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Full text of "Supplément à la monographie des coléoptères trimères sécuripapes [sécuripalpes"

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 OPUSCULES 


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TOMOLOGIQUE 


AU PAR À S 
HE MUESANT, 
.Sous - Bibliothécaire de la ville de Lyon, AGE 2 
Professeur d'Histoire naturelle au Lycée ; | 
à Membre de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts, 
_ des Sociétés d'Agriculture , Linnéenne , et Littéraire de la même ville ; : 
Membre honoraire de la Société Entomologique de Stettin, 
Correspondant des Sociétés des Sciences de Lille, des Naturalistes de Moscou, | 
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OPUSCULES 


ENTOMOLOGIQUES. 


OPUSCULES 


TOMOLOGIQUES 


E. MULSANT, 


Sous - Bibliothécaire de la ville de Lyon, 
Professeur d'Histoire naturelle au Lycée , 
Membre de l’Académie des sciences, belles-lettres et arts, 
des Sociétés d'Agriculture | Linnéenne , et Littéraire de Ia même ville; 


Membre honoraire ‘de la Société Entomologique de Stettin, 


Correspondant des Sociétés des Sciences de Lille, des Naturalistes de Moscou, 


de Halle , de Basle, d’Altenbourg, etc., ete. i 


TROISIÈME CAHIER. 


LYON. 
IJMPRIMERIE F, DUMOULIN, LIBRAIRE, 


rue Centrale , 20. 


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CONSERVATEUR DU MUSÉUM D'HISTOIRE NATURELLE DE 
COPÉNHAGUE , 


Meœbre de l’Académie des Sciences de la même ville, 


etc., etc., etc. 


Monsieur , 


Vos bienveillantes communications m'ont été si utiles pour mes 
travaux, qu’en vous adressant ces pages, je n’ai pas la pensée de me 
croire libéré envers vous; ce serait m'être acquitté à trop.bon compte. 
Paissiez-vous du moins voir dans cet hommage un témoignage de 


ma reconnaissance, et l’assurance nouvelle des sentiments affectueux 
avec lesquels 


J'ai l'honneur d’être 
Votre tout dévoué, 


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SUPPLÉMENT 


MONOGRAPARIE 


DES 


COLÉOPTÈRES TRIMÈRES SÉCURIPAPES 


PRÉFACE. 


Trois ans à peine se sont écoulés depuis le moment où j'ai 
achevé le Speciès des Coccinellides, et voici que déjà j’éprouve 
le besoin de faire paraître un supplément à ce travail. De 
nouvelles communications de MM. Perroud , de Lyon ; Jules 
Bourcier, Chevrolat, Deyrolle et Jeckel, de Paris ; Saucerotte, 
de Lunéville ; l’abbé Montrousier, de la Société des Maristes, 
missionnaire dans l'Australie; John Leconte et Guex, des 
États-Unis ; le comte de Mannerhein , de Vibourg ; Ménétriés 
et V. de Motschoulsky, de Saint=Pétesbourg ; le docteur 
Schaum, de Berlin; Rosenhauer , d’Erlangen, m'ont offert 
un assez grand nombre d'espèces inédites pour rendre cetie 
publication nécessaire; elle me permettra d’apporter quelques 
modifications à la première pour la mettre en harmonie avec 
les découvertes récentes et avec les progrès de la science. 

Suppl Coccinellides. 1 


2 PRÉFACE. 

Ma Monographie a été l’objet de quelques observations, 
mais faites en termes si bienveillants, que je serais tenté de 
m'en louer plulôt que de m’en plaindre. On m'a reproché : 
l° de n'avoir pas fait un emploi assez général des caractères 
tirés des parties de la bouche; 2° d’avoir établi un trop 
grand nombre de coupes génériques. Je demande la permission 
d'émettre ici quelques idées à ce sujet, non pour chercher à 
justifier ce qu'il peut y avoir de défectueux dans mon œuvre — 
personne plus que moi ne sent combien les travaux de 
l’homme sont éloignés de la perfection — mais pour exposer 
mes vues sur ces points de controverse. 

Les organes buccaux, je m'empresse de le reconnaître, 
fournissent parfois d’utiles ressources pour constituer , dans 
certaines familles, des coupes plus ou moins étendues, et je me 
hâte de confesser que, dans les études préliminaires de mon 
travail, j'ai disséqué la bouche de toutes les Coccinellides en 
ma possession. Cet examen est venu confirmer l'opinion 
dans laquelle je suis depuis longtemps, que les palpes et 
autres parties voisines sont loin d’offrir des caractères toujours 
de même valeur; ceux-ci perdent de leur importance à 
mesure qu’on s'adresse à des Coléoptères dont la conformation 
extérieure, peu différente dans la même famille, annonce 
dans l’organisation uu plus grand degré de simplicité, et 
contrairement à l'opinion de Fabricius ("), ils deviennent 
insuffisants pour la constitution des genres. Je suis heureux 
d’avoir vu récemment ces mêmes principes proclamés par 
M. le docteur Suffrian, un de ces hommes qui méritent de 
faire autorité dans la science par les soins consciencieux dont 
ses travaux portent l’empreinte. 


