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.Sous - Bibliothécaire de la ville de Lyon, AGE 2
Professeur d'Histoire naturelle au Lycée ; |
à Membre de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts,
_ des Sociétés d'Agriculture , Linnéenne , et Littéraire de la même ville ; :
Membre honoraire de la Société Entomologique de Stettin,
Correspondant des Sociétés des Sciences de Lille, des Naturalistes de Moscou, |
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OPUSCULES
ENTOMOLOGIQUES.
OPUSCULES
TOMOLOGIQUES
E. MULSANT,
Sous - Bibliothécaire de la ville de Lyon,
Professeur d'Histoire naturelle au Lycée ,
Membre de l’Académie des sciences, belles-lettres et arts,
des Sociétés d'Agriculture | Linnéenne , et Littéraire de Ia même ville;
Membre honoraire ‘de la Société Entomologique de Stettin,
Correspondant des Sociétés des Sciences de Lille, des Naturalistes de Moscou,
de Halle , de Basle, d’Altenbourg, etc., ete. i
TROISIÈME CAHIER.
LYON.
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CONSERVATEUR DU MUSÉUM D'HISTOIRE NATURELLE DE
COPÉNHAGUE ,
Meœbre de l’Académie des Sciences de la même ville,
etc., etc., etc.
Monsieur ,
Vos bienveillantes communications m'ont été si utiles pour mes
travaux, qu’en vous adressant ces pages, je n’ai pas la pensée de me
croire libéré envers vous; ce serait m'être acquitté à trop.bon compte.
Paissiez-vous du moins voir dans cet hommage un témoignage de
ma reconnaissance, et l’assurance nouvelle des sentiments affectueux
avec lesquels
J'ai l'honneur d’être
Votre tout dévoué,
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SUPPLÉMENT
MONOGRAPARIE
DES
COLÉOPTÈRES TRIMÈRES SÉCURIPAPES
PRÉFACE.
Trois ans à peine se sont écoulés depuis le moment où j'ai
achevé le Speciès des Coccinellides, et voici que déjà j’éprouve
le besoin de faire paraître un supplément à ce travail. De
nouvelles communications de MM. Perroud , de Lyon ; Jules
Bourcier, Chevrolat, Deyrolle et Jeckel, de Paris ; Saucerotte,
de Lunéville ; l’abbé Montrousier, de la Société des Maristes,
missionnaire dans l'Australie; John Leconte et Guex, des
États-Unis ; le comte de Mannerhein , de Vibourg ; Ménétriés
et V. de Motschoulsky, de Saint=Pétesbourg ; le docteur
Schaum, de Berlin; Rosenhauer , d’Erlangen, m'ont offert
un assez grand nombre d'espèces inédites pour rendre cetie
publication nécessaire; elle me permettra d’apporter quelques
modifications à la première pour la mettre en harmonie avec
les découvertes récentes et avec les progrès de la science.
Suppl Coccinellides. 1
2 PRÉFACE.
Ma Monographie a été l’objet de quelques observations,
mais faites en termes si bienveillants, que je serais tenté de
m'en louer plulôt que de m’en plaindre. On m'a reproché :
l° de n'avoir pas fait un emploi assez général des caractères
tirés des parties de la bouche; 2° d’avoir établi un trop
grand nombre de coupes génériques. Je demande la permission
d'émettre ici quelques idées à ce sujet, non pour chercher à
justifier ce qu'il peut y avoir de défectueux dans mon œuvre —
personne plus que moi ne sent combien les travaux de
l’homme sont éloignés de la perfection — mais pour exposer
mes vues sur ces points de controverse.
Les organes buccaux, je m'empresse de le reconnaître,
fournissent parfois d’utiles ressources pour constituer , dans
certaines familles, des coupes plus ou moins étendues, et je me
hâte de confesser que, dans les études préliminaires de mon
travail, j'ai disséqué la bouche de toutes les Coccinellides en
ma possession. Cet examen est venu confirmer l'opinion
dans laquelle je suis depuis longtemps, que les palpes et
autres parties voisines sont loin d’offrir des caractères toujours
de même valeur; ceux-ci perdent de leur importance à
mesure qu’on s'adresse à des Coléoptères dont la conformation
extérieure, peu différente dans la même famille, annonce
dans l’organisation uu plus grand degré de simplicité, et
contrairement à l'opinion de Fabricius ("), ils deviennent
insuffisants pour la constitution des genres. Je suis heureux
d’avoir vu récemment ces mêmes principes proclamés par
M. le docteur Suffrian, un de ces hommes qui méritent de
faire autorité dans la science par les soins consciencieux dont
ses travaux portent l’empreinte.
(*) Mihi vero instrumenta cibaria sola characteres praebent sufficientes,
constantes. (Phil, entom. p. 85.)
PRÉFACE. 8
On a trop souvent, à l’exemple du professeur de Kiel,
abusé du moyen de créer des genres nouveaux sur les carac-
tères presque exclusifs tirés des mâchoires ou des palpes. Le
plus souvent, on se borne à examiner les parties buccales de
quelques espèces, parfois même d'une seule, et lou rapport:
ensuite à ce genre, constitué sur des bases si faibles, tous les
insectes qui semblent s’y rattacher par les formes extérieures.
Combien de fois cependant n’arrive-t-il pas que des Coléop-
tères ayant entre eux beaucoup d’analogie et à peu près le
même genre de vie, offrent, dans leurs organes buccaux,
des différences assez importantes? Les Mélasomes, pendant
longtemps, n'ont-ils pas été, sur la foi de Latreïlle, consi-
dérés comme ayant tous les mâchoires armées d’un crochet
corné?
Non-seulement les parties de la bouche des insectes ne
sont pas toujours d’une conformité rigoureuse chez des
espèces très-voisines, mais parfois elles présentent des diffé-
rences frappantes chez les deux sexes d’une même espece. Il y
a plus : dans le même individu, chez les Coléopières herbi-
vores surtout, l’une des mandibules est, en général, loin
de ressembler à l'autre, et les paipes même quelquefois
présentent des différences plus ou moins appréciables. Si l’on
ajoute que, chez les petites espèces surtout, la dessiccation
opère fréqueminent, sur les parties molles des mâchoires ou
autres organes voisins, un raccornissement assez considérable
pour en dénaturer ou du moins en aliérer la forme primitive,
on sera amené à reconnaître que si l'étude de la bouche des
Coléoptéres ne doit pas être négligée, les secours tirés des
pièces dont elle se compose doivent être employés avec intel-
ligence ou avec une sage réserve.
Quand ces organes d'ailleurs auraient, dans leur configu_
ration, une constance plus grande, doivent-ils être considérés
comme fournissant des caractères prédominants? En leur
À PRÉFACE.
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accordant une préférence exclusive, Fabricius, dans ses
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derniers ouvrages, a été entraîné à éloigner les Hanretons
et les Cétoines des Scarabées de Linné, dont il les avait
rapprochés dans ses premières publications ; il a été porté à
réunir dans quelques-unes de ses classes, des insectes étonnés
de leur voisinage.
Séduit par les théories de son temps, l’illustre Entomo-
logiste s'était évidemment exagéré pour les animaux articulés
l'importance que peut offrir le système dentaire chez les
mammifères, ou plutôt il avait méconnu que, même chez les
vertébrés supérieurs, les caractères tirés du tube digestif ou
de ses dépendances doivent s’effacer devant ceux fournis par
des organes d'un ordre plus élevé : les premiers, en effet,
sont en rapport seulement avec la vie végétative; or, c’est
par la vie de relation que les animaux se distinguent des
plantes et s'élèvent plus ou moins dans la série des êtres.
Je me suis demandé, dès le commencement de mes travaux,
s'il n’était pas possible, sans recourir principalement aux
parties de la bouche des Coléoptères, d'établir parmi eux des
coupes génériques sur des pièces plus faciles à étudier, et
surtout plus en harmonie avec les mœurs ou les habitudes
de ces petits animaux. Je n’ai pas lardé à me convaincre que
le système tégumentaire de ces articulés, dont les pièces
nombreuses se développent ou se rapetissent suivant le genre
de vie de chacun de ces êtres, peut fournir de merveilleuses
ressources pour les grouper d’une manière naturelle. Ces
moyens de classification offrent en outre un grand avantage,
celui de pouvoir êtie examinés ou vérifiés par tout le monde;
les caractères tirés de la bouche présentent, au contraire,
dans leur étude, une difficulté plus ou moins grande pour les
personnes peu exercées ; si leur examen exige la dissection,
la plupart des Entomologistes, quand ils possèdent un exem-
plaire unique, préfèrent croire l’auteur sur parole plutôt
PRÉFACE. 5
que de s’exposer à briser leur insecte, en chierchant à con-
trôler les données de l'écrivain.
En se bornant à consulter les parties de la bouche, les Sca-
rabéens (4teuchus, etc.) semblent se rapprocher des Gétoines
par leurs mandibules impropres à la mastication ; 1ls sont,
comme ces dernières , des insectes lécheurs. Mais les espèces
créées pour la destruction des matières sordides indiquent
visiblement leurs habitudes fouisseuses par le développement
considérable de leur poitrine, destinée à fournir aux crganes
des mouvements terrestres des muscles d’une plus grande
puissance; par leurs pieds robustes, leurs cuisses renflées,
leurs jambes antérieures fortement dentées, leurs tarses grêles
où nuls; par leur épistome et leurs joues réunies en un
chaperon destiné à faciliter lintroduction de l'animal dans le
sol, et débordant les yeux pour les protéger. La direction
oblique des jambes intermédiaires servant à faire distinguer,
parmi ces animaux , les espèces pilulaires de celles qui ne le
sont pas, ne fournit-elle pas un caractère aussi précieux et
aussi naturel que les palpes ou les mâchoires pourraient le
faire ?
il n’est donc plus permis d'admettre ce précepte philoso-
phique de Fabricius : Les caractères de tous les genres doivent,
toujours étre pris des mémes parties ("). Les animaux qui se
rapprochent le plus les uns des autres ne sont pas toujours
ceux dont les organes buccaux offrent le plus d’analogie,
mais ceux qui ont entre eux les rapports les plus nombreux,
surtout en partant des points de vue les plus élevés de leur
vie de relation. Savoir saisir et comprendre ces harmonies,
c'est avoir reçu de la Providence la noble mission d’interpréter
(1) Characteres generum omnium ab iisdem semper partibus desumendi.
(Fasricits, Philos. entomol., p. 91.)
(fi PRÉFACE.
ses œuvres; c'est le cachet du Naturaliste. C’est par ce tact
étonnant que le génie de Linné, lorsqu’on se reporte à l’époque
où il vivait, semble grandir encore à mesure qu’on s'éloigne
de son siècle. C’est par ce coup-d’œil admirable, dont ses tra-
vaux gardent la trace, que Latreille a laissé un nom immortel.
Quand on s’écarte de ces principes, les esprits, même
supérieurs, se jetient dans des idées systématiques plus ou
moins singulières. Ainsi, malgré le haut degré auquel ait pu
s'élever le savant Erichson par ses remarquables ouvrages, je
serais bien étonné si la manière fantastique dont il a disposé
les Lamellicornes, par exemple, était jamais avouée par la
Nature.
La question relative aux limites des genres restera proba-
blement longtemps encore un sujet de discussion entre les
Naturalistes. Les coupes génériques établies par Linné sur un
ombre assez restreint d'insectes et d’après des caractères
très-généraux, ont dû uécessairement être divisés à mesure
qu’on a découvert un plus grand nombre d'espèces, et que
celles-ci ont été l’objet d’études plus spéciales. Les genres
linnéens sont devenus pour la plupart les représentants d’une
Tribu ou grande famille. Celui de Coccinella est un de ceux
dont le morcellement a été le plus tardif : la presque simili-
tude de ces insectes, dans jeurs formes extérieures, semblait
rendre ce fractionnement moins nécessaire; dans tous les
cas , elle en augmentait les difficultés.
Engage presque involontairement dans le travail monogra-
phique ayant ces insectes pour objet: condamné à rendre
reconnaissables autant que possible les neuf cents espèces
décrites dans mon ouvrage; obligé de lutter contre divers
obstacles, résultant : les uns, de la simplicité d'organisation
de ces Coléoptères, ou du moins des faibles modifications
des formes de leurs corps : les autres, de la variation souvent
si singulière da dessin ou de la couleur de leur robe, il m'a
PRÉFACE. 7
fallu, pour accomplir cette tâche, entrer dans des détails
minutieux. À défaut de ce génie que la Providence départit à
un si petit nombre d'élus, j'ai tâäché d'apporter dans cette
œuvre une certaine dose de patience et de la conscience
dans les recherches. Celles-ci m'ont permis de partager la
Tribu des Trimères Sécuripalpes en familles, en branches et
souvent même eu rameaux. Ces divisions successives ont
non seulement pour but, dans mon esprit, de mieux faire
connaître la marche de la Nature, mais de fournir aux
personnes qui trouveraient le nombre de mes coupes géné-
riques trop considérable, la facilité d'en restreindre le chiffre
sans rien changer à la disposition générale de l'ouvrage. Aux
yeux de ces Entomologistes réservés, mes noms de genres
peuvent passer pour les représentants des lettres A, B, C,
etc., employées par d’autres auteurs comme des moyens de
repère dans des groupes trop nombreux.
Toutefois, je dois l’avouer, j ai été entrainé à fractionner
les branches et les rameaux de chaque famille, moins par
cette tendance naturelle qui nous porte à spécialiser des le
moment où nous approfondissons davantage un sujet; moins
surtout par le désir futile de créer des coupes nouvelles, que
par mes idées sur les limites des genres. Dans mon opinion,
ils ne doivent comprendre que des espèces ayant entre elles
une grande ressemblance de caracteres et de formes.
Le nombre des coupes établies daus mes premiers volumes
sur les Coléoptères de France, parut de prime abord exagéré
à plusieurs Éntomologistes. Combien de ces coupes cependant,
basées sur une espèce unique, n’ont-elles pas vu, depuis mes
publications, leur établissement justifié par des insectes qui
sont venus s’y rattacher, depuis les récentes explorations ou
conquêtes de la science? Je serais bien étonné si la plupart
des genres de Coccinellides qui paraissent aujourd’hui super-
flus, ne recevaient pas un Jour de Flavenir une pareille
8 PRÉFACE.
sanction, si même la création d’un certain nombre de coupes
nouvelles ne devenait nécessaire. Des formes inconnues ou
non signalées encore, correspondant à des mœurs ou à des
habitudes particulières, provoqueront toujours la création
de genres nouveaux; or, qui pourrait dire d'une manière
approximative à quel chiffre s'arrêtera le nombre des insectes
existant sur la terre, et celui des types plus ou moins singu-
liers qui restent à s’offrir à nos yeux? Plus on avance dans le
champ des découvertes, plus il semble fuir dans un horizon
sans limites; à la vue des merveilles sans nombre qui se
montrent à lui, l’homme attaché au culte de la Natureen est
presque à regretter son inépuisable fécondité. Obligé chaque
jour de restreindre le cercle de ses études, dès le moment où
il veut les approfondir davantage, il sent le néant et la vanité
de sa science et la puissance infinie de Dieu, et dans le juste
sentiment de sa faiblesse et de son impossibilité à connaitre
jamais toutes les œuvres du Créateur, il est à chaque instant
forcé de s’écrier dans un transport d’admiration :
O Jevohah, quäm magna sunt opera tua!
SUPPLÉMENT
A LA
MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES.
Page 2. — La découverte de quelques espèces de Chilocoriens
ayant le dessus du corps garni de duvet, doit faire modifier de la
mauière suivante les caractères du premier groupe, celui des Gymno-
SOMIDES.
CaracTÈRES. Élytres glabres ; parfois cependant exceptionnelle-
ment garnies, soit près des épaules seulement, soit plus rarement
sur toute leur surface, d’un duvet plus ou moins clair-semé, chez
quelques espèces ayant la partie antérieure de la tête en forme de
chaperon.
Page 9. — A la fin de la page, ajoutez après l'E. EscuscoLTzit
décrite dans l’appendice, p. 1,009 :
4. Eriopis heliophila. — Oblongue. Prothorax noir, orné d’une
bordure latérale et de deux taches orbiculaires jaunes ou d’un jaune
testacé : l’une, liée au milieu du bord antérieur : l'autre, au devant du
milieu de la base. Elytres jaunes ou d’un jaune testacé, parées d’une
bordure suturale liée dans sa seconde moitié à un anneau isolé des bords
externe el postérieur , et d’une lache prolongée du calu$ à cet anneau,
noirs.
ETAT NORMAL. Prothorax noir, paré de chaque côté d’une bordure
jaune ou d’un jaune testacé, de largeur uniforme, couvrant en devant
jusqu’à la sinuosité postoculaire et le dixième externe de la base ;
10 SUPPLÉMENT
orné sur la ligne médiane de deux taches orbiculaires de même
couleur : celle de devant, égale au quart de la largeur, liée au bord
antérieur vers lequel elle est tronquée : la postérieure , à peine
moins petite, complète, située au devant de l’écusson. Elytres jaunes
ou d’un jaune testacé, ornées d’une bordure suturale, d’un anneau
et d’une tache naissant du calas, noirs : la bordure suturale, un peu
plus large sur chaque élytre que l’écusson qu’elle embrasse jus-
qu’à la base, prolongée jusqu’au milieu de la longueur d’une manière
presque uniforme ou en se renflant légèrement dans le milieu de
celte distance, un peu rétrécie ensuite jusqu’à l'extrémité, formant,
à partir du milieu, le côté interne de l’anneau : celui-ci inégalement
plus large, anguleusement avancé en devant vers le milieu de la
largeur, distant du rebord, à son côté externe , d’un sixième en-
viron de la largeur, séparé par un espace à peu près égal à Ja
partie postérieure de l’angle sutural : la tache, en espèce de triangle
dont le côté le plus long regarde le bord externe, naissant du calus,
longitudinalement étendue jusqu’à la partie antérieure anguleuse
de l’anneau, avec laquelle elle se lie ou à peu près, distante de
la bordure suturale vers son angle interne, d’un sixième ou presque
d’un cinquième de la largeur.
Long. 0,0045 (21.) Larg. 0,0024 (1 15 L.).
Corps oblong. Tête noire, avec le côté externe des mandibules,
les joues , le bord du labre et de l’épistome d’un jaune testacé
Antennes et palpes de même couleur, à extrémité noire ou obscure.
Ecusson triangulaire, noir. Elytres assez faiblement élargies jusqu'aux
trois cinquièmes de la longueur, subarrondies ou en ogive obiuse à
l'extrémité. Dessous du corps noir : Epimères des médi et postpectus
blanches. Pieds noirs. |
Elle a été découverte dans les environs de Quito (République
de l’Equateur), par M. J. Bourcier.
Cette espèce, par son faciès, semble lier les Æ£riopis au genre
Adonia, dont elle s'éloigne néanmoïns par l'absence des plaques
abdominales.
A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. Fi
Page 10. — 2. Hippodamia xanthoptera
Obs. Suivant M. de Motschoulsky, elle ne serait qu’une variété
de l’H. 13-punctata. Elle présente parfois les élytres marquées de
quelques points noirs ; mais ordinairement celles-ci sont sans taches.
3. Hippodamia racemosa. — Oblongue. Prothorax noir, paré
au moins latéralement d’une bordure blanche étroite. Elytres d’un roux
jaune, ornées chacune d’une bordure transversale et de trois taches,
noires : la bande, naissant des côtés de l’écusson, prolongée un peu obli-
quement jusqu’au quart, puis transversalement dirigée jusqu’au rebord,
en émeltant en avant un rameau assez large sur le calus : les première
et deuxième taches, liées vers la moitié de la largeur , divergentes pos-
térieurement : l’interne, plus longue, plus antérieure et moins prolongée
en arrière : la troisième, obtriangulaire, aboutissant postérieurement
vers les neuf dixièmes de la suture.
Etar NORMAL. Prothorax noir; paré en devant et sur les côtés
d’une bordure étroite, d’ua blanc flavescent : l’antérieure, trifeston-
née en arrière : chacune des latérales, à peine rétrécie dans son
milieu. Elytres d’un roux jaune ou d’un jaune orangé , ornées cha-
cune d’une bande transversale irrégulière, liée à l’écusson, et de trois
taches noires : la bande, naissant de la base ou des côtés de l’écusson,
couvrant le premier huitième de la suture dont elle s'éloigne ensuite
en se prolongeant jusqu’au quart de la longueur et du sixième interne
environ de la largeur , puis transversalement prolongée jusqu’au
rebord externe qu’elle laisse intact ; comme terminée à son extrémité
externe par uae tache ponctiforme , la débordant un peu en avant et
surtout en arrière, émettant en avant un rameau couvrant le calus,
avancé presque jusqu’à la base, égal à plus du quart de la largeur d’un
étui : la première tache élargie d’avant en arrière, piriforme , presque
liée aux trois cinquièmes postérieurs de la bande, obliquement dirigée
d'avant en arrière et de dehors en dedans, prolongée presque jus-
qu’aux trois cinquièmes de la longueur, séparée de la suture par un
espace égal au sixième de la largeur, dans le point où elle est le plus
voisine de celle-ci, couvrant jusqu'aux trois cinquièmes de la largeur
L2 SUPPLÉMENT
dans sa partie la plus rapprochée du bord externe; la deuxième, pres-
que carrée ou ovalaire, liée à la première vers la moitié du côté ex-
terne de celle-ci, obliquement dirigée vers le bord externe, formant
avec la premiére une sorte d’accent circonflexe | couvrant depuis les
deux cinquièmes ou un peu plus jusqu'aux cinq neuvièmes de la
longueur : la troisième, presque obtriangulaire, couvrant en devant
les quatre cinquièmes médiaires de la largeur, naissant aux cinq sep-
tièmes de la longueur, un peu obliquement dirigée vers les neuf
dixièmes de la suture qu’elle atteint à peine ou n’atteint pas.
Long. 0w,0049 (2 1/51.) Larg. Om,0033 (1 4/2 1.)
Corps oblong; médiocrement convexe; pointillé; luisant en des-
sus. Tête noire , avec les joues et une bande longitudinale plus large
bordant les trois quarts antérieurs du côté interne des yeux, d’un
blanc flavescent : labre d’un roux testacé. Antennes et palpes de cette
dernière cuuleur , avec l'extrémité obscure. Dessous du corps noir ,
avec les épimères des médi et postpectus, blanches. Pieds noirs :
extrémité des jambes de devant et tarses antérieurs d’un fauve
lestacé.
Parrie ? (coilect. V. de Motschoulsky ).
Obs. Je n’ai vu que l’un des sexes. Les taches des élytres, chez
d’autres exemplaires, pourraient peut-être se montrer un peu moins
développées.
Page 37. — 1. +misosticta novemdecin-punetata; Linx.
Larve. Tête d’une pâle couleur de chair ; parée à sa partie posté-
rieure d’un bandeau noir, trilobé en devant. Corps suballongé ; de
douze anneaux ; subgraduellement rétréci d'avant en arrière, sur-
tout à partir du quatrième segment ; offrant les anneaux thoraciques
plus grands : le premier de ceux-ci, d’une pâle couleur de chair;
marqué en dessus de deux lignes longitudinales brunes, sensiblement
divergentes d'avant en arrière; noté près des bords latéraux d’une
tache de même couleur garnie de points piligères : les deuxième et
A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 19
troisième de même -couleur que le premier , ornés chacun de deux
grosses taches juxta-médiaires d’un brun noir, subverruqueuses et
garnies de poils courts : ces anneaux, marqués soit sur les côtés, soit
entre ceux-ci et chaque tache juxta-médiaire , d’une autre tache
brune, garnie de points piligères : les anneaux suivants, également
d’une pâle couleur de chair, bordés de brun ou brunäâtre en devant
et en arrière, et parés chacun de deux taches juxta-médiaires d’un
noir brun, subverruqueuses et garnies de poils, ornés de chaque
côté d’une autre tache brune : les différentes taches de cette dernière
couleur assez étendues pour faire paraître les anneaux bruns, ornés
de trois taches couleur de chair. Dessous du corps d’un cendré bleuà -
tre et livide. Cuisses et jambes, couleur de chair, pâle à la base,
brunes à l'extrémité.
On la trouve, ainsi que l’insecte parfait, sur les plantes des marais
et des lieux humides. à
Page 40. — 2. Adonia mutabilis : SCRIBA. — Ajoutez après la
Var J.
Var K, Premier, deuxième el troisième points noirs des élytres
dilatés et unis en forme de tache trilobée, et quatrième et cinquiémic
points unis en forme de tache obcordiforme ou bilobée Vostérieurementi
el liée par sa partie antérieure à la tache trilobée. ( Abyssinie —
collect. Saucerotte. )
Var L. Prenuer, deuxième et troisième points noirs des élytres
dilatés et unis en forme de tache trilobée : le deuxtème ou celui qui
constitue lu parlie postéro-interne de cette lache, prolongé jusqu’à
l’écusson. (Indes — collect. Deyrolle.)
. Ors. Les points postérieurs: sont tantôt libres , tantôt unis, Dans ces variétés exo!i-
ques , chacun des points blancs du prothorax s’avance ordinairement jusqu’à la
bordure blanche antérieure, en sorte que la partie noire forme quatre branchis
dirigées en avant,
Chez l'exemplaire de la collection Deyrolle provenant des Indes, les pieds sont
également en grande partie testacés; mais Les genoux antérieurs , les deux cin-
quièmes exlernes des cuisses intermédiaires et les cuisses posléricures, moins
les trochanters, sout noirs.
14 SUPPLÉMENT
Page 46. — Adonia strigata. — Celte jolie espèce, que j'ai
pu voiren nature, grâce à l’obligeance de M. le comte de Mannerheim,
appartient, ainsi que je le supposais, au genre 4donia.
Page 50. — Ajoutez à la synonymie de l’{daliaobliterata, Lané :
Coccinella decas, L. von Bcx , Beytr. z. baier. Insect. Faun. p. 16. pl. 4. fig. 20,
Page 52. -- 4. Adalia fasciato-punetata ; FALDERMANN. —
Ajoutez aux variations du prothorax :
y- Prothorax offrant de plus que daus l’état normal une tache flavescente cou=
vrant le cinquième ou le quart médiaire de la base, peu prolongée en avan!.
{Collect. Motschoulsky. )
Page 54. — Ajoutez à la synonymie de l’{dalia hyperborea.
Etat normal:
Acengt. Voyage au Cip-Nord, etc. trad. de l'angl. (par M, PelitRadel) et revn
par J. Lavallée, t.3. pl. 3. fig. 7.
Page 70, ligne 3. — Rectifiez de la manière suivante la synony-
mie de la Bulaea 19-notata.
Coccinella Lichatschewvii, Humuer, Essais n° 6. p. 43. suivant Gebler.
Coccinella 19-notata (STEvEN), GEBLER, Bemerck ueb. die Iasect, sibir, ie Lubepour’s
Reise t, 2. (1830) p. 225.14, — Id. Vezeich. etc. in Bullet. de la soc. impér. des
Natur. de Mosc. (1848) n. 3. p. 59. — Farvenm. Faun. transcaucas. 2. p. 402.—"
Kawnicki, Enumer.Coleopt etc. ir Bullet. dela soc. imp. des Nat. de Mosc.t,5 (1832)
pe 177 — Des. catal. (1837) p. 457.
Coccinella salina (Steven, olim) suivant Gebler.
Coccinella 19-maculata, (Hummel} Des. catal, p. 457.
Coccinella pallida (Friwaldsky) suivant Roseahauer, et d’après un exemplaire adressé à
ce savant par M. Friwaldsky lui-même.
LE]
L 4
A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES, |
Page 81. — Après l’Harm, arcuata F\BRICIUS, ajoutez :
Os. La Cocc. effusa, Ericus. Beytr. zur Insectenfaun. von Angola, in Wiegemann’s
Arch. f. Naturg. t. 9. 17e part. p. 266. 121, est trés-voisine de l’Harm. arcuata
Faer. suivant M. le d’cteur Schaum, Bericht, ete, Berlin, 1852, p. 213.
Page 87. — Après la description de l'E. f2-maeulatn, GEBLER,
ajoutez :
O8s. J'ai vu dans la collection de M. Motschoulsky une variété de
celte espèce, dont voici la description :
Prothorax flave; paré de deux taches noires, laissant de couleur
foncière une bande dorsale et une bordure périphérique : celle-ci ,
dilatée en forme de tache carrée, près des angles postérieurs. Elytres
flaves; à première tache ou humérale liée à la suturale antérieure,
enclosant à la base, sur les côtés de l’écusson, un espace semi-circu-
laire : la tache suturale intermédiaire, tronquée en devant, aux trois
cinquièmes de la longueur, et avancée sur la suture en forme de
bordure graduellement rétrécie : troisième et quatrième taches, unies,
constituant une bande transversale bifestonnée en devant, en ligne
droite à son bord postérieur , à peine prolongée jusqu’à son bord
externe, en partant de la suture : quatrième tache, tronquée en
devant et réduite à une tache semi-orbiculaire : la suturale posté-
rieure, formant de chaque côté de la suture une tache cordiforme.
Pieds d’un rouge ou d’un fauve testacé, avec quelques taches noirâ-
tres, et l’arète des cuisses et des jambes variablement noirâtre.
Page 90 :
125 Harmonia punetata. — Prothorax noir sur ses deux tiers
médiaires, jaune sur les côtés. Elytres noires, marquées de points assez
gros, séparés par d’autres plus petits.
Long.0,0052 (2 1/31.). Larg. 0,0039 (1 3/4 L.).
Corps ovale. Tête, antennes et palpes d’un jaune peu vif. Prothorazx
16 SUPPLÉMENT
noir sur ses deux liers médiaires : cette partie noire, couvrant en
devant toute la partie comprise entre les sinuosités ; jaune ou d’un
jaune peu vif sur les côtés. Ecusson noir. Elytres étroitement rebor-
dées; d’un noir luisant, marquées de points assez gros, peu rappro-
chés; finement ponctuées entre ceux-ci: Repli d’un rouge testacé pâle,
extérieurement bordé de noir. Dessous du corps et pieds d’un rouge
flave ou d’un flave testacé rougeûtre, plus pâle ou plus jaune sur les
côtés du ventre.
PATRIE : les parties boréales de l’Inde (collect. Deyrolle).
Page 93 :
165 Harmonia Billieti. — Ovale. Prothorax d’un jaune flavé
sur les côtés, avec la partie médiarire noire. Elytres d’un jaune
flave , ornées d’une bordure suturale, et chacune de trois bandes
transverses, noires : La première, fortement arquée en arrière, pro-
longée depuis l’écusson jusqu'au calus huméral : la deuxième vers
la moitié, rétrécie près de la suture, puis anguleusement dilatée : la
troisième près de l'extrémité : celle sorte de réseau divisant la surface
de chacune en six aréoles: quatre,suborbiculaires près de la suture: deux,
liées au bord externe : l’humérale 1rréqulière : l’autre triangulaire.
Long. 0,0042 (1 7/8 1.). Larg. 0,0030 (1 2/3 1.).
d' Corps ovale ; pointillé ; luisant. Téte d’un jaune flave; ornée
sur sa partie postérieure d’un bandeau noir bifestonné. Antennes et
palpes d’un jaune rougeûtre. Prothorax d’un jaune flave sur les côtés,
noir sur la partie médiaire : celle-ci, égale en devant à l’espace
compris entre le milieu d’un œil et l’autre, parallèle jusqu’au tiers
ou aux deux cinquièmes, gradueliement élargie ensuite jusqu’à la
base, dont elle couvre environ les deux tiers médiaires, laissant près
du hord antérieur une bordure flave, étroite, qui doit manquer chez
la 2. Elytres d’un jaune flave, parées d’une bordure suturale et cha-
cune de trois bandes transverses, liées à cette dernière , noires : la
première naissant près de l’écusson , en demi-cercle prolongé en ar-
SF-10€
A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 17
rière jusqu’au tiers environ de la longueur des élytres,anguleusement
prolongée à son bord postérieur, vers les trois cinquièmes de Ja lar-
geur , terminée sur le calus huméral : la deuxième , naissant un
pea après la moitié de la bordure suturale, transversalemen
. dirigée un peu en avant, presque jusqu’au bord externe, rétrécie
vers le quart interne, anguleusement dirigée en arrière vers Ja
moitié de son bord postérieur , et vers Îles trois cinquièmes de.
son bord antérieur , liée par ce dernier point à la bande anté-
ricure, arrondie à son extrémité externe : la troisième , liée à
la bordure suturaie vers les quaire cinquièmes ou un peu plus , en
arc transversal dirigé un peu en avant et presque prolongé jusqu’au
bord externe, anguleuse un peu après la moitié de son bord antérieur
et presque liée par ce point à la partie anguleuse du bord postérieur
de la précédente : cette sorte de réseau, divisant la surface de chaque
élytre en six aréoles d’un jaune flave : quatre, suborbiculaires le long
de la bordure suturale : la dernière de celles-ci plus irrégulière,
presque obtriangulaire, terminale : deux, le long du bord externe :
la première, naissant du tiers externe de Ja base , presque parallèle
jusqu’au sixième , puis anguleusement dilatée en dedans , couvrant
le bord externe jusqu’à la moitié : la deuxième, couvrant ce bord des
quatre septièmes aux trois quarts, en triangle transverse, liée à la
troisième tache juxta-suturale. Dessous du corps noir : épimères du
médipectus flaves. Pieds d’un jaune rougeître.
PATRIE : les provinces boréales des Indes Orientales, (collect. Dey-
roile ).
d’ai dédié cette espèce à M. Claudius Billiet, dont l’étude des insectes
charme quelquefois les loisirs, mais qui, sous le pseudonyme de
Antoni Rénal , s’est acquis parmi nos poètes lyonnais un non plus
glorieux.
Page 94.
Cocinella transgressa. Briévement ovale. Prothorax noir,
avec le bord antérieur et les côtés largement d’un flave testacé : ceux-ci
marqués d'un point noirdtre. Elytres d’un flave testacé, ornées d’une
Suppl. Coccinellides. 2
=
18 SUPPLÉMENT |
ordure su turale et d’une bande irréqulièrement transversale, prolongée
des quatre septièmes de la suture à la moitié du bord externe.
ETAT NORMAL. Prothorax noir, avec les côtés flaves ou d’un flave
testacé : la partie noire, couvrant les deux tiers médiaires de la base,
rétrécie d’arrière en avant en arc rentrant, avancée jusqu’au sixième
antérieur de la longueur, qui reste flaye ou d’un flave testacé ;
offrant sur les côtés une bordure ovalaire flave ou d’un flave testacé,
étendue en devant jusqu’à la sinuosité postoculaire, couvrant le
sixième externe de la base, marquée d’un point noirâtre ou obscur,
près du bord latéral, vers les deux tiers dela longueur. Elytres flaves
ou d’un flave testacé, ornées d’une bordure suturale et chacune
d’une bande irrégulièrement transversale,noires ou d’un brun noir :
la bordure suturale , à peine plus large que l’écusson, à sa base,
peu sensiblement élargie jusqu’à la bande transversale, réduite,
après celle-ci, au rebord sutural : la bande, naissant vers les quatre
septièmes de la suture , où elle égale environ un quart ou un cin-
quième de la longueur, dirigée vers la moitié du bord externe,
échancrée à son bord antérieur entre la suture et la moitié de la
largeur, bissinueuse à son bord postérieur.
Long. 0,0036 (1 2/3 L.). Larg. 0,0026 (1 2j 1.).
Corps brièvement ovale ; médiocrement convexe ; pointillé ; luisant
en dessus. Tête, palpes et antennes d’un flave testacé. Prothorax
légèrement bissinueux à la base ; très-étroitement relevé en rebord
sur les côtés. Æcusson noir. Elytres subarrondies aux épaules;
étroitement rebordées sur les côtés ; offrant vers les trois cinquièmes
leur plus grande largeur, en ogive postérieurement. Dessous du corps
d’un noir brun : côté externe des plaques abdominales peu marqué.
Pieds d’un flave testacé.
PaTRIE : les régions boréales des Indes, (collect. Deyrolle).
- Ors. Peut-être la bande transversale des élytres est-elle quelque-
fois réduite à une tache suturale et à deux taches plus ou moins isolées,
sur chaque élytre. ,
A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. {9
Page 109. — Ajoutez à la synonymie de la Coccinella mivicola :
Ménérriës, Insectes du voyage de Middendorff, p. 13. n. 80.
Page 111.
185 Coccinella franciscana. Brièvement ovale. Prothorax
noir, paré aux angles de devant d’une tache irréqulièrement quadrangu-
laire d’un blanc flavescent. Elytres rousses ou d’un roux fauve, ornées
de chaque côté de l’écusson d’une tache plus jaunâtre, parées sur celui-
ci d’une tache scutellaire notre égale en largeur à la base dudit écusson,
une fois plus longuement prolongée que celui-ci, sur une largeur égale,
avec le reste du rebord sutural obscur. Epimères des médr et postpectus,
d’un blanc flavescent.
o Tête ornée sur le milieu du front d’un bandeau transversal d’un
blanc flavescent.
Long. 0,0063 (2 7/8 1.). Larg. 0,0045 (21.).
PATRIE : la Californie, (collect. Chevrolat).
Ogs. Peut-être n'est-ce qu’une variété de la Coccinella californica,
p. 110, dont elle diffère par l'existence de la bordure prothoracique
antérieure et par les épimères du postpectus, également blanches,
Page 114. — Ligne 1%, après Coccinella confusa , Wizp£maANN ,
ajoutez :
Zoolog. Mag. t. 2, 4er cah. p. 72, n. 141.
Page 126. — Ajoutez à l’état normal:
Coccinella racemosa, Germar, Beÿtrag ir Linnea entomol. t. 5. p. 245, 181. que j'avais
soupçonné devoir se rattacher à cette espèce. (Voy. Scæauu, Bericht, 4832, p. 243.
Page 134. — Ajoutez à la synonymie de l’Anatis 15-punctata ,
OLiv. : |
Coccinella consentanea, Srues, catal. suivant M. Rosenhauer,
29 SUPPLÉMENT
Page 135.
4
4. Anatis thihetina. Ovale. Prothorax noir, paré de chaque
côlé d’une tache flave, étendue en devant jusqu’à la sinuosité postocu-
laire et prolongée jusqu'aux deux tiers de la longueur. Elytres d’un
jaune leslacé, ornées d’une bordure sulurale, de trois bandes transversales
(la première, ordinairement interrompue au côté interne: la dernière,
apicale) et d’une bande longitudinale passant sur le calus et prolongée
jusqu’à la deuxième bande transversale , noires : ce réseau partageant
la surface de chaque élytre en cinq aréoles dont les première et deuxième
juxla-suturales souvent unies.
ÉTAT NORMAL. Prothorax noir, orné de chaque côté d’uue tache
flave, irrégulièrement pentagonale, couvrant le bord antérieur depuis
l'angle de devant jusqu’à la sinuosité postoculaire, couvrant les deux
tiers environ du bord externe en laissant le rebord au moins en partie
noir, transversalement coupée à son bord postérieur, subarrondie
ou plutôt anguleuse du côté intérieur dans le milieu de son côté in-
terne. Elytres d’un jaune testacé, ornées d’une bordure suturale iné-
gale, et chacune d’un rebord externe, de deux bandes transversales
dont ia première souvent interrompue, d’une bande apicale et d’une
bande longitudinale prolongée du milieu de la base à la deuxiéme
bande transversale, noires: la bordure suturale, inégalement étroite,
dilatée dans ses points de jonction avec les bandes transversales et
apicale: la bande transversale antérieure, liée au rebord externe,
vers le tiers de la longueur, étendue jusqu’à la bande longitudinale
en se dirigeant faiblement en avant, souvent interrompue entre ladite
bande longitudinale et la suture, mais en laissant sur celles-ci des
traces plus ou moins prononcées de son existence : la deuxième bande
transversale, un peu sinucusement étendue du bord externe à la
suture, an peu avant les deux tiers de la longueur: la bande apicale,
couvrant le septième de la longueur: la bande longitudinale, pro-
longée du milieu de la base presque au milieu de la deuxième bande
transversale, rnais un peu plus rapprochée du bord externe que de
la suture, élargie de la base à la bande transversale antérieure, ré-
trécie dans son milieu entre la première bande transversale et la
A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. A
deuxième : ce réseau noir divisant la surface de chaque élytre en cinq
aréoles : deux basilaires: deux médiaires (dont l’interne est souvent
unie avec l’antérieure interne): la cinquième subtransversale, prolon
gée de la bordure suturale au rebord externe, arrondie 4 son côté
interne.
Long. 0,0056 (2 1/2 1.). Larg. O0, 0039 (1 3/4 L.).
Corps brièvement ovale ; convexe; pointillé ; luisant, en dessus.
Tête d’un blanc flave, ornée d’une lache noire obtriangulaire, située
sur l’épistome et divisant presque le front en deux taches blanches ;
marquée d’une tache également noire sur la majeure partie médiaire
du labre. Palpes et antennes d’un jaune testacé: celles-ci, à massue
moins claire ou plus obscure. Prothorax très-étroitement rebordé sur
les côtés; en arc dirigé en arrière, à la base ; à angles postérieurs peu
émoussés. Ecusson noir. Elytres largement en ogive postérieurement ;
relevées en gouttière étroite, sur les côtés. Repli peu incliné ; d’un
jaune testacé, extérieurement bordé de noir, et marqué de deux ta-
ches de même couleur correspondant à l’extrémité des deux bandes
transversales. Dessous du corps noir. Epimères du médipectus d’un
jaune testacé. Pieds noirs: genoux et partie inférieure des jambes de
devant, extrémité des autres jambes et tarses, d’un jaune testacé :
dernier article des tarses postérieurs, obscur.
PaTRiE : le Thibet, (collect. Chevrolat.)
Os. Elle se rapproche des Mysia par la forme de ses antennes.
Genre Vodella, VoDbELLE.
CaracTÈRES. Massue des antennes à articles allongés. Ongles bifides”
Plaques abdominales en demi-cercle prolongé presque jusqu’à l’extré-
mité de l’arceau.
Ce genre nouveau qui doit prendre rang parmi les Myziates, se
distingue de tous les autres par deux caractères qui lui sont particu-
liers, fournis, l’un, par les ongles, l’autre par les plaques abdomi-
nales. L’exemplaire unique qu’il m'a été donné de voir avait les
22 SUPPLÉMENT
antennes incomplètes, mais la place qu'il doit occuper n'est pas
douteuse ; il est voisin du genre #natis.
1. Vodella impressa. Subhémisphérique. Prothorax marqué
d'une fossette longitudinale prés des côtés; noir, avec les angles de devant
hoides. Elytres ornées, vers les deux septièmes de la longueur, d’une
bande transversale noire ou brune, presque linéaire, arrivant à peine
jusqu’à la suture ; d’un jaune roux en devant de celte bande, d’un roux
rougedtre postérieurement à celle-cr.
Long. 0,0051 (2 1/4 1.\. Larg. 0,0045 (2 1.).
Corps subhémisphérique; luisantou brillant en dessus. Téte rousse
ou d’un roux testacé, parée sur la partie postérieure d’un bandeau
noir, échancré en arc, couvrant les deux cinquièmes postérieurs du
côté interne des yeux. 4ntennes el palpes d’un roux testacé : les pre-
mières à massue noire. Prothorax bissinueux à sa partie antérieure,
avec les angles avancés en forme de dent; peu élargi, et presque en
ligne droite, d’avant en arrière; subarrondi aux angles postérieurs ;
en angle très-ouvert et dirigé en arrière, à la base; peu convexe ;
. pointillé; muni d’un rebord étroit, sur les côtés; marqué, près de
ceux-ci, d'une dépression ou fossette longitudinale n’atteignant ni le
bord antérieur ni la base; noir, paré aux angles de devant d’une
tache ou bordure livide. Ecusson noir. Elytres subarrondies aux
épaules, subparallèies ensuite jusqu'aux trois cinquièmes ou deux
tiers, arrondies postérieurement ; de deux cinquièmes plus larges au
tiers de leur longueur que le prothorax ; rebordées ou munies laté-
ralement d’une gouttière très-étroite et presque réduite à un rebord;
convexes; marquées de points peu rapprochés; ornées d’une bande
transversale noirâtre, presque linéaire, naissant des deux septièmes
du bord externe et peu distincte après le tiers interne de la largeur ;
d’un jaune roux au devant de cette bande, d’un roux rougeûtre
après celle-ci, mais parfois passant au jaune roux vers l’extrémité.
Dessous du corps et pieds d’un roux testacé. Plaques abdominales en
demi cercle atteignant ou à peu près le bord postérieur du premier
arceau. Ongles bifides ou bifurqués à l'extrémité. "
_ Patrie : Cayenne, (collect. Deyrolle).
A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. a
Page 110. — Ajoutez à la synonymie de la Coccinella ramosa,
ligne 7 :
Gsecer, Verzeichniss, elc. in Bullet de la Soc. imp. des Natur.de Vosc. 1. 21, 1848,
p. 60. 16.
Page 145. — Dernière ligne, au lieu de Cocc. bis-quttata, lisez :
Cocc. bis-7-quitata.
Y'A à
Page h4 7.
4% Calvia flaccida, Subhémisphérique. Prothorax d’un flave
roux sur le dos, graduellement et largement d’un blanc flavescent sur
les côtés. Elytres d’un roux flave, ornées chacune d’un nœud juxta-
marginal, au tiers de la longueur , formé par le croisement de quatre
courtes lignes blanchâtres, et parées d’une ligne raccourcie et oblique
de même couleur.
Long, 0,009 (2 2/31.) Larg. 0,00%3 (2 1,).
Corps subhémisphérique; pointillé ; luisant, en dessus. Tête, palpes
et antennes, d’un jaune testacé. Prothorax à peine rebordé et légère-
ment moins déclive sur les côtés ; faiblement émoussé aux angles
postérieurs ; d'un roux livide ou d’un jaune testacé sur le disque,
graduellement d’un blanc flavescent sur les côtés. Æ£lytres d’un
sixième environ plus larges en devant que le prothorax; convexes ;
d’un roux flave ou d’un jaune testacé roussâtre; ornées chacune:
1° vers le tiers de la longueur, sur une rangée de petits points corres-
pondant au bord interne du repli, d’une sorte de nœud formé par
quatre lignes blanchätres croisées dans ce point et figurant presque
une sorte de 8 incomplet : l’interne antérieure naissant du calus :
l’interne postérieure prolongée jusqu'aux quatre cinquièmes ; parées
en outre d'une ligne obliquement et subsinueusement longitudinale,
presque liée postérieurement avec la dernière précitée et avancée
jusqu’aux trois septièmes de la longueur et le quart interne de la
largeur. Dessous du corps et pieas d’un flave roussâtre ou teslacé.
Pareie : les régions septentrionales de l’Inde, (coll. Deyrolle).
€, .
24 SUPPLÉMENT
Page 158. — Ligne 24, après : avec une autre partant du calus,
ajoutez : , notres.
Page 160. — Ligne 20, après Mellyi, au lieu de Ovale-oblong,
lisez : Ovale-oblongue.
Page 166.
5. Halyzia sauserita. Ovale, Prothorax et élytres d’un jaune
roux: le premier, avec une ligne médiaire et les côtés, blancs: les
secondes, ornées chacune de neuf taches et de deux lignes, également
blanches: cinq taches le long de la suture: la première attenante au quart
de la base: la dernière à l'extrémité : trois, en partie dans la gouthère
(à l’épaule, et vers le tiers et à partir de la moitié) : la neuvième, pres-
que au milieu de l’élytre vers les quatre cinquièmes: les deux lignes,
naissant de la base: l’interne, du milieu de celle-ci, presque liée à la
troisième tache juxta-suturale: l’externe, prolongée presque jusqu'aux
deux tiers, entre la ligne précédente et la rangée juxta-marginale.
ErAT NORMAL. Prothorax et élytres d’un roux jaune ou d’un jaune
roux: le prothorax orné d’une ligne médiaire et, de chaque côté,
d’une grosse tache ovalaire, blanche ou d’un blanc sale: la ligne, ré.
trécie dans son milieu : chaque tache, égale dans sa plus grande lar-
geur, au quart de celle de ce segment, translucide près des bords,
sinuée à son côté interne , et paraissant marquée d’un point roux
jaune, vers le milieu du bord latéral : les élytres parées d’une bordure
suturale blanchâtre, et chacune de neuf taches et de deux lignes,
blanches : cinq taches le long de la suture et isolées de cette dernière:
la première liée à la base, vers le quart interne de celle-ci, prolongée
jusqu’au dixième, ordinairement unie ou presque unie à la deuxième:
celle-ci, trois fois aussi longue que large, prolongée jusqu'aux deux
septièmes : les troisième, quatrième et cinquième, subarrondies: la
troisième, aux trois seplièmes: la quatrième, un peu avant les deux
tiers: la cinquième, à l'extrémité: les sixième, septième et huitième,
en partie dans la gouttière, le long du bord externe: la sixième
A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES, 35
humérale : la septième, en ovale oblique, vers le tiers de la longueur :
la huitième, allongée, de la moitié presque aux trois quarts: la neu-
vième, subarrondie, aux quatre cinquièmes de la longueur, presque
sur le milieu de l’élytre, un peu plus rapprochée de la suture que du
bord externe, un peu en dehors de la rangée juxta-suturale : la première
ligne, naissant de la moitié de la base, prolongée jusqu’à la troisième
tache juxta-suturale, avec laquelle elle se lie : la deuxième ligne, liée
à la base avec le côté interne de la tache humérale, longitudinalement
prolongée sur les trois cinquièmes de la largeur à partir de la suture,
jusqu'aux deux tiers environ de la longueur.
Long. 0,0051 ( 2 4/4 L.). Larg. 0,0033 (1 1/2 1.).
Corps ovale; médiocrement couvexe, superficiellement pointillé
sur le prothorax, ponctué sur les élytres. Tête d’un blanc roussâtre.
Antennes et palpes d’un flave roux: les premières, à dernier article
noir. Prothorax subarrondi aux angles postérieurs: bissinueux à la
base. Ælytres ovalaires, en ogive assez étroite dans leur seconde
moitié ; relevées latéralement en une gouttière égale environ au
septième de la largeur, vers la moitié de la longueur, rétrécie posté-
rieurement, à peu près nulle à l’angle sutural. Dessous du corps et
pieds d'un flave orangé ou d’un roux flave. |
Parrie: les parties boréales de l'Inde, (collect. Deyroile).
