la 3me patte. 5me paire de pattes, montrant l’asymétrie
des soies internes du 2e article,
de la lacune, une série d’épines, parfois un peu plus fortes,
parfois un peu plus faibles, mais situées hors de lalignement,
un peu plus en arrière. L’opercule anal compte ordinairement
11 dents. Dans un exemplaire, toutefois, ce même opercule
était complètement dénué de dents ; ainsi s'explique la figure 4
de Craus? qui Le présente comme lisse, par erreur, dit SCHMEIr*.
Les branches de la furca sont semblables au type.
Les antennes, les pattes natatoires sont en tout semblables
au type ; cependant, l’article basal de l’endopodite de la qua-
trième paire de pattes est plus large que le suivant (fig. 18 à
comparer avec la fig. 17. PI. 1 de Scxmeïr, op. cit.) ; il est, en
outre, à peine plus long que large, au contraire de celui du type.
Du côté ventral, les rangées principales d’épines sont inter-
rompues sur le premier segment abdominal, réduites à leur
1 Zoologica, Heft 15, PI. 3, fig. 17.
PI. 12, citée par ScamriL.
Op. cit., p. 2%, note 3.
LE
398 A. MONARD
partie centrale sur le deuxième, et continues sur le troisième.
La cinquième paire de pattes (fig. 17) présente quelques
différences avec le type. L'article terminal est muni, au côté
interne, de trois ou quatre petites épines qui manquent chez
C. staphylinus, mais qui existent chez C. microstaphylinus.
Le lobe interne du premier article est identique à celui du
type ; cependant, le sinus entre ce lobe et le deuxième article
est quadrangulaire.
Le spermatophore (fig. 19) [longueur 0"",28] est arrondi et
dilaté à son extrémité libre. Le canal terminal est contourné
deux fois sur lui-même. Le spermatophore affecte non pas la
forme d’un sabre, mais celle de son fourreau avec l'élargisse-
ment terminal caractéristique. Les paroïs en sont très épaisses ;
la couleur est brune ou jaune.
L’ornementation génitale (fig. 109) est quelque peu différente
de celle du type. La pièce centrale est plus élevée ; ses anneaux
latéraux un peu quadrangulaires.
Mâle. Plus petit que la femelle (0"",7-0"",8), il offre, dans
les armatures épineuses des segments abdominaux, les mêmes
dispositions que chez la femelle. Les antennes et les pattes nata-
toires sont semblables au type. Cependant, lendopodite de la
troisième paire de pattes (fig. 20) présente à Particle basal une
pointe forte, large et mousse, à l'angle distal externe. Une
pointe semblable se remarque aussi à angle correspondant du
deuxième article. Le prolongement interne du deuxième article
est muni à son extrémité d'une série de très pelites dents ou
mamelons, formant une scie. Ce caractère existe chez la
var. /hallwitzi, mais pas chez le type.
La cinquième paire de pattes est semblable à celle du type ;
elle peut présenter une asymétrie remarquable. Ainsi lexem-
plaire de la fig. 21 présente, à la patte gauche, au deuxième
article du côté interne, une longue épine dépassant toutes les
autres, à l'exception de l’apicale. Cette disposition est conforme
à la règle. Mais cette même épine, à la patte droite, est très
réduite et n’atteint pas même la pointe de la petite épine
apicale.
:
ET
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j
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4
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REVUE SUISSE DE ZOOLOGIE
Vol. 26, n° 11. — Décembre 1918.
Der Fichener See.
Biologisches von T'anymastix lacunae Guérin.
VON
Robert T. MÜLLER
(Zool. Anstalt Basel).
Mit 4 Textfiguren.
Vorliegende Skizze, ursprünglich Teil einer grüsseren Ar-
_beit über den Eichener See und die Biologie von Tanymastix,
ist auf Anregung von Herrn Prof. Dr. F. Zscaokke entstanden.
Eduard GræTER hat 1911 (25) Tanymastix im Eichener See
entdeckt. Das Vorkommen dieses Phyllopoden war in erster
Linie der Grund, den Eichener See näher zu betrachten. Die
Ergebnisse meiner experimentellen Untersuchungen werde
ich an anderer Stelle ! verüffentlichen. Hier môchte ich nur ein
Bild der Hydrographie und Faunistik des Eichener Sees und
einige Beobachtungen über die Biologie von Tanymastix
geben.
Ich habe den Eichener See 1913-16 zweiundzwanzig mal be-
sucht und mein Material mit Dredge und Planktonnetz, in der
Trockenzeit mit Messer und Spaten erbeutet und zum Teil
lebend, zum Teil in Formol konserviert untersucht.
Herzlichen Dank sage ich vor allem Herrn Prof. Dr. F.Zscnok-
KE für die Unermüdlichkeit, mit der er, wo immer er konnte.
meine Arbeit f‘rderte, ferner den Herren Dr. F. Herxis, cand.
phil. H. Kreïs, Dr. R. MENZEL in Basel und Dr. E. Piauer in
Neuenburg für ihre Mithilfe.
! Zeitschrift für Biologie, ferner 47 a.
Rev. Suisse DE Zoo. T. 26. 1918. 25
362 R. T. MÜLLER
A. Der Eichener See.
{. OROGRAPHIE, HYDROGRAPHIE, GEOLOGISCHES.
Der Wanderer, der vom Städtchen Schopfheim im Wiesental
den Weg über den Dinkelberg nach dem Wehratal einschlägt,
{indet etwa 600 Meter oberhalh des Dorfes Eichen einen mor-
schen Wegweiser mit der kaum leserlichen Aufschrift « Eiche-
ner See ». Ein Feldweg führtrechter Hand über einen sanften
Hügel in einen wenig tiefen Kessel, an dessen tiefster Stelle
ein Pegel andeutet, dass hier zeitweilig ein seichter Tümpel
die Wiesenhänge bespült, der Eichener See. Den grüssten Teil
des Jahres liegt er trocken. Nur wenn eine reichliche Schnee-
schmelze oder sehr lange anhaltendes Regenwetter den
schwammigen Untergrund mit Wasser sich sättigen lässt, so
füllen sich seine Ufer. KniErRErR (36, s. Literaturverzeichnis)
hat sich seinerzeit eingehender mit dem Eichener See beschäf-
tisgt und eine Liste über das Auftreten des Sees verüffentlicht.
Ich lasse dieselbe etiwas erweitert hier folgen. Die Angaben
slammen zum grôüssten Teilaus dem Markgräfler Tagblatt
(45), das jeweils beim Auftreten des Sees eine kurze Notiz in
seinen Spalten erscheinen lässt. Die Angaben der folgenden
Tabelle dürfen wohl einigen Anspruch auf Vollständigkeit
machen, indem sowohl KNIERER wie ich versuchten, in dieser
Hinsicht môglichst erschôpfend zu sein. Die Angaben über
das Auftreten zwischen 1816 und 1899 sind der KNierEer’schen
Arbeit entnomimen.
Angaben über das Auîftreten des Eichener Sees 1816/1917 :
1816. Früh- bis Spätjahr sehr gross.
1825. Vom Sommer den ganzen Winter hindureh sehr gross.
1828. Sommer hindurch mitteleross.
1829. Früh- bis Spätjahr gross.
1831. Mitte Sommer bis Spätjahr klein.
DER EICHENER SEE 363
1847. Den ganzen Sommer hindureh gross (angebl. 4,32 ha).
1866/67. Spät- bis Frühjahr.
1869. Frühjahr ziemlich gross.
1875/76. Herbst bis Juni gross.
1879/80. Spät- bis Frühjahr ziemlich gross.
1880/81. Spät- bis Frühjahr mittelmässig.
1882/83. Sehr gross.
1883/84. Unbedeutend.
1886. Frühjahr mittelmässig.
1888... Frühjahr mittelmässig.
1889. Frühjahr wenig.
1691 Frühjahr ziemlich gross bis zum Heuen.
1894. Vom November ab klein.
1896/97. September bis Frühjahr, ständig mittlerer Stand.
1899. Frühjahr, kurz unbedeutend.
1899. Ende April bis Ende Jul.
1900. Ende Januar bis Mitte April.
1901. März, ganz kurz.
1901. Anfang April bis Mitte Mai (Seehühe 1,80 m).
1904. Frühjahr.
1907. Mitte März bis Ende Maui.
1908. Anfang bis Mitte März.
1910. Anfang Februar bis April (Seehühe 3 m).
1913. Mitte Januar bis Juni (?.
1914. Ende März bis Mitte Juli (Seehôühe 2,70 m..
1915. Ende Februar bis Anfang Juni.
1915/16. Mitte Dezember bis Mitte April (Seehühe 2,4 m).
1916/17. Anfang Dezember bis März.
1799 bis 1802 soll der See neunmal aufsetreten sein.
Am 7. Juli 1900 wurde das Pegel gesetzt.
Bei KNteRER (36) finden sich auch Abgaben über das Wasser-
quantum, das jeweils den See füllt. Dasselbe beträgt z. B. für
einen Wasserstand von 3 Metern 32,814 Kubikmeter, wobeï
der See eine Länge von 255 m und eine Breite von 135 m
aufweist.
364 R. T. MÜLLER
Der tiefste Punkt des Beckens liegt 436,8 m über Meer. Der
See nimmt gewissermassen die Passhühe zwischen Eichen und
\WWehr ein. Süd- und Ostufer sind verhältnismässig steil, West-
und Nordufer flach. (S. die topographische Skizze, Fig. 1).
Für die Lage des Sees verweise ich auf die beigegebene
seologische Karte (Fig. 2) und die topographische Karte von
Baden, Blatt 154, Wehr.
Der Seegrund besteht fast ausschliesslich aus Wiesland, das
Detiveg
Gestrupp *
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Fic. 14. — Topographische Karte des Eichener Sees. Kurven: Seenfer bei
einem Wasserstand von 50, 150, ..… cm. Masstab 1: 6000. Nach Knicrer (36).
früher auch zum Getreidebau benutzt wurde. Nur am Nordufer
ragen einige Aecker und eine Baumschule in das Gebiet des
Sees hinein. Dort grenzt der See an Ackerland. Das Ostufer
ist von einem wenig breiten Waldstreifen umsäumt, der übrige
Teil von Wiesen.
Der Seegrund ist fast ausschliesslich von Gras bewachsen. Da-
zwischen eingestreut finden sich Sauerampfer (Rumex acetosa,),
\Wiesensalbei /Salvia pratensis), Schaumkraut {Cardamine pra-
tensis) und Wickenarten {Vicia sepium, saliva u. a.). Am Ost-
DER EICHENER SEE 3069
und Südufer gedeiht im Schatten des Waldsaumes eine reich-
liche Moosflora. Zur Zeit des Auftretens des Sees verbreitet
sie sich meist über den grüssten Teil des Seebodens und bildet
dann in den Schleppnetzfängen eine unliebsame Bereicherung
des erbeuteten Materials. Ein eigenartiges Bild bietet sich dem
Beschauer dar, wenn im Sommer nach dem Verschwinden des
Sees die Frühlingsblumen erblühen, während rings die Felder
schon abgeerntet sind.
Beim Auftrelen des Sees erscheint das Wasser, an den tief-
sten Stellen, langsam aus dem Boden hervorsickernd. Am Süd-
ost- und Südrand bilden sich kleine Quellchen. Nach KNIERER
steigt das Wasser in 24 Stunden um 8-14 em.
Nachdem der Hüchststand erreicht ist, bleibt der Wasser-
stand gewühnlich einige Zeit stationär. Der Wasserstand betrug
im Jahre 1914 :
1. März 0,00 m (Beginn der Wasseransammlung) ; 7. April
2,70 m; 13. April 2,70 m ; 18. April 2,60 m ; 29. April 2,36 m ;
25. Mai 1,90 m.
Mitte Juli war der See verschwunden.
Beim Auftreten des Sees im Jahre 1915/16 betrug der Was-
serstand am : 20. Dezember 0,00 m (Beginn der Wasseransamm-
lung) ; 13. Januar 2,40 m ; 21. Januar 2,20 ; 3. Februar 1,80 m;
D Marz 60m: 22-2März 1,20 m4: April. 1,00 m.;:10. April
0,00 m (See verschwunden).
Ueber die jeweilige Dauer der Wasseransammlung gibt die
Tabelle am Anfang dieses Kapitels Auskunft.
Die Temperatur des Seewassers habe ich in den Jahren 1914
und 1916 registriert. Während in ersten Jahr die Temperatur
meist zwischen 10 und 15° C. sich bewegte, und erst gegen
die Mitte und zum Schluss der Periode dauernd auf 20° anstieg,
blieb der See im zweiten Jahr fast vier Monate lang mit Eis
bedeckt, und erst der letzte Monat brachte Temperaturen über
10° C. Die folgende Tabelle gibt eine Uebersicht über den
Verlauf der Temperatur in den beiden Jahren. Unter « Tiefe »
ist jeweils die senkrechte Entfernung des Thermometers von
der Oberfläche verstanden.
1914 Tiefe
m.
7. April 2,70
13 » 2,70
17/18. » 2,50
2e ») —
29. » 2,90
9. Mai —
14. » —
29 » —
1915/16
13. Januar 2,40
21: » 2,20
8. März 0,2
22. » 0,70
h. April 1,00
R. T.
Temp.
10,2
14,0
10,0
18,5
MÜLLER
Tiefe
mn.
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
Temp.
10,5
15,0
12,0 nachts
20,5
21,0
15,0
14,0
19,0 bleibt von da an
auf dieser Hühe
0,0 Eïs
0:02»
0,0 »
14,5
17,5 Ufer
Das Wasser des Sees war im allgemeinen klar, solange die
Temperatur nicht für längere Zeit 17° C. überschritt. Bei
hôüherer Temperatur trat nämlich bald Fäulnis auf, und das
Wasser wurde trüb und jauchie. Näheres hierüber ist im fau-
nistischen Teil zu finden.
Was die chemische Zusammensetzung des Wassers anbe-
trifft, so hat KNIERER (38) eine Analyse, ausgeführt von Herrn
Dr. K BreBEeck in Baden-Baden, verôffentlicht. Die Resultate
derselben lasse ich hier nach KNIERER folgen.
Farbe in hoher Schicht :
Durchsichtigkeit :
Sedimente :
Abdampfrückstand :
Glühverlust (org. Subst. CO) :
Permanganatverbrauch :
NH4, NOs, NO2
SU:
Cl
CO
ganz schwach gelblich
klar
gerin®, erdig
60,08 mg im [.
24,00
8,53
fehlen
Spur
17m pen le
vorhanden
DER EICHENER SEE 367
FezO3 Spur
Ca0O 29,25 mg im |.
Mg0 spur
Härte : 3 deutsche Grade.
Auffallend scheint hier der geringe Gehalt an gelüsten Stof-
fen und die relativ grosse Menge organischer Substanz im
Abdampfrückstand. Zum kleinern Teil dürfte diese organische
Substanz von den umliegenden Aeckern in den See hinermge-
schwemmt werden und namentlich aus Düngerstoffen bestehen,
zum andern, grüssern Teil dürfte sie aber auf die im Wasser
sich abspielenden Fäulnisprozesse zurückzuführen sein (s.
faunistischer Teil). Das Sediment besteht nach BREBECK aus
ungeheuren Mengen von Bakterien, Amôben, Infusorien, Dia-
tomeen, etc., was wieder auf starke Fäulnis hinweist.
Es erhebt sich nun die Frage, woher denn das Wasser des
Eichener Sees stammt, und wie das periodische Auftreten des
Sees etwa zu erklären sei. Schon Kxterer hat darauf hinge-
wiesen, dass das oberirdische Einzugsgebiet des Sees viel zu
klein ist, um die ungeheuren Wassermengen zu liefern,
die zeitweilig den Wasserspiegel bis über 3 Meter sich
erheben lassen. Nach Kxierer’s Berechnung (36) beträgt die
Fliche des Einzugsgebietes bloss 22 ha, die mittlere monat-
liche Regenmenge 104 mm. Würde soviel Wasser auf einmal
zufliessen, so müsste sich der See schneller füllen und nicht
erst, nachdem es lange geregnet hat. Ueberdies tritt der See
oft auf, wenn es im Einzugsgebiet nur wenig geregnet hat,
aber immer nach langen Regenperioden im weiteren Umkreis,
oder nach der Schneeschmelze. Das Seewasser muss also
gewiss auf unterirdischem Wege aus einem grüsseren Nieder-
schlagssæebiet zusammenlaufend im Eichener See sich sammeln.
Woher es kommt, müssen uns die seologischen Daten, die
wir über die Umgegend besitzen, erklären helfen.
Das Dinkelbergmassiv stellt eine zwischen Rhein-, Wiesen-
und Wehratal gelegene Platte dar, die durch einen mittleren
Grabenbruch in zwei Schollen gespalten wurde, eine westliche
3568 R. T, MÜLEER
von denen uns hier nur die ôüstliche
Aufbau des fraglichen
t auf-
üstliche Scholle,
Was den geologischen
Gebietes betrifft, so finden wir dem Grundgebirge direk
und eine
interessiert.
Geolog. Karte des ôstl. Dinkelbergg ebuetes.
Nadir Urginalkarte der Basler gaologq En
2000 m
<< INAUBEE
Versuerfung « Bunt- unt. muttl. ober. Tng-dŒu. Los Gips- Doline
tandsk. Muschetkatk Lettenkohl Keuper e
Frc. 2. — Masstab 1: 45:000: Âquidistanz 20 m.
DER EICHENER SEE 369
liegend die Permformation in einer Mächtigkeit von ungefähr
30 Metern, darauf folgend die Triasformation, bestehend aus
dem etwa 30 Meter mächtigen Buntsandstein, dem untern
(45 m), mittleren (80 m) und oberen Muschelkalk (45 m), und
der nur teilweise noch vorhandenen Keuperformation. Zur
näheren Orientierung über Bau und Tektonik des Dinkelbergs
verweise ich auf die Verôffentlichungen von Bugxorr (LL),
Tozer (59) und Greppix (27). Von den beiden Schollen im
Osten und Westen sagt Busxorr : « Der Plateaucharakter der
Horste wird im Wesentlichen durch Hauptmuschelkalktafeln
bedingt », und von dem Plateau im speziellen, auf dem der
Eichener See liegt, schreibt derselbe Autor, «dass es sich hier
um eine im Wesentlichen ungestôrte Hauptmuschelkalkplatte
handelt... » Auf dieser Platte liegen die Reste der verwitterten
Trigonodusdolomit- und Keuperschichten als eine Schicht von
etwa 60 cm Ackererde. Stellenweise ist der Trigonodusdolomit
und von der Keuperformation die Lettenkohle noch erhalten.
(S. Fig. 2 und 3.) Die besprochene Hauptmusehelkalkplatte
besteht aus sehr stark verkarstetem Kalk. Ihre Oberfläche west
eine ganze Anzahl typischer Dolinen auf, die wohl mit einer
Unzahl von unterirdischen Wasserläufen zusammenhängen.
Der mittlere Muschelkalk, auf dem der Hauptmuschelkalk Hiegt,
setzt sich von oben nach unten aus folgenden Schichten zusam-
men : Dolomit, oberer Gyps mit grauen und roten Mergeln,
Anhydritgruppe (Steinsalz und Ton), unterer Gyps. Darunter
folgt der untere Muschelkalk mit Wellenkalk und Wellen-
dolomit. Die aus den eben genannten Schichten gebildete Platte
wird gegen Westenabgegrenzt durch eine Verwerfung, die
mitten durch das Dorf Eichen gehend, ungefähr in nordsüd-
licher Richtung verläuft. Weiter westlich gegen das Wiesental
finden sich mittlerer und unterer Muschelkalk und Buntsand-
stein anstehend. Nach Osten grenzt das Plateau an das tief ein-
seschnittene Wehratal. Im Süden ragt in dasselbe hinein der
wenig tiefe Graben des Dossenbachertales, dessen Sohle von
den Schichten des mittleren Muschelkalkes (Anhydritgruppe)
gebildet wird. Nordôstlich von der Linie Kürnberg-Hasel grenzt
370 R. T. MÜLLER
die Platte an das Grundgebirge. Nach Bugxorr weist sie eine
schwache südôüstliche Neigung von 3-4 Grad auf.
KNieRER hat die Entstehung des Eichener Sees zu erklären
versucht (36-38). Nach seiner Hypothese sollte das im Gebiet
der Hohen Môhr und ïhrer Ausläufer fallende Regen- und
Schneewasser zwischen das Grundgebirge und die darauf
liegenden Schichten eindringen und langsam nach Süden flies-
send seinen Weg in die Quellen finden, die an den Hängen
des Wehra-, Wiesen-, Dossenbacher- und Rheintales zu Tage
treten. Diese Quellen liegen aber über der Anhydritgruppe.
Jtrasse Schopfheun - Wehr
Up ;
Aute. Muschelkalk
Trgonod us dolomit
Unt. ne Letke n kohla
: Erdhener See
500
Fic. 3.
NS-Profil durch den ôstlichen Dinkelberg,
achtfach überhüht.
Das Uef unten auf dem Grundgebirge fliessende Wasser müsste
also, wenn Kxierer Recht behalten sollte, aus irgend einem
Grunde in die Hôhe steigen, die sämtlichen Schichten bis und
mit den Tonen der Anhydritgruppe durchqueren und am Quell-
horizont wieder zu Tage treten. Für den Fall des Auftretens
unseres Sees würden dann die gewühnlichen Ausführwege für
die grosse Wassermenge nicht mehr genügen, das Wasser
würde in die Hühe steigen und den See füllen. Zu dieser ersten
Mypothese fügt Kxrerer noch eine zweite hinzu, indem er
annimmt, es existiere ein Wasserlauf, der jenseits der Strasse
bei Kürnberg entspringend, seinen unterirdischen Lauf unter
DER EICHENER SEE Tia
dem See hindurch nach den bei der Dossenbacher-Hôhle ent-
springenden Quellen nehme. Diese zweite Hypothese sucht
KNiERER zu begründen durch den Hinweis auf eine Mulde, die
sich direkt nôürdlich des Sees an der Landstrasse findet und
sich beim Auftreten des Sees zeitweilig auch mit Wasser füllt,
und auf eine Doline, der « Kessel » genannt, zwischen Eiche-
ner See und Dossenbacher Tal im Dossenbacher Gemeindewald.
Ferner stützt KNIERER seine Ansicht auf die Analyse, die BRE-
BECK ausgeführt, indem er annimmt, der geringe Gehalt des
Seewassers an gelüsten Stoffen komme eben daher, dass das-
selbe den Muschelkalk nur auf eine kurze Strecke durchflossen
habe.
Wenn ich als Nichtgeologe meine Ansicht über das Problem
der Seebildung äussern darf, so müchte ich darauf hinweisen,
dass es doch einigermassen gewagt ist, anzunehmen, das
Wasser nehme zuerst seinen Weg im Grundgebirge in die
Tiefe und dann wieder durch alle Schichten hinauf auf die Hôhe
des Quellhorizonts und an die Hochfläche des Dinkelbergpla-
teaus. Ja ich halte diesen hypothetisch geforderten Vorgang
für unmôglich. Der verkarstete Hauptmuschelkalk stellt eine
so porûse Platte dar, dass auf dem ganzen Gebiet der Hoch-
fliche, soweit er reicht, keine oberirdischen Wasserläufe zu
finden sind. Solche treten erst da wieder auf, wo die Anhydrit-
gruppe zu Tage tritt, z. B. im Dossenbacher Tal. Das stmtliche
Wasser, das im Muschelkalkgebiet fällt, versickert in dem
durchlässigen Gestein durch eine Menge von Ritzen, Spalten
und Dolinen und tritt am Quellhorizont wieder hervor. Dieses
selbe Wasser ist es, das auch den Eichener See füllt. Nach
Bugxorr stellt gerade das Gebiet um den Eichener See herum
eine verhältnismässig ebene Platte dar, und erst südlich be-
ginnt die eigentliche Neigung nach Süd-Osten. Bupxorr sagt :
«Noch weiter westlich bis zur Eichener Verwerfung ist nur
noch ziemlich horizontal liegender Hauptmuschelkalk zu beob-
achten, dessen zum Teil verstürzte Lagerung auf Auslaugungs-
erschemungen 1m Liegenden beruht. » Und weiter unten sagt
derselbe Autor: «Die durch Auslaugung hervorgebrachten
972 R. A MULLER
Erdfälle bilden ein Charakteristikum des ganzen Dinkelberg-
plateaus..… Die meisten Trichter stehen mit unterirdischen
Hôühlen, wie die von Hasel... in Verbindung und sind durch
Auswaschung des Hauptmuschelkalkes entstanden..… Die glei-
chen Auslaugungserscheinungen bedingen ferner den perio-
disch auftretenden Eichener See und das eigenartig dolinen-
reiche Geläinde zwischen Eichen und Hasel. » Es scheint mir
nun sehr wahrscheinlich, dass das Wasser des Eichener
Sees aus dem Gelände zwischen dem See und der Strasse
Fahrnau-Kürnberg stammt (nôrdlich vom See und über 500
Meter hoch). Dort sickert es durch den Muschelkalk hindurch,
fliesst in der Anhydritgruppe weiter und findet seinen Abfluss
nach den Quellen des Rhein-, Wiesen-, Wehra- und Dossen-
bachertales. Nach lange anhaltenden Regengüssen und nach
reichlicher Schneeschmelze genügen aber die gewühnlichen
Abflusswege nicht, um die grosse Wassermenge abfliessen zu
lassen. Das Wasser staut sich, besonders im Gebiet der hori-
zontalen Schichten um den Eichener See und gelangt so an
die Erdoberfläche. Dass dann weiter südlich der Dossenbach
einen Teil des abfliessenden Wassers aufnimmt, scheint mir
mit KNIERER sehr wahrscheinlich zu sein. Das andere dürfte
seinen Abfluss nach dem Wehratal (man beachte den Dolinen-
reichtum längs des Talrandes) und zum kleinsten Teil nach
dem Wiesental finden, u.a. auch durch die Quellen, die gerade
westlich vom See oberhalb Eichen zum Vorschein kommen.
Dass das Auftreten des Eichener Sees im Wesentlichen auf
einer Stauungserscheinung beruht, dürfte auch aus dem Um-
stand hervorgehen, dass zur Zeit des Ansteigens des Sces die
Dossenbacher Quellen nicht ausreichen, alles ihnen zustrô-
mende Wasser zu fassen, sondern weiter oben aus der Dossen-
bacher Hôhle im Gebiet des Muschelkalkes ein stark strômen-
der Bach hervorkommt. Hat dann aber das Regenwelter auf-
sehôrt, so genügen die unteren Quellen wieder, um das aus
dem See kommende Wasser fortzuführen, und die Hôhle ist
trocken. Es laufen also in dem Dossenbach nicht nur-das
Wasser des Eichener Sees, sondern zum weit grüssten Teil
DER EICHENER SEE 313
alle die Wasseradern eines grossen Gebietes um die Quellen
herum zusammen. Dass der Dossenbach tatsächlich, wie
KNIERER meint, eine Zeit lang unterirdiseh verläuft, lisst sich
aus einer Beobachtung entnehmen, die Bugxorr und ich ge-
macht haben, nämlich daraus, dass man in der Dossenbacher
Hôhle den Bach laufen hôürt, auch wenn er nur soviel Wasser
führt, dass die Quellen ausreichen für seinen Abfluss und die
Hôhle trocken ist.
Wobher nun der geringe Gehalt des Wassers an gelôsten
Stoffen ? Eben daher, dass das Wasser, wie KNiERER schreibt,
«nicht lange den Muschelkalk durchflossen hat », sondern in
den tonigen Schichten der Anhydritgruppe seinen Weg nahm.
Die Mulde des Eichener Sees aber scheint mir eine alte Doline
zu sein, die einzige in der näheren Umgebung. Der steile
Abfall des ôüstlichen und südlichen Ufers dürfte darauf hin-
weisen. In ihr tritt das Wasser der hüher gelegenen nürd-
lichen Gebiete auf einer Hühe von 463,8 m über Meer wieder
zu Tage, sobald es nicht genügend Abfluss findet. Vielleicht
sind auch gerade die tonigen Bestandteile der Anhydritgruppe
an der Stauung mit Schuld. dadurch dass sie ein Verschlam-
men der Abflusskanäle hervorbringen. So erklärt sich das
Auftreten des Eichener Sees als eine Folge des geologischen
Aufbaus des Dinkelbergplateaus und speziell der Verkarstung
des Hauptmuschelkalkes.
2. FAUNISTIK.
Die Fauna kleiner stehender Gewässer ist gewôhnlich ausge-
zeichnet durch die Entfaltung einer grossen Individuenmenge,
mit welcher verglichen die Artenzahlen klein erscheinen müs-
sen. Noch mehr wird das der Fall sein bei Gewässern, die wie
der Eichener See ein Wohnmedium darstellen, dessen Be-
wohner einem ständigen Wechsel der physikalisch-chemischen
Bedingungen ausgeselzt sind. Dieser geringe Artenreichtum
war für mich auch ein Grund, von einer ausschliesslich fau-
nistisch-biologischen Bearbeitung der Gesamtfauna abzusehen
374 R. ‘J. MÜLLER
und meine Aufmerksamkeit auf den einen, einzelnen, interes-
santesten Bewohner, Tanymastix lacunae Guérin, zu konzen-
trieren, dafür aber zu versuchen, um so tiefer in seine Lebens-
erscheinungen einzudringen. Es kann indessen nur von Vorteil
sein, und wird wesentlich zur Charakterisierung unseres Ge-
wässers beitragen, wenn ich der eigentlichen biologischen
Betrachtung eine kleine Faunistik, eine Schilderung der Tier-
gemeinschaft des Eichener Sees, vorangehen lasse. Es mag
mir lin Laufe meiner Arbeit vielleicht diese oder jene Spezies
entgangen sein. Die Liste der Nematoden z. B. hätte bei ange-
strenglterem Suchen sich gewiss um ein Beträchtliches ver-
mehren lassen. Der Mangel an Zeit liess mich manches nur
obenhin betrachten, was vielleicht spezielleren Studiums wert
gewesen wäre. Andere Gruppen sind aus anderen Gründen zu
kurz gekommen. Die Insekten, um ein Beispiel zu nennen,
waren häulig nur in unbestimmbaren Larven vertreten, deren
Entwicklung infolge der kurzen Zeit des Auftretens unseres
Sees nie zum Abschluss gelangte. Trotzdem wird es angcbracht
sein, hier eine kurze Skizze der Gesamtfauna zu entwerfen,
die wenigstens in Umrissen zeigen mag, was ich gerne bis ins
Detail zu einem harmonischen Bild ausgenialt hätte.
Der systematischen Anordnung der folgenden Faunenliste
ist das System zu Grunde gelegt, das Bürscnzr in seinen Vor-
lesungen über vergleichende Anatomie (0 a) verôflentlicht hat.
Neben rein aquatilen Fierformen fanden sich auch Vertreter
rein terrestrischer Spezies und Tiere von amphibischer Lebens-
weise oder solche, über deren Zugehôrigkeit zur einen oder
andern Gruppe man in Zweifel sein konnte. Sicher rein ter-
restrische Tiere habe ich in einer besonderen Uebersicht als
« Landfauna » zusammengefasst.
DER EICHENER SEE #7.
Qt
Liste der aquatilen oder amphibischen Fauna :
RHIZOPODA :
Amocba proteus Rs.
» striata Pén.
» vesiculata Pén.
» spec.
Amplhitrema flavum Archer
Arcella vulgaris Ehrbg.
Assulina muscorum Greeff
Centropyxis aculeata var. dis-
cotdes Pén.
» laevigala Pén.
Clypeolina marginata Pén.
Cochliopodium bilimbosum Vin.
Corycia flava Greelf
Corythion dubium Taraneck
Cryptodifilugia ovifornmis Pén.
Difflugia constricta Ehrbg.
» globulosa Duï.
Difflugia lucida Pén.
» pyriformis var. bryo-
plila Pén.
» pyriformis var. lacu-
stris Pén.
Euglypha ciliata Ehrbg.
» laevis Perty
» strigosa Leidy
Helopera petricola Leidy
MNebela collaris Leidy
Pelomyxa spec.
Phryganella hemisphaerica Vi.
Quadrula symmetrica F.E. Kch.
Sphenoderia dentata Pén.
Trinema enchelys Ehrbg.
» lineare Pén.
HELIOZOA :
Rhaphidiophrys intermedia
Pén.
CILIATA :
Carchesiun spec.
Chilodon dentatus Fouguet
Euplotes (charon O.F.M.?)
Halteria (grandinella O.F.M.?)
Lacrymaria spec.
Paramaecium caudatum Ehrbg.
» spec.
Vorticella picta Ehrbg.
» Spec.
XOTATORIA :
Adineta vaga Davis
Anuraea valga Ehrbg.
Callidina bidens Gosse
Cathypna spec.
Diaschiza semiaperta Gosse
Euchlanis dilatata Ehrbg.
Floscularia spec.
Habrotrocha annulata Murray
Habrotrocha bidens Gosse
376 Re
Mniobia magna Plate
» symbiotica Zelinka
Notholca striata O.F.M.