(*) Mihi vero instrumenta cibaria sola characteres praebent sufficientes, 


constantes. (Phil, entom. p. 85.) 


PRÉFACE. 8 
On a trop souvent, à l’exemple du professeur de Kiel, 
abusé du moyen de créer des genres nouveaux sur les carac- 
tères presque exclusifs tirés des mâchoires ou des palpes. Le 
plus souvent, on se borne à examiner les parties buccales de 
quelques espèces, parfois même d'une seule, et lou rapport: 
ensuite à ce genre, constitué sur des bases si faibles, tous les 
insectes qui semblent s’y rattacher par les formes extérieures. 
Combien de fois cependant n’arrive-t-il pas que des Coléop- 
tères ayant entre eux beaucoup d’analogie et à peu près le 
même genre de vie, offrent, dans leurs organes buccaux, 
des différences assez importantes? Les Mélasomes, pendant 
longtemps, n'ont-ils pas été, sur la foi de Latreïlle, consi- 
dérés comme ayant tous les mâchoires armées d’un crochet 
corné? 


Non-seulement les parties de la bouche des insectes ne 
sont pas toujours d’une conformité rigoureuse chez des 
espèces très-voisines, mais parfois elles présentent des diffé- 
rences frappantes chez les deux sexes d’une même espece. Il y 
a plus : dans le même individu, chez les Coléopières herbi- 
vores surtout, l’une des mandibules est, en général, loin 
de ressembler à l'autre, et les paipes même quelquefois 
présentent des différences plus ou moins appréciables. Si l’on 
ajoute que, chez les petites espèces surtout, la dessiccation 
opère fréqueminent, sur les parties molles des mâchoires ou 
autres organes voisins, un raccornissement assez considérable 
pour en dénaturer ou du moins en aliérer la forme primitive, 
on sera amené à reconnaître que si l'étude de la bouche des 
Coléoptéres ne doit pas être négligée, les secours tirés des 
pièces dont elle se compose doivent être employés avec intel- 
ligence ou avec une sage réserve. 

Quand ces organes d'ailleurs auraient, dans leur configu_ 
ration, une constance plus grande, doivent-ils être considérés 
comme fournissant des caractères prédominants? En leur 


À PRÉFACE. 
1P/ , + . . 
accordant une préférence exclusive, Fabricius, dans ses 
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derniers ouvrages, a été entraîné à éloigner les Hanretons 
et les Cétoines des Scarabées de Linné, dont il les avait 


rapprochés dans ses premières publications ; il a été porté à 


réunir dans quelques-unes de ses classes, des insectes étonnés 
de leur voisinage. 

Séduit par les théories de son temps, l’illustre Entomo- 
logiste s'était évidemment exagéré pour les animaux articulés 
l'importance que peut offrir le système dentaire chez les 
mammifères, ou plutôt il avait méconnu que, même chez les 
vertébrés supérieurs, les caractères tirés du tube digestif ou 
de ses dépendances doivent s’effacer devant ceux fournis par 
des organes d'un ordre plus élevé : les premiers, en effet, 
sont en rapport seulement avec la vie végétative; or, c’est 
par la vie de relation que les animaux se distinguent des 
plantes et s'élèvent plus ou moins dans la série des êtres. 

Je me suis demandé, dès le commencement de mes travaux, 
s'il n’était pas possible, sans recourir principalement aux 
parties de la bouche des Coléoptères, d'établir parmi eux des 
coupes génériques sur des pièces plus faciles à étudier, et 
surtout plus en harmonie avec les mœurs ou les habitudes 
de ces petits animaux. Je n’ai pas lardé à me convaincre que 
le système tégumentaire de ces articulés, dont les pièces 
nombreuses se développent ou se rapetissent suivant le genre 
de vie de chacun de ces êtres, peut fournir de merveilleuses 
ressources pour les grouper d’une manière naturelle. Ces 
moyens de classification offrent en outre un grand avantage, 
celui de pouvoir êtie examinés ou vérifiés par tout le monde; 
les caractères tirés de la bouche présentent, au contraire, 
dans leur étude, une difficulté plus ou moins grande pour les 
personnes peu exercées ; si leur examen exige la dissection, 
la plupart des Entomologistes, quand ils possèdent un exem- 
plaire unique, préfèrent croire l’auteur sur parole plutôt 


PRÉFACE. 5 
que de s’exposer à briser leur insecte, en chierchant à con- 
trôler les données de l'écrivain. 