Page 166. — Après la ligne 26, mettez:
A. Dernier article de la massue des antennes, ovoïde court (G. Illeis).
Et supprimez cette ligne à la page suivante.
Page 107. — Ligne 27 , au lieu de : liées au quart externe de la
base, lisez : liées chacune au quart externe de la base.
Pagert74.0n
85 Psyllohora Costne: — Ovale; convexe et d'unblanc sale ou flaves-
26 SUPPLÉMENT
vescent. Prothorax marqué de cinq points noirs. Elytres ornées chacune
de onze ou douze taches noires, brunes ou brunâtres : deux subbasilaires,
presque en carré long: la deuxième ou externe limitée à'son côté interne
par le calus: quatre en rangée transversale vers les deux cinquièmes: les
trois internes presque en carré long: la sixième ou externe, petite, liée
au bord extérieur : la septième, en ovale transverse, liée par ses extré-
matés aux angles postérieurs de la quatrième qui est échancrée : quatre,
étroites, en rangée transversale vers les deux tiers : la huitième ou interne
dépassant à peine la moitié de lu neuvième: celle-ci paraissant compo-
sée de deux taches : la onzième, parallèle à la moitié postérieure de La
dixième.
ETAT NORMAL. Prothorax et élytres d'un blanc sale ou flavescent :
le premier, paré de cinq points noirs: les secondes, ornées chacune
de onze ou douze {aches noires, brunes, d’un brun roux ou d’un
roux ou testacé brunâtre : les première et deuxième presque en
parallèlipipède allongé, subbasilaires, prolongées jusqu’au sixième de
la longueur : la deuxième ou externe dépassant à peine les trois cin-
qaièmes internes de la largeur, limitée par le calus à son côté externe :
les troisième, quatrième, cinquième et sixième, formant avec leurs
pareilles une rangée transversale vers les deux cinquièmes de la
longueur: les troisième, quatrième et cinquième presque en carré
allongé : la quatrième, plus grosse, échancrée à son bord postérieur,
liée par ses deux angles postérieurs à la septième : la sixième, plus
petite, ovalaire, subponctiforme, liée au bord externe : la septiéme
en ovale transverse, de la largeur de la quatrième, située sur le disque,
vers la moitié ou un peu plus de la longueur: la huitième, joignant la
suture, étroite, une fois plus longue que large, naissant au niveau de
l'extrémité postérieure de la septième, prolongée jusqu’aux cinq sep-
tièmes de la longueur et à la moitié de, la neuvième : celle-ci, sur la
ligne longitudinale des deuxième, quatrième et septième, située après
celle-ci, prolongée jusqu'aux cinq sixièmes, paraissant formée de
deux taches unies : la dixième, plus avancée en devant que la neu-
vième, prolongée en arrière à l’égal de celle-ci, dépassant à peine à
son cotéexterne les deux tiers de la largeur, à partir de la suture: la
onzième, située entre la dixième et le bord externe, parallèle à la
moitié postérieure de cette dernière.
A LA MONOGRAPHI& DES COCCINELLIDES. 27
Long. 0",60045 ,2 1.). Larg. 0®,0033 (1 1/21).
Corps ovale ; convexe ; pointillé ; d’un blanc sale ou flavescent, en
dessus. {Antennes et palpes d’une flave testacé. Ecusson noir. Dessous
du corps et pieds d’un blanc flavescent.
PATRIE : l'Amérique, (collect. Motschoulsk y).
Os. J’ai dédié cette espèce à M. Achille Costa, de Naples, auteur
de divers mémoires entomologiques, et auquel la science devra proba-
blement un jour une bonne Faune des insectes du royaume de Naples.
Page 207. — Après la synonymie, ligne 44, placez l'observation
suivan(e :
Suivant M. le docteur Schaum, il faut ajouter à la synonymie de
la Thea variegata.
Cocciaella nassata. Ericus. Peyÿtr. zur Insectenfaun. von Angola in Archiv. f. Naturg.
t. 9.4" part. p. 266. 122, et que j'avais rapportée avec doute au genre Psyllobora
p. 203. voy. Scuauu. Bericht. 1852, p. 213.
Page 208.
3. Thea quadripunetata, Briévement ovale ; d’un flave testacé
en dessus. Elytresornéeschacune de quatre points noirs disposés en carré:
le deuxième sur le calus : le premier entre celui-c1 et la suture : les tror-
sième et quatrième constituant avec leurspareils une rangée transversale,
arquée en devant : le troisième aux quatre septièmes : le quatrième ou
externe , aux trois cinquièmes de la longueur.
Long. 0%,0030 (1 2/5 l.). Larg. 0",0096 (1 4/5 L.).
Corps brièvement ovale; pointillé; Inisant; d’un flave testacé en
dessus. Tête, antennes, palpes et prothorax de même couleur. Élytres
ornées chacune de quatre points noirs, disposés sur deux lignes trans-
versales : le deuxième ou externe sur le calus: le premier ou interne
entre eelui-ci et la suture, un peu plus rapproché de cette dernière
que du point du calus : tous les deux formant avec leurs semblables
28 | SUPPLÉMENT
une rangée transversale à peine arquée en arrière : les troisième et
quatrième formant avec leurs pareils une rangée arquée en devant :
le troisième, le moins petit, aussi rapproché de la suture que le pre-
mier, aux quatre seplièmes de la longueur : le quatrième , à peine
moins voisin du bord externe que celui du calus vers les trois cin-
quièmes de la longueur. Dessous du corps d’un flave testacé, avec les
médi et postpectus et la partie médiaire du premier arceau ventral,
obscurs. Pieds d’un flave testacé.
ParTris : l’Asie ? ( collect. Motschoulsky ).
Page 212. — Ajoutez après la Propylea 1 i-punctala :
Os. J’ai vu dans la collection de M. Deyrolle un exemplaire de
celle espèce, provenant du Cap de Bonne-Espérance, se rapportant à
la var. E de mon Hist. nat. des Coléoptères de France (Sécuripalpes,
p. 156); ainsi la Coccinella dentata de Casstroem qu’il était permis
de rattacher avec doute à cette espèce, doit y être définitivement rap-
portée.
2. Propylea obverse-punetata. Ovale; flave ou d’un flave
testacé. Prothorax à deux points noirs. Elytres à deux ou trois points
de même couleur : le premier sur le calus : le deuxième , rapproché de
la suture, au sixième de la longueur : le troisième, rapproché du bord
exlerne, vers la moitié.
Long. 0,0056 (2 1/2 L.). Larg. 0,0045 (2 L.).
Corps ovale ; médiocrement convexe ; flave ou d’un flave testacé.
Feux noirs. Prothorax orné de deux points de même couleur, placés
en ligne transverse, aux deux tiers de la longueur, chacun vers les
deux cinquièmes de l’espace compris entre la ligne médiane et le bord
externe. Elytres ornées chacune de deux ou trois points noirs ; le
premier , parfois peu ou point apparent, sur le calus huméral : le
deuxième, vers le sixième de la longueur et le cinquième interne de
la largeur : le troisième, vers la moitié ou un peu moins de la lon-
gueur et le quart externe de la largeur. Dessous du corps et pieds de
couleur analogue au dessus.
A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 29
Pare : les parties boréales de l'Inde, (collect. Deyrolle).
Ons. Cette espèce a un peu le faciès des Psyllobora, dont elle
s'éloigne surtout par ses antennes et par le bord antérieur bissi-
nueusement échancré de son prothorax.
Page 216. — Première ligne, au lieu de : 1. mt. ornata , lisez :
1. D. ornata.
Page 216.— Ligne 30, au lieu de :
Genre Selasia, SÉLASIE, lisez : Seladia, SÉLADIE.
La première de ces dénominations ayant déjà été appliquée par
M. Delaporte à une coupe générique de la famille des CÉBRIONITES.
Page 225.
48 Macaria endomyeha. PBrièvement ovale, Prothorax et
élytres vernissés, d’un rouge rosé : le premier, orné sur ses deux sep-
tièmes médiaires d’une bande longitudinale noire, ordinairement inter-
rompue : les secondes , parées chacune de cinq taches ponchformes
noires : les première et deuxième subbasilaires : les troisième et qua-
trième en rangée pareille vers les deux cinquièmes : la cinquième sur
le milieu, aux cinq septièmes de la longueur.
Coccinella endomycha CuevroLar, in collect.
Long. 0,0061 (2 3/4 1.). Larg. 0,0045 (2 I.).
Corps assez brièvement ovale; pointillé ; brillant ou vernissé en
dessus. Tête d’un rouge rosé. 4ntennes noires , avec les premier à
quatrième articles en partie d’une pâle couleur de chair, principale-
ment au côté externe. Palpes maæxillaires noirs, à premier article
pâle. Prothorax d’un rouge rosé , orné longitudinalement dans ses
deux septièmes médiaires, d’une bande noire, probablement entière
quelquefois, mais interrompue sur l’exemplaire soumis à notre exa-
men, du sixième aux deux cinquièmes de la longueur. Elytres d’un
30 SUPPLÉMENT
rouge rosé, parées chacune de cinq taches ponctiformes noires : les
première et deuxième subbasilaires : l’externe, sur le calus : l’interne,
entre celle-ci et la suture : les troisième et quatrième un peu moins
petites, formant avec leurs pareilles une rangée transversale après le
tiers ou aux deux cinquièmes de la longueur : la troisième ou interne
de moitié plus voisine de la suture que l’interne antérieure : la qua-
trième de moitié plus rapprochée du bord externe que l’externe an-
térieure : la cinquième, un peu plus petite, sur le milieu de l'élytre
dont elle occupe à peine plus du quart médiaire vers les cinq septiè-
mes ou un peu moins de la longueur. Repli et dessous du corps d’un
rouge analogue au dessus. Pieds noirs. ;
PArRIE : Sainte-Catherine (Brésil), (collect. Chevrolat, Deyrolle).
Page 226 :
Après les Discotomaires décrits, ajoutez :
Genre Pristonema, PrisronNÈme, Erichson (*).
Antennes de onze articles : les troisième à huitième dentés en scie;
à dents peu serrées : les neuvième à onzième constituant une petite
massue piriforme, Palpes maæillaires fortement sécuriformes : les
labiaux, petits, filiformes. Tarses à deuxième article lobé. Ongles
munis d’une dent basilaire.
1. P. coccinea, ERICHSON. Suborbiculaire ; faiblement con-
vexe ; glabre et brillante en dessus; de couleur écarlate. Prothorax
orné de chaque côté d’une grande tache blanche. Tarses et antennes bruns :
celles-ci, avec le premier article blanc.
Long. 0,0061 (2 3/41.).
PA'rRIE : le Pérou.
Cette espèce que je n’ai pas vue, doit faire modifier de la manière
suivante les caractères des Discotomaires, page 214 :
LL
() Conspectus insectorum Coleopterorum quee in republica peruana observata sunt
(Ericnson), Archiv. fuer Naturg. 1. 13, (1847) 14'° partie 182.
A ELA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 31
Antennes ordinairement de neuf à dix articles apparents, dont les
troisième et cinquième, parfois très-petits ; quelquefois cependant de
onze articles, mais alors dentées en scie à partir du troisième.
Et il faut ajouter au tableau, p. 215. GENRES.
Antennes de onze articles, dont les trois derniers en massue
piriforme, Pristonema.
Page 229 :
Modifiez de la manière suivante les lignes onze et douze du tableau.
Au lieu de :
Prosternum uniformément relevé en carène jusqu’à son bord antérieur,
Mettez . e
Prosternum relevé en carè-
ne peu où point affaiblie | Antennes plus ou moins seusiblement
antérieuremeut, Elytres dentées. Peliia.
en ogive à leur partie
postérieure, Corps mé- f Antennes non dentées Gallia.
diocrement convexe.
Pag 236 :
35 Caria superha, Suborbiculaire ; convexe ; d’un rouge
vermillon , en dessus. Prothorax orné de deux points noirs, situés cha-
cun vers les deux tiers de la longueur et le tiers de la largeur. Elyrres
marquées chacune de sept points semblables : un sur le calus : trois
‘en rangée transversale vers le tiers ( l'externe étendu presque jusqu'au
bord) : trois en rangée arquée en devant, vers les deux tiers.
Long, 0",0117 (8 1/4 1.). Larg. 0".0100 (4 1/2 1.).
Corps suborbiculaire ; convexe; pointillé; luisant ou brillant; d’un
rouge vermillon, en dessus. 4ntennes et palpes d’un rouge testacé.
Prothorax élargi en ligne peu courbe et non sinuée; arqué en arrière
et tronqué au devant de l’écusson, à la base; marqué de deux taches
32 SUPPLÉMENT
ponctiformes noires, situées vers les deux tiers de la longueur , et
chacune vers le tiers externe de la largeur. Ecusson triangulaire ;
noir. Elytres arrondies aux épaules; à tranche sans rebord , médio-
crement déclise, égale au cinquième ou presque au quart de la lar-
geur vers le tiers de la longueur ; ornées chacune de sept points noirs,
à peu près égaux à ceux du prothorax : le premier , sur le calus : les
deuxième, troisième et quatrième, formant une rangée transversale
ou à peine arquée en arrière vers le tiers de la longueur: le deuxième,
au sixième, voisin de la suture : le troisième, un peu plus postérieur,
presque vers la moitié de la largeur : le quatrième, en forme de ligne
tranverse, commençant aux deux tiers ou un peu plus et prolongée
presque jusqu’à la tranche : les cinquième , sixième et septième;
constituant une rangée arquée en devant , vers les deux tiers de la
longueur : le cinquième, très-voisin de la suture : le sixième, plus
antérieur, vers le milieu de la largeur : le septième, un peu trans-
verse, rapproché du bord externe. Repli d’un rouge moins vif, laissant
apparaître un peu le quatrième point noir des élytres. Dessous du
corps de la couleur à peu près du repli, sur l’antépectus; noir, sur les
médi et postpectus et sur la partie médiaire du ventre jusqu’à la fin
du troisième arceau, d’un rouge flave sur le réste : épimères du mé-
dipectus, de cette dernière couleur : postépisternum et épimères pos-
térieures, d’un rouge brunâtre. Pieds d’un rouge jaunûtre.
PaTRie : les Indes, (collect. Deyrolle).
Ogs. La fossette du repli prothoracique est peu profonde ou peu
prononcée chez cette espèce.
Page 243. — 2. Leïs basalis; REDTENBACHER.
Os. quelquefois les élytres sont marquées chacune d’un point
noir sur le calus huméral. (les Indes, collect. Deyrolle).
Page 257.
A la fin de la description de la Leis. 22-signata, ajoutez:
A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 33
Variation des Elitres.
Os. Quelquefois les taches ponctifermes noires des élytres acquièrent plus de dé-
veloppement et se lient en partie ensemble. Les quatrième et cinquième, septième
et huitième, dixième et onzième sont celles qui paraissent les plus sujettes à
présenter ces sortes d'union. Divers exemplaires reçus en commuuication de
M. Buquet sembleraient même fournir la preuve que la Leis clathrata n’est que
le produit d’une union plus générale des taches des élytres, ainsi que j’en avais
déjà émis le soupçou p. 255. Cette dernière doit donc être supprimée et consi-
déréé comme une simple variété de la L.22-signata.
Page 261.
19 Leïs frigida. Briévement ovale. Prothorax flave, paré sur son
milieu d'une sorte d'M noire. Elytres d’un jaune testacé, ornées chacune
de six ou sept points noïrs : un, sur le calus: trois, en rangée arquée en
arrière, vers le tiers: deux, en rangée subtransversa/e vers les trois
cinquièmes ou un peu plus: un, parfois peu marqué, juxta-sulural,
aux cinq sixièmes, sur un pli transversal.
Erar NORMAL. Prothorax flave ou d’an blanc flavescent, orné sur
son milieu d’une sorte d’M noire, n’atteisnant pas le bord antérieur,
ne dépassant pas extérieurement la sinuosité postoculaire, à branches
externes larges, occupant le tiers médiaire de chacun des côtés de la
base situés entre le milieu et Pangle postérieur, laissant au devant de
l’écusson deux taches foncières. Ælytres d’un jaune testacé, ornées
chacune de six ou sept points noirs, assez petits: le premier, sur
le calus: les deuxième, troisième, quatrième, en rangée arquée en
arrière, vers le tiers ou un peu plus de la longueur: le deuxième ou
interne, voisin de la suture : le quatrième ou externe, aussi rapproché
du bord extérieur: le troisième, entre deux, sensiblement plus pos-
térieur : les cinquième et sixième, .en rangée subtransversale ou fai-
blemeat arquée en devant : ie cinquième, ua peu moins voisin de la
suture que le deuxième, un peu avani les troïs cinquièmes de la lon-
gueur : le sixième, presque aussi voisin du bord extérieur que le
quatrième, un peu après les trois cinquièmes de la longueur: le sep-
Suppl. Coccinellides. : 'LER
34 SUPPLÉMENT
tième, parfois peu marqué, voisin de la suture, aux cinq sixièmes
ou environ de la longueur, situé sur un pli transversal.
Long. 0,0061 (2 3/41.)
Corps brièvement ovale; convexe ou médiocrement convexe ;
pointillé ; luisant en dessus. Téfe lave ou d’un blanc flavescent, mar-
quée sur l’épistome, d’une tache noire, en carré long. Antennes et
palpes testacés: ceux ci, à extrémité noire. Prothoraxæ étroitement
et très-faiblement relevé en rebord sur les côtés. Ecusson noir. Elytres
largement en ogive postéricurement ; à tranche nulle ou presque nulle,
chargées vers les cinq sixièmes de leur longueur, d’un pli lié à la sutu-
re, transversalement prolongé presque jusqu’à la moitié de leur lar-
geur. Dessous du corps brun ou d’un brun noir sur la poitrine, brun
sur le tiers médiaire du ventre, d’un flave testacé sur les côtés de
celui-ci, Esimères plus pil es. Pieds d’un fauve testacé.
PATRIE : la Sibérie, (collect. Saucerotte).
Page 274.
Genre Ballia, BALLI&E.
CarACTÈRES. Plaques abdominales arquées au côté interne , jusque
vers le quart externe de la largeur, rapprochées du bord postérieur
de l’arceau qu’elles suivent ensuite d’une manière parallèle jusqu’au
côté externe. Ongles munis d’une dent basilaire. Epistome assez faible-
ment bidenté, Prothorax assez fortement échancré en devant; en ligne
plus ou moins courbe jusqu'aux trois cinquièmes environ de la lon-
gueur des côtés, subarrondi aux angles postérieurs ; arqué en arrière
d’une manière faiblement bissinuée; médiocrement convexe ; non
creusé d’une fossette sur son repli. Elytres d’un quart ou d’un tiers
plus larges en devant que le prothorax ; émoussées ou subarrondies
aux épaules ; à tranche médiocre ou assez large, soit déclive , soit
faiblement en gouttière; en ogive plus ou moins étroite postérieure-
ment. Prosternum relevé en carène peu ou point affaiblie antérieure-
À LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 39
ment, Fésosternum échancré. Corps médiocrement ou assez faiblement
convexe.
1. B. Christophori. Ovalaire ; médiocrement convexe. Prothorax
noir, avec le rebord en partie jaunûâtre. Elytres subcordiformes, subacu-
minées postérieurement ; à tranche déclive ef à peine plus large que le
septième de la largeur, vers le tiers de la longueur ; noires, ornées cha-
cune d’une bande et d’une ligne d’un jaune pâle : la bande, basilaire,
transversalement prolongée jusqu’à la suture, sur un cinquième environ
de la longueur : la ligne, située près de la suture, au quart de la largeur,
de la moitié aux deux tiers de la longueur. |
ÉTAT NORMAL. Prothorax noir, paré d’une bordure d’un flave
testacé, très-étroite, peu apparente, ne couvrant que le rebord, depuis
a sinuosité postoculaire jusqu'aux deux tiers de la longueur des côtés.
lÉtytres noires, avec la base et une tache sur chacune d’un jaune pâle:
la partie basilaire Jaune, formant une bande transversale étendue
jusqu’à l’écusson et laissant ensuite sur chaque élytre une bordure
suturale noire aussi large en devant que l’écusson et un peu plus large
postérieurement, couvrant presque un cinquième de la longueur du
bord externe,quadrisinueuse à son bord postérieur : la tache,en forme
de bande ou de ligne longitudinale, prolongée de la moitié environ
de la longueur aux deux tiers, vers le quart interne de la largeur.
Long. 0,0084 (3 3/4 1.). Larg. 0,0061 (2 3/4 1.).
Corps oyalaire ; médiocrement convexe ; peu distinctement poin-
tillé; luisant. Téte noire, avec la partie médiaire obscurément d’un
roux testacé. {ntennes et palpes de cette coulenr. Prothorax élargi en
ligne courbe; très-étroitement rebordé ; en angle très-ouvert et dirigé
en arrière à la base. £lytres subcordiformes, subacuminées, offrant
vers le tiers leur plus grande largeur, rétrécies ensuite et d’une ma-
nière subsinueuse avant l’angle sutural; munies latéralement d’une
tranche déclive, égale environ au septième de la largeur vers le tiers
de la longueur. Repli d’un noir brun, avec une tache basilaire d’un
jaune pâle. Dessous du corps el pieds noirs: larses d’un roux testacé.
36 SUPPLÉMENT
PaTRiE : les parties boréales des Indes orientales, ( collection
Deyrolle). :
Os. Le dessin des élytres doit probablement varier.
J'ai dédié cette espèce à mon ami M. l'abbé Christophe, dont l’en-
tomologie occupait autrefois les loisirs, et qui vient de s'élever au
rang de nos premiers écrivains, par son Âisloire de la papauté durant
le x1v° siècle.
9, B. Bralhmæ. Ovale ; médiocrement convexe. Prothorax noir.
largement bordé de blanc flavescent. Elytres fauves ou d’un brun rous-
sâtre, ornées chacune de sept taches d’un blanc flavescent, bordées de
noir : une juxla-scutellaire : une liée au bord externe, près de l'épaule :
trois en rangée transversale, vers le milieu : deux en rangée arquée, vers
les trois quarts : les deux externes de ces rangées liées au bord externe.
ErAr NORMAL. Prothorax noir, orné de chaque côté d’une large
bordure ovalaire, d’un blanc flavescent, étendue en devant jusqu’à la
sinuosité postoculaire et couvrant le cinquième environ de la base.
Elytres fauves, couleur de bois ou d'un brun roussätre, ornées cha-
cune desept taches d’un blanc flavescent bordées de noir : la première,
en carré allongé, liée, aux côtés de l’écusson, à la base, dont elle égale
environ le quart : la deuxième, la plus grosse, liée au bord externe,
qu'elle couvre presque depuis lépaule jusqu’au sixième ou presque
au cinquième de la longueur, obliquement étendue d’avant en arrière
jusqu’au tiers externe de la largeur : les troisième, quatrième et
cinquième, formant avec leurs semblables une rangée transversale
vers le milieu de la longueur : les troisième et quatrième, les plus
petites, situées entre la suture et le milieu de la largeur : la cinquième,
plus grosse, liée au bord externe et transversalement étendue jusqu’au
milieu de la largeur : les sixième et septième, formant avec leurs
parcilles une rangée transversale un peu arquée, vers les trois quarts
de la longueur : la septième, presque en triangle dont le côté le plus
large est lié au bord externe: la sixième , obtriangulaire , liée à la
septième par son angle antéro-externe, étendue jusqu’au quart interne
de la largeur.
À LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDIS, sr
Lons. 0,0084 (3 3/4 1). Larg. 0,0067 (3 L.).
Corps ovale; médiocrement convexe; poiaullé ; lisse, luisant.
Tête d’un blanc jaunâtre , parée d’un bandeau noir interrompu à sa
partie postérieure. Antennes el palpes d’un flave testacé : les premières,
à extrémité noire, Elytres d’un quart au moins plus larges en devant
que le prothorax à ses angles postérieurs ; ovalaires , en ogive étroite
à partir de leur seconde moitié, Dessous du corps noir. Pieds d’un
brun roux, plus clair sur les jambes et surtout sur les tarses.
PaTRie : les parties boréales de l'Inde, (collect. Deyrolle).
3. B. Gustavii, Ovaie, médiocrement convexe. Prothorax ct
élytres flaves ou d’un fluve roussâtre : le premier, marqué de deux
grosses laches liées à la base de chaque côté de la ligne médiane : les se-
condes, à tranche peu déclive, égale au septième de la largeur , parées
d’une bordure suturale formant une tache scutellaire, et une plus grande
de la moitié aux quatre cinquièmes, el chacune de huit autres taches,
rousses : Les deux premières, près de la base : les troisième, quatrième et
cinquième, en rangée transversale à peine arquée, aux deux cinquièimnes:
les sixième et septième en rangée semblable, aux trois cinquièmes : la
huitième vers l’angle sutural.
Érat Nonmaz. Prothorax et élytres flaves , ou peut-êire d’un
blanc flavescent pendant la vie, flaves ou d’un flave légèrement
roussâtre après la mort : le prothorax orné de deux taches rousses,
liées à la base de chaque côté de la ligne médiane, couvrant chacune
la moitié de la partie du bord postérieur comprise entre la ligne mé-
diane et l'angle, avancées jusqu'aux quatre cinquièmes antérieurs :
les élytres, ornées d’une bordure suturale irrégulière, et chacune de
huit taches rousses: la bordure suturale constituant une tache scutel-
laire une fois au moins plus longue que large, prolongée jusqu’au
huitième de la longueur, réduite ensuite à peu près au rebord, renflée
de la moitié aux quatre cinquièmes en losange très-allongée, égale
dans sa partie la plus dilatée au sixième de la largeur de chaque
élytre, puis réduite au rebord ou peu distincte jusqu’à l’extrémité :
38 SUPPLÉMENT
les première et deuxième taches, subbasilaires, formant avec leurs
semblables une rangée arquée en arrière : la première, orbiculaire,
égale aux deux cinquièmes de la largeur, séparée de la suture d’un
cinquième,et moitié moins de la base : la deuxième,de deux tiers plus
étroite, humérale : les troisième,quatrième et cinquième, constituant,
sur chaque élytre, une rangée transversale ou faiblement arquée en
arrière, naissant aux deux cinquièmes du bord externe, un peu plus
avancée sur la suture : la troisième, la plus grosse de toutes, égale
aux deux cinquièmes de la largeur, orbiculaire , très-voisine de. la
suture, liée ou à peu près à la première par sa partie antéro-externe :
la quatrième, ovalaire, une fois plus étroite , liée à la troisième, un
peu moins avancée et un peu plus postérieure que celle-ci : la cin-
guième, plus courte, à peine plus étroite, presque liée à la quatrième,
notablement isolée du bord externe : les sixième et septième, formant
avec la tache suturale postérieure et leurs pareilles une rangée trans-
versale faiblement arquée en devant: la sixième, suborbiculaire, égale
au tiers de la largeur , un peu plus rapprochée de la suture que du
bord externe : la septième, suborbiculaire, un peu plus courte, entre
la sixième et le bord marginal : la huitième, suborbiculaire, un peu
plus grosse que la sixième, près de l’angle sutural.
Long, 0%,0095 (4 1/2 1.) Larg. 0,007% (3 1/3 L.).
Corps ovale, médiocrement convexe ; pointillé ; lisse; luisant, Tête
d’un flave roussâtre. “Æntennes et palpes de même couleur. Prothorax
élargi en ligne courbe, émoussé aux angles postérieurs. Æ£lytres d’un
quart où d’un tiers plus large en devant que le prothorax à ses angles
postérieurs; ovalaires, plus larges vers les deux cinquièmes, en ogive
dans leur seconde moitié ; à tranche peu déclive, égale au septième
ou presque au sixième de la largeur, vers la moitié de la longueur.
Repli d’un roux orangé. Dessous du corps d’un roux orangé sur
l'antépectus, noir sur les autres parties pectorales et sur le ventre.
Bord des arceaux de ce dernier, roux. Pieds d’un roux orangé.
PATRIE : les parties boréales de l'Inde, ( collect. Deyrolle );
l'Himalaya, (collect. Mannerheim).
J'ai dédié cette espèce à M. le comte Gustave de Mannerbheim ,
l’une des gloires de ” Entomologie.
À LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES, x‘
de
4. &, Eucharis. Ovalaire; médiocrement convexe; d’un flave
lestacé, en dessus. Elytres subcordiformrs, offrant vers le tiers leur plus
grande largeur ; ornées chacune de trois points noirs: 1° sur le calus:
2 aux deux septièmes de la gouthiére: 3° vers les deux tiers de la lon-
queur et les deux cinquièmes internes de la largeur. Dessous du corps
noir. Pieds d’un roux testacé,
ErTaT norMaL. Prothorax et élytres, d’un flave testacé : le premier,
sans taches : les secondes, ornées chacune de trois points noirs: le
premier sur le calus: le deuxième, le plus gros, sur la gouttière,
vers les deux septièmes de la longueur, non prolongé jusqu’au bord
externe: le troisième, le plus petit, vers les deux tiers ou un peu
moins de la longueur, et les deux cinquièmes internes ou un peu
plus de la largeur.
Long, 0,0090 (4 [.). Large 0.0067 (3 1.).
Corps ovalaire; médiocrement convexe; superficiellement poin-
tillé sur les élytres ; lisse; luisant; d’un flave testacé, en dessus. Tête
antennes et palpes, de même couleur. Prothorax arqué sur les côtés ;
élargi d'avant en arrière ; subarrondi ou émoussé à ses angles posté-
rieurs; en arc dirigé en arrière et à peine bissinué, à la base;
médiocrement convexe sur le dos, sensiblement relevé du quart
externe au bord latéral. Elytres subcordiformes, offrant vers le tiers
leur plus grande largeur, en ogive assez étroite postérieurement ;
médiocrement ou peu fortement convexes ; offrant sur les côtés une
gouttière égale au huitième environ de la largeur vers le tiers de la
longueur, presque nulle après la moitié. Repli d’un flave testacé,
marqué de la tache juxta-marginale. Dessous du corps noir, avec les
côtés de l’antépectus d’un flave testacé, et les épimères des médi et
postpectus flaves, Pieds fauves ou d’un fauve roux.
PATRIE : les parties boréales des Indes orientales, ( collection
Deyrolle ).
5. B. Montivaga, Ovalaire : médiocrement convexe. Prothorax
noir sur son tiers médiaire, flave sur les côtés. Elytres subcordiformes,
49 SUPPLÉMENT
offrant vers les deux cinquièmes leur plus grande largeur ; d’un flave
lestacé, Dessous du corps et pieds d’un noir brun : extrémité des jambes
el tarses fauves.
Erar NORMAL. Prolhorax noir sur sa partie longitudinalement
médiaire, flave ou d’un jaune pâle sur les côtés : la partie noire,
courant en devant jusqu’à la môitié des yeux, subparallèle ou fai-
blement rétrécie ensuite jusqu'aux deux cinquièmes de la longueur ,
puis progressivement et peu élargie, couvrant le tiers médiaire de
la base. Elytres d’un flave testacé, sans taches, ou offrant, près du
bord externe, une légère tache noirtre vers le tiers ou un peu moins
de la longueur.
Loug, 0°,0090 (4 L.). Larg. 0°,0074 (2 1/3 L.).
Corps ovalaire; médiocrement convexe; superficiellement poin-
tillé sur les élytres; lisse, luisant. Téte d'un jaune testacé, parée à sa
partie postérieure d’un bandeau noir, arqué en arrière, souvent en par-
tie voilé par le bord antérieur du prothorax ; bordée de noir à la par-
tie antérieure de l’épistome, et marquée d’une tache de même couleur
sur le labre. Antennes et palpes d’un flave testacé, à extrémité obs-
cure. Prothorax arqué sur les côtés ; élargi d’avant en arrière; subar-
rondi ou émoussé à ses angles postérieurs, en arc dirigé en arrière et à
peine bissinué, à la base; médiocrement convexe sur le dos, légè-
rement relevé du quart externe au bord sutural. Ælytres subcordifor-
mes, offrant vers les deux cinquièmes leur plus grande largeur , en
ogive assez étroite postérieurement; médiocrement ou peu fortement
convexes ; offrant sur les côtés une gouttière égale environ au sep-
ième de la largeur vers le liers de la longueur, très déclive ou nulle
après la moitié. Repli d’un jaune testacé. Dessous du corps noir sur
Ja poitrine, brun sur le ventre : épimères des médi et postpectus,
blanches. Pieds : cuisses noires ou d’un noir brun : jambes graduel-
lement d’un brun roux ou d’un roux brunâtre à l'extrémité : tarses
de cette dernière couleur.
Parrie : les parties boréales de l'Inde, (collect. Deyrolle).
A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 41
6 B. Testacea. Ovalaire ; médiocrement convexe ; d’un jaune d’ocre
ou d’un flave ou jaune testacé, en dessus. Elytres offrant vers le tiers
leur plus grande largeur. Dessous du corps d'unroux testacé. Pieds plus
pâles.
ETAT NORMAL. Protnorax d’un flave testacé , sans taches. Elytres
à peine moins pâles, également sans taches.
Long. 0,0090 (4 L.). Larg 0,0072 (3 1,4 L.).
Corps ovalaire ; médiocrement convexe; superficiellement pointillé
sur les élytres ; lisse ; luisant. Tête, antennes et palpes d’un flave tes-
tacé. Prothorax arqué sur les côtés ; élargi d’avant en arrière; subar-
rondi ou émoussé aux angles postérieurs ; en arc dirigé en arrière ci
à peine bissinué, à la base ; convexe sur ie dos, sensiblement relevé
du quart externe au bord latéral. Elytres ovalaires , offrant vers Île
tiers de leur longueur leur plus grande largeur, en ogive peu étroite,
postérieurement; médiocrement convexes ; offrant sur les côtés unc
gouttière déclive , égale environ au sixième de la largeur, vers les
deux septièmes de la longueur , à peu près nulle après la moitié.
Dessous du corps d’un roux testacé, avec les épimères des médi et
postpectus et les épisternums, d’un blanc flavescent. Pieds d’un roux
testacé plus pâle,
PATRIE : les parties boréales de l’fnde, (collect. Deyrolle).
Page 278.
\
JB Keda flavens. Hémisphérique. Prothorax et élytres d'un
jaune pâle: le premier, avec le rebord externe et une bordure basilaire
égale à la mortié de la tranche, mais extérieurement rélrécie, noirs : les
secondes, ornées d’une bordure suturale graduellement renflée vers les
trois septièmes d’une bordure externe couvrant la tranche, noires.
Long. 0,0094 (3 3/4 1.). Larg. 0,0078 (3 1/2 1.).
Corps hémisphérique; d’un jaune de gomme-gutte päie, lisse et
42 SUPPLÉMENT
brillant, en dessus. Æntennes et palpes d’une couleur analogue. Pro-
thorax à peine rehordé, mais non relevé en rebord, sur les côtés ; à
rebord latéral noir ; paré à la base d’une bordure de même couleur,
égale environ à la moitié de la largeur de la tranche des élytres vers la
moitié de leur longueur, inégale, faiblement entaillée au devant de l’é-
cusson, graduellement rétrécie à partir du tiers externe jusqu’à l’angle
postérieur. Ecusson noir. Elytres à tranche égale au huitième de la
largeur, vers les deux cinquièmes de la longueur, un peu plus large
vers Ja moitié, rétrécie en se rapprochant de l’angle sutural ; ornées
d’une bordure suturale et d’une bordure externe, noires: la bordure
suturale, à peine plus large que la moitié de l’écusson, vers l’extré-
mité de celui-ci, graduellement renflée jusqu'aux trois septièmes de la
longueur, où elle égale les trois cinquièmes de la tranche sur la même
ligne transversale , progressivement rétrécie ensuite jusqu’à l’angle
sutural, où elle est aussi étroite qu’en devant: la bordure externe,
couvrant la tranche. Repli d’un jaune pâle, extérieurement bordé de
noir. Dessous du corps noir: épimères du médipectus, flaves. Pieds
noirs: cuisses antérieures et intermédiaires d’un jaune pâle sur leur
face antérieure.
PATRIE P (collect. Chevrolat).
Ogs. Je n’ai vu que l’un des sexes.
Page 281 :
Neda peruviana. Après la synonymie, ligne 17, ajoutez :
Variations des Elytres.
Obs. J'ai reçu en communication, de M. Chevrolat, un exemplaire de cette espece
dont la bordure suturale noire des élytres devant couvrir toute la base de celle-ci,
était réduite au cinquième de la largeur vers le ciuquième de la longueur, et gra-
duellement rétrécie ensuite de là à l’angle sutural.
115 Neda æquatoriana, Suborbiculaire, un peu en toit. Pro-
thorax noir, orné de chaque côté, à partir de la sinuosité postocu-
A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES, 43
laire, d’une tache ovalaire, d’un jaune testacé. Elytres d’un jaune tes-
tacé, ornées chacune de six taches noïres, subponctiformes : la prenuère,
sur le calus : la deuxième, juxta-suturale, vers le quart de la longueur :
les troisième et quatrième,en rangée transversale, vers le tiers (l'externe,
liée à la tranche et prolongée jusqu’au bord externe : l’interne, discale,
petite) : les cinquième et sixième, petites, vers les deux tiers (l’externe,
liée à la tranche : l’interne, discale, un peu plus antérieurement ; : les
troisième, cinquième et même premaère, parfois nulles.
ETAT NORMAL. Prothorax noir sur sa partie médiaire : cette
partie, égale en devant au bord postérieur de l’échancrure , élargie
en arc rentrant à partir de la moitié de la longueur, couvrant la base
et le quart postérieur des bords latéraux, laissant sur les côtés une
tache ovale d’un jaune flave, d’un flave testacé ou couleur d’argile ,
prolongée au moins jusqu'aux quatre cinquièmes de la longueur.
Elytres d’un jaune flave ou testacé de couleur d'argile, ornées
chacune de six taches noires : la première, en forme de point assez
gros, sur le calus : la deuxième , ovale, voisine de la suture , du
cinquième aux deux septièmes de la longueur : les troisième et qua-
trième, en rangée transversale, vers le tiers de la longueur : la troi-
sième ou interne, petite, ponctiforme, sur le disque : la quatrième ou
externe, naissant près de la tranche et prolongée transversalement
sur celle-ci en forme de bande courte, jusqu’au bord extérieur :
les cinquième et sixième, petites, ponctiformes , formant avec leurs
semblables une rangée traasversale arquée : la sixième ou externe,
liée à la tranche, vers les deux tiers de la longueur : la cinquième ou
interne, uu peu plus antérieure, vers la moitié de la largeur.
Variations des Elytres.
Oes. Quelques-unes des taches sont sujettes à faire défaut ; ce sont principalement
les troisième et cinquième qui sont les plus petites ; parfois même celle du calus
manque également.
Long. 0",0078 (3 1/2 L.). Larg. 0®,0078 {3 1/2 1.).
Corps suborbiculaire ; convexe ; pointillé ; luisant. Tête d’un
AL SUPPLÉMENT
Îlave testacé, ornée sur le milieu du front d’une bande longitudinale
noire, élargie en devant. Prothorax à peine rebordé sur les côtés;
obtus au devant de l’écusson : celui-ci, noir. Ælytres convexes, à tran-
che égale environ au quart de la largeur, vers les deux cinquièmes
de la longueur ; en ogive postérieurement. Reph de la couleur du
dessus, marqué d’une tache noire correspondant à la quatrième.
Dessous du corps el pieds noirs.
PATRIE : les environs de Quito, (J. Bourcier ); Venezuela,
(collect. Deyrolle).
Elle m'a été envoyée par M. J. Bourcier.
Page 291. — Ligne troisième, au lieu de bordure suturale, lisez :
bordure marginale.
Page 291 :
185 Neda illudu. Suborbiculaire, un peu en toit. Prothorax
noir, orné de chaque côté, à partir de la sinuosité postoculaire, d’une
tache jaune ou testacée, prolongée au moins jusqu'aux deux tiers. Elytres
d’un rouge roux, ornées chacune de trois taches subponctiformes noires :
la première, juxta-suturale aux deux septièmes : la deuxième , moins
petite, liée à la gouttière ou même étendue jusqu’au bord externe ,
vers le tiers: la troisième , voisine de la qouttière , vers les deux
liers.
Long. 0®,0078 (3 1/2 L.). Larg. 0®,0072 (3 1/41).
Corps suborbiculaire ; convexe ; pointillé; luisant. Tête noire,
bordée de flave au côté interne des yeux : labre de même couleur.
Antennes et palpes d’un flave testacé : extrémité des premières et der-
nier article des seconds, noirs. Prothorax arqué et élargi d’avant
en arrière sur les côtés ; peu émoussé au devant de l’écusson, à
la base ; convexe, mais sensiblement moins déclive sur les côtés ;
noir, paré d’une tache ordinairement d’un beau jaune, parfois
A LA MONOGRAPHIE DES UOCCINELLIDES. LL
testacée, de grandeur un peu variabie, étendue en devant jusqu’à la
sinuosité postoculaire où un peu plus, arrondie et prolongée posté-
rieurement jusqu'aux deux tiers ou aux trois quarts de la longueur.
Ecusson noir. Elytres convexes, un peu en toit ; à tranche égale au
cinquième où au sixième de la largeur vers les deux cinquièmes
de la longueur, gradueliement rétrécie ensuite de là à l’angle sutural;
d’un rouge roux ; ornées chacune de trois sortes de points noirs :
le premier, voisin de la suture, presque égal au quart de la largeur :
le deuxième, vers le tiers de la longueur, plus gros, lié à la limite
interne de la tranche et dilaté jusqu’au bord ou presque jusqu’au
bord externe, formant avec le premier et ceux de l’autre élytre une
rangée arquée ; le troisième , un peu plus petit que le premier,
voisin des limites internes de la tranche, vers les deux tiers de la
longueur, Repli de même couleur. Dessous du corps et pieds noirs.
PaTRie : la Colombie, fcollect. Perroud).
O8s. On dirait voir en elle une W. subdola manquant de bordure
marginale et offrant une tache ponctiforme juxta-suturale à la place
de la tache basilaire, noire.
Page 292. — Neda andicola. Elle parait identique avec la Coce. patula,
Ericason Conspect, Insect. coleopt. peruan. Enicusow’'s, Archiv. 1. 13, 1'° part.
page 182. 4. et le nom de patula doit lui être rendu.
Page 301. — Après la description de la Daulis testudinaria,
ajoutez :
Ogs. Quelquefois le réseau des élytres est plus incomplet : la ligne
longitudinale n'arrive pas jusqu’à la première bande transversale,
et les deux lignes transversales sont peu ou point apparentes dans
leur moitié interne.
Page 320. — Ligne 16, au lieu de : D. puneticolis, lisez :
D. pumeticollis.
46 SUPPLÉMENT
Page 343. — Après la ligne 15, ajoutez :
SEPTIÉME BRANCHE.
Päge 344. — Ligne 5, au lieu de: 1. D torquata., lisez :
1. A. torquata.
Page 346.
25, Alesia sybhillima. Subhémisphérique ; flave, en dessus.
Prothorax paré d’un réseau noir, quadrifestonné en devant, divisé en
quatre aréoles. Elytres ornées d’une bordure suturale, d’un rebord externe
et d’un réseau, noirs: celui-ci naissant du milieu de la base et lié à la
bordure suturale vers les sept huitièmes, divisé en deux bandes unies
dans leur milieu par un lien oblique formant deux areoles: la bande in-
terne, courbée d’abord en demi-cercle dirigé en arrière, et offrant une
dent antérieure au côté interne de cette coubure.
EÉrar NORMAL. Prothorax flave, paré d’une bordure basilaire noire,
prolongée sur les côtés et avancée, en se rétrécissant, jusque près
des angles de devant: cette bordure, unie par trois liens dirigés en
avant à une bande quadrifestonnée en devant,naissant près des angles
postérieurs, presque liée à la sinuosité postoculaire par l’angle antéro-
externe des festons juxta-médiaires : ceux-ci séparés jusqu’au milieu
de la longueur: ces bandes continuant un réseau offrant au devant de
la bordure basilaire quatre mailles: les latérales, plus petites, subar-
rondies: les juxta-médiaires obliques, ovalaires. Zlytres flaves, parées
d’ane bordure suturale, d’une externe et d’un réseau, noirs : la bor-
dure suturale, à peine plus large que l’écusson, faiblement élargie
jusqu'aux quatres cinquièmes, rétrécie ensuite de là à l'angle sutural:
la bordure externe, réduite au rebord, avancée en s’élargissant jus-
qu'au milieu de la base : le réseau, naissant au milieu de la base,
passant sur le calus,divisé ensuite pour former deux bandes; l’externe,
graduellement rétrécie jusqu'aux deux sepüèmes ae la longueur,
À LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 47
puis continuée par une plus épaisse, rapprochée d’un cinquième de la
largeur, vers le milieu de la longueur du bord externe qu’elle suit
ensuite parallèlement, prolongée jusqu’à la suture vers les sept hui-
tièmes de la longueur: l’interne, courbée d’abord en demi-cercle
dirigé en arrière et formant une dent vers le dixième de la longueur,
où elle est séparée de la bordure suturale par un espace faiblement
plus grand que la largeur de cette bordure sur chaque élytre, prolongée
longitudinalement et d’une manière parallèle à la bordure suturalc
jusqu’aux quatre septièmes de la longueur, puis courbée un peu en
dehors pour se réunir à la bande vers le milieu de la largeur et aux
trois quarts ou un peu plus de la longueur : ces deux bandes, unies
par un lien prolongé de l’externe, au tiers de la longueur, jusqu’à
l’interne vers le milieu de la longueur : ce réseau divisant la surface
de chaque élytre en quatre aires : l’externe en forme de bande lon-
gitudinale prolongée de l’épaule à l'angle sutural : l’interne, presque
en forme de 7 sur l’élytre gauche : les deux autres subarrondies :
l’antérieure plus grande et plus ovalaire : la bande externe, ct
moins sensiblement la discale antérieure, de teinte roséc: les autres
flaves.
Long. 0°,0056 (2 1/2 L.). Larg 0",0045 (2 L.),
‘Corps subhémisphérique ; peu fortement convexe; pointillé ; lui-
sant. Tête, antennes et palpes flaves. Ecusson noir. Elytres faiblement
relevées en rebord et à tranche étroite. Repli d’un flave rosé, exté-
rieurement bordé de noir. Dessous du corps noir. Epimères des médi
et postpectus, blanches. Pieds d’un bianc flavescent: cuisses noires
au moins en partie sur la tranche supérieure: les postérieures, en
majeure partie, noires.
PATRIE : les plateaux élevés de l’Abyssinie , (collect. Saucerotte).
Page 319. — Après les observations qui terminent la description
de l’A4lesia annulata, ligne 33, ajoutez :
Quelquefois la couleur du dessus du corps est d’un flave inégale-
ment teint de rougeäâtre et de rosé.
48 SUPPLÉMENT
J’ai vu dans la collection de M. le docteur Saacerotte, un individu
chez lequel la bande des élytres formant un anneau s'était dilatée et
liée à la bordure suturale du quart à la moitié ou un peu plus de la
longueur. La surface de chaque élytre se trouvait ainsi partagée en
cinq aréoles au lieu de quatre.
Cet exemplaire provenant des plateaux élevés de Ah yssinie, était
une ? , offrant le front en majeure partie noir, ct les cuisses de.
même couleur.
Page so1.
EF, Alesia hbidentata. Subhémisphérique. Prothorax d’un blanc
flavescent, orné d’un réseau noir divisant les deux tiers postérieurs en
quatre aréoles.. Elitres à tranche éale environ au dixième de la lar-
geur; d’un rouge brunâtre assez vif, ornées d’une bordure suturale,
d'une bordure externe couvrant la tranche, d’une bande longitudinale
sinuée dans son milieu, naissant vers la mo'tié de la base, postérieure-
ment courbée vers la suture, aux cinq siæièmes de lu longueur, émettant
à son côlé interne, deux dents : l’une, au sixième, l’autre vers la moitié
de la longueur, noires; parées au côté de l’écusson d’une tache d’un
blanc flavescent, prolongée en bande longitudinale du côté interne de lu
bande noire. |
Lonu. 0,0078 {3 1/21,), Larg. 0,0036 (3 1/2 1,
Corps subhémisphérique ; lisse; luisant; pointillé en dessus.
Tête d’un blanc flavescent ; ornée d’une bande longitudinale médiaire,
noire,, rétrécie vers les deux tiers : labre noir. Æ#ntennes et palpes
d’un blanc flavescent. Prothorax élargi d'avant en arrière , arrondi
aux angles postérieurs ; arqué en arrière à la base; d’un blanc fla-
vescent ; orné sur ses deux tiers postérieurs d’un réseau noir formant
quatre aréoles : ce réseau, formé d’une bande basilaire couvrant les
cinq septièmes du bord postérieur : 2° d’une bande quadrifestonnée,
partant du milieu d’un bord externe et transversalement prolongée
jusqu’à l’autre : 3° de trois bandes longitudinales servant à uair les
deux bandes précédentes : l’une; sur la ligne médiaire . chacune des
autres vers le quart externe de la largeur. £cusson triangulaire ; noir.
\
À LA MONOGRAPHIE DES COCUINÉLLIDES. 49
Elytres d’un quart plus larges en devant que le prothorax à ses angles
postérieurs ; convexes, à tranche marginaie peu déclive, de largeur
presque uniforme, égale au dixième de la largeur d’une élytre, vers
la moitié de la longueur ; d’un rouge brunätre, ornées d’une bordure
marginale, d’une externe et d’une bande longitudinale, bidentées,
noires, et parées d’une lache juxta-scutellaire et d’une bande longitu-
dinale, d’un blanc flavescent: la bordure suturale, égale à peu près à
la largeur de la marginale: celle-ci, naissant un peu après la moitié
de la base, couvrant la tranche : la bande longitudinale, un peu plus
étroite que les autres, naissant vers la moitié de la base, prolongée
presque parallèlement au bord externe, vers les deux tiers ou un peu
moins de la largeur, sinuée dans le milieu de sa longueur, courbée à
son extrémité vers la bordure suturale à laquelle elle se lie vers les
cinq sixièmes de la longueur, armée à son côté interne de deux fortes
dents : l’antérieure, à peine vers le sixième de la longueur, étendue
transversalement jusqu’au septième interne de la largeur, un peu
courbée en devant: la postérieure, vers le milieu de la longueur,
couvrant le tiers médiaire de la largeur : la bande blanche, formant
une tache juxta-suturale en ovale transverse , limitée par la base, la
bande noire , la première dent et la suture, prolongée ensuite en
forme de bande longitudinale , au côté interne de la bande noire,
sur une largeur égale environ au cinquième ou un peu moins
de la largeur : bordure suturale noire bordée d’une raie d’un blanc
flavescent à partir de la moitié de la longueur et plus largement
sur le dernier sixième: repli d’un blanc flaveseent, bordé de noir
extérieurement. Dessous du corps noir : épimères des médi et postpec-
tus blanches. Cuisses noires : les antérieures d’un blanctestacé à la base
el à l’extrémité. Jambes et tarses d’un blanc testacé.