Philodina striata Ehrbg.
Pterodina patina Ehrbg.
Rotifer tardigradus Ehrbg.
NEMATODES :
Dorylaimus acuticauda de Man
Mononchus brachyuris Bütschli
Plectus partetinus Bastian
CHAETOPODA :
Henlea spec.
Enchytraeus spec.
Fredericia spec.
TENTACULATA :
Plumatella reptans L.
TARDIGRADA :
Macrobiotus hufelandii
C. Schulze
Macrobiotus lacustris Duj.,
) macronyx Du].
INSECTA :
sx richoptera
Limnophilus spec. (Larven)
MÜLLER
Coleoptera :
Dytiscus spec. (Larven)
Gyrinus spec. (Larven)
Hydroporus erythrocephalus L.
Noterus clavicornis Deg.
Rhynchota :
Notonecta glauca L.
» spec. (Larven)
Diptera :
Chironomus spec. (Larven)
Culex spec. (Larven)
Tipula spec. (Larven)
Ephemeroïdea :
Polymitarcys virgo Ov.
CRUSTACEA :
Phyllopoda :
Tanymastix lacunae Guérin
Ostracoda :
Cypris virens Jurine
Herpetocypris strigata O.F.M.
Copepoda :
Cyclops strenuus Fischer
AMPHIBIA :
Bombinator pachypus Fitz:ing.
Hyla viridis Laur.
Rana esculenta
D EUNUSCC
AVES :
Anas spec.
DER
EICHENER SEE 311
Liste der Landfauna :
CHAETOPODA : -
Lumbricus herculeus L.
ARANEIDA :
Anyphaena spec.
Lycosa spec.
Philodromus spec.
RHYNCHOTA :
Verschiedene Larven.
LEPIDOPTERA :
Verschiedene unbestimmbare
junge Raupen.
ISOPODA :
Porcellio rathkei Sars
ACARINA :
MoLLusca:
Verschiedene Landmilben.
Arion tntermedius Normann
» circumscriptus Johnst.
COLEOPTERA : Cochliocopa lubrica Müll.
Hyalina lenticula Held
Coeliodes spec. Succinea oblonga Drap.
Auffallend gross erscheint in der angeführten Liste die Zahl
der Rhizopoden und Rotatorien. Die Rhizopoden sind mit 30,
die Rotatorien mit 15 Arten vertreten., während die Ciliaten nur
9, die Insekten 11, die Crustaceen gar nur 4 Spezies zählen.
Von diesen 30 Rhizopoden-Arten hat Heinis (31, 32, 33) die meis-
ten auch in Moosrasen gefunden, nur Amoeba vesiculata,
Clypeolina marginata, Cochliopodium bilimbosum, Pelomyxa
und Phryganella hemisphaerica sind unter der Moosfauna nicht
vertreten. Davon sind für die Umgebung von Basel neu Amoeba
vesiculata, Clypeolina marginata und Cochliopodium bilimbo-
sum. Von den angeführten Arten kommen 21 auch in Colum-
bien vor, sind also Kosmopoliten. Fast alle Süsswasserrhizo-
Rev. Suisse pE Zoo. T. 26. 1918. 26
378 R. T. MÜLLER
poden zeichnen sich nach Heixis durch eine sehr grosse
Resistenzfähigkeit gegenüber der Trockenheit aus. Beim Ein-
tritt ungünstiger Umstände schliessen sie ihre Schalen, die
nakten Formen umgeben sich mit einer Cyste. In diesem Zu-
stande sind sie im Stande sehr lange Trockenperioden ohne
Schaden zu überstehen. Hernis erhielt aus vollkommen trocke-
nem Moos nach 2 Jahren noch Nebela collaris. Es darf uns
darum nicht wundern, wenn gerade die Rhizopoden einen
Haupthestandteil der Fauna des Eichener Sees ausmachen.
Gewôhnlich geht dem Auftreten des Sees eine feuchtkalte
Periode voran, während welcher die Moosflora, die den üst-
lichen Teil des Seebodens bedeckt, Gelegenheit hat, sich neu
zu entfalten. Sie überdeckt schliesslich die ganze Mulde und
breitet sich auch an den sanften Hängen rings um den See
aus. Daher die vielen Moosformen unter den Rhizopoden des
Eichener Sees. Difflugia pyriformis var. lacustris ist die Form
der kalten Quellen und der Seentiefe (PExaRD 51). Es liegt
sehr nahe anzunehmen, sie sei infolge ihrer ausgesprochenen
Psychrophilie nicht nur ein Bewohner der kalten Quellen, son-
dern auch der Hôhlengewässer und vielleicht mit dem Wasser
aus der Tiefe emporgekommen. Sie fand sich nur in der kalten
Periode 1915/16, nicht im Jahre 1914. Ihrer Verbreitung ge-
mäss dürfte sie als ein Ueberrest der glazialen Mischfauna
aufoefasst werden, der bei der Zunahme der Temperatur am
Schlusse der Eiszeit seine Zuflucht in den kalten Quellen und
der Seentiefe fand. Die grosse Mehrzahl der Rhizopoden trat
übrigens in der Periode 1915/16 auf. Das zeitliche Auftreten
der verschiedenen Formen und seinen Zusammenhang mit der
Temperatur veranschaulicht nebenstehende Tabelle.
Tabelle über das Auftreten der Rhizopoden :
Datum : 2. Mai 1914 9. Mai 1914 22. Januar 1916 5, April 1916
0 4,0 14,5
(SA
Femperatur : 18,5 Il
Amoeba proteus
) striata +
.
Si
+ +
DER EICHENER SEE 379
Datum : 2, Mai 1914 9. Mai 1914 22. Januar 1916 5. April 1916
Amoeba vesiculata
+ +
» spec.
Amplhitrema flavun +
Arcella vulgarts +
Assulina muscorum
Centropyxis aculeata
» laevigata
+++ ++
Clypeolina marginata
Cochliopodium bilimbosum
Corycia flava
Corythion dubium 4-
+ +
+ +
Cryptodifflugia oviformis
Difilugia constricta
» globulosa
» lucida
» bryophila == rt
» lacustris
+ ++
Euglypha ciliata +
» laevis
+ + +
+
» strigosa se
Heleopera petricola +
Nebela collaris —
Pelomy.ra spec. +
Phryganella hemisphaerica 2E
Quadrula symmetrica +
Sphenoderia dentata +
Trinema enchelys — +
» lineare e LC
Unter den 30 Arten fanden sich 13 nur während der kälteren
Hälfte der Periode von 1916, 10 in der warmen Periode von
1914 und der warmen zweiten Hälfte der Periode von 1916,
und 7 Arten schienen weder an niedere noch an hohe Tem-
peratur gebunden. Diese 7 « eurythermen » Formen sind :
Difilugia constricta, der gemeinste aller Rhizopoden, D. pyri-
380 RUTUBIULLER
formis var. bryophila, eine Sphagnum- oder Moosform, Arcella
vulgaris, ebenfalls weit verbreitet wie D. constricta, Euglypha
ciliata, von HEINIS in der Ebene und in den Alpen in Sphag-
num, Moos und Erde gefunden, Trinema enchelys und lineare,
von ähnlicher Verbreitung wie ÆEuglypha ciliata, endlich
Corythion dubium für Schwarzwald, Jura und Alpen aus Torf-
und Laubmoosen bekannt. Also alles Formen, denen die Eury-
thermie an allen môüglichen Orten fortzukommen gestattet.
In Sphagnum und als Glieder der Sumpffauna wurden bisher
cefunden : Amoeba proteus, Amplhitrema flavum, Pelomyxa
und Quadrula symmetrica. So scheint es nicht wunderlich,
wenn sie in Eichen als Warmwasserformen auftreten, steigen
doch die Temperaturwerte in Mooren und Tümpeln häufig
weit über 20° C.
Sind nun wirklich die Rhizopoden, als Bewohner der Moose
der Mehrheit nach als Kaltwasserbewohner aufzufassen ? Mei-
ner Ansicht nach gewiss ! In der nassen Jahreszeit, d. h. bei
uns im Frübjahr und Herbst und den grüssten Teil des Win-
ters hindurch, ist der Boden mit Feuchtigkeit durchdrungen.
Die Moosrasen saugen sich voll Flüssigkeit und die Tierwelt
in ihnen entfaltet sich zu reichem Leben. Ist nun die Tem-
peratur zu dieser Zeit sowieso nicht besonders hoch, so ist sie
dies noch viel weniger in den Moosrasen, wo die ständige Ver-
dunstung einen Wärmeanstieg verhindert. Im warmen Som-
mer hingegen trocknen die Moose ein, wenn die Temperatur
in ihrer Umgebung hôher steigt, und auch die Rhizopoden
verfallen in ihren Sommerschlaf. Analoge Vorgänge finden
wir im Eichener See. Den Sommer über liegt er trocken ; im
Winter aber füllen sich seine Gestade mit kaltem Regen- oder
Schneewasser (allerdings auf dem Umwege durch die zerklüf-
teten Gesteinsschichten). So kann auch hier eine reiche Rhizo-
podenfauna sich entwickeln. Wenn aber der Frühling das
Wasser wärmer werden lässt, verschwindet ein grosser Teil
der Rhizopoden und wartet in Form von Dauerstadien die
nächste Kaltwasserperiode ab. Vielleicht ist an dem Fehlen
der einen Rhizopoden im warmen Wasser auch der geringe
DER EICHENER SEE 381
Gehalt an Sauerstoff schuld, der im Eichener See dadurch
noch vermindert wird, dass infolze des Fehlens eigentlicher
Wasserpflanzen und des Absterbens von Tanymastix bald
Fäulnis auftritt.
Von den Infusorien fand ich Carchesium regelmässig auf
Cyclops. Die Form scheint mir wie Lacrymaria und Para-
maecium auf Fäulnisprozesse hinzuweisen. (S. Kozkwirz und
Marssow, 39.) So erhielt ich z. B. Paramaecium im Labora-
torium durch Uebergiessen von Humus mit Wasser bei 20°
und Einbringen von Wasserpflanzen (ÆElodea, Cabomba). Die
Tiere hielten sich dort trotz starker Fäulnis und vermehrten
sich lebhaft. Erst als eine starke Entwicklung von Schwefel-
wasserstoff einsetzte, und wohl kein Sauerstoff mehr zur Ver-
fügung stand, gingen die Infusorien ein. Ihr saprober Charak-
ter ist damit erwiesen.
Die einzige Heliozoen-Art Raphidiophrys intermedia ist für
- Basel neu.
Für die Rotatorien kann ähnliches gesagt werden wie für die
Rhizopoden. Ein grosser Teil davon sind Moosbewohner. Ihre
Resistenzkraft gegenüber der Trockenheit befähigt sie zur
ständigen Fauna des Eichener Sees zu gehüren. Die Versuche
von HEiNis (31) und Dogers (19) erklären das Auftreten dieser
Formen im Eichener See zur Genüge. Unter den Rotatorien
ist Habrotrocha annulata für Basel und ganz Deutschland neu.
Von den 15 Arten gehôren nach Heinis 9 auch zur Moosfauna.
Es sind das Adineta vaga, Anuraea valza, Callidina bidens,
Diaschiza semiaperta, Euchlanis dilatata, Mniobia magna,
M. symbiotica, Philodina roseola und Rotifer tardigradus.
Also auch hier wieder enger Zusammenhang beider Faunen-
gebiete. Adineta vaga, Euchlanis dilatata, Mniobia magna und
symbiotica und Rotifer tardigradus wies Heinis auch für Co-
lumbien nach (32).
Von den Tardigraden ist keine Form der Moosfauna fremd.
M. lacustris kommt nach Heiis hie und da in Ufermoosen der
Seen und Bäche des Jura und der Alpen vor. Ebenfalls bekannt
ist er von Jungholz oberhalb Säckingen (südl. Schwarzwald).
382 KR. T. MÜLLER
M. hufelandi stellt die weitaus verbreiteste Form dar. HEINIS
fand sie auch in Material aus Columbien. Sie scheint auch die
grôsste Widerstandskraft gegen Kälte und Trockenheit zu be-
sitzen. Von ihr schreibt HeInIs, dass einzelne Exemplare noch
nach siebenstündigem Erhitzen in Wasser von 47° am Leben
blieben. Hesse gibt als obere Temperaturgrenze für Metazoen
45° an (34). Allgemein ertragen Organismen im Zustand der
Trockenheit weit hôhere Temperaturen als im Zustand der
Lebensfrische. So konnte 1. hufelandi von Heinis nach sechs-
stündigem Erhitzen auf 100° aus dem asphyktischen Zustand
wieder zum Leben zurückgerufen werden.
Ein weiteres Tierkontingent, das dem Festland entstammt,
bilden die Nematoden. Von den drei gefundenen Arten wurde
bisher nur eine auch als paludicol nachgewiesen, Mononchus
brachyuris. Sie lebt kosmopolitisch verbreitet in feuchter
Wiesenerde, an Mooswurzeln, etc., aber auch im Süsswasser,
wie in den Flüelaseen und im Ableitungskanal der Thermal-
bäder von Ragaz (HorMänxer und MENZEL, 35); ferner ist
sie von den Fidschiinseln und von Nowaja Semlja bekannt.
STEINER, 58). MENZEL hat die Art auch in Moospolstern aus
Surinam gefunden (noch unverüffentlicht). Sie scheint ihrer
weiten Verbreitung entsprechend eurythermen Charakter zu
haben. Die Exemplare aus dem Eichener Sce dürften wohl
ursprünglich der Erde entstammen. Sicher scheint dies bei den
zwei andern Arten der Fall zu sein. Plectus parietinus, eben-
falls ein Kosmopolit, wurde bis jetzt fast ausschliesslich terri-
col gefunden. Nur DirLevsex erwäbnt ihn aus einem Teich in
Dänemark (18). Im übrigen ist er bekannt aus Europa, Aus-
tralien, Nowaja Semlja (BRAKENHOFF 5, HOFMANNER und MENZEL,
STEINER). Ebenfalls vorwiegend terricol ist Dorylaimus acutt-
cauda. In Holland und Dänemark lebt er nahe dem Meer in
von Brakwasser durchtränkter Erde. In den Schweizeralpen
verbreitet er sich in Hôühen von 2000-3000 Meter (HOFMÂNNER
und MENZEL,, von Nowaja Semlja meldet ihn Sreixer” Es scheint
mirausser Zweifel zu sein, dass die drei Arten im Eichener See
dem Erdboden entstammen. Wenn der See eintrocknet, resp.
DER EICHENER SEE 383
wieder versickert, müssen sie in der Erde ihre Zuflucht suchen.
Es fragt sich nur, warum sie beim Auftreten des Sees den Boden
verlassen und in den lockeren Moosrasen, wo ich sie gefunden,
halb kriechend, halb schwimmend, ihr Dasein fristen. Terricole
Tiere finden sich namentlich in lockeren Büden, während z. B.
der Lehm fast ganz steril zu sein scheint. In lockeren Büden,
Ackerland und dergleichen finden sie nicht nur die nôtige Nah-
rung, Humusstoffe, Detritus usw., sondern es steht ihnen auch
der unenthehrliche Sauerstoff in entsprechender Menge zur
Verfügung. Wird aber ein solcher Boden, wie im Eichener
See, für lingere Zeit unter Wasser gesetzt, so wird die Sauer-
stoffzufuhr zu einem grossen Teil unterbunden. Dazu kommen
die unvermeidlichen Fäulnisprozesse, die auch den letzten
Rest von Atmungsluft wegnehmen und die Organismen nôti-
gen, aus dem Boden heraufzukommen und das freie Wasser
aufzusuchen. Nicht nur die Nematoden werden s0 aus dem
Boden nach oben getrieben, auch andere Erdbewohner, zum
Teil solche, die gar keine Beziehung zum Wasser haben ;
Oligochaeten, Mollusken, Arthropoden, etc. verlassen den
Untergrund.
Die Oligochaeten des Eichener Sees gehôüren alle zur Familie
der Enchytraeiden. Von den Arten der Gattung Fredericia
sagt PiGquer (52) « la plupart sont terrestres » und von Enchy-
traeus und Henlea « presque toutes sont terrestres ». Eine
nähere Bestimmung der Arten und zum Teil aucŸ der Gattun-
gen ist nach brieflicher Mitteilung von Herrn Dr. Piquer heute
ausgeschlossen, da in der Systematik der Enchytraeiden eine
grosse Verwirrung herrscht. Soviel aber geht doch aus der
unvollkommenen Identifizierung hervor, dass wir es mit aus-
schliesslich terrestrischen oder doch mindestens amphibi-
schen Arten zu tun haben. *
Von Plumatella reptans habe ich nur Statoblasten gefunden.
Sie dürfte durch Wasservügel in den Eichener See verschleppt
worden sein.
Die Larven der Trichopterengattung Limnophilus fanden
sich sowohl 1914 als 1916 im Eichener See, im Jahre 1916
384 R. T. MÜLLER
zahlreicher als 1914. Soviel ich beobachten konnte, nähren sie
sich von allerhand zerfallenden Stoffen, wie sie am Grunde
eines solchen Tümpels vorkommen. Die grosse Menge von
Cypris virens, die jedesmal im See auftrat, verminderte aber
diese Abfallstoffe rasch, und nun ging Limnophilus zu räuberi-
scher Ernährung über. Sehr oft fand ich Tanymastix in seinen
Klauen. Namentlich die Weïbchen fielen ihm zum Opfer, wenn
sie, von Eisäickchen beschwert, sich nicht vom Boden zu erhe-
ben imslande waren. Unter den Tieren, die ich lebend mit
mir nahm, räumten die Trichopterenlarven so gewaltig auf,
dass ich jedesmal genütigt war, die Räuber herauszusuchen.
Die Coleopteren Dytiscus, Gyrinus, Hydroporus und Noterus
sind in ganz Mitteleuropa häufige Arten. Ihr Auftreten im
Eichener See ist darum ohne weiteres verständlich. In der
Periode von 1916 fehlten sie ausser Dytiscus, der nur sehr ver-
einzelt als Larve gefunden wurde.
Notonecta trat auch nur 1914 auf.
Von den Dipterenlarven ist die von Tipula bemerkenswert.
Im allgemeinen leben die Larven der Tipuliden im Waldboden,
in Lauberde und im Mulm hohler Bäume, auch wohl in Moos-
rasen. Im Eichener See gehüren sie offenbar auch zu den
Formen, die der Bodenfauna entstammen. Das Leben im Was-
ser schien ihnen keineswegs zu schaden, wenigstens kann ich
mich nicht erinnern, tote Exemplare angetroffen zu haben.
Dies ist umo auffallender, als die Larven Tracheenatmung
besitzen.
Das Auftreten von Culex und Chironomus bedarf keiner wei-
teren Erklärung.
Von den drei Dipteren trat im Jahre 1916 nur Chironomus,
und dieser nur ganz vereinzelt auf, während 1914 das Wasser
von Chiron@mniden wimmelte.
Die Ephemeride Polymitarcys Wurde nur in einem einzigen
Exemplar gefunden. Die Bestimmung der Form ist unsicher.
Wenden wir uns nun den Crustaceen zu : Die vier gefunde-
nen Arten stellen das einzige eulimnetische Element der gan-
zen Fauna des Eichener Sees dar.
DER EICHENER SEE 389
Ueber Tanymastix werde ich weiter unten Gelegenheit
haben, das Nôtige zu sagen, um seine Stellung in der Tierge-
meinschaft des Eichener Sees zu charakterisieren.
Cypris virens ist im Eichener See der Hauptvertreter der
Ostracoden. Sie ist nach meinen Erfahrungen ein durchaus
eurythermes Tier. Im Aquarium hielt sie sich gleich gut bei
5° wie bei 25° GC. So trat sie auch im Eichener See in beiden
Untersuchungsperioden äusserst zahlreich auf. Sie trug, glaube
ich, wesentlich zur Reinhaltung des Wassers bei, indem, je
mehr Cypriden auftraten, um so mehr in den Dredgefängen
die toten Exemplare von Tanymastix, Lumbricus, Arion, etc.
sich verminderten. Je weniger Detritusstoffe aber vorhanden
waren, umso mehr ging Cypris von der friedlichen Lebens-
weise zur räuberischen über. Sie begann Tanymastix die
Exkremente vom After wegzufressen, fing auch an, den Kreb-
sen die Furca abzunagen, ja sie verstand sich dazu den Chitin-
panzer am Kopf von Tanymastix anzubohren und das weiche
Gehirn zu verzehren. Der eben beschriebene Weg von der
saproben Lebensweise zum Parasitismus — wenn der Ausdruck
hier Verwendung finden darf — liess sich eben so gut in der
Gefangenschaft wie im Eichener See an der Gesamtheit der
Cypriden, wie am einzelnen Tier verfolgen. In ein Glas mit
etwa 100 Exemplaren von Cypris, die am Tage vorher reichlich
mit toten Tanymastix-und Blut gefültert worden waren, brachte
ich eines Morgens ein ausgewachsenes, lebendiges Männchen
von Tanymastix. Die Cypriden stürzten sich sofort darauf und
frassen ihm, trotzdem es sich heftig wehrte, Schwanz und
Beine ab. In einer Viertelstunde war es tot, und nach einigen
Stunden waren nur noch die Reste der zweiten Antennen zu
finden. Zeitweise zählte ich bis zu 26 Cypriden, die damit be-
schäftigt waren, die Reste des Krebses aufzufressen. Auch im
Eichener See konnte ich häufig solche Ansammlungen von
Cypris beobachten. Jagte man die Räuber hinweg, so fand
man fast immer ein noch lebendes oder schon totes Exemplar
von Tanymastix darunter.
Nach Vavra (60) gehôrt C. virens zu den verbreitesten Ostra-
3806 R. T. MÜLLER
coden. Trotz ihrer Eurythermie scheint sie nach WouLGEmurT
(61) ein Sommertier zu sein. WonLG@EMuT zählt sie zu den
Formen, die in austrocknenden Seichtwässern vorkommen.
Darunter versteht WonL@EMuT Tümpel und Gräben mit
Schlammbhoden. In Europa sind nach WouL@emur nur die
\Weibchen bekannt, in Afrika auch Männchen (MontEz 47).
Ihr Aufenthalt in solchen Schlammpfützen ist bedingt durch
ihr geringes Sauerstoffbedürfnis. Im Eichener See blieb darum
auch C.virens am Leben, wenn schon alle Tanymastix ein
Opfer der Fäulnis geworden waren, und Cyclops nur noch in
wenigen Exemplaren am Leben war.
Die neben C.wirens auftretende Herpetocypris strigata spielte
im Eichener See nur eine ganz untergeordnete Rolle. Sie
wurde im Ganzen nur in vier Exemplaren im Jahre 1914 gefun-
den. Ihr typischer Aufenthalt sind die eintrocknenden Seicht-
wässer, daneben wird sie nach WonLGEmur auch in Lehm und
Faulwässern gefunden, worunter WouzLGemur Dorfteiche ohne
Vegelation versteht. Vielleicht ist sie im Eichener See der
Konkurrenz von Cypris zu sehr ausgesetzt, um sich in grüs-
serer Anzahl halten zu künnen. Oder aber sie stellt eine Form
dar, die den See erst neu besiedelt hat und 1916 als Sommer-
form infolge der ständig tiefen Temperatur nicht aufkommen
konnte.
Cyclops strenuus ist der Hauptvertreter der Cyclopiden in
der Umgebung Basels (GRÆTER 24). E. Wozr (62, 63) unter-
scheidet von C. strenuus drei Varietälen, die sich nach ihrem
Aufenthalt und der Fortpflanzung folgendermassen unter-
scheiden :
1. Die rein pelagische Form bewohnt nur grüssere Seen,
z. B. den Bodensee. Eine Fortpflanzungsperiode im Mai. Er-
wachsene Tiere fehlen im Herbst und Winter.
2. Form der Teiche und kleinen Seen. Fortpflanzung das
sœanze Jahr.
3. Winterform, im Herbst auftretend, im Frühjahr ver-
schwindend. Fortpflanzung nur im Winter. Auch in im Som-
mer austrocknenden Teichen.
DER EICHENER SEE 397
Die Form des Eichener Sees stellt meines Erachtens ein
Bindeglied zwischen den Formen 2 und 3 dar, indem sie zwar
auch im Sommer sich fortpflanzt, die einzelnen Individuen
aber in der heissen Jahreszeit bedeutend kleiner werden. In
meinen Kulturen fanden sich Tiere, die nur die halbe Grüsse
derjenigen des Frühjahrs oder Winters zeigten. Das dürfte
ein Hinweis darauf sein, dass wir es bei C. strenuus mit einem
Ueberbleibsel der glacialen Mischfauna zu tun haben, der im
Begriffe ist, sich mehr und mehr den neuen Verhältnissen
anzupassen (ZScHOKkkE 066, 67, 68). ZscHokkE fand C. strenuus
noch auf einer Hôühe von 2686 Meter im untern Ornysee im
Wallis. La Rocue (41) wies das Tier im Egelmôôsli bei Bern
in den Monaten November bis April nach, während es von Mai
bis Oktober fehlte. Am Anfang der Perioden des Eichener
Sees traten immer nur wenige erwachsene Exemplare von
Cyclops auf, Ihnen folgten bald Nauplien als zweite Generation.
Von da an verwischte sich der Cyclus bald. Schon Craus (15)
hat darauf hingewiesen, dass Cyclops nur als erwachsenes Tier
oder auf einem der Cyclopidstadien die Trockenheit zu über-
dauern vermag. Für C. bicuspidatus wiesen BIRGE und Jupay
(4) ein Sommerdauerstadium nach; die Gründe für den Eintritt
der Encystierung aber blieben unaufgeklärt. Im Eichener See
scheint Sauerstoffmangel der Umstand zu sein, der Cyclops
zwingt, seinen Ruhestand anzutreten.
Im Jahre 1914 nämlich verschwand er vollständig, als im See
die Fäulnis überhand nahm, während er sonst bei gleich hoher
Temperatur (20°) am Leben bleibt. Dauerstadien habe ich
keine gefunden. Versuche, Cyclops durch langsames Eintrock-
nen zum Uebergang ins Dauerstadium zu zwingen, blieben
erfolglos. Dass es nicht die Trockenheit ist, die Cyclops veran-
lasst, sich zu encystieren, scheint mir auch darum wahr-
scheinlich, weil von allen Dauerstadien von Crustaceen, die
im Eichener Material vorkommen, diejenigen von Cyclops am
leichtesten gerade durch vôllige Trockenheit zugrunde gingen.
Auffallend ist das Fehlen der Harpacticiden, die doch sonst
in allen môglichen austrocknenden Wasseransammlungen zu
393 R. T. MÜLLER
finden sind (Herxis 33 und Vax Douwe 20). Vielleicht ver-
hindert die Fäulnis, die je und je den Eichener See zu einem
Jauchetümpel macht, ihr Auftreten.
Von Amphibien fanden sich im Eichener See Bombinator
pachypus, Rana esculenta und À. fusca und in der Umgebung
Hyla arborea. Alle schritten im Jahre 1914 hier zur Fort-
pflanzung. Die Eier kamen aber nicht zur vôlligen Entwicklung,
weil der See zu früh wieder verschwand. Daneben fand ich
auch die Laichschnüre von Krôten in Menge. Sie trugen mit
dazu bei, die Fäulnis im Wasser zu mehren, wenn sie beim
Zurückweichen des Seespiegels an der freien Luft zugrunde
gingen. 4
Schwimmvôügel habe ich nur einmal im Jahre 1914 beobachtet.
Soviel ich erkennen konnte, gehôürten sie der Gattung Anas an.
Die Liste der Landfauna enthält nur sehr wenige bemerkens-
werte Arten. F
Von Porcellio rathkei sagt Dauz (17): « Dauernd häufig sind
sie (die Eurytopen) nur an Orten, die keiner andern Art zu-.
sagen oder an denen andere Arten wegen des dauernden
\Vechsels der Verhältnisse keinen festen Fuss fassen kôünnen...
So tritt P. rathkei zahlreich auf in trocken gelegten Sümpfen,
auf Flussbänken, die häufig überschwemmt werden. »
Auffallend erscheint das Vorkommen von Arion intermedius.
Nach Geyer (25) ist er eine Form der norddeutschen Kiefern-
heide.
Succinea bevorzugt Teich-, Fluss- und Grabenränder. Ich
erhielt sie wie die übrigen Mollusken zum Teil noch lebend
in den Dredgefängen. Nach GEyer bewohnt sie aber auch
trockenere Orte. Sie scheint ein dauerndes Glied der Fauna
des Eichener Seebeckens zu sein.
Zusammenfassend môchte ich die Tierwelt des Eichener
Sees folgendermassen charakterisieren :
Die Fauna des Eichener Sees stellt eine Lebensgemeinschaft
dar, deren Glieder entweder wie die Crustaceen eulimnetische
Tiere sind, welche die Trockenperiode in Form von Dauer-
stadien überstehen, oder die beim Verschwinden des Wassers
DER EICHENER SEE 389
im Moos (Rotatorien) und im Erdboden (Oligochaeten) ihre
Zuflucht finden und von dort aus jedesmal den See neu besie-
deln. In dritter Linie kommen solche Formen vor, die (Insek-
ten, Amphibien) von andern Gewässern durch die Luft oder
auf dem Erdboden jeweils in den See gelangen.
Da die Temperatur des Seewassers in der Regel am Anfang
der Periode tief ist, und gegen das Ende derselben ziemlich
hoch ansteigt, finden sich neben eurythermen auch psychro-
und thermophile Tiere, neben Formen, die nur im reinen,
sauerstoffreichen Wasser gedeihen kônnen /{Tanymastix), auch
solche die der saproben Lebensweise angepasst sind {/Para-
maecium, Chironomus...).
B. Zur Biologie von Tanymastix lacunae Guérin.
Um die systematische Stellung von Tanymastix festzulegen,
môchte ich folgende Tabelle nach Dapay (16) meinen Erürterun-
gen voranschicken :
Polyartemiidae
{ Cladocera Branchinectidae
PHYLLOPODA | Anostraca Chirocephalidae
Branchiopoda! Conchostraca | Branchiopodidae
| Notostraca Streptocephalidae
{ Parartemiinae
BRANCHIPODIDAE Branchipodopsis
Branchipodinae + Branchipus
Tanymastix
Es ist das Verdienst Dapay’s in seiner Arbeit endlich eine
Grundlage für die Systematik der Branchiopoden geschaffen
zu haben, nachdem die ältere von LirrseBoRG (42) längst unge-
nügend geworden war. Gleichwohl ist neuerdings der Streit
darum wieder enthrannt, welche von den vielen Branchipo-
didenspezies wohl die von LiNxe angeführte Art Branchipus
stagnalis sei (43, 44). Dapayx und ABoxvi (1) haben darauf hin-
gewiesen, dass sich mit der Laxne’schen Beschreibung die Art
390 R. ‘T. MÜLLER
Cancer stagnalis nicht definieren lasse und man darum mit
Lixxe den C. stagnalis L. für identisch mit dem Apus piscifor-
mis Scuirrer (4, 55) halten müsse, wiewohl der Scnirrer’sche
Apus pisciformis heute in Schweden nicht (oder vielleicht nicht
mehr) vorkommt. Nun hat Gurney (30) Tanymastix lacunaa
in Schweden gefunden und glaubt deshalb annehmen zu müs-
sen, diese Art seiï diejenige, die LiINNE mit seinem Cancer
œemeint habe, und gibt Simox (56) Recht, der wie
D
LizxeBoRG Tanymastix lacunae mit Cancer stagnalis identifi-
stagnalis
zierte. Wenn nun, wie es ja tatsächlich der Fall ist, aus der
Linxe'schen Beschreibung sich nicht ergibt, welche Spezies
LiNxE gemeint hat, so ist es meiner Meinung nach widersinnig,
nun in Schweden nach einem Phyllopoden zu suchen, der
etwa zu LiNNxE’s Zeit eine grüssere Verbreitung besessen hätte,
und den Linxe gemeint haben kônnte. Wir wissen und wer-
den auch im Verlauf dieser Arbeit von Neuem bestätigt finden,
dass die Phyllopoden so sehr an spezielle Verhältnisse ange-
passt sind, dass das Verschwinden von Arten an einem Ort,
wo sie früher in Menge vorgekommen, als wohl im Bereich
der Môglichkeit liegend betrachtet werden kann. Somit ist es
wohl môglich, dass der Linxe’sche Cancer stagnalis heute
nicht mehr in Schweden vorkommt und dass er doch identisch
ist mit Apus pisciformis ScHÂrFer. Als LiNNE sein Systema
naturae schrieb, gab es sicher in Schweden mehr Orte, an
denen Branchiopoden vorkommen konnten als heute, wo die
Technik jedes Plätzchen trocken zu legen versteht, und alle
Wassergräben und Regenlachen weichen müssen. Darum
lasse man dem Scnârrer schen Apus pisciformis die Bezeich-
nung, die ihm Linxe gegeben, lasse auch Tanymastix den
Namen lacunae GuÉriN und grabe nicht Spitzfindigkeiten aus,
wo endlich einmal reiner Tisch gemacht worden ist. Es bleibe
also bei Branchipus stagnalis für den Scuirrer’ schen Apus
pisciformis und bei Tanymastix lacunae für die Spezies, die
Guérix unter diesem Namen beschrieben hat (29).
ezüglich der Anatomie und Entwicklung von Tanymastix
verweise ich auf die Arbeiten von A. und F. BrRAUER (6-10),
DER EICHENER SEE 391
C. Craus (12-15), DyBowsky (21), GRUBE (28) und Nirscne (49)
über Branchipus; und'auf die Beschreibung von Tanymastix
bei Baïrp (2), Dapay und GUÉRIN.