En se bornant à consulter les parties de la bouche, les Sca- 
rabéens (4teuchus, etc.) semblent se rapprocher des Gétoines 
par leurs mandibules impropres à la mastication ; 1ls sont, 
comme ces dernières , des insectes lécheurs. Mais les espèces 
créées pour la destruction des matières sordides indiquent 
visiblement leurs habitudes fouisseuses par le développement 
considérable de leur poitrine, destinée à fournir aux crganes 
des mouvements terrestres des muscles d’une plus grande 
puissance; par leurs pieds robustes, leurs cuisses renflées, 
leurs jambes antérieures fortement dentées, leurs tarses grêles 
où nuls; par leur épistome et leurs joues réunies en un 
chaperon destiné à faciliter lintroduction de l'animal dans le 
sol, et débordant les yeux pour les protéger. La direction 
oblique des jambes intermédiaires servant à faire distinguer, 
parmi ces animaux , les espèces pilulaires de celles qui ne le 
sont pas, ne fournit-elle pas un caractère aussi précieux et 
aussi naturel que les palpes ou les mâchoires pourraient le 
faire ? 

il n’est donc plus permis d'admettre ce précepte philoso- 
phique de Fabricius : Les caractères de tous les genres doivent, 
toujours étre pris des mémes parties ("). Les animaux qui se 
rapprochent le plus les uns des autres ne sont pas toujours 
ceux dont les organes buccaux offrent le plus d’analogie, 
mais ceux qui ont entre eux les rapports les plus nombreux, 
surtout en partant des points de vue les plus élevés de leur 
vie de relation. Savoir saisir et comprendre ces harmonies, 
c'est avoir reçu de la Providence la noble mission d’interpréter 


(1) Characteres generum omnium ab iisdem semper partibus desumendi. 
(Fasricits, Philos. entomol., p. 91.) 


(fi PRÉFACE. 
ses œuvres; c'est le cachet du Naturaliste. C’est par ce tact 
étonnant que le génie de Linné, lorsqu’on se reporte à l’époque 
où il vivait, semble grandir encore à mesure qu’on s'éloigne 
de son siècle. C’est par ce coup-d’œil admirable, dont ses tra- 
vaux gardent la trace, que Latreille a laissé un nom immortel. 

Quand on s’écarte de ces principes, les esprits, même 
supérieurs, se jetient dans des idées systématiques plus ou 
moins singulières. Ainsi, malgré le haut degré auquel ait pu 
s'élever le savant Erichson par ses remarquables ouvrages, je 
serais bien étonné si la manière fantastique dont il a disposé 
les Lamellicornes, par exemple, était jamais avouée par la 
Nature. 

La question relative aux limites des genres restera proba- 
blement longtemps encore un sujet de discussion entre les 
Naturalistes. Les coupes génériques établies par Linné sur un 
ombre assez restreint d'insectes et d’après des caractères 
très-généraux, ont dû uécessairement être divisés à mesure 
qu’on a découvert un plus grand nombre d'espèces, et que 
celles-ci ont été l’objet d’études plus spéciales. Les genres 
linnéens sont devenus pour la plupart les représentants d’une 
Tribu ou grande famille. Celui de Coccinella est un de ceux 
dont le morcellement a été le plus tardif : la presque simili- 
tude de ces insectes, dans jeurs formes extérieures, semblait 
rendre ce fractionnement moins nécessaire; dans tous les 
cas , elle en augmentait les difficultés. 

Engage presque involontairement dans le travail monogra- 
phique ayant ces insectes pour objet: condamné à rendre 
reconnaissables autant que possible les neuf cents espèces 
décrites dans mon ouvrage; obligé de lutter contre divers 
obstacles, résultant : les uns, de la simplicité d'organisation 
de ces Coléoptères, ou du moins des faibles modifications 
des formes de leurs corps : les autres, de la variation souvent 
si singulière da dessin ou de la couleur de leur robe, il m'a 


PRÉFACE. 7 


fallu, pour accomplir cette tâche, entrer dans des détails 
minutieux. À défaut de ce génie que la Providence départit à 
un si petit nombre d'élus, j'ai tâäché d'apporter dans cette 
œuvre une certaine dose de patience et de la conscience 
dans les recherches. Celles-ci m'ont permis de partager la 
Tribu des Trimères Sécuripalpes en familles, en branches et 
souvent même eu rameaux. Ces divisions successives ont 
non seulement pour but, dans mon esprit, de mieux faire 
connaître la marche de la Nature, mais de fournir aux 
personnes qui trouveraient le nombre de mes coupes géné- 
riques trop considérable, la facilité d'en restreindre le chiffre 
sans rien changer à la disposition générale de l'ouvrage. Aux 
yeux de ces Entomologistes réservés, mes noms de genres 
peuvent passer pour les représentants des lettres A, B, C, 
etc., employées par d’autres auteurs comme des moyens de 
repère dans des groupes trop nombreux. 