Paris : le Cap de Bonne-Espérance, (collect. Deyrolle).
Page 352. -— Ajoutez à la synonymie de l’4lesia hamata, avant :
ETAT NORMAL ( ligne 3) :
Coccinella gemina, KLuc. in Eruan’s Reise p. 80. 199. suivant M. le Dr Schaum. Bericht
etc. BerLin 1852. p. 213.
Suppl. Coccinellides. ñ
00 SUPPLÉMENT
Page 366. — Après les observations relatives à la Verania trivit-
tata ajoutez :
J'ai vu, dans la collection de M. de Motschoulsky, un exemplaire
chez lequel la bande des élytres très-dilatée se lie sur une grande
partie de la largeur à la bordure suturale également très-dilatée.
Page 367. — Ligne 33, complétez de la manière suivante la sy
nonymic: À
Coccinélla striola, Yuuic. Mag. t. 2. p. 583, — Scuoënn, Syn, ins t. 2. p. 136, 17.
‘ .
Page 369. — Ligne 22, après bordure marginale, ajoutez: noires :
celle-ci.
Page 371. — Ajoutez à la fin des observations sur les variations
des élytres, ligne 22:
Quelquefois les élytres sont longitudinalement rougeâtres ou d’un rouge testacé sur la
majeure partie de leur disque, et d’un jaune testacé ou d’un flave pâle près des bor-
dures,
Page 375.— Ligne dernière, ajoutez à la patrie de la Synia mela-
naria :
L'Australie, (Montrousier).
Page 378. — Aprèsles variations du prothorax, ligne 16, ajoutez :
Parfois le prothorax, au lieu d’être complétement noir, moins la bordure latérale, montre
sur sa ligne médiane une tache obtriangulaire flave, attenant au bord antérieur et pro-
longée jusqu’au milieu de la longueur.
Page 379.
15. Lesmmäin rmyséacea. Ovale. Prothorax noir, orné d’une bordure
antérieure et d’une bordure latérale plus étroite vers les trois cinquièmes,
A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. ) |
flaves. Elytres d’un flave roux, parées d’une tache ovalaire d’un blanc
sale, juxta-scutellaire, couvrant les deux cinquièmes de la base d’une
élytre, d’une bordure suturale réduite au rebord après la tache précitée,
d'une tache virguliforme joignant le côté externe de la tache blanche, et
d’une sorte de point vers les deux tiers de la longueur, norrs.
Long 0,0052 (2 1/2 1.). Larg. 0,0036 (1 1/2 1.).
Corps ovale ou brièvement ovale ; pointillé ; luisant, en dessus.
Tête, antennes et palpes d’un roux testacé. Prothorax noir, avec le
bord antérieur et les latéraux flaves : la partie noire, couvrani les
trois quarts médiaires de la base, dilatée vers les trois cinquièmes
de la longueur des bords latéraux comme si elle était unie à un point
noir. Æcusson noir. Elytres d’un flaye roux ou d’un roux pâle,
ornées d’une tache juxta-suturale d’un blanc sale, d’une bordure
suturale et chacune de deux autres taches, noires : la tache blanche,
ovalaire, liée à la base dont elle couvre les deux cinquièmes internes,
joignant la bordure suturale et prolongée jusqu’au cinquième en-
viron de la longueur : la bordure suturale noire, aussi large que
l’écusson jusqu’à l’extrémité de la tache blanche, réduite ensuite
au rebord : la première tache noire, en forme de virgule sur l'élytre
droite, bordant le côté externe de la tache blanche, prolongée depuis
le cinquième ou le quart jusqu’à l’extrémité du côté externe de cette
tache, limitée par le calus : la deuxième tache, en forme de point
allongé en pointe en devant, à peine plus large que le sixième de la
largeur de l’élytre, située vers les deux tiers de la longueur et de
la moitié ou un peu plus, presque aux trois quarts de la largeur.
Dessous du corps et pieds d’un flave testacé : partie médiaire de la
poitrine et du ventre largement brune ou noirätre.
Parrie: les contrées septentrionales des Indes, (collec. Deyrolle).
Page 384. — Ligne dernière, ajoutez : (Muséum de Copenhague.
Page 391. — Effacez la ligne 11 :
À. Elytres arrondies postérieurement,
52 SUPPLÉMENT
Page 391. — Ligne 14, au lieu de: en demi-cercle, lisez : semi
orbiculaire.
Même observation, ligne 24.
Page 395.
55. Cœlophora pedicata, Subhémisphérique ; jaune ou d'un
Jaune pâle, en dessus. Prothorax orné d’une bordure basilaire noire,
bidentée en devant, couvrant les deux cinquièmes postérieurs des côtés.
Elytres parées d’une bordure suturale, d’un rebord externe et d’un ré-
seau, noirs: celui-ci, formé d’une bande commune. linéaire, un peu ar -
quée vers les trois cinquièmes, et, sur chaque élytre, d’une ligne longi-
tudinale prolongée depuis la base jusqu’au milieu de la bande précitée
et d’une ligne obliquement transversale, naissant vers le milieu de la
ligne longitudinale et élendue jusqu’au bord externe: ce réseau divisant
la surface de chaque étur en quatre aréoles.
Long. 0,0051 (2 4/4 L.). Larg. 0,0045 (2 |.).
Corps subhémisphérique ou brièvement ovale ; superficiellement
pointillé ; luisant ou brillant, en dessus. Tête, antennes et palpres
d’un jaune pâle. Prothorax non sinué près des angles antérieurs ;
d’un jaune pâle, orné d’une bordure basilaire noire couvrant laté-
ralement les deux cinquièmes postérieurs de la longueur ; armé
en devant de deux dents, avancée chacune presque jusqu’à la sinuosité
postoculaire. Ecusson noir. Elytres à tranche inclinée, égale vers le
tiers de la longueur au sixième au moins de la largeur, rétrécie
à partir de la moitié et réduite postérieurement à une gouttière
étroite; jaunes ou d’un jaune pâle, ornées d’une bordure suturale
et chacune d’un rebord externe et d’un réseau, noirs : la bordure
suturale à peu près de la largeur de l’écusson : la bordure externe
réduite au rebord : le réseau formé: 1° d’une ligne ou bande transver-
sale étroite, faiblement arquée, croisant la suture un peu après les
trois cinquièmes de la longueur : 2° d’une ligne naissant du milieu de
Ja base, passant sur le calus et longitudinalement prolongée jusqu’au
A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 53
milieu de la bande transversale : 3° d’une ligne un peu obliquement
transversale, naissant vers le milieu de la ligne longitudinale pré-
citée, et prolongée vers le tiers ou un peu moins du bord externe :
ce réseau divisant la surface de chaque élytre en quatre aréoles :
une, juxta suturale, prolongée jusqu'aux trois cinquièmes : deux
latérales : une apicale. Rep d’un jaune flave, étroitement bordé de
noir, marqué d’une tache à l’extrémité de la bande oblique. Dessous
du corps noir, avec les épimères des médi et postpectus et une tache
de chaque côté du premier arceau ventral, jaunes: quatre pieds
antéricurs d’un jaune flave ou d’un jaune testacé : pieds postérieurs
noirs, avec les hanches, l'extrémité des jambes et les tarses d’un
jaune testacé.
PATRIE : les Indes orientales, (collect. Deyrolle).
Oss. Je n’ai vu que l’un des sexes. Les fosseites du répli sont
très-peu marquées.
Page 396.
65. Cæœlophora sexarenta. Subhémisphérique. Prothorax noir
sur sa partie longitudinalement médiaire et à la base, d’un jaune
d’ocre sur lereste des côtés. Elytres d’un jaune d’ocre, ornées chacune
d’une bordure périphérique et d’un réseau, noirs : celui-ci, divisant la
surface de chacune en trois aréoles: deux presque égales, prolongées au
moins jusqu’à la moitié: la troisième, après celles-ci.
ETAT NORMAL. Prothorax et élytres d’un jaune d’ocre ou d’un
jaune testacé : le prothorax, noir sur la partie longitudinalement
médiaire : celle-ci couvrant le bord antérieur, presque d’une si-
nuosité postoculaire à l’autre, et couvrant la base en formant à
celle-ci une bordure graduellement rétrécie jusqu'aux angles posté-
rieurs : Cette partie noire laissant de chaque côté une tache subor-
biculaire d’un jaune d’ocre plus large que la partie médiaire : les
élytres, parées chacune d’une bordure périphérique et d’un réseau,
noirs: la bordure périphérique formée: 1° d’une bordure externe
54 SUPPLÉMENT
naissant de la moitié de la base, couvrant la tranche : 2° d’une bor-
dure suturale à peine plus large sur les deux étuis que celle de la
tranche, presque sans bordure sur la moitié interne de la base: le
réseau formé d’une bande longitudinale et d’une transversale, à
peine plus larges que la bordure suturale commune: la bande Jon-
gitudinale naissant du milieu de la base et prolongée jusqu’à la
moitié de la longueur : la bande transversale en ligne transverse
droite dans sa moitié interne, obliquement dirigée du milieu de
chaque élytre, vers les quatre septièmes de la longueur du bord
marginal.
Long. 0,0048 (2 1/8 L.). Larg. 0,0042 (1 7/8 L.).
Corps subhémispbérique ; pointillé; luisant. Tête, antennes, et
palpes d’an jaune testacé. Prothorax sans sinuosité et sans rebord
sensible sur les côtés, peu ou point émoussé au devant de l'écusson.
Elytres faiblement plus larges en devant que le prothorax ; convexes,
offrant extérieurement une tranche moins subhorizontale égale
environ au douzième de la longueur vers le milieu de la largeur.
Repli d’un flave testacé bordé de noir extérieurement. Dessous du
corps noir, avec les épimères du médipectus flaves. Pieds d’un jaune
(estacé : majeure partie des cuisses et des jambes postérieures, noires.
Patrie: les parties boréales de l'Inde, (collect. Deyrolle).
Page 398.
85. Cælophora placens. Subhémisphérique, d’un rouge testacé en
dessus. Prothorax paré de deux taches noires subbasilaires et juxta-
médiaires. Elytres ornées du septième aux deux septièmes d'une tache
suturale postérieurement bilobée et chacune de quatre gros points dis-
posësen croix, noirs: le premier de ceux-ci, sur le calus: les deuxième
el troisième, formant avec leurs pareils une rangée un peu arquée en
arrière, vers la moilié: la quatrième, subdiscale, aux quatre cinquièmes
LI
de la longueur.
EraT NorMaL. Prothorax d'un rouge testacé, un peu plus pâle que
A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 55
les élytres; ornè de deux taches ponctifurmes, liées ou presque liées
à la base, de chaque côté de la ligne médiane, égale chacune au
sixième environ du bord postérieur. Élytres d’un rouge testacé ou
presque d’un rouge orangé, ornées d’une tache commune et chacure
de quatre autres, noires: la tache commune, couvrant du septième aux
deux septièmes de la longueur, postérieurement bilobéc, ou formée
de deux taches unies, postérieurement divergentes ; la première des
taches particulières à chaque élytre, en forme de gros point, sur le
calus: les deuxième et troisième, formant avec leurs pareilles une
rangée un peu arquée en arrière: la troisième ou externe, un peu
plus grosse que celle du calus, liée à la gouttière, vers les trois sep-
tièmes : la deuxième ou interne, vers la moitié, une fois plus grosse,
en ovale transversal, entre celle-ci et la suture, mais plus voisine de
celle-ci: Ja quatrième, à peu près égale à celle du calus, vers les
quatre cinquièmes de la longueur, plus rapprochée du bord externe
que de la suture.
Loug. 0,0084 (3 3/4 1). Larg. 0,0078 (5 1/21).
Corps subhémisphérique; pointillé ; luisant et d’un rouge testacé
ou presque d’un rouge orangé, en dessus. Tête, antennes et palpes
d’une couleur semblable : ceux-ci, à extrémité obscure. Prothorax
subsinueux ct à peine rebordé sur les côtés; émoussé ou subéchancré
au devant de l’écusson. Élytres relevées extérieurement en gouttière
étroite. Repli creusé de faibles fossettes. Dessous du corps orangé.
Pieds plus foncés.
Pareie: Java, (collect. Chevrolat).
Page 399. -— Ligne 4, modifiez de la manière suivante les varia-
tions du prothorax dela Cælophora %-maculata.
Quand au contraire la matière noire a surabondé, les taches perdent leur figure
ponctiforme et se rapprochent de celles d’un triangle, en se prolongeant parfois jus-
qu’à la base. En général le développement de ces taches cuïacide avec la couleur
plus foncée des élytres et l'étendue plus grande de leurs taches.
a
56 SUPPLÉMENT
Ajoutez après la ligne 16:
Pent être faut-il rapporter à cet:e espèce la Coccinella circularis, Tauws. in Méni. del’Aca,
des sc. de St Pétersb. t, 7. (1820) p. 365.
Page 401. — Ligne 25, modifiez de la manière suivante les obser-
vations sur les variations des élytres de la Cælophora bissellata :
Daus ce cas, la tranche et quelquefois aussi la suture sont également noires : celle-là est
ordinairement alors liée à La deuxième tache; la teinte des élytres, dans ce cas, est plus
rougeâtre ou passe au jaune rouge.
Quelquefois les taches des élrires sont peu marquées.
Page 409, après les observations qui terminent la description de
la Cœlophora octosignata, ligne 7, ajoutez:
J'ai vu, dans la collection de M. Deyrolle, un individu qui semble-
rait, à première vue, une Cœlophore distincte (C. montigena), mais
qui n’est vraisemblablement qu'une variété de l’octosignata. Chez
cet exemplaire, le prothorax n’offre que des traces de la bordure ba-
silaire noire, et chacune des taches externes est remplacée par une
bande longitudinale noire, bifestonnée extérieurement, prolongée du
sixième aux quatre cinquièmes de la longueur, graduellement rétrécie
d’arrière en avant dans son tiers antérieur. Un peu d’attention permet
de reconnaître, dans cette bande, les deux petites taches externes
décrites chez l’octosignata, dont cet exemplaire offre peut-être l’état
normal.
Parme: les parties boréales de l'Inde.
Page 117.
165. Cœlophora Marine. Subhémisphérique. Prothorax noir,
paré aux angles de devant d’une tache irréqulièrement quadrangulaire
d’un jaune testacé, couvrant les deux tiers antérieurs du bord latéral.
Elytres ornées chacune de cinq taches d’un jaune testacé : deux basilaires
L2
A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES,. 57
presque en carré long, prolongées jusqu’au quart: deux,du tiers presque
aux trois cinquièmes (l’interne presque obtrianqularre: l’externe, arron-
die): la cinquième orbiculaire près de la suture, prolongée jusqu’au bord
externe: ces taches séparées par un réseau noir, n’arrivant pas au
milieu de la base, interrompu entre le milieu de la première et de la
troisième taches, nul extérieurement.
Long. 0,0051 (2 1/4 1.). Larg. 0,0056 (2/3 1.).
Corps subhémisphérique; pointillé. luisant; Tête, antennes et palpes
‘d’un jaune testacé: les derniers, obscurs ou noirätres à l’extrémité.
Prothorax noir, paré de chaque côté d’une tache d’un jaune testacé,
irrégulièrement quadrangulaire, étendue en devant jusqu’à la sinuo -
sité postoculaire, ouverte à angle droit à son angle postéro-interne,
un peu sinuée à son bord postérieur, couvrant les deux tiers du bord
latéral: la partie noire, entaillée eu devant. Ecusson noir. Elytres
ornées chacune de cinq taches jaunes, séparées par un réseau un peu
incomplet, noir: les première et deuxième taches liées à la base : la
première, joignant la bordure suturale, presque carrée ou en carré
plus long que large, couvrant le quart de la longueur et presque les
trois cinquièmes de la largeur: la deuxième, plus étroite, liée au
rebord marginal qui reste noir: les troisième et quatrième couvrant
du tiers ou un peu plus aux trois cinquièmes ou un peu moins de la
largeur, formant avec leurs pareilles une rangée transversale: la
troisième ou interne, irrégulièrement obtriangulaire, étendue jusque
au delà de la moitié ou presque jusqu'aux trois cinquièmes de la
largeur: la quatrième, suborbiculaire, liée au bord marginal: la cin-
quième, formant près de la suture une tache orbiculaire largement
prolongée jusqu’au côté externe: ces taches séparées par un réseau
noir, offrant: 1°, une bordure suturale à peu près égale à l’écusson
ou à peine plus large, dilatée jusqu'aux deux septièmes internes,
puis à son extrémité, au devant du bord apieal (qui reste très-étroite-
ment de couleur foncière) en forme de bande courte, limitant postérieu-
rement la cinquième tache dans sa partie orbiculaire: Z°, une tache et
une bande transversale: la tache, en espèce de losange irrégulière ,
naissant sur le calus, anguleusemenit dilatée aux trois cinquièmes de
son côté interne, où elle est isolée de la dilatation suturale antérieure,
b8 SUPPLÉMENT
plus étendue vers les trois cinquièmes de son côté externe, paraissant
une bande transversale interrompue au tiers de la largeur et non
étendue jusqu’au rebord marginal: la bande, liée à la bordure suturale
vers les deux tiers de la longueur, transversalement étendue jusqu’au
bord interne de la tranche (dont le rebord reste noir), anguleusement
avancée vers le milieu de son bord antérieur, presque jusqu’au bord
postérieur de la tache précitée. Repli d’un jaune testacé , à faibles
fossettes. Dessous du corps noir: épimères des médi et postpectus,
blanches : côtés du premier arceau ventral au moins, d’un jaune
testacé. Pieds antérieurs et intermédiaires d’un jaune testacé, avec la
tranche dorsale des cuisses et la tranche externe des jambes in-
termédiair es, noires: cuisses postérieures presque entièrement noires
jambes d’un testacé nébuleux avec la tranche’noire: tarseside la même
paire, testacés.
PATRIE : les parties boréales de l’Inde, (collect. Deyrolle).
Oss. L’exemplaire que j'ai eu sous les yeux a beaucoup d’analogie
avec l'Œnopia luteo-pustulata, décrite sur un exemplaire en mauvais
état: cette deraière avait le corps ovalaire plutôt qu’orbiculaire; il
serait possible cependant qu'elle se rattachât à cette Cœlophore.
Dans ce cas, l’Œnopia luteo-pustulala serait à retrancher.
J'ai destiné cette espèce à rappeler la mémoire de madame Marie
Wachanru, enlevée si malheureusement à la science qu’elle cultivait
avec tant de zèle.
Page 415. +
185. Cælophora pentas. Subhémisphérique ; d’un jaune d’ocre
ou d’un flave roussâtre, en dessus. Prothorax marqué de cing points
noirs, liés ou presque liés à sabase. Ecusson également norr.
.
Long. 0,0045 (2 1/21). Larg. 0,0036 (1 2/3 1.).
Corps subhémisphérique ; finement pointillé; d’un jaune d’ocre ou
d’un flave roussâtre, luisant ou brillant en dessus. Tête, antennes et
palpes de même couleur. Prothorax subsinueux et à peine rebordé
A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 59
sur les côtés ; peu ou point émoussé au devant de l’écusson ; paré de
cinq points noirs: le médiaire lié à la base au devant de lécusson
qui est noir, et avec lequel il semble constituer un point, dont la se-
conde moitié est anguleuse: chaque juxta-médiaire lié à la base, à
peu près entre le milieu et l’angle postérieur: chaque point externe,
isolé de la base, situé entre le juxta-médiaire et le bord latéral. Ely-
tres sans taches; à tranche assez étroite, un peu déclive, à rebord
noirâtre ou obscur. Dessous du corps d’une teinte moins claire ou
plus rougeâtre.
PATRIE : l'Amérique méridionale? (collect.Chevrolat)
Page 415 : effacez la ligne 11 :
AA. Elytres en ogive postérieurement ,
O8s. Ce caractère que j'avais indiqué d’après l’exemplaire de la
collection Déjean était exceptionnel et particulier à cet individu.
Cette Cœlophore, comme toutes les autres, a le corps presque hémi-
sphérique, arrondi postérieurement. Elle paraît varier beaucoup par
le dessin de la robe ; j’en ai va un exemplaire chez lequel la partie
noire du prothorax ne dépassait pas les deux cinquièmes de la lon-
gueur, au lieu de ne laisser en devant qu’une bordure très-étroite de
couleur foncière La bande des élytres couvrait au contraire depuis
l’écusson jusqu’à l’angle sutural et à peu près la moitié médiaire de
la longueur vers le bord externe: l’angle peu avancé du milieu de
son bord antérieur, ne dépassait pas le quart de la longueur, au lieu
de s’avancer jusqu’au calus, (collect. Moutrousier).
205. Cœlophora gratiosa. Subhémisphérique. Prothorax noir,
orné de chaque côt# d’une tache d’un beau jaune, ovale, étendue jusqu’à
lasinuosité postoculaire, non prolongée jusqu’au bord postérieur. Elytres
ornées d’une bordure suturale, d’une bordure externe couvrant la tranche,
et d’une bande transversale couvrant à peu près les trois septièmes mé-
diaires de la longueur, noires, d’un beau jaune sur le reste: la bordure
60 | SUPPLÉMENT
sulurale élargie triangulairement, depuis l’écusson jusqu’à la bande
transversale.
Corps subhémisphérique ; finement pointillé; luisant, en dessus.
Tête jaune ou d’un jaune rougeâtre, parée d’une bordure noire, au
côté interne des yeux et au devant du front. 4ntennes et palpes d’un
jaune rouge ou testacé. Prothorax subsinueux et étroitement rebordé
sur les côtés ; tronqué au devant de l’écusson ; d’un noir luisant, orné
de chaque côté d’une tache d’un beau jaune de gomme-gutte, ovale,
étendue en devant jusqu’à la sinuosité postoculaire, couvrant au moins
te quart externe vers la moitié de la longueur, arrondie postérieure-
ment, prolongée jusqu'aux cinq sixièmes, en Jaissant le bord externe
paré, depuis la moitié au moins de sa longueur, d’une bordure noire
qui se lie à la base avec le reste de la partie noire. Æcusson noir.
Elytres à tranche assez étroite, nettement limitée; ornées d’une bande
transversale noire, couvrant près des trois septièmes médiaires de la
longueur, un peu anguleusement avancée dans le milieu de son bord
antérieur, entaillée vers les trois cinquièmes de son bord postérieur ;
parées d’une bordure couvrant la tranche et d’une bordure suturale,
également noires: la bordure suturale naissant après l’écusson, de
moilié à peine plus large que lui dans ce point, élargie d’ayant en
arrière jusqu’à la bande transversale, où elle égale environ le qaart
de lalargeur, uniformément une fois plus large que la bordure mar-
ginale, après la bande transversale; d’un beau jaune de gomme-gutte,
avant et après la bande (transversale. Repli noir, avec la moitié anté-
rieure d’un jaune (estacé à sa partie interne. Dessous du corps noir
surles médi et postpectus et sur la partie médiaire du ventre, d’un
jaune testacé sur le reste de celui-ci. Pieds noirs; extrémité des jam-
bes et tarses, d’un jaune testacé.
PATRIE : la Nouvelle-Hollande ? (collect. Deyrolle).
Page 442. — Ligne 13 au lieu de : (muséum de Stockholm), lisez:
(Muséum de Copenhague).
À LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 61
Page 469.
78 Chilocorus bijugus, Dessus du corps très-convexe, subcom-
primé; d’un noir brillant. Elytres parées chacune de deux taches ponc-
tiformes, d’un rouge testacé, formant avec leurs pareilles une rangée
transversale vers les deux cinquièmes de la longueur. Poitrine noire.
Ventre d’un jaune rouge.
Long 0,0086 (2 1/2 1). Larg 0,0050 (2 1/4 1.).
Corps subhémisphérique ; très-convexe; subcomprimé ; superfciel-
lement pointillé sur le prothorax, un peu moins finement sur les
élytres, assez grossièrement sur la tranche de celles ci; d’un noir
brillant. Tête et labre noirs: ce dernier, rougeâtre à son bord anté-
rieur : la première, garnie de points peu distincts et clairsemés. Pro-
thorax faiblement relevé en rebord et assez sensiblement ponctué sur
les côtés; moins long à ceux-ci que le tiers de la ligne médiane; en
ogive bissinuée à la base. Zcusson assez petit, en triangle d’un tiers
plus long quelarge. Elytres presque cordiformes, offrant vers le tiers
leur plus grande largeur, subcomprimées ; très-convexes, mais dila-
tées extérieurement en une tranche médiocrement inclinée, presque
égale au quart de la largeur vers le tiers de la longueur, rétrécie en-
suite et réduite à peu près à la moitié vers l’angle sutural; d’un noir
brillant ; ornées chacune de deux taches ponctiformes d’un rouge tes-
tacé ou d’un rouge jaunâtre, formant avec leurs pareïlles une rangée
transversale vers les deux cinquièmes de la longueur: l’interne, un
peu moins petite, couvrani du sixième au tiers environ de la largeur,
la deuxième, ou externe, étendue presque du troisième au quatrième
sixième de la largeur: repli noir. Dessous du corps noir sur les parties
pectorales, d’un roux jaune ou d’un jaune rouge sur le ventre. Pieds
noirs: sole des tarses rougeûtre.
Parere : les Indes orientales, (collect. Deyrolle).
Page 461.
115 Chilocorus infernalis. Dessus du corps très-convexe; sub-
(2 SUPPLÉMENT
comprimé; d’un noir bronzé ou verdâtre. Elytres ornées chacune de deux
points d’un roux teslacé, disposés sur la même ligne transversale aux
deux cinquièmes de la longueur: l’interne, près de la suture ; l’autre,
plus pelit, aussi voisin du bord interne de la tranche. Poitrine et
pieds, noirs. Ventre d’un jaune testacé roussätre.
Long 0.0089 (2 2,3 1.). Larg 0,0056 (24/2!)
Corps subhémisphérique ; très-convexe ; subcomprimé; superfi-
ciellement pointillé; d’un noir bronzé ou obscurément verdâtre, en
dessus. Prothorax obstusément arrondi, et légèrement relevé en rebord
étroit, sur les côtés ; plus court latéralement que les deux cinquièmes
de sa ligne médiane; peu distinctement rougeâtre aux angles de
devant ; garni latéralement de poils fins, couchés, blanchâtres, peu
apparents. Ælytres très-convexes, latéralement moins déclives, offrant
une tranche d’une largeur à peu près égale au repli; ornées chacune
de deux taches ponctiformes d’un roux testacé, disposées sur la même
ligne transversale au deux cinquièmes de la longueur: l’interne,
moins petite, du sixième presque au tiers: l’autre, aux (rois cinquiè-
mes de la largeur: celle-ci, séparée du bord interne de la tranche, par
un espace égal à son diamètre. Repli, parties pectorales et pieds noirs :
ventre d’un jaune testacé roussâtre: sole des tarses d’une teinte rap-
_
prochée.
PATRiE : les parties boréales de l’Inde, (collect. Deyrolle).
Page 466, avant l’Orcus janthinus.
1.Orcus Lafertei. Dessus du corps très-convexe; métallique, bril-
lant ; tête et prothorax verts: celui-ci paré de six taches violettes, sub-
ponctiformes disposées en demi cercle. Elytres violettes : à repli d’un
vert foncé, en partie mi-doré. Dessous du corps d'un vert foncé sur la
poitrine, d’un jaune rouge sur le ventre. Pieds d’un vert obscur.
Long. 0,0056 (2 4/21.). Larg. 0,0045 (2 L.)
Corps subhémisphérique ; pointillé ou finement ponctué ; brillant
A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 63
et métallique, en dessus. Téte d’un vert métallique : labre, menton,
palpes et antennes, d’un fauve testacé. Prothorax obtusément arrondi
sur les côtés; à peine aussi long à ceux-ci que la moitié de sa ligne
médiane ; bissinueusement en ogive dirigée en arrière et peu émous-
sée au devant de l’écusson, à la base; à rebord latéral très-étroit et à
peine relevé; rayé d’une ligne au devant du bord postérieur; con-
vexe ; d’un vert métallique, avec le bord antérieur jusque vers la
moitié des bords latéraux, étroitement et parfois peu distinctement
testacé; orné, de chaque côté de la ligne médiane, de trois taches
violettes, subponctiformes, symétriquement disposées, constituant
avec leurs pareilles une sorte de demi-cercle, naissant vers chaque
quart externe de la base, avancé jusqu’au tiers antérieur; paraissant
parfois irisé de taches violettes moins distinctes. Elytres très-convexes,
mais extérieurement pourvues d’une tranche médiocrement inclinée,
égale, vers le milieu de la longueur, au huitième ou au neuvième de
la largeur de chaque étui; moins finement ponctuées que le protho-
rax; d’un violet métallique, parfois irisé de verdâtre, à certain jour.
Repli d'un vert métallique foncé, semi-doré surtout près des côtés de
la poitrine. Dessous du corps d’un vert métallique foncé ou obscur sur
les parties pectorales, d’un jaune rouge sur le ventre; repli prothora-
cique creusé d’une fossette subarrondie, mi-dorée. Plaques abdomi-
nales arquécs à leur côté interne, prolongées ou à peu près jusqu’au
bord postérieur de l’arceau, dont elles paraissent s’écarter ensuite en
se rapprochant du bord latéral. Pieds d’un vert métallique obscur :
sole des tarses carnée.
PATRIE :, Moreton-Bay, côte orientale de la Nouvelle Hollande,
‘collect. Deyrolle). |
J'ai dédié cette belle espèce à M. de la Ferté-Sénetère, possesseur
de la majeure partie de la collection de feu le comte Dejean, auteur
d’une excellente monographie des Anthicites et de divers autres beaux
Li
travaux.
Page 475.
75. Grcus (Harpasus) peleus. Æémisphérique. Bleu, d'un bleu
61 SUPPLEMEN T
violacé ouverdätre et foncé, en dessus. Elytres ornées chacune d’une
tache orbiculaire jaune.
Long. 0,0031 (1 2/3 1) Larg. C,(031(1 2/81)
Corps subhémisphérique; à peine pointillé, lisse, luisant et d’un
bleu foncé passant d’une manière variable au bleu violet ou verdâtre,
en dessus. Tête de même couleur. Antennes cl palpés noirs ou obscurs.
Prothorax à peine émoussé aux angles de devant; obtusément arron-
di et à peine rehordé sur les côtés ; arrondi aux angles postérieurs;
peu ou point sinueux de chaque côté de sa partie médiaire, à la base;
sans taches. Ælytres subarrondies postérieurement, étroitement re-
bordées; ornées chacune d’une tache orbiculaire jaune, étendue du
septième ou presque du sixième jusqu’à un peu plus de la moitié de
la longueur, et du tiers interne aux sept huitièmes de la largeur.
Dessous du corps et pieds noirs. Plaques abdominales en arc, prolon-
gées jusqu’aux trois quarts de l’arceau.
PATRIE : ? (collect. Chevrolat).
Page 478. — Ligne 7, au lieu de: ParRiE: la mer dés Indes.
lisez :
PATRIE : les îles de la mer des Indes.
Page 481, — Ligne 14, la division AA doit être modifiée de la
manière suivante :
CL
AA. Bord postérieur du prothorax en arc ou presqne en demi-cerele dirigé en
arrière et sans sinuosités.
y Repli des élytres très-incliné.
S Repli prothoracique non creusé de fosseltes, ele., etc.
Page 484.
75. Exochomus pubescens ; Küster. Subhémisphérique; gar-
ni d'un duvet court, fin et clairsemé, en dessus. Prothorax noir, avec
A LA MONOGRAPHIE LES COCCINELLIDES. Go
les côtés jaunes: celie partie couvrant au moins le quart de la base.
Elytres noires.
Exochomus pubescens, Kusrer, Kaef. Europ, xnr. 94.
9 Tête noire : labre orangé.
Long. 0,0031 (1 2/5 [.}. Larg. 0,0023 (1 1.).
Corps subhémisphérique; marqué en dessus de points, de chacuü
desquels sort un poil fin, court, cenäré, formant un duvet fin, clair -
semé et médiocrement apparent. Palpes et antennes d’un jaune
orangé : les premiers, obscurs à l’extrémité. Prothorax noir sur sa
partie médiaire, d’un jaune orangé sur les côtés : la partie jaune
_ couvrant en devant jusqu’à la sinuosité postoculaire et le quart au
moins de la base de chaque côté, Ecusson et élytres noirs: celles-ci,
moins finement pointillées que le prothorax ; à calus huméral peu
saillant. Repli noir. Dessous du corps noir, avec les parties inférieures
de la bouche, l’antépectus et les deux derniers arceaux du ventre,
d’un jaune orangé. Pieds de cette dernière couleur.
Paris : Carthagène (Espagne).
Cette espèce m’a été communiquée par M. le docteur .Rosenhauer,
d’Erlangen.
Oss. Elle a beaucoup d’aualogie avec l'£x. auritus dont elle se
distingue par une taille un peu plus petite, par une plus grande
extension de la partie jaune des côtés du prothorax, et par un duvet
fin et léger qui fait exception dans cette famille, mais qui est beau-
coup moins apparent que chez les Trichosomides.
Page 487.
108 Exochomus cinctivestis. Briévement ovale; convexe, Pro-
thorax noir avec les côtés d’un jaune rouge. Elytres noires, parées cha-
cune d’une bordure externe et d’une tache d’un rouge jaune: la bordure,
renflée à sa parte postérieure: la tache ovale, subdiscale.
Suppl. Coccinellides. 6)
* \ *
66 SUPPLÉMENT
ETAT NORMAL. Ælytres noires, parées chacune d’une bordure
externe et d’une tache d’un rouge jaune : la bordure, naissant à angle
huméral, à peine égale au huitième de la largeur, dilatée presque en
demi-cercle à sa partie postérieure, où elle couvre dans sa plus grande
longueur le cinquième postérieur : la tache , ovale, couvrant du
sixième environ aux trois cinquièmes de la longueur, et la moitié
environ de la largeur, une fois plus voisine de la suture que de la
bordure externe.
Long. 6,6022 (4 1.). Larg. 0,0016 (2/3 1).
Corps brièvement ovale ; convexe; superfcicilement pointillé sur
la tête et sur le prothorax, ponctué sur les éiytres. Tête d’un rouge
jaune. Prothorax noir sur son milieu, avec les côtés parés d’une
bordure rouge jaune, étendue au moins jusqu’à la sinuosité postocu-
laire ou plus avant.
PaTRiE : le Brésil, (coilect. Deyrolle).
Page 468. | |
115, Exochomus Ilugubrivestis. Briévement ovale. Téle et pro-
thorax, pieds et trois derniers arceaux du ventre d’un roux jaune : reste
du dessous du corps el élytres, noirs: celles-ci ornées d'une bordure
externe d’un roux testacé couvrant le tiers externe de la base, bientôt
après étroite ou réduile à la tranche dont le rebord reste noir, élargie à
partir des deux tiers jusqu’à la suture, dont elle couvre le septième pos-
térieur. Repli d’un roux testacé.
Long 0,0025 (1 1/8 L.}. Larg. 00018 (7,8 1.)
Corps brièvement ovale; convexe. Tête, prothorax, antennes, el
palpes d’un roux jaune. Æcusson noir. Dessous du corps noir sur les
médi et postpectus, brun sur le premier arceau ventral et sur les
deux tiers médiaires du second, d’un roux testacé sur les côtés de
celai-ci et sur les suivants. Pieds d’un jaune roux. -
A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 67
Pare : l'Egypte, (collect. Motschoulsky).
O8s. Cette espèce a beaucoup d’analogie avec l£. Foudrasti ; elle
parait cependant s’en distinguer spécifiquement par la forme de l4
bordure des élytres et surtout par la couleur de l’écusson et du des-
sous du corps.
[IC Exochomus Jordani, Subhémispnérique ; d’un jaune pâle ou
d’unjaune d’ocre, en dessus. Prothorax noir à la base et sur le disque.
Elytres ornées chacune de trois taches ou d’une tache commune et cha:
cune de deux taches , noires.
= Long. 0,0033 (1 4/2 1.). Larg. 0,0028 (1 1/4 1.).
Corps subhémisphérique ; pointillé; d’an jaune d’ocre ou d’un
jaune testacé, peu luisant, en dessus. Tête, antennes et palpes de
même couleur. Prothorax arqué et à peine rebordé latéralement ;
en arc faible et sans sinuosités à la base; convexe, mais légèrement
moins déclive sur les côtés; en majeure partie noir, avec les bords
antérieur et latéraux d’un jaune d’ocre: la partie noire couvrant pres-
que toute la base, semi-circulaire et trifestonnée en devant, avancée
jusqu’au quart antérieur. Ælytres d’un jaune d’ocre, ornées chacune
de trois taches noires: les première et deuxième en rangée transver-
sale : la première, en parallélogramme, une fois plus longue que large,
couvrant du sixième à la moitié de da longueur, liée à la suture et
constituant avec sa pareille une tache commune, presque carrée: la
deuxième, plus rapprochée de la première que du bord externe,
presque en parallélipipède plus long que large; égale au tiers de la
largeur d’une élytre: la troisième, subarrondie ou presque en ovale
transversal, couvrant des trois cinquièmes presque aux cinq sixièmes
de la longueur et la moitié presque médiaire de la largeur. Dessous
du corps d’un jaune d’ocre ou d’un jaune testacé sur les anté et
médipectus et sur les côtés du ventre, noir sur le reste de la surface
de celui-ci et sur le médipectus. Pieds dan jaune d’ocre.
Parrte: Saint-Paul (Brésil), (collect. Chevrolat.)
68 SUPPLÉMENT
J'ai dédié cette belle espèce à mon ami M. Alexis Jordan, qui
s'était d’abord occupé avec succès de l'étude des insectes, étude qu'il
a abandonnée pour celle des végétaux, dans laquelle il a su, par ses
travaux, s'élever aux premiers rangs, parmi les botanistes vivants.
Page 490. — Ligne 11, ajoutez au commencement de la ligne : 13.
Page 492.
16 ? Esxochomus decoloratus. Subhémisrhérique. D’un roux tes-
tacé ou d’un roux testacé livide. en dessus. Tête nébuleuse. Dessous du
corps obscur sur la poitrine et la base du ventre. Pieds d’un roux
teslacé.
Long. 0,0033 (1 4/2 [.). Larg. 0,0026 {1 4/5 L.).
Corps subhémisphérique; superfciellement pointillé; d'un roux
testacé ou d’un roux testacé livide, en dessus. Téte nébuleuse, obs-
cure ou brunâtre. Prothorax peu arqué et à peine rebordé sur/les
côtés. £lytres étroitement relevées en faible gouttière sur les côtés.
Dessous du corps nébuleux, obscur ou brunâtre sur les médi et post-
pectus, et sur les deux premiers arceaux au moins du ventre, d’un
testacé roussâire postérieurement. Repli prothoracique creusé d’une
faible fossette. Pieds d’un roux testacé.
PATR:IE Saint-Paul (Brésil), (collect. Chevrolat, Deyrolle).
O8s. Parfois les pieds sont nébuleux ou obscurs. Quelquefois le
bord antérieur du prothorax semble l’être également, mais cette sorte
de bordure n’est due qu’à la transparence du segment prothoracique
qui laisse transpercer la teinte nébuleuse ou obscure de la tête.
17. Exochomus uropygialis. — Ovale ; noir ; pubescent.
Elytres d’un jaune roux, ornées à l'extrémité d’une tache suborbiculaire
noirâtre, couvrant à peine le huitième de la suture.
A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 69
Long. 0,0045 ( 21, ). Larg. 0, 0033 ( 1 1/2 /1. ).
Corps ovale; médiocrement convexe; garni d’un duvet court el
peu épais. Tête et palpes noirs. Antennes brunes. Prothorax noir;
obtusément et faiblement arqué et relevé en rebord sur les côtés; peu
fortement arqué en arrière à la base, une fois et tiers plus large à
celle-ci que long dans son milieu. Ecusson petit; noir. Ælytres en
ogive postérieurement; médiocrement convexes; d’un jaune roux,
ornées chacune à l’extrémité d’une tache semi-orbiculaire, consti-
tuant avec sa pareille une tache orbiculaire noirâtre ou d’un brun
noir, couvrant à peine le huitième postérieur de la suture. Dessous
du corps et pieds noirs. Plaques abdominales en arc régulier pro-
longé jusqu'aux deux tiers de l’arceau.
Pareie : les régions boréales de l’Inde, (collect. DBeyrolle).
2
Page 496. — Ligne 3 , au lieu de chapeau, lisez : chaperon.
Page 497. — Ligne 9, au lieu de: du prothorax, lisez : de
l’épistome.
Page 502. — Ligne 29, au lieu de 0,0020 (8/91.), lisez :
0,0030 (1 1/31. ).
Page 507. — Ajoutez à la suite des observations qui terminent la
description du Corystes hypocrita.
Un exemplaire de la collection de M. Chevrolat m'a offert les
taches prothoraciques pius distinctes, figurant une sorte d'M, ou
plutôt montrant le prothorax marqué d’une tache obscure ou noirâtre,
couvrant presque les trois cinquièmes médiaires de la base, avancée
presque jusqu’au bord antérieur, en se rétrécissant en arc rentrant:
cette tache, enclosant de couleur flave deux aréoles en espaces un
70 SUPPLÉMENT
peu obliquement ovalaires, situés, de chaque côté de la ligne médiane,
près du bord postérieur,
Page 529. Ajoutez à la synonymie :
Suivant M, le docteur Schaum et d’après l’exemplaire typique de la collection de
Kiel, il faut rapporter à la Brachyacantha bis-tripustulata de Fabricius, la Cocc.
erÿthracephala du même auteur (Syst. El. 1. 1. p. 383. 141), et non à l'espèce
ayant servi de type à mou Hyperaspis Fabricüi.
Page 544.
Après la ligne 8, ajoutez :
yx. Elytres pirées d’une tache suturale seulement.
15 Clcothera operaria. (vuale, arrondie postérieurement ; con-
vexe ; d’un blanc flavescent, en dessus. Prothorax orné sur la moitié
médiaire au moins de sa base d’une tache noire, presque semi orbicu-
laire, avancée jusqu’au quart antérieur. Elytres d’un blanc flavescent,
parées d’une bande suturale noire, égale en devant à, la tache thoraeï-
que, prolongée jusqu’à la moitié de leur longueur, arrondie à son
extrémité, graduellement rétrécie vers son tiers antérieur.
Long. 0,003 (1 1/2 1.). Larg. 0,0022 (1 1.).
Corps ovale ; convexe ; pointillé ; luisant. Tête, antennes el
palpes, d’un blanc flavescent. Prothorax en arc dirigé en arrière à
la base et tronqué au devant de l’écusson ; rayé d’une ligne fine au
devant de la moitié médiaire de la base; d’un blanc flavescent, orné
d’une tache noire, presque semi-orbiculaire, faiblement anguleuse
en devant, sur la ligne médiane, et entre ce point et la partie posté-
rieure de ses côtés, couvrant au moins la moitié médiaire de la base,
dont elle semble légèrement détachée, au moins sur les côtés, avancée
à peu près jusqu’au quart antérieur. Ecusson noir; un peu plus
long que large ; à côtés curvilignes. Ælytres faiblement plus larges
A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. a
en devant que le prothorax ; arrondies postérieurement ; convexes ;
d’un blanc flavescent ; ornées d’une bande noire formant la conti-
nuation de la tache prothoracique, aussi large en devant et vers ses
quatre cinquièmes que celle-ci, prolongée jusqu’à la moitié de leur
longueur, arrondie à son extrémité, sinueusement rétrécie vers le
tiers de sa longueur ; marquées, lorsqu'on les examine avec atten-
tion, de très-pelits points noirs: ceux-ci conslituant : 1° une rangée
transversale rapprochée de la base, étendue jusqu'aux cinq sixièmes
dela largeur : 2° une rangée longitudinale naissant de ce point et
prolongée jusqu’à l’angle sutural, en formant postérieurement
plusieurs rangées confuses : 3° une rangée longitudinale, au côté
interne de la précédente, naissant vers les deux cinquièmes de la
longueur : 4° une rangée juxla-suturale naissant après la bande
noire. Dessous du corps noir, avec les derniers arceaux du ventre
d’un blanc flavescent. Pieds de cette dernière couleur:
Parmi : le Brésil, {collect. Deyrolle).
Page 545.
25 Cieotherr matromata. Briévement et oblusément ovale. Pro-
thorax noir, paré de chaque côté d’une bordure flave, étendue jusqu’à
la sinuosité posloculaire, rétrécie jusqu’au tiers, parallèle ensuite ct
couvrant de chaque côté le dixième de la base. Elytres flaves, ornées
d’une bordure suturale naissant après l’écusson, étendue en devant
jusqu'aux trois seplièmes de la largeur, rétrécie jusqu'aux trois cin-
quièmes, parallèle ensuite jusqu'aux neuf dixièmes où elle se termine,
et chacune de deux grosses taches, noires: l’antérieure obtriangulaire,
s'appuyant sur le calus : la postérieure, orbiculaire, échäncrée en
devant.
' Inconnu.
$ Tête d’un rouge testacé, parée sur le front d’une tache noire,
en carré un peu plus large que long. Palpes d’un jaune rouge. Pro-
thorax sans bordure jaune en devant. Ventre de six arceaux. Pieds
d’un rouge jaune ou d’un jaune rouge.
72 SUPPLÉMENT
ÉTAT NORMAL. Prothorax noir, paré sur les côtés d’une bordure
flave, étendue en devant jusqu’à la sinuosité postoculaire , rétrécie
graduellement jusqu’au tiers ou un peu plus de la largeur , presque
parallèle ensuite jusqu’à la base où elle se dilate à peine, coufrant
environ le cinquième de la moitié du bord postérieur. Elytres d’un
jaune pâle, ornées d’une bordure suturale très-dilatée, d’une bordure
externe et chacune de deux taches, noires : la bordure suturale,
naissant à l'extrémité de l’écusson, presque en forme dé cœur allongé,
c'est-à-dire, étendue en devant jusqu'aux trois septièmes de la largeur
de chaque élytre’, légèrement arquée à son bord antérieur, rétrécie
graduellement en ligne peu courbe depuis son angle antéro-externe
jusqu'aux trois cinquièmes ou un peu moins de la largeur de chaque
étui, réduite, dans ce point, au septième environ de la largeur, puis
parallèlement prolongée jusqu'aux neuf dixièmes où elle se termine :
la bordure externe, réduite au rebord sur les côtés, moins étroite à
l'extrémité des élytres : la première tache, obtriangulaire, couvrant
le calus de sa partie antérieure, prolongée jnsqu’à la moitié de la
longueur, élargie d’avant en arrière : la deuxième , située après la
première, un peu plus large, orbiculaire, échancrée en devant : ces
deux taches séparées entre elles, du bord externe et de la tache sutu-
rale, et, la première, du bord antérieur, la deuxième, du bord posté-
rieur, par un réseau flave d’une étroitesse à peu près égale.
Long. 0,0042 (1 7/8 L.). Larg. 0,0033 (1 1/2 1.).
Corps brièvement et obtasément ovale; convexe ; brillant en des-
sus; au moins aussi finement ponctué sur les élytres que sur le pro-
thorax. Antennes d’un rouge jaune. Prothorax tronqué au devant
de l’écusson et sinué de chaque côté de cette troncature, à la base.
Ecusson triangulaire; noir. Dessous du corps noir sur les médi et
postpectus et sur les deux tiers médiaires au moins des premier et
deuxième arceaux du ventre, d’un rouge brunâtre ou d’un rouge
testacé brunâtre, sur les arceaux suivants.
PATRIE : le Brésil, (collect. Deyrolle).
A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 73
Page 546 :
5. Cleothera Galliardi. Briévement et obltusément ovale ; d’un
jaune pâle en dessus. Prothorax paré de deux taches brunes et en partie
noires, couvrant la moitié médiaire de la base, avancées Jusqu'au
sixième antérieur, séparées presque jusqu’à la base sur la ligne mé-
diane. Elytres ornées d’une bordure suturale, d’une bordure apicale,
d'un rebord marginal, et chacune de trois taches, noires : l’une de
celles-ci liée à la suture, couvrant du douzième aux deux cinquièmes
de la longueur et les deux cinquièmes internes de la largeur, consti-
fuant avec sa pareille une tache commune : la seconde, passant sur le
calus, prolongée depuis la base jusqu'au tiers: la troisième, grosse,
irrégulière, couvrant de la moitié aux neuf dixièmes et les quatre
cinquièmes médiaires de la largeur. A
Ventre de sept arceaux : les sixième et septième échanerés.
o Inconnue.
Long. 0,0036 (1 2/3 1.). Larg. 0,0028 (1 1/4 1.).
Corps brièvement et obtusément ovale ; pointillé ; luisant. Tête
d’un jaune pâle. Antennes et palpes testacés ou d’un roux flave.
Prothorax d'un jaune pâle, orné d’une bordure basilaire noire et de
deux taches : la bordure, couvrant la moitié médiaire environ de la
largeur et le sixième de la longueur, sur la ligne médiane : les taches
liées chacune à la bordure basilaire, avancées jusqu’au sixième
antérieur, arrondies en devant, séparées par la ligne médiane qui
reste de couleur foncière et un peu moins étroite à son extrémité
postérieure qui est arrondie: ces taches, en majeure partie brunes,
offrant chacune un signe en arc longitudinal courbé en dedans ou
une sorte d’accent noir, presque adossé avec son semblable sur la
ligne médiane. Elytres d’un jaune pâle, ornées d’une bordure et
d’une tache suturales, et chacune d’une bordure apicale, d’une bor-
dure externe ne couvrant que le rebord et de deux grasses taches,
noires : la bordure suturale, à peine plus large sur chaque élytre
que l’écusson, graduellement rétrécie jusqu’à l’angle sutural : la bor°
74 SUPPLÉMENT
dure apicale un peu moins développée que la suturale vers le milieu
de sa longueur: la tache commune, formant sur chaque élytre une
tache presque en parallélogramme allongé, lié à la suture ou à la
bordure suturale, prolongé du douzième aux deux cinquièmes de la
longueur et couvrant les deux cinquièmes internes de la largeur :
la première des taches particulières à chaque étui, allongée, prolongée
depuis la base presque jusqu’au tiers de la longueur, en passant sur
le calus, couvrant depuis les deux tiers jusqu’aux neuf dixièmes de
la largeur: la deuxième, grosse, irrégulière, couvrant depuis la
moilié ou un peu,moins jusqu'aux neuf dixièmes de la longueur, et
les trois quarts ou quatre cinquièmes médiaires de la largeur, pres-
que en parallélogramme oblique , anguleuse au milieu de son bord
antérieur. Dessous du corps noir ou noir brun, avec le troisième
arceau ét les suivants d’un roux testacé ou d’un rouge jaune :
épimères des médi et postpectus, blanches. Pieds d’un rouge jaune.