Dapay bezeichnet 7. lacunae als ein zentraleuropäisches Tier.
Seine Verbreitung erstreckt sich vom 46. bis 49. Grad nürd-
licher Breite. Ausserhalb dieses Gebietes fanden ihn LirLIEBOoRG
und GurxEY in Schweden. In der Umgebung von Basel (GRÂTER
25 und 26), beherbergen ihn zwei Lokalitäten, der Eichener
See, dessen Lage bereits gekennzeichnet wurde, und ein Tüm-
pel in der Nähe von Les Verrières im Jura, auf einer Hühe von
959 Meter über Meer (ZscnokkE 69). Die Spezies ist ferner
bekannt von einer Reihe von Fundorten in Zentralfrankreich,
-von zwei Orten in Ungarn (Dapay 16). Die Art dürfte den
Eichener See von Westen her besiedelt haben. Die burgundi-
sche Pforte stellt überhaupt den Weg dar, auf welchem schon
manche Formen aus Frankreich in das Rheintal und seine
Umgebung eingewandert sind. Diese Taleinsenkung zwischen
Jura und Vogesen passierend, gelangten die Eier von Tany-
mastix (Fig. 4) auf die Hôhe des Dinkelbergs. Seine nächsten
Verwandten haben ihre Heimat weiter im Süden. So kommt
T. perrtert in Algier, 7. afjinis in Marokko vor. Wir werden
wohl nicht fehlgehen, wenn wir die südliche Verbreitung der
beiden Arten auf eine Vorliebe für warme Gewässer zurück-
führen. T. lacunae dagegen scheint mir gewissermassen ein
Spross des Genus Tany-
mastix zu sein, der weiter
nach Norden vordringend
sich an niedrigere Tem-
peraturen angepasst hat.
GRÂTER (25) zählt ihn zwar
Tar r au ————__—_
noch zu den Warmwasser 5,330
formen, wahrscheinlich Pie M EE on Tanÿmustie
auf Grund der Einteilung, in trockenem Zustand. Vergr. 150 X,
die F. BrauEr (10) und
Mrazek (48) für die periodischen Gewässer und ihre Bewohner
vornahmen. So unterscheidet BrauErR zweierlei Phyllopoden :
392 R. T. MÜLLER
I. Formen, deren Eier eine sehr starke Austrocknung des
Bodens ertragen und nach ausgiebigen Regengüssen im Som-
mer und Herbst, seltener im Frühjahr, zur Entwicklung ge-
langen, wenn die Lachen warm sind (bis 20° C.), und die
beim Optimum in 8 bis 14 Tagen ihre vollständige Ausbildung
erfahren. 11. Formen, deren Eier keine starke Eintrocknung
erdulden, und die nur auf schwarzem Moorgrund vorkommen.
Optimum 13° C. Auftreten im ersten Frühjahr nach dem Ein-
frieren und Wiederauftauen des Bodens.
GrÂâTEer hat nun im Eichener See Temperaturen von 12-20° C,
œemessen. Darum reiht er 7. lacunae auch unter die Warm-
wasserformen ein. Nach meinen Untersuchungen gehôürt die
Spezies aber weder in die erste noch in die zweite BrauEr’sche
Gruppe, indem zwar die Eïer nur durch das Eintrocknen zur
Entwicklung gebracht werden künnen, aber keine starke Aus-
trocknung ertragen, und die Entwicklung nur unterhalb 16°
richtig von statten geht. Ferner ist das Auftreten auch meist
auf das erste Frühjahr beschränkt, da der Eichener See nur
selten im Sommer zu Tage tritt. Der « Steppencharakter » der
Phyllopoden (Wozr 64) äussert sich ja gerade darin, dass sie
eine Ruheperiode im Dauerei durchzumachen gezwungen
sind, gleichviel ob diese infolge von Einfrieren oder Eintrock-
nen zustande kommt. Vielleicht gehôüren die andern Arten
des Genus Tanymastix zur ersten Gruppe von BrauEr. Dann
wäre 7. lacunae in langsamem Uebergang zur Lebensweise
der zweiten Gruppe begriffen. Dass solche Uebergänge exi-
stieren, ist auch darin angedeutet, dass einige Formen der
ersten Gruppe mit solchen der zweiten vorkommen kônnen,
weil bei ihnen das Eintrocknen durch Einfrieren ersetzt wer-
den kann.
T. lacunae weicht aber auch in einem nicht unwichtigen
andern Punkt von den Arten der ersten Gruppe ab. BRAUER
sagt nämlich, die Eier der Tiere der ersten Gruppe hätten die
Eigentümlichkeit, nach dem Uebergiessen mit Wasser (bei der
Aufzucht, an der Oberfläche des Wassers zu schwimmen und
sich dort zu entwickeln. Die Eier von 7, lacunae kommen zwar
DER EICHENER SEE 393
auch zum Teil beim Uebergiessen mit Wasser an die Ober-
fläche. aber diese Eier entwickeln sich nicht. Unter den vielen
tausenden von Eiern, die ich im Laufe meiner Untersuchungen
zur Entwicklung brachte, war nicht ein einziges « Schwimmei ».
Dass dieses Ausbleiben der Entwicklung dem Einfluss des
Luftsauerstoffs zuzuschreiben ist, werde ich andernorts zeigen.
Uebrigens sagt schon SPANGENBERG (57) bei der Besprechung
von Branchipus stagnalis, er habe nach der Bewässerung an
den schwimmenden Eiern 26 Stunden lang keine Veränderung
bemerkt, kurz nachher aber 5 Larven gefunden. Daraus geht
sanz unzweifelhaft hervor, dass auch in jenem Fall diese 5 Lar-
ven nicht den « Schwimmeiern » entstammten, sondern Eiern,
die im übergossenen Erdboden geblieben waren. An Eiern,
aus denen sich Nauplien entwickeln, lassen sich schon lange
vor dem definitiven Ausschlüpfen Anzeichen des regen Lebens,
z. B. das Aufklaffen der Schale, wahrnehmen.
Nach E. Wozr (63) sollen bei Branchipus ausser den Dauer-
eiern noch andere Dauerstadien vorkommen, indem nämlich
Nauplien von etwa vier Tagen imstande sein sollen, bei Ein-
trocknungsgefahr eine Hülle zu bilden und in dieser die
Trockenheit zu überdauern. Wozr schreibt : « Aus Schlamm,
der Branchipus- und Apus-Eier enthielt, hatte ich ziemlich viele
Nauplien gezogen. Infolge heisser Witterung verdunstete das
. Wasser rasch, und die etwa vier Tage alten Tiere wurden
ihres Elementes beraubt. Erst nach einigen Wochen übergoss
ich den Bodensatz wieder mit Wasser, überzeugt, dass sich
hôchstens ein in der Entwicklung zurückgebliebenes Ei jetzt
vollends zum Nauplius gestalten künne. Schon nach vier Stun-
den fand ich aber zwei junge Branchipus, die sich lebhaft
bewegten. Zuerst glaubte ‘ich, sie seien im Begriff sich zu
häuten, bald aber belehrte mich ein Blick durch das Mikroskop,
dass sie in eine Hülle eingeschlossen waren, welche sie nun
eifrigst abzuwälzen versuchten. Somit kônnen auch diese Tiere,
welche hier schon mehrere wohlausgebildete Beinpaare auf-
wiesen, nicht nur in der Form von Dauereiern der Trockenheit
widerstehen. »
Rev. Suisse DE Zoo. T. 26. 1918. 97
394 R. T. MÜLLER
Ich habe versucht, entsprechend dem von Wozr geschilder-
ten Vorgange, Tanymastix zur Bildung solcher Dauerstadien
zu bringen, musste mich aber mit einem negativen Resultat
zufrieden geben. In einem ersten Versuche wurden 446 Tiere
im Alter von 1-4 Tagen in ein Glas mit sorgfältig sterilisierter
Erde vom Eichener See gebracht und dadurch langsam aus-
setrocknet, dass die etwa 5 em. hohe Schicht Wasser durch
einen Heber aus Filtrierpapier langsam abgesaugt wurde. Das
Glas, in dem die Eintrocknung geschah, wurde durch Wasser-
kühlung ständig auf 12,5° C. gehalten. Nach Verlauf von 28
Stunden war alles Wasser abgelaufen. Je am 4., 5., 7. und
11. Tag nach Ablauf des Wassers wurde eine Probe mit Was-
ser übergossen. In keiner zeigte sich auch nur eine Spur von
Tanymastix. Eine Untersuchung des Materials am 4. Tag nach
Ablauf des Wassers gab folgendes Bild : Die Obertfläche der
eimgetrockneten Erde war ganz bedeckt von platt daliegenden
Exemplaren von Tanymastix ; nirgends fand ich etwas, das
einem Dauerstadium hätte gleichen künnen. Als Resultat des
Versuches ergibt sich also das Fehlen von Dauerstadien, wie
Wozr sie bei Branchipus glaubt nachgewiesen zu haben. Ich
halte es nämlich nicht für ausgeschlossen, dass Wozr sich
seläuscht hat. Es ist mir oft vorgekommen, dass die Tiere,
die ja nach dem Ausschlüpfen aus der Eischale noch einige
Zeit in der Embryonalhülle eingeschlossen bleiben, dieselbe
erst nach einigen Tagen zu zerreissen imstande waren, wenn
sie schon eine ganze Anzahl von Beinpaaren ausgebildet hatten.
Uebergiesst man Erde, welche Tanymastix-Eier enthält, mit
Wasser, so entschlüpfen den darin enthaltenen Eiern in etwa
24 Stunden die Nauplien. Es entwickeln sich aber nie alle Eier.
Diejenigen, die tief in der übergossenen Erde stecken, bleiben
verschlossen. Andere, mehr an der Oberfläche gelegene, ôff-
nen sich zwar, und die Nauplien treten, umhüllt von der Em-
bryonalhülle zwischen den zwei Schalenhälften hervor. Aber
sie werfen die Hülle nicht ab. Dieselbe bleibt zumeist mit
ihrer hinteren Hälfte im Ei darin stecken. Lässt man nun das
Material wieder eintrocknen und übergiesst es zum zweiten
DER EICHENER SEE 395
Mal mit Wasser, so kônnen solche Eier zur Entwicklung ge-
langen, wenn durch das Eintrocknen und die Wiederbewäs-
serung die Erde etwas aufgelockert wird. Dann entschlüpfen
ihnen aber oft Tiere, die nicht mehr Nauplien mit drei Extre-
mitäten sind, sondern schon mehrere weitere Beinpaare ange-
legt haben. Solche Tiere, die noch in die Hülle eingeschlossen
waren, kônnte WoLr vor sich gehabt haben.
Zwei weitere Versuche sollen diese Ansicht stützen : Eine
Kultur von vielen Nauplien liess ich, als die Tiere etwa drei
Tage alt waren, auf die angegebene Methode bei 12,5° C. ein-
trocknen. Das Wasser war nach 26 Stunden verschwunden.
Am fünften Tag war die Erde (unsterilisierte Erde vom Eiche-
ner See) noch ganz schwach feucht. Eine an diesem Tag
entnommene Probe ergab folgendes : Nach dem Bewässern
entschlüpften ihr zehn Tiere. Von diesen wiesen vier keine
besonderen Eigenschaften auf ; ihr Hinterkürper war noch
unsegmentiert, wie er gewühnlich bei den frisch ausschlüpfen-
den Nauplien ist. Die übrigen sechs aber wiesen zur Hälfte die
Anlagen von vier, zur andern Hälfte die Anlagen von drei wei-
teren Beinpaaren auf. Sie waren also, gerade wie Wozr bei
Branchipus beobachtet hatte, in der Entwicklung über das
erste Naupliusstadium hinaus fortgeschritten. Eine zweite und
dritte Probe, am 9. und 11. Tag entnommen, zeitigten wieder
eine ganze Anzahl von Nauplien. Davon war aber keiner auf
ein Stadium gekommen, das nicht dem normalen Ausschlüpfen
entsprochen hätte. Wir sehen also : Beim Eintrocknen eines
Aufoœusses, der Tanymastix-Eier enthält, kônnen Tiere, die
schon in der Entwicklung weiter als bis zum ersten Nauplius-
Stadium fortgeschritten sind, kurze Zeit am Leben bleiben.
Daneben verbleiben aber in der eingetrockneten Erde auch
solche Exemplare am Leben, die noch auf dem ersten Nauplius-
stadium stehen, Eier, die sich also noch nicht geôfinet hatten.
Den Anstoss zur Weiterentwicklung der Nauplien gibt nämlich
der Zutritt von genügend aber nicht zuviel Sauerstoff, und das
Vorhandensein von erdigen Stoffen.
In einem dritten Versuch verfuhr ich gleich wie beim zwei-
396 R. T.' MÜLLER
ten. Nur liess ich in diesem Fall das Eintrocknen bei einer
Temperatur von 24° C. vor sich gehen, wobei das flüssige
Wasser in mehr als 11 und weniger als 23 Stunden verschwand.
Eine Probe, die nach drei Tagen Trockenheit entnommen
wurde, ergab unter zehn Tieren vier, die schon drei Beinpaare
-
abgelegt hatten, zwei, deren Hinterkôrper bereits die Anfänge
der Segmentation (bis zum 4. Segment) zeigte, und vier vom
Stadium der normaler Weise ausschlüpfenden Nauplien. Zwei
weitere Proben, am 7. und 9. Tag entnommen, ergaben nach
der Bewässerung nur Tiere vom ersten Naupliusstadium.
Nach diesen Resultaten halte ich es für sehr wahrscheinlich,
wenn nicht sicher, dass Wozr keine besonderen Dauerstadien
vor sich gehabt hat, sondern auch solche verspätete Tiere, wie
ich sie in meinen Versuchen erhielt. Sie sind für die Biologie
unseres Tieres weniger wichtig als jene Eier, die überhaupt
nicht zur Entwicklung gelangen, weil sie zu tief im Erdboden
darin sitzen. Durch sie kônnte die Art an einem Fundort er-
halten werden, wenn infolge vorzeitigen Eintrocknens die aus-
geschlüpften Exemplare zugrunde gingen. Solche Eier mügen
auch dann zur Entwicklung gelangen, wenn in periodischen
Gewässern der Wasserstand nach einer starken Senkung sich
wieder hebt. Dann dürfte das zustande kommen, was BERTKAU
(3) in der Umgebung von Bonn bei Branchipus grubei beob-
achtet hat, nämlich, dass kleine und grosse Exemplare neben
einander auftreten. BErTKkAU glaubte darin zwei verschiedene
Rassen zu sehen. Er dürfte sich getäuscht haben, wahrschein-
lich darum, weil bekanntlich die Branchiopoden lange vor
Erreichung der äussersten Kôürpergrôsse geschlechtsreif wer-
den, und Berkrau die geschlechtsreifen für gleichaltrig ansah.
Grirer gibt für die Tiere von Les Posots bei Verrières eine
Länge von 9 mm. an, für diejenigen von Eichen 15 mm. Dieser
Grüssenunterschied hat ihn wahrscheinlich veranlasst, anzu-
nehmen, Tanymastix sei darum in Les Posots kleiner, weil
die Temperatur des hochgelegenen Sees für eine Entwicklung
zur normalen Grüsse zu tief se.
Ich selbst habe als maximale Grüsse bei den Tieren des
DER EICHENER SEE 397
Eichener Sees folgende Werte gefunden : Männchen 22 mm.,
Weibchen 20 mm. :
Ich môüchte nun versuchen, die Rolle, die Tanymastix im
Eichener See spielt, und sein « behavior » (wir haben im
Deutschen leider keinen so treffenden Ausdruck) zu schildern.
Aus den bereits gegebenen Darstellungen der Hydrographie
und Faunistik unseres Gewässers ist zu entnehrien, dass wir
es hier nicht mit einem Teich oder See im Sinn von ZAcHaARIAS
(65) zu tun haben, auch nicht mit einem gewühnlichen Tümpel.
Der besondere Charakter des Gewässers befähigt es. nicht nur
neben allerhand Kosmopoliten unter den Wassertieren Ver-
treter der Moos- und Bodenfauna zu beherbergen, sondern er
macht es auch zum Aufenthaltsort eines ausgesprochenen
Steppentieres (Wozr 64), zum Aufenthaltsort von 7. /acunae,
Wer während der Trockenheit den Eichener See besucht,
wird den Boden immer etwas feucht finden, zum mindesten
so feucht, dass ein üppiges Gedeihen des Grases gesichert ist.
Diese Feuchtigkeit ist für das Lebendigbleiben der Eier von
Tanymastix von grosser Bedeutung. Eier, die ich ohne Be-
feuchtung bei Zimmertemperatur liegen liess, hatten nach
einigen Monaten die Entwicklungsfähigkeit verloren. Andere,
die ich mir im September 1916 aus dem trockenen See be-
schaffte und allwüchentlich einmal tüchtig anfeuchtete, doch
nur so, dass der Graswuchs auf den Erdschollen zugrunde
ging, lieferten im Frühjahr 1917 noch junge Tiere. Dieselben
kamen auch bis zur Geschlechtsreife, ihre Eier aber konnte
ich nicht zur Entwicklung bringen. Die Tiere selbst waren
klein, die meisten nur 1 cm. lang. Im Eichener See geht die
Austrocknung auch an den der Sonne am meisten ausgesetzten
Stellen nie so weit wie im Experiment. Die Eier fallen, wenn
sie von den Weibchen am Grunde des Gewässers abgelegot
werden, in die Moosrasen hinein, sinken darin bis auf den
Boden herab und sind so, wenn das Wasser verschwindet, vor
den sengenden Strahlen der Sonne wohl geschützt. Später
vertrocknet das Moos und das Gras übernimmt einen Teil des
Schutzes. Man findet dann direkt auf der Ackerkrume legend
398 R. T. MÜLLER
eine Schicht schwarzer, verfaulter Moosreste, darüber eine
Schicht vertrockneten Mooses und zu oberst hervorschauend
die Grasstengel. In der schwarzen Schicht verfallenen Mooses
sind dann die Eier von Tanymastix neben den leeren Schalen
von Cypris zu finden. Füllt der See sich mit Wasser, so ent-
schlüpfen den Eiern die Nauplien und sind nach etwa 24 Stun-
den frei im Wasser schwimmend zu finden.
In Kulturgläsern sind die jungen Tiere während der ersten
Tage immer positiv phototaktisch. Ich habe Grund anzunehmen,
dass sie es im Freileben auch sind. Durch die positive Photo-
taxis (nach Franz 22, Schwärmbewegung) werden sie veran-
lasst, das freie Wasser aufzusuchen, wo sie allein den nôütigen
Sauerstoff zur Verfügung haben und die ihrer dem pelagischen
Leben angepassten Organisation entsprechende Umgebung
finden. Die Zeit bis zur Erreichung der Geschlechtsreife be-
trägt bei 15° etwa 14 Tage, bei niederer Temperatur etwas
mehr, bei 4° etwa vier Wochen. Die Entwicklung von Tany-
mastix kann im Eichener See umso ungestôrter vor sich gehen,
als der grüsste Feind des Branchiopoden, Cypris virens, zu
seiner Entwicklung ungefähr die doppelte Zeit gebraucht.
Die Entwicklung von Tanymastix scheint innerhalb weiter
Temperaturgrenzen vor sich gehen zu künnen. Er entwickelte
sich im Jahre 1916 bei 4° unter dem Eis schéinbar eben so gut
wie im Jahre 1914 bei zirka 14° C. Aber bei näherem Zusehen
zeigte sich doch, dass die Sterblichkeit der Tiere bei 4° eine
bedeutend grôssere war als bei 14°. In Menge lagen die Lei-
chen auf dem Grunde des Gewässers und füllten die Dredge.
Der See trübte sich trotz der tiefen Temperatur, bis die massen-
haft auftretende Cypris die Leichen auffrass und der Trübung
ein Ende machte. Auch in meinen Kulturen nahm die Sterblich-
keit zu, wenn die Temperatur unter 8° C. ging. HErTwWIG (33 à)
hat anlässlich seiner Untersuchungen an Rana darauf hinge-
wiesen, dass tiefe Temperaturen, die die Entwicklung der.
Organismen stark verlangsamen, eine schädigende Wirkung
auf die Konstitution derselben haben kônnen. Dann muss
natürlieh auch die Sterblichkeit zunehmen. :
DER EICHENER SEE 399
Oberhalb 16° kann man die Eier von Tanymastir sehr leicht
zur Entwicklung bringen, aber die jungen Tiere sterben ge-
wühnlich in den ersten Tagen. Sie sind auch am Anfang ihres
Daseins positiv phototaktisch, aber während bei den unterhalb
16° gezogenen Tieren dieser Phototropismus bald verschwin-
det, prägt er sich bei den oberhalb 16° gehaltenen immer mehr
aus, und man findet dann in den Zuchtgläsern die Tiere hau-
fenweise auf der dem Lichte zugewandten Seite tot am Boden
liegen. Temperaturen über 16° fliehen die Tiere. Als im Jahre
1914 die Temperatur des Sees über 16° gestiegen war, fand
ich die wenigen noch lebenden Tiere samt und sonders im
den mittleren Partieen des Sees, während die flache, warme
Uferregion von ihnen vollkommen frei war. Am 4. April 1916
konnte ich den Beginn dieser Zonenbildung deutlich verfolgen.
Die Temperatur des Wassers betrug am Grunde des Sees an
der tiefsten Stelle 14,5° C. Am Rande aber, soweit er nicht vom
Walde beschattet war, war sie auf 17,5° C. gestiegen. Diesen
Rand liessen die Tiere ganz frei. Das kältere Wasser aber, in
dem sich die Tiere tummelten, wies Temperaturen auf, die alle
unter 16° lagen. Ich konnte mit dem Thermometer in der
Hand die Grenze zwischen der bevülkerten und der unbevôl-
kerten Region verfolgen und fand überall dieselbe Temperatur
von 16°. Wir konstatieren also negativen Thermotropismus
oberhalb 16° C.
Wir haben oben gesehen, dass die Entwicklung der Eier
auch bei ziemlich tiefen Temperaturen vonstatten gehen kann.
Umsomehr muss daher die Meldung GrârEer’s (25) befremden,
Tanymastix erfriere, wenn der Eichener See bis zur Eisbil-
dung abgekühlt werde. Grârer fand nämlich, wie er berichtet,
im zugefrorenen See von den Tieren keine Spur mehr, wohl
aber ihre Eier im Eise eingefroren. Die Meldung GrirTer’s
schien mir von vornherein unwahrscheinlich, haben doch Kor-
SCHELT und RÔDEL (40, 53) darauf hingewiesen, dass Wasser-
tiere gewühnlich erst dann erfrieren, wenn ihre Umgebung
ganz zu festem Eis geworden ist. Andere Tiere erfrieren erst,
wenn ihre eigenen Kürpersäfte beginnen in den festen Zustand
200 R. T. MÜLLER
überzugehen. Wie verhältes sich nun mit Tanymastix ? Den
grüsseren Teil der Saison von 1916 war der Eichener See
vollständig oder doch zum grüssten Teil zugefroren, und doch
erbeutete ich mit dem Schleppnetz eine ganze Menge Tiere,
während allerdings an der Fläche unter dem Eise kein einziges
zu finden war. Die Tiere hatten sich also auf den Grund des
Gewässers zurückgezogen. Man kônnte das vielleicht als eine
Art positiven Thermotropismus deuten, denn bekanntlich sind
in zugefrorenen Seen die untersten Schichten die wärmsten.
Der Versuch belehrt uns aber eines besseren. Kühlt man näm-
lich Exemplare von Tanymastix langsam ab, so äussert sich
die Wirkung der Temperaturabnahme in einer Verlangsamung
der Schwimmbewegungen. Bei 4° C. werden dieselben so
langsam, dass sie das Tier nicht mehr zu tragen vermügen.
Es sinkt auf den Grund des Wassers hinunter und bleibt dort
auf den Schwanz gestützt «stehen ». Die Unmôglichkeit, sich
vom Boden zu erheben, ist es also, die das Tier verhindert, an
der Oberfläche zu erscheinen. Damit ist nun wohl das Ver-
halten der Tiere im Eichener See erklärt, aber noch nicht
bewiesen, dass ein positiver Thermotropismus den Tieren
abgeht. Auf diese Fragen einzutreten, môchte ich mir für eine
andere Gelegenheit vorbehalten. GrÂrTers Beobachtung hat
ihm wahrscheinlich auch als Argument gedient, Tanymastix
als Wasserform aufzufassen. Nachdem nun die verhältnis-
mässig tiefe Temperatur von 16° als obere Temperaturgrenze
für ihn festgelegt ist, kann der Krebs nicht mehr als Warm-
wasserform angesehen werden. Ein Kaltwassertier ist er auch
nicht, da ja Temperaturen unterhalb 8° eine, wenn auch nur
schwache, schädigende Wirkung auf ihn ausüben. Es bleibt
mir also nur übrig, die Spezies als eine solche zu bezeichnen,
die am besten Temperaturen mittleren Grades erträgt. Wir
werden andernorts Gelegenheit haben, auf die optimale Tem-
peratur zurückzukommen und als optimal ein ganz bestimmtes
Temperaturintervall zu bezeichnen, das Intervall von 9-16° C.
Nach Grârer verhält sich im Eichener See die Zahl der
Männchen zu der der Weibchen wie 1 :3. Als Mittelwerte er-
DER EICHENER SEE AOL
hielt ich für Planktonfänge 10 : 11, für Dredgefänge (Seegrund)
10 : 22. Die Weibchen halten sich, wie aus diesen Zahlen leicht
zu schliessen ist, vornehmlich am Grunde des Gewässers auf,
Nur ein einziges Mal erhielt ich in einem Planktonfang bedeu-
tend mehr Weibchen als Männchen. In der Nacht vom 17. auf
den 18. April 1914 erbeutete ich nämlich in einem Planktonfang
zwei Männchen und 26 Weibchen. Die Temperatur an der
Oberfläche betrug 12°, in der Tiefe 10° C. Ich wage es nicht,
auf diesen absonderlichen Wert Schlüsse, die Verteilung der
Tiere betreffend, aufzubauen. Vielleicht habe ich nur darum
mehr Weibchen gefangen, weil die viel beweglicheren Männ-
chen leichter imstande waren, dem Netz auszuweichen ; dies
ist umso wahrscheinlicher, als ich das Netz vom Hinterende
eines Bootes aus dirigierte, und so die gefangenen Tiere erst
die vom Boote verursachte Bewegung zu spüren bekamen. Im
ganzen schienen mir nicht mehr Tiere des Nachts die Ober-
fläche zu bevôlkern als am Tag. Je und je konnte ich selbst
beim hellsten Sonnenschein die Tiere, hauptsächlich Männ-
chen, sich an der Oberfläche tummeln sehen. Der erhaltene
Wert 10 : 11 für das Verhältnis Männchen : Weibchen scheint
mir darum etwas zu klein. Bei starkem Wind waren an der
Oberfläche keine Tiere zu sehen.
Meist wurden die Tiere auf dem Rücken schwimmend ge-
funden. Doch sah ich sie auch nicht selten, namentlich in
meinen Zuchtgefässen, mit der Ventralseite nach unten ge-
kehrt im Schlamme wühlen, oder, die Füsse nach aussen
sewendet, den Wänden des Aquariums entlang schwimmen.
Me Ginnis (46), Pearse (50) und andere hielten die Rückenlage
des schwimmenden Zranchipus für eine photopathische Er-
scheinung. Sie behaupteten, Branchipus orientiere sich immer
so zum Licht, dass er der Lichtquelle seine Ventralseite zu-
kehre. Ich werde andernorts Gelegenheit haben, auf diese
Erscheinungen einzugehen, müchte aber hier soviel verraten,
dass die Rückenlage nicht eine Folge irgend welchen Photo-
tropismus ist, sondern sich aus rein mechanischen Momenten
restlos und zwingend erklären lässt. Es ist diejenige Lage, die
402 R. T.. MÜLLER
das Tier aus statischen und dynamischen Gründen einnehmen
muss. Allerdings ist es môglich, die Tiere zu veranlassen,
ihre Ventralseite dem Lichte zuzukehren, und sie mittelst
einer Lampe rings um ein Aquarium herum zu führen, wie
MC Gixxis dies beschreibt. Dieser Phototropismus ist aber
nichts anderes als ein Kunstprodukt und spielt in der freien
Natur keine Rolle. Auch in den Aquarien traten keinerlei
phototropische Erscheinungen ein, solange die Verhältnisse
einigermassen den natürlichen entsprachen. Die Tiere schwam-
men wie im Eichener See umher, ohne sich um das Licht zu
kümmern. Ganz anders verhielten sie sich aber, wenn z. B.
die Temperatur über 16° C. anstieg. Dann nämlich zeigten sie
immer die Tendenz, sich an der Lichtseite anzusammeln. Diese
Erscheinung war auch am Eichener See zu beobachten. Im
Jahre 1914 nämlich konnte ich, nachdem infolge starker Fäul-
nis das Wasser trübe geworden war, im ganzen Gebiet des
Sees keine Tiere mehr finden, mit Ausnahme des Südufers,
und auch da nur in der Bucht, die sich zwischen dem Wald
und dem Gestrüpp nach Süden ausdehnt (Fig. 1). Bald darauf
waren im See überhaupt keine Tanymastix mehr zu finden.
Das Wasser wurde braun und jauchig, die Insektenlarven
nahmen überhand. Am Ostufer schwemmte der Wind eine
Unmenge von Larvenhäuten an, die dort einen 10-20 cm. brei-
ten, 1-2 cm. hohen Saum bildeten. Aus dem Dredgematerial
konnte ich klumpenweise Chironomus herausziehen. Unter
solchen Verhältnissen vermochte Tanymastix nicht mehr
länger zu existieren. Allzu hohe Temperatur im Verein mit
Sauerstoffmangel machten sein Weiterleben unmôglich. Mit
ihm nahmen zugleich auch die Cyclopiden rasch ab und ver-
schwanden ebenfalls. Der See verwandelte sich immer mehr
in einen stinkenden Pfubhl, dessen trübe Fluten nichts mehr
hervorbringen konnten als die verderbliche Mückenbrut.
Auf solche Weise oder durch das Verschwinden des Sees
wird meist die Lebensdauer von Tanymastix verkürzt. Wie
lange die Tiere unter normalen Verhältnissen am Leben blei-
ben, kann ich darum nicht bestimmt angeben. In der Gefan-
DER EICHENER SEE 403
genschaft hielten sie etwa vier Monate aus, einzelne auch
länger, viele nicht so lange. Am längsten lebten sgewôhnlich
die Männchen. Die alten Tiere nahmen meist eine dunklere
Färbung an. Die Weibchen wechselten ihr Glashell mit einem
schmutzigen Braun, die Männchen hingegen vertauschten ihr
smaragdorünes Kleid mit einem olivfarbenen. Hauptsächlich
die Spitzen der Schwimmfüsse nehmen die dunklere Tünung
an. Mit dem Alter zeichnet sich die Segmentierung des Kür-
pers immer deutlicher ab. Während bei jungen Exemplaren
die Segmentgrenzen auf dem Rücken nur durch sanfte Ein-
kerbungen gekennzeichnet sind, tritt bei den alten Tieren der
Hinterrand jedes Segments sägezahnartig hervor und die Seg-
mente scheinen so deutlicher von einander abgesetzt. Bei den
alten Weibchen wachsen auch die Eisäckchen zu bedeuten-
der Grôsse heran; während sie bei den jungen nur wenig
über die seitliche Begrenzung des Abdomens hervorragen,
werden sie hier zu einem breiten Sack., auf dessen dunkelrotem
Grund das Sonnenlicht in grünen Reflexen spielt. Diese leuch-
tend grüne Färbung ist nur zu sehen, wenn die Säckchen mit
Eiern gefüllt sind. Ich glaube sie auf Beugungserscheinungen
des Lichts zurück führen zu müssen, die in dem Schalendrü-
sensekret zustande kommen. Das Material zum Aufbau der
Eischalen ist in diesem Sekret in äusserst feinen Trüpfchen
verteilt und diese sind es, die die Beugungserscheinungen
bedingen. An den Tieren des Eichener Sees konnte ich die
grüne Färbung immer beobachten. Ich habe dort nie ein
Weibchen gesehen, dessen Eisäckchen leer gewesen wäre.