Toutefois, je dois l’avouer, j ai été entrainé à fractionner 
les branches et les rameaux de chaque famille, moins par 
cette tendance naturelle qui nous porte à spécialiser des le 
moment où nous approfondissons davantage un sujet; moins 
surtout par le désir futile de créer des coupes nouvelles, que 
par mes idées sur les limites des genres. Dans mon opinion, 
ils ne doivent comprendre que des espèces ayant entre elles 
une grande ressemblance de caracteres et de formes. 

Le nombre des coupes établies daus mes premiers volumes 
sur les Coléoptères de France, parut de prime abord exagéré 
à plusieurs Éntomologistes. Combien de ces coupes cependant, 
basées sur une espèce unique, n’ont-elles pas vu, depuis mes 
publications, leur établissement justifié par des insectes qui 
sont venus s’y rattacher, depuis les récentes explorations ou 
conquêtes de la science? Je serais bien étonné si la plupart 
des genres de Coccinellides qui paraissent aujourd’hui super- 
flus, ne recevaient pas un Jour de Flavenir une pareille 


8 PRÉFACE. 


sanction, si même la création d’un certain nombre de coupes 
nouvelles ne devenait nécessaire. Des formes inconnues ou 
non signalées encore, correspondant à des mœurs ou à des 
habitudes particulières, provoqueront toujours la création 
de genres nouveaux; or, qui pourrait dire d'une manière 
approximative à quel chiffre s'arrêtera le nombre des insectes 
existant sur la terre, et celui des types plus ou moins singu- 
liers qui restent à s’offrir à nos yeux? Plus on avance dans le 
champ des découvertes, plus il semble fuir dans un horizon 
sans limites; à la vue des merveilles sans nombre qui se 
montrent à lui, l’homme attaché au culte de la Natureen est 
presque à regretter son inépuisable fécondité. Obligé chaque 
jour de restreindre le cercle de ses études, dès le moment où 
il veut les approfondir davantage, il sent le néant et la vanité 
de sa science et la puissance infinie de Dieu, et dans le juste 
sentiment de sa faiblesse et de son impossibilité à connaitre 
jamais toutes les œuvres du Créateur, il est à chaque instant 
forcé de s’écrier dans un transport d’admiration : 


O Jevohah, quäm magna sunt opera tua! 


SUPPLÉMENT 
A LA 


MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 


Page 2. — La découverte de quelques espèces de Chilocoriens 
ayant le dessus du corps garni de duvet, doit faire modifier de la 
mauière suivante les caractères du premier groupe, celui des Gymno- 


SOMIDES. 


CaracTÈRES. Élytres glabres ; parfois cependant exceptionnelle- 
ment garnies, soit près des épaules seulement, soit plus rarement 
sur toute leur surface, d’un duvet plus ou moins clair-semé, chez 
quelques espèces ayant la partie antérieure de la tête en forme de 


chaperon. 


Page 9. — A la fin de la page, ajoutez après l'E. EscuscoLTzit 
décrite dans l’appendice, p. 1,009 : 


4. Eriopis heliophila. — Oblongue. Prothorax noir, orné d’une 
bordure latérale et de deux taches orbiculaires jaunes ou d’un jaune 
testacé : l’une, liée au milieu du bord antérieur : l'autre, au devant du 
milieu de la base. Elytres jaunes ou d’un jaune testacé, parées d’une 
bordure suturale liée dans sa seconde moitié à un anneau isolé des bords 
externe el postérieur , et d’une lache prolongée du calu$ à cet anneau, 


noirs. 


ETAT NORMAL. Prothorax noir, paré de chaque côté d’une bordure 
jaune ou d’un jaune testacé, de largeur uniforme, couvrant en devant 
jusqu’à la sinuosité postoculaire et le dixième externe de la base ; 


10 SUPPLÉMENT 

orné sur la ligne médiane de deux taches orbiculaires de même 
couleur : celle de devant, égale au quart de la largeur, liée au bord 
antérieur vers lequel elle est tronquée : la postérieure , à peine 
moins petite, complète, située au devant de l’écusson. Elytres jaunes 
ou d’un jaune testacé, ornées d’une bordure suturale, d’un anneau 
et d’une tache naissant du calas, noirs : la bordure suturale, un peu 
plus large sur chaque élytre que l’écusson qu’elle embrasse jus- 
qu’à la base, prolongée jusqu’au milieu de la longueur d’une manière 
presque uniforme ou en se renflant légèrement dans le milieu de 
celte distance, un peu rétrécie ensuite jusqu’à l'extrémité, formant, 
à partir du milieu, le côté interne de l’anneau : celui-ci inégalement 
plus large, anguleusement avancé en devant vers le milieu de la 
largeur, distant du rebord, à son côté externe , d’un sixième en- 
viron de la largeur, séparé par un espace à peu près égal à Ja 
partie postérieure de l’angle sutural : la tache, en espèce de triangle 
dont le côté le plus long regarde le bord externe, naissant du calus, 
longitudinalement étendue jusqu’à la partie antérieure anguleuse 
de l’anneau, avec laquelle elle se lie ou à peu près, distante de 
la bordure suturale vers son angle interne, d’un sixième ou presque 
d’un cinquième de la largeur. 