PATRIE : l'Amérique méridionale, (collect. Motschoulsky).
J'ai dédié cette jolie espèce à M. Léon Galliard, ornithologiste
zélé, connu déjà par des observations pleines d’intérêt, et à qui
j'ai dû, à diverses reprises, de nombreux Coléoptères.
Page 556. — 10. Cleothera hexastigma.
Obs. Les taches noires du dessus du corps varient un peu de forme. J'ai vu celles
du prothorax en ovale droit ou ablique. La première des élytres, ou celle du
calus, allongée, un peu obliquement elliptique, s’éloignant de la figure d'un
carré : la troisième ovale, suivie à son côté externe d’une tache muins grosse ,
nébuleuse ou presque arrondie, qui, chez d’autres individus, donne à cette tror-
sième tache une forme rapprochée de’ l’ovale transverse.
Page 569.
112 Cleothera spinalis. Briévement et obtusément ovale. Protho-
rax et élytres d’un flave testacé ou d’un flave roussâtre: le premuer,
. . . . M . . Q ?
ordinairement noir sur sa partie médiaire : les secondes ornées d’une
A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 15
bordure suturale ovalairement et plus ou moins dilatée de la base à la
moitié et postérieurement réduite à peu près au rebord, et souvent d’un
point sur le calus, noirs.
ETAT NoRMAL. Prothorax d’un flave roussitre ou testacé, avec
la partie longitudinalement médiaire, noire : cette dernière, couvrant
ordinairement la moitié médiaire de la base, faiblement rétrécic
en s’avançant jusqu’au bord antérieur. Elytres d’un flave roussâtre
ou testacé, ornées d’une bordure suturale noire, ovalairement
renflée depuis la base jusqu’à la moitié de la longueur, couvrant
souvent, dans son diamètre transversal le plus grand, le quart de la
largeur de chaque élytre, postérieurement réduite au rebord ou à
peu près; à rebord marginal obscur ou noirâtre ; ordinairement
marquées sur le calus d’un point noir ou obscur.
Variations du Prothorax et des Elytres.
Oss. Quelquefois la partie médiaire noire du prothorax couvre moins de la moi-
tié médiaire de la base et ne s’avance pas jusqu’au bord antérieur; plus rarement
elle disparaît entiérement. La bordure suturale des élytres, également variable dans
sa moitié antérieure, égale souvent le quart ou un peu moins de la largeur de chaque
élytre, quelquefois à peine le dixième. Le point du calus est parfois peu apparent.
Quelquefois les élytres présentent les traces d’une ligne longitudinale obscure postérieu-
rement au calus, et dans la direction de celui-ci.
Long. 0,0045 (2 1.). Larg. 0,0033 (1 1/2 L.).
Corps obtusément et brièvement ovale; pointillé ; luisant en dessus.
Têtes, antennes et palpes d’un flave roussâtre. Prothorax tronqué au
devant de l’écusson et sinué de chaque côté de cette troncature à la
base, Ecusson noir. Dessous du corps noir, avec le ventre paré d’une
bordure assez large d’un flave testacé, à partir du premier arceau ;
ordinairement marqué sur celui-ci d’une petite tache de même cou-
leur. Pieds d’un flave testacé.
Parrig: la Bolivie, le Brésil, (collect. Deyrolle).
&
ñ
26 SUPPLÉMEN [
Page 563.
455 ŒCleotherasuturella. Obtusément ovale. Prothorax noir,
brun ou brunâtre sur sa moitié médiaire, d’un jaune ou roux testacé,
sur les côtés. Elytres d’un jaune ou roux testacé, ornées d’une bordure
suturale étroite, noire, brune ou brunâtre. |
Long. 0,0030 (1 2/5 1.) larg. 0,0018 (3/4 1.).
Corps obtusément ovale; convexe; pointillé; luisant. Tête d’un
roux testacé. Palpes et antennes de teinte rapprochée. Prothorax paré
de chaque côté d’une bordure peu nettement limitée, de largeur pres-
que uniforme, couvrant environ le quart externe de la base, brun ou
brunätre sur la partie médiaire. Æcusson brun. Elytres obtusément
arrondies postérieurement ; d’un roux testacé, ornées d’une bordure
suturale brune, uniforme, étroite. Dessous du corps noir sur les parties
pectorales et sur les quatre premiers arceaux du ventre, d’un jaune
rougeâtre sur les derniers. Pieds d’un jaune rougeûtre.
Parnie : le Brésil, (collect. Deyrolle).
Ogs. L’individu que j'ai eu sous les yeux n’avait visiblement pas
acquis tout le développement de sa matière colorante. La partie mé-
diaire du prothorax, l’écusson et la bordure suturale étroite, doivent
être noires ou d’un brun foncé chez d’autres individus.
15° Cleothera micilla. Dessus du corps d’un flave roussâtre.
Elytres ornées chacune d’une ligne brune ou d’un brun roussâtre, joi-
gnant la suture, prolongée depuis l’écusson jusqu'aux deux cinquièmes
de la longueur, égale au cinquième ou un peu moins de la largeur,
constituant avec sa pareille une tache commune, en carré long.
Long. 0,0017 (3/4 1.)
Corps obtusément ovalaire, peu raccourci; pointillé; luisant en
dessus. Tête, antennes, palpes, antépectus, ventre et pieds d’un flave
roussâtre. Médi et postpectus et base du premier arceau ventral,
noirs.
PATRIE : les environs de Caracas, (collect. Deyrolle).
À LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 77
Page 569.
205. Cleoteralimbhigera. Ovale; convexe. Prothorax flave ou
rougeûtre, orné de deux taches dorsales brunes, presque contiquës sur
la ligne médiane, couvrant les deux tiers au moins de la base, avancées
jusqu'au sixième antérieur : noté d’une tache latérale. Elytres d’un
jaune pâle, ornées d’une bordure suturale, d’une bande commune arquée
en arrière, couvrant la suture depuis la moitié jusqu'aux six septièmes,
et chacune d’une grosse tache, brunes: celle-ci couvrant le calus, liée à
la bordure suturale et à la bande arquée : ces diverses parties brunes
laissant une bordure marginale, une tache obtriangulaire près de
l’écusson, une autre plus petite entre la grosse tache, la suture et la
bande, flaves.
Long. 0,0033 (4 1/2 1 ). Larg. 0,0022 (1 L.).
Corps ovale; subarrondi ou peu obtus postérieurement; convexe;
pointillé ; luisant, en dessus. Tête, antennes et palpes d’un rouge tes-
tacé ou d’un testacé rougeâtre. Prothorax en arc dirigé en arrière et
tronqué au devant de l’écusson, à la base ; rayé au devant de la moitié
médiaire de celle-ci d’une ligne légère, constituant un rebord très-
étroit; marqué de deux taches dorsales brunes ou d’un brun noir,
couvrant les deux tiers médiaires au moins de la base, rétrécies
d’arrière en avant, avancées jusqu’au sixième antérieur de la lon-
gueur, à peine séparées par une ligne médiane étroite et rougeûtre ;
noté prés de chaque bord latéral d’une tache d’un testacé rougeûtre,
laissant entre elle et la tache dorsale brune un espace flave souvent
réduit à une petite tache ; d’un testacé rougeâtre au bord antérieur.
Ecussen en pentagone irrégulier; d’un brun noir. £lytres subarron-
dies postérieurement ; convexes; d’un jaune pâle, ornées d’une
bordure suturale, d’une bande commune en arc dirigé en arrière,
et chacune d’une grosse tache, d’un brun noir ou d’un noir brun:
la bordure suturale, au moins aussi large en devant que la base de
l’écusson, un peu élargie jusqu’au cinquième de la longueur où elle
se confond avec la tache, d’une largeur double à celle de l’écusson
entre la tache et l’arc, c’est-à-dire du tiers ou un peu plus à la moitié,
73 SUPPLÉMENT
plus étroite postérieurement : la bande en arc dirigé en arrière, cou-
vrant la suture depuis la moitié jusqu'aux six septièmes de la lon-
gueur, avancée jusqu'aux deux cinquièmes: chacune des taches
particulières à chaque étui liée à la base vers le tiers externe de
celle-ci, couvrant le calus, prolongée jusqu’à la partie antérieure &e
la bande arquée d'une part et jusqu’à la bordure suturale de l’autre,
vers le quart de la longueur; ces diverses parties brunes ou d’un
brun noir laissant de couleur flave: 1° une bordure marginale
prolongée depuis les épaules jusqu’à l’angle huméral, un peu plus
étroite dans ses deux cinquièmes antérieurs, sinueusement élargie
vers le point d’union de la tache et de la partie antérieure de la bande
arquée : ?° une tache obtriangulaire sur les côtés de l’écusson : 3° une
autre tache obtriangulaire plus petite, entre la grosse tache brune;
la bordure suturale et le bord antérieur de la bande arquée: repli
flave. Dessous du corps, noir sur les médi et postpectus, moins obscur
sur le ventre, surlout sur l’extrémité de celui-ci. Pieds d’un flave
rougeâtre.
PATRIE : le Brésil, (collect. Deyrolle).
Ogs. L’exemplaire d’après lequel a été faite cette description pa-
raissait n’avoir pas acquis la couleur noire dans son état complet de
développement; par suite de ce développement incomplet du pigmen-
tum, la tête et le bord antérieur du prothorax qui se trouvaient
rougeâtres, peuvent être flaves chez d’autres individus plus adaltes.
La tache des élytres peut aussi peut-ètre se montrer plus restreinte
chez d’autres exemplaires et rester isolée de la suture et de la bande
arquée.
Page 572
215 Clcothera wumeinata. Brièvement et abtusément ovale. Protho-
rax d’un jaune pâle; marqué de quatre taches : deux, couvrant la moitié
médiaire de la base : deux près de la ligne médiane, souvent liées aux
autres. Elytres d’un jaune pâle, ornées d’une bordure périphérique, et
chacune de cinq taches d'un noir brun : deux, en carré long près de la
À LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 79
vi
base: une petite, sur le disque: deux plus postérieures: l’interne ,
courbée en hameçon à sa parte postéro-externe, ordinairement liée à la
troisième par son angle antéro-interne.
Erar NORMAL. Prothorax d’un jaune pâle, marqué de quatre
taches noires : les deux postérieures presque liées ou liées à la base,
et dans ce dernier cas constituant une bordure basilaire, couvrant
la moitié médiaire du bord postérieur, étroite au devant de l’écusson,
graduellement dilatée de dedans en dehors de chaque côté de ce point:
les antérieures, situées, vers la moitié de la longueur, de chaque
côté de la ligne médiane, parfois liées chacune à l’angle antéro-
externe des postérieures qui lcur correspondent respectivement.
Elytres d’un jaune pâle, ornées chacune d’une bordure périphérique
et de cinq taches, noires: la bordure périphérique, étroite en devant,
presque réduite au rebord extérieurement, moins étroite postérieu-
rement, constituant sur la suture une bordure commune, à peu près
égale à l’écusson en devant et vers les trois quarts, graduellement
et faiblement moins étroite dans le milieu, légèrement renflée en
ovale avant l'extrémité : les première et deuxième taches, formant
avec leurs pareilles une rangée transversale : la deuxième ou externe,
couvrant le calus de sa partie antérieure, prolongée environ jus-
qu’aux deux cinquièmes, une fois plus longue que large: la première,
plus étroite, au moins aussi longue, située entre la deuxième et la
bordure suturale : la cinquième, située en arrière de la deuxième,
en carré allongé, couvrant de la moitié aux trois quarts environ
de la longueur : la quatrième, aussi voisine de la suture que la pre-
mière, en forme de hamecon, postérieurement recourbée du côté
externe, naissant au niveau de la moitié de la cinquième, plus pos-
térieurement prolongée de la moitié environ de la longueur de celle-ci:
la troisième, la plus petite, carrée ou presque ponctiforme, située sur
le disque, à égale distance des première, deuxième et cinquième, liée
ou à peu près à l’angle antéro-externe de la quatrième.
Long. 0,0036 (1 2/3 L.). Larg. 0,0028 (1 1/4 1.).
Corps brièvement et obtusément ovale: luisant, pointillé. Tête
80 SUPPLÈMENT
d’un jaune pâle, marquée près de la suture frontale de deux points
bruns, souvent dilatés et constituant une tache brune ou d’un brun
rougeâtre. Antennes ct palpes jaunes. Prothorax parfois d’un rouge
brun entre les taches, par l'effet de l’extension de la matière colo-
rante de celles-ci. Ecusson noir. Elytres obtusément et obliquement
tronquées chacune à leur extrémité. Dessous du corps d’un brun noir
sur la poitrine, brun sur le premier arceau ventral, puis d’un rouge
brun, plus clair sur les côtés que sur le disque des autres arceaux:
Pieds jaunes.
Paris: Ste-Catherine (Brésil), (collect. Deyrolle).
Page 590-
30B Cleothera octupla. Briévement et obtusément ovale. Pro-
thorax noir, paré sur les côtés, d’une bordure jaune moins étroite au
bord antérieur. Elytres jaunes, ornées d’une bordure périphérique et
chacune de quatre taches, noires : la bordure suturale graduellement
un peu plus large dans son milieu: les taches, disposées sur deux
rangées, une fois plus longues que larges : l’interne postérieure en forme
de pepin : les autres en parallélipipède allongé.
ETAT NORMAL. Prothorax noir, paré de chaque côté d’une bor-
dure jaune, avancée en devant jusqu’à la sinuosité postoculaire ,
brusquement rétrécie vers les deux cinquièmes de la longueur et
réduite à moins de moitié de sa largeur sur la partie postérieure des
bords latéraux. ÆElytres jaunes ou d’un jaune pâle, ornées d’une
bordure périphérique et chacune de quatre taches disposées par
paires, noires : la bordure périphérique, formant sur la suture une
bordure commune , de moitié plus étroite que la base de l’écusson,
à l'extrémité de celui-ci, graduellement élargie et de moitié au moins
plus large que la base de l’écusson vers la moitié de la longueur ,
graduellement rétrécie ensuite, réduite au rebord au côté externe, un
peu moins étroite à la base, plus large au bord postérieur : les pre-
mière et deuxième taches, une fois au moins plus longues que larges,
formant avec leurs semblables unc rangée transversale un peu arquée
A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. sl
en arrière : la première, prolongée du huitième environ presque à
la moitié de la longueur, à peine aussi isolée de la bordure suturale
que de sa voisine : la deuxième, sur le calus, un peu moins postérieu-
rement prolongée : les troisième et quatrième, formant avec leurs pa-
reilles une rangée parallèle à la précédente : la troisième ou interne,
presque en forme de pepin, un peu obliquement dirigée en dehors,
d’arrière en avant, et graduellement rétrécie à son côté interne, du
milieu à son bord antérieur : la quatrième, en parallélogramme une
fois plus long que large, un peu plus voisine du bord externe que
de la troisième.
Long. 0,0028 (1 1/4 1). Larg. 0,0018 (4/5 L.).
Corps brièvement et obtusément ovale; médiocrement convexe :
finement ponctué , brillant en dessus, Prothorax tronqué au devant
de l’écusson et sensiblement sinué au devant de cette troncature.
_ Ecusson noir. Ælytres obtusément arrondies chacune à extrémité.
Dessous du corps noir, avec les derniers arceaux du ventre d’un rouge
brun. Pieds d’un jaune ou flave rougeûtre.
Patrie : Ste-Catherine (Brésil), (collect. Deyroile).
Page 596. — Ligne 12, au lieu de :
soit d’une bordure marginale entière,
Lisez :
soit d’une bordure marginale jaune entière,
PA
Page 599. — Ligne 15, au lieu de: les secondes, de cinq taches,
lisez : les secondes, chacune de cinq taches.
Page 607.
398 Cleothera scapulnta. Oblusément et brièvement ovale. Pre-
thorax noir, étroitement bordé de jaune sur les côtés. Elytres notres, à
cinq taches jaunes (dont deux unies ensemble): les première et deuxième;
Suppl. Coccinellides. 6
82 SUPPLÉMENT
7 « ,° 0 0 . , “
presque hiées à la base: l’interne, semi-orbiculaire: Pexterne, en forme
de bordure humérale prolongée jusqu’à la quatrième: celle-ci anguleuse-
ment dilatée au côté interne: la troisième, subarrondie, un peu moins
grosse que la première, formant avec la quatrième et leurs semblables
une rangée presque transversale : la cinquième, subapicale, une fois plus
large que longue.
Long. 0,0036 (1 2/3 L.). Larg. 0,0030 {1 4/5 1.)
PATRIE: Saint Paul (Brésil), (collect Chevrolat).
Ogs. Elle a beäucoup d’analogie avec la Cleoth. humerata; elle en
diffère par sa première tache des élytres semi-orbiculaire, à peu près
liée à lhamérale ; par la troisième un peu moins grosse que la pre-
mière ; surtout par la quatrième, anguleusemenat dilatée jusqu'aux
deux cinquièmes externes de la largeur, formant une sorte de triangle
dont la base joint le rebord et dont le côté postérieur est échancré en
arc ; par les troisième et quatrième taches constituant avec leurs
semblables une rangée presque transversale; enfin par la forme de
la tache postérieure, sans échancrure en devant.
Je n’ai vu que la 9. Chez cet exemplaire la tête était noire; le
prothorax de même couleur , paré latéralement d’une bordure
jaune, égale en devant aux trois cinquièmes de la largeur comprise
entre le bord externe et la sinuosité postoculaire, étendue à peu près
en devant jusqu’à la sinuosité postoculaire, de suite après, presque
de moitié réduile, puis graduellement rétrécie jusqu’à l’angle pos-
téricur. Cuisses noires Jambes et tarses d’un jaune rouge.
39€ €Clcothera lividipes. Obtusément ovale. Prothorax d'un
blanc flavescent, paré d’une bordure basilaire couvrant la moitié mé-
diaire de la base, tantôt tronquee, lantôt rétrécie et avancée presque jus-
qu'an bord antérieur. Elytres noires, ornées chacune de cinq tachesd'un
blanc flavescent : les première et deuxième, presque liées à la base : l’in-
terne, orbiculaire, couvrant au moins le quart de la longueur : l'externe,
petite: les troisième et quatrième, formant avec leurs pareilles une
rangée transversale arquée en arrière: la cinquième, la plus grosse,
couvrant au moins le quart postérieur: le réseau noir, parfois non pro-
A LA MONOGRAPHI# DES COCCINELIADES. 83
longé jusqu’au bord latéral et rendant incomplètement closes les taches
juxæta-marginales.
A Epimères du médipectus blanches. Ventre de sept arceaux : le
sixième échancré.
9. Epimères du médipectus noires, Ventre de six arceaux.
ETAT NoRMaL. Prothorax d’un blanc sale ou flavescent, avec la
partie médiaire, noire: celle-ci, couvrant la moitié médiaire de Ja
base, graduellement rétrécie jusqu’à la moitié de la longueur, avancée
ensuite presque jusqu’au bord antérieur d’une manière à peu près
parallèle et un peu moins large que le front. Ælytres noires, ornées
chacune de cinq taches d’un blanc sale ou flavescent : les première
et deuxième, presque liées à Ja Lase: la première orbiculaire, un
peu moins voisine de la suture que de la base, couvrant environ Jus-
qu'aux trois cinquièmes de la largeur, et au moins le quart de la
longueur : la deuxième, vers l’épaule, six ou huit fois plus petite:
les troisième et quatrième, constituant avec leurs pareilles une rangée
arquée en arrière: la troisième, presque aussi voisine de la suture
que la première, orbiculaire ou très-brièvement ovale, couvrant le
quart médiaire de la longueur : la quatrième, de moitié plus antérieure
et de moitié moins postérieure, orbiculaire, presque liée au rebord
marginal, plus grosse que la troisième, à peu près égale à ja pre-
mière: la cinquième, apicale, en laissant noir le rebord, couvrant
lPextrémité à partir des cinq seplièmes du bord externe et des trois
quarts de la suture, dont elle se détache graduellement d’arrière en
avant à partir de l’angle sutural.
Variations du Prothorax et des Ettres.
Os. La partie noire du prothorax est parfois réduite, surtout chez le g.àure
bordure noire, couvrant la moitié médiaire de la base, rétrécie d’arrière en
avant, tronquée et couvrant à peine le tiers postérieur sur la ligne médiane.
Quelquefois le réseau noir des élytres ne se prolonge pas jusqu’au bord externe,
dont il reste distant d'un cinquième environ de la largeur, en sorte que les
deuxième, quatrième et cinquième taches sont liées entre elles et constituent
üne large bordure marginale trifestonnée,
& f SUPPLÉMENT
Long. 0,0033 à 0,006 (1 1/2à 1 2/3 L.). Larg. 0,002 à 0,0027 (1 à 1 1/4 L.).
Corps obtusément ovale; pointillé ; luisant. Tête, antennes et palpes,
d’un blanc sale ou flavescent. Yeux gris, ou noirs après la mort. Pro-
thorax tronqué et sensiblement sinué de chaque côté de cette tron-
cature. Æcusson noir. Repli des élytres, tantôt noir avec une tache
antérieure blanche, taatôt, et particulièrement chez le 2, d’un blanc
flavescent. Dessous du corps noir ou brun sur les médi et postpectus
et sur le premier arceau ventral, d’un blanc flavescent ou d’un blanc
fauve sur le reste.
PATRIE : l'Amérique méridionale, (collect. Motschouisky).
O8s. Les parties noires paraissent être ordinairement plus foncées
chez les © que chez les . Quand les parties pectorales et le premier
arceau ventral sont trés-noirs, les arceaux suivants sont d’un blanc
flavescent ; quand les premières parties sont moins fortement colorées,
le pigmentum paraît s'être répandu sur les arceaux du ventre qui
sont alors testacés ou d’un fauve blanchâtre.
Page 607.
40. Cleothera decem-sigmata. Ligne 18, au lieu de : chaque
dent étendue, lisez : chaque dent couvrant à la base depuis.
O8s. L'état normal du prothorax du 4’ doit être caractérisé de la
sorte : prothorax flave, paré sur les trois cinquièmes médiaires de sa
base d’une bordure noire, émettant eu devant, jusqu’au sixième an-
térieur, deux dents obtuses, séparées entre elles sur la ligne médiane
par la couleur flave : cette bordure noire , souvent linéairement ou
peu distinctement étendue sur le bord postérieur, en dehors des trois
cinquièmes médiaires, presque jusqu'aux angles de derrière.
Chez l’exemplaire de la collection Dejean, les dents sont triangu-
laires, beaucoup plus courtes; mais en l’examinant attentivement,
on peut voir d’une manière très-nébulcuse les traces des prolonge-
ments que nous venons d'indiquer.
A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 8h
La © a le prothorax noir brun ou brunâtre, paré de chaque côté
d’une bordure flave, étendue en devant jusqu’à la sinuosité posto-
culaire, presque aussi large à la base, un peu anguleusemeut
avancée vers le milieu de sa longueur.
Les taches des élytres varient assez légèrement de forme ; cepen-
dant un des caractères propres à faire distinguer cette espèce d’une
partie des suivantes, consiste dans la forme de la tache huméraie,
qui est presque carrée ou parfois plus large que longue, au lieu
/
d’être obtriangulaire.
Patrie : le Brésil, (coliect. Chevrolat).
Page 610.
415 Cleothera Raymevaliä, Briévement el obtusément ovale.
Prothorax noir à la base, largement flave sur les côtés. Elytres notres,
ornées de cinq taches : les première et deuxième, subbasilaires : les troi-
sième et quatrième formant avec leurs semblables une rangée transversale
vers la moitié: la cinquième, subapicale: la troisième ou interne de la
deuxième rangée, rose : les autres, d’un jaune pâle.
S'. Inconnu.
? Tête d’un jaune pâle. Prothorax noir sur sa partie médiaire,
d'un jaune pâle sur les côtés: la partie jaune, formant une bordure
étendue en devant jusqu’à la sinuosité postoculaire, couvrant le cin-
quième externe environ de la base, anguleusement dilatée dans son
milieu. Épimères obscures. Ventre de six arceaux.
ETAT NORMAL. Ælytres noires, ornées chacune de cinq taches: les
première et deuxième à peu près liées à la base: la première, subor-
biculaire, presque liée à la base de l’écusson, non étendue jusqu’à la
moitié de la largeur: la deuxième, liée au rebord externe excepté à
sa partie postérieure, anguleuse au côté interne, couvrant à peine
le quart externe de la largeur: les troisième et quatrième, formant
avec lcurs semblables une rangée transversale : la troisième ou in-
86 SUPPLÉMENT
terne, ovale, aussi voisine de la suture que la première, étendue un
peu au delà de la moitié de la largeur, couvrant les deux septièmes
médiaires de la longueur: la quatrième, liée au rebord externe, an-
guleuse au côté interne, couvrant à peine plus du cinquième médiaire
de la lougueur comprise entre l’épaule et l’angle postéro-externe,
étendue à peine jusqu'aux deux septièmes externes de la largeur: la
cinquième, en parallélipipède transverse, aussi rapprochée de la suture
que la troisième, presque liée au rebord externe, très-voisine du
bord apical : la deuxième tache, rose: les autres, d’un jaune pâle.
Lons. 0,0036 (1 2/31.). Larg. 0,0028 (1 1/4 1.).
Corps brièvement et obtusément ovale, pointillé ; luisant ou brillant
ea dessus. 4ntennes et palpes jaunes. Prothorax lronqué. au devant
de l’écusson et sensiblement sinué au devant de cette troncature.
Dessous du corps noir sur la poitrine et parfois plus ou moins sur la
partie antéro-médiaire du premier arceau ventral : reste du ventre
d’un rouge jaune. Côtés de l’antépectus jaunes. Pieds d’un jaune
rouge. |
Parme : Cayenne, (collect Deyrolle).
J'ai dédié cette belle espèce à M. le comte de Rayneval, ambassa-
deur de Franceà Rome, que les sciences naturelles se glorifient de
compter au nombre de leurs amis les plus éclairés.
Page 611.
498 Cleothera areualis. Oblusément ovale. Prothorax jaune, au
moins sur les côtés. Elytres noires, ornées chacune de cinq taches flaves :
les première et deuxième,presque liées à la base : l'interne,suborbiculaire,
tronquée en devant: l’externe, étroite: les troisième et quatrième, for-
mant avec leurs pareilles une rangée transversale en arc dirigé en
arrière: la troisième, couvrant le quart médiaire de la longueur: la
quatrième, plus grande, de moitié plus antérieure et de moitié moins
postérieure : la cinquième, subapicale, transverse, échancrée en devant.
À LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 87
j. Ventre de sept arceaux: le premier, garni de poils sur sa
partie antéro-médiaire : le cinquième, échancré. Epimères des médi
et postpectus d’un blanc flavescent.
9. Ventre de six arceaux: le premier, glabre: le cinquième, non
échancré. Epimères obscures ou d’un blanc brunâtre.
ETAT NORMAL. Prothorax flave, avec la partie médiaire noire:
celle-ci, couvrant la moitié ou les trois cinquièmes médiaires de la
base, graduellement rétrécie jusqu’à la moitié de la longueur où elle
occupe les deux cinquièmes médiaires de la largeur, avancée presque
jusqu’au bord antérieur, à peine bilobée en devant. £lytres noires,
parées de cinq taches flaves, ou flaves ornées d’une bordure périphé-
rique et d’un réseau noir: celui-ci divisant la surface de chacune en
cinq taches flaves : les première et deuxième presque liées à la base:
la première, rapprochée de la suture, suborbiculaire, tronquée en
devant, un peu ogivale postérieurement , couvrant à peu près jus-
qu'aux trois cinquièmes de la largeur : la deuxième, humérale, étroite,
à peine aussi longuement prolongéc: les troisième et quatrième,
formant avee leurs pareilles une rangée arquée en arrière: la troï-
sième aussi voisine de la suture que la première, c’est-à-dire environ
du dixième de la largeur, ovale, dépassant à peine la moitié de la
largeur, couvrant le quart médiaire de la longueur: la quatrième,
plus grande, de moitié plus antérieure et de moitié moins postérieure,
presque en parallélipipède longitudinal émoussé ou subarronai aux
angles, voisine du bord externe: la cinquième, subapicale, trans-
verse, échancrée à son bord antérieur, aussi voisine du bord externe,
vers la courbure postéro-externe que du bord postérieur et de la
suture près de l’angle apical, graduellement plus distante de la suture
d’arrière en avant.
Variations du Prothorax.
Ons, Quelquefois la partie noire au lieu de s’avancer jusque près du bord autérieur,
ne dépasse pas les deux tiers, el se montre presque quadrifestonnée en demi
cercle, Gette variation semble principalement partieulière au 7.
88 SUPPLÉMENT
Long, 0,0026 {1 1/5 L.). Larg. 0,0018 (3/4 L.).
D
Corps obtusément ovale; pointillé; luisant. Téte, antennes et
palpes d’un blanc flavescent. £cusson noir. Dessous du corps noir sur
les médi et postpectus, brun, d’un rouge brun ou d’un rouge testacé
sur le ventre, avec les deux derniers arceaux parfois d’un jaune
testacé. Preds d’un blanc flavescent (7) où d’un jaune rouge (9).
PATRIE : l'Amérique méridionale, (collect. Motschoulsky).
Page 613.
19 Cleothera vexata. Briévement et obtusément ovale. Prothorax
jaune, paré à la base d’une bordure notre, quadrilobée en devant, cou—
vrant les deux cinquièmes de la longueur. Elytres noires, ornées chacune
de cinq taches jaunes : les première et deuxième, presque liées à la
base : l’interne, presque crbiculaire, étendue jusqu'aux deux tiers de la
largeur ; l’externe, étroite, obtriangulaire : les troisième et quatrième,
formant avec leurs pareilles une rangée en arc dirigé en arrière :
l'externe, carrée : l’interne, ovale: la cinquième, subapicale, en carré
large.
Erar NorMaL. Prothorax jaune, paré à la base d’une bordure
noire, quadrifestonnée en devant, égale aux deux cinquièmes ou
trois septièmes de la longueur ; marqué au devant de celle-ci, de
chaque côté de la ligne médiane d’une tache d’un rouge brunâtre,
qui, chez d’autres individus, peut être représentée par un point brun.
Élytres noires, parées chacune de cinq taches jaunes ; les première
et deuxième, presque liées à la base: la première ou interne, presque
orbiculaire, plus large que longue, presque liée à l’écusson, couvrant
environ les deux tiers de la largeur : la deuxième, humérale, étroite,
rétrécie d'avant en arrière : les troisième et quatrième, formant avec
leurs semblables une rangée en arc dirigé en arrière : la troisième ou
‘interne, ovale, aussi voisine de la suture à peu près que la première,
couvrant un peu plus du cinquième médiaire de la longueur: la
quatrième ou externe, carrée, très-voisine du bord externe, plus an-
A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 89
térieure de la moitié de la longueur de la troisième : la cinquième, en
carré large, très-voisine du bord externe, à peine moins du posté-
rieur, un peu moins rapprochée de la suture que la troisième.
Long. 0,0033 (1 1/2 L.). Larg. 0,0022 (4 1.).
Corps brièvement et obtusément ovale; assez convexe; pointillé ;
brillant, Tête, antennes et palpes jaunes. Ecusson noir. Elytres obtu-
sément arrondies à leur extrémité. Dessous du corps noir sur la
poitrine, d’un jaune orangé ou rougeâtre sur le ventre. Pieds jaunes.
PATRIE : Caracas, dans la Colombie, (collect. Deyrolle).
OBs. Je n’ai vu que l’un des sexes.
Page 613. Cleothera Levrati.
Le } de cette espèce m'était inconnu, lorsque je publiai la des-
cription de cette espèce. En voici la description :
Tête flave. Prothorax ordinairement paré en devant d'une bordure
flave graduellement plus étroite ou peu distincte dans son milieu.
Cuisses d’un jaune rougeâtre. Ventre de sept arceaux.
Os, le prothorax, quand la matière noire a acquis tout son déve-
loppement, offre une partie médiaire noire couvrant près de la moitié
médiaire de la largeur, arrondie en devant et avancée dans son
milieu à peu- près jusqu’au bord antérieur : cette partie noire réduite
sur les côtés de cette partie avancée à une bordure basilaire couvrant
près de la moitié postérieure de la longueur, et rétrécie d’une manière
arquée , à son bord antérieur, en se prolongeant jusqu’à l'angle
de derrière ; quand la matière colorante noire est moins intense,
on aperçoit sur Ja ligne médiane une raie moins obscure qui divise
en deux la partie avancée ; enfin quand la matière colorante a en
partie fait défaut, la région noire est à peu près réduite à une bande
basilaire noire, couvrant les deux cinquièmes postérieurs de la lon-
gueur, Quelques-unes des taches jaunes des élytres varient aussi
plus ox moins. Ainsi la première est parfois semi-orbiculaire ou
90 ‘ SUPPLÉMENT
presque carrée : la deuxième, quelquefois uu peu moins longue et
moins détachée du rebord : la quatrième, non liée au bord externe et
souvent peu ou point échancrée en devant : la troisième, par sa forme
en triangle dirigé en arrière et à côtés curvilignes, est une des plus
caractéristiques.
PATRIE : le Brésil, (collect. Deyrolle).
Page 615.
415, Cleothera punctum, Brièvement et obtusément ovale. Pra-
thorax noir, paré de chaque côté d’une bordure jaune, obtriangqulaire,
étendue en devant jusqu’à la sinuosité, à peine prolongée jusqu'au berd
postérieur (9). Elytres noires, à cinq taches jaunes : les première et
deuxième , presque liées à la base : l’interne, en ogive postérieurement ,
prolongée à peine jusqu’au cinquième : l’externe, obtrianqulaire, plus
longue : les troisième et quatrième, brièvement ovales formant avec leur s
semblables une rangée arquée en arrière : la cinquième, à peine échan-
crée en devant.
S'. Inconnu.
9. Tête noire, parée sur le vertex d’une tache ponctiforme
jaune. Epimères noires. Pieds d’un jaune roussâtre: cuisses obscures.
= Erar NorMaAL. Elytres noires, ornées chacune de cinq taches
jaunes : les première et deuxième, presque liées à la base: la première,
couvrant du sixième aux trois cinquièmes de la largeur, en ogive
postérieurement, prolongée un peu au delà du sixième, à peine jusqu au
cinquième de la longueur : l’externe, couvrant le cinquième de la lar-
geur à la base, rétrècie d'avant en arrière, un peu plus longuement
prolongée : les troisième et quatrième, formant avec leurs semblables
une rangée arquée en arrière: la troisième, brièvement ovale, un
peu moins rapprochée de la suture que la première, étendue Jus-
qu’aux trois septièmes de la largeur, couvrant le sixième médiaire
de la longueur : la quatrième, à peu près égale, liée au bord externe,
plus antérieure du tiers de la longueur de la troisième : la cinquième,
A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. gt
subapicale, transverse, à peine échancrée au bord antérieur, un peu
plus rapprochée de la suture que la troisième, séparée du bord
externe par un espace un peu plus grand que le juxta-sutural.
Long. 0,0033 (1 1/2 L.). Larg. 0,0022 (1 1.).
Corps brièvement et obtusément ovale ; convexe ; pointillé ;
luisant. Prothorax tronqué au devant de l’écusson et faiblement
sinué de chaque côté, à la base. Dessous du corps noir.
PATRIE : Saint-Paul, (collect. Chevrolat).
Oss. Elle a de l’analogie avec la CL. Levrati et quelques autres :
la forme de la quatrième tache, la disposition arquée en arrière de
la rangée formée par les troisième et quatrième taches et par leurs
voisines, sert à la faire reconnaître. La tache ponctiforme jaune
manque d’ailleurs au vertex (9) des espèces voisines que j'ai eues
sous les yeux.
Page 617.
46. Cleothera Armandi,
7. Tête, palpes et épimères du médipectus flaves ou d’un jaune
pâle. Prothorax noir, avec le bord antérieur et les côtés d’un jaune
pâle : la partie noire, avancée jusqu’au sixième antérieur, bifeston-
née en devant, et formant -de chaque côté un angle correspondant
à l’angle rentrant de la bordure latérale décrite chez la 9. Ventre
de sept arceaux. Cuisses entièrement d’un jaune rouge.
Dans l’exemplaire soumis à mon examen la tache humérale,
rétrécie d’avant en arrière, se prolonge à peu près jusqu’au tiers
des élytres. |
Parnis : le Brésil, (collect. Deyrolle).
Page 618.
165. Cicothera troglodytes, Oblusément ovale, Elytres noires,
92 SUPPLÉMENT
ornées chacune de cinq taches jaunes ou flaves : les première et
deuxième, presque liées à la base ; l’interne, la moins petite, postérieu-
rement en ogive : les troisième et quatrième , petiteS , ponctiformes ,
formant avec leurs semblables une rangée transversale, vers la moitié
de la lonqueur : la cinquième, plus rapprochée du bord externe que de
la suture.
Hyperaspis troglodytes, Des., in collect,
d’. Tête flave. Prothorax flave sur ses côtés et à sa partie anté-
rieure, noir à la base : la partie noire couvrant le bord postérieur,
jusqu'aux angles, arquée et quadrifestonnée en devant : les festons
intermédiaires, avancés jusqu’au tiers ou presque jusqu’au quart
antérieur. Epimères du médipectus flaves.
g. Tête noire. Prothorax noir, paré de chaque côté d’une bor-
dure flave , avancé en devant jusqu’à la sinuosité postoculaire ,
graduellement rétrécie de là jusqu'aux angles postérieurs.
Erat NORMAL. Elytres noires, parées chacune de cinq taches
flaves (7) ou jaunes (9): les première et deuxième, presque liées
à la base : la première ou interne, en ogive postérieurement, à peine
prolongée jusqu’au septième de la longueur, un peu plus largement
étendue à la bise que la moitié de la largeur des élytres, la moins
petite de toutes : la deuxième, huinéraie : les troisième et quatrième,
ponctiformes, variant pour la grosseur entre le cinquième et le hui-
ième de la largeur de chaque élytre, formant avec leurs semblables
une rangée transversale vers ia moitié de la longueur : la troisième,
distante d’un cinquième ou plus de la suture: la quatrième, presque
liée au bord externe: la cinquième , ordinairement à peine moins
petite que la troisième, rapprochée du bord postérieur, plus voisine
du bord externe que de la suture.
Loug. 0,0022 (1 1.\. Larg. 0,0015 (2j5 1.).
Corps obtusémentovale ; convexe ; moins finement pointillé sur les
élytres que sur le prothorax. Æntennes et palpes flaves ou Jaunes.
Dessous du corps noir. Pieds jaunes (9) ou flaves (7).
A LA MONOGRAPHIE LES COCCINELLIDES. 93
ParTRie: les Etats-Unis, (collect. Dejean, Deyrolle).
Oss. Elle se distingue de la CL. Billoti, avec laquelle elle a de
l’analogie par sa petitesse, par la situation de la cinquième tache des
élytres plus rapprochée du bord externe que de la suture. La 9 s’en
distingue d’ailleurs par sa tête entièrement noire et par la forme de
la bordure des côtés du prothorax.
Page 624.— Ligne 27 à 29 au lieu de: anguleusement dilatées
chacune vers leur milieu, mais offrant la dilatation du bord antérieur
plus externe que celie du bord postérieur, lisez: anguleusement
dilatées chacune : l’antérieure, vers les deux tiers de son bord anté-
rieur et le milieu ou un peu moins de son bosd postérieur : la seconde,
vers le milieu de son bord antérieur et le tiers interne de son bord
postérieur.
Page 632.
535, Clenthera mercabilis Oblusément ovale. Elytres noires,
ornées chacune d’une bordure externe couvrant les quatre cinquièmes
de la longueur et de trois taches, orangées : la bordure, égale environ
au dixième de la largeur un peu après l’angle huméral, prolongée en se
rétrécissant jusqu'aux deux cinquièmes , obtriangulairement dilatée
ensuile : les taches, disposées sur une ligne longitudinale : la première
semi-orbiculaire, liée à la base et au côté de l’écusson : la deuxième,
ovalaire, oblique, couvrant un peu plus d’un cinquième médiaire de
la longueur, presque du tiers à un peu plus de la mortré de la largeur :
la troisième, en ovale transverse : la bordure, parfois liée à la première
et à la deuxième lache.
S! Inconnu.
© Tête noire. Prothorax noir, paré de cha que côté d’une bor-
dure orangée à peine étendue en devant jusqu’à la sinuosité postocu-
8 P P
laire, de suite après presque de moitié moins large et rétrécie ensuite
94 SUPPLÉMENT
jusqu’à l’angle postérieur. Ventres de six arceaux. Cuisses noires.
Jambes et tarses d’un jaune roussätre. |
ETAT NorMaAL. Ælytres noires, ornées chacune d’une bordure
externe, inégale, postérieurement raccourcie et chacune de trois
taches orangées : la bordure, laissant le rebord noir, naissant vers
les quatre cinquièmes externes de la base, égale environ au dixième
ou au douzième de la largeur vers le dixième de la longueur, gra-
duellement et faiblement rétrécie jusqu'aux deux cirquièmes environ
de la longueur, brusquement dilatée dans ce point en forme de
triangle dirigé en arrière, couvrant au moins le quart externe de la
largeur , et prolongé en se rétrécissant graduellement jusqu'aux
quatre cinquièmes de la longueur : les taches, disposées en ligne
longitudinale : la première, semi-orbiculaire , couvrant la base de-
puis les côtés de l’écusson jusqu'aux deux tiers de la largeur : la
deuxième , ovalaire , un peu oblique de dehors en dedans et
d'avant en arrière, naissant au niveau de la partie obtriangulaire
de la bordure, prolongée jusqu’à un peu plus des trois cinquièmes
de la longueur, couvrant depuis un peu plus du quart jusqu’à un
peu plus dela moitié de la largeur : la troisième, en ovale transverse,
une fois environ plus rapprochée du bord apical que de l’extrémité
de la deuxième tache, un peu plus rapprochée de la suture que la
deuxième, moins voisine du bord externe que de la suture.
Variations des Elytres.
Oës Quelquefsis la bordure se lice, à la base, avec la première tache, et vers la
dilatation obtriangulaire avec la deuxième tache ; les élytres sembient alors
noires, ornées chacune d’une bordure marginale, postérieuremeut raccourcie ,
de laquelle naissent deux bandes transverses non prolongées jusqu’à la suture,
et d’une tache subapicale, orangées,
Long. 0,0039 à 0.0045 (4 3/4 à à 1.). Larg. 0,0033 (1 1/2 1.)
Corps obtusément ovale ; médiocrement convexe ; moins finement
ponctué sur les élytres que sur le prothorax ; luisant, en dessus.
Prothorax peu obtus au devant de l’écussox et à peine sinué de
P
A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 95
chaque côté de cette partie médiaire. Ecusson noir. Repli orangé.
Dessous du corps noir. |
Partie : le Brésil, (collect. Deyrolle).
Page 633. — 35. Cleothera Serval.
s’. Tête et épimères du médipectus, flaves. Prothorax noir, paré
de chaque côté d’une bordure d’un jaune pâle, étendue en devant
jusqu’au côté interne des yeux, tantôt paraissant obtriangulaire ,
rétrécie graduellement jusqu’à l’angle postérieur, ordinairement
parallèle ou subparallèle jusqu’à la moitié, puis brusquement rétrécie
d’une manière anguleuse ou parfois presque en ligne courbe, jusqu’à
l’angle de derrière. Ventre de sept arceaux. Cuisses entièrement d’un
rouge jaune. He
Les taches varient d’étendue et par suite de forme. Parfois elles
sont séparées par un réseau plus ou moins étroit et brun ou d’un
brun rougeâtre. La matière colorante semble s’être particulièrement
concentrée sur la suture et sur le calus qui semble marqué d’un point
noir. L’étroitesse du réseau donne aux taches un développement plus
grand. Dans ce cas, la deuxième ou juxta-suturale égale à peu près
le tiers médiaire de la longueur, et les autres ont une grandeur pro-
portionnelle.
PATRIE : le Brésil ? (collect. Deyrolle).
Os. Cette espèce me semble, ainsi que je le croyais, devoir être
réunie à la 7ocosa.
Page 634. .
556 Cleothern Himata. Oblusément ovale. Élytres noires, ornées
chacune de quatre taches jaunes ou d’un roux flave: la première, presque
liée à la base et à l’écusson, étendue jusqu'aux trois cinquièmes de la
largeur, en carré plus larqye-que long, non prolongée jusqu’au cinquième
de la longueur : les deuxième et troisième, formant avec leurs pareilles
une rangée presque en demi-cercle dirigé en arrière: l’interne, tronquée
96 SUPPLÉMENT
en devant,arrondie en arrière naissant un peu avant la moitié:l’externe,
assez pelite, suborbiculaire, plus antérieure de toute sa longueur : la
quatrième, subapicale, transverse, presque parallèle, couvrant les deux
hers médraires de la largeur.
. Jnconnu.
?. Tète noire. Prothorax noir, paré de chaque côté d’une bordure
obtriangulaire, d’un flave roux, étendue à peine en devant jusqu’à la
sinuosité postoculaire, à peine prolongée, en se rétrécissant graduel-
lement, jusqu’à l’angle postérieur : cette bordure parfois en partie
divisée longitudinalement, de manière à constituer une bordure laté-
rale uniformément étroite, une bordure presque semblable en devant,
jusqu’à la sinuosité, une ligne longitudinale raccourcie, partant de
celte dernière, jaunes ou d’un flave roux. Epimères brunes. Ventre
de six arcecaux.
ETAT NORMAL. Elytres noires, ornées chacune de quatre taches
jaunes, flaves ou d'un roux flave: la première, à peu près attenante à
la base, étendue depuis les côtés de l’écusson jusqu'aux trois cin-
quièmes de la largeur, en carré plus large que long, non prolongée
jusqu’au cinquième de la longueur: les deuxième et troisième,
formant avec leurs semblables une rangée très-arquée en arrière, la
deuxième ou interne, séparée de la suture, comme la première, par
un espace égal à la moitié de la largeur de l’écusson, presque en
demi-cercle un peu allongé, tronquée en devant, arrondie postérieu-
rement, naissant un peu avant la moitié de la longueur, prolongée
un peu après les trois cinquièmes, étendue jusqu’à plus de la moitié
de la largeur: la troisième, de toute sa longueur plus antérieure que
la deuxième, subarrondie, assez petite, d’un diamètre égal à peu
près au quart de la largeur, moins voisine du bord externe que la
deuxième de la suture, parfois paraissant liée à une autre tache très-
petite et peu apparente, située entre elle et le bord marginal: la
quatrième, voisine du bord apical dont elle est graduellement moins
rapprochée vers l’angle sutural , presque parallèle, transverse, une
fois environ plus large que longue, couvrant les deux tiers médiaires
de la largeur.
-
A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 97
Eong. 0,0031 (1 2/5 L.). Larg 0,0022 (1 1.).
Corps brièvement et obtusément ovale; pointillé ; Iuisant ou bril-
lant. Antennes et palpes d’un roux flave. Prothorax tronqué au devant
de l’écusson et sinué de chaque côté de cette troncature. Ecusson
noir. Zlytres obstuses postérieurement, Dessous du corps noir, avec
le ventre moins obscur à la base et graduellement d’un brun jaune
et d’un jaune brunâtre à l'extrémité. Pieds d'un jaune rouge.
PATRIE ; le Brésil, (collect. Deyrolle).
Page 634.
55 . Cleothera trivialis. Obtusément'ovale. Prothorax noir, paré
de chaque côté d’une bordure flave, étendue en devant jusqu’à la sinuosité
postoculaire, à peine prolongée jusqu’à l'angle de derrière, presque
parallite dans sa première moitie, obtrianqulairement rétrécie postérieu-
rement. Elytres noires, ornées de trois taches et d’une bande, jaunes : les
première et deuxième taches, à peu près liées à la base: la première,
presque orbiculaire, à peine prolongée jusqu’au cinquième de la lon-
gueur: la deuxième, obtriangulaire, humérale: la bande, paraissant
formée de deux taches unies, constituant avec leurs pareilles une rangée
transversale arquée en arrière : la quatrième tache, subapicale, trans-
verse,
Z. Tête jaune. Prothorax noir, bordé de jaune pâle, en devant et
sur les côtés: la bordure antérieure, étroite: chacune des bordures
latérales, étendue en devant jusqu’à la sinuosité postoculaire, à peine
prolongée jusqu’à l'angle de derrière, presque parallèle jusqu’au
cinquième de la longueur, obtriangulairement rétrécie ensuite jus:
qu’à son extrémité, avec le bord interne de cette partie échancrée un
peu échancré en arc. Epimères des médi et postpectus flaves. Ventre
de sept arceaux : les cinquième, sixième et septième échancrés en
demi-cercle dans leur milieu.
?. Inconnue.
Suppl, Coccinellides. 7
98 SUPPLÉMENT
Long. 0,0036 (1 2/3 1.). Larg. 0,0028 (1 1/#1.).
Corps brièvement et obtusément ovale. 4ntennes et palpes d'un
jaune orangé. Prothorax lronqué au devant de l’écusson et sensible-
ment sinué de chaque câté de cette troncature, à la base. £lytres
noires, ornées de quatre ou de cinq taches d’un jaune orangé : les
première et deuxième, presque liées à la base: l’interne, subarrondie,
un peu plus large que longue, voisine de l’écusson, à peine prolongée
jusqu’au cinquième de la longueur : l’externe, humérale, étroite,
obtriangulaire, un peu plus longuement prolongée: les troisième et
quatrième, réunies en forme de bande, n’atteignant ni la suture, ni
le bord externe, constituant avec leurs pareil'es une bande en arc
dirigé en arrière: l’interne, ovalaire, à peine moins avancée que la
quatrième, près d’une fois plus prolongée en arrière: externe, un
peu obliquement dirigée de dehors en dedans, d’avanten arrière,
mais probablement déformée par son extension: la cinquième, en
parallélipipède un peu obliquement transverse, une fois plus large
que longue. Dessous du corps noir sur les médi et postpectus, d’un
roux bronzé sur le ventre, avec la partie antéro-médiaire de celui-ci
nébuleuse. Pieds d’un roux orangé.