Da nun die Eisäckchen sich immer und nur nach der Begattung
mit Eiern füllen, so müssen wir annehmen, dass es im Eiche-
ner See überhaupt keine unbegatteten reifen Weibchen gibt,
d. h. die Zahl der zur Verfügung stehenden Männchen ist so
gross, dass jedes Weibchen, sobald es seine Eier abgelegt hat,
sofort von neuem wieder begattet wird. Auch in der Gefangen-
schaft sind nur ausnahmsweise unbegattete Weibchen zu fin-
den, wenn nur das Verhältnis der Männchen und Weibchen
ungelähr dem Freileben entspricht. Die Ablage der Eier erfolgt
404 R. T. MÜLLER
vorwiegend während des Tags, was wohl auf eine Wirkung
des Lichts zurückzuführen ist. Darüber andernorts näheres.
Die Ablage geschieht hauptsächlich an den Stellen des dich-
testen Pflanzenwuchses. Die Weibchen entledigen sich der
Eier auf einmal, wobei die linsenfürmigen Eier wie Geldrollen
aus der Oeffnung des Eisäckchens heraustreten. Einige Zeit
nach dem Auftreten des Eichener Sees bemerkte ich, dass
namentlich an den seichten Stellen einzelne Büsche von Rumex
unter dem Wasser aufsprossten. Die Weibchen tummelten
sich dann gewôhnlich in der Nähe der Rumex-Stauden oder
schwebten unbeweglich zwischen den Blättern im Wasser.
Alte Weibchen mit sehr grossen Eisäckchen erbeutete ich sel-
ten an der Oberfläche. Die spezifisch schweren und zahlreichen
Eier behindern das Schwimmen sehr, sodass solche beladene
Tiere vorzugsweise am Boden zu finden waren. Die Anzahl der
in den Eisäckchen vorhandenen Eier betrug für Exemplare
aus dem Eichener See in vier Fällen 122, 162, 207 und 230.
Nimmt man das Mittel etwa 170 an, so ergibt sich für eine
Lebensdauer von etwa vier Monaten, weil alle zwei Tage eine
Eiablage erfolgt, pro Weibchen eine Eiproduktion von 17,000
Stüuck. Die Zeit, welche das Tier braucht, um die Geschlechts-
reife zu erreichen, ist mit 20 Tagen in Rechnung gezogen.
Diese ungeheure Vermehrungskraft im Zusammenhang mit der
Resistenz gegen Trockenheit ist es, die unsere Spezies befähigt,
sich von Frankreich her immer mehr nach Osten auszubreiten,
Vielleicht wird es nicht mehr lange gehen, bis Tanymastix
auch in Mitteldeutschland gefunden wird, wenn nicht das
Schwinden der periodisch sich füllenden Gewässer seiner
Ausbreitung eine Schranke setzt. Nach BrauERr (6) werden die
Eier von Branchipus abgelegt, nachdem in ihrem Innern die
Entodermbildung ihren Anfang genommen hat. Bei Tanyma-
slix konnte ich dasselbe feststellen. Solche frisch abgelegten
Eier kônnen die Austrocknung noch nicht ertragen, sie müssen
noch mindestens einen Monat lang im Wasser liegen bleiben,
wahrscheinlich bis der Nauplius fertig ausgebildet ist. Dann
aber genügt eine Austrocknung von nur wenigen Tagen, um
DER EICHENER SEE 405
die Eier zu befähigen, beim Uebergiessen mit Wasser sich zu
üffnen und das junge Tier der Freiheit zu übergeben. Soll sich
daher die Spezies in einem Gewässer halten kônnen, so muss
dasselbe neben der Erfüllung der Temperaturbedingungen die
Eigenschaft aufweisen, nach der Ablage der ersten Eier von
Tanymastix noch mindestens einen Monat mit Wasser gefüllt
zu bleiben.
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REVUE SUISSE DE ZO0OLOGIE
Vol. 26, n° 12, — Décembre 1918.
Note sur quelques espèces d’Amphibiens
de l’Archipel Indo-Australien.
PAR
Jean ROUX
Conservateur du Muséum d'Histoire naturelle de Bâle.
En reprenant l'étude, à l’aide de divers travaux herpétolo-
giques récents, de quelques Amphibiens de la collection du
Muséum d'Histoire naturelle de Bâle, j'ai été conduit à modifier
pour plusieurs espèces les déterminations faites antérieure-
ment. Dans cette note, je désire consigner les résultats de
mes observations sur quelques représentants de la famille
des Ranidae.
1. Rana lateralis Blor.
R. lateralis. BouLexcer, G.-A. Ann. Mus. civ. Genova (2) Vol. 5,
p.483, PL. 8, fig. 2. 1887.
id. BouLexcEr, G.-A. Fauna of British India. Rept., p.457.
1890.
id. Lainzaw. Proc. 3ool. Soc. London, 1900, p. 886,
P1-:57, feet
R. novae-britanniae {part.) Werxer, Fr. Zoo!. Jahrb. (Syst.) Bd. 13,
p:#493;: PL:32 "4e 3.1900.
La collection de Bâle renferme, parmi les espèces d’'Amphi-
biens récoltées par G. ScnxeIDER, à Sumatra, et étudiées par
WeErxer (loc. cit.), une Grenouille déterminée par ce dernier
auteur comme À. novae-britanniae Wern. L'étude de ce spéci-
men ma montré qu'il appartient en réalité à l'espèce que
Rev. Suisse DE Zoo. T. 26. 1918 28
410 J. ROUX
BouLENGER a décrite sous le nom de À. lateralis. Cette espèce,
connue tout d’abord de Birmanie (Tenasserim), a été retrouvée
par Lainraw (loc. cit.) dans le Siam méridional (Kelantan).
L'exemplaire, récolté par ScaNEIDER, provient de Laut Tador,
près de Deli, N. E. Sumatra. L'aire de dispersion de cette
espèce se trouve notablement agrandie par cette trouvaille et
intéresse done l'Archipel Indo-australien à la faune duquel
R. lateralis Blgr. doit être ajoutée. J’adjoindrai quelques notes
à la description qu'a donnée BouLEeNGER de cette forme.
Notre exemplaire est un mâle de 63"" de longueur (museau-
anus). Ce que BouLeNGER dit de la tête s'applique très bien à
ce spécimen ; le tympan est légèrement plus petit que lPœæil.
L'extrémité des doigts est faiblement dilatée ; le bouton ter-
minal, arrondi, n'est pas divisé par une rainure horizontale.
Le premier doigt est plus long que le deuxième. Les orteils
sont aux /4 palmés, lPavant-dernière phalange du quatrième
orteil est bordée d’un liséré membraneux et la dernière tout
à fait libre. L’extrémité des orteils est élargie en petits disques
qui sont partagés dans leur hauteur par une rainure horizon-
tale. Les tubercules subarticulaires sont assez saillants ; un
fort tubercule métatarsien interne, en coussinet ovale allongé,
mesure un peu moins de la demi-longueur de lorteil. Ramené
en avant le long du corps, le membre postérieur arrive, avec
l'articulation tibio-tarsienne, entre l'œil et la narine.
La peau du dos n’est pas lisse, mais finement granuleuse ;
outre les plis glandulaires latéraux, notre spécimen présente
aussi les fines lignes glandulaires obliques sur le milieu du
dos, que LarpLaw a décrites. La coloration de cet individu est
plus foncée que celle des exemplaires de la presqu’ile malaise.
La face supérieure est brune, les côtés du corps plus sombres
que le dos; autour du tympan, une tache d’un brun noir; bord
de la lèvre supérieure plus clair que le reste de la tête. Une
glande humérale bien développée, marbrée de noir. Cette
glande doit exister aussi chez l’exemplaire du Siam, si l’on en
juge par le dessin de la planche accompagnant le travail de
LarbLaw. Les membres ont des barres transversales d’un brun
AMPHIBIENS DE L'ARCHIPEL INDO-AUSTRALIEN A11
foncé, et la partie postérieure des cuisses est marbrée de noir
et blanc. Face inférieure d'un gris sale, avec quelques dessins
indistincts plus foncés sur la gorge. Le mâle possède deux
sacs vocaux internes.
2. liana kreffté Blor.
R. kreffti. BourexGer. Catalog. Batrach. Sal. Ecaud., p. 64, PL3,
fig. 2. 1882.
td. BourexGer. Trans. zool. Soc. London, Vol: 12, p.52. 1886.
id. BouLexcer. Ann. Mag. nat. Hist. (9) Vol: 1, p.241. 1918.
BR. novae-britanniae. Werxer. Zool. Anz., Bd. 17, p. 155. 1894.
id. Werxer. Mitt. zool. Mus. Berlin, Bd. 1, Dal
Textfig. 1900.
Dans la collection de Bâle se trouve une Grenouille qui avait
été déterminée comme //yla nigrofrenata! Gthr. et qui est en
réalité un représentant du genre Rana, R. krefjti Bler. Elle
provient de Nouvelle-Bretagne et répond parfaitement à la
description qu'a donnée WERNER de À. novae-britanniae. La
comparaison de cette espèce avec À?. kreffti Blgr. a montré,
comme le supposait BouLENGER, qu'il s'agit d’une seule
et même espèce. Chez notre exemplaire, le tympan est plus
petit que lPœil (environ ?3 de la longueur de l'orbite). Les
caractères tirés de la longueur du membre postérieur, de la
membrane, des tubercules métatarsiens, coïncident parfaite-
ment. Comme WERXER l’a déjà relevé la peau du dos est fine-
ment chagrinée.
3. liana modesta Blor.
BR. modesta Bourexeer. Catalogue Batr. Sal. Ecaud., p. 25, PI. 1,
fig. 3. 1882.
id. BouzexGEer. Proc. zool. Soc. London, p. 228. 1897.
! Mürrer, Fr. %. Nachtrag zum Katalog der herpetologischen Sammlung des
Basler Museums, 1883, p. 10.
412 J. ROUX
R. modesta MëLLer. Verhandl. naturf. Gesell. Basel, Bd, 10,
p. 867. 1895.
R. microtympanum.vax Kawp»ex in : Weser, Zool. Ergebnisse einer
Reise in Niederländ. Ost-Indien, Bd. 4,
p. 386. 1907.
R. magna. SreieGer in : Smithson. Miscell. Collect., Vol. 52,
p. 437. 1909.
Cette espèce, décrite tout d’abord du Nord de l’île de Cé-
lëbes, semble être plus répandue qu'on ne lavait tout d’abord
pensé. À côté d’une série de spécimens, provenant de cette
région de l’île, la collection de Bâle possède un individu jeune,
provenant de Bontorio (Sud-Célèbes). L'espèce que van KAMPEN
loc. cit.) a nommée À. microtympanum et qui provient de Loka,
près de Bonthain (Sud-Célèbes), nous paraît fondée sur de
jeunes exemplaires de À. modesta. Cet auteur a, du reste,
reconnu lui-même la parenté étroite qui existe entre ces deux
formes, qui ne différeraient que par la grandeur du tympan et
la longueur relative du premier et du deuxième doigt. Pour ce
qui est de la dimension du tympan par rapport à celle de lPor-
bite, BOULENGER a déjà indiqué, dans son second travail (1897),
qu'elle pouvait varier dans une certaine mesure. Jai pu m'en
convaincre aussi en examinant, soit des individus adultes, soit
des jeunes de cette espèce. Chez quelques-uns d’entre eux, le
tympan ne mesure pas plus du ‘/; de la longueur de lorbite.
La distance séparant le tympan de l'œil est aussi sujette à
varier. Quant au premier doict, il n’est pas toujours plus long
que le deuxième, mais seulement aussi long que lui, ainsi que
je l’ai observé chez des spécimens jeunes. Il me semble, d’après
ce qui vient d’être dit, que lespèce de van KaAMPEN peut être
incorporée à /?. modesta. Cette dernière se trouve donc distri-
buée dans le Sud comme dans le Nord de Célèbes ; mais sa
distribution ne se borne pas à cette île, comme on l'avait cru
tout d’abord. Vax Kampex (loc. cit., p.385 et 386) indique comme
localité l'ile de Saleyer, au Sud de Célèbes (avec un certain
doute, il est vrai, car il s’agit d’un jeune individu) ; cependant,
AMPHIBIENS DE L'ARCHIPEL INDO=AUSTRALIEN 413
cette trouvaille n'aurait rien d'étonnant si À. modesta se trouve
répandue dans toute l’île de Célèbes. Le même auteur signale
aussi cette espèce de Nusa Laut, petite île à l'Est d'Amboine,
puis des îles Talaut, situées entre l'Archipel des Philippines
et Célèbes. Etant donnée la présence de /?. modesta à Talaut,
on pouvait s'attendre à la trouver également aux Philippines.
Or, STEINEGER a décrit de Mindanao une Grenouille qu'il a ap-
pelée À. magna, Voisine de R. macrodon. L'auteur américain
ne possédant aucun spécimen de À. modesta, n’a pu comparer
son espèce à cette dernière. Grâce à son obligeance, j'ai pu
obtenir du Musée de Washington un bel exemplaire © adulte
de À. magna et constater sa parfaite identité avec l'espèce de
BourexGEr. Chez les exemplaires de Washington, la peau du
dos est lisse; seule la région sacrale possède de petits tuber-
cules pointus qu'on retrouve également sur les tibias. Chez
quelques spécimens de notre collection, étudiés par BOULENGER,
ces tubercules sont aussi répartis sur la partie antérieure du
dos, chez d’autres, ils sont moins développés. Chez les deux
formes, l'extrémité des orteils est un peu élargie en boutons
charnus qui ne semblent pas mériter le nom de « disques »,
car ils sont beaucoup moins aplatis que ceux de À. everetti, par
exemple. La description de l'espèce de SrEINEGER s'applique
très bien, sauf pour quelques variations individuelles, aux
exemplaires de Célèbes. Sreixeer signale cette espèce des
îles Mindanao, Basilan, Mindoro et Luzon, dans Archipel des
Philippines.
4. Rhacophorus leucomystax (Gravenh).
R. leucomytax (Gravenh.). Bourexcer, G. A. Proc. zool. Soc.
London, p. 29. 1889.
Je rattache à cette espèce, très répandue dans le S.-E. du
continent asiatique et dans la partie occidentale de l’Archipel
Indo-Australien, un individu de notre collection qui portait le
! Monatsberichte Berlin. Akad., 1871, p. 580.
114 J: ROUX
nom de Polypedates raniceps Pilrs.! Je dois dire d'emblée que
je ne puis au juste indiquer si cette espèce est valide ou non,
n'ayant pas vu les exemplaires types qui se trouvent au Musée.
de Berlin. BouLENGER ne la mentionne pas dans son Catalogue.
Fiscuer! rapporte à l'espèce de PEerers des spécimens pro-
venant de Barabeï, S.-E. de Bornéo. Un de ces exemplaires, donné
par FiscHer à MÜüLLER, pour la collection de Bâle, est men-
tionné par ce dernier auteur? sous le nom de Rhacophorus
Polyp.) raniceps Ptlrs. Or, ce spécimen ne peut être rapporté
à l'espèce décrite par PETERS, mais il répond parfaitement à
la description de Rhacophorus leucomystax Gravenh. Jai com-
paré l'exemplaire en question, qui mesure 73"" du museau à
l'anus, à l'espèce de GravENHORST, dont la collection de Bâle
possède de nombreux exemplaires et ai pu établir leur parfaite
similitude. Seules, les taches foncées du dos sont pen accusées
sur le spécimen étudié.
5. Rhacophorus appendiculatus (Gthr.)
R. appendiculatus (Günther). Bourexcer, Cat. Batr. Sal., p. 86,
PL 8, fig. 1882.
BR. phyllopygus. Werxer. Zool,Jahrb. (Syst.) Bd. 13, p. 494, PI. 32,
fig. 5. 1900.
Notre collection possède le type de l'espèce décrite de Suma-
La par WERNER, espèce qui ne semble pas pouvoir être séparée
de À. appendiculatus (Gthr.). Les petites différences notées
entre les deux formes, ne sont pas suflisantes pour les séparer
spécifiquement ; le canthus rostralis est un peu plus anguleux
et l’espace interorbitaire un peu plus large que chez À. appen-
diculatus (1/3 au lieu de 11/2 comme l'indique WERxER). Les
tubercules sous-articulaires ne sont doubles que sous le qua-
trièeme orteil, mais BOULENGER a déjà fait cette observation
! Arch. f. Naturgeschichte, Vol. 51, p. 45. 1885.
* Verhandl. naturf. Gesell. Basel, Bd. 8, p. 256. 1887.
AMPHIBIENS DE L'ARCHIPEL INDO-AUSTRALIEN 15
sur des exemplaires des îles Mentawei, ainsi que l’a relevé
SCHENKEL !.
6. Rhacophorus pardalis Gthr.
R. pardalis. BouLexcrr. Catal. Batr. Sal., p. 91. 1882.
R. pulchellus Gthr. Werxer. Zool. Jahrb. (Syst.) Bd. 13, p. 495,
PI. 33, fig.,7. 1900.
L'espèce de Sumatra, décrite par WERNER sous le nom de
R. pulchellus et dont le type se trouve à Bâle, doit être réunie
à l'espèce de Gëxruer. L’individu de Sumatra est un G qui me
parait encore jeune. Le tympan est un peu plus petit que ne
l'indique BourexGER, il mesure la moitié de la longueur de
l'orbite, et les disques des doigts sont un peu plus petits que
le tympan. L'espace interorbitaire est un peu plus large que
la paupière supérieure. J'ai constaté la même coloration sur
les côtés du corps chez les deux formes ; les appendices cu-
tanés de lPavant-bras, du tarse, du talon et le long de l’orteil
sont, de même, développés d’une manière toute semblable.
1 Verhandl. naturf. Gesell., Basel, Bd. 13, p. 149. 1901.
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DR PONT .
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REMUE SUISSE DE ZOOLOIGTE
Vol. 26, n° 13. — Décembre 1918.
Miscellanées diplopodologiques
J. CARL
Muséum, Geneve.
Avec 51 figures dans le texte.
AVANT-PROPOS
Le zoologiste qui s'applique d’une façon continue à l’étude
d'un groupe déterminé voit s’accumuler des notes diverses
concernant la morphologie, la taxoromie ou la distribution
géographique de certains représentants de ce groupe, notes
qui n'ont pu trouver, place dans ses publications antérieures.
Ces matériaux offrent un intérêt très inégal. La description de
telle espèce nouvelle se rattachant intimement à des congé-
nères bien connus pourrait, en somme, attendre le moment
d’être publiée dans son cadre systématique ou faunistique. Par
contre l’étude de telle autre espèce, en raison des faits morpho-
logiques nouveaux qu’elle apporte, peut modifier plus ou moins
les conceptions courantes et influencer le progrès de la classi-
fication; sa publication immédiate semble donc se justifier par
une considération d'utilité. Nous estimons, en outre, qu'il est
du devoir du spécialiste de refaire, chaque fois que l’occasion
s’en présente, la description d'espèces insuffisamment décrites
par ses devanciers et de combler, sans tarder, les lacunes que
le progrès dans la connaissance du groupe a fait constater.
Telles sont les raisons qui nous ont décidé à réunir les notes
recueillies en étudiant des matériaux disparates qui nous avaient
Rev. Suisse DE Zoo. T. 26. 1918. 29
A1S J. CARL
été soumis à l'examen par différents Musées. Le caractère né-
cessairement hétérogène de notre étude, et les difficultés qui
en résultent pour sa consultation, nous font un devoir d'attirer
l'attention de nos confrères sur certaines espèces particulière-
ment intéressantes au point de vue taxonomique. Le mystérieux
Spirostrepltus nigrolabiatus NewWp. dont nous faisons le type du
nouveau genre Phyllogonostreptus, se révèle comme un lien
intéressant entre les Harpagophoridae AU. et les Spirostrep-
tidae Att. Avec le genre Stenurostreptus *, fondé récemment
par nous sur une espèce classée, elle aussi, jusqu'alors dans
les « incertae sedis », Phyllogonostreptus comble, à la suite
d'une évolution régressive, le hiatus qui semblait exister entre
les deux grandes familles du sous-ordre des Spirostreptidea.
Dans l'ordre des Spirobolides, la nouvelle coupe Desmocricus
est de nature à faire douter de la valeur de certains caractères
dont on s'était servi pour subdiviser la famille des Rhinocri-
cidae. Cingalobolus n. gen. est le premier genre de Trigoniu-
lidae possédant des scobinas comme les Æhinocricidae. Ses
sœonopodes postérieurs, comme ceux de S/enobolus n. gen.,
appartiennent à un type récemment décrit par Arrems. Ce type,
qui rapproche à certains égards les Trigoniulidae et les Spiro-
bolidae, est donc plus souvent réalisé qu'on ne le croyait. Deux
espèces de Hessicobolus représentées par des d', nous permettent
de contribuer à la connaissance d’un genre établi récemment
par BRÔLEMANN sur des documents incomplets, et d’aflirmer le
bien-fondé de cette unité. Endémique dans l'Amérique centrale,
le genre Wessicobolus constitue une particularité nouvelle de la
faune de Diplopodes de cette région dont nous avons déjà fait
ressortir la grande richesse et le caractère très déterminé ?.
Plusieurs espèces de Rhinocricidae de l'ile de Célébès que nous
avons décrites autrefois sous le nom générique de Rhinocricusÿ,
n'avaient pas pu être classées dans les nouveaux genres et sous-
l Rev. suisse de Zool. Vol. 25, p. 397-401, fig. 19-22. 1917.
# Voir Carz, J. Die Diplopoden von Columbien, ete. Mém. Soc. Neuchit.
Sc. nat., vol. V, p. 286 289. 191%.
* Die Diplopodenfaüna von Celebes. Revue suisse de Zool. Vol. 20. 1912.
MISCELLANÉES DIPLOPODOLOGIQUES 419
genres résultant de la division de l’ancien grand genre Rhino-
cricus. Nous les avons étudiées au point de vue du nombre des
bâtonnets sensitifs des antennes, ce qui nous permet de les
répartir dans les unités récemment créées (voir p. 432).
Au point de vue zoogéographique, nous signalons déux
formes particulièrement intéressantes, le Polydesmide Poly-
lepiscus braueri n. sp. qui provient de l’'Ecuador, alors que ses
congénères actuellement connus habitent tous le Guatémala,
et le Spirobolide Eurhinocricus naufragus n.sp., des Carolines,
dont les alliés les plus proches ont pour habitat l'Amérique
centrale et méridionale. Nous profitons de cette occasion pour
répondre à ATrems au sujet de ses réserves relatives aux
conclusions zoogéographiques que nous avions tirées de notre
étude sur les Diplopodes de Célébès, pour rectifier une affir-
mation prématurée concernant la faune des Diplopodes de
la Nouvelle Calédonie et, enfin, pour donner un aperçu des
Diplopodes récoltés en Océanie par la HANSEATISCHE SÜDSEE-
EXPEDITION.
Ordre POLYDESMOIDEA
Pycnotropis haenscht n. sp.
Brun d'olive foncé; tête et G"° article des antennes bruns ;
carènes, pattes, ventre, antennes et extrémité de la palmette
anale jaune terne.
Taille petite ; longueur 41 mm., largeur des métazonites avec
carènes 6 mm.
Tête lisse, le sillon médian non bifurqué entre les antennes.
Antennes robustes, courtes, dépassant à peine le collum lors-
qu'elles sont rabattues en arrière.
Collum lisse ; les lobes latéraux triangulaires, émoussés,
légèrement boursouflés, leur bord antérieur faiblement sinué
à la base, le bord postérieur presque droit.
Métazonites lisses et luisants, médiocrement voûtés, avec
des vestiges de 2 ou 3 aires polygonales vers la base des
carènes. Carènes, saufles 6 premières, plus longues que larges ;
420 TACARS
la boursouflure occupant presque toute leur longueur et presque
la moitié de leur largeur; angle postérieur allongé et dépassant
le bord postérieur dorsal à partir du 15° segment. Pleures des
métazonites un peu plus mats que le dos, tout à fait lisses,
dépourvus de granulations.
Palmette caudale spatuliforme, à bords latéraux presque pa-
rallèles ; bord apical faiblement
PES
convexe, avec 4 peutes encoches
sétigeres ; pas de tubercules séti-
œères à la surface. Ecaille anale
semicirculaire, les deux tubercules
sétigères très petits. Pattes ro-
bustes, pourvues en dessous de
quelques rares soies courtes. Pla-
ques ventrales dépourvues d’apo-
physes [voir P. polygonatus
(Gerv.)]
Gonopodes du G'{fig. 1). Le fé-
mur est séparé du télopodite par
Re A Pc nl une encoche sur le bord infé-
n. sp. G. Gonopode, face médiane. rieur; le rameau séminal estgrêle,
aigu, falciforme; le rameau secon-
daire est beaucoup plus long, rubané, deux fois courbé, et pré-
sente quelques denticules vers l'extrémité.
| g'. Santa Inez, Ecuador. R. HaEzxscu leg. (Musée de Berlin).
Cette espèce ressemble sans doute à P. devillei (Silv.), de
l'Equateur également ; mais à juger d’après la petite figure
qu'en donne Sizvesrri!, les gonopodes seraient très distincts
dans les deux espèces.
Polylepiscus braueri n. sp.
Coloration noir profond ; la pubescence des pattes du ©
blanchâtre. Les exemplaires jeunes ou qui viennent de muer
sont brun rouge sur le dos, brun jaunâtre sur le ventre.
! Bull. Museo Torino, Vol. 12, n° 305, fig. 44. 1897.
MISCELLANÉES DIPLOPODOLOGIQUES 421
30m 5
Taille moyenne ; longueur 60-6: largeur des métazonites
avec carènes 8"",5. Corps à côtés parallèles, rétréci à partir
du 17° somite.
Tête lisse et luisante, boursouflée en bosses de chaque côte
du sillon du vertex qui est profond, ainsi que dans la partie
supérieure du clypeus ; une bosse elliptique oblique bien déli-
mitée se trouve en dehors des antennes devant l'organe de Tü-
mMüsvary. Antennes assez grèles ; rabattues en arrière, elles atter-
gnent le 2° métazonite chez la Q et le 3° métazonite chez le G';
elles portent de courtes soies claires, très éparses sur les articles
basaux, un peu plus nombreuses sur les trois articles apicaux.
Dos convexe sur les trois premiers segments, puis graduelle-
lement aplati.
Collum beaucoup plus large que la tête, à bords subparallèles
dans Ïa partie dorsale, puis convergents et formant un angle
aigu, mais émoussé; la partie dorsale voutée est occupée par de
nombreux gros tubercules lisses, séparés par des sillons étroits,
le tout rappelant un pavé; les tubercules postérieurs sont
allongés et disposés en une série marginale, les autres sont
arrondis ou polygonaux et sans disposition régulière. Presque
toujours il y a un sillon transversal parallèle au bord antérieur
et délimitant un bourrelet marginal; de son milieu part un sillon
longitudinal médian plus ou moins profond selon les individus
Les lobes latéraux présentent une boursouflure lisse le long du
bord antérieur et, en outre, deux ou trois tubercules lisses sur
un fond rugueux.
Prozonites lisses et luisants ; la suture également lisse, peu
enfoncée et non nettement limitée vers l'avant.
Métazonites mats; le dos présentant une sculpture rugueuse
très dense et trois séries transversales assez régulières de
tubercules lisses et luisants, au nombre de 6 à 8 dans chaque
série, ainsi que quelques tubercules plus petits et plus espacés
à la surface des carènes où l’on remarque, autour de chacun
d'eux, des vestiges d’une aire polygonale. Sur le dos des méta-
zonites 2,3 et 4, les tubercules sont très grands, subcontigus,
et rappellent encore la sculpture du collum.
422 JRCAR
Les carènes sont presque horizontales, légèrement relevées
vers l'angle postérieur ; celles des segments 2 à 4 sont subrec-
tangulaires, plus étendues dans le sens transversal que dans le
sens longitudinal, à bord antérieur long, peu convexe et for-
mant avec le bord latéral un angle un peu saillant, mais émoussé.
À partir du 5° segment, les bords antérieur et latéral se confon-
dent en un seul arc assez déprimé, mais un peu saillant à la
base ; les carènes s’allongent et leur angle postérieur dépasse
toujours plus le bord postérieur du somite, sa pointe étant
même légerement recourbée vers l’intérieur, quoique pas autant
que chez P. heterosculptus (Carl) *. Les bords antérolatéral et
postérieur sont lisses, non denticulés ;: la boursouflure de
l’'ourlet latéral est plus forte sur les carènes porifères que sur
les autres: le pore s'ouvre dans un creux assez profond. Pleures
des métazonites antérieurs munis de granulations dans leur
partie inférieure au-dessous de l'angle postérieur des carènes
et le long du bord postérieur; cette granulation est plus forte
chez le & que chez la Q ; elle s’efface sur les segments moyens
et postérieurs, la rangée du bord postérieur persistant seule
jusqu'au 19° segment.
Palmette du dernier segment arrondie, déprimée. Ecaille
anale arrondie, ses deux tubercules sétigères très petits.
Plaques ventrales de la Q brillantes, lisses et glabres ; celle du
6° segment du œ porte sur son bord antérieur deux longues
apophyses coniques, rapprochées et dirigées obliquement vers
l'avant; celle du 5° segment porte, à la même place, deux cônes
beaucoup plus courts et presque soudés ; enfin, les plaques
ventrales de quelques segments qui suivent immédiatement
le segment génital présentent, près de chaque hanche, un tuber-
cule large et obtus plus ou moins distinct.
Pattes longues, lisses et brillantes, un peu plus longues et
plus robustes chez le G que chez la © ; celles de la @ ne por-
tent que de petites soies courtes et clairsemées ; chez le G', les
! Carz, J. Exotische Polydesmiden, Rev. suisse de Zool. Tome 10, PI-42:
Fig. 75. 1902.
MISCELLANÉES DIPLOPODOLOGIQUES 423
articles 3-6 des pattes antérieures portent, en dessous, de nom-
breuses soies blanchâtres, longues, fines et souples. Cette
pubescence se raréfie graduellement à partr de la 8° paire vers
l'extrémité postérieure du corps; cependant le 3° article la
conserve jusque sur la 28° paire de pattes.
Gonopodes du c'(fig. 2). Le fémur se rétrécit graduellement
depuis la base ; le passage au télépodite est marqué par une
flexion assez brusque formant un coude sur la face médiane.
Télopodite constitué de deux ra-
meaux très inégaux, le rameau sé-
minal qui est grêle, pointu et lé-
serement faleiforme et un seul
rameau secondaire, beaucoup plus
long, plus robuste et courbé dans
plusieurs sens.
a 1Sanla lez. Ecuador.".R:
Haexscx leg. (Musée de Berlin).
Cette espèce se distingue des
Polylepiscus qu'on connaissait jus-
qu'à présent ei qui proviennent
tous du Guatémala, par sa couleur,
sa sculpture, dans laquelle les
gros tubercules sont l'élément le p.92 Polylepiscus braueri
plus frappant, par la pubescence n.sp.o5f. Gonopode, face médiane.
des pattes et les apophyses de cer-
taines plaques ventrales du G et enfin par le fait que le ra-
meau secondaire des gonopodes est simple, non bifurqué.
Malgré ces nombreuses particularités, nous hésitons à créer
un nouveau genre, étant donné qu'on ne connaît le Gf que de
deux espèces sur les quatre qui ont été décrites.
Platyrrhacus (Pleorhacus) vicinus n. sp.
Espèce voisine de P. papuanus Attems'!, dont elle se dis-
tüingue par les caractères suivants :
! Die indo-australischen Myriopoden, p.265, 271, Taf. 4, Fig. 60. 1914.
49% JICARL
Corps uniformément jaune pâle.
Dos très peu convexe; granulations peu denses, laissant
voir le fond qui est lisse et lui-
sant.
Carènes à angle postérieur
presque rectangulaire, deve-
nant aigu à partir du 15° seg-
ment seulement (à partir du 5°
chez P. papuanus).
Palmette caudale légèrement
étranglée à la base, puis ré-
gulièrement arrondie en anse
de panier, sans découpures en
gradins, à bord lisse etdépourvu
d’encoches distinctes.
Gonopodes (fig. 3) distincte-
ment renflés avant la bifurca-
tion ; le tarse se termine en
une pointe simple; la tige
du rameau secondaire est plus
Fic. 3. — Platyrrhacus {Pleorhacus)
vicinus n. sp. G'. Gonopode, face mé- longue par rapport au tarse et
diane. au fémur qu'elle ne lest chez
P. papuanus.
1 SG‘. Eitape, Nouvelle Guinée. E. Wozr leg.
Ordre SPIROSTREPTOIDEA.
Phyllogonostreptus n. gen.
En reprenant l’étude de l'appareil copulateur d’un Spirostrep-
üde de Ceylan, désigné comme Spirostreptus nigrolabiatus
Newp., nous constatons que ces gonopodes correspondent
bien à la description et à la figure qu’a données Pococx! de ces
! Beport upon two collections of Myriopoda sent from Ceylon, etc. Journ.
Bombay nat. Hist. Soc., Vol. 7, Tir. à part p. 29, pl. 1, fig. 7; pl. 2, fig. 5. 1892.