Long. 0,0045 (21.) Larg. 0,0024 (1 15 L.). 


Corps oblong. Tête noire, avec le côté externe des mandibules, 
les joues , le bord du labre et de l’épistome d’un jaune testacé 
Antennes et palpes de même couleur, à extrémité noire ou obscure. 
Ecusson triangulaire, noir. Elytres assez faiblement élargies jusqu'aux 
trois cinquièmes de la longueur, subarrondies ou en ogive obiuse à 
l'extrémité. Dessous du corps noir : Epimères des médi et postpectus 
blanches. Pieds noirs. | 

Elle a été découverte dans les environs de Quito (République 
de l’Equateur), par M. J. Bourcier. 

Cette espèce, par son faciès, semble lier les Æ£riopis au genre 
Adonia, dont elle s'éloigne néanmoïns par l'absence des plaques 


abdominales. 


A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. Fi 


Page 10. — 2. Hippodamia xanthoptera 


Obs. Suivant M. de Motschoulsky, elle ne serait qu’une variété 
de l’H. 13-punctata. Elle présente parfois les élytres marquées de 
quelques points noirs ; mais ordinairement celles-ci sont sans taches. 


3. Hippodamia racemosa. — Oblongue. Prothorax noir, paré 
au moins latéralement d’une bordure blanche étroite. Elytres d’un roux 
jaune, ornées chacune d’une bordure transversale et de trois taches, 
noires : la bande, naissant des côtés de l’écusson, prolongée un peu obli- 
quement jusqu’au quart, puis transversalement dirigée jusqu’au rebord, 
en émeltant en avant un rameau assez large sur le calus : les première 
et deuxième taches, liées vers la moitié de la largeur , divergentes pos- 
térieurement : l’interne, plus longue, plus antérieure et moins prolongée 
en arrière : la troisième, obtriangulaire, aboutissant postérieurement 
vers les neuf dixièmes de la suture. 


Etar NORMAL. Prothorax noir; paré en devant et sur les côtés 
d’une bordure étroite, d’ua blanc flavescent : l’antérieure, trifeston- 
née en arrière : chacune des latérales, à peine rétrécie dans son 
milieu. Elytres d’un roux jaune ou d’un jaune orangé , ornées cha- 
cune d’une bande transversale irrégulière, liée à l’écusson, et de trois 
taches noires : la bande, naissant de la base ou des côtés de l’écusson, 
couvrant le premier huitième de la suture dont elle s'éloigne ensuite 
en se prolongeant jusqu’au quart de la longueur et du sixième interne 
environ de la largeur , puis transversalement prolongée jusqu’au 
rebord externe qu’elle laisse intact ; comme terminée à son extrémité 
externe par uae tache ponctiforme , la débordant un peu en avant et 
surtout en arrière, émettant en avant un rameau couvrant le calus, 
avancé presque jusqu’à la base, égal à plus du quart de la largeur d’un 
étui : la première tache élargie d’avant en arrière, piriforme , presque 
liée aux trois cinquièmes postérieurs de la bande, obliquement dirigée 
d'avant en arrière et de dehors en dedans, prolongée presque jus- 
qu’aux trois cinquièmes de la longueur, séparée de la suture par un 
espace égal au sixième de la largeur, dans le point où elle est le plus 
voisine de celle-ci, couvrant jusqu'aux trois cinquièmes de la largeur 


L2 SUPPLÉMENT 

dans sa partie la plus rapprochée du bord externe; la deuxième, pres- 
que carrée ou ovalaire, liée à la première vers la moitié du côté ex- 
terne de celle-ci, obliquement dirigée vers le bord externe, formant 
avec la premiére une sorte d’accent circonflexe | couvrant depuis les 
deux cinquièmes ou un peu plus jusqu'aux cinq neuvièmes de la 
longueur : la troisième, presque obtriangulaire, couvrant en devant 
les quatre cinquièmes médiaires de la largeur, naissant aux cinq sep- 
tièmes de la longueur, un peu obliquement dirigée vers les neuf 
dixièmes de la suture qu’elle atteint à peine ou n’atteint pas. 


Long. 0w,0049 (2 1/51.) Larg. Om,0033 (1 4/2 1.) 


Corps oblong; médiocrement convexe; pointillé; luisant en des- 
sus. Tête noire , avec les joues et une bande longitudinale plus large 
bordant les trois quarts antérieurs du côté interne des yeux, d’un 
blanc flavescent : labre d’un roux testacé. Antennes et palpes de cette 
dernière cuuleur , avec l'extrémité obscure. Dessous du corps noir , 
avec les épimères des médi et postpectus, blanches. Pieds noirs : 
extrémité des jambes de devant et tarses antérieurs d’un fauve 
lestacé. 