Parier : le Brésil, (collect. Chevrolat).
OBs. La bande des élytres est visiblement formée de deux taches
liées ensemble : cette supposition, indiquée par le dessin, est appuyée
par le raccourcissement de cette bande à ses deux extrémités. Dans ce
cas, cette espèce se rapprocherait des Cleothera Levrati et tropicalis.
Elle s'éloigne de celle-là, par son prothorax n’offrant pas la partie
antérieure de la tache marginale aussi avancée en dedans et moins en
parallélipipède transversal; elle se distingue de la tropicalis par sa
première tache orbiculaire et non carrée, par la troisième plus posté-
rieurement prolongée, par la cinquième, non échancrée.
Enfin, il ne serait pas impossible que chez la © de cette C. tri-
vialis, la tache humérale fit défaut et que le nombre des taches des
élytres füt réduit à quatre.
Cette espèce, si c’en est une distincte, réclame de nouvelles obser-
valions.
A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES,. 99
Page 652.
1.1
Hyperaspis flavo-guttata, ligne 25, ajoutez à la fin des O8.
sur les variations des élytres :
Quelquefois cette bordure se lie postérieurement à la tache subapicale.
Si
Page 661.
Hyperaspis rufo marginaia, ligne 22, au lieu de : bordure
d’un roux jaune.
Lisez : bordure marginale d’un roux jaune.
Page 667.
128. Hyperaspis Ecoffeti. Oblusément ovale. Prothorax noir,
paré de chaque côté d’une bordure d’un jaune rougeâtre, couvrant près
du quart de la base, rétrécie dans son milieu. Elytres jaunes, nrnées
d’une bordure suturale naissant à l'extrémité de l’écusson, égale vers le
cinquième de la longueur au quurt de la largeur, graduellement et
faiblement rétrécie, tronquée à son extrémité aux neuf dixièmes des
étuis, et chacune d’un rebord externe et de deux taches, noirs: la pre-
mière, orbiculaire, échancrée postérieurement, couvrant du douzième,
aux deux cinquièmes : la deuxième, presque orbiculaire, couvrant de la
moitié aux quatre cinquièmes de la longueur des étuis.
Lons. 0,0036 (1 2/3 1.). Larg. 0,0023 (1 1/4 1.).
ETAT NORMAL. Prothorax noir, paré de chaque côté d’une bordure
d'un jaune rougeâtre ou d’un jaune testacé, peu nettement limitée,
égale en devant à un peu plus de l’espace compris entre l’angle anté-
rieur et la sinuosité postoculaire, un peu rétrécie dans son milieu,
couvrant postérieurement près du quart externe de la base; très-
étroitement de la même couleur en devant, au moins chez le 7.
Elytres jaunes, ornées d’une bordure suturale, et chacune d’un rebord
100 SUPPLÉMENT
externe et de deux taches, noirs : la bordure suturale, naïssant à
l'extrémité de l’écusson, arrondie en devant, égale vers le cinquième
ou un peu plus de la lougueur au quart environ de la largeur, gra-
duellement et assez faiblement rétrécie d’avant en arrière, prolongée
environ jusqu'aux neuf dixièmes de la longueur des étuis, où elle
égale les deux septièmes de la largeur, tronquée à son extrémité; la
bordure externe, ne couvrant que le rebord : la première tache, orbi-
eulaire, échancrée postérieurement, couvrant le calus, depuis le
douzième jusqu'aux deux cinquièmes ou environ de la longueur et
plus de la moitié de la largeur, à égale distance de la bordure sutu-
rale et du rebord externe : la deuxième tache, presque orbiculaire,
située après la première, un peu moins large que celle-ci, séparée de
la suture et du rebord externe par un espace à peu près aussi étroit
que la première, couvrant de la moitié aux quatre cinquièmes environ
de la longueur.
Long 0,0036 (1 2/3 1. ). Larg. 0, 0028 ( 1 1/4 L. ).
Corps obtusément ovale; médiocrement convexe; pointillé; luisant.
Tête jaune(”). Palpes et antennes d’un jaune rouge. Prothorax rayé
d’une ligne au devant du bord postérieur, tronqué au devant de
l’écusson, déclive postérieurement à cette troncature. Ecusson en
triangle presque équilatéral; noir. Ælytres obtuses postérieurement :
repli, d’un rouge testacé. Dessous du corps noir sur les parties pecto-
rales. Pieds d’un rouge jaune ou d’un rouge testacé.
PaæRie: le Brésil, (collect. Deyrolle).
J'ai dédié cette espèce à M. Ecoffet, directeur des contributions
indirectes à Nimes, à qui la science doit la découverte de plusieurs
Coléoptères nouveaux.
Page 669.
145. Hyperaspis quadrina. Obtusément ovale. Prothorax noir,
paré de chaque côté d’une bordure d’un flave blanchätre. Elytres d’un
blanc flave, ornées d’une bordure suturale raccourcie, et chacune de deux
grosses taches presque carrées, noires.
À LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES, 10!
EraT NORMAL. Prothorax noir , paré de chaque côté d’une bor-
dure d’un flave blanchâtre ou d’un blanc flave, couvrant le bord
antérieur jusqu’à la sinuosité postoculaire ou même au delà, le tiers
externe environ de la moitié de la base, rétrécie un peu après le
milieu, par une dilatation anguleuse de la partie noire. Elytres d’un
blanc flavescent, à rebord extérieur obscur, ornées d’une bordure
suturale raccourcie et chacune de deux grosses taches presque car-
rées , noires : la bordure, nulle ou réduite au rebord jusqu’au
sixième ou presque au cinquième de la longueur des élytres, brus-
quement égale au cinquième de la largeur de chaque étui, prolongée.
sur une largeur pareille jusqu'aux sept huitièmes environ de la su-.
ture : la première tache, couvrant le calus, prolongée du douzième
au liers environ de la longueur, et des deux cinquièmes aux sept hui-
tièmes à peu près de la largeur, un peu plus rapprochée de la bordure
suturale que de la base et du bord externe : la deuxième tache, à
peine moins grosse, située sur la même ligne longitudinale, de la
moitié environ aux quatre cinquièmes de la longueur.
Long 0,0053 (1/21.). Larg. 0.0026 (4 1/51).
Corps obtusément ovale; médiocrement convexe; à peine moins
finement ponctué sur les élytres que sur le prothorax; luisant , en
dessus. Tête, antennes et palpes d’un blanc flavescent. Prothorax lé-
gèrement rebordé ou rayé d’une ligne légère à son bord postérieur ,
ordinairement tronqué et déclive au devant de l’écusson postérieure-
ment à cette ligne. Ecusson noir. Elytres obtusément et obliquement
tronquées à l’extrémité. Dessous du corps noir, avec les côtés du
ventre d’un flave orangé. Pieds de même couleur, avec la base
des cuisses plus foncée que l’extrémité.
Parrie : Sainte Catherine (Brésil), (collect. Deyrolle).
Page 673. H. sex-pustulata, ligne 13, au iieu de ', inconnu.
Mettez :
s” Tête d’un Jaune pâle, avec le bord postérieur noir, Prothorax
102 SUPPLÉMENT
paré en devant d’une bordure jaune assez étroite. Cuisses et jambes
antérieures flaves, avec l’arête obscure. (
Patrie : la Mongolie, (coilert. de M. le comte de Mannerheim).
O8s. La Géorgie paraît n'être pas sa patrie.
L'exemplaire que j’ai eu sous les yeux présente avec celui que j'ai
décrit quelques faibles différences que la phrase suivante fera suffi-
samment connaître :
Prothorax noir, paré de chaque côté d’une bordure jaune, étendue
ca devant jusqu'à la sinuosité postoculaire, de largeur égale. Elytres
noires, ornées chacune de trois taches d’un jaune pâle : la première,
ponctiforme, couvrant un peu plus du quart médiaire de la largeur ,
depuis le septième jusques à un peu moins du tiers de la longueur :
la deuxième, semi-orbiculaire, liée au bord marginal des trois dixiè-
mes à la moitié : la troisième, en ovoïde transverse, plus étroite du
côté externe, couvrant environ les deux tiers médiaires de la largeur,
depuis les deux tiers ou un peu plus jusqu'aux cinq sixièmes de la
longueur.
Page 674.
195 Hyperaspis Guillardi. Obtusément ovale; d’un noir bril-
lant, en dessus. Prothorax paré de chaque côté d’une bordure dun
jaune pâle, étendue en devant à peu près jusqu'à la sinuosité postocu-
laire, subparallèlement prolongée jusqu’à la base ou presque jusqu'à
celle-ci, dont elle couvre le septième externe. Elytres ornées chacune
de trois gautles d’un jaune pâle; la première, du sixième au tiers de
la longueur, brièvement ovale ow suborbiculaire, couvrant le quart
médiaire de la largeur : la deuxième, semi-orbiculaire, liée au rebord
externe, couvrant le quart médiaire de l’espace compris entre l’angle
huméral et la courbure postéro-externe: la troisième, ponctiforme ,
couvrant du quart aux trois cinquièmes de la largeur, près du bord
postérieur, dont elle est aussi éloignée que de la suture.
Long. 0,00#0 (1 1/3 1.). Larg. 0,0022 (1 L.).
A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES, 105
Je n'ai vu que la 9. Elle a la tête noire; le dessous du corps
et les cuisses bruns ou noirs: le bord postérieur des arceaux du
ventre et les jambes d’un flave testacé.
PATRIE : la Daourie, (coilect. Motschouisky).
Je l’ai dédiée à M. Louis Guillard, membre de l’Académie de Lyon,
un de nos chefs d'institution les plus distingués, et entomologiste
instruit.
Page 677.— Ajoutez à la synonymie de l'Hyperaspis 4-oculata,
après la ligne 6 :
Exochomus quadrioculatus (Escuscuourz] MorscuouLsex Qbserv. etc., in Bullet, de
a Sac. imp. des nat. de Mosc. (1845) n° 4 p. 383, 79 (9 }.
Page 679.
245, Hyperaspis inaudax. Obtusément ovale ; d’un noir luisant,
en dessus. Prothorax paré de chaque côté d’une bordure d’un jaune
rouge, étendue en devant'jusqu’à la sinuosité postoculaire, un peu
arquée à son côlé interne, couvrant le sixième externe de la base.
Elytres ornées chacune de deux taches d’un jaune rouge: la premuère,
petite, ponchforme, au tiers de la longueur, et du tiers aux quatre
seplièmes de la largeur: la deuxième, en ovale transversal, du tiers
interne presque jusqu’a la sinuosité postoculaire.
#yperaspis inaudar, V. vs Morscnoursey, in collect.
o. Tête noire. Jambes d’un jaune rougeâtre, avec l’arête noirâtre.
Long 0,0036 (1 2/3 1.). Larg. 0,0025 (1 1/8 L.).
Paris le Gaucase, (collect. Motschoulsky).
Page 681. Ligne première, rectifiez de la manière suivante
la synonymie de l’AHyperaspis vuttifera :
104 SUPPLÉMENT
Coccinella vittata, Geecer, Chäracteristik etc., in Bullet. de l’acad, imp. de
sciences de Saint-Petersb. t, 3. n° 7 p, 106. 34. Suivant M. de Motschoulsky.
Oss. Le nom de vittifera doit néanmoins rester dans la science, Fabricius ayant
plus antérieurement appliqué l’épithéte de vittata à une autre Coccinella.
Page 684. — Hyperaspis inedita,
La collection de M. Deyrolle m’a offert un exemplaire qui semble-
rait devoir constituer une espèce particulière (4. mendica\, distincte
de celle que j’ai décrite sous le nom d’inedita , mais qui me paraît,
malgré les différences que je vais signaler, n’être qu’une variété de
celle-ci.
#1 Tôte flave. Prothorax noir, paré de chaque côté d’une bordure
flave, étendue en devant jusqu’à la sinuosité postoculaire, anguleu-
sement un peu dilatée vers le milieu de sa longueur, puis rétrécie à
partir de ce point, jusqu’à l'angle postérieur qu’elle atteint à peine.
Élytres noires, ornées d’une tache rouge, située à la même place que
celle de l’inedita, mais orbiculaire, au lieu d’être oblique, et à peine
moins rapprochée du bord externe.
PATRIE : Hong-Kong, (collect. Deyrolle).
Cet exemplaire serait vraisemblablement le 4 de l’inedita qui
m'était inconnu.
Page 692.
415 Hyperaspis pseudopustulata, Obtusément ovale, d’un
noir luisant, en dessus. Prothorax paré de chaque côté d’une bordure
d’un jaune rouge, étendue en devant jusqu'à la sinuosité postocularre,
subparallèlement prolongée jusqu’à la base dont elle couvre le huitième
de la largeur. Elytres ornées chacune d’une tache jaune, subarrondie,
étendue des deux cinquièmes internes presque jusqu'à l’angle postéro-
externe, un peu plus rapprochée du bord postérieur que de la suture.
Hyperaspis pseudo-pustulala ; NV, ve Morsomoursey, in collect,
A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 105
o Tête noire. Dessous du corps et cuisses noires. Jambes et tarses
d’un flave testacé.
Long. 0,0030 (1 2/5 L.).
Patrie: la Russie méridionale orientäle, (collect. Motschoulsky).
Oss. Elle doit être placée avant l’Æ. guttata dont elle se rapproche
beaucoup.
Page 696. — Ajoutez au tableau synoptique, à la deuxième acco-
lade, le mot:
Antennes
avant ceux de :
insérées vers la partie antéro-interne, etc,
Page 699. — Après la ligne 13, ajoutez aux variations de la
‘Chnootriba similis :
Première tache dilatée à son angle postéro-externe et unie à la
tache scutellaire par son angle interne: deuxième et troisième taches,
unies en forme de bande liée au prolongement de l’angle postéro-ex-
terne de la première, etunie à la cinquième : quatrième tache, joi-
gnant la suture (7).
Patrie : Abyssinie (Saucerotte).
Page 708. — Ligne 33, c’est-à-dire celle qui précède l’avant
dernière, au lieu de : bande suturale, lisez : bordure suturale.
Page 709. — Ligne 12, au lieu de bordure antérieure , lisez :
bordure extérieure.
Page 710.
65. Epilachna nigrofaseiata. Ovalaire : pubescente. Elytres
106 SUPPLÉMENT
subcordiformes; d’un roux ou flave testacé, ornées chacune d’une bordure
extérieure couvrant la tranche et un peu plus développée postérieure-
ment, d'une bordure suturale presque nulle après la moitié, et de trois
bandes, noires: la première, naissant de l’épaule où elle couvre le
cinquième externe de la longueur, un peu obliquement prolongée vers la
suture: la deuxième, plus élroite, un peu arcuément transversale, vers le
milieu: la troisième, vers les trois quarts, renflée et raccourcie au côté
interne.
Epilachna nigrofasciata, Perroun, in collect,.
ErarT NORMAL. Prothorax noir ou d’un noir verdâtre. Elytres d’un
roux lestacé ou d’un roux orangé, ornées d’une bordure suturale
presque nulle après les deux tiers, d’une bordure externe, et de trois
bandes, noires ou d’un noir verdâtre : la bordure suturale, à peine
plus large en devant que la base de l’écusson, confondue à l’extrémité
de celui-ci avec la bande antérieure, étroite entre les deux premières
bandes, presque nulle ou réduite au rebord après les deux tiers: la
bordure externe, couvrant la tranche et un peu plus développée vers
l’angle sutural où elle égale un dixième où un douzième de la suture :
la première bande, naissant de l’épaule où elle se confond avec la
bordure externe , couvrant la partie externe, de la base jusqu’à
l'angle postérieur du prothorax et le bord latéral jusqu’au cinquième
ou un peu plus de la longueur, obliquement prolongée jusqu’à la
suture qu’elle couvre depuis l’extrémité de l’écusson jusqu’au tiers
environ de la longueur, où elle forme avec sa pareille un angle di-
rigé en arrière, laissant entre elle et la base un espace aréolaire en
ovale transversal prolongé depuis l’écusson presque jusqu’au calus : la
deuxième bande, liée à la bordure externe vers le milieu de la lon-
gueur, triangulairement élargie à son côté extérieur, transversale-
ment prolongée jusqu’à la suture, en ligne à peine courbe, subgra-
duellement plus étroite et un peu plus postérieure à son côté interne :
la troisième bande, naissant de la bordure externe, vers les trois
quarts ou un peu plus de la longueur, transversalement prolongée, en
se renflant graduellement, jusqu’au cinquième interne de la largeur.
Long. 0,0112 (51.) Larg. 0,0084 (3 3/4 1.)
A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES, 107
Corps ovalaire; pointillé; peu densement garni d’un duvet cendré.
Tête noire : bord antérieur du labre et de l’épistome, d’un roux flave
ou testacé. 4ntennes et palpes noirs: les premières, avec les deuxième
à huitième articles d’un testacé roux livide, au moins d’un côté: les
seconds, avec une partie de quelques-uns de leurs articles d’un roux
testacé. Prothorax en angle dirigé en arrière, tronqué ou émoussé au
devant de l’écusson, et assez faiblement sinueux près des angles pos-
térieurs, à la base ; très-émoussé aux angles de devant, subarrondi
aux postérieurs; élargi en arc déprimé sur les côtés ; médiocrement
convexe; moins déclive sur les côtés du disque et latéralement relevé
en large gouttière; noir. £cusson en triangle plus long que large ;
noir. Elytres arrondies aux épaules, offrant vers le quart ou le tiers
leur plus grande largeur, rétrécies ensuite jusqu'aux deux tiers, et
plus sensiblement de là à l'extrémité qui est en ogive ; offrant à partir
du tiers ou de la moitié externe de la base une gouttière offrant un
rebord subhorizontal égal vers le tiers au dixième ou au douzième
de la largeur de l’élytre, rétréci ensuite et nul ou à peu près vers
l'angle sutural: repli d’un roux testacé bordé extérieurement de noir.
Dessous du corps et pieds noirs.
PATRIE : la Colombie, (collect. Perroud).
Os. Elle a beaucoup d’analogie avec l’£, crucriata dont elle diffère
par sa bande antérieure prolongée jusqu’à la suture ; par sa bande
médiaire longitudiaalement moins développée, moins droite transver-
salement et aboutissant à la suture un peu plus postérieurement ; par
l’existence d’une troisième bande ; par la bordure externe beaucoup
moins développée à l’angle sutural et ne constituant pas une tache
apicale : la troisième bande ne peut pas être regardée comme un
déinembrement de cette tache, qui serait alors beaucoup plus déve -
loppée que chez l'E. cruciata,
Page 712.
15 Epilachua indiscreta, Ovalaire; pubescente. Prothorax d’un
108 SUPPLÉMENT
rouge leslacé, orné de trois bandes longitudinales noires, Elytres sub-
cordiformes ; à rebord latéral en gouttière ; noires, ornées chacune de
deux taches d’un rouge testacé : la première, basilaire, enclose entre le
calus el l’écusson, presque semi-orbiculaire, bidentée postérieurement :
la deuxième, oblique, liée à la gouttière vers le quart de la longueur ,
à peine étendue au delà des deux septièmes externes.
Long. 0,0082 (3 3/5 1.). Larg. 0.0067 (3 L.), vers les épaules.
Corps ovalaire; pubescent. Téte, antennes et palpes, d’un rouge
testacé. Prothorax en angle très-ouvert dirigé en arrière, à la base .
sensiblement relevé sur les côtés ; d’un rouge testacé , orné de trois
bandes longitudinales noires : la médiaire, couvrant les deux septié-
mes médiaires de la largeur: chacune des latérales moins large, non
avancée jusqu’au bord antérieur et laissant le rebord latéral et moins
distinctement la base, de couleur foncière. Elytres subcordiformes ;
relevées en gouttière, naissant vers la moitié externe de la base, plus
profonde un peu après les épaules, graduellement affaiblie postérieu-
rement; noires, ornées chacune de deux taches d’un rouge testacé :
la première, couvrant la base , depuis !e calus huméral jusqu’à Pé-
cusson, faiblement plus prolongée en arrière que le bord postérieur
du calus, bidentée : la deuxième, presque ovalaire, ou plutôt en pa-
rallélogramme à angles inégaux, naissant près de la gouttière vers le
quart de la longueur, dirigée en arrière d’une manière transversale-
ment oblique , jusqu'aux deux septièmes externes de la largeur en-
viron ; offrant en outre la suture, surtout vers son extrémité et le
bord postérieur moins étroitement, rougeâtres ou d’un rouge testacé.
Repli noirâtre, avec la moitié interne d’un fauve testacé. Dessous du
corps testacé sur l’antépectus, noir sur le reste, avec les épimères des
médi et postpectus, une tache près du bord latéral de chaque arceau
et l'extrémité, d’un rouge testacé. Pieds de cette dernière couleur.
PatTRiE : la Colombie, découverte par M. Goudot, ( collection
Deyrolle ).
O8s Peut-être n'est-elle qu’une variété par excès d’une espèce
que je ne connais pas; mais elle semble néanmoins distincte de
A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 109
toutes les autres espèces ayant comme elle les élytres subcordiformes,
par son prothorax d’un rouge testacé à trois bandes noires.
Page 713.
83. Epilachna pandora. Ovalaire ; pubescente. Prothorax noir
sur le quart médiarre de la largeur, jaune latéralement. Elytres noires,
ornées chacune de trois grosses taches : les deux premières, formant avec
leurs semblables une rangée transversale faiblement arquée en arrière :
l’interne, d’un rouge lestacé, constituant avec sa pareille une tache
commune, échancrée au milieu de son bord antérieur: l’externe, liée
au bord marginal, ovale, jaune : la troisième tache, d’un rouge testacé,
en arc transversal obliquement dirigé en arrière, des trois cinquièmes
de la suture aux cinq septièmes environ du bord externe.
EraAT NorMaL. Prothorax longitudinalement noir, sur le quart
médiaire de sa largeur ; d’un jaune en partie tirant sur l’orangé,
sur les côtés. Elytres noires, ornées chacune de trois grosses taches :
les deux premières, formant avec leurs pareïlles une rangée trans-
versale un peu arquée en arrière : l’interne, d’un rouge testacé,
couvrant environ du sixième aux deux cinquièmes de la longueur,
et la moitié interne de la largeur de chaque étui, subarrondie,
étendue sur les-deux tiers postérieurs de son côté interne jusqu’à
la suture, où elle forme avec sa semblable une tache commune assez
profondément échancrée dans son milieu : l’externe, jaune ou d’un
jaune en partie tirant sur l'orangé , séparée de la précédente par un
espace à peu près égal au huitième de la largeur, ovale ou suborbi-
culaire, couvrant le bord externe depuis le septième presque jus-
qu'aux deux cinquièmes de la longueur : la troisième, d’un rouge
testacé, en arc transversal obliquement dirigé en arrière, d’une part
presque liée à la suture à son côté interne, des trois cinquièmes aux
trois quarts environ de celle-ci, unie d’autre part au bord externe,
vers les trois quarts ou un peu plus de la longueur, offrant vers les
deux septièmes internes de la largeur de chaque élytre son plus
grand développement longitudinal, couvrant environ dans ce poin
110 SUPPLÉMENT
des quatre septièmes aux quatre cinquièmes à peu près de la lon-
gueur, graduellement rétrécie ensuite jusqu’au bord externe, où elle
ne couvre guère qu’un huitième de la longueur.
Long. 0,0078 à 0,0090 (3 1/2 à 4 1.). Larg. 0,0067 à 0,0074 (3 à 3 1/3 1.).
Corps en ovale irrégulier; convexe ; pointillé sur le prothorax,
peu densement ponctué sur les élytres ; garni d’un duvet cendré
sur les élytres et sur le milieu du prothorax, et d’un duvet jaune sur
les côtés de celui-ci. Téte d’un rouge testacé. Antennes d’un rouge
testacé, à massue noire. Prothorax en angle très-ouvert et à peine
bissinueux à la base, élargi en ligne courbe depuis l’angle antérieur,
jusqu’à la moitié de ses côtés, subparallèle ou légèrement rétréci
ensuite ; moins déclive, mais non relevé sur les côtés; à angles pos-
térieurs peu ou point émoussés. {£lytres des trois quarts au moins plus
larges en devant que le prothorax à sa partie postérieure ; irréguliè -
rement subcordiformes, arrondies aux épaules, rétrécies ensuite
jusqu'aux trois cinquièmes, et plus sensiblement delà à l’extrémité
qui est généralement en ogive. Repli d’un jaune flave sur les parties
correspondant aux taches, et sur la majeure partie correspondant à
l’épaule, noir sur le reste. Dessous du corps et pieds, noirs : côtés
du ventre d’un roux orangé : la partie noire médiaire du ventre
ne se prolongeant pas parfois au delà du deuxième arceau. Plaques
abdominales en demi-cercle, proiongées à peine au delà de la moitié
de l’arceau.
ParRie : Nouvelle-Hollande, (collect. Chevrolat, Deyrolle).
Page 717.
115. Epilachna tricimeta MONTROUSIER. Ovalaire ; pubescente.
Prothorax d'un rouge testacé au moins sur son tiers médiaire, jaune pâle
sur les côtés. Elytres trrégulièrement subcordiformes ; ornées chacune
d’une bande basilaire, d’une médiaire et d’une tache apicale, noires:
la bande basilaïre, entaillée entre la suture et la moitié de son bord pos-
térieur, couvrant environ le cinquième de la longueur : la bande mé-
A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. ii
diaire, avancée anguleusement vers les trois cinquièmes de son bord
antérieur, en angle rentrant vers les deux cinquièmes de son bord posté-
rieur : la tache, en carré long : le reste de la surface d’un roux teslacé sur
Les deux tiers internes, d’un jaune pâle extérieurement.
Coccinella rricincta, Monrrousies, Faune de Woodlark, n° 161.
Erar NormaL. Prothorax d’un rouge testacé sur son tiers ou sur
ses trois cinquièmes médiaires, graduellement plus clair en devant et
d’un jaune pâle sur les côtés. Elytres ornées d’une bande transversale
basilaire, d’une seconde vers le milieu, d’une tache à l’extrémité,
noires, et de deux bandes d’un roux fauve sur les deux tiers internes,
d’un jaune flave sur le tiers externe: la bande basilaire, couvrant
jusque un peu au delà de la partie postérieure du calus, rétrécie entre
celui-ci et le bord externe, entaillée à son bord postérieur entre les
trois cinquièmes de la largeur et la suture, prolongée près de celle-ci,
sur chaque élytre, en forme de dent obtuse jusqu’au cinquième envi-
ron de la longueur: la deuxième bande, noire couvrant au bord
externe depuis les deux cinquièmes jusqu’à un peu plus des trois
cinquièmes, et à la suture depuis la moitié jusqu'aux trois cinquièmes
environ, entaillée ou en angle rentrant vers les deux cinquièmes
internes de son bord postérieur, avancée en forme de dent vers les
trois cinquièmes ou deux tiers de la largeur, à son bord antérieur :
la tache apicaie, en carré long, joignant la suture: l’espace compris
entre la bande noire basilaire et la bande noire médiaire, constituant
une bande transversale formant avec sa semblable une sorte d’arc
dirigé en arrière, d’un roux fauve sur la moitié ou les trois cin-
quièmes internes, d’un jaune pâle sur le tiers externe: cette partie
éonslituant une tache ovalaire assez tranchée : l’espace compris entre
la bande noire médiaire ct la tache apicale constituant, sur chaque
élytre, une bande transversale anguleuse en devant, en angle rentrant
en arrière, d’un roux testacé vers la suture, graduellement jaune sur
le tiers externe.
112 SUPPLÉMENT
Variations du Prothorax et des Elyires.
Ors. Les cô'és du prothorax sont plus ou moins largemeut jaunes.
La bande noire médiaire des élyires parait souvent comme divisée vers le milieu
ou un peu moins de la largeur et formée de deux taches : l’interne en triangle
obliquement transverse. Ces bandes varient un peu dans leur développement.
Long. 0,0078 (3 1/2 L.). Larg. 0,0059 (2 2/3 L.).
Corps ovalaire; convexe; pointillé sur le prothorax, ponctué sur
les élytres ; garni d’un duvet cendré, en dessus. Tête, antennes et
palpes, d’un roux testacé. Prothorax en angle très-ouvert et tronqué
au devant de l’écusson, à la base ; arrondi sur la moitié antérieure de
ses côtés, faiblement rétréci ensuite; moins déclive, mais non relevé
sur les côtés; à angles postérieurs émoussés. Elytres irrégulièrement
snbcordiformes, arrondies aux épaules, offrant vers le quart leur
plus grande largeur , rétrécies en ligne droite jusqu'aux deux tiers,
en ogive postérieurement. Repli d’un flave testacé, marqué d’une
tache noire, des deux aux trois cinquièmes. Dessous du corps et pieds
d’un roux fauve testacé, plus obscur ou moins clair sur les médi ct
postpectus. Plaques abdominales en demi-cercle, prolongées à peine
au delà de la moitié de l’arceau.
PATRIE : l’île de Woodlarck, (collect. RR. PP. Maristes.).
Page 723.
J'avais signalé à la fin de l’Epilachna Bomplandi une variété sin-
gulière, ayant les élytres rétrécies à partir du tiers de la longueur et
terminées en pointes, disposition qui donne à l’insecte un faciès par-
ticulier. J’ai eu, depuis ce temps, l’occasion de revoir plusieurs au-
tres individus semblables , ce qui semblerait indiquer une espèce
particulière, à laquelle je donne le nom d’Æpilachna acuminata.
Page 742. — Epilachna 11-signata. Ajoutez à la tin de la
description.
Ons. Quand la matière colorante noire n’a pas été produite en
A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES 115
assez grande quantité, les élytres sont d’un rouge brunâtre ou d’un
rouge testacé brunâtre, ornées, dans leur périphérie, d’une bordure
noire, et les taches sont d’un flave testacé ou d’un flave rougeître,
parfois assez faiblement distinctes.
Oss. L'Epilachna argiola que j'ai décrite comme ayant le dessus du
corps d’un rouge testacé ou d'un rouge brunâtre, doit, probablement;
dans l’état normal, avoir le dessus du corps noir.
Page 748.
Epilachna Delessertii. Après la ligne 20, ajoutez :
Var. À. Les deux aréoles antérieures de chaque élytre sont parfois réduites à unè
seule, par la disposition de la bande noire longitudinale qui les séparait.
Page 750.
38. Epilachoa Parryi. Premier mot de la septième ligne de la
phrase diagnostique, au lieu de : deuxième bande , lisez : premiére
bande. | \
Avant dernière ligne, au lieu de : un peu après la cinquième,
lisez : un peu après le cinquième de la longueur.
_ Page 751. — Ligne 6, au lieu de : deuxième bande transversaie,
lisez : première bande transversale.
Page 752. — Epilachna nigritarsis. Ajoutez après la des-
cription : |
Oss. Peut-être cette espèce doit-elle être réunie à P£. lupina.
Diverses variétés que j'ai eues sous les yeux, me portent à le croire.
Le prothorax offre parfois, au devant de l’écusson, de chaque côté
de la ligne médiane, un trail noir ou obscur, formant avec son pareil
une sorte de V très-ouvert. Le réseau des élytres est plus ou moins
Suppl. Coccinellides. 8
114 * SUPPLÉMENT
complet ; ainsi, la bordure suturale se prolonge plus ou moins, quoi-
que ordinairement nulle, ou presque nulle vers le miliea de Ja
deuxième aréole juxta-suturale : les troisième et quatrième bandes
transversales, tantôt très-visiblement réunies en demi-cercle près de
la suture , ne se lient pas entre elles chez d’autres individus : la qua-
trième bande, dans le premier cas, atteint ordinairement le bord mar-
ginal; dans le second, elle en reste plus ou moins distante. Enfin chez
les individus offrant le réseau plus complet et plus foncé, le dessous
du corps et les pieds sont eux-mêmes presque entièrement bruns ou
noirâtres. Les plaques abdominales sont en ogive tronquée, prolongées
jusqu'aux trois quarts de l’arceau.
Dans tousles cas, rectifiez la description des Æ. nigritarsis et lupina,
comme celle de l'E, Parryi, c’est-à-dire, au lieu de faire partir la
bande longitudinale externe des élytres de la deuxième bande trans-
versale, faites-la partir de la première.
Page 753. —- Epitachne Bregei. Rectifiez de la manière sui-
vante la phrase diagnostique :
Ovalaire ; pubescente. Prothorax d’un roux testacé ou d’un roux
Jjaunâtre, parfois sans taches, d’autres fois marqué de chaque côté de la
ligne médiane de quatre points noirs disposés en croix. Elytres blondes
ou d’un blond cendré, ornées d’un réseau noir, formé: 4° d’une bordure
suturale, étroite, prolongée jusqu'aux quatre cinquièmes : 2° d’un rebord
externe : 3° de quatre bandes transversales : 4° de deux bandes longi-
tudinales, prolongées : l’interne, depuis la base jusqu'au tiers interne
de la deuxième bande transversale : externe, depuis le tiers externe
de la première bande, jusqu'au milieu de la quatrième : 5° d’un trait
basilaire, passant sur le calus et prolongé presque jusqu’à la pre-
mière bande transversale : ce réseau, divisant la surface de chacune en
onxe aréoles: 3 (les deux externes ordinairement incomplétement closes):
3412,12,01.
Ajoutez à la fin de la page :
‘Os. Cette espèce offre non-seulement sar le prothorax les ‘varia-
A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 115
tions indiquées dans la phrase diagnostique ; mais le dessous du corps
et les pieds sont parfois presque entièrement bruns ou noirâtres.
Malgré son analogie avec l’E. lupina, elle se distingue de celle-ci ,
outre les caractères indiqués, par la forme de ses plaques abdomina-
les, régulièrement arrondies postérieurement, au lieu d’être en ogive
ou presque en forme de V obtus ou tronqué ; elles sont prolongées
jusqu'aux cinq sixièmes de l’arceau.
Page 754. — Æpilachna canina, seplième ligne de Ja phrase
diagnostique, au lieu de : deuxième bande , lisez : première bande.
Page 763. — Epilachna eonsputa, troisième ligne de la phrase
diagnostique, au lieu de : première , cinquième et septième, lisez :
première el cinquième.
Page 764, — Epilachna signatipennis: ligne antépénultième,
au lieu de : chacune de deux taches, lisez : chacune de quatre taches.
Page 767. — Ajoutez après la ligne 7.
E’. Elytres arrondies aux épaules , ornées d’une bordure externe et chacune de
sept taches en partie subtriangulaires ou peu arrondies, noires.
2
lestacé fauve, en dessus. Prothorax sans tache. Elytres ornées d’une
bordure externe étroite, et chacune de sept taches subarrondies, noires :
les premiére, troisième, cinquième et septième, voisines de la suture :
la première, après l’écusson : la deuxième, sur le calus: les troisième
et quatrième, voisines, en rangée transversale vers les trois septièmes :
les cinquième et sixième, en rangée semblable vers les deux tiers ou un
peu avant: la sixième, voisine du bord externe: la septième, vers l’an-
gle sutural.
ELA Epilachna bis-septem-notata. Ovalaire : d’un rouge
116 SUPPLÉMENT
ETAT NORMAL. Prothorax et élytres d’un rouge testacé fauve : le
premier, sans taches: les secondes, ornées d’une bordure externe, et
chacune de sept taches subarrondies, noires : la bordure, couvrant la
gouttière dans la première moitié et réduite comme elle au rebord
dans la seconde : la première lache, presque carrée, située très-près
de la suture, un peu au dessous de l’écusson, séparée de la base par
un espace égal à son diamètre, égal environ au cinquième ou un peu
plus de la largeur : la deuxième, couvrant le calus et ordinairement
avancée jusqu’à la base : les deuxième et troisième , formant avec
leurs semblables une rangée transversale, vers les trois cinquièmes de
la longueur : la troisième, subarrondie ou obtriangulaire, en ligne
droite au côté interne, aussi voisine de la suture que la première, un
peu plus grosse que celle-ci : la quatrième, plus rapprochée de la
troisième que celle-ci l’est de la suture, à peu près de même grosseur,
ovalaire, dépassant faiblement à son côté externe la moitié interne de
la largeur de l’élytre: les cinquième et sixième, formant avec
leurs pareilles une rangée transversale, vers les deux tiers ou un peu
moins de la longueur : la cinquième, aussi voisine de la suture que les
première et troisième, subarrondie , égale au moins au tiers de la
largeur dans ce point : la sixième, presque en parallélipipède trans-
versal et un peu oblique, voisine du bord externe, séparée de Îa cin-
quième par un sixième de la largeur : la septième, obtriangulaire ,
presque aussi voisine de la suture que les première , troisième ct
cinquième , un peu moins voisine de l’angle apical et du bord
externe.
Long. 0,0078 (3 1/2 1.). Larg. 0,006 (2 1/2 1.).
Corps ovalaire ; médiocrement convexe; d’un rouge lestacé fauve,
en dessus. Tête de même couleur : extrémité des antennes et des pal-
pes, noire. Prothorax en arc dirigé en arrière, oblus ou tronqué au
devant de l’écusson et sinué près de chaque angle postérieur, à la
base; sensiblement relevé sur les côtés. Ecusson fauve. Elytres arron-
dies à la base à partir des angles du prothorax; plus larges vers le
cinquième de leur longueur, rétrécies ensuite et plus fortement dans
le dernier tiers, en ogive à celui-ci; munies d’une gouttière peu
A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 117
jarge vers le cinquième de la longueur, rétrécie de là à la moitié et
réduite ensuite au rebord : repli fauve, bordé de noir extérieure-
ment. Dessous du corps et pieds noirs : les antérieurs, d’un rouge
testacé à la base.
Pari : les plateaux élevés de l’Abyssinie, (collect. Saucerotte).
æ
Li
Page 769. — Au lieu de : 52. E. Enneasticta, lisez :
E. Endecasticta.
Os. Cette espèce, suivant M. le docteur Rosenhauer , serait
l’Epilachna affinis du catalogue de Sturm.
Page 771.
328. Epilachna stulta Ovalaire; pubescente; d’un rouge bru-
nâtre, en dessus. Prothorax ordinairement marqué d’une tache noire
sur la ligne médiane. Elytres arrondies à la base à partir du côté in-
terne du calus, subsinuées un peu avant le milieu des côtés; ornées cha-
cune de six taches ponctiformes , noires : les première et cinquième ,
isolées de la suture : la première, postérieure à l’écusson ; les cinquième
el troisième, en ligne droite avec l'angle postérieur du prothorax.
ETAT NormaL. Prothorax d'un rouge testacé, plus pâle sur les
côtés; marqué d’une tache noire ou noirâtre, du tiers aux quatre
cinquièmes de la ligne médiane. Ælytres d’un rouge plus prononcé
que le prothorax ; ornées chacune de six taches ponctiformes
noires : la première, ordinairement un peu oblique, située après
l’écusson et isolée de la suture du tiers au moins de son dia-
mètre : la deuxième, sur le calus : la troisième , transverse, élargie
de dedans en dehors, presque en triangle transverse , étendue du
cinquième environ à la moitié de la largeur : la quatrième, plus pos-
térieure de la moitié environ de son diamètre longitudinal, commen-
çant aux deux tiers ou un peu plus de la largeur , tantôt arrivant
à peine à la gouttière, tantôt prolongée jusqu’au bord externe : ja
118 SUPPLÉMENT
quatrième, subarrondie ou à peine en ovale transverse , située vers
les quatre cinquièmes de la longueur, couvrant depuis la moitié jus-
qu’aux quatre cinquièmes de la largeur. |
OBs. La tache noire du prothorax disparaît parfois.
Long. 0,0078 à 0,0087 (3 1/2 à 3 7/8 1.). Larg. 0,0056 (2 1/2 1.)
Corps ovalaire; médiocrement convexe; garni d’un duvet cendré,
fin et court, en dessus. Tête, antennes et palpes de la couleur du pro-
thorax : celui-ci, en angle irès-ouvert et dirigé en arrière à la base,
peu obtus au devant de l’écusson ; sensiblement moins déclive sur
les côtés, et légèrement relevé à ceux-ci. Ælytres en ligne droite à
la base, jusqu’au niveau du côté interne du calus , arrondies aux
épaules à partir de ce point ; irrégulièrement subcordiformes, offrant
vers les deux septièmes leur plus grande largeur, en ligne droite ou
légèrement sinuée jusqu'aux deux tiers, en ogive postérieurement ;
extérieurement relevées, à partir des épaules, en une gouttière assez
étroite, prolongée ou à peu près jusqu’à l’angle sutural. Repli d’un
rouge testacé. Dessous du corps d’un rouge testacé ou d’un roux
testacé, avec les côtés des médi et postpectus et souvent des premiers
arceaux du ventre, en majeure partie, noirs. Plaques abdominales
en ogive obtuse et un peu oblique, prolongées jusqu'aux cinq sixiè-
mes de l’arceau. Pieds d’un rouge ou d’un roux testacé. |
PATRIE : Java, (collect. Chevrolat).
Ogs. Elle a de l’analogie avec l’£. endecasticta par la forme et par
la gouttière des élytres, mais elle s’en distingue par la sixième tache
ponctiforme non arquée ou semi-lunaire, par la position de la pre-
mière et par la disposition des cinquième et troisième.
Page 777.
565. Epilnelhna yamuma, Subhémisphérique: pubescente; d’un
rouge roux, en dessus. Prothorax marqué d’une tache ponctiforme
A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 119
noire, sur le milieu de la ligne médiane. Elytres arrondies à la base,
à partir' seulement du côté externe du calus, ornées chacune de six
taches ponctiformes norres: les première et cinquième, isolées de la
suture: la première, postérieure à l'extrémité de l’écusson : la qua
trième, subarrondie, liée ou à peu prés au bord externe, un peu
postérieure à la troisième, un peu antérieure à la cinquième: celle-ci et
la troisième, dirigées vers le quart du bord externe.
ÉTAT NORMAL. Prothorax et élytres d’un rouge roux et garnis
d’un duvet testacé : le premier, marqué d’une tache ponctiforme
noire, sur le milieu de la ligne médiane: les secondes, ornées
chacune de six taches ponctiformes de même couleur : les première
et cinquième, isolées de la suture: la première, naissant après l’ex-
trémité de lécusson, séparée de la suture par un espace égal au
cinquième de son diamètre, égal environ au cinquième de la lar-
geur : la deuxième, un peu plus grosse, sur le calus, étendue du côté
externe : la troisième, presque sur le disque, aux trois septièmes
de la longueur : la quatrième, en ovale transversal, liée ou à peu
près au bord externe : la cinquième, la moins grosse, aussi rapprochée
de la suture que la première, située à peine plus postérieurement
à la quatrième que la troisième dépasse celle-ci en devant: la cin-
quième, subtriangulaire, aux quatre cinquièmes de la longueur,
un peu plus voisine du bord externe que de la suture: les cinquième
et troisième en ligne dirigée vers le quart du bord externe.
Long. 0,0090 (4/2 1). Lars, 0,0078 (3 1/2 L.).
Corps subhémisphérique ; d'un rouge roux et garni d’un duvet
testacé, en dessus. Elytres en ligne droite à la base, jusqu’au
niveau du côté externe du calus, ou légèrement anguleuses vers les
angles postérieurs du prothorax, offrant vers les deux cinquièmes
de leur longueur leur plus grande largeur, subarrondies postérieu-
rement; relevées en rebord ou presque en gouttière très-étroite,
sur les côtés: repli marqué d’une tache noire, correspondant à la
quatrième. Dessous du corps el pieds d’un rouge oa d’un roux testacé:
120 SUPPLÉMENT
côtés du postpectus noirätres ou obscurs. Plaques abdominales obtu-
sément arrondies à leur partie postérieure et très- rapprochées du
bord postérieur de l’arceau.
Patrie: Java, (collect. Rosenhauer).
Oss. Elle se rapproche de l'E. pytho, près de laquelle elle se
place naturellement.
Page 786. — Ligne 22, au lieu de : vers l'extrémité du niveau de
l’écusson, lisez : vers le niveau de l'extrémité de l'écusson.
Page 789.— Ligne 12. Complétez de la manière suivante la
citation .…
Coccinella dodecostigma Wievewann, Zoolog. magas, t, 2, 4 cah. page 73. n° 118.
Page 791.
665. Kpilachna pagana. Briévement ovale ; pubescente ; d’un
rouge lestacé brunâtre et carminé. Prothorax ordinairement marque
d’une tache longitudinale et d’un point près de chaque bord externe,
noirs. Elytres en ligne droite à la base, jusqu'au niveau du côté interne
du calus, à peine en gouttière très-étroite sur les côtés ; ornées chacune de
six grosses taches ponctiformes, noires: les premaëre et cinquième,
liées ou presque liées à lu suture: la première, embrassant avec sa pa-
reille presque tout l’écusson: la quatrième, étendue jusqu'au bord
externe : les cinquième el troisième, en ligne droite vers l'angle posté-
rieur du prothorax.
ETAT NORMAL. Prothorax d’un rouge testacé brunûtre ou d’un
rouge lestacé fauve, orné sur la ligne médiane d’une tache longitu-
dinale couvrant la majeure partie ou presque toute la longueur de
cette ligne ; noté de chaque côté, près du bord latéral, d’une tache
ponctiforme ou subponctiforme , parfois allongée, d’autres fois
A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. (31
réduite à un point très-petit, peu apparent ou parfois indistinct.
Elytres d'un rouge testacé brunâtre, ou d’un rouge testacé fauve, or-
nées chacune de six grosses taches ponctiformes noires : la première,
joignant ou à peu près la suture, avancée jusqu’à la base ou à peu
près, embrassant avec sa pareille l’écusson en totalité ou en très-
grande partie, prolongée après celui-ci d’une longueur égale à deux
fois celle de l’écusson, ovale, égale environ au quart de la largeur:
la deuxième, sur le calus, égale au tiers de la largeur : la troisième,
vers les deux cinquièmes de la longueur, commençant au huitième
juxta-sutural de la largeur, étendue au moins jusqu’à la moitié de
celle-ci : la quatrième, moins antérieure que la troisième du cinquième
ou du sixième du diamètre longitudinal de cette dernière, subarrondie,
naissant vers les deux tiers de la largeur, couvrant jusqu’au rebord
marginal: la cinquième, très-voisine de la suture, un peu avant les
deux tiers de la longueur, suborbiculaire, égale au moins au tiers
de la largeur ; la sixième, vers les quatre cinquièmes de la longueur,
orbiculaire, liée au côté interne de la faible gouttière, égale au moins
à la moitié de la largeur.
Ogs. Les taches du prothorax varient de grandeur : les latérales
sont parfois peu distinctes. Peut-être la médiane disparaîit-elle aussi
quelquefois.
Long. 0,0078 (3 1/2 1.). Larg. 0,0056 (2 1/2 1.).
Corps brièvement ovale ; convexe ; garni d’un duvet cendré court
et fin ; d’un rouge de brique brunâtre, en dessus. Tête, antennes et
palpes, de même couleur. Prothorax en angle très-ouvert, obtus ou
tronqué au devant de l’écusson, et à peine sinué entre le milieu et
les angles postérieurs, à la base ; sensiblement plus plane ou légère-
ment relevé en rebord, sur les côtés. £cusson noir. Elytres en ligne
droite à la base jusqu’au niveau du côté interne du calus, arrondies
aux épaules à partir de ce point ; offrant vers le tiers ou les deux
cinquièmes leur plus grande largeur , rétrécies ensuite en ligne
plus courbe dans le dernier tiers ; à peine munies d’une gouttière
étroite, sur les côtés. Repli d’un rouge fauve, marqué d’un point
noir, correspondant au quatrième. Dessous du corps noir sur les
122 SUPPLÉMENT
médi et postpectus sur la majeure partie médiaire des trois ou quatre
prémiers arceaux. Plaques abdominales presque en forme de V,
un peu arquées en dedans à leur côté externe, prolongées au moins
jusqu'aux cinq sixièmes de l’arceau. Pieds d’un rouge fauve.
ParTRiE : Java, (collect. Deyroile). }
Oss. Cette espèce se rapproche de l’E. oculea, par sa forme, par
la grosseur des taches ponctiformes noires des élytres, par la qua-
trième, plus rapprochée de la suture que chez les précédentes.
Page 795. — Ligne 16, (&pilachna reticulata) au lieu de :
moitié de la longueur, lisez : moitié de la largeur.
Page 799.
725 Epilachna Elvina. Ovale, pubescente , d’un rouge testacé.
Prothorax orné d’une bande longitudinale médiane raccourcie, noire,
et d’un point de même couleur près de chaque bord latéral. Elytres
parées chacune de cinq grosses taches noires: deux, près de la base:
deux, vers le milieu, constituant avec leurs pareilles, une rangée trans -
versale: la troisième, des deux tiers aux six septièmes.
Long. 0,0056 (2 1/21.). Larg. 0,0039 (1 3/4 L.).
Corps ovale; pubescent ; d’un rouge testacé, en dessus. Tête, an-
tennes et palpes, de même couleur. Prothorax marqué sur la ligne
médiane d’une sorte de bande longitudinale noire, assez étroite,
prolongée du cinquième aux trois quarts ; marqué , de chaque
côté , entre celle-ci et le milieu du bord latéral, maïs plus près
du bord que du milieu, d’un point également noir. £Ælytres arron-
dies aux épaules depuis les côtés du prothorax, en ogive étroite
postérieurement ; assez fortement ponctuées ; parées chacune de cinq
grosses taches noires: la première, ovale, liée ou à peu près à la
suture, depuis l’extrémité de l’écusson, presque jusqu’au quart de la
A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 123
longueur, couvrant dans son milieu près du tiers de la largeur : la
deuxième, plus grosse, presque orbiculaire, échancrée au côté antéro-
externe du calus huméral, étendue depuis les deux cinquièmes de la
largeur, presque jusqu’au bord externe : les troisième et quatrième,
formant avec leurs semblables une rangée transversale, versle milieu
de la longueur : la troisième er ovale transverse, très-rapprochée de
la suture, étendue environ jusqu'aux trois cinquièmes de la largeur :
la quatrième, en carré un peu plus long que large, à peu près liée au
bord externe : la cinquième , aussi voisine de la suture que la troi-
sième, et du bord externe que de la suture, prolongée des deux tiers
ou un peu plus des cinq sixièmes environ de la longueur. Dessous du
corps noir sur les médi et postpectus (le ventre n’existait pas sur l’in-
dividu que j'ai eu sous les yeux). Pieds d’un rouge testacé.