MISCELLANÉES DIPLOPODOLOGIQUES 425
organes, après avoir comparé son exemplaire, provenant de
Madras, avec Le type de Newport (œ ?). Notre spécimen semble
donc bien appartenir à l'espèce de Newrorr. Bien que lexem-
plaire œ dont nous avons étudié les gonopodes ne nous
soit plus accessible, nous croyons devoir essayer de préciser
la position systématique de cette espèce qu'Arrems! est
obligé de ranger encore parmi les « species incertae sedis ».
Tout en se rattachant à la famille des Æarpagophoridue,
elle ne rentre dans aucun des genres de cette famille. Comme
Stenurostreptus Carl?, elle occupe à certains égards une
place intermédiaire entre les Spirostreptidae et les Har-
pagophoridae. La morphologie du télopodite des gonopodes
postérieurs vient confirmer notre opinion relative à lPévolu-
tion régressive qu'aurait subi le télopodite de Stenurostreptus
par la disparition complète des pectinations caractéristiques
du télopodite des Harpagophoridae. Phyllogonostreptus marque,
en effet, une étape moins avancée de cette simplification.
En nous basant sur les gonopodes du G', sur un exemplaire @
et sur les indications de Pocock, nous croyons pouvoir établir
la diagnose générique suivante :
Lame postérieure des gonopodes antérieurs (fig. 4) plus courte
que la lame antérieure; celle-ci pourvue sur sa face aborale ab)
d’une apophyse recourbée ascendante (ap); gonocoele s’ouvrant
latéralement sur la face aborale. Gonopodes postérieurs (fig. 5, 6)
dépourvus d’épine coxale ; le télopodite court, divisé en deux
lames creuses recourbées (ds, lp); les pectinations de la lame
pectinée (/p) réduites à une rangée marginale de courtes soies
raides. Collum semblable dans les deux sexes, à lobes latéraux
étroits, dépourvus de sillons arqués autres que le sillon mar-
ginal ; angle antérieur arrondi. Pores présents à partir du 6°
segment, assez éloignés de la suture. Prozonites avec de nom-
breuses stries concentriques. Métazonites sans sculptures remar-
quables. Segment anal prolongé en un petit crochet. Valves anales
! Afrikanische Spirostreptiden. Zoologica, Bd. 25, Lief. 5/6, p.174, 191%.
2 Spirostreptides nouveaux ou peu connus du Muséum de Genève. Rev.
suisse Zool., Vol. 25, p. 397, 398, fig. 19-22. 1917.
426 TACARI
peu bombées, à rainure prémarginale vague et bords peu sail-
lants, non épaissis en bourrelet et non canaliculés en dedans.
Ecaille anale très obtuse, séparée de la partie annulaire du
segment par un sillon. Plaques ventrales lisses. Fossettes
stigmataires petites, triangulaires. Type: P. nigrolabiatus
(Newp.).
Ce genre se distingue de tous les Jarpagophoridae par l'ab-
sence complète d’épine ou autre saillie coxale aux gonopodes
postérieurs et par l’état réduit des pectinations du télopodite.
Fic. 4. Fra. 5. Fic. 6.
Phyllogonostreptus nigrolabiatus (Newp.) ©
FiG. 4. — Gonopode antérieur, partie distale vue de côté.
Fic: 5et 6. — Gonopode postérieur vu de côté et de la face convexe.
Il reste à établir si les pattes du c° portent des coussinets aux
4° et 5° articles ou non.
Plyllogonostreptus nigrolabiatus (Newp.)
La figure des gonopodes antérieurs, donnée par Pocotk,
tout en permettant de reconnaitre ces organes, vus par la face
orale, représente les deux lames antérieures comme légere-
ment divergentes en forme de lyre étroite, alors qu'en réalité,
elles se touchent depuis la base jusqu’au delà de leur moitié
et présentent même une face médiane de contact aplatie,
assez large. Les deux lames du télopodite des gonopodes
MISCELLANÉES DIPLOPODOLOGIQUES 427
postérieurs émettent chacune, sur le côté interne, une apophyse
lamelleuse, dont l'une affecte la forme d’une spatule (*), tandis
que l’autre (/{d) est irrégulière et denticulée sur les bords. La
lame secondaire est en outre caractérisée par un prolongement
en forme de bec long et grêle ; la lame pectinée porte près de
son bord apical un petit lobe crochu, surmonté de quelques
petites soies.
L'exemplaire ® de Ceylan compte 59 segments. La partie
postérieure des prozonites a une sculpture assez caractéris-
tique, composée d’une ponctuation assez dense, mais peu pro-
fonde et de strioles longitudinales, lesquelles se croisent avec
des stries transversales irrégulières plus longues et plus pro-
fondes. La suture est étroite, mais bien marquée sur tout son
pourtour et légèrement courbée vers l'avant au niveau du pore.
Les métazonites sont brillants, indistinctement ponctués et
striolés derrière la suture, mais tout à fait lisses dans leur
partie postérieure ; les stries longitudinales des flancs ne s’ap-
prochent des pores que dans la partie antérieure du corps.
Cette espèce du Sud des Indes n'avait pas encore été signalée
à Ceylan.
Trichogonostreptus n. gen.
Gonopodes antérieurs à bords médians subparallèles. La lame
antérieure terminée en lobe étroit, arrondi et pourvu de soies
raides. La lame postérieure est pourvue, à l'extrémité, de plu-
sieurs apophyses.
Gonopodes postérieurs munis d’une épine coxale longue,
droite et aplatie, qui se détache de la tige entre le coude et le
sinus de la rainure séminale, plus près de ce dernier. Telopo-
dite long,
de branche secondaire, mais muni sur son bord convexe d’une
en forme de ruban, enroulé sur lui-même, dépourvu
rangée d’appendices sétiformes, non articulés à leur base,
rappelant les trichomes de certaines plantes. A l'extrémité, le
télopodite est arrondi et se prolonge en une pointe aigüe, en
forme de harpon.
Pores à partir du 5° segment.
428 I. (CARL
Collum du à angle antérieur prolongé en un lobe tronqué
assez long.
Prozonites munis de nombreuses stries concentriques dans
leur partie emboîtée. Suture forte sur tout son parcours, mar-
quée de ponctualions.
Pattes du Œ avec coussinet au 4° et 5° articles.
Partie dorsale du segment anal prolongé en angle assez vif
qui ne dépasse pas les valves. Ecaille anale triangulaire. Valves
anales sans gouttière interne.
Le caractère principal de ce genre est donné par la présence
d’appendices piliformes sur le bord du télopodite des gonopodes
postérieurs. Aucune description de Spirostreptides ne mentionne
des appendices semblables ; cependant, à juger par une figure
extrêmement primitive et schématique, ils semblent exister
aussi chez Plusioporus camerant Siv.* qui pourrait bien être
congénère de l'espèce que nous allons décrire, alors que rien
ne fait supposer la présence de ces appendices chez P. salva-
dorii Silv.? que l’on doit considérer comme le type du genre
Plusioporus Six. En outre, aussi bien chez P. salvadorit Silv.
que chez P. gigliotosi Silv. le télopodite s’atténuerait graduel-
lement et se terminerait en deux pointes, et l’épine coxale est
décrite comme spiniforme. Toutes ces différences justifient la
création d’un genre nouveau.
Trichogonostreptus ternetzt n. sp.
Prozonites gris terne jaunâtre. Métazonites brun foncé, le
limbe rouge. Tête, collum et segment anal roux. Pattes rougeà-
tres. Antennes gris foncé dans leur moitié distale. Clypeus,
bord antérieur et latéral du collum du G' bordés de noir.
Longueur 75"" ; épaisseur 4"",
Nombre des segments: & 60, ® 59.
Corps légèrement aminei par compression latérale sur les
derniers segments.
! Boll. Mus. zool. Torino, Vol. 10, N° 203, pag. 10, fig. 20. 1895.
* Ibid. fig. 19 et’ Vol 17, p°422#907:
MISCELLANÉES DIPLOPODOLOGIQUES 429
Clypeus rugueux, présentant deux creux irréguliers. Quatre
fossettes supralabrales. Le reste de la tête est lisse ; sillon
médian à peine visible. Yeux allongés transversalement, à angle
interne aigu ; leur écartement égalant à 1 ‘2 fois leur grand
diamètre. Antennes médiocres ; rabattues en arrière, elles
dépassent à peine le 2° segment.
Collum de la ® presque rectangulaire sur les côtés, à angle
antérieur assez vif, à angle postérieur émoussé; bord latéral
droit. Collum du &œ à bord antérieur presque droit jusqu'au
niveau des joues, puis assez brusquement courbé vers lavant;
bord postérieur droit ; angle antérieur des lobes latéraux pro-
longé en un lobe obliquement tronqué, à angles émoussés ;
bord latéral droit, montant obliquement vers l'angle postérieur
qui est obtus et émoussé; la surface de chaque lobe latéral
porte, en plus du sillon marginal, deux sillons recourbés et un
ou deux sillons intercalés, très courts, partant du bord
postérieur.
Prozonites présentant dans la partie antérieure 5-7 stries
concentriques, ponctuées, placées à distances presque égales,
qui occupent un peu plus de sa moitié et dont la dernière est
la plus distincte; la partie postérieure des prozonites et les
métazonites, lisses et brillants à lP’œil nu, présentent sous la
loupe une faible sculpture formée de petites impres-
sions punctiformes et de strioles très superficielles. Suture
très marquée, droite sur les côtés où à peine déviée à la hau-
teur des pores ; ceux-ci placés derrière le premier tiers, presque
au milieu du métazonite et un peu au-dessous de la demi-
hauteur des flancs. Les stries latérales des métazonites remon-
tent Jusqu'à une petite distance du pore dans la partie anté-
rieure du Corps, mais s’arrétent plus bas sur les autres
segments ; les 2 ou 3 stries supérieures sont raccourcies.
Segment anal et valves densément ponctués, mats; les valves
devenant rugueuses dans la vague gouttière qui précède le
bord marginal lisse ; la partie bombée des valves est médio-
crement globuleuse. Ecaille anale triangulaire, large, à côtés
légèrement concaves.
430 TV, M CARL
Plaques ventrales striées transversalement.
Pattes de longueur médiocre.
Gonopodes du g. La lame postérieure des gonopodes anté-
rieurs (fig. 7) est fendue à l’extrémité en deux lobes dont l’un
a) affecte la forme d’une tête d’oiseau, tandis que l’autre (b) a
son bord terminal arrondi et émet sur son bord latéral une
apophyse en forme de crochet trapu (c) et une deuxième
apophyse, plus longue et spadiforme (d), qui se croise avec la
Trichogonosireptus ternetzi n. sp. GC
F1G. 7. — Gonopodes de gauche, face aborale.
FiG. 8. — Gonopode postérieur, face orale,
première. Le télopodite des gonopodes postérieurs (fig.7,8) porte
sur son bord convexe, un peu au delà du sinus de la rainure,
une dent triangulaire aigüe (/) qui est peut-être l’équivalant
d'un «lobe fémoral »; plus loin on trouve une autre dent ({e),
plus petite, et enfin les appendices piliformes qui caractérisent
le genre, au nombre de 10 à 13, dont 1 ou 2 sont bifurqués.
Au dela de ces appendices, le bord externe du télopodite
devient lamelleux et est rejeté vers l’intérieur, tandis qu’ail-
leurs les deux bords du ruban sont assez épais et obtus.
LS, 1 Q San José, Paraguay ; D'Ternerz leg. (Musée de Bâle).
MISCELLANÉES DIPLOPODOLOGIQUES 431
Comme nous l'avons déjà indiqué, la seule espèce qui semble
présenter des aflinilés étroites avec la nôtre est Plustoporus
camerant Silv., provenant également du Paraguay. SILVESTRI
n’en a pas décrit les gonopodes ; quant à la figure, si petite et
si peu claire, qu'il en a donnée, elle ferait croire que la lame
postérieure des gonopodes antérieurs de P?, camerant est plus
simple, munie seulement du crochet ce, mais dépourvue du lobe
a et de l’apophyse d. P. camerant est en outre de taille plus
grande et beaucoup plus épais.
Scaphiostreptus nigritus (Sss. et Z.)
ATrEmMs ayant regretté que les gonopodes de cette espèce
n'aient pas été figurés par ses auteurs, nous tenons à réparer
Fig. 9. Fig. 10.
Scaphiostreptus nigritus Sss. et Z. G'.
F1G. 9. — Gonopodes de droite, face orale.
F1G. 10. — Extrémité du gonopode postérieur.
cette omission, en nous servant du type de SaussurE et
Zeuxrxer. Ces organes ressemblent en effet beaucoup à ceux
de S$. sulcicollis Sss. et Z. Nous relevons les différences sui-
432 SOCARE
vantes. Chez S. nigrilus, la lame ventrale des gonopodes anté
rieurs (fig. 9) est courte et arrondie ; la lame antérieure dépasse le
gonocoele et se termine en ogive; le cône latéral de la
lame postérieure est droit et obtus, non recourbé en crochet;
l’épine coxale des gonopodes postérieurs est plus longue que
chez S. sulcicollis. Pour ce qui concerne l'extrémité du télopo-
dite, nous renvoyons à la fig. 10.
Ordre SPIROBOLOIDEA.
Fam. RuinocricipAE Brôl.
Dans nos travaux sur les Diplopodes de Célébès, Lombock
et des Iles Arou, nous avions cité et décrit les ?hinocricidae
sous le nom générique /?hinocricus Karsch, en négligeant dans
nos diagnoses le nombre des bâtonnets sensitifs des antennes.
Celui-ci ayant servi, avec d’autres caractères, à subdiviser l’an-
cien genre hinocricus, nous tenons à compléter nos descrip-
tions, en classant les espèces en question dans les nouvelles
unités, pour autant que cela n’a pas déjà été fait par ArrEs.
Au genre Polyconoceras AU., sous-genre Polyconoceras Att.
appartiennent :
BR. annulipes Carl ;
Rè. centralis Carl cum var. spectabilis Carl et minor Carl ;
BR. fulvotaentatus Carl;
BR. sorontalensis Carl ;
R. lateralis Carl cum var. atratus Carl;
BR. moenensis Carl :
BR. peninsularis Carl eum var. expulsus Carl ;
lè. ripariensis Carl ;
Bi. transversezonatus Carl.
Les espèces suivantes rentrent dans le genre Dinemalocricus
Brül., sous-wenre Dinematocricus Brôl. :
BR. phthisicus Carl ; BR. leucopygus Carl ;
BR. lombokensis Carl : R. challengeri (Poc.).
MISCELLANÉES DIPLOPODOLOGIQUES A33
R. elberti Carl, de Pile de Lombok, que Arreus a classé pro-
visoirement dans le genre Æhinocricus s. str., ne possède que
quatre bâtonnets aux antennes. Par la forme des gonopodes
antérieurs et postérieurs, il se rapproche également des
Eurhinocricus Brül.; nous le classerons dans ce genre, tout
en reconnaissant que ses particularités dans la forme des gono-
podes postérieurs justifieraient peut-être une nouvelle coupe
générique.
Rhinocricus fulvescens n. sp.
Brun fauve, les métazonites bordés de noir ou entièrement
brun noir. Pattes brunes ; tête et antennes brun fauve.
bonuenr: 1408 m0 paisseur OMS LOMME.
Tête lisse et luisante ; sillon médian non interrompu, net.
2 + 2 pores supralabraux. Yeux trapézoidaux ou subarrondis ;
leur écartement trois fois aussi grand que leur grand diamètre.
Antennes courtes, n’atteignant pas le bord postérieur du 2°
segment.
Lobes latéraux du collum fortement arrondis, non rebordés
ou rebordés seulement derrière les joues.
Prozonites et métazonites ayant le même diamètre. Les pro-
zonites portant dans leur partie emboîtée de nombreuses stries
transversales, un peu tortueuses et entrelacées. Scobines pré-
sentes sur les segments 12 à 19, peu distinctes, non coiffées
d'une aréole mate bien délimitée; les stries transversales
ne sont que faiblement déviées derrière elles. La partie décou-
verte des segments est en général mate dans sa partie anté-
rieure, parce que densément striolée et pointillée, quoique
d'une façon superficielle. Les métazonites par contre sont
lisses et luisants ; ils portent au-dessus des pattes quelques
stries obliques peu nombreuses, dont la supérieure est encore
très éloignée du pore. La partie ventrale des prozonites pré-
sente de fines stries très nombreuses, qui montent oblique-
ment vers l'avant pour se joindre aux stries transversales de
la partie emboîtée. ;
Suture marquée par un vague étranglement, presque effacée
sur le dos.
Rev. Suisse DE Zooz. T. 26. 1918. 30
434 TICARE
Pores placés près du bord supérieur d’une petite aire ova-
laire, aplatie, suivie d’un fin sillon longitudinal sur les méta-
zonites ; celui du 6° segment, placé plus bas que les autres, à
une certaine distance du sillon ; le 5° segment porte à la place
du pore un point enfoncé, non entouré d’une aire ovalaire,
comme chez À. quintiporus Att.f.
Segment anal à profil dorsal tombant, son bord postérieur
taillé en angle obtus et arrondi, couvrant à peine le sommet des
EG. 11.
Fic. 12.
Rlhinocricus fulsescens n. sp. Gr.
FiG: 11. — Gonopodes antérieurs, face orale.
F1G. 12. — Gonopode postérieur.
valves ; la partie saillante, abaissée par rapport à la partie basale
du segment, rugueuse. Valves anales peu bombées, à bords
saillants, précédés d'une gouttière rugueuse, large et vague.
Ecaille anale transverse, formant un angle obtus et arrondi.
Plaques ventrales avec de fortes stries transversales.
Paltes assez longues, ne portant en dessous qu’une petite
soie apicale aux deux premiers articles et deux petites épines
! Un exemplaire de cette espèce (fragment) présente une petite anomalie,
qui consiste dans l'absence de toute trace de pore sur le côté gauche d'un des
segments de la partie postérieure du corps.
MISCELLANÉES DIPLOPODOLOGIQUES 435
au dernier article; celui-ci est muni, chez le G', d’une pelotte
charnue ; hanches des pattes antérieures non saillantes.
Gonopodes antérieurs (fig. 11) larges ; la lame ventrale trian-
gulaire, à sommet arrondi et bords latéraux incurvés ; fémo-
rites grêles, cylindriques, crochus à lextrémité et pourvus de
quelques petites soies caduques. Gonopodes postérieurs (fig. 12)
à rameau externe large, rubané ; son bord apical fortement
émarginé en arc ou en angle; rameau interne grêle, n’at-
teignant que la moitié de la longueur du rameau externe.
S, 8. Moluques (Muséum de Genève).
Cette espèce se rapproche surtout de À. beauforti Att., dont
elle se distingue par l’absence de fossettes longitudinales sur
les métazonites et des détails dans la forme des gonopodes.
Rhinocricus fulvescens
subsp. ascobinatus n. subsp.
Cette forme se distingue du /?. fulvescens typique par lab-
sence des scobina et du point enfoncé qui remplace le pore
sur le 5° segment. En outre, la sculpture résultant de stries et
de points sur la partie libre des segments est beaucoup plus
dense et plus profonde, comme faite au burin, entamant la
chine et s'étendant aussi sur la partie antérieure des méta-
zonites, dont la zone moyenne seule est plus ou moins lisse
et brillante.
Ces différences considérables, et surtout l'absence des sco-
bina, sembleraient justifier la création d’une espèce nouvelle.
Mais d'autre part, les gonopodes des deux paires ne se dis-
tinguent en rien de ceux de À. fulvescens, ce qui nous engage
à rattacher notre forme à cette dernière espèce.
1", 18. Moluques (Muséum de Genève)
.
/
Rhinocricus rufozonatus n. sp.
Prozonites rouge orange à rouge sanguin, métazonites noirs,
la limite entre ces deux couleurs très tranchée. Pattes et anten-
436 GARE
nes rouge brun foncé ou brun clair. Tête et segment anal brun
clair ou rouge brun.
Longueur : 145-160". Epaisseur 16-17".
Les caractères tirés de la forme du corps et de la sculpture
sont essentiellement les mêmes que chez R. fulvescens dont
cette espèce se distingue de la facon suivante :
Les stries de la partie emboîtée des prozonites sont confinées
au bord antérieur du segment et
sont suivies d’une zone lisse
et mate, délimitée vers l'arrière
par une fine ligne en relief;
les stries de la zone moyenne des
segments sont parfois presque
effacées ; en revanche, la ponc-
Luation peut s'étendre au méta-
zonite. Les scobina sont pré-
sentes sur les segments 10-38.
Br Pr "iCUS ruf0z0- : . :
5 HT AE lee sl Les stries longitudinales sur les
nalusn.sp. 0". Gonopodes antérieurs, se <
fire orales côtés des mélazonites remon-
tent plus haut que chez À. ful-
vescens et la supérieure se trouve souvent à une petite distance
du pore. Le 5° segment ne porte pas de point enfoncé au ni-
veau des pores. |
Les gonopodos antérieurs (fig. 13) sont caractérisés par la
forme de la lame ventrale qui est presque en triangle régulier,
ses bords latéraux n'étant pas incurvés, mais plutôt légèrement
convexes au delà du milieu. Les gonopodes postérieurs de
l’unique spécimen g° dont je dispose sont détériorés ; la partie
basale du rameau externe et le rameau interne ressemblent à
ceux de /?. fulvescens.
1 G, 2 ©, Moluques (Muséum de Genève).
Rhinocricus bernardinensis n. sp.
Brun; les métazonites, Les bords du tergite anal, la bordure
du collum, les antennes et les pattes jaune brun, couleur de cire.
a <a
Longueur : DAuRE épaisseur : OS
HS
(SE)
]
MISCELLANÉES DI PLOPODOLOGTQUES
Nombre des segments : 51-53.
Clypeus lisse et luisant, sans sillon médian, mais avec un
trait médian au bord antérieur; fossettes labrales 242. Front
et vertex avec un sillon médian distinct; la partie postérieure
du front et le vertex présentent une sculpture réticulée, et le
vertex en outre quelques ponctuations grossières et quelques
courts traits transversaux profonds. Yeux grands, triangulaires,
à angles arrondis ; leur distance deux fois aussi grande que leur
diamètre transversal. Antennes courtes, le dernier article por-
tant de nombreux bâtonnets sensitifs.
Collum à lobes latéraux étroitement arrondis, finement
rebordés en avant. |
Deuxième tergite arrondi au-dessous du collum. Prozonites
avec quelques petites stries derrière le bord antérieur, une
strie complète sur la limite entre la partie emboîtée et la partie
découverte et deux stries parallèles à celle-ci dans la partie
dorsale de la zone découverte. Celle-ci est finement réticulée et
porte sur les côtés des stries obliques, très espacées au-dessous
du pore, mais nombreuses et serrées au-dessus des sternites.
Les métazonites sont également finement sculptés à la base,
mais deviennent graduellement plus lisses et brillants vers
l'arrière ; sur les côtes, ils ne portent des stries complètes que
tout près du ventre et, plus haut, seulement de courtes stries
partant de la suture. Celle-ci, presque effacée au milieu du dos,
est par contre représentée par un sillon distinct sur les côtés.
Pores petits, placés immédiatement devant la suture, qui
s’avance en un petit angle au-dessus du pore ; derrière le pore
un fin sillon sur les métazonites.
Scobina bien développées, présentes sur les segments
8 à 48.
Tergite anal s’avançant en angle très prononcé, à pointe
mousse, dépassant légèrement le sommet des valves. Valves
peu bombées, sans gouttière prémarginale et sans bords sail-
lants. Ecaille anale grande, triangulaire, à sommet arrondi.
Plaques ventrales fortement striées transversalement.
Paltes médiocres, avec 1 soie subapicale aux articles 1 à 4,
438 J.UCARE
2 à l’article 5° et 4-6 soies, placées sur deux rangs, au dernier
article. Pas de sandales. Hanches des pattes de la 3"° paire du
cg prolongées en une longue apophyse plate et acuminée à
l'extrémité ; cette apophyse est plus courte et arrondie sur les
pattes de la 4° et 5° paire; le 2° et 3° article de ces pattes
s'avance en dessous en angle arrondi.
Gonopodes antérieurs (fig. 14). Lame ventrale rétrécie brus-
quement au-dessus de la base, puis prolongée en triangle aigu,
Rhinocricus bernardinensis n. sp. G'.
F1G. 14. — Gonopodes, face orale.
Fia. 15. — Extrémité du gonopode postérieur.
dont les bords latéraux forment deux faibles sinuosités. Coxites
et fémorites dépassant considérablement la lame ventrale, pro-
longés obliquement; les coxites à épaule largement arrondie ;
la partie distale de leur bord externe courbée en S et formant
avec le bord médian droit un angle apical aigu ; fémorites réflé-
chis en crochets à l’apex. Gonopodes postérieurs (fig. 15) à télo-
podite courbé en forme de faucille vers l’extrémité, pourvu d’un
rameau externe en forme de doigt et d’un rameau interne plus
long, également obtus, mais légèrement épaissi et recourbé
MISCELLANÉES DIPLOPODOLOGIQUES 439
vers l’intérieur à l'extrémité et pourvu d’une étroite membrane
sur son bord interne.
I G, 2 $. San Bernardino, Paraguay. (Muséum de Genève)
D' Hassrer leg.
Cette espèce rappelle beaucoup À. nodulipes Silv.1, de la
Bolivie, pour ce qui concerne la forme des pattés 3 à 5 du. G',
la forme des gonopodes postérieurs et les proportions des
différentes parties des gonopodes antérieurs. Mais, si la figure
donnée par SiLvesrri est exacte, la forme des coxites et de la
lame ventrale des gonopodes antérieurs serait assez différente
dans les deux espèces. En outre, notre espèce est beaucoup plus
petite que À. nodulipes. Une seconde espèce très voisine de la
nôtre est /?. indiscretus Silv.?.
Polyconoceras {Polyconoceras) suspensus n. sp.
Brun châtain ; les pattes et les métazonites un peu plus foncés
que le reste du corps.
Ponsuenretc 115280 8000 :#épasseur: CIUPr ONE
Nombre des segments : cg 57, ® 55.
Tête lisse et luisante, avec un sillon médian très fin, légère-
ment interrompu sur le front, et quelques fines stries transver-
sales. 2 +2 fossettes labrales. Yeux triangulaires ; leur côté
interne arrondi ; leur distance égale au double de leur diamètre
transversal. Antennes courtes.
Collum à lobes latéraux assez étroits, arrondis chez la 9,
subtronqués chez le G', et finement rebordés autour de l'angle
antérieur arrondi. 2° tergite ne descendant pas beaucoup plus
bas que le collum et fortement arrondi au-dessous de celui-ci.
Prozonites, dans la partie emboîtée, avec de fines stries
transversales assez embrouillées. Scobina présentes sur les
segments 9 à 27, petites, éloignées l'une de l’autre de 3 à 5
fois leur largeur. Partie libre des prozonites, séparée de la
partie couverte par une fine strie régulière, avec une fine sculp-
: Boll. Mus. zool. Torino, Vol. 12, No 283, p. 10, fig. 23-25. 1897.
2 Ibid., p. 9, fig. 19, 20.
440 JUTARL
ture assez dense, mais peu profonde, composée de points et
de strioles longitudinales ; sur les côtés, tout en bas, quelques
stries obliques; formant un angle obtus avec les stries longi-
tudinales des métazonites, qui sont également peu nombreuses
et confinées à la zone ventrale des segments. Métazonites lisses
et luisants. Suture tout à fait effacée sur le dos, très fine au-
dessous du pore ; sur le dos, la limite des deux zonites n’est
marquée que par un étranglement très vague. Pores placés
Fic. 16. F1a. 17. Fic. 18.
Polyconoceras suspensus n. sp. G'.
F1G. 16. — Patte de la 3° paire.
F1G. 17. — Gonopodes antérieurs, face orale.
F1G. 18. — Gonopode postérieur.
immédiatement devant la suture, entourés d’un petit anneau
incomplet.
Tergite anal taillé en angle arrondi, ne dépassant pas le
somimet des valves, lisse et luisant. Valves anales très peu
bombées, à bords saillants, mais non comprimés et gouttière
prémarginale large, à peine accusée. Ecaille anale à sommet
arrondi.
Plaques ventrales assez fortement striées transversalement ; .
celle du 7° segment relevée en une forte lèvre arrondie.
MISCELLANÉES DIPLOPODOLOGIQUES Ua
Pattes de longueur médiocre, portant en dessous une soie
sur les articles 1 à 4, deux sur le 5° article et trois sur le 6°.
Hanches des pattes de la 3°, 4° et 5° paires du c‘ prolongées
en lames acuminées (fig. 16) ; l'apophyse de la 6° hanche plus
courte, épaisse et tronquée ; tous les autres articles de ces
pattes épaissis en dessous. Pas de pelotte au 6° article.
Gonopodes antérieurs ‘fig. 17) à lame ventrale semicirculaire
à la base et prolongée en une apophyse médiane taillée en fer
de lance. Coxites et fémorites de longueur égale, n’atteignant
pas le sommet de la lame ventrale ; coxites formant une épaule
très marquée, ensuite largement bisinuées, avec une saille
angulaire entre les deux sinus. Fémorites allongés oblique-
ment, réfléchis en crochets à l'extrémité. Gonopodes postérieurs
(fig. 18) à rameaux subégaux, l’interne droit et aigu, l’externe
légèrement recourbé vers l'extérieur à l'extrémité et obtus.
1 SG, 1 ®. Iles Palau (Musée de Bâle).
Eurhinocricus naufragus n. sp.
Noir grisâtre ; bord du clypeus, articulations des antennes,
zone postérieure des métazonites, bordure du collum, pattes
et (parfois) segment anal bruns.
Taille petite. Longueur : 28-33"" ; épaisseur : 3"",5.
Tête lisse et luisante ; sillon médian fin, mais continu ; sur
le front quelques fines stries transversales ; parties latérales
du clypeus parfois ponctuées. Yeux en ogive, à angle interne
obtus ; leur distance égale à peu près au double de leur dia-
mètre transversal. Antennes courtes ; article apical muni de
quatre bâtonnets sensitifs.
Collum lisse et luisant ; lobes latéraux larges, arrondis en
arc peu convexe et rebordé; leur bord antérieur à peine in-
curvé derrière les yeux et non rebordé. Deuxième segment
descendant beaucoup plus bas que le collum et aplati en
dessous, mais ne formant pas de bourrelet, ni d’arête au-des-
sous du collum.
Scobina absentes. Partie emboîtée des prozonites avec des
stries peu distinctes. Toute la partie libre des segments est
449 J. CARL
brillante, quoique pourvue de fines strioles superficielles. La
partie découverte des prozonites est divisée en deux zones par
un sillon très marqué qui, de part et d'autre, se détache de la
suture à une certaine distance au-dessous du pore, se redresse
immédiatement et se dirige parallèlement à la suture, laquelle
est beaucoup moins nette que lui et presque effacée sur le dos.
Devant le pore, le sillon transversal du prozonite est en général
dévié, en formant un petit are, plus rarement brisé ou inter-
rompu ; à proximité du ven-
tre, les prozonites portent
quelques stries remontant
obliquement vers l'avant, et
ÉE
entre celles-ci et l’origine
du sillon transversal sou-
Dr
,
,
vent 1, 2 ou 3 petits traits
obliques, larges et profon-
dément engravés. Stries
longitudinales des métazo-
Fic. 19. — £urhinocricus naufragus nites confinées à la peRue
n. sp. Œ. Gonopodes antérieurs, face ventrale voisine des ster-
postérieure. nites ; métazonites un peu
plus élevés que les pro-
zonites sur les côtés, mais à peine plus hauts qu'eux sur le dos.
Pores présents à partir du 6° segment, petits et non entourés
d'un anneau, placés dans la suture dont le fin sillon les con-
tourne sur le côté postérieur.
Tergite anal en angle très obtus, couvrant le sommet des
valves. Valves bombées régulièrement jusqu’au bord, par con-
séquent dépourvues de bords saillants et de gouttière prémar-
ginale. Ecaille anale triangulaire, à angle émoussé, parfois
tronqué.
Plaques ventrales striées transversalement.
Pattes de longueur médiocre, munies en dessous de la soie
subapicale habituelle aux artieles 4 à 5 et d’une pelotte adhé-
sive au 6° article du G'. Hanches de la 3° et 4° paire du G'
légérement proéminentes.
MISCELLANÉES DIPLOPODOLOGIQUES 443
Gonopodes antérieurs (fig. 19,20) à lame ventrale brusquement
rétrécie vers le milieu et prolongée en une languette étroite.
Coxites larges, à bord externe légèrement courbé ensS, bord
apical obliquement tronqué et légèrement incurvé et angle
apical émoussé. Fémorites ovoïdes, leurs bords interne et
externe étant très convexes ; leur angle apical réfléchi vers
?
F1G. 20. Fic. 21.
Eurhinocricus naufragus n. sp.
FiG. 20, — (Gonopodes, face orale.
FiG. 21. — Gonopode postérieur.
l'extérieur en forme de crochet arrondi. Gonopodes postérieurs
(fig. 21) à télopodite profondéinent fendu ; rameau interne mince
et éflilé ; rameau externe en forme de ruban, obliquement tron-
qué à l'extrémité.
d, ®. Atoll d'Uliti; Carolines occidentales. Hanseatische
Südsee-Expedition (E. Wozr leg.). (Muséum Senckenberg).