Parrie ? (coilect. V. de Motschoulsky ). 

Obs. Je n’ai vu que l’un des sexes. Les taches des élytres, chez 
d’autres exemplaires, pourraient peut-être se montrer un peu moins 
développées. 


Page 37. — 1. +misosticta novemdecin-punetata; Linx. 


Larve. Tête d’une pâle couleur de chair ; parée à sa partie posté- 
rieure d’un bandeau noir, trilobé en devant. Corps suballongé ; de 
douze anneaux ; subgraduellement rétréci d'avant en arrière, sur- 
tout à partir du quatrième segment ; offrant les anneaux thoraciques 
plus grands : le premier de ceux-ci, d’une pâle couleur de chair; 
marqué en dessus de deux lignes longitudinales brunes, sensiblement 
divergentes d'avant en arrière; noté près des bords latéraux d’une 
tache de même couleur garnie de points piligères : les deuxième et 


A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 19 


troisième de même -couleur que le premier , ornés chacun de deux 
grosses taches juxta-médiaires d’un brun noir, subverruqueuses et 
garnies de poils courts : ces anneaux, marqués soit sur les côtés, soit 
entre ceux-ci et chaque tache juxta-médiaire , d’une autre tache 
brune, garnie de points piligères : les anneaux suivants, également 
d’une pâle couleur de chair, bordés de brun ou brunäâtre en devant 
et en arrière, et parés chacun de deux taches juxta-médiaires d’un 
noir brun, subverruqueuses et garnies de poils, ornés de chaque 
côté d’une autre tache brune : les différentes taches de cette dernière 
couleur assez étendues pour faire paraître les anneaux bruns, ornés 
de trois taches couleur de chair. Dessous du corps d’un cendré bleuà - 
tre et livide. Cuisses et jambes, couleur de chair, pâle à la base, 
brunes à l'extrémité. 

On la trouve, ainsi que l’insecte parfait, sur les plantes des marais 
et des lieux humides. à 


Page 40. — 2. Adonia mutabilis : SCRIBA. — Ajoutez après la 
Var J. 


Var K, Premier, deuxième el troisième points noirs des élytres 
dilatés et unis en forme de tache trilobée, et quatrième et cinquiémic 
points unis en forme de tache obcordiforme ou bilobée Vostérieurementi 
el liée par sa partie antérieure à la tache trilobée. ( Abyssinie — 
collect. Saucerotte. ) 


Var L. Prenuer, deuxième et troisième points noirs des élytres 
dilatés et unis en forme de tache trilobée : le deuxtème ou celui qui 
constitue lu parlie postéro-interne de cette lache, prolongé jusqu’à 
l’écusson. (Indes — collect. Deyrolle.) 


. Ors. Les points postérieurs: sont tantôt libres , tantôt unis, Dans ces variétés exo!i- 
ques , chacun des points blancs du prothorax s’avance ordinairement jusqu’à la 
bordure blanche antérieure, en sorte que la partie noire forme quatre branchis 
dirigées en avant, 

Chez l'exemplaire de la collection Deyrolle provenant des Indes, les pieds sont 
également en grande partie testacés; mais Les genoux antérieurs , les deux cin- 
quièmes exlernes des cuisses intermédiaires et les cuisses posléricures, moins 


les trochanters, sout noirs. 


14 SUPPLÉMENT 


Page 46. — Adonia strigata. — Celte jolie espèce, que j'ai 
pu voiren nature, grâce à l’obligeance de M. le comte de Mannerheim, 
appartient, ainsi que je le supposais, au genre 4donia. 


Page 50. — Ajoutez à la synonymie de l’{daliaobliterata, Lané : 


Coccinella decas, L. von Bcx , Beytr. z. baier. Insect. Faun. p. 16. pl. 4. fig. 20, 


Page 52. -- 4. Adalia fasciato-punetata ; FALDERMANN. — 
Ajoutez aux variations du prothorax : 


y- Prothorax offrant de plus que daus l’état normal une tache flavescente cou= 
vrant le cinquième ou le quart médiaire de la base, peu prolongée en avan!. 
{Collect. Motschoulsky. ) 


Page 54. — Ajoutez à la synonymie de l’{dalia hyperborea. 


Etat normal: 


Acengt. Voyage au Cip-Nord, etc. trad. de l'angl. (par M, PelitRadel) et revn 
par J. Lavallée, t.3. pl. 3. fig. 7. 


Page 70, ligne 3. — Rectifiez de la manière suivante la synony- 
mie de la Bulaea 19-notata. 


Coccinella Lichatschewvii, Humuer, Essais n° 6. p. 43. suivant Gebler. 