PATRIE : les provinces boréales des Indes orientales, ( collection
Deyrolle ).
Oss. Elle appartient à la division dans laquelie se trouve l’£.
11-spilota et doit être placée immédiatement avant celle-ci.
Page 800. — KEpilachna flavicollis, ligne 5 de la phrase dia-
gnostique, au lieu de : Zié ou à peu prés , lisez : lié parfois.
Ligne 17, au lieu de :
Epilachna flavicollis, lisez : Coccinella flavicollis.
Page 802.
398. Epilachna maculivestis. Briévement ovale ; pubescente ;
«d’un roux testacé plus ou moins clair ou obscur, en dessus. Prothorax
marqué de trois taches ponctiformes, en rangée transversale. Elytres
ornées chacune de cinq grosses taches noires: deux, en rangée un peu
arquée en arrière (l'externe plus grosse échancrée par le calus) : deux,
en rangée transversale vers le milieu : une, en ovale transversal vers
124 SUPPLÉMENT
les quatre cinquièmes, aussi voisine du bord externe que de la suture :
la première, liée ou à peu près à la suture, du sixième au tiers de la
longueur .
ETAT NorMaL. Prothorax et élytres d’un roux fauve ou parfois
presque d'un rouge de chair : le prothorax, orné de trois taches ponc-
tiformes disposées en rangée transversale : l’intermédiaire , moins
petite ou formée de la réunion de deux taches, prolongée presque de-
puis le bord antérieur jusqu’à la moitié ou un peu plus de la ligne
médiane : chacune des latérales, très-petite, entre celle-ci et le bord
externe : les élytres plus pâles ou plus jaunâtres vers leur extrémité ;
parées chacune de cinq grosses taches noires: les première etdeuxième,
formant avec leurs pareilles une rangée faiblement dirigée en arrière ;
la première ou interne, suborbiculaire, liée ou à peu près à la suture,
du sixième au tiers de la longueur : la deuxième, plus grosse, parais-
sant composée de deux taches unies, couvrant les deux cinquièmes
de la largeur jusque près du bord externe, échancrée dans sa moitié
antéro-externe par le calus dont elle entoure la base à ses côtés interne
et postérieur : les troisième et quatrième , formant avec leurs pa-
reilles une rangée transversale, vers la moitié ou un peu plus de la
longueur : la troisième ou interne, plus grosse, en ovale transversal,
couvrant du neuvième juxta-sutural aux trois cinquièmes de la largeur:
la quatrième, en ovale longitudinal, un peu plus distante de la troi-
sième que celle ci de la suture, plus rapprochée du bord externe : la
cinquième, vers les quatre cinquièmes de la longueur, en ovale trans-
versal, à peine moins voisine de la suture que la troisième, aussi rap-
prochée du bord externe.
Loug. 0,0056 (2 1/2 1.). Larg. 0,0045 (2 1.).
Corps ovale; convexe et garni d’un duvet cendré en dessus. Tête,
antennes et palpes d’un rouge testacé, d’un roux testacé ou d’un rouge
presque de chair. Prothorax en arc à peine bissubsinué, à la base;
faiblement moins déclive sur les côtés. Ælytres arrondies aux épaules
depuis la moitié de la base, faiblement rétrécies du quart aux deux
iers, en ogive à l'extrémité; très-étroitement rebordées. Repli un
A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 125
peu plus päle que le dessus. Dessous du corps d’un roux testacé sur
l’antépectus, sur le mésosternum, sur les épimères des médi et post-
pectus, noir sur les autres parties pectorales. Ventre noir, avec les
deux derniers arceaux d’un roux testacé, parfois d’une manière assez
obscure chez la 9. Pieds d’un roux testacé : cuisses obscures ou noi-
râtres (9). |
Parrie : le Thibet, (collect. Chevrolat, Motschoulsky).
O8s. La couleur du dessus du corps paraît ordinairement plus
obscure ou moins claire chez la © que chez le &.
. Page 820.
Ajoutez après la var, B de l’Epilachna discors :
B°. Parfois les taches très-développées, comme chez les var. « et B, présentent
en outre la septième tache unie à la cinquième, et la huitième avancée ou à
peu prés jusqu’à la septième. (Collect. Chevrolat).
Page 836.
104. Epilachna ?S-punctata. Far.
Ajoutez après la huitième ligne :
Oss. La collection de M. Chevrolat renferme, de cette espèce si variable, un exem-
plaire singulier, ayant le prothorax sans laches, manquant du premier point noir
des élytres, offrant le septième uni d’une part au huitième qui s’est dilaté jus-
qu’au bord externe, et d’autre part au neuvième, comme lui plus développé que
dans l’état normal. ,
- Page 842. — A la fin de la page ajoutez:
El faut rapporter vraisemblablement à cette espèce, l’Epilachna praecincta, Ericusox,
Conspect. Ins. col. peruan. in Erichson’s Archiv, t. 13 première part. p. 183. 2.
196 SUPPLÉMENT
Page 844. — Ligne 9, après :
Coccinella palliata, ajoutez : Iuricer, Magaz, t. 2, p. 293,
Page 819. — Ligne 8, après la description de l’£. clandestina,
ajoutez :
Oss. Parfois la bordure noire des élytres est interrompue après
l'angle postéro-interne du calus.
Page 854. — Ligne 25, au lieu de : E. cireundueta, lisez :
E. circumdueta.
Page 855.
1225, Epilachna arethusa, Briévement ovale. Prothorax d’un
rouge testacé, orné prés de la base de deux taches subponctiformes, juxta-
médraires, notres. Elytres d’un rouge testacé, ornées d’une bordure
externe à peine moins pâle, égale au septième environ de la largeur
vers le milieu de la longueur : marquées au côté interne de celle-ci d’une
bordure noirâtre, de largeur indécise, prolongée le long de la base
Jusqu'à l’écusson, où elle se lie à une bordure suturale également noi-
râtre.
Long. 0,0056 (2 1/2 1.), Larg. 0,0045 (2 1.).
Corps brièvement ovale ; pubescent. Téte, antennes et palpes d'un
rouge ou rouge jaunâtre lestacé. Prothorax de même couleur, paré
près de sa base, de deux petites taches ou points transversalement
et un peu allongés, réunis sur la ligne médiane, où ils forment une
sorte de V très-ouvert. Elytres d'un rouge testacé; ornées d'une
bordure externe à peine moins pâle, égale au huitième ou au septième
de la largeur, vers la moitié de la longueur, graduellement plus
étroite postérieurement; parées au côté interne de celle-ci, d’une
bande noirâtre, égale au moins au quart de la largeur sur le calus,
À LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 127
en partie oblitérée et par là d'une largeur indécise postérieurement :
cette bande prolongée à la base jusqu’à l’écusson, où elle s’unit à
une bordure suturale égale en devant environ au quart de Ja largeur,
graduellement un peu rétrécie et un peu oblitérée jusqu'à l’angle
sutural, où elle s’unit presque à la bande noirâtre externe. Dessous
du corps et pieds roux.
Parrie: les provinces boréales des Indes orientales , (collection
Deyrolle).
Page 858.— Après la division uy :
1265. ŒEpilachna testicolor. Subhémisphérique ou brièvement
ovale; pubescente; d’un rouge testacé en dessus et en dessous. Elytres
parées d’une bordure obscure ou notrâtre, passant sur le calus et pro-
longée parallèlement au bord externe jusqu'aux deux tiers, couvrant la
base et couvrant la suture jusqu’à la moîtié au moins, en se rétrécissant
d'avant en arrière. Plaques abdominales dépassant à peine la moitié de
l’arceau. |
Long. O0 0051:(2 1/41.) arg. 0,0039 (1 3/4 1.).
Corps brièvement ovale ou subhémisphérique; d’un rouge testacé
el garni d’un duvet fin et cendré, en dessus. Téte,antennes et palpes,
de même couleur. Prothorax en angle très-ouvert, tronqué au devant
de l’écusson, et à peine sinué au devant de cette troncature, à la base ;
une fois et quart au moins aussi large à celle-ci que long sur son
milieu ; sans taches. Ecusson triangulaire; aussi large à la base de
chaque étui, depuis la suture jusqu’au point correspondant à l’angle
postérieur du prothorax. Ælytres, prises ensemble, échancrées-en arc
en devant entre les angles postérieurs du prothorax, subarrondies
aux épaules en dehors de ceux-ci, ovales, offrant vers la moitié leur
plus grande largeur; médiocrement ou peu fortement convexes ;
d'un rouge teslacé; ornées Chacune d’une bordure noirâtre obscure
ou nébuleuse, passant sur le-calus, prolongée parallèlement au bord
externe jusqu'aux deux tiers ou trois quarts de la longueur en s’affai-
128 SUPPLÉMENT
blissant graduellement, couvrant la base depuis le calus, et prolongée
sur la suture, jusqu’à la moitié au moins de la longueur, égale vers
l’écusson au quart environ de la largeur, graduellement rétrécie
d'avant en arrière, réduite après la moitié, quand elle éxiste, à une
étroite bordure suturale. Dessous du corps d’un rouge testacé. Plaques
abdominales en demi-cercle élargi, à peine prolongées au delà de la
moitié de l’arceau. Pieds testacés, probablement ; (ils manquaïent sur
l’exemplaire sur lequel a été faite cette description).
PATRiE : les Indes orientales, (collect. Deyrolle).
Page 873. — Ligne 8, au lieu de: la sixième, aux quatre septièmes,
lisez : la septième aux quatre septièmes.
Page 878.
1488. Epilachna Manderstijernæ. Ovale ; pubescente ; d’un
rouge lestacé ou d’un roux teslacé, en dessus. Elytres ornées chacune de
six points notrs, assez gros : deux, en rangée transversale subbasilaire,
(lexterne couvrant le calus): deux, en rangée transversale aux deux
cinquièmes: un, juxla-sutural, vers la moitié: un, discal, vers les
trois quarts.
Long. 0,0033 (1 1/2 1.). Larg. 0,0028 (1 1/4 1.).
Corps ovale; convexe; d’un rouge testacé ou d’un roux testacé ,
plus pâle sur la tête et le prothorax, et garni d’un duvet blond et assez
clairsemé, en dessus. Prothorax offrant parfois les traces d’une ligne
ou bande nébuleuse, transversale médiaire et raccourcie à ses extré-
mités. Elytres offrant vers les deux cinquièmes leur plus grande lar-
geur, en ogive postérieurement ; ornées chacune de six points noirs ;
cinq, égaux au quart environ de la largeur, vers le milieu de la lon-
gueur : le juxta-sutural plus petit : les premier et deuxième, placés près
de la base : le deuxième ou externe, couvrant le calus : le premier,
entre celui-ci et l’écusson : les troisième et quatrième, en rangée
transversale vers les deux cinquièmes, en quadrilatère obliquiangle
À LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 129
avec les précédents : le troisième, au milieu de l’élytre : le quatrième,
voisin du bord externe : le cinquième, vers la moitié de la longueur,
joignant presque la suture: le sixième, discal, vers les trois quarts
de la longueur : repli, dessous du corps et pieds d'un testacé rosat:
médipectus marqué d’une tache noire de chaque côté de la ligne
médiane.
Patrie : l'Asie, (coliect. Motschoulsky).
Oss. Elle a beaucoup d’analogie avec l’£ Dufouri pour la dis-
position du dessin ; elle en diffère par sa taille, par la position des
deuxième et cinquième taches, etc.
J'ai dédié cette espèce à M. Alexandre de Manderstjerna de de
Saint-Pétersbourg, entomologiste plein de zèle et de talents.
Page 890.
1. Eupalea foveiventris. Ovale oblongue ; pubescente. Protho-
raz et élytres, bruns: le premier, paré d’une bordure latérale d’un
rouge carminé égale au cinquième de la largeur : les secondes, ornées
d’une bordure suturale étroite et d’une bordure externe égale au sixième
de la largeur, d’un rouge de laque carminèe. Dessaus du corps et pieds
d’un rouge plus clair.
Long. 0",0037 (1 3/5 L.). Larg. 0",0031 (1 3/5 L.).
Corps ovale oblong: peu fortement convexe ; garni d’un duvet
cendré grisâtre, en dessous. Tête, antennes et palpes d’un rouge
carminé ou un peu pâle. Prothorax de même couleur sur les côtés,
brun sur les trois cinquièmes médiaires: cette partie brune, passant
inégalement au brun rouge ou au rouge brun en se rapprochant
du bord antérieur. Ælytres à peine élargies en ligne faiblement
conrbe jusqu’à la moitié, en ogive obtuse dans le dernier tiers ; assez
finement ou peu grossièrement ponctuées ; brunes sur la majeure
partie de leur surface, ornées d’une bordure suturale étroite et d'une
bordure externe égale au sixième ou presque au cinquième de la
largeur, d’un rouge de laque carminée où moins pâle que les côtés
Suppl. Coccinellides. 9
130 . SUPPLÉMENT
du prothorax. Dessous du corps et pieds d’un rouge de {cinie plus
claire. Cinquième arceau ventral échancré, creusé de deux fossettes
en ovale transversal, profondes, couvertes de poils : sixième arceau
étroitement échancré presque en demi-cercle.
Patrie: la nouvelle-Hollande, (collect. Chevrolat).
Oss. Elle semble lier les Poria aux Eupalea. Elle a le port des
premières et les caractères des secondes. Les fossettes ventrales ne
sont peut-être qu’un caracière propre à l’un des sexes.
Page 826.
55. Grtalia Maeklimi. Obtusément ovalaire ; parcimonieusement
pubescente et d’un livide blanchätre ou d’un livide carné, ou d’un livide
lestacé.
Long. 0,0033 (1 4/2 L.). Large. 0,0028 (1 1/4 1.).
Corps obtusément et brièvement ovale ; médioerement ou faible-
ment convexe ; garni d’un duvet court et peu épais; en dessus, d’un
livide blanchâtre ou peut-être d’un blanc livide pendant la vie, d’un
livide tirant sur le carné ou le testacé, après la mort. Prothorux de
teinte moins claire que les élytres, au moins sur son disque et pa-
raissant marqué d’une tache subponctiforme obscure, au devant de
lPécusson. Élytres offrant quelques veinules rougeätres courtes et
irrégulières, paraissant accidentelles. Repli, dessous du corps et
pieds d’un blanc livide.
PATRIE : ? (Muséum de Saint-Pétershbourg),
Je l’ai dédiée à M. Maeklin, naturaliste russe, dont les premiers
travaux semblent promettre à l’Entomologie un savant de premier
ordre. |
Page 903.
44. Rodolia carmelitana. Subhémisphérique; pubescente. Pro-
thorax et élytres d’un rouge brun ou d’un brun rouge : le premier, d’un
roux livide sur les côtés: les secondes, plus obscures eætérieurement.
A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 131
Long. 0,0061 {2 3/4 L.). Larg. 0,0056 (2 1/2 1.).
Corps subhémisphérique, peu fortement convexe ; garni d’un
duvet cendré assez épais. Tête, antennes et palpes d’un roux flave,
d’un roux livide ou d’un roux testacé livide. Prothorax fortement
arqué en arrière, obtus au devant de l’écusson et sensiblement sinué
de chaque côté de cette partie médiaire, à la base ; subarrondi aux
angles de devant; arqué latéralement; peu ou point émoussé aux
angles postérieurs; convexe, mais moins déclive sur les côtés ; d’un
rouge brun ou d’un brun rouge, paré de chaque côté d’une bordure
d’un jaune testacé ou d’un roux flave ou livide, étendue en devant
jusqu’à la sinuosité postoculaire ou un peu plus, ne dépassant pas,
au tiers de la longueur, la ligne longitudinale qui partirait de l'angle
de devant, faiblement rétrécie de là à la base. Elytres moins déclives
ou faiblement relevées sur les côtés ; d’un rouge brun ou d’un brun
rouge, avec la partie correspondante au repli noirâtre ou obscure
Repli brun ou d’un brun noir. Dessous du corps et pieds roux ou d’un
roux testacé. Plaques abdominales prolongées au moins jusqu'aux
trois quarts de l’arceau.
Pateie: Cayenne, (collect. Perroud).
1. Rodolia carneipellis. Subhémisphérique ; d’un rouge testacé
ün peu plus foncé ou plus nébuleux sur les élytres que sur le prothorax,
et hérissé d’un duvet roux livide, en dessus. Poitrine et pieds d’un
rouge lestacé plus pâle ou plus roussâtre. Ventre et côtés du postpectus,
en partie bruns.
Long, 0,0061 (2 3/4 1.). Larg. 0,0056 (2 4/2 1.)
Parri£: Java, (collect. Chevrolat).
Page 901.
48. Rodolia Guinoni. Priévement ovale ou subhémisphérique ;
pubescente; d’un rouge testacé un peu nébuleux, en dessus. Elytres mar-
quées de points assez gros. Dessous du corps un peu plus foncé.
122 SUPPLÉMENT
Long. 0,0051 (21/4 1.). Larg. 0,0042 (17/81).
PATRIE : Para, (collect. Chevrolat).
Os. Elle se rapproche de la À. roseipennis, dont elle s'éloigne par
une couleur moins pâle, surtout par ses élytres moins finement
pointillées, marquées de points moins petits, très-apparents; par son
duvet cendré roussâtre, moins fin et plus hérissé.
Je l’ai dédiée à M. Guinon, l’un de nos plus habiles teinturiers
chimistes, et à qui la science doit diverses découvertes fort utiles.
5B, Rodolia pubhivestis. Trés-brièvement cvale; convexe ; entié-
rement d’un rouge testacé tirant sur le rouge de chair ; hérissée d'un
duvet cendré pâle. Repli d’un jaune testacé. Desous du corps d’un rouge
testacé, légèrement brunâtre sur la poitrine. Ventre et pieds d’un rouge
lestacé.
Long. 0,0048 (2 1/8 1.). Larg. 0,0036 (1 2/5 1.).
Corps très-brièvement ovale ou subhémisphérique; d’un rouge
testacé tirant sur la couleur de chair et hérissé d’un duvet cendré blan-
châtre, fin, court et médiocrement épais, en dessus. Prothorax élargi
en ligne courbe jusqu'aux deux cinquièmes des côtés, parallèle en-
suite; en angle très-ouvert et un peu obtus au devant de l’écusson,
à la base ; étroitement relevé en rebord sur les côtés. Elytres peu
distinctement pointillées; parsemées de points assez gros. Repli d’un
jaune testacé. Dessous du corps d'un rouge testacé légèrement bru-
nâtre sur les médi et postpectus; plus clair sur le ventre; marqué de
taches obscures médiocrement apparentes sur les côtés des premiers
arceaux de celui-ci. Pieds d’un rouge testacé : jambes faiblement
arquées. Plaques abdominales prolongées presque jusqu'à l'extrémité
de l’arceau,
Parme: Cayenne, (collect Deyrolle).
Page 910.
4%, Chnoodes trivia, Subhémisphérique ; pubeseente. Prothoraz
A LA MONOGRAPHIE DES COUCINELLIDES. 133
nor, orné aux angles de devant d’une tache obtriançqulaire d’un rouge
pâle. Elytres d’un rouge vermaillon tirant sur l’orangé, ornées d’une
tache suturale orbiculaire, du sixième aux trois septièmes, et chacune
dedeux autres grosses taches, noires.
Long, 0,0033 (1 1/2 1 ). Larg. 0,005 (1 4,8 1.).
Corps subhémisphérique ; peu densement garni d’un duvet cendré
ou cendré rougeâtre, en dessus. Tête d’un rouge orangé, avec la par-
tie postérieure souvent obseure ou noirâtre. Palpes et antennes d’un
rouge orangé. Prothorax noir, paré aux angles de devant d’une tache
obtriangulaire, étendue en devant jusqu’à la sinuosité postoculaire,
prolongée en se rétrécissant graduellement jusqu'aux deux tiers ou
trois quarts de la longueur des côtés. Élytres d’un rouge vermillon
tirant sur l’orangé, ornées d’une tache suturale et chacune de deux
autres, noires; la tache suturale, orbiculaire, couvrant la suture du
sixième aux trois septièmes de la longueur : la première tache parti-
culière à chaque élytre, suborbiculaire, couvrant du huitième aux
deux cinquièmes de la longueur, et de la moitié ou un peu moins
presque aux sept huitièmes de la largeur: la deuxième tache,
obtriangulaire, prolongée des quaire septièmes aux cinq sixièmes
environ de la longueur, couvrant plus des deux tiers médiaires de la
largeur, également rapprochée de la suture et du bord externe.
Dessous du corps noir sur la majeure partie de la poitrine, d’ur rouge
jaunâtre sur le ventre. Cuisses noires: jambes et larses d'un rouge
jaunâtre.
Paris : l'Amérique méridionale, (collect. Deyrolle).
Page 915.
(25, Chnoodes hœæmorrhoëis. Ovale; parcimonieusemeht pubes-
cente; d’un vert métallique assez clair sur les élytres ; noire en dessous,
avec le dernier arceau ventral d'un rouge brunätre.
Loug. 0,0036 (1 2/3 1.). Larg. 0,0028 (1 1/4 1). ,
134 SUPPLÉMENT
Corps subhémisphérique ; parcimonieusement pubescente. Téte et
prothorax parfois obscurs, maïs paraissant être dans l’état de vie d’an
vert métallique ou d’un vert bronzé. Elytres d’un vert métallique assez
clair. Dessous du corps et pieds noirs : dernier arceau du ventre d’un
rouge foncé.
PATRIE: Sainte-Catherine (Brésil), (collect. Deyrolle).
Page 924. — Ligne 10. Exoplectra coceinea au lieu de :
Bord antérieur au moîns, lisez : Bord antérieur du prothorax au moins.
Page 929.
25. Azia ardosiaeca. Hémisphérique ; d’un bleu foncé ou noi-
râtre et garni d’un duvet cendré assez épais, en dessus. Élytres
dénudées joignant la suture, denuis l'extrémité de l’écusson jusqu'aux
trois seplièmes ou un peu plus de la longueur, et d’une manière paral-
lèle égale environ au quart de la largeur. Dessous du corps et pieds
d'un roux rouge.
Long, 0,0042 {1 7/8 1.). Larg. 0,0033 (1 4/21 ).
Corps hémisphérique ou à peu près ; d’un brun foncé ou noirätre
et garni d’un duvet cendré assez épais, en dessus, duvet qui le fait
paraitre un peu ardoisé. Tête de même couleur. Labre , antennes et
palpes d’un rouge roux. £lytres dénudées chacune sur la moitié an-
térieure de la suture, et offrant, par là, une sorte de tache commune
en carré long, naissant à l’extrémité de l’écusson, parallèle, prolon-
gée jusqu'aux trois cinquièmes ou à la moitié de la longueur, à peine
égale au quart de la largeur de chaque étui, vers le tiers de la lon-
gueur. Dessous du corps et pieds d’un roux rouge ou d’un rouge
roux : extrémité du ventre plus jaunâtre.
Parme : la Guadeloupe, (collec!. Deyrolle).
Page 935.
8835. Repli prothoracique creusé d'une petite fossette saborbiculaire.
A EA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 135
65. Aulis plantaris Ovalaire ; pubescente ; noire. Elytres ornées
chacune vers le tiers de la longueur, près de la suture, d’une tache
ponctiforme rougeûtre, peu neltement limilée, égale environ au quart de
da largeur.
Long. 0,0033 (1 1/2 L.). Larg. 0,0022 (1 1.).
Corps ovalaire ; convexe ; noir et garni d’un duvet cendré peu ou
médiocrement épais, en dessus. Æntennes obscures , avec la base et
l'extrémité d’un fauve nébuleux. Élytres ornées chacune, vers le
tiers de leur longueur, d’une tache ponctiforme, d’un rouge pâle ou
d’un rouge testacé, médiocrement apparente, peu nettement limitée,
égale environ au quart de la largeur, rapprochée de la suture d’un
sixième de la largeur. Dessous du corps d'un brun noir. Plaques
abdominales en forme de V, prolongées à peu près jusqu’au bord
postérieur de l’arceau. Pieds d’un brun noir : tarses d’un rouge
testacé livide, avec le dernier article obscur.
PaTRIE : le cap de Bonne-Espérance, (collect. Deyrolle).
Page 936.
5. Aulis rufo-vittata. Ovale ; pubescente. Elytres d’un rouge
{estacé ou d’un fauve orangé, ornées d’une large bordure suturale et
chacune d’une bande longitudinale, noires : la bande, égale au moins
au tiers de la largeur, unie à lu base à la bordure, et postérieurement
liée à celle-ci vers les six septièmes de sa longueur ; notres, ornées
chacune de deux bandes d’un rouge ou roux testacé : l’une, rapprochée
-de la suture, raccourcie à ses deux extrémités : l'autre, contiqué au bord
externe, prolongée depuis la base jusqu’à l'angle sutural.
Long. 0,0033 (1 1/2 1.). Larg. 0,0022 (1 L.).
Corps ovale ; convexe ; pubescent. Tête et palpes noirs. Prothorax
noir, orné aux angles antériears d’une tache d’un rouge testäcé,
transverse, étendue jusqu’à la sinuosité postoculaire, à peine pro-
longée jusqu'à la moitié des côtés. Ecusson noir. ÆElytres d'un
136 SUPPLÉMENT
rouge ou roux testacé ou d’un fauve orangé, ornées d’une bor-
dure suturale et chacune d’une bande longitudinale , noires : la
bordure, confondue avec la bande, à la base, dont elles couvrent les
trois quarts, égale au quart de la largeur vers le cinquième de la
longueur, graduellement réduite à la moitié de cette largeur vers
l'angle sutural : la bande, courbée en dedans à la base pour
s'unir à la bordure suturale , avec laquelle elle se confond jus-
qu'au sixième ou un peu plus de la longueur, égale au tiers au
moins de la largeur d’un étui, prolongée, en se rétrécissant vers
son extrémité, unie à la bordure suturale vers les six septièmes de la
longueur de celle-ci, laissant de chacun de ses côtés, entre la bordure
suturale et le bord externe, une bande d’un rouge testacé, ou fauve
orangé d’égale largeur. Rephi d’un rouge testacé. Dessous du corps
noir sur la poitrine ; d’un rouge fauve sur le ventre. Pieds noirs.
Parmi : le Brésil, (collect. Deyrolle). |
Page 936.
6. Aulis notivestis. Ovale-oblongue; pubescente. Prothorazx notrà-
tre sur le dos, graduellement d’un rouge brun sur les côtés. Elytres
noires, ornées chacune d’une bande longitudinale oblongue, d’un rouge
testacé, prolongée du septième aux deux tiers, plus rapprochée de la su-
ture que du bord externe.
Long. 0,0033 (1 1/2 L.). Larg. 0,0020 (7/8 1.).
Corps ovale oblong; pubescent. Tête d’un rouge brun. Prothorax
noirâtre sur le dos, graduellement d’un rouge brun sur les côtés.
Élytres noires , ornées chacune d’une tache ou bande longitudinale
oblongue, d’un rouge brun, couvrant du septième aux deux tiers eu-
viron de la longueur, et du sixième interne aux deux tiers ou trois
cinquièmes de la largeur , dans son milieu, graduellement un peu
plus étroite à ses extrémités. Dessous du corps el pieds fauves. Pla-
ques abdominales prolongées jusqu'aux cinq sixièmes environ de
‘ l’arceau.
Partie : les parties boréales de l'Inde, (collect. Deyrolle).
A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 137
Page 937.
Ajoutez après la description de la Dioria sordida.
Ogs. Les parties du prothorax et des élytres qui se trouvaient
brunes sur les exemplaires d’après lesquels a été faite la description,
paraissent être noires à l’état normal.
Page 938.
SCYMNIENS.
Modifiez de la manière suivante la fin du tableau synoptique des
genres.
/ Antépectus avancé en forme de mentonnière, de ma-
: nière à cacher les parties de la bouche dans l’état de
repos. . e C2 e e e . e e e. e e e C2 L]
Epistome formant avec les joues un chaperon
coupant les yeux en majeure partie. . . .
Prothorax embrassant le côté externe
des yeux ; à sinuosités postoculaires
généralement très-marquées. Yeux
subparallèles. Antennes ordinaire-
ment de dix articles, Corps sub-
hémisphérique. , :...:, .: %
Prothorax faiblement échaucré en arc
rentrant, en devant; à sinuosités
postoculaires peu ou point marquées,
Yenx généralement obliques. An-
tennes allongées. Corps ovale ou
ovale-cblong. . . . .
Cuisses ne cachant pas la jambe.
Antépectus non avancé en forme
de mentonnière,
joues un chaperon coupant les
Epistome ne formant pas avec les
yeux.
Page 944.
Branches.
CRYPTOLAEMAIRES.
PLATYNASPIAIRES,
SCYMNIAIRES.
RHIZOBIAIRES.
2. Aspidimerus Ariasi. Briévement ovale; pubescent. Prothorax
noir. Elytres orangées, ornées d’une tache subcordiforme commune, du
cinquième à la moitié de la suture, et chacune de deux gros points et de
138 SUPPLÈMENT
deux bordures raccourcies, noires : le premier point, sur la ligne trans-
versale de la tache: le deuxième, des deux tiers aux cinq sixièmes,
rapproché de la suture: la première bordure, couvrant la moitié interne
de la base: l’autre, les deux cinquièmes postérieurs du bord externe.
Long. 0,0028 (1 1/4 1.). Larg. 0,0022 (1 1.),
Corps brièvement ovale ; pubescent. Téte d’un rouge orangé.
Antennes d’un rouge testacé. Prothorax noir, paré vers les angles
antérieurs d’une petite tache d’un flave orangé. Ecusson noir. Elytres
orangées ou d’un rouge orangé, ornées d’une lache subcordiforme
commune, et chacune de deux gros points et de deux parties de
bordures, noires: la tache, commune, couvrant la suture du cin-
quième au moins à la moitié, étendue environ jusqu’au tiers interne
de la largeur : le premier gros point, formant avec son semblable et
la tache commune une rangée transversale, subarrondi, égal environ
à la moitié de la largeur. à égale distance de la tache commune et du
bord externe: le deuxième point, des deux tiers aux cinq sixièmes
ou un peu plus de la longueur, arrondi, de moitié plus voisin de la
suture que du bord externe : la première bordure, couvrant la base
depuis l’écusson jusqu’à la moitié de la largeur : la deuxième, depuis
la moitié ou un peu plus du bord externe jusqu’à l’angle sutura!.
Dessous du corps noir. Pieds d’un rouge testacé.
PATRIE: les provinces boréales des Indes orientales, (collection
Deyrolle). |
J'ai dédié cette belle espèce à M. J. Arias Teijeiro, arcien magis-
trat espagnol, qui se plait à chercher dans l'étude des insectes des
distractions aux ennuis de l’exil volontaire auquel l’ont condamne
ses nobles sentiments de fidélité.
3. Aspidimerus fulvo-cinctus. Briévement ovale ; pubescent.
Prothorax noir bordé de roux testacé aux angles de devant. Elytres
noires, ornées chacune d’une bordure externe d’un roux testacé couvrant
les deux cinquièmes externes de la largeur et le tiers postérieur de la
sulure.
A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 139
Long. 0,0028 (1 1/4 1.). Larg. 0,0018 (7/8 1. ).
Corps brièvement ovale; convexe ou médiocrement convexe ;
pubescent. Tête, antennes et palpes d’un fauve testacé. Prothorax
tronqué au devant de l’écusson et sinué de chaque côté de cette tron-
cature, à la base; noir, orné aux angles de devant, d’une petite
tache obtriangulaire, d’un jaune testacé ou roux testacé, à peine
prolongée jusqu'aux deux tiers des bords latéraux. Ecusson noir.
Elytres noires, parées chacune d’une bordure externe d’un roux
testacé, prolongée depuis la base jusqu’à l’angle sutural, couvrant
les deux cinquièmes externes à la base et jusque après le milieu, et
le tiers postérieur de la suture. Repli réduit à une tranche dans sa
moitié postérieure ; d’un fauve ou roux testacé, avec le bord externe
obscur ou noirâtre. Dessous du corps noir, avec les côtés du ventre
plus ou moins sensiblement d'un fauve testacé. Pieds d’un roux ou
fauve testacé.
PATRIE : l'Asie, (collect. Motschoulsky).
O8s. Jai vu dans la même collection un individu paraissant prove-
nir des mêmes localités, dont les élytres sont entièrement d’un roux
testacé où d’un fauve roux testacé. Cet exemplaire qui semblerait
devoir constituer une espèce particulière (4. fulvivestis) n'est proba-
blement qu’une variété de l’espèce précédente. La tache prothoracique
est plus étroite; le bord extérieur du repli plus visiblement noir,
pour le reste il est semblable à 1’. fulvo-cinctus. |
La bordure des élytres doit probablement varier de largeur.
4
Page 945.
TROISIÈME BRANCHE.
LES CRYPTOLAEMAIRES.
CARACTÈRES. Anlépectus avancé en forme de mentonnière de ma-
pière à cacher les parties de la bouche et les antennes, dans l’état de
140 SUPPLÉMENT
repos : le bord antérieur du labre s'appliquant alors sur cette men-
tonnière (!).
Cette branche qui rappelle celle des Cryptognathaires , est réduite
au genre suivant.
Genre Cryptolaemus, CRYPTOLÆME.
(xounrds, caché; Ampôs, gorge ).
CarACTÈRES. Antennes cachées dans le repos par la mentonnière ;
à peine plus longuement prolongées que la tête; de dix articles : le
premier, renflé : le deuxième, un peu moins gros, de deux tiers aussi
grand que le troisième : celui-ci, plus long que le quatrième : les cin-
quième et sixième, assez courts : les septième à dixième, constituant
une massue subcomprimée, grossissant graduellement : le dixième,
aussi long à peu près que les huitième et,neuvième pris ensemble,
un peu rétréci et obtusément tronqué à son extrémité. Elytres, en
devant, de la largeur du prothorax à ses angles postérieurs ; à angle
huméral très-ouvert et peu ou pas émoussé ; élargies ensuite en ligne
courbe jusqu’au quart de la longueur ; obtusément arrondies à l’ex-
trémité, prises ensemble; à repli graduellement rétréci jusqu’au troi-
sième ou quatrième arceau du ventre, où il est réduit à une tranche,
à peine marqué d’une fossette. Plaques abdominales en demi-cercle
régulier, non prolongé jusqu’à l'extrémité de l’arceau.
1. ©. Montrousieri. Ovale; nubescent; médiocrement convexe.
Tête et prothorax d’un roux fauve. Elytres noires, avec une tache api-
cale en ellipse transverse, d’un roux fauve. Poitrine noire. Ventre
roux.
Long. 0,001 (2 1/3 L.). Larg. 0,0033 (1 1/21.).
Corps ovale, pubescent; médiocrement convexe. Têle et antennes
———————
(!) Par suite de l'introduction de cette branche nouvelle, les platynaspiaires doivent
fermer la quatrième et aiusi de suite,
À LA MUNOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 141
d’un roux fauve. Prothorax élargi en ligne courbe sur les côtés ,
jusqu’au tiers, presque parallèle ensuite ; en angle très-ouvert et di-
rigé en arrière à la base, plus de deux fois aussi large à celle-ci que
long dans son milieu, convexe. Ecusson triangulaire; noir. Elytres
ovalaires ; très-obliquement coupées postérieurement ; médiocre-
ment convexes; pubescentes; noires, avec l’extrémité d’un roux
fauve; cette partie fauve formant une sorte de tache en ovale ou en
ellipse transversal, couvrant à la suture le sixième de la longueur ,
et le cinquième ou presque le quart de la largeur du bord externe de-
puis l’angle huméral jusqu’à l’angle -presque insensible postéro-
externe, faiblement arqué en devant. Dessous du corps d’un roux
fauve sur l’antépectus : noir sur les médi et postpectus : le reste, roux
ou roux jaunâtre. Plaques «bdominales en arc atteignant presque le
bord de l’arceau. Pieds noirs, tranche des cuisses et tranche infé-
rieure des jambes de devant d’un rouge carné obscur.
PaTRiE : l'Australie (collect. Deyrolle-Perroud).
J'ai dédié cette belle espèce à M. l’abbé Montrousier, missionnaire
de la société des Maristes, entomologiste distingué, auteur de la
Faune des insectes de l’île de Woodlark.
Page 946.
Suivant M. le docteur Schaum, la Platynaspis bisignata est identique avec la Cocc. me-
somela Kzuc, in Abhandl, v. d. Akad, z. Berlin, 1834, p. 213, 215. (Voy. Scnauw,
Bæricur, Berlin, 1852. p. 213). et ce dernier nom doit lui être rendu.
Page 947.
o. Platynaspis flavilahbris.
Peut-être cette espèce est-elle identique avec l’Exochomus pubes-
cens. Elle serait alors à supprimer.
Page 948. — Complétez de la manière suivante la dernière ligne
du tableau :
142 SUPPLÉMENT
Repli Jambes antérieures grèles : . . ... . : : Coelopterus
des élytres
creusé
mbes térie ilaté
dfieltes. Jambes antérieures anguleusement dilatées, : : Bucolus.
Page 052.
35, Seymnus (Diomus) roseicollis Ovale; pubescent. Tête, pro-
thorax et pieds d’un rouge rosat. Elytres noires, ornées chacune d'une
tache d’un rouge rosat, couvrant le tiers postérieur du bord externe,
étendue jusqu'au quart interne de la largeur, échancrée dans la seconde:
moitié de son côté interne.
Long. 0,017 (5/4 1.). Larg. 0,0009 (9/5 1.).
Corps ovale; médiocrement ou peu fortement convexe ; pubescent.
Tête, antennes et prothorax d’un rouge pâle ou rose. Elytres obtusé-
ment arrondies à l’extrémité ; noires, ornées chacune d’une tache
rose, couvrant le tiers postérieur du bord externe, en arc un peu
échancré dans son milieu à son bord antérieur, étendue à peu près
jusqu’au quart interne de la largeur vers la partie antérieure de son
bord interne qui est arrondi, échancrée assez profondément à partir
de la moitié de ce bord. Dessous du corps noir sur les médi et postpec-
tus sur le premier arceau ventral et sur la moitié médiaire du
deuxième; d’un rouge jaune sur le reste. Plaques abdominales en arc
rejoignant, vers le quart externe de sa largeur, le bord postérieur de
l’arceau qu’elles suivent ensuite, et dont elles s’éloignent faiblement
en se rapprochant du bord latéral. Pieds d’un rouge jaune.
ParTrie: Cuba, (collect. Chevrolat).
Page 956.— Après les observations qui suivent la description
du Scymnus tardus, ajoutez.
Cette espèce paraît varier beaucoup ; vraisemblablement il faut lui
rapporter des individus qui peuvent être caractérisés de la sorte :
Elytres d’un rouge livide, ornées d’une bordure basilaire et d’une
bordure externe prolongée jusqu’à la moitié, norres.
à LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES,. 143
Chez l’un des exemplaires que j’ai eus sous les yeux, la tête et le
prothorax sont d’un flave testacé, sans taches ; les élytres n’offrent
que des traces incertaines d’une bordure ou tache suturale ; la bande
marginale égale les trois septièmes de la largeur, est assez net-
tement limitée ; et l'extrémité semble offrir une bordure apicale
nébuleuse. Chez l’autre exemplaire, la tête est noire ; le prothorax,
d’un rouge testacé, marqué d’une tache noire liée au milieu de la
base, à peine avancée jusqu’au bord antérieur; les élvtres offrent
une bordure suturale noire, prolongée jusques au delà de la moitié,
en se réduisant graduellement au rebord ; la bordure marginale est
peu nettement limitée du côté interne ; l'extrémité des étuis n'offre
point de traces d’une bordure apicale.
PaTrie : le Brésil, (collect. Deyrolle). ;
Page 957.
115. Seymnus (Diomus) flexibilis. Suborbiculaire ; d’un flave
roussûtre ou teslacé sur la lêle et le prothorax, d’un flave pâle sur les
élytres : celles-ci marquées chacune de quatre points bruns ou brund-
tres : l’un, presque commun, vers le cinquième de la suture : le deuxième,
couvrant près de la base le deuxième cinquième de la largeur : le troi-
sième, couvrant le quart médiaire de la largeur, vers la moitié de la
longueur : le quatrième, petit, près de la suture, aux deux tiers.
Long. 0%,0018 (4/8 L.) Larg. 0,0017 ( 3/4 1. ).
Corps presque orbiculaire ; pubescent. Téte, antennes, palpes et
prothorax d’un flave roussâtre ou testacé : le dernier parfois gra-
duellement moins clair ou brunâtre sur son disque. Elytres d’un flave
pâle ; ornées chacune de quatre points bruns : le premier, joignant
la suture, vers le cinquième de Îa longueur, et constituant avec son
semblable une tache commune : le deuxième, à peine moins petit,
situé près de la base, couvrant le deuxième cinquième interne de la
largeur : le troisième, le moins petit et le plus marqué, vers la moitié
de la longueur, couvrant le quart médiaire de la largeur : le qua-
trième, petit, voisin de la suture, vers les deux tiers de la longueur.
Dessous du corps et pieds d'un flave pâle ou testacé.
144 SUPPLÉMENT
PaTkIE : les régions septentrionales de l'Inde, (collect. Deyrolle).
Oss. Les élytres paraissent très-flexibles ; les points sont bruns
ou brunâtres: les premier, deuxième et quatrième, parfois peu
marqués. Peut-être les exemplaires que j'ai eus sous les yeux n'’a-
vaient-ils pas leur coloration complète.
Page 957: — A près la description du Scymnus (Diomus) tantillus,
ajoutez :
Ogs. J’ai vu dans la collection de M. Deyrolle un Scymnien de
la taille et de la forme du S. tantillus, d’un flave testacé sur la tête
et sur le prothorax, d’un’ rouge testacé sur les élytres, et d’une
manière graduellement plus pâle vers l’extrémité : les élytres, char-
gées d’une tache noire, commune aux deux étuis, presque en carré
long, couvrant les deux cinquièmes de la longueur et à peu près les
trois septièmes internes de la largeur de chaque élytre. Dessous du
corps noir sur les médi et postpectus, d’un flave pâle ou livide sur
le reste. Pieds d’un blanc flavescent. |
Cet exemplaire qui semblerait constituer une espèce particulière
(Scy. micros) est vraisemblablement l’état normal du Sc. tantillus.
La tache noire des élytres ayant réuni la matière colorante obscure
a rendu la tête et le prothorax plus pâles, et le même effet a été pro-
duit en dessous, par la concentration du pigmentum sur les médi
et postpectus.
PaTRiE : les eavirons de Carthagène, découverte par M: Lebas:
Page 964.
215, Seymnus (Nephus) martis. Briévement ovale : pubescent.
Prothorax d’un rouge testacé. Elytres noires, ornées chacune d’une
tache d’un rouge testacé, couvrant la partie postérieure jusqu'aux trots
cinquièmes du bord externe, aux quatre septièmes du milieu des éluis,
aux trois quarts de la suture:
& LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 145
Long 0,0022 (1 L }). Larg 0,0013 ( 3/5 L ).
Corps brièvement ovale ; convexe; pointillé ; pubescent. Téte,
antennes et palpes d’un rouge testacé ou d’un fauve flavescent.
Prothorax en angle très-ouvert dirigé en arrière et peu obtus au
devant de l’écusson ; d’un fauve flavescent ou d’un rouge testacé,
avec la partie antéscutellaire insensiblement moins claire ou un peu
obscure. Ecusson et élytres noirs : celles-ci d’un rouge testacé, d’un
rouge flavescent ou d’un fauve fla:escent à l'extrémité : cette partie
claire couvrant tout le bord postérieur, jusqu’aux trois quarts de la
Jongueur de la suture, un peu anguleusement avancée jusqu'aux
quatre septièmes ou presque jusqu'à Ja moitié des étuis vers le
milieu de la largeur de chacun d’eux, et jusqu’aux trois cinquièmes
du bord externe. Dessous du corps noir sur les médi et postpectus,
brunâtre sur le premier arceau ventral, d’un roux jaune, sur les
autres. Plaques abdominales incomplètes, prolongées jusqu'aux cinq
sixièmes de l’arceau, oblitérées à leur côté externe, et rapprochées
dans ce point du bord latéral. Pieds d’un flave roux.
Parrte : l’Asie, (collect. Motschoulsky).
Page 964.
258, Secymnus (Nephus) histillatus. Obtusément ovalaire j pu-
_bescent; d’un flave testacé, en dessus. Elytres ornées chacune d’une tache
ponctiforme noire, située vers les deux tiers de la longueur, égale au
moins dans ce point au quart de la largeur, séparée de la suture par
un espace égal à la moitié de son diamètre.
Long 0,0022 (f 1.). Larg. 0,0015 (3/4 : }.
Corps obtusément ovalaire; convexe; pubescent; d’un flave testacé,
en dessus. Prothorax prolongé au devant de l’écusson et sinué de
chaque côté de cette partie, à la base. Ælytres ornées chacune d’une
tache noire ponctiforme, siluée vers les deux liers de la longueur,
Suppl. Coccinellides. 10
146 SUPPLÉMENT
égale au moins dans ce point au quart de la largeur, rapprochée de
la suture, dont elle est séparée par un espace à peine égal à la moitié
de son diamètre; offrant une étroite bordure suturale et une tache
postscutellaire commune, obtriangulaire, nébuleuse, roussâtres :
cette bordure et cette tache peu marquées et probablement d’autres
fois nulles ou peut-être plus marquées. Dessous du corps d’un flave
testacé, avec le postpectus et la moitié médiaire des deux premiers
arceaux du ventre, noirs. Plaques abdominales prolongées jusqu'aux
deux tiers de l’arceau, incomplètes à leur côté externe, rapprocbées
dans ce point du bord externe. Pieds d’un flave testacé,
PArrie: l'Asie, (collect. Motschoulsk y).
Page 973. — Après la description du Scymnus nubilus, ajoutez:
Ogs. Quelquefois la bordure suturale noire ne dépasse pas la
moitié de la longueur des élytres.
PATRIE : les régions boréales de l’Inde, (collect Deyrolle).
Page 976.
475, Seymnus venalis. Ovale oblong ; pubescent. Prothorax d’un
rouge testacé, non sinué de chaque côté de la partie médiaire de sa base.
Elytres d’un flave fauve, ornées d’un bordure suturale brunâtre, cou-
orant d’une manière nébuleuse les deux tiers de la base.
Long. 0,0039 (3/4 1.). Larg 0,0013 (2,5 1.).
Corps ovale oblong ; pubescent. Tête et prothorax d’un rouge tes-
tacé: celui-ci arqué en arrière et non bissinué de chaque côté de la
partie médiaire de sa base. Elytres arrondies (prises ensemble) à leur
partie postérieure ; d’un testacé flave, d’un fauve jaune ou d’un flave
tirant sur le fauve, ornées d’une bordure suturale brune, peu nette-
ment limitée, graduellement élargie d’arrière en avant, et couvrant
la base d’un calus à l’autre, mais seulement d’une manière nébuleuse
A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 147
Es
ou indécise. Dessous du corps d’un rouge testacé, moins clair ou plus
obscur sur le milieu des médi et postpectus. Pieds d’un flave testacé
ou d’un testacé pâle. Plaques abdominales prolongées environ jus-
qu'aux sept huitièmes de lParceau.
PATRIE : les provinces boréales de l'Inde, (collect. Deyrolle).
Os. Cette espèce se distingue dés précédentes, avec lesquelles elle
a quelque disposition pour la couleur, par son corps plus allongé; par
par son prothorax non sinué postérieurement; par ses élytres arron-
dies à l’extrémité.
Page 976.
a Plaques ahdominales en ogive plus on moins étroite (G. Polius).
485 Seymnus (Polius) volgus, Ovale; pubescent. Tête et pro-
thorax d’un rouge jaunâtre. Elytres d’un noir verdâtre; poncluées.
Dessous du corps et pieds d’un rouge jaune, avec les nie el postpeclus
et lé premier arceau ventral, noirs.
Long. 0,0026 (1 1/5 1.). Larg. 0,0019 ( 3/4 I. ).
Corps ovale; pubescent. Tête, antennes, palpes et prôthorax d’un
rouge jaune ou jaunâtre. Élytres marquées de points plus petits ;
d’un noir légèrement verdâtre, avec le rebord postérieur peu dis-
tinctement rouge. Dessous du corps et pieds d’un rouge jaune: médi
et postpectus et premier arceau ventral, noirs ou noirâtres: milicu
des deuxième et troisième arceaux, obscur. Plaques abdominales en
espèce d’ogive étroile, prolongées jusqu'aux L de cinquièmes de
l’arceau.
PaArRE: les environs de Caracas, (collection Deyrolle).
Page 977. — Après la ligne 23, ajoutez :
88 Prothorax non prolongé en arrière au devant de l’écusson.
148 SUPPLÉMENT
Page 977.
5U°. Seymnus (Pullus) viatieus. Briévement ovule ; pubescert.
Prothorax bissinueux près de l’écusson: d’un fauve testacé graduelle-
ment plus obscur sur la partie médiaire de la base. Elytres et dessous
du corps noirs. Pieds d’un rouge testacé.
Long. 0,0016 (2/3 L.). Larg. 0,0011 (1/2 1.).
Corps brièvement ovale ; convexe; pubescent. Téte noire: läbre,
antennes et palpes d’un rouge de fauve testacé. Prothorax tronqué
au devant de l’écusson et sensiblement sinué de chaque côté de cette
troncature, à la base ; au moins aussi grossièrement ou plus grossiè-
rement ponctué que les élytres ; d’un fauve testacé graduellement
plus obscur au devant de l’écusson, sur le tiers ou le quart médiaire
de la base. Élytres noires; pointillées ; obtusément tronquées à l’ex-
trémilé. Dessous du corps noir. Pieds d’un rouge testacé.
PaTRIE: le Brésil, (collection Deyrolle).
Page 978.
EN Ro Seymnus (Pullus) o-nigrum. Ovale; pubescent, d’un roux
pâle ou d’un roux teslacé en dessux et en dessous. Elytres ornées d’un
signe brun:ou notrâtre, commun aux deux éluis, en forme d'O ovale,
prolongé depuis la base jusqu'aux trois cinquièmes de la longueur.
Long. 0,0015 (2/3 1.). Larg. 0,0011 (1/21).