Dans l’état actuel de la classification des Rhinocricidae?, on
1 Voir ATrTems, C. Die indo-australischen Myriopoden. Arch. f. Nature,
L,
4.
Jahrg. 80, Abt. À, 4. Heft, p. 298, 299, 331. 1915.
444 J. CARL
ne saurait classer cette espèce ailleurs que dans le genre
Eurhinocricus Brôl., qui ne renfermait jusqu’à présent que des
espèces de l'Amérique centrale et méridionale, et dont le carac-
tère principal est fourni par la forme des gonopodes posté-
rieurs et le nombre des bâtonnets sensitifs des antennes.
L'absence des scobina, chez notre espèce, ne saurait, à elle
seule, justifier la création d’une nouvelle coupe générique,
celles qui existent déjà ne semblant pas reposer sur une base
tres solide (voir p. 445).
Comme espèce, E. naufragus est extrêmement bien carac-
térisé, soit par la présence d’un sillon transversal, divisant la
partie libre des prozonites, soit par la forme de toutes les
pièces de lPappareil copulateur.
Dinematocricus faucium Brôl.
var. /ulvosignata n. var.
Diffère du type parce qu'elle porte une tache fauve claire
triangulaire ou trapézoïdale qui occupe la partie dorsale du
segment anal.
6 exemplaires. Nouvelle Guinée. L. Biro leg. (Musée national
hongrois).
BRÔLEMANN ! et Arrems? ne font pas mention de ce caractère
de coloration, pourtant tres apparent, ce qui nous oblige à
admettre qu'il s’agit d’une variété géographique de D. fau-
cium avec laquelle nos exemplaires correspondent pour ce qui
concerne les caractères morphologiques et surtout les gono-
podes. La lame ventrale de ces derniers correspond exactement
à la figure donnée par BRôLEMANN et les fémorites portent à
l'extrémité les petites soies signalées par ATrEs.
! Records Australian Muséum, Vol. 10, n° 6, p. 129-131, pl. 16, fig. 46,
pl. 17, fig. 47, 48. 1913
? Arch. f. Naturg., Jahrg. 80, Abt. À, 4. Heft, p. 32%, Taf} 7, Fig."122-
12511914:
MISCELLANÉES DIPLOPODOLOGIQUES 445
Desmocricus n. gen.
Article apical des antennes pourvu de 4 bâtonnets sensitifs.
Lame ventrale des gonopodes antérieurs à bords latéraux
fortement incurvés au-dessus de la base et prolongée en une
apophyse médiane.
Gonopodes postérieurs simples, dépourvus de rameau interne ;
le rameau externe étroit, courbé en crochet vers l’intérieur et
dilaté à son extrémité.
Ce genre concorde avec les genres ÆEurhinocricus Brôl. et
Dinematocricus Brül. par la présence de 4 bâtonnets sensitifs
aux antennes, mais l'absence de rameau interne aux gonopodes
postérieurs le rapproche de Polyconoceras Att. subgen. Acla-
docricus Brül. Le fait que les caractères tirés du nombre des
bâtonnets sensitifs des antennes d’une part, et de la forme des
gonopodes postérieurs d’autre part, peuvent se combiner de
plusieurs façons, fait penser que les uns ou les autres n’ont pas
l'importance qu’'Arrems et BRÔLEMANN leur ont attribuée dans
leurs essais de subdivision de l’ancien genre Rhinocricus
Karsch. Il est évident que la réduction des bâtonnets des
antennes, aussi bien que la simplification des gonopodes posté-
rieurs, peuvent se produire concurremment dans plusieurs
groupes indépendants. Aussi les genres et les sous-genres qu’on
a fondés sur ces caractères ne sauraient-ils être considérés
que comme des unités purement statiques. Quant à la création,
sur la même base, d’un nouveau genre de Rhinocricidae, elle
ne se justifie que par l'obligation dans laquelle nous nous trou-
vons de suivre provisoirement le courant.
Desmocricus conjunctus n. sp.
Brun olivätre foncé ; antennes, pattes et bord postérieur des
métazonites jaune brun.
Longueur : 80"", épaisseur : 8",
Nombre des segments 558, © 55.
2 +2 grands pores supralabraux. Partie supérieure du ely-
446 FA CARE
peus, ainsi que le front, présentant de fines stries transversales
arquées et une ponctuation indistincte et éparse ; sillon médian
fin, continu. Yeux subcarrés, à angle interne obtus ; leur distance
presque deux fois aussi grande que leur diamètre transversal.
Antennes faibles, courtes ; rabattues en arrière, elles n’attei-
oœnent pas le bord postérieur du collum.
Collum à lobes latéraux arrondis, avec indication d’un angle,
rebordés en avant et autour de l'angle.
Prozonites présentant dans leur partie emboîtée une fine
réticulation résultant de petites stries transversales qui s’anas-
tomosent, s’entrelacent et se confondent. Scobina très petites,
circulaires, réduites à des points chez le Œ, présentes chez la ©
sur les segments 8 à 24, chez le G'sur les segments 8 à 12. La
partie découverte des segments est mate ; les métazonites ont
une ponctuation éparse et indistincte sur le dos, un peu plus
nette et renforcée par de petites stries sur les côtés ; les stries
longitudinales habituelles ne se trouvent qu’en petit nombre
4-7) immédiatement au-dessus des pattes et à une grande dis-
tance du pore ; elles se rencontrent sur la suture avec autant
de stries tortueuses, bien marquées, qui montent obliquement
vers l'avant dans la partie ventrale des prozonites. Suture
marquée au-dessous du pore par un sillon distinct, quoique peu
profond, qui s’efface un-peu au-dessus du pore. Pores petits,
suivis d’un fin sillon en demi-cercle ouvert vers l'avant et d’un
sillon droit sur les métazonites.
Corps sensiblement rétréci et un peu comprimé vers le
segment anal, dont l'angle assez prononcé, quoique émoussé,
ne dépasse pas le sommet des valves. Celles-ci sont peu bombées,
leur bord n'étant ni comprimé ni saillant et la gouttière prémar-
sinale élant à peine esquissée. Plaque anale plutôt grande,
nettement triangulaire chez le &, trapézoïdale chez la ©, où elle
est ponctuée dans sa partie centrale et munie d’un fort sillon
transversal (caractère individuel ?).
Plaques ventrales fortement striées en travers.
Pattes courtes, surtout chez la Q. Chez le ( (fig. 22-24), les
hanches des pattes 3-7 se prolongent en une lame tronquée ou
MISCELLANÉES DIPLOPODOLOGIQUES 447
subtriangulaire ; le 2°, 3° et 4° article des pattes 3-5 portent,
en dessous, un épaississement calleux et le dernier article de
Fic. 22: Fic. 23. F16-2#,
Desmocricus conjunctus n. sp. Œ.
F1G. 22. — Patte de la 3° paire.
F1G. 23. — Patte de la 4e paire.
FiG. 24. — Palte de la 6e paire.
7
Fic. 26.
Desmocricus coujunctus n. sp. Œ.
FiG. 25. — (ronopodes antérieurs, face aborale.
F1G. 26. — Gonopodes antérieurs face orale.
toutes les pattes, jusque vers le 40° segment, est pourvu d’un
coussinet charnu ; dans les deux sexes, il n'y a qu'une ou deux
sur la face inférieure de chaque article.
Gonopodes antérieurs (fig. 25, 26). Lame ventrale à contours
448 TCARTE
en forme de mamelon, arrondie au sommet ; coxites à angle
interne arrondi; fémorites atteignant l’extrémité de la lame
ventrale, légèrement rabattus en crochet sur leur face posté-
rieure. Gonopodes postérieurs (fig. 27, 28) étroits, fortement
Fic. 8.
Desmocricus conjunctus n. sp. O'.
FiG. 27. — Gonopode postérieur.
F1G. 23. — Extrémité du gonopode postérieur.
courbés vers l’intérieur avant l’apex qui est d’abord étranglé puis
dilaté et obliquement tronqué, à angle apical externe aigu ; la
ainure Séminale se prolonge sous forme d’une gouttière le long
du bord apical oblique.
1 æ,1 © Moluques. (Muséum de Genève.)
Fam. TRIGONIULIDAE Att.
Cingalobolus n. gen.
d'. Antennes avec 4 bâtonnets sensitifs. 2 + 2 fossettes la-
brales. Joues du & dépourvues d’apophyse dentiforme.
Lobes latéraux du collum descendant jusqu’au niveau du
ventre, tronqués-arrondis.
Scobina présentes. Pores dans le métazonite.
MISCELLANÉES DIPLOPODOLOGIQUES 449
Hanches des pattes antérieures du g‘ non proéminentes ; le
dernier article des pattes de la moitié antérieure du corps (5°)
muni d’une faible sandale. Plaque sousanale à bord postérieur
presque droit. Segment anal prolongé en une petite queue
épaisse et cylindrique qui dépasse le sommet des valves. Valves
globuleuses.
Lame ventrale des gonopodes antérieurs en forme de V ren-
versé et tronqué. Gonopodes postérieurs réunis par un sclérite
triangulaire ; article basal placé dans l’axe du télopodite, con-
tenant une seule ampoule, lampoule prostatique; rainure sémi-
nale à trajet simple et régulier, ne décrivant pas de boucle ou
de torsion en spirale; télopodite large, lamellaire, avec les
vestiges de 3 articles (fig. 31, &, b, c) dont le moyen (b) est tres
réduit; partie apicale simple, non différenciée en rameau interne
et rameau externe.
Ce genre, quid’après les gonopodes postérieurs appartient in-
contestablement aux Trigoniulidae, est particulierement intéres-
sant par la présence des scobina qu’on ne connaissait jusqu’à
présent que chez les ?hinocricidae. La forme des lobes latéraux
du collum, la position du pore dans le métazonite et le petit
nombre des segments rappellent également certains genres
d'Euspiroboloidea, p. ex. les Spirobolellus.
Dans le cadre des Trigoniulidae, c’est de Mystalides Ait. et
de Metiche At. que Cingalobolus se rapproche le plus par la
conformation de la partie basale des gonopodes postérieurs.
Mais, chez ces deux genres, les scobina font défaut et le pore
est placé dans le prozonite. En outre, les gonopodes postérieurs
de Wystalides se terminent par deux branches et ceux de Metiche
se distinguent par l’absence de l’ampoule et la présence d’un
article tarsal autonome.
Cingalobolus bugnioni n. sp.
Prozonites gris-bleuâtre ; métazonites jaune-brun ; antennes
et pattes blanchâtres.
Rev. Suisse DE Zoor. TL. 26. 1918. 31
450 JUCART
Taille petite. Longueur : 26""; épaisseur: 2,3,
Seswments au nombre de 40.
Tête lisse et brillante; le sillon médian marqué seulement
près du bord labral. Antennes (fig. 30) courtes, le 6° artiele est
le plus grand, subeylin-
TN drique et un peu compri-
4 | () | mé. Yeux en forme de
poire, plus longs que lar-
ses, leur angle aigu di-
rigé vers la base des an-
tennes, leur distance en-
viron 2 ‘2 fois leur dia-
mètre transversal; ocelles
Fia. 29. liG. 30. très plats.
Cingalobolus bugniont n. sp. Œ. Collum à surface dis-
FiG. 29. — Patte de la 10e paire. unctement ponctuée ; lo-
TA TE bes latéraux assez larges,
à bord antérieur droit et
bord latéral légèrement convexe, ces deux bords accompagnés
d'un sillon marginal bien marqué; angles arrondis, l'angle
postérieur plus fortement que langle antérieur.
Partie emboitée des prozonites lisse et luisante, portant à
partir du 8° segment deux scobina très rapprochées l’une de
l’autre et formées par un sillon transversal profond, placé tout
près du bord antérieur et suivi d’une facette striée subrectan-
sulaire, légèrement enfoncée, aussi large que le sillon est long
el occupant dans le sens de la longueur toute la largeur de la
zone emboîtée du prozonite. Les deux scobina se touchent
presque dans la ligne médiane du dos. Partie découverte des
prozonites présentant une sculpture grossière, très semblable
a celle de certains petits Spirobolellus, composée sur le dos
de petites fossettes arrondies qui, à proximité de la suture,
prennent la forme d’un U ouvert vers l'arrière; sur les côtés,
au-dessus de la ligne des pores, de nombreuses stries partent
de la suture, puis se recourbent un peu vers le haut en devenant
toujours plus fines. Les métazonites sont lisses sur le dos, mais
MISCELLANÉES DIPLOPODOLOGIQUES 451
présentent sur les côtés, jusqu’à une petite distance au-dessous
du pore, les stries longitudinales habituelles, qui ne sont pas
très serrées. Pores placés dans le tiers antérieur des métazo-
nites. Suture très marquée tout autour du segment; les méta-
zonites distinetement plus hauts que les prozonites.
Tergite anal lisse et luisant, taillé en angle dont la pointe
se prolonge en une queue épaisse et droite, dépassant le som-
Fic. 31.
Cingalobolus bugnioni n. sp. d'.
Fic. 31. — Gonopodes de droite, face orale.
F1G. :2. — Gonopode postérieur.
met des valves. Valves bombées en forme de casque, lisses et
luisantes ; leur bord mince et peu saillant ; la gouttière prémar-
ginale étroite et peu profonde. Ecaille anale séparée de la partie
annulaire du segment par une suture arquée ; surface lisse ;
bord postérieur presque droit.
Plaques ventrales striées transversalement.
Pattes plutôt courtes (fig. 29), les articles 1 à 5 munis d’une
seule soie subapicale assez longue, le 6° article avec 2 soies et
une faible sandale qui s’efface graduellement à partir de La 10°
paire depattes.
452 J.ACARE
Gonopodes antérieurs (fig. 31) ayant une lame ventrale en
forme de V renversé, dont la base est coupée en angle émoussé,
la pointe tronquée et légèrement dilatée en forme d’enclume.
Coxites présentant à leur bord distal une profonde sinuosité ;
fémorites larges, leur bord apical transversal dessinant un petit
crochet arrondi. Gonopodes postérieurs (fig. 31, 32) falciformes,
larges et lamellaires, avec une saillie conique à la base et une
autre, plus petite, vers le milieu du bord interne ; le bord apical
tronqué et découpé d'une facon irrégulière; rainure séminale
parallèle au bord interne du gonopode,s'ouvrantsur le bord apical
près de l'angle interne; pas de rameau interne ou d’autres appen-
dices individualisés. é =
1 G' Ceylan. D'Ed. Buexiox leg. (Muséum de Genève).
Stenobolus n. gen.
Antennes avec 4 bâtonnets sensitifs. 2 + 2 fossettes labrales.
Joues du G dépourvues d’apophyse dentiforme.
Scobina absentes. Pores placés sur le prozonite. Tergite
anal taillé en angle, mais ne dépassant pas le sommet des valves.
Pattes du sans sandale ou pelotte calleuse ; hanche des pattes
antérieures non proéminente.
Lame ventrale des gonopodes antérieurs brusquement rétré-
cie au-dessus de la base et prolongée en une grande apophyse
médiane. Coxites à bord distal oblique et échancré; fémorites
grands, dépassant beaucoup la lame ventrale et les coxites.
Gonopodes postérieurs reliés entre eux par une membrane,
droits, lamellaires ; article basal placé dans l’axe du télopodite,
que son cadre basal coupe presque à angle droit; poche
trachéenne articulée à l’angle basal externe. Ampoule séminale
remplacée par une simple dilatation de la rainure et du bour-
relet séminal, qui ont un trajet simple et ne décrivent pas d’anse
spiralée, mais se détachent vers l’extrémité et se terminent par
un flagelle éflilé; point d’ampoule prostatique, ni de condyle
digitiforme.
La structure des gonopodes postérieurs assigne à ce genre
une place à côté de Mystalides, Metiche et Cingalobolus, dont
MISCELLANÉES DIPLOPODOLOGIQUES 453
il diffère par la présence d’un pseudoflagelle, par la forme de
la lame ventrale des gonopodes antérieurs, l'absence de pelotte
ou sandale au dernier article des pattes du «, etc.
Stenobolus insularis n. Sp.
Prozonites, segment anal, pattes et antennes jaunâtres, méta-
zonites bruns.
Corps grêle, légèrement comprimé vers l'extrémité.
Pose on NON FÉpasseur : Gt 3776, Q 4m 2
Nombre des segments : 48-50.
Clypeus avec un court sillon médian et quelques stries trans-
versales ; front lisse et brillant, sans sillon médian. Yeux grands,
subtriangulaires ; leur distance à peu près égale à leur diamètre
transversal. Antennes courtes.
Collum lisse et luisant; ses lobes latéraux descendant aussi
bas que les segments suivants, assez étroits par le fait que leurs
bords antérieur et postérieur sont légèrement concaves ; angle
arrondi et, ainsi que le bord antérieur, distinctement ré-
bordé.
Prozonites lisses dans leur partie emboîtée ; dans la partie dé-
couverte, le dos est criblé de petites fossettes ouvertes vers
l'arrière ; les flancs, jusqu'à la ligne des pores, portent de nom-
breuses stries parallèles, incurvées vers le bas.
* Métazonites lisses et luisants sur le dos, munis surles côtés,
jusqu'au niveau du pore et même un peu au-dessus du pore,
de stries longitudinales fines et très peu serrées. Pores sur le
prozonite, dans une petite aire lisse non entourée d’un anneau.
Suture marquée, sur les côtés, par un étranglement et un fin
sillon; ce dernier est presque effacé sur le dos, où la limite
entre les deux zonites est surtout indiquée par la sculpture du
prozonite et le fait que le métazonite s'élève légèrement en
bourrelet très plat.
Tergite anal lisse et luisant, formant un angle assez aigu qui
recouvre le sommet des valves. Valves légèrement bombées,
un peu rugueuses vers leur sommet, à bords modérément sail-
lants, pas comprimés, et à goutlière prémarginale peu prononcée.
454
J. CARL
Ecaille sousanale séparée de l'anneau anal par un sillon ; son
bord postérieur en arc.
Plaques ventrales striées transversalement.
Pattes assez
/
FiG. 33.
Stenobolus insu-
laris n. sp. G'.
Partie distale d'une
patte
orèles ; les articles 1 à 5 portant, en dessous,
chacun une soie subapicale raide ; le 6° article
porte une série de 4 à 6 soies (fig. 33), mais pas
de sandale ou pelotte.
Cronopodes antérieurs (fig. 34). Lame ventrale
très caractérisée par la grande apophyse mé-
diane dontles bords latéraux sont subparallèles
et presque droits, et dont le bord apical dessine
un angle obtus et arrondi, et est jalonné de pe-
tits tubercules chitineux. Coxites à bord distal
largement échancré, leur lobe interne étiré en
angle émoussé, atteignant à peine le sommet
de la lame ventrale et fortement dépassé par le
grand fémorite, dont lPangle apical est arrondi,
et le bord distal oblique dessine au milieu un
petit crochet arrondi. Les gonopodes posté-
rieurs (fig. 35) ont leur axe et leur bord externe droits, ce
F16.
AS
34. Fire. 35.
Stenobolus insularis n. <p. '.
F1G. 24. — Gonopodes antérieurs, face orale,
FiG. 35. — (ronopode postérieur.
MISCELLANÉES DIPLOPODOLOGIQUES 499
dernier recourbé vers l’extrémité seulement; le bord interne
présente deux grands lobes arrondis ; la partie apicale est
formée par une lamelle creuse dont l’un des bords est mince
et denticulé, tandis que l’autre est occupé par le bourrelet
séminal ; cette lame forme un petite capuchon au-dessus du
pseudoflagelle.
OS ad., c juv., @. Male-Atoll, Maledives (Muséum de Genève).
Le of immature de 50 segments, dont le pénultième porte
déjà des pattes, possède des gonopodes (fig. 36) qui doivent
correspondre à lavant-der-
nière phase dans le dévelop-
pement de ces organes etqui
prouvent que la paire anté-
rieure devance de beaucoup,
<
esse
dans ses transformations, la
paire postérieure. La lame
ventrale (V), les coxites (C)
et les fémorites (F) ont en F1G. 36. — Stenobolus insularis n. sp.
effet acquis les grandes lignes d'juv. Gonopodes, face orale.
de leurs contours etleurs pro-
portions relatives, alors que les gonopodes postérieurs (Gp.) ne
sont représentés que par deux grandes lames réunies à leur
base. Arrems!a constaté le même fait chez le c' immature de
Mystalides bivirgatus (Karsch). Quant à l’article basal des gono-
podes antérieurs, il ne présente aucune trace de démarcation
entre sa partie antérieure et sa partie réfléchie sur la face pos-
térieure. C'est pourquoi nous continuons à considérer les
gonopodes des Spirobolides comme étant composés de deux
articles apparents, un coxite (coxoïde + fémoroïde de BRÜLEMANN)
et un fémorite (tibia-tarse de BRÔLEMANN) ; ce dernier terme
pourrait faire place à celui de télopodite. Quant à la suture qui
divise le coxite des Spirobolides adultes dans le sens longitu-
dinal (rarement transversal), nous ne croyons pas devoir l’as-
similer à une articulation primaire, comme le fait BRÔLE-
! Myriopoden von Madagascar etc. in: Voeltzkow, Reise in Ostafrika. Bd. 3.
p199/1Pio 17:18 19707
456 JACARI
maxx 1, et cela en raison de son apparition tardive dans l’ana-
morphose.
Trigoniulus erythropus (Tümôsvary,.
Syn. : Spirobolus erythropus. Tüsmüsvary E. Term. Füzetek
9, p. 70, Tab. 4, lig. 24; Tab.5, fig. 1,92. 1885:
Cette espèce, dont Arrems n’a fait aucune mention dans sa
revision des Diplopodes indo-australiens, a été décrite et figurée
d’une façon tout à fait insuffisante.
Voici la caractéristique que nous permettent d’en donner les
fragments du type et des cotypes conservés dans le Musée
national de Budapest. —
Couleur très variable, en général noire ; la tête, les antennes,
les pattes et le segment anal tout entier rouge vif. Parfois le
bord postérieur des métazonites est également rouge, mais le
segment anal, sauf son bord postérieur et le bord des valves,
est noir et le front est également foncé. Entre les deux colora-
tions précédentes on trouve des passages divers.
Tête lisse, avec 2+2 fossettes supralabrales. Joues du G° peu
épaissies. Sillon médian faible, interrompu sur le front. Yeux
trapézoïdaux, à angle interne peu saillant : leur distance à
peine plus grande que leur diamètre transversal. Antennes du
d'assez grêles; rabattues en arrière, elles dépassent le 2° seg-
ment.
Collum très atténué sur les côtés; le lobe latéral asymétri-
quement émoussé ; son bord antérieur rebordé depuisles yeux
et le bourrelet marginal divisé par un fin sillon.
Prozonites marqués sur le dos, vers l'arrière, de petites
impressions circulaires ou en croissant et, dans la zone posté-
rieure légerement étranglée, de stries assez profondes en forme
d’'hameçon ou de U ouvert vers l'arrière ; la partie latérale,
entre Je pore et le ventre, porte de courtes stries partant de la
suture et formant une courbe vers le bas. Pore grand, nette-
ment détaché de la suture qui est distincte sur les côtés, moins
1 Etude sur les Spirobolides. An:. Soc.ent. France, Vol. 83, p. 17-20, 35.1914.
MISCELLANÉES DIPLOPODOLOGIQUES 457
nette sur le dos où la limite entre le pro- et le métazonite est
ei
cependant marquée, grâce à la sculpture caractéristique et à
V
Li
AN
:
{
|
.=
| \
Fic. 37. Fic. 38. «
Trigoniulus erythropus (Tômüsv.) G'.
F1G. 37. — Gonopodes de gauche, face orale.
Fic. 38. — Gonopodes de droite, face aborale.
Gp
)
l’étranglement de la partie postérieure des prozonites et au
diamètre un peu plus grand des métazonites. Métazonites lisses
sur le dos, striés longitudinale-
ment sur les côtés ; 3 ou 5 de ces
stries se trouvent au-dessus du ni-
veau du pore.
Segment anal lisse, prolongé en
angle émoussé couvrant le sommet
des valves ou le dépassant tres
légèrement. Valves bombées ; leur
bord épaissi en bourrelet saillant,
mais pas très haut. Ecaille anale
transverse, formant un angle tres
obtus. Plaques ventrales fortement
striées.
Pattes grêles, avec peu d’épines ;
pattes antérieures du 6° à sandale
courte, n’occupant que la moitié
Fic. 39.
Trigoniulus erythropus (Tômôüsv.)
Extrémité du gonopode postérieur.
basale du dernier article ; hanches dépourvues d’apophyses.
Plaque ventrale des gonopodes antérieurs (fig. 37,38, V)trian-
gulaire, à pointe tronquée et bords latéraux légèrement flexueux ;
458 JOCARL
coxite (C) à épaule arrondie et bord distal fortement courbé en S;
fémorite (F) formant une large plaque rectangulaire arrondie,
sans crochet, à bord interne rabattu vers l'extérieur. Gonopodes
postérieurs (fig. 37 et 38 Gp, 39) très simples; le rameau 1in-
terne {?i) est court, tronqué, dépourvu de pointes ou de soies;
la face interne présente un creux soutenu par une boucle chi-
tineuse (ch) ; la tige se prolonge au-dessus du rameau interne
en se courbant vers l’intérieur pour se terminer en une lon-
oue partie naviculaire à bords lisses.
Bornéo.
Trigoniulus andropygus Ait.
subsp. impunctalus n.-subsp.
La nouvelle sous-espèce se distingue de la forme décrite par
ArTEeMs! de la facon suivante :
YJ
FIG. 40. F1G- #1.
F1c. 42. Fic. 13.
Trigoniulus andropygus At. subsp. impunctatus n. subsp. G'
FiG. 40-43, 1er et 2e article des pattes de la 3e, 4e, 5e et 6e paire.
Taille plus petite ; longueur: G'environ 25""; © 32": épais-
seur : 2-2nm 0 2
? Nova Guinea, Bd. 5, p. 577, Taf. 24, Fig. 30-36, Taf. 25, Fig. 37-39. 1917.
* Le chiffre de 7mm,7, qu'indique Arreus pour 7. andropygus doit être dû à
une erreur de plume.
MISCELLANÉES DIPLOPODOLOGIQUES 459
Nombre des segments : G 44, © 45-48.
La suture est lisse sur le dos, dépourvue de ponctuations
grossières, sauf une ou deux qu’on voit sur certains segments
du g° immédiatement au-dessus du pore ; chez la Q, ces ponc-
tuations font également défaut en dessous du pore, où elles sont
peu distinctes:‘chez le &.
Les plaques ventrales sont fortement striées transversa-
lement.
Fic. 44.
Trigoniulus andropygus Att. subsp. impunctatus n. subsp. G'
F1G. 44. — Gonopodes antérieurs, face orale.
FiG. 45. — Gonopode postérieur, partie distale.
Les hanches des 3°, 4°, 5° et même 6° paires de pattes du G'
sont assez fortement prolongées en lames arrondies (fig. 40-43).
Les gonopodes antérieurs (fig. 44) ont une lame ventrale un
peu plus pointue, à bords latéraux moins ondulés ; les gonopodes
postérieurs (fig. 45) présentent à la base du rameau interne une
incision très marquée (*) qui semble manquer à la forme typique
(Arrems, loc. cit. fig. 32) et Le rameau secondaire (NW) est revêtu
à la base et sur les bords des mêmes petites pointes que la
partie distale du rameau interne (7).
g' Q. Ile Deslacs, L. Brro leg. (Musée national hongrois).
AGO J. CARL
Fam. SPIROBOLIDAE Brôl.
Genus Messicobolus Brül.
3RÔLEMANN ! a bien défini ce groupe pour ce qui concerne la
structure des gonopodes. On peut ajouter à sa diagnose les
caractères suivants, empruntés aux formes extérieures.
Fossettes labrales grandes et nombreuses: 3 + 3,4 + 4ou
plus. Antennes à 7° article très apparent, arrondi, à face apicale
petite et pourvue de 4-6 bâtonnets sensitifs.
Lobes latéraux du collum triangulaires. 2° tergite dépassant
ces lobes, plat en dessous, obliquement tronqué sur les côtés,
à angle antérieur plus ou moins saillant.
Pores présents à partir du 6° segment, placés sur le prozo-
nite et détachés de la suture. Tergite anal prolongé en angle,
couvrant mais ne dépassant pas le sommet des valves. Valves
à bords comprimés et saillants.
Ecaille anale séparée du tergite. Pattes du G sans pelotte
au dernier article. Hanches des pattes antérieures (3° à 6° paire)
du g' souvent fortement proéminentes.
Messicobolus hoplomerus (Poc.).
g inédit. Des fragments d’un exemplaire G correspondent
bien à la diagnose qu'a donnée Pocock? de la Q de W. hoplo-
merus, Surtout pour ce qui concerne les fortes dentelures sur
le bord postérieur des côtés des métazonites et la forme nette-
ment angulaire de l’écaille anale.
Le collum est triangulaire, à angle assez vif; bord antérieur
très faiblement incurvé derrière les yeux et presque droit
derrière les joues, nettement rebordé depuis les yeux jusqu'à
l'angle ; bord postérieur distinctement convexe, non rebordé.
Les hanches des pattes 3 à 6 se prolongent en lames acumi-
! Etude sur les Spirobolides. Ann. Soc. ent. France, Vol. 83,p. 32. 1914.
* Biologia Centrali-americana. Chilopoda and Diplopoda, p.707 Lab
fig. 5. 1908.
»
MISCELLANÉES DIPLOPODOLOGIQUES AGI
nées ou obliquement tronquées et s’imbriquent fortement les
unes sur les autres ; le bord ventral du 2° article de ces pattes
est aminci et taillé en angle obtus. Les articles 1 à 4 des
pattes normales portent en dessous une petite soie, rarement
deux; le 5° article porte deux soies spiniformes subapicales
juxtaposées et le 6° article est armé de 3-5 épines placées sur
deux rangs et d’une forte épine (deux sur les pattes TL à 7) au-
dessus de la griffe.
F1G. 46. Fic. 47.
Messicobolus hoplomerus (Poc.) G'.
F1G. 46. — Gonopodes, moitié gauche, face aborale.
Fic. 47. — Gonopodes, moitié droite, face orale.
Les gonopodes antérieurs (fig. 46, 47) ressemblent beaucoup à
ceux de M. stolli (Poc.) (loc. cit., pl. 7, fig. 3 ec) par la forme des
coxites (C) dont le bord distal est sinueux; mais leur bord latéral
forme deux larges bosses et la petite incision entre les bosses se
prolonge sur la face orale dans un pli mécanique tortueux. Le
fémorite (F) a la forme d’une corne d’abondance renversée ; son
bord apical porte sur le côté extérieur de la corne apicale une
série de pelites soies, qui ne semble pas exister chez W. stollr.
Les gonopodes postérieurs (fig. 48), complètement indépendants
l’un de Pautre, sont formés d’un cylindre comprimé dont les
AG2 J. CARL
deux parois membraneuses sont tendues entre dés parties
chitinisées. L'article basal est soudé au télopodite sans démar-
cation nette ; un peu au
delà du milieu, les deux
sclérites du bord externe:
sont séparés par un petit
pli membraneux infléchi,
la lame est souple dans
toute sa largeur et Le bord
interne présente une lar-
ge échancrure ; cette dis-
position permet à lor-
gane un faible mouve-
ment de flexion de sa
partie distale sur la partie
proximale. Nous n'avons
pu découvrir sur cet or-
Messicobolus hoplomerus (Poc:) G'.
gane aucune trace d’am-
Gonopode postérieur.
Les hachures indiquent les parties selérifiées. poule ou de rainure sé-
minale. L'espace compris
entre les deux lames présente, sur une coupe transversale, plu-
sieurs chambres séparées par des cloisons membraneuses. La
poche trachéenne est placée en angle droit sur l’axe des gono-
podes et s'articule par une large facette oblique sur la partie
arrondie externe de la base.
LS Guatemala. OLTRAMARE leg. (Muséum de Genève),
Messicobolus zonatus n. sp.
Gris verdâtre, plus foncé le long de la suture ; les parties
suivantes sont jaune rougeûtre (peut-être rouges sur l'animal
vivant : les métazonites, une large bordure autour du collum,
une large bordure du clypeus qui s’avance le long du sillon
médian jusqu'au front, les antennes, une tache triangulaire
diffuse sur le côté médian des fosses antennaires, les pattes,
MISCELLANÉES DIPLOPODOLOGIQUES 463
l'angle saillant du tergite anal, le bord des valves, l’écaille
anale, les plaques ventrales et les pattes.
Longueur : 130"; épaisseur : 13".
Nombre des segments : 39.
Tête lisse et luisante: sillon médian très distinct sur le cly-
peus, interrompu entre les antennes ; clypeus avec quelques
ponctuations éparses ; fossettes labrales 343; vertex ponctué.
Antennes assez grèles; rabaitues en arrière, elles dépassent le
bord postérieur des lobes latéraux du collum ; 7° article presque
en demi-sphère, un peu comprimé, à aire apicale petite et non
nettement circonscrite, pourvue de 5 ou 6 bâtonnets sensitifs.