Coccinella 19-notata (STEvEN), GEBLER, Bemerck ueb. die Iasect, sibir, ie Lubepour’s 
Reise t, 2. (1830) p. 225.14, — Id. Vezeich. etc. in Bullet. de la soc. impér. des 
Natur. de Mosc. (1848) n. 3. p. 59. — Farvenm. Faun. transcaucas. 2. p. 402.—" 
Kawnicki, Enumer.Coleopt etc. ir Bullet. dela soc. imp. des Nat. de Mosc.t,5 (1832) 
pe 177 — Des. catal. (1837) p. 457. 

Coccinella salina (Steven, olim) suivant Gebler. 

Coccinella 19-maculata, (Hummel} Des. catal, p. 457. 

Coccinella pallida (Friwaldsky) suivant Roseahauer, et d’après un exemplaire adressé à 
ce savant par M. Friwaldsky lui-même. 


LE] 
L 4 


A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES, | 


Page 81. — Après l’Harm, arcuata F\BRICIUS, ajoutez : 


Os. La Cocc. effusa, Ericus. Beytr. zur Insectenfaun. von Angola, in Wiegemann’s 
Arch. f. Naturg. t. 9. 17e part. p. 266. 121, est trés-voisine de l’Harm. arcuata 
Faer. suivant M. le d’cteur Schaum, Bericht, ete, Berlin, 1852, p. 213. 


Page 87. — Après la description de l'E. f2-maeulatn, GEBLER, 


ajoutez : 


O8s. J'ai vu dans la collection de M. Motschoulsky une variété de 
celte espèce, dont voici la description : 

Prothorax flave; paré de deux taches noires, laissant de couleur 
foncière une bande dorsale et une bordure périphérique : celle-ci , 
dilatée en forme de tache carrée, près des angles postérieurs. Elytres 
flaves; à première tache ou humérale liée à la suturale antérieure, 
enclosant à la base, sur les côtés de l’écusson, un espace semi-circu- 
laire : la tache suturale intermédiaire, tronquée en devant, aux trois 
cinquièmes de la longueur, et avancée sur la suture en forme de 
bordure graduellement rétrécie : troisième et quatrième taches, unies, 
constituant une bande transversale bifestonnée en devant, en ligne 
droite à son bord postérieur , à peine prolongée jusqu’à son bord 
externe, en partant de la suture : quatrième tache, tronquée en 
devant et réduite à une tache semi-orbiculaire : la suturale posté- 
rieure, formant de chaque côté de la suture une tache cordiforme. 
Pieds d’un rouge ou d’un fauve testacé, avec quelques taches noirâ- 
tres, et l’arète des cuisses et des jambes variablement noirâtre. 


Page 90 : 


125 Harmonia punetata. — Prothorax noir sur ses deux tiers 
médiaires, jaune sur les côtés. Elytres noires, marquées de points assez 


gros, séparés par d’autres plus petits. 
Long.0,0052 (2 1/31.). Larg. 0,0039 (1 3/4 L.). 


Corps ovale. Tête, antennes et palpes d’un jaune peu vif. Prothorazx 


16 SUPPLÉMENT 


noir sur ses deux liers médiaires : cette partie noire, couvrant en 
devant toute la partie comprise entre les sinuosités ; jaune ou d’un 
jaune peu vif sur les côtés. Ecusson noir. Elytres étroitement rebor- 
dées; d’un noir luisant, marquées de points assez gros, peu rappro- 
chés; finement ponctuées entre ceux-ci: Repli d’un rouge testacé pâle, 
extérieurement bordé de noir. Dessous du corps et pieds d’un rouge 
flave ou d’un flave testacé rougeûtre, plus pâle ou plus jaune sur les 
côtés du ventre. 
PATRIE : les parties boréales de l’Inde (collect. Deyrolle). 


Page 93 : 


165 Harmonia Billieti. — Ovale. Prothorax d’un jaune flavé 
sur les côtés, avec la partie médiarire noire. Elytres d’un jaune 
flave , ornées d’une bordure suturale, et chacune de trois bandes 
transverses, noires : La première, fortement arquée en arrière, pro- 
longée depuis l’écusson jusqu'au calus huméral : la deuxième vers 
la moitié, rétrécie près de la suture, puis anguleusement dilatée : la 
troisième près de l'extrémité : celle sorte de réseau divisant la surface 
de chacune en six aréoles: quatre,suborbiculaires près de la suture: deux, 
liées au bord externe : l’humérale 1rréqulière : l’autre triangulaire. 