Corps ovale ; médiocrement convexe ; pubescent; d’un roux pâle
ou d’un roux flave ou testacé, en dessus et en dessous. Prothorax
sensiblement prolongé en arrière au devant de l’écusson, à la base,
et sinué de chaque côté de cette partie. Elytres ornées chacune d’une
bande de largeur uniforme, presque linéaire, arquée en dehors,
naissant sur les côtés de l’écusson , prolongée jusqu’aux trois cin-
quièmes de la longueur où elle s'unit à la suture, constituant avec
A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 149
sa pareille une figure ovale ou une sorte d’O ovale, dépassant à
peine les deux cinquièmes internes de la largeur, vers le milieu de
sa longueur. Plaques abominales en demi-cercle, prolongées jus-
qu'aux cinq sixièmes de l’arceau.
Parrie : les parlies boréales de l'Inde, (collect. Deyrolle).
Page 980.
558, Seymnus (Pullus) xerampelinus. Ovale; pubescent ; d’un
roux livide ou testacé en dessus, d’une teinte un peu moins claire en
dessous. Plaques abdominales prolongées jusqu'aux trois quarts ou
quatre cinquièmes de l’arceau.
Long. 0,0039 (1 3/41.) Larg. 0,0035 (1 1/2 1.).
Corps ovale ; pubescent ; d’un roux testacé ou d’un roux pâle
en dessus. Feux noirs. Dessous du corps et pieds d’an jaune rouge
ou d’une teinte moins päle que le dessus. Plaques abdominales en
demi cercle régulier, prolongées jusqu'aux trois quarts ou quatre
cinquièmes de l’arceau.
PATRIE : les provinces boréales de l’Inde, (collect. Deyrolle).
668 Seymnus (Pulias) inelyéus. Ovale, médiocrement pubescent ;
noir en dessus. Elytres ornées chacune d’un tache ovale-oblongue, d’un
beau jaune, couvrant du cinquième ou presque du quart presque jus-
qu'aux deux tiers de la longueur, et des deux seplièmes internes aux
cing sixièmes de la largeur. Pieds d’un jaune pâle.
Long 0,0023 (11.). Larg. 0,09145 (3/5 1.).
Corps ovale; garni de poils d’un blanc cendré médiocrement ou peu
serrés; pointillé sur le prothorax, plus fortement pointillé sur les
élytres; noir, en dessus. Æntennes et palpes d’un flave testacé. Protho-
rax trois fois environ aussi large que long dans son milieu; tronqué
ou obus au devant de l’écusson et peu sinué de chaque côté de cette
150 SUPPLÉMENT
partie. Elytres en ogive à l'extrémité ; un peu granuleuses ; ornées
chacune de deux taches en ovale oblong; d’un beau jaune, couvrant
du cinquième ou plutôt presque du quart jusqu'aux trois cinquièmes
ou presque deux tiers de la longueur et des deux septièmes aux cinq
sixièmes de la largeur. Dessous du corps noïr. Pieds d’un jaune pâle.
Plaques abdominales en ogive obtuse et irrégulière, prolongées jus-
qu’à la moitié de l’arceau. |
PATRIE : le Brésil, {collect. Devrolle).
Page 982.
605. Seymnus (Pullus) pailidivestis. Ovale ; pubescent ; d’un
roux lestacé, en dessus. Elytres ornées d’une tache basilaïre scutellaire,
brune, commune aux deux étuis, couvrant la base jusqu’au calus, ob-
triangulaire, prolongée à peine jusqu’à la moitié de la suture.
*
Long, 0,0048 (7/8 1.}. Larg. 0,0010 (9/20 1.)
Corps ovale; médiocrement convexe; pubescent; d’un roux testacé
en dessus. Prothorax de même couleur, obtus et à peine prolongé au
devant de l’écusson, très-légèrement sinué de chaque côté de cette
partie, à la base. Elytres d’un roux testacé, ornées d’une tache scu-
tellaire, commune aux deux étuis, brune, couvrant la base jusqu’au
calus, rétrécie en forme de triangle dirigé en arrière et prolongé
jusqu'aux trois septièmes ou à peine la moitié de la suture. Dessous
du corps brun ou noirâtre sur les parties pectorales, un peu moins
obscur sur le ventre, surtout vers l'extrémité de celui ci. Plaques
abdominales en arc un peu ogival, prolongées jusqu'aux trois cin-
quièmes ou à peine jusqu'aux deux tiers de l’arceau. Pieds d’un roux
testacé.
PATRIE : l'Egypte, (collect. Motschoulsky).
Ons. Cette espèce se rapproche par sa forme du Scymnus discoideus
ct de quelques autres espèces voisines. Elle se distingue des uns par la
couleur de son prothorax, des autres par ses plaques abdominales
A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. ol
dépassant à peine les trois cinquièmes de l’arceau, de fa plupart par
le peu de développement de la tache scutellaire.
Page 963.
615. Scymnus (Pullus) anomus; MuLsanT et REY.
Scymnus (Pullus) anomus, Murs. et Rey, Descript., etc., in Mémoires de l'Acad. des
sciences, belles-lettres et arts de Lyon, t. 3 (sciences), 1852, p. 222. — Muzsanr,
Opusc. entom ?° cahier p.87.
PATRIE : Hyère (Var).
Page 984.
638. Scymnus (Pullus) alpestris ; Mucsanr ct Rey.
Scymnus (Pullus) alpestris, Muus. et Rev, Descript., etc., in Mémoires de l’Acad, des sc.
bell.-lett, et arts de Lyon t. 2 (sciences),1852, p, 221. — Murs. Opusc. entom. 2°
cahier p. 86.
PATRIE : les environs de Briançon (Hautes-Alpes).
Page 986.
645, Seymnus (Pullus) melanogaster. Ovale ; pubescent. Pro-
thorax d’un rouge orangé. Elytres noires, ornées à l'extrémité d’une
bordure d’un rouge testacé. Dessous du corps noir. Pieds d’un rouge
testacé.
Long. 0,0022 (1 L.). Larg. 0,0015 (2/3 L.).
Corps ovale; pubescent. Tête, antennes, palpes, prothorax et écus-
son d'un rouge orangé. Elytres noires, parées à l’extrémité d’une
courte bordure rouge ou d’un rouge testacé. Dessous du corps noir.
Pieds d’un rouge testacé. Plaques abdominales prolongées jusqu'aux
trois quarts environ de l’arceau.
PATRIE : les environs de Caracas (Colombie), (collect. Deyrolle).
152 SUPPLÉMENT
Page 986.
65%, Seymnus (Pallus) pallidicollis. Ovale : pubescent. Pro-
thorax d’un flave roux. Elytres noires, sur leurs trois cinquièmes basi-
laires, d’un flave roux ou d’un roux flave sur le reste. Pieds d’un blanc
roussätre.
}
Long. 0 0019 (7/8 L.). Larg. 0,0041 (1/2 L).
,
Corps ovale; pubescent. Tête et prothorax d’un roux blanchätre
ou d’un flave roussätre, Ecusson noir. Élytres de même couleur jus-
qu'aux trois cinquièmes de la longueur, d’un flave roux ou d’un roux
pâle, postérieurement : la partie noire, terminée en ligne à peu près
droite à sa partie postérieure, mais un peu plus prolongée en arrière
près du bord latéral. Dessous du corps noir sur les médi et postpectus
et sur la partie médiaire des deux premiers arceaux du ventre, d’un
flave roussâtre sur le reste du ventre et sur l’antépectus. Plaques
abdominales en arc un peu obtus, prolongées jusqu'aux deux tiers ou
un peu plus de l’arceau, aboutissant près du bord externe, vers la
base du premier arceau.
PATRIE : l'Asie, (collect. Motschoulsky).
Ogs. Gette espèce se rapproche du S. analis par sa coloration,
mais elle s'en distingue par une taille plus petite, par son prothorax
entièrement de couleur claire, par ses élytres de même teinte sur une
plus grande partie de leur surface.
O8s. Quand nous voyons sur nos Scymniens d'Europe, chez le
pygmæus, par exemple, la couleur rouge avoir un développement si
variable, on peut concevoir toute la difficulté qu’on éprouve à établir
les limites précises des espèces, chez ces Coccinellides exotiques, dont
on n’a souvent sous les yeux qu’un exemplaire. J’ai déjà signalé les
embarras que j'ai éprouvés pour la détermination d'individus parais-
sant se rattacher soit au S. creperus n° 66, soit à l’apicalis n° 71. On
peut en dire autant des S. auritulus n° 65, fastigiatus n° 70 ct
chatchas n° 69 Ces espèces méritent un nouvel examen, qui ne peut
être fait que sur les lieux. Les observations locales sur les variations
A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 153
de la couleur de leur robe, en feront probablement restreindre le
nombre. La forme et la longueur des plaques seront alors un des
moyens les plus sûrs pour faciliter la distinction des espèces.
675. Scymnus (fullus) pyrocheïlus. Ovale; pubescent. Pro-
thorax d’un rouge testacé, orné d’une tache noïrâtre, en demi-cercle,
couvrant le tiers médiaire de la base. Elytres noires jusqu'aux trois
cinquièmes ou un peu plus du bord externe et aux deux ters de la
suture, d’un rouge testacé postérieurement. Plaques abdominales ter-
minales
Scymnus pyrocheilus, Perroud in collect.
Long. 0,0028 (1 1/41.) Iarg. 0,0016 (3/4 1.).
Corps ovale; médiocrement convexe ; pubescent. Tête, antennes et
palpes, d’un roux testacé. Prothorax tronqué et prolongé en arrière
au devant de l’écusson, et sensiblement sinué de chaque côté de cette
partie tronquée, à la base ; d’un rouge testacé, marqué d’un tache
noire ou noirâtre, couvrant le tiers médiaire de la base, semi-circu-
laire, avancée jusque près du bord antérieur, peu nettement limitée,
plus foncée près de la base, moins obscure dans sa périphérie. Ecus-
son noir. Élytres noires, avec l'extrémité d’un rouge testacé : offrant
à l'extrémité une ligne transversale oblique, couvrant jusqu'aux
trois cinquièmes ou un peu moins du rebord-externe et jusqu'aux
deux tiers ou un peu moins de la suture. Dessous du corps noir sur
les médi et postpectus, d'un rouge testacé sur l’antépectus et sur le
ventre : partie antéro-médiaire de celui-ci obscure. Plaques abdomi-
nales prolongées jusqu’au bord de l’arceau. Pieds d'un rouge testacé.
PATRIE: Calcutta, (collect. Perroud).
Oss. Cette espèce a quelque analogie avec le Sc. analis ; elle s’en
distingue facilement par ses plaques abdominales terminales et par la
teinte moins jaune des parties colorées en rouge.
Page 988. — Après les observations qui terminent la description
du Scymnus apicalis, ajoutez:
154 SUPPLÉMENT
J’ai vu dans la collection de M. Deyrolle un Scymnien qui semble-
rait constituer une espèce distincte (S. plorans), mais qui n’est vrai-
semblablement qu'une variété du Sc. apicalis. Il peut être caracté -
risé ainsi : |
Noir en dessus et en dessous, avec les deux derniers arceaux du ventre
et les deux pieds postérieurs, d’un fauve leslacé, Plaques abdominales
prolongées jusqu'aux cinq sixièmes de l’arceau.
PATRIE : Caracas.
715. Scymnus (Pullus) plutonas.
æ
Brièvement ovale; convexe ; pubescent. Téte d'un rouge testacé
(S) ; noire, avec la bouche d’un rouge testacé (9). Prothorax noir,
avec les angles antérieurs (9 \ ou les côtés, sur le sixième de la lar-
geur, et quelquefois le bord antérieur, d’un rouge testacé. Ælytres
noires, avec le bord postérieur brièvement et souvent peu distincte-
ment d’un rouge testacé. Dessous du corps noir ; trois derniers arceaux
du ventre d’un rouge testacé. Pieds de cette dernière couleur. Plaques
abdominales prolongées jusqu'aux cinq sixièmes de l’arceau.
PATRIE : Madagascar, (collect. Deyrolle).
Ogs. Cette espèce a beaucoup d’analogie avec le Se. apicals;
mais elle a le corps proportionnellement plus court et plus convexe.
Page 989.
795, Scymnus (Pullus' guttifer. Briévement ovale ; pubescent ;
noir, avec les palpes maæillaires, les jambes, les tarses et deux taches
sur. chaque élytre, d’un rouge testacé: l’une arrondie, couvrant du
cinquième interne aux trois cinquièmes de la largeur, et des trois cin-
quièmes environ aux quatre cinquièmes ou un peu plus de la longueur :
l’autre, moins apparente, en forme de bordure, naissant vers l’angle
postéro-externe, non prolongée jusqu’à l'angle sutural.
A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 15
Long. O0 0021 (1 L.). Larg. 0,0015 (2/3 I.).
Corps brièvement ovale; médiocrement convexe et garni d’un du-
vetcendré médiocrement épais, en dessus. Tête noire. Palpes maxil-
laires d’un rouge testacé. Prothorax noir ; élargi presque en ligne
droite d’avant en arrière sur les côtés; subarrondi aux angles pos-
térieurs; en arc dirigé en arrière, à la base. Ecusson en triangle
presque équilatéral ; noir Elytres élargies en ligne un peu courbe
jusqu’au quart, presque parallèles ensuite, obliquement coupées à
leur partie postérieure, à bord externe d’un cinquième moins long
que la suture; noires, parées chacune d’une tache et d’une bordure
rouges ou d’un rouge testacé: la tache, arrondie, couvrant du cin-
quième interne aux trois cinquièmes de la largeur : et des trois
cinquièmes environ aux quatre cinquièmes de la longueur: la bor-
dure, naissant vers l’angle postéro-externe ou un peu avant, non
prolongée jusqu’à l’angle sutural, parfois peu distincte. Dessous du
corps noir: bord postérieur du dernier arceau rougeâtre. Plaques
abdominales complètes, prolongées jusqu’aux trois quarts environ de
l’arceau. Pieds : cuisses, noires: jambes et tarses d’un rouge testacé.
Cette espèce a été trouvée dans les environs de Narbonne (Aude)
par M. le capitaine Godart.
Je n’ai vu que l’un des sexes.
Page 989.
74, Seymnus(Pullus) thelys. Ovale; pubescent; noir en dessus :
côtés du prothorax d’unrouge testacé. Dessous du corps noir. Pieds d’un
rouge leslacé.
Long. 0,0022 (4 1.). Larg. 0,0015 (2/3 L.).
Corps ovale; pubescent. Tête noire : labre rougeâtre. Prothorax
noir, avec les côtés d’un rouge testacé plus ou moins obscur sur les
156 SUPPLÉMENT
côtés : cette bordure étendue en devant jusqu’à la sinuosité postocu-
laire, d’une largeur à peu près égale. Elytres noires, avec le rebord
postérieur peu distinctement rouge testacé. Dessous du corps noir.
Pieds d’un rouge testacé.
Patrie : le Yucatan, (collect. Deyrolle).
Page 1000. — Avant le genre Bucolus, mettez :
Genre Cælopterus. CoecroPtÈRE, Mulsant el Rey.
CaracrTÈRes. Repli des élytres creusé de fossettes. Jambes antérieu-
res grêles, etc.
1. €. Saliaus; Mucsanr et Rev, Deseript., etc., in Mémoires de l’Acad. des
sciences, bell -lett. et arts de Lyon t, 2 (sciences), 1852),p. 224. — Muusanr, Opusc.
entoin. 2° cahier p. 89.
PATRIE : le midi de la France.
2. Bueolus sollicitus. Suborbiculaire; pubescent. Noir ou d’un
noir légèrement bronzé, en dessus. Ventre d’un rouge fauve obscur.
Bucolus sollicitus, Prrnoun, in collect.
Long. 0,0039 (1 5/4 1.). Larg. 0,0035 (1 1/2 1.).
Corps suborbiculaire; peu convexe; pointillé; pubescent. Tête
d’un brun noir: labre, palpes et antennes d’un brun rouge. Prothorax
arqué en arrière à la base, tronqué ou obtus au devant de l'écusson
et légèrement sinué près de celui-ci ; noir ou d’un noir légèrement
bronzé. Elytres de même couleur. Dessous du corps brun sur la poi-
trine, d’un rouge brun ou d’un rouge fauve obscur sur le ventre.
Pieds bruns ou d’un brun noir. | )
PATRIE : Cayenne, (collect. Perroud).
A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 157
Page, 1001.
LES RHIZOBIAIRES.
Ligne 6, après Antennes allongées, supprimez : de onze articles.
Ligne 13, modifiez de la manière suivante le tableau :
GENRES.
subarrondis, échancrés vers le milieu de leur côté interne par des
joues trausversalement dirigées, . . ST PNR à Hazis.
= © - ©
Sue € . | Ten
Pere ER 9 Antennes de dix articles. Elytres élargies à
ni AE À
4 : à e F Q ’ D ‘
u CNT = partir des épaules jusqu’au quart au moins.
ML T, cie
5 9 + © © de da léngugur faut Gi 4 Pat ae Platyomus.
à 3 G = S
e ,« D
Ll .—— .—
CNE DE ;
Neo D = CE . .
œ ‘= 3 = à | Antennes de onze arlicies. . . . + + . Rhizobius.
16 © #
à
©
Page 1002. — Avant le genre Rhizobius ajoutez :
Genre Platyomus, PLATYOME.
(Marvs, large ; duos, épaule.)
CaracrÈREs. Prothorax assez faiblement échancré en arc rentrant
en devant ; à sinuosités postoculaires peu prononcées. Feux obliques,
à grosses facettes. Antennes plus longuement prolongées que la
moitié des côtés du prothorax ; de dix articles: le premier, le plus
gros: le deuxième, plus étroit et court: le troisième, plus long que
le quatrième : celui-ci et les suivants jusqu’au septième, presque fili-
formes: les trois derniers constituant une massue obtriangulaire.
Elytres, en devant, de la largeur du prothorax à ses angles posté-
rieurs; élargies en ligne courbe à partir des épaules jusqu’au quart
ou au tiers, non tronquées à leur extrémité. Plaques abdominales
complètes, non prolongées jusqu’au bord de l’arceau. Ongles munis
d’une dent basilaire.
158 SUPPLÉMENT
{. Platyomus Forestieri. Briévement ovale ; NOT ; hérissé d’un
duvet d’un blanc cendré, peu épais et un peu laineux, en dessus: labre,
antennes et palpes, d’un rouÿe testacé livide : ventre d’un roux teslacé.
Repli un peu plus large vers le tiers, Plaques abdominales prolongées
jusqu'aux deux tiers de l’arceau.
Long. 0,0036 à (1 2/3 1.). Larg. 0,0028 (1 1/4 1.).
Corps brièvement ovale ; médiocrement convexe; noir, et hérissé
d’un duvet cendré peu épais, en dessus. Tête pointillée ; noire : labre,
antennes et palpes. d’un rouge testacé livide. Prothorax arrondi aux
angles de devant, parallèle ensuite; en angle très-ouvert et tronqué
au devant de l’écusson, à la basé ; deux fois ct quart aussi large à
cette dernière que long sur son milieu, noir, pointillé. Ecusson assez
petit ; noir; triangulaire. Elytres élargies en ligie courbe jusqu’au
quart ou un peu plus de la longueur, assez faiblement rétrécies en-
suite jusqu'aux deux tiers, en ogive postérieurement ; médiocrement
convexes; un peu moins finement ponctuées que le prothorax ;
hérissées comme lui d’un duvet cendré ou cendré blanchâtre, un peu
laineux et peu épais : repli noir; faiblement et graduellement plus
large depuis la base jusqu’au tiers, progressivement rétréci ensuite
jasqu’aux deux tiers, réduit à la tranche postérieurement. Dessous
du corps noir: ventre d’un roux testacé. Plaques abdominales com-
plèies, en ogive un peu obtuse, aboutissant à leur côté interne au
niveau du côté interne des postépisternurs ; prolongées jusqu'aux
deux tiers environ de l’arceau. Pieds noirs : sole des tarses rougeûtre.
Pareie : l'Australie, {collect Perroud).
J'ai dédié cette espèce à M. l’abbé Forestier, prêtre mariste, qui
continue à explorer avec zèle les îles de l'Océanie.
2, Platyomus lividigaster. Zssez briévement ovale ; médiocre-
ment convexe ; pubescent ; noir. Prothorax paré de chaque côté d’une
bordure ovale, égale dans son milieu au tiers de la largeur ,-d’un flave
testacé : labre, antennes, palpes, antèpectus et ventre, de même couleur.
A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 1h!)
Long, 0,00%5 (2 1.) Larg. 0.0033 (1 1/2 L.).
Corps assez brièvement ovale ; médiocrement convexe ; pubescent.
Tête noire: labre, antennes et palpes, d’un rouge testacé livide. Pro-
thorax en angle très-ouvert, tronqué au devant de l’écusson et à peine
sinué de chaque côté de cette troncature, à la base; une fois au moins
plus large à cette dernière que long sur son milieu; noir, avec les
côtés largement d’un flave rougeâtre ou d’un rouge flave livide: la
partie noire aussi large en devant que l’espace compris entre les
yeux, rétrécie en arc dans son milieu, égale dans ce point au tiers
environ de la largeur, couvrant la moitié médiaire de la base, laissant
de chaque côté une tache pâle, en ovale tronqué à ses extrémités.
Ecusson noir. Élytres brièvement ovales, assez renflées dans leur
milieu, élargies en ligne courbe jusqu’à celui-ci, à partir de l’angle
huméral, en ogive dans leur seconde moitié ; noires: repli de même
couleur. Dessous du corps noir sur les médi et postpectus, d’un flave
testacé ou d’un rougeitre flave livide sur l’antépectus et sur le ventre.
Plaques abdominales en demi-cercle, prolongées jusqu’aux trois cin-
quièmes ou deux tiers de l’arceau. Pieds noirs: jambes et tarses
antérieurs d’un flave testacé, au moins chez l’un des sexes.
PATRIE : l'Australie, (collect. Deyrolle).
Page 1045. — Pharus Brouzeti, Lisez : Rouzeti.
Même correction ligne 20.
ADDENDA.
Page 62, du Spécies.
11. Adalia deficiens Cette espèce, ainsi que je l’avais dit, varie
beaucoup. Voici quel paraît être l’état normal des élytres, d’après
un exemplaire plus complet que ceux que j'avais eus sous les yeux.
Etat NORMAL. Elytres d’un jaune orangé ou d’un jaune rouge,
ornées chacune à la base d’une tache flave ou d’un blanc flavescent,
160 SUPPLÉMENT
en ovale traasversal, étendue depuis l’écusson presque jusqu’au mi-
lieu de la largeur de la base; ornées d’une bordure apicale étroite,
de même couleur, remontant le long de la suture jusqu’au huitième
postérieur ; parées d’une bordure suturale et chacune de trois bandes
transversales, et d’une bande longitudinale, noires : la bordure
suturale, un peu inégale, égale environ au huitième de la largeur
de chaque étui: la première bande, étendue depuis la bordure sutu-
rale jusqu’au <alus, au devant duquel elle s’avance jusqu’à la base,
servant à enclore la tache d’un blanc flavescent: la deuxième bande;
irrégulière, naissant vers le milieu de la bordure suturale, oblique-
ment dirigée d’arrière en avant jusqu’au milieu de la largeur, où elle
forme en devant une saillie anguleuse, continuée jusqu’au rebord
marginal par une sorte de tache presque en carré transverse dont
l’angle postéro-interne fait saillie en arrière: la troisième bande,
transversale, subapicale, séparée de l’extrémité par l’étroite bordure
blanche, étendue depuis la bordure suturale jusqu’au bord externe :
la bande longitudinale, servant à lier la bande transversale anté-
rieure à la seconde, depuis le calus jusqu’à la partie anguleusement
avancée, vers le milieu de la largeur de la seconde bande: ce réseau,
divisant la surface de chaque élytre en trois aréoles d’un jaune oran-
gé : la première, un peu irrégulièrement élargie d'avant en arrière,
prolongée depuis l'épaule jusqu'au milieu de la longueur : la deuxié-
me, obliquement ovalaire ou elliptique, située entre la bande anté-
rieure, la bordure suturale, la bande longitudinale et la deuxième
bande transversale : la troisième, transverse, comme formée de deux
taches incomplètement séparées: l’interne, subarrondie, plus grosse,
joignant la bordure suturale : l’externe, plus petite, presque en earré
transverse, joignant le bord externe.
La phrase diagnostique devrait donc être modifiée de la manière
suivante : é
Ovale ou brièvement ovale. Prothorazx noir, borde de blanc flavescent
en devant et sur les côtés. Elytres d’un jaune orangé, ornées chacune
d’une tache basilaire et juxta-scutellaire d’un blanc flavescent et d’une
bordure apicale de même couleur; parées d’une bordure suturale et
chacune de trois bandes transverses liées à la suturale, noires: l’anté-=
A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 161
rieure, étendue jusqu'au calus, en enclosant la tache blanche: la
deuxième, parfois étendue jusqu’au bord externe, anguleuse en devant
dans son milieu, et liée dans ce point par une bande longitudinale à
l'antérieure : la troisième subapicale : la bordure suturale et la pre-
mière tache, parfois réduites à une tache suturale subcordiforme : les
autres,souvent incomplètes ou nulles. À
Page 151.
Calvia ? pallideguttata. Ovalaire. Tête, prothoraz', dessous du
corps et pieds d’un roux testacé. Elytres brunes ou noirâtres, ornées
chacune de quatre taches d’un blanc sale ou flavescent disposées en
carré allongé : la premuëre, obliquement ovale: la deuxième, subarron-
die : les deux postérieures, oblongues, dirigées postérieurement d’une
manière un peu convergente.
Long. 0,0059 (2 2/3 1).
- Corps ovalaire. Tête, antennes, palpes et prothorax d’un roux
testacé peu ou point luisant : le dernier à peine arqué sur les
côtés; presque en demi-cercle dirigé en arrière, à la base; d’un
quart à peine plus long dans le milieu de celle-ci que sur les côtés ;
superficiellement pointillé. £cusson d’un roux testacé. Elytres mar-
quées de points peu rapprochés et assez petits ; brunes ou noirâtres ;
ornées chacune de quatre taches d’un blanc sale ou flavescent: la
première, en ovale obliquement dirigé d’avant en arrière, de dedans
en dehors, du huitième juxta-sutural aux deux cinquièmes de la lar-
geur, couvrant du dixième au quart à peine de la longueur: la
deuxième, presque arrondie, de moitié moins antérieure et de moitié
plus postérieure, située entre la première et le bord externe : la troi-
sième, longitudinalement oblongue, une fois au moins plus longue
que large, à peine aussi voisine de la suture, étendue jusqu’au tiers de
la largeur, couvrant à peu près depuis la moitié jusqu’à un peu plus
des deux tiers de la longueur: la quatrième, de forme à peu près
semblable, un peu moins longue, dirigée d’avant en arrière, d’une
Suppl. Coccinellides. 31
162 SUPPLÉMENT
manière un peu convergente vers la précédente, située entre celle-
ei et le bord externe. Dessous du corps et pieds d’un roux testacé ou
d’an roux flave.
Parris: l'Asie, (collect. Chevrolat).
Ogs. L'individu était en assez mauvais état pour laisser en doute
s’il appartient au genre Calvia ou à l’un des genres voisins. Dans tous
les cas, il appartient aux Halyziaires,
Page 503.
Pentilia? testivestis. Hémisphérique, d’un roux testacé, en des-
sus: tranche des élytres translucide sur ses bords.
Long. 0,0030 (4 2/3 1.). Larg. 0,0026 (1 4/5 L.).
Corps hémisphérique ; d’un roux testacé ; luisant, en dessus. Tête,
antennes et palpes d’un roux testacé. Prothorax en demi-cercle dirigé
en arrière, el sensiblement sinué de chaque côté de sa partie médiaire,
à la base ; une fois environ plus long dans son milieu que sur les
côtés. Elytres munies d'une tranche subhorizontale, assez étroite,
translucide sur ses bords; moins finement ponctuées que le prothorax :
ces points formant près de la suture une rangée irrégulière et nébu-
leuse. Dessous du corps et pieds d’un roux testacé plus pâle que le
dessus.
PATRIE ? (collect. Motschoulsky)
Oss. L'insecte était collé et tellement englué que je n’ai pu voir
les plaques abdominales et savoir si l'espèce appartient au genre
Pentiha ou à celui de Zotis.
Page 1072, — 2° ligne de la table, après Pentiliaire, ajoutez :
Peniilia.
A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 163
ISPÈCES QUI ME SONT INCONNUES
ou dont je ne puis assigner la place précise.
Coccinella cardinalis, ErICHSON. Hemisphærica, nigra, fronte
prothoracisque macula magna laterali albis, elytris rufis, margine
laterali dilatato sammo nigro.
Enicason,Conspectus ins.Coleopt.peruan.(ix Ericson’s Archiv, t, 43 1° part p. 182. 2.
Long. 0,0090 (4 1.),
PATRIE : le Pérou.
Oss. Peut-être se rattache-t-elle à mon genre Weda.
€. ostrina, EriCHsoN. Hemisphærica, nigra, capite albo, vertice
pigro, prothorace macula magna laterali, lineola brevi longitu-
dinali margineque apicalibus albis; elytris rufis, margine lateral
dilatato suturaque nigris, basi summa alba; femoribus tibiisque an-
terioribus anticè albis. ;
Variat elytrorum limbo marginali suturalique nigro jàäm tenui ob-
soletoque, jàm distincto et limbo suturali ad basin dilatato.
Ericson, Couspect., ins. Coleop. péruan. (Archiv. t. 43 1° part. p, 182, 3.
PATRIE : le Pérou.
Ogs. Peut-être faut-il rapporter encore cette espèce au genre Neda.
€. arcula, EricHsoN. Subovalis, leviter convexa, nigra, fronte
maculis duabus, prothorace margine laterali anterioreque et punctis
duobus disci albis, coleoptris flavis, fasciis daabus nigris latis, extus
abbreviatis, anteriore utrinque basin versus adscendente, posteriore
secundum suturam ad apicem usque dilatata.
FricusoN, Conspect. ins. Coleopt. peruan (Arch. t. 15 1° part. p, 182. 5).
Long. 0,0059 {1 2/3 i.).
PaTRIE : le Pérou.
164 SUPPLÉMENT
O8s. Peut-être cette espèce doit-elle trouver place dans le genre
Coccinella, près de la C. ancoralis.
Hyperaspis regularis, ERIcHSON. Breviter ovalis, convexa,
supra nigra, nitida, capite prothoracis apice sinuato elytrorumque
maculis septem : 2, 2,2, 1, flavis ; infra testacea, pectore fusco,
pedibus flavis.
Ericuson, Conspectus ins. Col. per. (Arch. t. 13 1° part. p. 183. 1).
Long. 0,0028 (1 1/4 I.).
PATRIE : le Pérou.
Oss. Elle se rapporte probablement à mon genre Cleothera.
Epilachna velata, EricHsoN. Hemisphærica, nigra, supra dense
cinereo-pubescens, pube erecta; labro prothoracisque angulis ante-
rioribus albis; elytris obscure castaneis, limbo exteriore lato sutura-
que tenui nigris.
Fr'cnsox, Conspectus, elc., loc. cit, p. 183. 1.
Long. 0,00112 (5 1.).
PATRIE : le Pérou.
Variat elytris omnino nigris.
Ors. Cette Epilachne rentre probablement dans ma division N.
E. præcineta, Ericason. Nigra, supra dense cinereo-pubescens,
pube brevi, erecta; capite albo, fronte nigra ; prothorace flavo-
marginato; elytris obscure castaneis margine exteriore flavo, limbo
intramarginali suturaque nigris; pedum geniculis, tiblis tarsisque
flavis.
Ericnson, Conspectus, etc., lac. cit. p. 185. 2.
Long. 0,0090 (4 1.).
Patrie : le Pérou.
Oss. Cette espèce se rattache probablement à ma division M.
A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 166
&. peltata, Ericuson. Hemisphærica, nigra, supra subtiliter
cinereo-pubescens, coleopteris disco badio, margine laterali dilatato,
antennis articulis 2-8 albidis.
Ericuson, Conspectus, elc., loc. cit. p. 183. 3.
Long. 0,0078 (2 1/2 L.).
PATRIE : le Pérou.
Oss. Cette Epilachne et quelques-unes des suivantes à élytres dila-
tées se rattachent vraisemblablement à ma division A.
Æ, discoida, ERrICHSON. Hemisphærica, fortiter convexa, infra
nigra, supra nigro cœrulea, cinereo-pubescens, pube longiore
crecta ; coleopteris disco rufo, antennis albis.
Enicuson, Conspectus, etc., loc. citat. p. 183. 4.
Loug. 0,0067 (3 1.).
PATRIE : le Pérou.
E. fenestrata, Ericason. Hemisphærica, nigra, supra dense
cinereo-pubescens, elytris margine laterali dilatato, nigro-cæruleis,
maculis duabus maguis flavis.
Ericuson, Conspectus, etc., loc, cit. p. 183. 6.
Long. 0,0061 (2 3/4 1.).
Parrie : le Pérou.
E. discolor, Ekxicason. Subhemisphærica, nigra, supra subtili-
ter cinereo-pubescens; coleopteris nigro-cϾruleis, disco maximo
flavo-testaceo ; utroque elytro plaga media eburnea.
Ericusox, Gonspectus etc., loc. citat, p, 184, 7.
Long 0,0090 (4 1.).
PATRiE: le Pérou.
E. dorsigera, ERICHSON. Ovata, subcompressa, nigra, supra subti-
liter cinereo-pubescens ; coleopteris margine humerali dilatato, cœru-
166 SUPPLÉMENT
leis, disco lato ferrugineo : utroque elytro maculis duabus rotundatis
disci eburneis.
Ertcason, Conspectus, etc., loë. citat. p- 184.8.
Long. 0,0100 (4 1/2 1.).
PATRIE : le Pérou.
E. dives, ErIcHsSON. Ovata, convexa, infra nigra, supra nigro-
cœrulea, subtiliter cinerco-pubescens, pube brevi erecta; elytris mar-
gine humerali dilatato, cyaneis, maculis duabus flavis, mediocribus
dorsalibus.
Fricusox, Conspectus, etc., loc. cit. p. 184. 8.
Long. 0,0090 à 0,0112 (4 à 3 1.).
PATRIE : le Pérou.
E lepida, ErIcHsoN. Ovata, subcompressa, nigra, subtiliter
cinereo-pubescens, pube brevi, erecta ; elytris violaceis, maculis dua-
bus flavis rotundatis, anteriore prope humerum , posteriore ante
apicem prope marginain sitis.
Enicasox, Conspectus, etc., loc. cit. p. 184. 11,
Long. 0,0090 (4 1.).
PATRIE : le Pérou.
E. fausta, ERICHSON. Ovata, convexa, nigra, supra nigro-Cæru-
Ica, dense cinereo-pubescens, pube brevi, depressa ; elytris margine
humerali dilatato, maculis duabus flavis, anteriore prope scutellum
sita, subovata, mediocri, posteriore ante apicem sita, mediocri,
magna, transversa.
EnicHson, Conspectus, etc., loc citat. p. 184. 12.
Long. 0,090 (4 1.).
PaArrRiIE : le Pérou.
LE. pruinosa, ERICHSON. Ovata, subcompressa, pigra, supra el
pube densa brevi depressaque cinereo-pruinosa; elytris margine
A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 167
humerali dilatato, viridi cœruleis, maculis duabus luteis, mediocribus,
oblongis, anteriore prope basin ad suturam, posteriore obliqua ad
marginem prope apicem sitis.
Errcuson, Conspectus, etc., loc. cit, p. 18%. 13.
Long. 0,0090 (4 1.)
PATRIE : le Pérou.
E. venusta, ERICHSON. Oblonga, infra nigra, supra nigro-cœru-
lea, subtiliter cinereo-pubescens; elytris convexis, cœruleis, opacis,
e pube brevissima cinereo-pruinosis, maculis duabus eburneis, mi-
autis, rotundatis, anteriore dorsali, posteriorce sublaterali.
EriIcason, Conspectus, etc., loc. citat, p. 184. 14.
Long. 0,0081 (3 2/3 L.).
PATRIE : le Pérou.
Scymnus rubicundus, ErICHSON. Orbicularis, convexus, cine-
reo-pubescens, niger, dense punctatus, capite, prothoracis lateribus
elytrorumque limbo apicali pallidis, elytrorum disco, abdominis
apice pedibusque rufis.
Ericuson, Conspectus, etc., loc, citat. p. 185. 4.
Long. 0,0022 (1 E.).
PATRIE : le Pérou.
ERRATA.
Page 36 du Supplément, ligne 7, au lieu de : 2. BB. Bralhmae, lisez : 2. B. Dia-
nae.
Page 95, ligne 4, au lieu de: 33 Cleothera serval, lisez. 55 Cleothera
ser val.
ALESIA
Bidentata .
Sybillina
ANATIS .
Thibetina .
ASPIDIMERUS
Arlasi .
Fulvo-cinctus .
AULIS.
Notivestis .
Plantaris
Rufo-vittata
AZYA.
Ardosiaca .
BALLIA
Christophori .
Dianae.
Eucharis .
Gustavii
Montivaga.
Testacea .
BUCOLUS
Sollicitus .
CALVIA ,
Flaccida
CARIA
Superba
CHILOCORUS
Bijugus.
Infernalis .
CHNOODES .
Hœmorrhois
TABLE
PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE.
48
Trivia .
CLEOTHERA
Arcualis
Galliardi .
Limata,
Limbigera,
Lividipes .
Matronata .
Mercabilis.
Micilla,
Octupla
Operaria .
Punctum .
Raynevali.
Scapulala .
Spinalis
Suturella .
Trivialis
Troglodytes
Uncinata .
Vexata. .
COCCINELLA
Franciscana .
Transgressa
Gratiosa
Mariae .
Pedicata .
Pentas. .
Placens .
Sexareala .
COELOPHORA .
COELOPTERUS.
L
82
Salinus. =. ‘1
Cryptolaemaires .
CRYPTOLÆMUS. .
Montrousieri nat
EPILACHNA.
Arethusa . ,
Bis-septemnotata, .
Elvina,. ,
Indiscreta. ,
Manderstjernae . .
Maculivestis . . .
Nigrofasciata
Pagana. ,
Pandora
Stulta. . . . :
Testicolor.
Tricincta .
Yamuna . . .
ERIOPIS .
Heliophila .
EUPALEA ,
Foveiventris ,
EXOCHOMUS
Cinctivestis . . .
Decoloratus .
Jordani .
Lugubrivestis .
Pubescens.
Uropygialis . ,
HALYZIA
Sanscrita .
HARMONIA .
Millet. : . ,: +
Punelafa., : , ,
HIPPODAMIA
Racemosa.
HYPERASPIS
Ecoffeti
Guillardi . .
Inaudax .
Pseudo-pustulata
Quadrina . . ,
24
16
45
11
99
102
103
104
100
TABLE.
MISE 20 ES : aurlis
Frigida. ,
LEMNIA « .
Mystacea . . .
MACARIA 7 Ja.
Endomycha . . . .
NÉDAS Au COR ONE
Æquatoriana . .
Flavens.
Illuda .
ORCUS .
Eafertés à 2104 ner
Peleus,
ORTALIA . .
Maeklini . ,
PLATYOMUS . .
Forestier! .
Lividigaster , .
PRISTONEMA . . .
Cogelnea,. +430
PROPYLEA
Obversepunctata. . .
PSYLLOBORA . . . .
Costass | "JMS Fe
RODOLIA
Carmelitana .
Carneipellis
GRO se 7
Pubivestis, . . ,
SCYMNCES
Alpestris .
Anomus
Bisüllatus .
Flexibilis . . . .
Guttifer
Inclytus , . .
Martis. .
Mélanogaster . . +. .
O-nigrum. . . . .
Pallidicollis . .
Pallidivestis . . . .
Plutonus . , . .
{78 TABLE.
Pyrocheilus * + . . , 2456 Xerempelinus, , . . . 149
Roseicellis. + . . 1,442 | ENEL "à
Tholyse :+ + . . : 41/4M85 Quadripunctata . . . . 27
Venalis . L . * L . 1 46 VODELLA o LI . . D) L ; 21
Wide: V2: CPE Impressa +, .", 22
a + PORC Lu re : ‘|
ADDENDA.
GALVIA ? . sis PENTILIA ? .
Pallideguttata, . . . . 161 Tectivestis. +. « . .241M87
TABLEAU MÉTHODIQUE
DES
COLÉOPTÈRES TRIMÈRES SÉCURIPALPES.
Décrits par E. Mulsant.
1° Groupe. — GYMNOSOMIDES.
1'° Famille. — Coceinelliens (1° Division).
1"e Branche. — Hippodamiaires.
ERIOPIS, Muls.
Opposita (Chevrol.), Guér.
Eschscholtzii, Muls.
Connexa, Germ.
Heliophila, Muls.
BIPPODAMIA, Chevrol.
Tredecim-punctata, Linne.
Var. Xanthoptera (Mannerh.), Muls.
Lecontii, Muls.
Racemosa, Muls.
Septem-maculata (Linne), de Geer.
Quinque-signata, Krrby.
Extensa, Muls.
Glacialis, Fabr.
Quindecim-maculata (Dej.), Muls.
Convergens (Xlug), Guér.
Sinuata (Motschoulsky), Muls.
MEGILLA, Muls.
Iunotata (X/ug.), Muls.
Quadrifasciata (Schoen.), Thumb.
Chi.
Id,
Amérique méridionale, Californie.
Equateur.
Europe, Amér. du nord.
Russie d’Asie, Perse,
Amér. mérid.
CA
Europe cent. et septent.
Amér. boréale,
Californie septent.
Amér, septent.
Amér. septent,
Amér, du nord.
Californie,
Antilles,
Brésil, Monte-Video,
| 472 TABLE MÉTHODIQUE.
Octodecim-pustulata (Dej.), Auls. Amér. mér.
Maculata, de Geer. Amér, mér, et sept.
NAEMIA, Muls.
Liligiosa (Latr.), Muls. Colomb., Mex., Etats-Uuis,
Vittigera, Mannerh. Mex., Califor.
Episcopalis, Kirby. Amér. du nord,
28 Branche, — Coceinellaires.
as
Acer Rameau. — Adoniates.
ANISOSTICTA, Chevr.
Novemdecim panctata, Linne.
ADONIA, Muls.
Doubledeayi, Muls.
Mutabilis, Scriba.
Parenthesis (Melsh.), Say.
Amæna, Falderm.
Arctica (Payk.), Schneider.
Strigata. W’esim.
HYSIA, Muls.
Endomycina (Dupont), Boisd.
ADALIA, Muls.
Obliterata, Linne,
Bothnica, Payk.
Stictica (Chevr.), Muls.
Fasciato-punctata, Falderm.
Hyperborea, Payk.
Ophthalmica, Muls.
Hopii, Muls.
Bipunctata, Linne,
Rufo-cincta, Muls.
Alpina, Villa.
Flavo-maculata, de Geer.
Signifera, Reiche,
Inquinata (Chevr.), Muts.
Undecim-notata, Schneid.
Maritima, Ménét.
Deficiens, Muls.
Angulifera (Chevr.), Muls.
Europe et Asie occident.
Indoustan ?
Europe, Algérie, Sénégal.
Amér. septent.
Sibér. orient.
Laponie
Laponie.
Nouv. Guin., Célebes.
Europe.
Europe cent. et bor.
Turquie asiat,
Sibérie,
Europe, Asie et Amér. sept,
Amér. boréale.
Indoustan.
Europe, Amér, sept.
Europe mérid.
Alpes.
Cap de B.-Esp., Indes, Neuv. Holl.
Abyssinie.
Europe centr, et mérid.
Europe.
Russie asiat. mérid,
Amér, mérid,
Chili,
TABLE MÉTHODIQUE.
NESIS.
Sycophanta, Muls.
BULAA, Muls.
Novemdecim-notata (Steven), Gebler.
Bocandei {Dej.), Muls.
Pallida (Friwaldsky), Muls.
Eur. orient., Asie occid., Esÿp.
Sénésal,
Turquie.
9e Rameau. — Coccinellates.
HARMONIA, Muls.
Sommeri (Dey.), Muls.
Rufescens (Dej.), Muls.
Arcuata, Fabr.
Ampla (Chev), Muls.
Cyanoptera (Chev.), Muls.
Notulata (Dej.), Muls.
Duodecim-maculata, Gebler.
Contexta (Chev.), Muls.
Marg'ne-punciata, Schaller.
Quinque-lineata (Chev.), Muls.
Impustulata, Linné.
Buphthalmus (Fischer), Muls.
Punctata, Muls,
Doublieri. Muls.
Duodecim-pustulata. Fabr.
Var. Lyncea, Oliv.
Billieti. Muls,
COCCINELLA, Linne.
Quatuordecim-pustulata, Linné.
Sinuato-marginata, Falderm.
Variabilis, [ig.
Transgressa, Muls.
Ancoralis, Germ.
Lucasii, Muls.
Emarginata (Dej.), Muls.
Petit (Dey.), Muls.
Antipodum, White.
Areata, Muls.
Eryngi (Eschsch.), Muls.
Fulvipennis (Reiche), Muls.
Pulchella (De;.), Muls.
Brés., Mozamb.
Sénég., Sernar.
Cap. d. B.-E., Asie mér. et orient.
Mexique.
Mexique.
Amér. du nord.
Asie sept. et orient., Amér. bor.
Mexique,
Europe.
Mexique.
Europe.
Bouckharie.
Inde septent.
France.
Europe.
Portugal.
Inde septent.
Europe.
Caucase.
Europe.
Inde septent.
Amér. mérid.
, Cordilhières.
Mex., Guatem,
Amér, mérid,
Nouv. Zélande,
Buénos-Ayres.
Chili.
Chili, Monte-Video,
Brésil,
174 TABLE MÉTHODIQUE.
Menetriesi, Muls. Asie or. et sept., Amér. sept. et vccid.
Undecim-punctata, Linne, Europe,
Hieroglyphica, Linné. Europe.
Mannerheimii (Dej,), Muls. Sibérie.
Tricuspis, Ayrby. Amér, sept,
Withiüi, Muls. ?
Nivicola (Eschsch.), Muls. Sibérie orient, l
Californica (Eschsch.). Muls. Californie,
Franciscana, Muls. Californie.
Quinque-punctata, Linné, Europe.
Saucerotii, Yruls. Daourie.
Divaricata, Oliv. Europe mér, et orient., Asie mér,
Septem-pnnctata, Linne. Europe, Asie occid, bor.
Labilis, Auls, Europe.
Sedakovii (Ménetr.), Muls, Daovrie.
Monticola, Muls. Amér. sept.
Transverso-guttata, }'ald. Asie sept, et orient,, Amér, sept. et oct:
Var. Nugatoria, Muls. Mexique.
Trifasciata, Linné. Europe, Asie et Amér, sept.
Novem-stigma, Muls. Daourie.
Novem-notata, Herbst. Amér. sept., Guaiem,
Transversalis, Fabr:. Indes orient., Nouv. Hollande.
Leonina, Fabr, Nouv. Hollande., Nouv. Zélande,
CISSEIS, Muls.
Furcifera, Guér. Nouv. Hollande.
3° Branche, — Haliziaires,
———
4°° Rameou, — Myziates.
ANATIS, Muls.
| Quindecim-punctata, Olir. Amér. sept.
| Var. Signaticollis, Muls. Amér. sept.
Ocellata, Linné. Europe,
Mobilis (Motsch.), Muls. Daourie,
Thibetina, Afuls. Thibet.
VODELLA.
Impressa, Muls, Cayenne.
CLINIS, Mulis.
Humilis, Muls, Auties.
MYSIA, Muls.
Pullata, Say.
Subvittata (Reiche), Muls.
Ramosa (Mannerh.), Fald.
Oblongo-guitata, Linne.
SOSPITA, Muls.
TABLE MÉTHODIQUE. 176
Ameér. sept.
Amér, sept. et occid.
Sibérie, Daourie.
Europe, Asie sept.
Tigrina, Linné. Europe.
Chinensis (Dej.), Muls. Chine,
MYRRHA, Muls.
Octodecim-guttata, Linne. Europe.
CALVIA, Muls.
Hololeuca (Motsch.), Muls. Caucase.
Quatuordecim-guttata, Linné. Europe.
Decem-gntiata, Linne. Id.
Bis-septem-gutiata, Schall. Id.
Flaccida, Muls.
Inde septent.
Albo-lineata (Schoenh.), Gryllenh. Chine,
Blanchardi, Muls.
Cajennensis, Gmel.
Fulgurata (Reiche), Muls.
EGLIS, Muls.
Fischeri, Muls.
Varicolor (Reiche), Muls.
Constellata, Muls.
Adjuncta (Reiche), Muls.
Edwardsu, Muls.
Amér. mérid.
Cayenne,
Id,
Brésil,
Australie.
Brésil.
Colombie, Mex.
Australie.
CLEODORA, Muls.
Meyllyi, Muls.
Nouv. Hollande, Tasm., Van-Diéæmen,
2e Rameau. — Halyziates.
HALYZIA, Muls.
Perroudi, Huls.
Sedecim-guttata, Lianc.
Straminea, Hope.
Pallasii, Muls
Sanscrita, Muls.
Colombie.
Europe.
Iodoustan.
Iles Maianes.
Inde septent.
176 TABLE MÉTHODIQUE.
PSYLLOBORA, Chevr.
(G. Zlleis),
Galbula, Muls.
Cincta, Fabre.
(G. Psyllobora). \
t Bistigmosa, Muls.
Cosnardi (Chevr.), Muls.
Lata (Perroud), Muls.
Dissimilis (Dej.), Muls.
Margine-notata (Dej.), Muls.
Punctella (Hope), Mulse
Costae, Muls.
Confluens, Fabr.
Decipiens, Muls.
Lenta, Muls.
Luctuosa, Muls.
Nana, Muls.
Viginti-maculata, Say.
Lineola, Fabr.
Roei (Æope), Muls.
Rufo-signata (Dej ), Muls.
Divisa, Fabr.
Iatricata, Muls.
Graphica (Reiche), Muls
| Hybrida (Dej.), Muis.
} Var? Mocquerysii.
Germari, Muls.
VIBIDIA, Muls.
Duodecin-guttata, Poda,
Bis-octo-notata (Reiche), Muls.
THEA, Muls.
Nassata, Erichson,
Vigaiti-duo-punctata, Linne.
Variegata, Fabr.
Quadripunctata, Muls.
CLEIS, Muls.
Mirifica, Muls.
Lynx, Muls.
Australie.