Yeux petits, subarrondis, comptant environ 25 ocelles plats,
distants l'un de l’autre de presque 3 fois leur diamètre trans-
versal.
Collum (fig.51) à bord antérieurtrès nettementineurvé derrière
les joues et jusqu’à l'angle, qui est aigu et assez vif; bord posté-
rieur droit dans sa partie inférieure ; pas de rebord marginal
antérieur, mais un court sillon éloigné du bord et n’atteignant
pas l'angle. Surface du collum avec une fine ponctuation éparse.
Deuxième tergite à arête latérale obtuse, légèrement imcur-
vée au milieu, émoussée et un peu saillante en avant, arrondie
en arrière.
Prozonites, dans leur partie emboîtée, avec 7 ou 8 stries
annulaires assez régulières, qui un peu au-dessous du pore se
dirigent successivement obliquement vers la suture, en se bifur-
quant et en s’enrichissant de stries intercalées ; les plus fortes
de ces stries se prolongent sur le métazonite comme de petits
plis longitudinaux qui ne déterminent sur le bord postérieur
qu'une dentelure très faible. La partie découverte des prozonites
porte, en outre, une ponctuation éparse et tres peu profonde, un
peu plus serrée et plus fine dans l’étranglement sutural à la
base des métazonites qui, du reste, sont lisses et brillants.
Suture marquée par un vague étranglement et un sillon dis-
tinet sur les côtés, mais effacé au milieu du dos. Pores présents
à partier du 6° segment, petits, placés au milieu d’un anneau
un peu enfoncé, éloigné de la suture d’un peu moins que son
464 J. CARL
diamètre ; le sillon sutural s’avançant en un petit angle vers le
pore ; derrière le pore un sillon sur le métazonite.
Tergite anal finement réticulé, formant un angle très obtus
et arrondi, séparé à la base par des rugosités et un sillon
transversal. Valves anales peu bombées, lisses et luisantes, à
bords comprimés et saillants, sans gouttière prémarginale
P
FiG. 49,
|
|
|
F1c.51.
Messicobolus zonatus n. sp. Œ.
F1G. 49. — (Gonopodes antérieurs, moitié gauche, face orale.
FiG. 50. — Gonopode postérieur.
Fic. 1. — Tête et les deux premiers segments. .
notable, mais ridées de haut en bas devant les bords. Ecaille
anale finement rugueuse, triangulaire et très obtuse.
Plaques ventrales fortement striées transversalement.
Pattes robustes, armées comme dâns lespèce précédente ;
les hanches des pattes de la 3° à la 5° paire du q très peu
saillantes, à bord inférieur arqué.
Gonopodes antérieurs (fig. 49) très semblables à ceux de HZ.
MISCELLANÉES DIPLOPODOLOGIQUES AG
g2odmani (Poc.)! mais le gradin distal des coxites est beaucoup
plus marqué, long et horizontal, sans sinuosité à la base de
l’apophyse apicale ; le fémorite forme une saillie angulaire en
dehors de la corne, comme chez M, godmant. Gonopodes posté-
rieurs (fig. 50) construits sur le même plan que ceux de W.
hoplomerus, avec une articulation membraneuse du télopodite,
mais différents par la forme et les proportions des parties
chitinisées ; la base contient un sclérite (C) très individualisé,
relié au télopodite par des ligaments, auquel s'articule la poche
trachéenne (p. tr.) et que nous considérons comme léquivalent
d’un coxite. La poche trachéenne est plus forte que chez 7.
hoplomerus et sa facette articulaire s'étend dans le sens de
l’axe du gonopode.
L S'. Guatemala (Muséum de Genève).
Malgré ses grandes affinités avec M. godmant, notre espèce
s'en distingue nettement par la forme des lobes latéraux du
collum et labsence d’apophyses aux hanches des pattes anté-
rieures du G. Les différences de détail dans les gonopodes
antérieurs ont été indiquées plus haut.
NOTES ZOOGÉOGRAPHIQUES.
L'étude des Diplopodes de Célébès nous avait amené à la
conclusion que cette faune se rallie intimement à celle de la
Papouasie et qu’une ancienne connexion terrestre avec les
Moluques avait joué le rôle principal dans limmigration des
Diplopodes de Célébès. Arrems ? ne partage pas cette manière
de voir et soutient que l'ile de Célébès doit avoir reçu autant
de Diplopodes de l’ouest que de l'est. Cette divergence
de vues est d'autant plus étonnante qu'ATrems n'apporte au-
cun fait nouveau dans la discussion ; elle doit donc reposer
! Biologia Centrali-americana. Chilopoda a. Diplopoda, Tab. 7, fig. 1 ce
1 d. 1908.
? Die indo-australischen Myriopoden. Arch. f. Naturg., Jahrg. 80. Abt. A,
Heft 4, p. 30-32, 1914.
466 TACARIT
uniquement sur une différence de méthode et d'interprétation.
Nous nous étions appuyé principalement sur la distribution
des Spirostreptides et des Spirobolides. Les premiers, le
groupe dominant dans la faune de Java (25 °/), Sumatra, Ma-
lacca, ete., n’ont qu'un seul représentant à Célébès, une espèce
erratique sans doute. Dans les Spirobolides au contraire, la
famille des Rhinocricidae, qui joue un rôle éminent dans la
Polynésie, la Mélanésie et la Papouasie, y compris les Moluques,
et qui compte à Célébès 30 espèces de Diplopodes sur les 90
qui habitent cette île, fait défaut à Java et Sumatra et ne possède à
Bornéo qu'un seul représentant, lequel, chose significative,
habite en même tempsle nord de Célébès. Ces faits, signalés en
principe déjà par SixvesrRi et reconnus par ATTEMS, nous sem-
blent primer toute autre considération, car ce sont eux qui déter-
minent le caractère général de la faune de Diplopodes de Cé-
lébès et la rapproche d’emblée de celles des Moluques et de la
Nouvelle-Guinée. Quant aux listes des genres et espèces que
Célébès possède en commun avec les grandes îles de la Sonde
d’une part et avec les Moluques et la Nouvelle-Guinée d'autre
part, on ne saurait être trop éclectique à leur égard. Des
espèces aussi répandues que Cylindrodesmus hirsutus et Pseu-
dospirobolellus bulbiferus ne prouvent absolument rien au
sujet des affinités des faunes. De quel droit aflirme-t-on que
le genre Pseudospirobolellus provient plutôt de louest que
de l’est, puisque Célébès se trouve à peu près au centre de
sa grande aire de répartition insulaire ? Castanotherium est
représenté à Célébès par 11, à Bornéo par 5, aux Philippines
par 3, à Sumatra par 2 et à Java par 1 espèces. Nous en avons
conclu qu'ilavait émigré de l’est vers l’ouest, tandis que ArrEMs
le cite en faveur d’une origine sondaïque de la faune de Cé-
lébes. Un autre fait important semble avoir échappé à notre
confrère. Certaines affinités indéniables de la faune de Célébès
avec celle des grandes îles de la Sonde, ne concernent pas
du tout Java et Sumatra, mais seulement Bornéo et surtout le nord
de cette ile. Aussi avons-nous admis un échange directou indirect
— par les Philippines — entre le nord de Célébès et le nord de
MISCELLANÉES DIPLOPODOLOGIQUES 467
Bornéo ; mais nous persistons à considérer ses effets comme
topographiquement limités ettrès inférieurs à ceux de échange
avec les Moluques, la Nouvelle-Guinée et l'Archipel d’Arou et
Key. C'est à l’ensemble de ces îles que nous avons appliqué le
terme de région papouasienne, en donnant à celle-ci à peu près
l'extension de la sous-région austro-malaise de WazracE. En
résumé, les objections soulevées par ATrEms contre notre
hypothèse se basent uniquement sur la méthode statistique et
ne résistent pas à une analyse raisonnée.
A cette occasion, nous tenons à rectifier, avant qu'elle se
répande, une affirmation tout à fait gratuite et prématurée rela-
tive à la faune des Diplopodes de la Nouvelle-Calédonie et des
iles Loyalty. Arrems (loc. eit., p. 43) cite, de la Nouvelle-Calé-
donie, cinq espèces de Diplopodes, décrites sous le nom géné-
rique de « Spirobolus » ; il a soin d'indiquer par des points
d'interrogation que la position générique de ces formes est
tout à fait incertaine. Or, au lieu de considérer la faune des
Diplopodes néocalédonienne comme inconnue, il propose (p.37)
de classer la Nouvelle-Calédonie et les iles Loyalty, zoogéo-
graphiquement, dans l’Archipel de la Nouvelle-Guinée, étant
donné l'identité absolue de leurs faunes (« da sie faunistisch
vollkommen mit dem Neu-Guinea-Archipel übereinstimmen »).
En réalité, la faune des Diplopodes de la Nouvelle-Calédonie
differe de celle de la Nouvelle-Guinée, de l'Archipel Bismark
et de la Polynésie, de la façon la plus remarquable, comme
nous le démontrerons prochainement dans une étude basée
sur les riches collections faites par le D' Fritz Sarasin et le
D' Jean Roux.
DIPLOPODES RÉCOLTÉS EN OCÉANIE PAR LE D' E. Wozrr.
1. Orthomorpha coarctata H. et Sss. Iles de Cook; Tahiti ;
Levuca (fles Viti) ; Makatea (Archipel de Paumotu.
2. Platyrhacus (Platyrhacus) «oodfordi (Poc.). Iles Salomon
occidentales : Buka.
4GS RCA.
3. Platyrhacus Pleorhacus) katantes Att. Archipel de Bis-
mark : petite île près de Saint-Mathias. Espèce connue de la
Nouvelle-Guinée.
4. Platyrhacus (Pleorhacus) vicinus n. sp. (voir p. 423). Nou-
velle-Guinée : Eitape.
5. Glyphiulus granulosus Gerv. Tahiti. Cette espèce n'était
signalée qu'aux Seychelles et dans l’île Maurice ; sa présence
à Tahiti et dans une station intermédiaire, que nous feront
connaitre prochainement, permet de supposer qu’elle à une
vaste répartition insulaire comme Cylindrodesmus hirsutus,
Pseudosptrobolellus bulbiferus, Trigoniulus naresi, ete.
6. Trigoniulus lumbricinus Gerst. Nouvelle-Poméranie :
Herbertshôühe. Iles Viti. Espèce insulaire cosmopolite dans la
zone tropicale.
7. Trigontulus ceramicus AU. f. typica. Saint-Mathias ; Nis-
san ; Iles de PAmirauté ; Iles Salomon occidentales : Buka.
8. Trigoniulus (Spirostrophus) naresi (Poc.). Carolines oceci-
dentales. Tahiti: Papute et Ulietea.
9. Dinemalocricus repandus AU. Nouvelle-Poméranie :
Simplonhafen ; Herbertshôhe ; Ile de Rats. Nouveau Mecklem-
bourg : Lamassa ; Sihir. Atoll Nissan. Principels. Barahan.
Iles de l'Amirauté : Balnan, Ile de Pock. Archipel de la Nou-
velle Guinée : Ile de Bertrand.
10. Dinematocricus lanceolatus Brôl. Nouveau Mecklem-
bourg: Käwieng ; Maitland ; Mahia ; Massahet : Malie ; Lihir.
Archipel de Bismark : Atoll près de Saint-Mathias.
11. Dinematocricus poperanginus Att. Atoll Nissan ; Pinipels.
12. Polyconoceras aurolimbatus Att. Nouvelle-Guinée : Sis-
sena près de Sera.
13. Eurhinocricus naufragus n. sp. (voir p. 441). Carolines
occidentales.
BULLETIN-ANNEXE
DE LA
REVUE SUISSE DE ZOOLOGIE
(TOME 26)
Mai 1918 Not
Protokoll der Generalversammlung
der
Schweizerischen Zoologischen Gesellschaft
abgehalten in Basel
Donnerstag, den 27. und Freitag, den 28. Dezember 1917
unter dem Vorsitz
VON
Herrn Dr J, ROUX
Donne rstag, den 27. Dezember.
3 Uhr: D'F, Sarasix : Führung durch das neue Museum für Vôlker-
kunde (Augustinergasse 2).
Der Gang durch die reiche Sammlung vollzieht sich dank
der grossen Teilnehmerzahl in zwei Abteilungen, deren zweite
Herr D' J. Roux freundlichst übernimmt.
5 Uhr: Geschäftliche Sitzung im Hôrsaal des Zoologischen Instituts
(Rheinsprung 9).
Der Präsident, Herr D' J. Roux, erôffnet die Sitzung, indem er die
Anwesenden herzlich begrüsst und Herrn D' F. Sarasix die kundige
Führung durch das neue Museum auf’s wärmste verdankt.
Anwesend sind 23 Miiglieder. Ihre Abwesenheit haben entschul-
distodietElerrent Pro DH; BrANc,; DJ: Garr,. DC: Janicxr, D'R:
DE Lessert, D'E, Pexaro, D' Paul Sarasin und Prof. Dr. J. SrrouL
L. Bericht des Präsidenten :
Herr D' Roux verliest folgenden Jahresbericht
RAPPORT SUR L'ACTIVITÉ
DE LA
SOCIÉTÉ ZOOLOGIQUE SUISSE
pendant l’année 1917.
Messieurs et chers Collègues,
Le Comité que vous avez élu l'an dernier à Lausanne et qui
se compose de MM. les D R. MENZEL, G. BOLLINGER et du
soussigné, vient, selon la coutume, vous présenter un rapport
de son activité avant de déposer lé mandat que vous avez bien
voulu lui confier.
Examinons tout d’abord, si vous le voulez, les rapports de
notre Association avec la Société helvétique des Sciences na-
turelles. |
Par lettre du 8 février 1917, le Président du Comité central
nous avisait que le crédit affecté à notre Société pour la Revue
suisse de Zoologie était encore réduit à 400 fr. pour l’année
1917, ce dont nous avons de suite informé M. le prof. M. BEepor,
à Genève. A propos de cette même question de subvention,
nous avons, en date du 6 mai, écrit au Comité central, lui de-
mandant de faire en sorte que, pour l’année 1918, l'allocation
entière d’avant-guerre, 1500 fr., soit de nouveau accordée à la
Revue. Nous avons aussi exposé les divers motifs qui nous
semblaient militer en faveur du rétablissement de ce crédit
dans une séance du Sénat de la Société helvétique des Sciences
naturelles qui se tint à Berne le 1°" juillet et à laquelle votre
président représentait la Société. A l’heure qu'il est, il ne nous
est pas possible de vous donner une réponse définitive à cette
question de subvention, mais une lettre du Président central
nous fait fermement espérer que l'allocation primitive pourra
nous être de nouveau accordée.
CR VE a
Lors de la session de la Société helvétique des Sciences
naturelles à Zurich, notre Association a été représentée à la
séance des délégués par M. le D'R. MENZEL et par le soussigné.
Comme de coutume, nous avons adressé au Comité central un
court rapport sur l’activité de notre Société, rapport qui sera
imprimé dans les Actes de la Société helvétique des Sciences
naturelles.
La Commission de l’étude scientifique du Pare national, dont
plusieurs de nos membres font partie, a confié à notre collègue
G. vox Bura à Olten, l'étude des Oiseaux et des Mammifères,
à M. le D' G. Surgecx celle des Poissons et à M. le D' W. BIGLER
celle des Myriapodes. Ces recherches ont commencé cet été.
M. Bürrikorer va bientôt terminer l'étude des Mollusques
Gastéropodes qu’il poursuit depuis l'an dernier. L'état très
précaire des finances de Ia Commission d’études est un sérieux
obstacle à l'avancement de ces recherches scientifiques. La
question du lieu de conservation des matériaux récoltés sur le
territoire du Pare national va être prochainement réglée par la
Commission.
Comme les années précédentes, l’année 1917 n’a guère été
propice aux voyages scientifiques et l’activité de notre Société
a été très calme. Les tragiques événements qui, depuis de si
longs mois, ensanglantent le monde continuent à faire passer
au second plan toutes les préoccupations qui n’ont pas trait
aux questions militaires et économiques, et cela aussi bien
dans les pays neutres que chez les belligérants.
Et cependant, malgré les conditions actuelles, si hostiles aux
recherches idéalistes et désintéressées, la plupart de nos
membres ont pu continuer leurs études de prédilection et, en
diverses occasions, faire part à leurs collègues du résultat de
leurs travaux.
Lors de la session de la Société helvétique des Sciences
naturelles à Zurich, du 9 au 12 septembre, les communications
intéressant la Zoologie et les Sciences annexes avaient été
réparties dans trois sections : Zoologie, Hydrobiologie et Pisci-
culture, Entomologie.
1 -FIRTOES
Voici les titres des communications présentées :
Section de Zoologie :
1. B. Pever (München-Schaffhausen) : Ueber Ceratodusfunde
aus dem Kanton Schaffhausen.
2. P. MEriaN (La Plata): Geographische Beziechungen der
Spinnenfauna von Patagonien.
3. Th. SriNGELIN (Olten): Diluviale Säugetiere aus der Um-
gebung von Olten.
4. A, Nir (Zürich): Betträge zur Kenntnis der fossilen Cepha-
lopoden.
5. G. STEINER (Thalwil): Nematoden der deutschen Tiefsee-
Expedition.
6. P. Voxwizer (St. Gallen-Würzburg) : Neue Ergebnisse der
Mitochondrienforschung bei niederen Tieren.
7. K. BRETSCHER (Zürich) : Neues über Vogelzug.
8. K. HEsCHELER (Zürich): Das Stomodaeum der Lumbriciden.
Section d'Hydrobiologie :
Une série de communications, relatives à des recherches
entreprises sur le Lac Ritom ont été présentées dans la séance
de relevée de cette section, afin de permettre aux membres
de la section de zoologie de les entendre également. Ces
communications furent les suivantes :
L. L. W. Correr (Berne): Etude physique et chimique du
lac Ritom.
2. M. Diccert (Zürich): Bakteriologische Beobachtungen am
Ritomsee-Wasser.
3. G. SurBeck (Bern): Ueber die Fische des Ritomsees.
Section d'Entomologie :
l. F. Scaxeiner-ORrELLI (Wädenswil): Ueber einige in der
Schweiz noch wenig beachtete Insekten an Kulturpflanzen.
2. Fr. Ris (Rheinau) : Demonstration zur Gattung Panorpa.
3. J. Escaer-KÜND1G (Zürich) : Mitteilung über eine seit kur-
zem genauer bekannt gewordene Raubfliege der Schweiz (Cryp-
topogon platycerus Vill.)
ee
— D) —
4. A. GRaMANN (Eigg): Einflüsse der Aethernarkose auf
Schmetterlingspuppen. ; |
5. Ch. FERRIÈRE (Genève): Observations sur Tetrastichus
asparagi Crofd., parasite du criocère de l'asperge.
Malgré les difficultés financières, dues principalement à la
forte réduction du crédit accordé à la Revue suisse de Zoologie
par la Confédération, son Directeur M. le prof. M. Bepor est
cependant parvenu à publier le 25° volume de ce périodique
si apprécié. Nous le remercions et le félicitons à la fois de sa
vaillance et de son abnégation.
Le volume 25 de la Revue contient les mémoires eee
1. E. Pexarp :, Observations sur quelques Protozoaires peu
connus OÙ NOUVEAUX.
A, GREUTER : Beiträge zur Systematik der Gastrotrichen
in à. Schaerz.
3. Th. Deracnaux : Cladocères de la région du lac Victorta-
Nyanza.
4. R. SrÂGer : Beitrag zur Kenntnis stengelbewohnender
Ameisen in der Schweiz.
5. M. Bepor : Le genre Antennella.
F. Baumanx : Batrachier aus Süd-Amerika.
F. Ris: Libellen aus Deutsch-Ostafrika und Uganda.
8. R. MENZEL : Zur Kenntnis der freilebenden Nematoden-
gattung Hoplolaimus v. Dad.
9. W. STErANSsKI1: Sur les races de eue graciulis Bast.
Re
10. E. AxpRé : Contribution à la faune helminthologique «de
la Suisse.
11. E. Runix : Die Ichthyotaenien der Reptilien.
12. J. CarL : Spirostreptides nouveaux ou AE connus du Mu-
séum de Genève.
13. G. Warren : Schuveizerische Süsswasserformen der Hala-
cariden.
14. F. Zscnokke : Dibothriocephalus parvus J. I. W. Steph.
15. L. Eper: Eine neue Schweizer Helicide.
16. E. Pexarp : Le genre Loxodes.
17. Table des matières contenues dans les 25 premiers volumes
de la Revue suisse de Zoologie.
Je ne puis songer à vous donner ici une liste des travaux
que nos collègues ont publiés dans le courant de l’année, soit
dans d’autres périodiques suisses, soit dans les revues étran-
gères. Vous en trouverez du reste les titres dans le prochain vo-
lume de la Bibliographia zoologica que publie M. le D'H. Frezp.
Cependant, je tiens à signaler dans ce rapport, en raison de
leur importance, les belles recherches de MM. les D C. Jaxrekt
et F. Rose sur le cycle de développement du Dibothriocepha-
lus latus L. Vous vous rappelez que l'an dernier, à Lausanne,
notre collègue JAxIGKI nous rendait compte des résultats néga-
üufs de ses expériences, tendant à infecter directement les
Poissons par les larves ciliées du parasite. Ce travail a paru
cette année dans le Centralblatt für Bakteriologie, Bd. 79. Notre
collègue ne s’est pas laissé décourager par ces essais infruc-
tueux. En collaboration avec M. le D'F. Rosex, à Neuchâtel, il
entreprit une nouvelle série d'expériences et les deux natu-
ralistes furent assez heureux pour arriver à découvrir le
mode d'infection des Poissons. Ils ont publié le résultat de
leurs recherches dans le Bulletin de la Société neuchâteloise
des Sciences naturelles (tome 42), et en ont donné un résumé
dans le Correspondenzblatt für Schweizer Aerzte, Nr. 45. Cette
découverte fit constater du même coup un mode de développe-
ment inconnu jusqu'alors chez les Cestodes, développement
qui nécessite l'existence de deux hôtes intermédiaires au lieu
d’un, le premier étant un Copépode du genre Cyclops ou Diap-
tomus et le second un Poisson (Truite, Perche ou Lotte). Ce
mode de développement rapproche les Bothriocéphalides des
Trématodes et ne fait qu'accentuer leur séparation d’avec les
autres Cestodes, en particulier des Taeniidés. Nous aurons, du
reste, l’occasion d'entendre traiter ce sujet dans notre séance
scientifique de demain par l’un des auteurs de cette belle dé-
couverte. Mais nous ne voulions pas manquer d'adresser, au-
jourd'hui déjà, aux deux collaborateurs nos vives félicitations.
Avant de quitter ce sujet, je tiens à signaler une erreur qui
ep n ee
s’est glissée dans le rapport de notre Société pour 1916, publié
dans les Verhandlungen der Schweiz. naturf. Gesellschaft,
Schuls-Tarasp, 1916, p. 176. Contrairement à ce qui est indiqué,
notre Société n'a pas accordé de subside à M. le D' C. Janrcxt.
Abordons maintenant la question des concours proposés par
notre Association. Il avait été décidé l’an dernier à Lausanne
de prolonger jusqu'au 15 décembre 1917 le délai fixé pour le
concours ouvert en 1913 sur le sujet : « Etude sur les Acartiens
terrestres (non parasites) de la Suisse. » Votre Comité n’a reçu
aucun travail relatif à cette question. Par contre, il ui est par-
venu, avant le 15 décembre, un volumineux mémoire de plus
de 400 pages, accompagné de trois planches et deux plans, sur
le sujet qui avait été proposé à Zurich en 1915: «L'action des
détritus organiques sur la faune des eaux courantes de la
Suisse. » Ce travail porte la devise suivante : « Die Gewässer-
verschmutzung ist ein Vergehen am Menschen und an der
Tierwelt, für dessen Verhütung Natur- und Heimatschutz im
Namen der Allgemeinheit kämpfen sollen. Ein Volk, das die
Gewässer seines Landes in Kloaken umwandeln lässt, kann
keines reinen Kulturgewissens sich rühmen. »
Le Comité s’est de suite occupé de la constitution d’un jury
formé de personnes compétentes pour juger de la valeur du
mémoire présenté. Il vous présentera ses propositions. Ce
jury fera rapport au Comité annuel de 1918 que vous élirez
tout à l'heure. Le fait que notre règlement de prix prévoit la
nomination du jury par l'assemblée générale et qu’il fixe une
date très rapprochée de notre réunion pour la remise des
travaux empêche de délivrer les prix lors de la séance adminis-
trative, comme cela se fait dans toutes les autres Sociétés,
notamment dans la Société helvétique des Sciences naturelles.
Cet inconvénient nous semble devoir et pouvoir être facilement
éliminé. Cette question, de même que celle relative à des sub-
ventions éventuelles à accorder à nos membres pour des
recherches scientifiques, a conduit les membres de votre Comité
à vous présenter un nouveau projet de règlement pour les prix.
Ce projet qui, dans ses grandes lignes, se rattache aux règle-
2: QT
ments précédents, fixe également plusieurs points que ces
derniers avaient plus ou moins laissés de côté. Nous aurons
à discuter ce projet; j'espère, à ce propos, que les membres
présents témoigneront de leur intérêt à notre Société en voulant
bien prendre part à la discussion et formuler les observations
et remarques qu'ils pourraient avoir à faire au projet qui leur
sera SOUMIS.
Notre Société, qui comptait au début de l'exercice 101 mem-
bres, a vu ce nombre fléchir quelque peu. Un de nos membres,
le D'° R. H. MarcELINX (Genève) a démissionné et deux de nos
collègues sont morts dans le courant de l’année, ce sont MM.
les prof. M. Sraxpruss à Zurich et E. A. Güzpr à Berne, dont
vous me permettrez de retracer à grands traits l’activité scien-
üfique.
M. le prof. M. Sraxpruss, conservateur de la collection ento-
mologique de l'Ecole polytechnique fédérale est décédé à
Zurich le 22 janvier 1917, à l’âge de 63 ans. C'était l’un de nos
entomologistes les plus distingués. Non seulement il connais-
sait à merveille la faune des Lépidoptères, mais il excellait
encore dans les questions d'élevage. Il fut amené à s'occuper
ainsi de Zoologie expérimentale et étudia Paction des modifi-
cations apportées dans le milieu — en particulier la tempéra-
ture — sur les Papillons. Il arriva à reproduire artificiellement
plusieurs de ces curieuses « aberrations » qu'on avait depuis
longtemps constatées dans la nature. Dans un autre ordre de
recherches, ce furent les questions d'hérédité qui Pattirèrent
spécialement. Il s’occupa de l'élevage des produits de croise-
ments entre diverses espèces, races et variétés. Ses recherches,
qui s'étendent sur de nombreuses années, sont à compter, avec
celles du regretté Arnold. LANG, parmi les meilleures contri-
butions zoologiques apportées à l'étude des questions d’hérédité.
M. le prof. E. A. Güzpr, professeur extraordinaire de Biolo-
gie et de Zoogéographie à l'Université de Berne, est mort subi-
tement le 4 juillet 1917, à l’âge de 58 ans. Notre collègue s'était
fait connaître par ses belles recherches sur l'histoire naturelle
et l’ethnographie du Brésil qu'il effectua pendant son long
ROUE
séjour dans l'Amérique du Sud. I travailla d’abord au Musée
de Rio-de-Janeiro, puis à celui de Para, au développement du-
quel il contribua de façon telle, qu’à son départ, on donna à
ce florissant institut Le nom de Muséum Güôldi. Après un
séjour de, 20 ans dans les pays tropicaux du Nouveau-Monde,
GôLp1 revint en Suisse en 1905 et se fixa à Berne. Il ne tarda
pas à reprendre dans son pays natal son activité scienti-
fique ; il fut nommé en 1907 privat-docent de Biologie et
de Zoogéographie et, en 1908, l'Université de Berne le nom-
ma professeur extraordinaire. Sa dernière grande publication
fut: « Die Tierwelt der Schweiz », parue en 1914, qu'il laisse
inachevée. En effet, au 1°" volume traitant des Vertébrés, devait
s’en ajouter un autre réservé aux Invertébrés. J’ignore si notre
regretté collègue — que nous avions le plaisir de voir encore
l’an dernier à Lausanne — avait commencé ce travail.
C’est avec plaisir que nous vous présenterons tout à l'heure
une liste de 22 nouveaux candidats, en vous demandant de
bien vouloir les admettre au sein de notre Société. Nous espé-
rons que ce nouveau contingent de forces jeunes aura comme
conséquence une augmentation correspondante de lactivité
scientifique de notre Association. Je relève avec un plaisir tout
particulier le fait que la grande majorité de ces candidats ont
été ou sont encore élèves de M. le prof. Zscnokke. Ce nombre
atteste la vitalité de lPinstitut qu'il dirige avec distinction
depuis de longues années. Au nom de notre Société, je tiens
à remercier M. le prof. Zscnokke d’avoir mis obligeamment à
notre disposition les locaux de l’Institut zoologique de l’Uni-
versité. Parmi les candidats, je signale aussi la présence de
M. le prof. D'R. Doux, directeur de la Station zoologique de
Naples. Nul doute que l’entrée de M. le prof. Donrx dans notre
Société ne rende encore plus étroites les relations qu'ont les
zoologistes suisses avec la célèbre station où ils ont toujours
été si bien accueillis.
Votre Comité annuel a tenu à associer la Société zoologique
suisse au Jubilé centenaire de la Société bâloise des Sciences
naturelles en adressant, en date du 21 juin, au président de
se JDE
cette vénérable association, M. le D' Fr. SarasiN, une lettre de
félicitations et de vœux.
En terminant ce rapport, ce m'est un devoir de remercier
sincèrement mes collègues du Comité, MM. les D R. MENZEL
et G. BozuiNGER, de leur aide bienveillante. .
Messieurs et chers Collègues,
En vous souhaitant à tous, au nom du Comité annuel, une
très cordiale bienvenue à Bâle, je forme le vœu que les entre-
tiens que nous allons avoir contribuent à rendre plus féconde
l'activité de notre Société et à nous rapprocher toujours
davantage les uns des autres pour le bien de notre commune
patrie.
Herr Prof. D'F. Zscnoxke, Vorsteher des Zoolog. Institutes,
heisst die Versammlung in seinen Räumen herzlich willkom-
men. Er wünscht den Verhandlungen bestes Gedeihen, ladet
zur Besichtigung der Institutsräume ein und dankt dem Jahres-
komitee für die geleistete Arbeit. Sodann bietet er als Präsident
der Subkommission für die Erforschung des schweiz. National-
Parks eine kurze Orientierung über den Verlauf der betreffen-
den Arbeiten. Er gibt seiner Freude darüber Ausdruck, dass
eine Anzahl von Tiergruppen ihre Bearbeiter bereits gefunden
haben, so die Mollusken in Herrn E. Bürrikorer, die Diplopoden
in Herrn D' W. BiGzer, die Fische in Herrn D'G. SuRBECKk
und dre Vôgel und Säugetiere in Herrn G. von BurG. Das
einzige Hemmnis auf dem Wege zu dem schünen Ziel der all-
seitigen Erforschung unseres Parkes ist die missliche Finanz-
lage. Prof. ZscHokke appelliert darum an die Schweiz. Zoolog.
Gesellschaft und bittet um finanzielle Unterstützung eines
Unternehmens, das in hohem Grade unser Aller Interesse bean-
spruchen darf, und dessèn Gelingen wie kein anderes unserer
Gesellschaft zur Ehre gereicht.
Der Bericht des Präsidenten wird von der Versammlung ein-
stimmig gutsecheissen.
DT di
2. Bericht des Kassiers und der Revisoren.
In Abwesenheit D' pe Lesserr’s verliest der Präsident dessen
-« Rapport financier ». Ausser der Fr. 1000.— für die Preisar-
beiten von 1917 bleiben noch weitere Fr. 657.73 disponibel,
über deren Verwendung die Versammlung entscheiden soll.
Die ausstehenden Beiträge einiger Mitglieder sollen mit dem
nächstjährigen Einzug erhoben werden.
Die Rechnung wurde geprüft durch D'J. Carz (Genf) und,
in Abwesenheit W. Morrow’s (Lausanne), durch D' A. Prcrer
(Genf). Die Revisoren beantragen Annahme und beste Ver-
dankung des Kassaberichtes. So wird einstimmig beschlossen.
D' R. pe Lesserr behält in verdankenswerter Weise sein
Mandat als Kassier.
Als Revisoren pro 1918 werden gewählt die Herren Prof. D'
E. AnDRÉ, D' E. PExarD und als Suppleant D" A. Picrer, sämt-
liche in Genf.