Indes orient., Jav2,
Iles du détr. de Maiacca.
Brésii.
Colombie,
Id.
Madagascar.
Antilles,
Amérique.
Brésil, Colomb... Cayenne,
Brésil, Colomb.
Colombie.
Id,
Cuba,
Amér. bor,, Colomb.
Antilles.
Mexique.
Brésil,
Id.
Colombie.
Brésil.
Id,
Id, °
Id,
Europe.
Arabie.
Le cap de Bon.-Espér., la Nouv. Hul,
Angola.
Europe.
Asie ?
Mexique ?
Id,
TABLE MÉTHODIQUE.
PROPYLEA, Muls.
Quatuordecim-punctata, Linne.
Obversepunctata, Muls.
Europe,
Inde septent,
4° Branche, — Micraspiaires.
MICRASPIS, Chevr.
Phalerata (Dahl.)j, Lucas.
Duodecim-punctata, Linné.
Gebleri, Muls.
5° Branche
DISCOTOMA, YMuls.
Ornata (Bug.), Muls.
SELADIA, Muls:
Nigricollis, Muls.
Maculicollis (Dej.), Muls.
Rubripennis (Dej.), Muls.
Bicincta (Dej.), Muls.
Albo fasciata (Dupont), Muls.
Sicile, Algérie.
Europe.
Déserts des Kirghis,
. — Discotomaires.
Cayenne.
Mexique.
Brésil.
Id.
Id,
Colombie ?
MACARIA (Dej.), Muls:
Erotyloides Guér.
Rosea, Muls.
Serraticornis (Dej.) Muls.
Schaumii, Muls.
Endomycha (Chevrol.), Muls.
Diluta (Lacord.), Muls.
Sigillata (Lacord.), Muls.
PRISTONEMA, Eriché.
Coccinea, Erichs.
Colombie.
Id.
Brésil.
Id.
Id.
Cayenne,
Id,
Pérou.
(2° Division).
6° Branche, — Cariaîires.
SYNONYCHA, Chevr.
Grandis, Casst.
Suppl. Coccinellides.
La Chine, Manilie, Java.
12
177
178 TABLE MÉTHODIQUE.
CARIA, Muls.
(G. Caria).
Dilatata, Fabr. La Chine, Java, le Bengale.
Duvaucelii, Muls. Asie, Indes ?
Sex-spilota, Hope. Indoustan.
Superba, Muls. Indes orient.
Commingii (Hope), Muls. Manille.
Duodecim-spilota, Hope. Indoustan.
(G. Harma). |
Regalis, Oliv. Madag. Indes orient.
Dorsalis, Olir. Guinée, Bénin,
Abbreviata, Muls, Afrique.
LEIS, Muls.
Dimidiata, Fabr. Indes orient.
Ba salis, Redtenb. Jadoustan.
Inflata, Muls. Madagascar.
Javana (Dej.), Muls. Java, etc.
Quindecim-maculata, Hope. Indoustan.
Quindecim-spilota, Hope, Jnd., Beng., Java.
Vigintiduo-maculata, Fabr. Guinée,
Coryphæa, Guér. Madagascar.
Vigintiduo-signaia, Muls. Sierra-Leon.
Clathrata, Muls. Guinée.
Thonningi. Muls. ‘Guinée.
Instabilis, Muls. Cap de Bon.-Espér.
Frigida, Muls. Sibérie.
Conformis (Dej.), Poisd. Nouv.-Hollande, Van-Diémen, ete.
Novemdecim-signata, Fald'erm. Daourie.
Axyridis, Pall. | Id.
Chine bor.
Aulica, Falderm.
Besseri, Falderin. Id.
Conspicua, Falderm. la,
Spectabilis, Falderm. Mongolie.
Bis-sex-notata (Mannerh.), Muls. Daourie,
PELINA, Muls,
(G. Pelina).
Lebasñ (Reiche),Muls. Colombie,
(G. Palla).
Hydropica (Dupont), Mule. Mexique,
.
L
J
L
|
|
4
4
BALLIA, Muls.
Christophori, Muls.
Dianae, Muls.
Gustavii, Muls.
Eucharis, Muls.
Montivaga, Mules.
Testacea, Muls.
NÉDA, Muls.
Marginata, Linne.
Miniata, Hoppe.
Marginalis (Hapfner), Muls.
Flavens, Muls.
Princeps (Hope), Muls.
Ochracesa, Muls.
Orbignyi, Muls.
Peraviana (Mannerh.), Muis.
Tricolor, Fabr.
Perrisii, Muls.
Reich, Muls.
Amandi (Reiche), Muls.
Æquatoriana, Muls.
Norrisii, Guérin.
Bremei, (Reiche.
Finitima, Muls.
Fasciolata, Muls.
Subdola, Muls.
Chevrolatii, Muls.
Perfida, Muls.
Illuda, Muls.
Patula, Erichs,
Andicola (Reiche), Muls
Jourdani, Muls,
Calispilota, Guérin.
DAULIS, Muls.
Sedecim-notata, Febr.
Separata, (Reiche), Muls,
Devestita, Muls,
Testudinaria, Muls.
Reticulata, Fabr.
Sallei, Muls,
TABLE MÉTHODIQUE. 479
Inde septent.
Id.
Hymalaya.
Inde septent.
Id.
Id.
Brésil.
Indoustan,
Mexique.
?
Nouv. Hollande,
Colombie.
Id.
Pérou.
Ceylan.
Colombie.
Java.
Colombie.
Equateur.
Colombie. r
Id.
Id.
Id.
Id.
Id,
Id.
Id,
Pérou.
Chili
Colombie.
Brésil, Mex,
Java, Moluques.
Colombie,
Id.
Nouv. Hollande.
Java, etc,
Colombie,
180
TABLE METHODIQUE.
Amabilis, Muls. Id,
Dilychnis, Muls. Cayenne,
Vigintiduo-notata (Dej.), Muls. - Id. Nouv. Hollande, ?
Graphiptera (Reiche), Muls.
Tredecim-signata (Dej.), Mu
Conjugata (Dejs), Muls.
Boulardi, Muls.
Abdominalis, Say.
Viridula, Muls.
Erythroptera (Dej.), Muls.
Puncticollis, Muls.
Henonn, Muls.
Binotata, Say.
Ferruginea, Oliv.
Munda, Say.
Sanguinea, Linné.
Pallidula (Reiche), Muls.
Deflorata, Muls.
Bistri-signata, Muls.
Gutticollis (Dej.), Muls.
Melanocera, Muls.
Conspicillata (Reiche), Muls
Mæander (Zacord.), Muls.
Lorata (Germ et Sch.).
Rubida (Reïche), Muls.
Vigilans, Muls.
ISORA, Muls.
Auceps (Dej.), Muls.
ALESIA, Muts.
Torquata, Chevr.
Guerini, Muls,
Sybillina, Muls.
Bohemani, Muls.
Annulata, Reiche.
Inclusa (Reiche), Muls.
Bidentata, Muls.
Hamata (Schoenh.), Thunb.
Striata, Fabr.
Colombie,
ls. Brésil.
Id.
Mariannes,
Amér. sept.
Colombie.
Buénos-Ayres
Cayenne.
?
Amér. sept.
Antilles.
Amér. sept.
Antilles, Amér. sepl. et mér,
Cayenne, Brésil.
Colombie.
Brésil.
Amér, mér.
Colombie.
: Cayenne.
Id., Mexique.
Brésil,
Cayenne.
Colombie.
Cap de Bon.-Esp., ete.
7° Branche, — Alesiaires.
Cap de Bon.-Esp., etc.
Afrique ?
Abyssinie.
Cafrerie.
Abyssinie.
Cap de Bonne-Espérance,
Cap de Bon.-Esp., Caf.
Sénégal,
Guin, Sén. Cap de Bou.-Espérance., Caf.
TABLE MÉTHODIQUE. 181
Larvalis, Muls.
Univitlata, Hope.
VERANIA, Muls.
Comma, Casstr.
Lineata, Casstr.
Frenata, Erichs.
Trivittata, Reiche.
Strigula, Boisd.
Striola, Fabr.
Uniramosa, Hope.
Discolor, Fabr.
Afflicta, Muls.
Cafrerie.
Népaul.
Cap de Bon-Espér., Cafr., Java.
Id.
Nouv. Hollande, Van-Diémen.
Abyssinie.
Nouv. Hollande.
Id,
Indoastan.
Indes orient. Java, Chine, Nouv, Hol.
Cap de B.-Esp. Java, Sumat.
8° Branche. — €Cæœlophoraires.
SYNIA, Muls.
Melanaria, Muls.
Melanopepla, Muls.
LEMNIA, Muls.
(G. Fola).
Dissecta (Reiche), Muls.
Mystacea, Muls.
(G. Lemnia).
Fraudulata, Muls,
Saucia, Muls.
Melanota (Latr.), Muls,
Biplagiata, Schoenh,
Oculata, Fabr.
MoϾsta (Melly), Muis.
Desolata, Auls.
ARTEMIS, Muls.
Circumusta (Melly) Muls.
Rufula (Zfelly), Muis.
Mandarina (Melly}. Muls.
COELOPHORA, Muls,
. Westermanni, Muls.
Reniplagiata (Dej.), Mu/s.
Indes orient.
Ia.
Judes orient.
Inde sept,
Java. '
Indoustan.
Indes orient.
Chine, Indes orient.
Bengale.
Java.
Nouv. Hollande,
Chine.
Id.
Ia.
Bengale.
Java,
182 TABLE MÉTHODIQUE.
Conzgener, Schoenh.
Vidua, Muls.
Versipellis, Muis.
Pedicata, Muis.
Partita, Muls.
Sexarcata, Muls.
Newporti, Muls.
Pupillata, Schoenk
Placens, Muls.
Novem-maculata, Fabr.
Bissellata, Muls.
Psi, Casstr.
Inæqualis, Fabr.
Mendica.
Octo-signata, Muls.
Perrotteti (Chevr.), Muls.
Sanguinosa, Muls. |
Coronata (Dej:), Muls.
Mariae, Muls. |
Decora, Muls.
Læta, Muls.
Pentas, Muls,
Unicolor, Fabr. ?
Caliginoso, Muls.
Patruelis (Dej.), Boisd.
PROCULA, Muis.
Douei, Muls.
DYSIS, Muls.
Bis-quatuor-guttata (Latr.), Muls.
BURA, Muls.
Cuprea (Mannerh.), Muls.
OENOPIA, Muls.
(G. Pania).
Luteo-pustulata, Muls.
Addicta, Muls.
(G. Aza).
Dorso-notata, Muls.
Kirbyi, Muls.
(G. OEnopia).
Chine, Indes orient.
Java.
Id.
Indes orient.
Java.
Inde sept.
Iles Philippines.
Chine, Bengale.
Java.
‘Java, Philip., Chine.
Bengale, Java.
Cap de Bon.-Esp., Java, Japon.
C. de B.-Esp., Iles Philip.
Manille, Nouv. Hollande.
Java.
Indes orient.
“7e halte
Sénégal.
Inde sept.
Id,
Java.
Amér. mérid. ?
Indes orient.
Id.
Nouv. Holl., Vanik., Nouv. Hybern,.
Jamaique.
Ile de France, Australie.
Haiti.
In Jes orient.
Egy pte.
Indes orient,
Id.
TABLE MÉTHODIQUE. 183
Cinctella (Dey.), Muls. Cap de B. £sp., Timor.
Litterata, Reiche. Abyssinie.
9° Branche. — Cydoniaires.
“ 1
CYDONIA, Muis.
Circumclusa (Chevr.), Muls. Bénin.
Lunata, Fabr. Afriq. trop. et mér., Indes or., Java.
Vittata, Fabr. Guinée.
Propinqua (Dej.), Muls. Cap de B.-Esp.
Triangulifera {Guer.), Muls. Madagascar, Malabarie.
Quadri-lineata (Mel), Muls. Cap, la Cafrerie,
Vicina (Dej.), Muls. | Egypte, Nubie, Guinée, Sénégal.
Cuppigera, Muls. Egypte,
Nilotica, Muls. Id.
CHEILOMENES, Chess.
Sex-maceulata, Fabr.. ; C. de B.-Esp., Ind. or., Java, Man, ete.
Quadri-plagiata, Schoenk. Iades orient., Chine, Japon, Nouv, #-"!
ELPIS, Muls.
Dolens, Muls. Madagascar.
2e famille. — Clhiloceriens.
4°° Branche. — €C'hilocoraires,
CHILOCORUS, Leack.
Tristis, Falder. Chine bor.
Rubidus, Hope, Indoust., Nouv. Holiande.
Circumdatus, Schoenh. Indes orient.
Melanophthalmus, (Chevr.), Muls. à Java
Politus (Hope), Muls, Indoustan, Chine.
Schioedtii, Muis. Guinée,
Dohrnii, Muls. Id, Sénégal.
Ruficeps (Dej.), Muls. Id. Id. Abys., Cap. B.-Esp. :
Bijugus, Muls. Indes orient.
Cacti, Linné. _ Mexique, etc.
Renipustulatus, Scriba. Europe.
184 TABLE MÉTHODIQUE.
Bivulnerus (Dej.), Muls.
Bipustulatus, Linné,
Infernalis, Muls.
Midas, Klug.
Wabhlbergii, Muls,
Nigritus, Fabr.
EGIUS, Muls.
Platycephalus, Muls.
Amér. sept.
Europe, Afrique bor.
Inde septentr.
Madagascar. |
. Cafrerie.
Iades orient,
Antilles,
2° Branche. — Exochomaires.
ORCUS, Muls.
(G. Orcus).
‘ Lafertei, Muls,
Jaathinus (Reiche), Muls.
Cyanocephalus, Muls.
(G. Priasus).
Bilunulatus (Dej.), Boisd.
Australasiae (Dej.), Boisd.
Nummularis (Mac-Leay), Boisd.
(G. Halmus). |
Chalybeus (Dej.), Boisd.
(G. Curinus).
Cœruleus (Dej.), Muls.
(G. Harpasus).
Pallidilabris, Hubs.
Eversmanni, Muls.
Zouatus (Dej.), Muls.
EXOCHOMUS, Redienb.
(G. Aæion).
Plagiatus, Olivier,
Tripustulatus, de Geer.
(G. Cladis).
Uva (Svhoenh.), Muls.
Botrus, Muls.
(G. Exochomus).
Nigripennis, Erichs.
Var ? Troberti, Muls.
Russicollis (Motschoulsky), Muls,
Nouv. Hollande.
Java.
Nouv. Hollande.
Id.
Nouv. Hollande, Van-Diémen.
Nouv. Holllande.
Id.
Brésil, Chili, Mexique.
Brésil,
Id.
Id.
Mexique, Îles dela mer des Indes.
Amér seplent.
Antilles, Buénos-Ayres,
Buénos-Aires.
Egypte, Nubie.
Sénégal, Angola.
Géorgie,
TABLE MÉTHODIQLUE. 185
Auritus, Scriba. Europe, Afrique orient. et mérid.
Pubescens, Kust. Espagne.
Versutus (Dej.) Muls. Gap de Bon.-Espér.
Quadripustulatus, Linne. Europe.
Distinctus (Chevr.), Brulle. . Grèce,
Marginipennis (Dej.), Muls. Amér sept.
Cinctivestis, Muls. Brsil.
Foudrasii, Muls. Sénégal.
Lugubrivestis, Muls. Egypte,
Jordani, Muls. Brésil.
(G. Zagreus).
Pie Muls Cayenne, Brésil, Buénos-A jres,
Cinctipennis (Dej.), Muls. Brésil.
Childreni, Muts. ; Floride.
Gaubilii, Muls. Id.
Contristatus, Muls. Mexique.
Decoloratns, Muls. Brésil.
Uropygialis, Muls, Inde sept.
BRUMUS, Muts.
Desertorum, Gebler, Sicile, Turq. et Russie asiat., Mongolie.
Saturalis, Fabr. Indes orient,
3° Famille. — Hypéraspiens.
nas
1"* Branche. — Cryptognathaires.
CRYPTOGNATA, Muls.
Auriculata (Dupont), Muls. Colombie
Gemellata, Muls. À Mexique ?
Pudibunda, Muls. Brésil.
OENEIS, Muls.
Obscura (Schaum),Muls. Brésil.
Nigrans (Melly), Muls. Id.
2° Branche. — Pentiliaires,
PENTILIA, Muls.
Fgena (Dej.), Muls. Bréail.
186 TABLE MÉTHODIQUE.
Insidiosa, Muls, Coloïnbie.
Castanea, Muls, Amér. mérid.
LOTIS, Muls.
Confucii, Muis Chine,
Neglecta (Dej.), Mula, Cap d. B.-Esp , Cafrerie.
"Guttula, Muls. Cafrerie.
3° Branche. — Whalassaires.
CORYSTES, Muls.
Hypocrita (Dej.) Muls. Cayeune.
MENOSCELIS, (Dej.), Muls.
Saginata (Lacord.), Muls. Cayenne.
Insignis (Chevr.), Muls. Id,
Glauca , Muls. Amér, mérid.
THALASSA, Muls.
Montezumae (Chevr.) Muls. Mexique.
Pentaspilota, Chevr, Id.
Flaviceps (Dej.), Mules. Cuba.
Similaris, Muls, Antilles ?
Reyi, Muls. Brésil.
Prasina, Muls. Cuba.
4° Branche. — Æhiphysaires,
THIPHYSA, Muls.
Plumbea (Dej.), Muls. Cayenne.
HINDA, Muls.
Designata (Reiche), Muls. Colombie.
5° Branche. — Brachyacanthaires.
BRACHYACANTHA, Chevr.
Westwoodi, Muls. Mexique.
Bipartita, (Chevr.), Muls. Ja.
Sellata, {Dej.), Muls. Brésil.
Lepida (Ælug.), Muls. Mexique.
TABLE MÉTHODIQUE.
Dentipes, Fabr.
Subfasciata, Muls.
Bis-tripustulata, Fabr
Erythrura (Chevr.),'Muls.
Flavifrons (Dej.), Muls.
Ursina, Fabr.
Pygidialis, Muls.
Conjuncta, Muls.
Confusa (Dej.), Muls.
Diversa (Dej.), Muls.
Octostigma (Chevr.), Muls.
Mexiq., Etats-Unis.
Mexique.
Etats-Unis, Mexique, Colombie.
Mexique.
Amér sept.
Id,
Mexique.
Id.
Amér. sept.
Id:
Mexique.
6° Branche. — Hypéraspiaires.
CLEOTHERA, Muls.
(G. Cleothera).
Buqueti (Dej.), Muls.
(G. Crra).
Operaria, Muls.
| Loricata, Muls,
Matronata, Muls,
Cognata, Muls.
Galliardi, Muls.
Triacantha (Buq.), Muls.
Quiaque-notata (Dej.), Muls.
Notata (Chevr.), Muls.
Onerata, Muls.
Cincticollis, Muls.
Dorsata (Dej.), Muls.
Crucifera (Chevr.), Muls.
Hexastigma (Germ. et Sch.), Muls.
Gracilis (Germ et Sch.), Muls.
Spinalis, Muls.
Castelnaudii, Muls.
Oseryii, Muls.
Devillii, Muls.
Melanura, Muls.
Suturella, Muls.
Languida, Muls.
Luteola (Klug.), Auls.
Scutifera (Schaum.) Muls,
Ustulata, Muls,
Brésil.
Brésil.
Id.
Brésil.
Id.
Amér. mér.
Cayenne.
Brésil.
Id,
Colombie.
Id,
Id.
Brésil.
Id,
Brésil.
Brésil, Bolivie,
Id,
Id.
Id,
Colombie.
Brésil.
Id,
Id.
Vénézuéla.
Colombie,
187
188
Torluosa, Muls.
Limbigera, Muls.
Fusco-maculata (Dej.), Muls.
Uncinata, Muls.
Poortmanni, Muls.
Pallax, Muls.
Adhærens, Muls.
Maculosa, Muls.
Tessulata, HMuls.
Scenica (Dej.), Muls.
Retigera, Muls.
Glyphica (Schaum.), Muls.
Noticollis (Dej.), Muls.
Octupla, Muls.
Trepida, Muls.
Graminicola, Muls.
Compta, Muls.
Ambigua (Dej.), Muls.
Millieri, Muls.
Tredecim-guttata (Reiche), Muls,
Turbata, Muls.
Decem-verrucata (Chevr.), Muls.
Humerata, Musl.
Scapulata, Muls,
Lividipes, Muls.
Decem-signata (De.), Muls.
Jucunda (Der.), Muls.
Rayuevalii, Muls.
Bis-quinque-pustulata, Fabr.
Arcualis. Muls.
Gacognii, Muls.
Tropicalis, Muls,
Vexata, Muls,
Levrati, Muls.
Punctum, Muls.
Gaynoni, Muls.
Arimandi, Auls.
Troglodytes, Muls.
Billoti, Muls.
Groendali
Parva Muls,
Bourdini
TABLE MÉTHODIQUE.
Bresil.
Brésil,
Id.
Brésil.
Id.
Colombie,
Id.
Id ?
Id.
Id.
Brésit.
Id.
Colombie,
Brésil.
Amér. mérid.
Colombie.
Id.
Cayenne.
Id.
Golombie.
Bresil.
Id.
Cayenne.
Brésil,
Amér mérid.
Id.
Colombie.
Cayenne.
Amér. mérid.
Amér, mér.
Bresil.
Id.
Colombie
Mexique.
Brésil.
Bresil.
Id,
Etats-Unis.
Id.
Id,
Ormanceÿi, Muls.
Distinguenda, (Dej.), Muls.
Fasciata, Fabr.
Collaris, (Melly), Muls.
Histrionica (Dej.), Muls.
Compedita, Muls.
Mercabilis, Muls.
Jocosa, Muls.
Var. Serval, Muls.
Limata, Muls.
Trivialis, Muls.
Bis-quatuor-pustulata (Reiche), Muls.
Octo-pustulata, Fabr.
Donzeli, Muls.
Sex-verrucata, Fabr.
Pavida, Muls.
Sex-guttata, Muls.
Quadrisignata (Dej.), Muls.
Ingrata (Dej.), Muls.
Senegalensis (Dej.), Muls.
Ovato-nolata, Muls,
Guilloryi, Muls.
Flavo-calceata (Chewr.), Muls.
HYPERASPIS (Chevr.Y, Redtenb,
C.-nigrum, Muls.
Flavo-guttata, Muls.
Disco-notata, Leconte.
Exclamationis (Melliÿ), Muls.
Pumila (Dey.), Muls.
Lateralis, Muls.
Elegans (Dej.), Muls.
Festiva, Muls.
Rufo-marginata (Dej.), Muls.
Connectens (Schoen.), Thunb.
Bicruciata (Reiche), Muls.
Sphæridioides (Dej.}, Muls.
Ecoffeti, Muls.
Trilineata, Muls.
Trimaculata, Linne.
Cleida (Chevr.), Muls.
TABLE MÉTHODIQUE.
Colombie.
là, Brésil.
Amér. sept.
Colombie.
Id.
Mexique.
Brésil.
Id.
Cayenne.
Brésil.
Brésil,
Nouv. Grenade.
Cayenne,
Brésil.
Mex., Amér. mérid.
Mexique.
Brésil.
Cayenne.
Id.
Sénégal.
Brésil.
Colombie.
Brésil.
Brésil.
Id.
Amér. sept.
Brésil.
Sénégal.
Mexique.
Amér. sept.
Brésil, Colombie.
Amér. sept,
Antil., Mex.
Nouv. Grenade,
Chili.
Brésil,
Cayenne.
Mexique.
Brésil.
189
190 TABLE MÉTHODIQUE.
Venustula (Dej.), Muls.
Kuuzii, Muls.
Sex-pustulata, Motsch.
* Guillardi, Muls.
Fabricii, Muls.
Proba, Say
Felixi, Muls.
Quadri-maculata, Redtenb
Quadri-oculata, Eschsch.
Quadrilla, Reiche,
Floridana, Muls.
Inaudax, Muls.
Recordata (Chevr.), Muls.
Lunulata, Muls.
Vittifera (Motsch.), Muls.
Femorata, Motsch.
Signata, Oliv.
Tnedita (Dej.), Muls,
Campestris, Herbst.
Var, Concolor, Suffrian.
Centralis (Reiche), Muls.
Jllecebrosa (Chevr.), Muls.
Hoffmansegon (Helwig.), Muls.
Hottentota, Muls.
Guexi, Muls.
Motschoulskyi, Muls.
Reppensis, Herbst.
Mercki, Mulis.
Peregrina (Ghevr.), Muls,
Girodoni, Muls,
Pseudo-pustulata, Muls.
Guttata (Morschoulsky}, Muls.
Delicatula, Muls.
OXYNYCHUS Zeconte,
Mœrens, Leconte.
Amér. sept,
?
Géorgie.
Daourie,
?
Amér, sepl.
Cap de B.-Esp.
Autriche, Turquie asiat.
Californie, .
Cafr., Sénég.
Floride.
Caucase.
Brésil.
Mexique.
Kirghis.
Kirghis, Gaucase.
Amér, sept,
11148
Europe.
Id.
Mexique.
Espagne,
France et Europe mèérid,
Cap de B.-Esp,
Amér. sepl.
Russie mérid, ?
Europe.
Sénégal,
Brésil,
Afrique.
Russ. mérid.
Kirghis.
Ca‘rerie,
Amér. scpi.
TABLE MÉTHODIQUE. 191
2° Groupe. — WRICHOSOMIDES.
{°° Famille. — Epilachniens.
i'e Branche. — Chnootribaires.
CRHNOOTRIBA, Chevr.
Similis, Casstr. Gap de B.-Esp., Cafrerie, Abyssinie.
Var, Assimilis (Dej.), Muls. Sénégal, Guinée.
29 Branche, — Epilachnaires.
EPILACENA, Chevr.
Radiata, Guérin,
V.-pallidum, Blanchard.
Stolata, Muls.
Colombie.
Haut-Pérou.
Colombie.
Scapularis, Muls. Id.
Axillaris (Perroud), Muls, Id.
Cruciata :Klug.) Muls. Id. Vénézuela.
Nigrofasciata, (Perroud), Muls. Colombie.
Madida, Muls. à Colombie.
Indiscreta, Muls Colombie.
Consularis (Reiche), Muls. Id.
Pandora, Muls. Nouv. Hollande.
Proteus, Guérin. Id.
Nigro-cincta (Xlug.) Muls. Mexique.
Guttato-pustulata, Fabr.
Tricincta, Montrous.
Patricia, Muls.
Octo-verrucata, Muls.
Bis-triguttata, Muls.
Nouv. Hollande.
Woodlark,
Santa-Cruz.
Colombie,
Haut-Pérou.
Angustata (Buquet), Muls. Colombie.
Bonplandi, Muls. Pérou.
Acuminata, Muls. Amér, mér.
Colorata (Chevr.), Muls. Sénégal.
Humboldti, Muls. Haut-Pérou,
Bourcieri, Muls. Brésil.
192 TABLE MÉTHODIQUE.
Hæmatomelas, Boisd.
Hæmorrhoa, Boisd.
Marginicollis, Hope.
Vulpecula, Reiche.
Mexicana (Xlug.), Muls.
Defecta (Dej.), Muls.
Fuscipes (Reiche), Muls.
Margaritifera (Reiche), Muls.
Meleagris, Klug.
Spinolæ, Muls.
Quatuordecim-signata, Reiche.
Argiola, Muls.
Duodecim-pustulosa, Muls.
lofirma, Muls.
Luteo-guttata, Muls.
Delessertii, Guér.
Schoenherri, Muls.
Paryi, Muls.
Lupina, Muls.
Var. Nigritarsis (Chevr.), Muls:
Mystica, Muls.
Dregei (Dej.), Muls.
Zetterstedtu, Muls.
Canina, Fabr.
Falvo-signata, Rieiche.
Hirta, Casstroem.
Var? Insidiosa, Muls,
Obsoleta. Oliv.
Doryca, Boisd.
Consputa, Muls.
Signatipennis (d'Urville), Bois.
Boisduvali, Muls.
Bis-septem-notata, Muls.
Alternans, Muls.
Enneasticta, (de Hahn), Mu's:
Stulta, Muls.
Compilata, Muls.
Tæniata, Muls.
Phyllophaga, Muls,
Lincula (Dalman), Muls.
Sodalis (Chevr.), Muls.
Grayi, Muls.
Nouv, Guinée,
Id.
Indoustan,
Abyssinie.
Mexique.
Id, Colombie,
Id. Nouv. Grenade,
Madagascar.
Id.
Id,
Abyssinie.
Madagascar.
Cafrerie.
Port-Natal.
Nubie, Sennar.
Jndes orient., Ceylan.
Cafrerie.
Afrique mérid,
Guinée.
Sénégal,
Chine.
Cap de B.-Esp,
Cafrerie.
Cap de B.-Esp:
Abyssinie.
Afrique mér,
LL.
Madag., Indes orient.
Indes orient., Nouv, Guinée,
Nouv, Guinée,
Id,
Australie ?
Abyssinie.
Java,
Id.
Java.
Id.
Id. , Indes orient.
Id.
Id. , Port-Natal.
Id.
Indes orient,
Indica (Reiche), Muls.
Yamuna, Muls.
Pytho (Reiche), Muls.
Socialis, Muls.
Undecim-variolata, Muls.
Diardi, Muls.
Stigmula (Reiche), Muls.
Diffinis, Eydoux et Souleyet.
Signatula, Muls.
Stolida, Muls.
Argus, Geoffroy et Fourcroy.
Pusillanima, Muls.
| Languens, Muls.
Infausta, Muls.
Territa, Muls.
Indocilis, Muls.
Fatalis, Muls.
Lusoria, Muls,
Dodecostigma, Wiedemann.
Bengalensis, Muls.
Congressa, Muls.
Gradaria, Muls.
Addiia, Mule.
Victa, Muls.
Socors, Muls.
Pagana, Muls.
Oculea, Muls,
Retexta, Muls.
Chrysomelina, Fabr.
Bifasciata, Fabr.
Réliculata, Oliv.
Patula (Ghevr.), Muls.
Macularis (Reiche), Muis,
Elvina, Muls. ie
Undecim-spilota (Hope), Muls.
Flavicollis, Gasstroem.
Dumerili, Muls.
Maculivestis, Mulse
Incauta, Muls.
Capicola (Dej.), Muls.
Gyllenhalli, Muls.
Suppl. Coccinellides.
TABLE MÉTHODPIQUE. 193
Indes orient,
Java.
Java, Sumatra,
Indes orient.
Java, Nouv. Guinée, Van-Diémen,
Java,
Id.
lies Philip.
Java.
Id,
Europe cent. et mér.
Indes orient., Java.
Id.
Java.
Id, , Ternates.
Id.
Id.
Id,
Indes orient.
Id,
Id.
Id.
Ïd.
Id.
Id,
Java.
Indoustan.
Id.
Europe mér., Afrique.
Afrique mérid.
Sénégal, Guinée, Nubie, Port-Natal.
Mexique.
Indoustan.
Indes orient, sept,
1d.
Indes orient,
Id.
Thibet,
Java.
Cap de Bon.-Esp., Cafr.
Cafrerie,
194 TABLE MÉTHODIQUE.
Herbigrada, Muls. |
Wachanrui, Muls.
Sex-notata, Muls.
Olivacea (Perroud), Muls.
Obscurella (Chevr.), Muls,
Tenebricosa, Muls.
Aubei, Muls.
Particollis, Muls.
Pavonia, Oliv.
Varipes (Dupont), Mule.
Murina (Klug.), Muls.
Corrupta, Muls.
Varivestis, Muls,
Modesta (Dej.), Muls.
Difficilis, Muls,
Discors (Dej.), Muls.
Chenoni, Huls.
Pænulata, Germ.
Æquinoxialis, Klug,
PBorealis, Fabr.
Deleta {Schoenh.), Muls,
Zetterstedtii, Muls,
Lineato-punctata, Germ.
Wissmanni, Muls,
Paykullii, Muls.
Vigintiocte-punctata, Fabr.
Var. Multipunctata (Reiche), Muls.
Id. Egens; Muls.
Id. Recta, Muls.
Id. Sparsa, Herbst.
14? Pubescens, Hope.
Implicata, Muls.
Lacertosa,Muls.
Vigintisex-punctata (Dej.), Boisd,
Pardalis, Boisd,
Mystica, Muls.
Cacica, Guér.
Palliata, Schoenh.
Velutina, Olv.
Spreta, Muls,
Illusa, Muls.
Indes orient.
?
Id.
Mexique.
Id.
Id.
Ia.
Id.
Madagascar.
Mexique.
Id.
Id.
Id.
Id.
ld.
Afrique mérid.
Guinée,
Bucnos-Ayres, Brésil,
Id.
Amer. sept. et mérid.
Sierra Leone,
Cafrerie.
Brésil.
Célèbes.
Cafrerie.
Indes, Java, Nouv, Guinée, Australie.
Java.
Inde.
Indes orient,
Id. ?
Nouv. Guinée, Nouv. Hollande.
Vanikoroo.
Indes orient,
Bolivie, Brésil.
Brésil.
Guyanne,
Brésil.
Id.
«
*
Ù
e
Circumcincta (Dej.), Muls.
Clandestina (Dej.), Muls.
Concolor (Reiche), Muls.
(G. Dira).
Obscurocincta (Dej.), Muls.
Placida, Muls.
Contempta, Muls.
Circumflua, Muls.
Mitis (Chev.), Muls.
Zonula, Muls.
Circumducta, Muls.
Arethusa, Muls.
Virgata (Klug), Muls.
Amplexata, Muls.
Gossypiata (Guér.).
Subcincta (Reiche), Muls.
Testicolor, Muls.
Tomentosa (Dej.), Muls.
(G. Mada).
Fraterna (Dej.), Muls.
Rufoventris (Dej.), Muls.
Fairmairiüi, Muls.
Glaucina, Muls.
(G. Hypsa).
Guineensis (Chevr.). Muls
Sedecim-verrucata, Muls.
Macquarti, Muls.
Geoffroyi, Muls,
Lacordairii, Muls.
Pierreti, Muls,
(G. Cleta);
Eckloni, Muls.
Undulata, Casstroem.
Smithi, Muls.
Polluta, Muls.
Distincta (Casstroem), Muls,
Sahlbergi, Muls.
Bomparti, Muls.
Nylaaderi, Muls.
Punctipennis, Muls,
Viginti-punctata, Mules.
Dufourii, Muls.
TABLE MÉTHODIQUE. 196
Brésil.
id.
Ïd.
Id,
Id, Bolivie.
Buenos-Ayres,
Brésil,
Mexique.
Colombie ?
Brésil.
Indes orient, bor,
Colombie.
Mexique.
Bolivie,
Nouv. Grenade.
Jades orient,
Brésil.
Cayenne.
Cayenne.
Brésil.
Id.
Guinée.
Id.
Madagascar.
Id.
là,
Id.
Cap de Bon.-Esp.
Id,
Id,
Mexique.
Afrique mér.
Cafrerie.
Sénégal.
Cafrerie,
Guinée.
Cafrerie,
Guinée.
196 TABLE MÉTHODIQUE.
Mandersijernae, Muls. Asie.
Linnæi, Muls. Cafrerie.
Stephensi, Muis, Indes orient. ? Afrique ?
Dahlbomi, Muls. Cafrerie.
Godarti, Æuls. Afrique orient,
BALLIDA, Muls.
Brihamae, Muls. Chine,
LASIA (Hope), Muls.
Globosa. Schneid. Europe, Afrique sept.
Var ? Meridionalis, Motschoulsky. Europe et Russie asiat. mérid.
Colchica, Motschoulsky. Caucase,
CYNEGETIS, Redtenbacher.
Impunctata, Linné. Autriche, etc.
2e famille. — Poriens.
PORIA , Muls.
Cyanea (Dej.), Muls. Brésil.
Sarguinilarsis, Muls. Id.
Hæmatura, Muls. Brésil.
Cæsia, Muls. Id.
Coxalis, Muls. Id,
Uhrysomelcildes (Reiche), Muls. Id.
Togata, Muls. Id.
Circumflexa, Muls. Colombie.
FUPALEA, Muls.
Foveiventeis, Muls. Nouv, Hollande.
formosa, Muls. Colombie.
Picta, Guérin. Mexique,
Suffriani, Muls. Brésil.
3° Famille. — OGrtaliens.
1°° Branche. — Ortaliaires.
ORTALIA, Nuls.
Variata (Reiche), Muls. Madagascar.
Callhops, Guérin,
Flaveola, Xlug.
Pallens, Muls.
Guillebelli, Muls.
Argillacea (Reiche), Muls.
Maeklini, Muls.
Funesta, Muls.
Duponti (Dej.), Muls.
PRODILIS, Muls.
Pailidifrons (Reiche), Muls.
ZENORIA, Muls,
Ratzeburgi, Muls,
Subcostalis (Reiche), Muls.
Pilosula (Dej.), Muls,
Revestila (Chevr.), Muls.
Linteolata, Muls,
TABLE MÉTHODIQUE.
Id.
Id.
Sénégal.
Cafrerie.
Guinée.
?
Madagascar,
Id.
Nouvelle Grenade,
Brésil,
Nouvelle Grenade,
Colombie,
Brésil.
Id,
2 Branche. — Rodolinires.
AZORIA, Muls.
Subviolacea, Muls.
RODOLIA, Muls.
Carmelitana, Muls.
Rubea, Muls,
Carneipellis, Muls.
Rufopilosa, Muls.
Ruficollis, Muls.
Fumida, Muls.
Guinoni, Muls,
Roscipennis, Muls.
Pabivestis, Muls,
Chermesina, Reiche.
VEDALIA, Muls.
Sieboldii, Muls.
Cardinalis, Muls.
Cayenne.
Java.
Java.
Chine,
Indes orient,
Id.
Brésil.
Id,
Cayenne,
Madagascar.
Mexique.
Nouv. Hollande,
197
198 TABLE MÉTHODIQUE.
4° Famille.-— €Chnoodiens.
1"* Branche, — Azyaires.
LADORIA, Muls.
Desarmata (Chevr.), Muls. Brésil.
AZYA, Muls.
Luteipes (Chevr.), Muls, Brésil,
Scutata, Muls. Mexique.
Ardosiaca, Muls. Guadeloupe.
Pontbrianti, Muls. Cayenne.
Orbigera, Muls.
EXOPLECTRA, Chevr.
(G. Cæliario).
Mexique, Colombie,
2° Branche. — Chnoodaires.
Ergthrogaster (Dej.), Muls. Brésil.
(G. Exoplectra).
Tibialis (Reiche), Muls. Mexique.
Intestinalis (Melly), Mals. Brésil,
Fucosa (Schaum), Muls, Id,
Metallescens, Muls. Id.
Luteicornis; Muls. Id.
Companyoi, Muls. Id,
Vettardi, Muls. Id.
Virescens (Chevr.), Muls. Brésil,
Calcarata, Germ. Id,
Ænea, Fabr, Cayenne.
Stevensi, Muls, Mexique.
Consentanea (Dej.), Muls. Colombie.
Impotens, Muls.
Rubripes (Reiche), Muls.
Coccinea, Fabr.
Heydeni, Muls,
Aubicunda, Muls.
Amér. mérid,
Mexique.
Cayenne, Brésil.
Brésil.
Cayenne.
TABLE MÉTEODIQUE. 199
Miniata, Germar,
Augularis (Chevr.), Muls.
CHNOODES, Muls.
Terminalis (De.), Muls.
Byssina (Xlug.), Muis.
Deglandi, Muls.
Dubitata (Chevr.), Muls.
Ianocua (Chevr.), Muls.
Dimidiatipes (Chevr.), Muls,
Hæœmorrhois, Muls.
Ahena, Muls,
Chaudoiri, Muls,
Gravata, Muls.
(G. Dapolia).
Fallax (De.), Muls.
Cordifera (Dej.), Muls.
Trivia, Muls.
Puberula (Dej.), Muls,
Hæmatina, (Reiche), Muls.
Corallina (Reiche), Muls.
Brésil, Mexique.
Cayenncs
Colombie.
Id.
Colombie, Nouv. Grenade.
Colombie,
Brésil, Colombie.
Brésil.
Brésil,
Colombie.
Brésil,
Id.
Brésil,
Id.
Amér. méridion.
Id.
Colombie.
Id,
3“ Branche, — Solaires.
SIOLA, Auls.
Boillæi, Muls.
Var? Garnieri, Muls,
AULIS, Muls.
(G. Aulis).
Annexa, Muls.
Vestita (Dej.), Muls.
Fædata, Muls.
Plantaris, Muls.
(G. Sidonis).
Consanguinea.
Lineato-signata (Melly), Muls.
Aumonti, Muls.
Rufo-vittata, Muls,
Colombie.
Hd,
Cafrerie,
Indes orient.
Cafrerie,
Cap de B.-Espér.
Colombie.
Brésil.
Cafrerie.
Brésil,
2 00 TABLE MÉTHODIQUE.
Notivestis, Muls. Indes bor.
DIORIA, Muls.
S ordida (Melly), Muls: Chili.
Setigera, Muls. Brésil, Chili.
5° Famille, — Scymniens.
1"° Branche. — €Cranophoraires.
ORYSSOMUS (Reiche), Muls,
Subterminatus (Reiche), Muls. Colombie.
CRANOPHORUS, Muls.
Quadrinotatus (Boheman), Muls. Cafrerie, Cap de B.-Esp.
Notatulus (Melly), Muls, Cap de B.-Esp.
2° Branche, — Noviaires.
NOVICUS, Muis.
Cruentatus, Muls. Europe,
Sanguiaoïentus, Muls. Australie.
3° Branche, — Aspidiméraires,
ASPIDIMERUS, Muls.
Spencii, Muls. Inde sept.
Ariasi, Muls, Iudes orient ?
Fulvo-cinctus, Muls. Asie.
CRYPTOGONUS, Muls.
Orbiculus, Schoenherr. Indes orient,
4° Branche. — Cryptolaemaires.
CRYPTOLAEMUS.
Montrousieri, Muls, Australie,
TABLE MÉTHODIQUE. 2()1
5° Branche. — Platynaspiaires.
PLATYNASPIS, Redtenbacher.
Koliari, Muls.
Villosa (Geoffroy), Fourcroy.
Bisiguata, Muls.
Solieri, Muls.
Sénégal.
Europe.
Madagascar.
Afrique.
6° Branche, — Seymniaires.
PHARUS, Huls.
Sex-gultatus, Schoenherr.
Quadristillatus, Muls.
Rouzeti, Muls.
SCYMNUS, Xugelann.
(G. Diomus.
Thoracicus, Fabr.
Ochroderus, Muls.
Dichrous (Chevr.), Muls,
Vàr ? Cyanipennis (Buq.), Chevr.
Id ? Xanthaspis, Muls.
Terminatus, Say.
Roseicollis, Muls.
Margipallens, Muls.
Albidicollis, Muls.
Semioulus, Muls.
Far ? Morio, Muls,
Myrmidon (Dej,), Muls.
Tardus, Muls.
Piger (Chevr.), Muls,
Pallidipennis {Reiche), Muls.
Flexibilis, Muls.
Tanüilus (Dej.), Muls.
Rubidus, Motsch.
(G. Zilus).
Fulvipes (Reiche), Muls.
(G. Nephus).
Quadriluvulatus, flliger,
Cap de B.-Esp., Sénégal,
Cafrerie.
Cap de B.-Esp.
Awérique mérid.
Île St- Barthélemy,
Amér. |
Amér,
Floride.
Amér. septent.
Cuba,
Brésil,
Amér, mérid.
Brésil.
Id.
Amér. sept,
Brésil.
Id.
Nouvelle Greuade,
Inde septent.
Colombie.
Génrgie.
Cayenne.
Europe,
202 TABLE MÉTHODIQUE.
Quadrivittatus, Muls.
Incinctus, Muls.
Oblongo-signatus, Muls,
Redtenbacheri, Muls.
Bioculatus, Muls,
Var ? Marginellus, Muls.
Id ? Guttiger, Muls,
Id? Bipustulatus (Dej.).
Biverrucatus, Panzer,
Martis, Muls.
Bipustulatus, Motschoulskr.
Obscurus (Dej.), Muls.
Castanopterus, Muls.
Kiesenwelteri, Muls.
Bistillatus, Muls.
Levaillanti, Muls.
(G. Scymnus).
Nigrinus, Kugelann.
Pygmæus (Geoffroy), Fourcroy.
Americanus, Muls.
Pallipes (Motschoulsky) Mulis.
Rosenhaneri, Auls,
Corpulentus (Motschoulsky), Muls.
Marginalis, Rossi.
Scapuliferes, Auls.
Apetzii, Muls.
Abrensii (Kuester), Muls.
Rufpes, Fabr.
Icteratus {Reiche), Muls.
Frontalis, Fabr.
Quadrivulneratus, Muls.
Inderihensis (Motsch.\, Muls,
Coustrictus, Muls.
Nubilus, Muls.
Morelleti, Muls.
Curtisii, Muls.
Fonscolombii, AMuls.
Abietis, Paykull.
Venalis, Muls.
(G, Sidis).
Binævatus, AMuls.
Volgus, Muls.
Cap de B.-Esp.
Russie asiat,
Ile Maurice.
Europe.
Amér. sept.
Id.
Id,
Id.
Europe
Asie,
Géorgie.
Amér. mér.
Russie,
Sicile,
Asie.
Id,
Europe.
Id.
Amér, sept,
Caucase.
Cafrerie.
Transcaucasie,
Europe.
Cafrerie.
Europe.
Europe mérid.
Afrique sept.
Amér, sept.
Europe.
Russie asiat,
Turkestan,
Ile Maurice ?.
Assam,
Cafrerie.
Assam.
Brésil.
Europe sept.
Inde bor.
Çafrerie.,
Caracas.
sé HS
TABLE MÉTHODIQUE.
(G. Pullus).
Fasciatus, Geoffroy, Fourcroy.
Juniperi, Motsch.
Viaticus, Muls .
Thiollierti, Muls.
O-nigrum, Muls….
Casstroemi, Muls.
Guimeti, Muls.
Arcuatus, Rossi,
Impexus (Mærkel), Muls.
Xerampelinus, Muls.
Aroutus (Morsch.), Muls.
Inclytus, Muls.
Lœwii, Muls.
Floralis, Fabr.
Discoïdeus, {lliger.
Scutellaris, Rey, Muls.
Pallidivestis, Muls.
Anomus, Muls. et Rey.
Alpestris, Muls. et Rey.
Quercüs (Motsch.), Muls.
Phlœus, Muls.
Brullei, Muls.
Cervicalis, Muls.
Melanogaster, Muls.
Auritulus, Muls.
Creperus, Muis.
Var ? Astutus (Pilate), Muls.
Pallidicollis, Muls.
Analis, Fabr,
Pyrocheilus, Muls.
Hæœmorrhoïdalis, Herbst.
Chatchas, Muls.
Fastigiatus, Muls.
Apicalis (Klug.), Muls.
Plutonus, uls.
Limbaticollis (Reiche), Muls.
Guttifer, Muls.
Capitatus, Fabr,
Tenebrosus, Muls,
Thelÿs, Muls.
Europe.
Géorgie.
Brésil.
Cafrerie,
Inde ber.
Id.
Europe. mér.
Europe centr.
Chine.
Inde bor.
Arménie.
Brésil.
Mexique.
Antilles.
Europe.
Id.
Egypte.
Hyères.
Briançon.
Iasr
Iles d’Amér.
Floride.
Amér, sept,
Caracas.
Mexique.
Etats-Unis.
Id.
Asie.
Europe.
Caleutta,
Id,
Amér sept,
Id,
Mexique.
Madagascar.
Nouv. Grenade,
Narbonne.
Éurope,
Amér, sept,
Yucatan,
203
204
Lacustris (Leconte). Muls,
Var ? Nigrivestis, Muls.
Pilatii, Muls.
Fraxini (Afotsch), Muls.
Ater, Kugel.
Biguttatus (Motsch.), Muls.
Testaceus, Motsch.
Labouibeni, Muls.
Cyanescens (Dej.), Muls.
Watherhousii, Muls.
Minimus, Paykull.
Fulvicollis, Muls,
Gilvifrons (HMotsch.), Muls,
Biflammulatus, Motsch.
Formicarius (Motsch.), Muls.
Deyroilii, Muls,
Oblongus, Muls,
CLA NIS, Muls.
Pubescens, Fabr.
TABLE MÉTHODIQUE.
Yucatan
Mexique.
Géorgie.
Europe.
Déserts des Kirg.
Caucase.
Brésil,
Améri, sept.
à |
Europe.
France.
Géorgie,
Id.
Sibérie orient.
Cafrerie.
Id.
Indes orient.
COELOPTERUS, Muls, et Rey.
Salinus, Muls. et Reye
BUCOLUS,
Fourneti, Muls,
Sollicitus, Muls.
France mérid,
Australie.
Cayenne.
7° Branche. — Rhizobiaires.
PLATYOMUS, Mulsant.
Forestieri, Muls.
Lividigaster, Muls.
HAZIS.
Menouxi, Muls.
Australie,
Australie.
Brésil.
RHIZOBIUS. Stephens,
(G. Axius),
Burmeisteri, Muls.
(G. Rodatus).
Bajulus (Melly), Muls.
Caruifex, Muls.
(G. Rhizobius\.
Discolor, £richs.
Cap de Bon.-Ësp.
Nouv. Hollande.
Australie.
Nouv, Hollande,
TABLE MÉTHODIQUE: 206
Ventralis, Erichs. Van-Diémen,
Xanthurus (Schaum), Muls. Nouv. Hollande.
Evansii, Muls. Aélaïde.
Litura, Fabr. Europe.
Discimacula (Ziegl.), Muls. 1d.
Javeti, Muls, Cap de Bon.-Esp.
6° Famille, — Cocciduliliens.
COCCIDULA, Xugelann
Scutellata, Herbst, Europe.
Rufa, Herbst. Id.
Ajoutez
Au genre COELOPHORA : après la Caliginosa,
Gratiosa, Muls, Nouvelle Hollande.
Au genre ORCUS: avant le Pallidilabris,
Peleus, Muls. ?
Au genre CLEOTHERA : après la Suturella, ‘
Micilla, Muls, Caracas.
Au genre HYPERASPIS: après la Trimaculata,
Quadrina, Muls, Brésil.
ADDENDA.
Au genre CALVIA ?
Pallideguttata. Asie,
Au genre PENTILIA ?
Testivestis. ?
Au genre SCYMNUS.
Bilucernarius, Muls.
Albipes, Muls.
Atomus, Muls.
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