3. Aufnahme neuer Mitglieder :
Auf Antrag des Komitees werden folgende 22 Herren in globo
und einstimmig in unsere Gesellschaft aufoenommen :
1. D' W. Biccer (Basel) 12. D' G. Secex (Zürich-Obstalden)
2. À. BLOME » 13. A. Reiser (Basel)
3. D' L. BoRNER » 14. A. Moxarp (Neuchâtel)
4, P. A. CHappuis » 15. D'R. Müzzer (Basel)
5. Prof. D'R. Dors (Neapel) 16. D'F. Rosex (Neuchâtel)
6. D'L. Ener (Basel) 17. D' Ed. Runix (Basel-Genf)
7. Ed. HanpscxiN » 18. D'S. ScHauB (Basel)
8, DEA HErTrz » 19. D' E. SCHENKEL »
ILDE-H Hezsne © » 20. W. ScxMassmanx (Liestal)
10. M. À. HerzoG » 21. J. Scxweizer (Basel)
11. D' A. Huser » 22. D°E. Wairscur »
Der Präsident gibt seiner Freude über die stattliche Liste
Ausdruck und begrüsst insbesondere Herrn Prof. D' Donrx
von Neapel in unserer Mitte.
RON
4. Bericht über die Preisarbeiten :
a) Da über die Land-Acarinen auf den in Lausanne fixierten
Endtermin wiederum keine Arbeit eingegangen ist, schlägt
Prof. ZscHokkE vor, das Thema vorläufig fallen zu lassen. So
wird beschlossen.
Dadurch werden Fr. 500.—- für weitere Zwecke verfügbar.
b) Die zweite Preisarbeit : « Die Wirkung organischer Ver-
unreinigungen auf die Fauna schweizerischer fliessender Ge-
wässer » fand ihre Lüsung, indem auf den festgesetzten Termin
ein voluminôses Manuskript einging. Die Jury wurde bestellt ;
es übernahmen das Amt bereitwillig die Herren Prof. D' C.
KELLER (Zürich), DJ. W. Feucuanx (Schaffhausen-Zürich) und
D' Huger-PEsTALozz1 (Zürich).
Die so zusammengesetzte Jury wird von der Versammlung
widerspruchslos akzeptiert.
c) Als neue Preisarbeit schlägt Prof. ZscHokkE vor :
«Die Hydracarinen der Alpengewässer. »
Als Termin empfehlt er Ende 1919 (also Ende September
laut neuen Reglementes), als Summe Fr. 500.—. So wird ein-
stimmig beschlossen.
5. Entwurf zu einem Reglement für die Preisarbeiten.
Für das Komitee referiert der Sekretär :
Die Veranlassung zur Aufstellung eines neuen Reglementes
war eine doppelte ;
1° war es 1m Allgemeinen durchaus wünschenswert, die Nor-
men, die entweder bereits da und dort aufgestellt, oder aber
in praxi üblich geworden waren, zu sammeln und durch klare
Reglementierung zu sanktionieren ;
2° halte im Besondern, Wie D' Roux schon in seinem Jahres-
bericht angedeutet, die übliche Fixierung des Ablieferungs-
termines Schwierigkeiten im Gefolge, die zu einer Neuordnung
drängten.
Musste somit die Bearbeitung des Reglementes an die Hand
genommen werden, so lag es nahe, bei dem Anlass diese und
jene Präzisierung auch noch anzubringen.
13 —
Der vom Komitee ausgearbeitete Entwurf wird artikelweise
durchberaten. Anlass zu eingehenden Debatten vaben die Fra-
gen : 1° ob die Jury jeweilen durch die ganze Jahresversamm-
lung oder nur durch das Jahreskomitee ernannt werden sollte ;
2° ob ein auswärtiger Zoologe «in der Regel » oder nur mehr
« ausnahmsweise » in die Jury zu wählen sei, und 3° ob die
Teilnehmer an der geschäftlichen Sitzung unter allen Umstän-
den oder aber nur dann beschlussfähig seien, wenn sie einen
bestimmten Prozentsatz sämtlicher Mitglieder repräsentierten.
An der Beratung nahmen aktiven Anteil die Herren Prof.
BEepoT, D' DELacnaux, Prof. HEScHELER, D' HOFMÂNNER, Prof.
Kezcer, D' LeBepinsky, D' MENZEL, D' PEYEr, D' REevirxion,
D' Roux, D'F. SarasiN, Prof: STEINMANN, D' SurBECx, Prof.
ZSCHoKkkE und der Sekretär.
Der Entwurf des Komitees erhält durch die Beratung seine
endgültige Fassung. Das Reglement, das sofort in Kraft tritt,
hat folgenden Wortlaut :
Reglement für die Preisarbeiten
der Schweiz. Zoolog. Gesellschaft.
Arr. 1.
Die Schweiz. Zoolog. Gesell-
schaft verwendet bestimmte, dem
jeweiligen Stand ihrer Finanzen
angemessene Summen zur Hono-
rierung von Preisarbeiten, die der
Gesellschaft auf allgemeine Aus-
schreibung hin eingereicht wer-
den,
Subventionierung oder nachträg-
lichen Honorierung bedeutender
wissenschaftlicher Arbeiten, die
nicht durch die Initiative der Ge-
sellschaft in Angriff genommen
wurden.
sowie ausnahmsweise zur
Règlement pour les concours de
la Société zoologique suisse.
ART. 1.
Quand ses moyens financiers le
lui permettent, la Société zoolo-
gique suisse affecte une certaine
somme à délivrer des prix dont
elle indique les sujets.
La Société peut, exceptionnelle-
ment, subventionnerou récompen-
ser des travaux scientifiques im-
portants qui ne sont pas dus à
son initiative.
ART. 2
Die in Frage kommenden Arbei-
ten müssen dem Gebiet der allge-
meinen oder speziellen Zoologie
entnommen sein. Sie sollen vor
allem die Fauna der Schweiz zum
Gegenstand haben. Im Interesse
môglichst vielseitiger Beteiligung
sind abwechslungsweise Probleme
der verschiedensten Zweige der
Zoologie zu berücksichtigen.
ART. 3.
Themen für Preisarbeiten kôn-
nen in der geschäftlichen Sitzung
der Jahresversammlung von jedem
Mitglied mündlich oder schriftlich
vorgeschlagen werden. Die Ver-
sammlung beschliesst über deren
Annahme und bestimmt die Hühe
des Preises (unter Vorbehalt von
Aenderungen gemäss dem Ent-
scheid der Jury).
Die Versammlung bestimmt fer-
ner den Ablieferungstermin.
Die Ausschreibung der Preisar-
beit erfolgt in der Revue suisse
de Zoologie und im Zoologischen
Anzeiger.
ART. 4.
Zur Preisbewerbung berechtict
sind alle schweizerischen Gelehr-
ten des In- und Auslandes, sowie
Schweiz
in der niedergelassene
Zoologen anderer Nationalität.
AnrT. 5.
Das eingesandte Manuskript soll
miteinem Motto versehen sein und
14 —
ART. 2.
Les sujets à traiter doivent ap-
partenir au domaine de la Zoologie
générale ou spéciale. Ils doivent,
avant tout, se rapporter à la faune
de la Suisse. Afin de permettre au
plus grand nombre possible de
membres de participer au con-
cours, les sujets devront être alter-
nativement choisis dans les diver-
ses branches de la Zoologie.
— An 3:
Les sujets pour les travaux de
concours peuvent être présentés,
verbalement ou par écrit, par cha-
que membre de la Société lors de
la séance administrative de l’As-
semblée générale. Celle-ci décide
de leur acceptation et fixe le
montant du prix (sous réserve de
modifications, apres décision du
jury).
L'Assemblée fixe également la
date à laquelle les travaux doivent
étre remis
Les sujets mis au concours sont
publiés dans la Revue suisse de
Zoologie et dans le Zool. Anzeiger.
ART. 4.
Tous les naturalistes suisses,
fixés en Suisse ou à l'étranger,
peuvent concourir de même que
les zoologistes d’autres nationa-
lités établis en Suisse.
Arr. 5.
Le manuscrit doit être remis
sans nom d'auteur et porter en
den Namen des Verfassers nicht
erkennen lassen. Ein versiegelter
Umschlag, der dasselbe Motto als
Aufschrift trägt, soll Namen und
Adresse des Autors enthalten.
Die Arbeiten künnen in deut-
scher, franzôsischer oder italieni-
scher Sprache abgefasst werden.
ART. 6.
Das genaue Datum der Ablie-
ferung wird in der geschäftlichen
Sitzung festgesetzt ; jedenfalls sol-
len die Manuskripte spätestens
drei Monate vor der Jahresver-
sammlung dem jeweiligen Jahres-
präsidenten zu Handen der Gesell-
schaft eingesandt werden.
ART. 7.
Ist ein Manuskript eingegangen,
so bestellt das Jahreskomitee zur
Begutachtung umgehend eine Jury
aus drei Mitgliedern, von denen
mindestens eines der Gesellschaft
angehüren muss, eines auch aus
dem Ausland beigezogen werden
darf.
Art. 8.
Die Jury übermittelt ihren Ent-
scheid
sammlung dem Jahrespräsidenten.
Dieser ôffnet in der geschäftlichen
Sitzung den Umschlag und teilt
den Namen des Preisträgers mit.
Das Resultat der Preisausschrei-
bung wird in der Revue suisse de
Zoologie und im Zoologischen An-
zeiger publiziert.
noch vor der Jahresver-
tête une devise, reproduite sur
une enveloppe cachetée renfer-
mant le nom et l’adresse de l’au-
teur.
Les travaux peuvent être rédigés
en français, allemand ou italien.
Arr. 6.
La date exacte de la remise des
travaux de concours est fixée dans
la séance administrative de l’As-
semblée générale. En tout cas,
les mémoires devront être envoyés
au plus tard, trois mois avant cette
assemblée, au président du comité
annuel.
ART: 7:
Dès qu’un manuscrit lui a été
présenté, le Comité annuel nomme,
pour l’examiner, un jury composé
de trois membres dont un au
moins doit appartenir à la Société.
Comme troisième membre, il peut
être fait appel à un naturaliste
étranger.
ART. 8.
Le jury transmet sa décision au
président du comité, avant la réu-
nion de l’Assemblée générale. Au
cours de cette dernière, pendant
la séance administrative, le prési-
dent ouvrira l’enveloppe et pro-
clamera le nom du lauréat.
Le résultat du concours sera
publié dans la Revue suisse de
Zoologie et dans le Zool. Anzeiger.
— 16 —
ART. 9.
Die preisgekrônte Arbeit bleibt
Im Falle
einer Drucklegung, für welche in
Eigentum des Autors.
erster Linie die Revue suisse de
Zoologie in Betracht kommt, soll
Untertitel :
der Schweiz. Zoologischen Gesell-
sie den « Preisschrift
schaft » tragen.
Arr. 10.
Ist keine Arbeit eingereicht oder
prämiert worden, so entscheidet
die Jahresversammlung, ob der
Termin verlängert, oder ob das
Thema fallen gelassen werden soll.
NRr Ait
Um eine Subvention im Sinne
des Artikels 1 kann sich jedes Mit-
glied bewerben, das der Gesell-
schaft mindestens zwei Jahre an-
gœchôrt. Die Bewerbung erfolgt
schriftlich
Die Jahresversammlung
beim Jahrespräsi-
denten.
nimmt Bericht und Antrag des
Jahreskomitees entgegen und fasst
endgültig, auch über die Hôühe der
Subvention, Beschluss,
ART. 12.
Es bleibt der Jahresversamm-
lung vorbehalten, hervorragende
zoologische Arbeiten, die von Mit-
cliedern der Gesellschaft oder
sonstigen schweizerischen Gelehr--
ten aus eigener [nitiative und nicht
als Preisarbeiten verfasst wurden,
nachträglich zu honorieren.
Arr. 9.
Le mémoire couronné reste la
propriété de l’auteur. S'il est im-
primé {si possible dans la Revue
suisse de Zoologie), il devra porter
en sous-titre : « Mémoire couronné
par la Société zoologique suisse ».
ART: 10:
Si aucun travail n'a été présenté
ou n'a mérité le prix, l’Assemblée
générale décide s’il y a lieu de
prolonger le délai ou de supprimer
le sujet du concours.
ArT. 14:
Tout naturaliste faisant partie
de la Société depuis deux ans au
moins peut adresser une demande
de subvention {voir art. 1}. Cette
demande doit être faite par écrit
et envoyée au président annuel.
Celui-ci présente à ce sujet un rap-
portet les propositions du comité à
l’Assemblée générale qui statue en
dernier ressort sur l’opportunité
et le montant de la subvention.
AnT. 12.
L'Assemblée générale peut ré-
compenser, par un prix d'honneur,
des travaux zoologiques de tout
premier ordre, publiés, soit par un
des membres de la Société, soit
par un autre zoologiste suisse, et
dont le sujet n’avait pas été indi-
qué pour un concours.
ART. 13.
Eine Aenderung dieses Regle-
mentes kann nur auf schriftlichen
Antrag von mindestens 20 Mitglie-
dern angestrebt werden. Der An-
trag ist unter die Traktanden der
geschäftlichen Sitzung aufzuneh-
men und muss wenigstens einen
Monat vor der Jahresversammlung
eingereicht werden.
17 —
Ann 13.
Toute demande de modification
au présent règlement doit être
adressée par écrit, par 20 membres
au moins, au président annuel qui
la fera figurer à l’ordre du jour de
la séance administrative de l’As-
semblée générale. Cette demande
doit parvenir au plus tard, un mois
avant l’Assemblée générale.
6. Ernennung des neuen Jahreskomitees.
Unter dem Beifall der Versammlung wird das Komitee pro
1918 bestellt wie folet :
Prof. D' O. FunrMaxx, Präsident ;
Prof. D' E. Prauer, Vize-Präsident ;
D' M. WEeger, Sekretär.
Als Versammlungsort wäre damit Neuenburg bestimmt.
7. Verschiedenes :
Prof. ZscHokkEe wiederholt sein Ansuchen um Subventionier-
ung der Arbeiten im National-Park.
Gestützt auf Art. 11 des soeben angenommenen Reglementes
wird ein Antrag des Präsidenten, zu diesem Zwecke Fr. 500.—
ohne nähere Bestimmung zur Verfügung zu stellen, ange-
nommien.
Mit dem Dank an die Mitglieder für die rege Teilnahme
schliesst der Präsident kurz vor halb 8 Uhr die Sitzung.
7'J2 Uhr: Gemeinsames Nachtessen (die auswärtigen Teil-
nehmer als Gäste) in der Schlüsselzunft, Freiestrasse 25. 33 An-
wesende.
In launigen Versen begrüsst D' Roux die Gäste und widmet
einen besondern Willkomm den beiden Senioren der Tagung :
Herrn Prof. C. Kezrer und Herrn D'H. FiscHer-SiGwarrT.
Freitag, den 28. Dezember.
82 Uhr: Wissenschaftliche Sitzung 1m Hôrsaal des Zoolog.
Instituts (Rheinsprung 9). 350 Anwesende.
Der Präsident erôffnet die Sitzung mit der Lektüre eines
Telegramms von Prof. Bazrzer und D'Voxwizrer in Würzburg.
Dann folgen programmässig die Vorträge :
L. D' H. Sreixer (Zürich): Zur Kenntnis der Rachenzeich-
nungen der Nestjungen der Prachtfinken, Spermestinae.
2. Prof. D' C. Kezzer (Zürich): Nete Beobachtungen über
Brutpflege bei Amphibien.
3. D'°G. SreixER (Thalwil): Zur Frage des Excretionssystems
der Nematoden.
4. D' F. Rosex (Neuchâtel) : Der Entwicklungscyclus von
Dibothriocephalus latus. (In Gemeinschaft mit Herrn D'Jantrekt
unternommene Untersuchungen .
Diskussion : Prof. Zscnokke dankt dem Vortragenden für die
interessanten Darbietungen und gratuliert ihm und seinem
Landsmann, Herrn D'C. Janickr, herzlich zu dem schünen Er-
folge ihrer unermüdlichen Forscherarbeit.
D' Roux überreicht dem Vortragenden im Namen der
schweiz. zoolog. Gesellschaft als äusseres Zeichen der Aner-
kennung folgende, gleichzeitig auch an D' Jaxiekr übermittelte
Glückwunsch-Adresse :
La Société suisse de Zoologie à
Monsieur le D' F. Rose.
Très honoré Monsieur et cher Collègue,
La Société suisse de Zoologie a eu connaissance du beau
résultat qui vient de couronner les recherches que vous avez
entreprises, en collaboration avec Monsieur le D' GC. Janrexi,
sur le cycle de développement du Dibothriocephalus latus L.
— 19 —
Elle désire, en vous présentant cette modeste adresse, vous
dire tout l'intérêt qu'elle à pris à vos travaux et vous offrir ses
félicitations très vives à l’occasion de la belle découverte qui
en est le fruit.
N'ignorant pas combien nombreuses étaient les difficultés
que vous aviez à vaincre, elle se plaît à rendre hommage au
zèle patient avec lequel vous les avez surmontées. Grâce à
votre labeur opiniâtre, conduit avec une excellente méthode,
vous êtes enfin parvenu au but que vous vous étiez proposé.
Votre découverte est digne de celles des maîtres de lhel-
minthologie et vous fait le plus grand honneur.
La Société suisse de Zoologie, fière de vous compter au
nombre de ses membres, exprime le vœu que vous puissiez
continuer, longtemps encore, à mettre vos forces au service
de la Science.
C'est en son nom que nous vous présentons en terminant,
très honoré Monsieur et cher Collègue, l'expression de notre
considération distinguée.
Au nom du Comité de la Société suisse de Zoologie,
Le Secrétaire : Le Président :
D' G. BoLLINGER. DÉTROULX:
Die Versammlung quittiert das Schreiben mit lebhaftem
Beifall.
D' Rosen dankt in warmen Worten für die Ehrung.
11% Dis 11%: Kollationspause. Sie wird benützt zur Besich-
tigung des Zoolog. Instilutes und zur Entgegennahme der
Demonstrationen unter 9. und 10.
5. G. ScaxEinEr (Basel) : a) Bemerkungen über albinistische
Vôgel und Säugetiere aus der Umgebung von Basel, mit Demon-
stration ; b) Demonstration eines seltenen und merkwürdigen
Wiederkäuers aus Corea.
Diskussion : D' Revirrion macht hiezu einige osteologische
Ergänzungen.
HONTE
>
6. D' P. Revizcion (Basel) : Remarques sur l'origine des
Chiropteres.
7. A. Moxarp (Neuchâtel): Résultats provisoires de l'étude
de La faune profonde du lac de Neuchâtel.
8. D' R. MENZEL (Basel) verzichtet der vorgerückten Zeit
wegen auf seine Demonstration freilebender Nematoden.
9. J. Scnweizer (Basel) : Demonstration eines Apparates zum
Fang fKleiner Arthropoden.
10. D' EF, Rosex (Neuchâtel) : Demonstration lebender Flim-
merlarven und Procercoïide von Dibothriocephalus latus.
11. D'J. Roux (Basel): Der Vortrag über Neu-Caledonien
muss auf den Nachmittag verlegt werden.
Der Präsident schliesst mit dem Dank an die Herren Vortra-
senden die reiche Sitzung 10 Minuten vor ! Uhr.
1 Uhr: Gemeinsames Mittagessen : Restaurant Gifthüttli,
Schneidergasse, 11. 41 Teilnehmer.
Prof. D'° Kezzer und D' Fiscner-SiGwart danken in herz-
lichen Worten für Alles, was den versammelten Zoologen in
Basel, der Stadt Ludwig RüriImEYER’s, geboten worden ist.
Der gemeinsame Gesang des Schweizerpsalms beschliesst
das gemütliche Bankett.
3 Uhr: D'J. Roux hält im naturhistorischen Museum seinen
Demonstrationsvortrag über die Wirbeltiere von Neu-Caledo-
nien und schliesst sodann die Tagung.
Der Sekretär : D' G. BoLLINGER.
MITGLIEDERV ERZEICHNIS
DER
SCHWEIZERISCHEN ZOOLOGISCHEN GESELLSCHAET
(Ende 1917)
Ehrenprâsident :
STUDER, Th., Prof., D', Gutenbergstrasse 18, Bern.
A. Lebenslängliche Mitglieder :
Gerpr BA, Prof: DE.
Janickr, C., D’, Chexbres (Vaud).
* Wicnezui, J., Prof. D', Kônigl. Landesanstalt für Wasserhygiene,
Berlin-Dahlem.
B. Ordentliche Mitglieder :
AnDRé, E., Prof., D', Délices 10, Genève.
Bazrzer, F., Prof,, D', Zoolog. Inst., Rabbentalstr., 51, Berne et
Würzburg (Deutschland).
* Bargey, Aug., Expert-Forestier, Montcherand s/Orbe (Vaud).
* Baunin, L., Lic. Sc., Directeur des écoles, Orbe (Vaud) (*.
Baumaxx, F., Priv.-Doc., D', Zoolog. Institut, Bern.
BaumEeisrer, L., D’, Strassburgerallee 15, Basel.
Bepor, M., D', Directeur du Muséum d'Histoire naturelle, Genève.
Béraxeck, Ed., Prof., D', Université, Neuchätel.
* Biecer, W., D', Delsbergerallee 12, Basel.
BLaxc, H., Prof., D', Avenue des Alpes 6, Lausanne.
BLocu, J., Prof., D', Gärtnerweg 54, Solothurn.
BLocu, L., D', Bahnhofstrasse 15, Grenchen, Solothurn.
* BLoue, A., Elsässerstrasse 44, Basel.
Bcuxrscuzt, Prof., D', Anat. Inst. Universität, Frankfurt a. M.
Bozzixcer, D', G., Hebelstrasse 109, Basel.
* Borxer, L., D', Hammerstrasse 124, Basel.
+ BornHAUSER, Conrad, D', Marschalkenstrasse 31, Basel.
Bossuar». H., Prof., D', Hochstrasse 68, Zürich 7.
Brerscuer, K., D', Weinbergstrasse 146, Zürich 6.
Bucxiox, Ed.. Prof., D', Villa La Luciole, Aix-en-Provence (France) *).
Burckaaror, Gotl., D', Grellingerstrasse 55, Basel.
vox Burc, G., Bez. Lehrer, Olten.
Bürvrikorer, John, D', Direktor d. zoologischen Gartens, Rotterdam
(Holland).
Carz. J.. Priv.-Doc., D', Muséum d'Histoire naturelle, Genève.
* Cuarpuis, P. À., Seevogelstrasse 34, Basel.
Daser, Marie, D', Priv.-Doc. u. Prosektor, Gloriastr. 72, Zürich 7.
Decacæaux, Th., Prof. au Gymnase, Neuchâtel.
* Dourx, R., Prof., D', Zoolog. Institut, Zürich.
* Dorou, F., D’, rue du Trône 20, Bæuxelles.
* Dugrsr, J. Ulr., Prof. D', Universität, Bern.
* Ener, L., D', Hebelstrasse 128, Basel.
Excez, A., Champ-fleuri, Lausanne.
Escuer-Künoic, J., D', Gotthardstrasse 35, Zürich 2.
Faës, H., D', Petit-Montriond, Lausanne.
Favre, J., D', Muséum d'Histoire naturelle, Genève.
* FenLuaxx, EF. W., D’, Priv.-Doc. an der Eidg. techn. Hochschule,
Institut Rhenania, Neuhausen b. Schaffhausen.
* Feux, W., Prof., D', Kôllikerstrasse 7, Zürich 7.
Frecp, H. Haviland, D", Direktor des Concilium bibliographicum,
Kôllikerstr. 9, Zürich 7.
Fiscuer-Sicwarr, H., D', Zofingen.
Forez, Aug., Prof., D', Yvorne (Vaud).
Funrmanx, O., Prof., D', Université, Neuchâtel.
Gaxpozri-Horxyozp (de), Priv:-Doc., D', Beaulieu, Champel (Genève).
Gist, Julie, D', Lehrerin, Austrasse 29, Basel.
Greprix, L., D', Direktor, Rosegg bei Solothurn.
* Haxpscnix, Ed., Liestal.
* Herrz, A., D', Oristalstrasse 241, Liestal.
Hecsixe, H., D', Friedensgasse 33, Basel.
* HerzoG, M. A., Thiersteinerallee 15, Basel.
Hescuezer, K., Prof., D', Mainaustrasse 15, Zürich 8.
Hormäxxer, Barthol., D', Prof. au Gymnase, La Chaux-de-Fonds.
Horrmaxx, K., D' med., Albananlage 27, Basel.
* Huser, A., D', Palmenstrasse 26, Basel.
— 23 —
Jaquer, Maurice, Prof., D', Cité de l'Ouest, Neuchatel.
Jecex, G., D', Zoolog. Institut der Eidg. Fechn. Hochschule, Zürich.
* KarnariNEr, L., Prof., Université, Fribourg.
* Keiser, A., Zoolog. Institut, Basel.
Kecrer, C., Prof., D', Asylstrasse 17, Zürich 7.
* Küprer, Max, D’, Klausstrasse 20, Zürich 8.
* La Roce, R., D', Hagenthal (Elsass).
Lesenixsky, N., D’, Priv.-Doz., Austrasse, Basel.
Lesserr (de), R., D', Buchillon {Vaud).
Leuraarpr, F., D', Liestal.
Lixper, C., Prof., D’, avenue Jolimont, Lausanne.
MexzeL, Richard, D', Zoologische Anstalt der Universität, Basel.
Mermop, G., D', Muséum d'Histoire naturelle, Genève.
* Meyer, Frieda, D’, Eidmattstrasse 38, Zürich 7.
*Moxarp, À., Neuchäatel.
Morrox, W., Vieux-Collonges, Lausanne.
* Müzcer, R., D', Spalentorweg 6, Basel.
Murisier, P., Assistant, Lab. de Zool. de l’Université, Lausanne.
Musy, M., Prof., rue de Morat 245, Fribourg.
*Nzxr, À. D., Priv. Doc., Bolleystrasse 40, Zürich,
NarBec, P., D', Terreaux, Lausanne.
NeeraAcHer, F., D', Unterer Rheinweg 144, Basel.
Pexar», Eug., D', rue Tæpffer 9, Genève.
* Pever, Bernh., D', Steigstrasse 76, Schaffhausen.
PræuLer, H., Apoth., Schaffhausen.
Pracer, J., Poudrières 31, Neuchätel.
Picrer, Arnold, D', Priv.-Doc., route de Lausanne 102, Geneve.
Pieuer, E., Prof. D', Parcs 2, Neuchâtel.
Revizziop, Pierre, D', Naturhist. Museum, Basel.
Ris, F., D’, Direktor, Rheinau (Zürich).
* Rosex, F., D', Zoolog. Institut, Neuchâtel.
Roux, Jean, D', Naturhist. Museum, Basel.
RuseLt, O., Prof., D', Alpeneckstrasse 7, Bern.
* Runix, Ed., D', Zooloc. Institut, Genf.
SARASIN, Fritz, D', Spitalstrasse 22, Basel.
SarAsIN, Paul, D', Spitalstrasse 22, Basel.
*Scaäppi, Th., D', Josephstrasse 67, Zürich.
ScHAUB, S., D', Rosentalstrasse 71, Basel.
* ScnexkeL, E., D', Lenzgasse 24, Basel.
A ie
Scamassmaxx, W., Bezirkslehrer, Liestal.
ScaxeinEer, Gust., Präparator, Grenzacherstrasse 67, Basel.
ScaxeipER-ORELLI, O., D', Dozent für Entomologie und Konservator
des Entomolog. Instituts der Eidgen. techn. Hochschule,
Hüngg bei Zürich.
* ScxwelzEr, J., Birsfelden (Basel).
Sreck, Theodor, D', Naturhist. Museum, Bern.
STEHLIN, H. G., D', Naturhist. Museum, Basel.
* STEINER, G., D', Thalwil.
* STEINER, H., D', Turnerstrasse, 42, Zürich.
STEINMANN, P., D’, Prof. a. d. Kantonsschule, Aarau (*.
STINGELIN, Theodor, D’, Olten. Læ
SroLz, O., Prof., D', Klosbachstrasse 75, Zürich 7.
SrrAssER, H., Prof., D', Anat. Institut, Bern.
STROHL, J., Prof., D', Zool. Institut, Universität, Zürich.
SURBECK, G., D', Schweiz. Fischereïinspektor, Bern.
Tuericer, AÀ., Prof., D', Kantonsschule, Luzern.
Taiésgaup, M., Prof., D', Ring 12, Biel.
*TæœpTruaxx, W., D', Institut Zoologique, Fribourg (*).
VoxwiLeer, P., D', Würzburg (Deutschland).
Wacrer, Ch., D', Tanzgasse 2, Basel.
* Weger, Edmond, D', Muséum d'Histoire naturelle, Genève.
Weger, Maurice, D', Laboratoire de Zoologie, Université, Neuchâtel.
Werrsrein, E., Prof., D', Attenhoferstrasse 34, Zürich 7.
* Wirseui, E., D', Turnerstrasse 21, Basel. :
YunG, Emile, Prof., D', rue St-Léger 2, Genève.
* ZeunrNer, L., D', Instituto agronomico, Bahia (Brésil) (*).
ZscHokKkE, F., Prof., D', Universität, Basel.
Les membres dont le nom est précédé d’un * ne font pas partie de la Société helvétique
des Sciences naturelles.
Les membres dont le nom est suivi d'un (*) n’ont pas payé leur cotisation pour 1947.
SCHWEIZERISCHE ZOOLOGISCHE GESELLSCHAFT
Preisausschreibung.
Die Schweizerische Zoologische Gesellschaft schreibt fol-
gende Preisaufgabe aus :
« Die Hydracarinen der Alpengewässer. »
Für die beste, den wissenschaftlichen Ansprüchen ent-
sprechende Bearbeïitung dieses Themas ist ein Preis von 500 Fr.
vorgesehen ; als Endtermin ist Ende September 1919 fest-
gesetzt.
ART. 4 des Reglementes für die Preisarbeiten :
Zur Preisarbeit berechtigt sind alle schweizerischen Gelehr-
ten des In- und Auslandes, sowie in der Schweiz niederge-
lassene Zoologen anderer Nationalität.
ART. 5. — Das an den Jahrespräsidenten einzusendende
Manuskript soll mit einem Motto versehen sein und den Namen
des Verfassers nicht erkennen lassen. Ein versiegelter Um-
schlag, der dasselbe Motto als Aufschrift trägt, soll Namen und
Adresse des Autors enthalten.
Die Arbeiten kônnen in deutscher, franzüsischer oder italie-
nischer Sprache abgefasst werden.
Das JAHRESKOMITEE DER SCHWEIZ.
ZOO. (GESELLSCHAFT.
r 2
SOCIETE ZOOLOGIQUE SUISSE
La Société zoologique suisse a décidé de délivrer en 1919
un prix de 500 fr. à l’auteur de la meilleure étude sur :
—
« Les Hydracariens de la région alpine. »
Les mémoires devront parvenir au Comité avant la fin du
mois de Septembre 1919.
Extrait du réglement de prix :
ART. 4. — Tous les naturalistes suisses, fixé en Suisse ou à
l'étranger, peuvent concourir, de même que les zoologistes
d'autres nationalités établis en Suisse.
ArT. 5. — Le manuscrit doit être remis sans nom d'auteur
et porter en tête une devise, reproduite sur une enveloppe
cachetée, renfermant le nom et l’adresse de l’auteur.
Les travaux peuvent être rédigés en français, allemand ou
italien.
LE COMITÉ DE LA SOCIÉTÉ
ZOOLOGIQUE SUISSE.
PRIX
Vu le rapport du Jury, le Comité de la Société Zoologique
Suisse a décerné le prix de 500 francs à MM.
le D' P. STEINMANN, à Aarau
,
et le D' G. SurBEecx, à Berne,
pour le mémoire qu'ils ont présenté sur L’Action des détritus
organiques sur la faune des eaux courantes de la Suisse.
REVUE SUISSE DE ZOOLOGIE
ANNALES SCO
SOCIÉTÉ ZOOLOGIQUE SUISSE
MUSEUM D'HISTOIRE NATURELLE DE GENÈVE
PUBLIÉES SOUS LA DIRECTION DE
Maurice BEDOT
DIRECTEUR DU MUSEUM D'HISTOIRE NATURELLE
AVEC LA COLLABORATION DE
MM. les Professeurs E. Béranecx (Neuchâtel), H. BLanc (Lausanne),
O. Funrmaxn (Neuchâtel), T. Sruprr (Berne) et F. Zscnokke (Bâle).
TOME 26
Avec 11 planches
Ce volume est accompagné d'un fascicule supplémentaire.
GENEVE
IMPRIMERIE ALBERT KUNDIG
1918
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F4 :
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2. PHYLLOPODES par Th. Suinéërix Fr. 8
3. ARAIGNÉES par R. de Lessenr it 2
ñ. ISOPODES par J. Cart. Fr. ‘3 50
5. PSEUDOSCORPIONS par R. de Lesserr Fr. 2
6. INFUSOIRES par E. Axbré / Er. #42
4 OLIGOCHÈTES par E. PiévrretK.Brersener Fr. 11
8. COPÉPODES par M. Tuésaun 1 4RNCON
9. OPILIONS par R. de Lesserr RM
10. SCORPIONS par R. de Lrssenr. | ‘Fr 1
11. ROTATEURS par E.-F. Weven et G. Moxrer Fr. 17
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DE LA
COLLECTION LAMARCK
APPARTENANT AU
MUSÉUM D'HISTOIRE NATURELLE DE GENÈVE
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