Long. 0,0042 (1 7/8 1.). Larg. 0,0030 (1 2/3 1.). 


d' Corps ovale ; pointillé ; luisant. Téte d’un jaune flave; ornée 
sur sa partie postérieure d’un bandeau noir bifestonné. Antennes et 
palpes d’un jaune rougeûtre. Prothorax d’un jaune flave sur les côtés, 
noir sur la partie médiaire : celle-ci, égale en devant à l’espace 
compris entre le milieu d’un œil et l’autre, parallèle jusqu’au tiers 
ou aux deux cinquièmes, gradueliement élargie ensuite jusqu’à la 
base, dont elle couvre environ les deux tiers médiaires, laissant près 
du hord antérieur une bordure flave, étroite, qui doit manquer chez 
la 2. Elytres d’un jaune flave, parées d’une bordure suturale et cha- 
cune de trois bandes transverses, liées à cette dernière , noires : la 
première naissant près de l’écusson , en demi-cercle prolongé en ar- 


SF-10€ 


A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 17 


rière jusqu’au tiers environ de la longueur des élytres,anguleusement 
prolongée à son bord postérieur, vers les trois cinquièmes de Ja lar- 
geur , terminée sur le calus huméral : la deuxième , naissant un 
pea après la moitié de la bordure suturale, transversalemen 


. dirigée un peu en avant, presque jusqu’au bord externe, rétrécie 


vers le quart interne, anguleusement dirigée en arrière vers Ja 
moitié de son bord postérieur , et vers Îles trois cinquièmes de. 
son bord antérieur , liée par ce dernier point à la bande anté- 
ricure, arrondie à son extrémité externe : la troisième , liée à 
la bordure suturaie vers les quaire cinquièmes ou un peu plus , en 
arc transversal dirigé un peu en avant et presque prolongé jusqu’au 
bord externe, anguleuse un peu après la moitié de son bord antérieur 
et presque liée par ce point à la partie anguleuse du bord postérieur 
de la précédente : cette sorte de réseau, divisant la surface de chaque 
élytre en six aréoles d’un jaune flave : quatre, suborbiculaires le long 
de la bordure suturale : la dernière de celles-ci plus irrégulière, 
presque obtriangulaire, terminale : deux, le long du bord externe : 
la première, naissant du tiers externe de Ja base , presque parallèle 
jusqu’au sixième , puis anguleusement dilatée en dedans , couvrant 
le bord externe jusqu’à la moitié : la deuxième, couvrant ce bord des 
quatre septièmes aux trois quarts, en triangle transverse, liée à la 
troisième tache juxta-suturale. Dessous du corps noir : épimères du 
médipectus flaves. Pieds d’un jaune rougeître. 

PATRIE : les provinces boréales des Indes Orientales, (collect. Dey- 
roile ). 

d’ai dédié cette espèce à M. Claudius Billiet, dont l’étude des insectes 
charme quelquefois les loisirs, mais qui, sous le pseudonyme de 
Antoni Rénal , s’est acquis parmi nos poètes lyonnais un non plus 
glorieux. 


Page 94. 


Cocinella transgressa. Briévement ovale. Prothorax noir, 
avec le bord antérieur et les côtés largement d’un flave testacé : ceux-ci 


marqués d'un point noirdtre. Elytres d’un flave testacé, ornées d’une 
Suppl. Coccinellides. 2 


= 


18 SUPPLÉMENT | 
ordure su turale et d’une bande irréqulièrement transversale, prolongée 
des quatre septièmes de la suture à la moitié du bord externe. 


ETAT NORMAL. Prothorax noir, avec les côtés flaves ou d’un flave 
testacé : la partie noire, couvrant les deux tiers médiaires de la base, 
rétrécie d’arrière en avant en arc rentrant, avancée jusqu’au sixième 
antérieur de la longueur, qui reste flaye ou d’un flave testacé ; 
offrant sur les côtés une bordure ovalaire flave ou d’un flave testacé, 
étendue en devant jusqu’à la sinuosité postoculaire, couvrant le 
sixième externe de la base, marquée d’un point noirâtre ou obscur, 
près du bord latéral, vers les deux tiers dela longueur. Elytres flaves 
ou d’un flave testacé, ornées d’une bordure suturale et chacune 
d’une bande irrégulièrement transversale,noires ou d’un brun noir : 
la bordure suturale , à peine plus large que l’écusson, à sa base, 
peu sensiblement élargie jusqu’à la bande transversale, réduite, 
après celle-ci, au rebord sutural : la bande, naissant vers les quatre 
septièmes de la suture , où elle égale environ un quart ou un cin- 
quième de la longueur, dirigée vers la moitié du bord externe, 
échancrée à son bord antérieur entre la suture et la moitié de la 
largeur, bissinueuse à son bord postérieur. 


Long. 0,0036 (1 2/3 L.). Larg. 0,0026 (1 2j 1.). 


Corps brièvement ovale ; médiocrement convexe ; pointillé ; luisant 
en dessus. Tête, palpes et antennes d’un flave testacé. Prothorax 
légèrement bissinueux à la base ; très-étroitement relevé en rebord 
sur les côtés. Æcusson noir. Elytres subarrondies aux épaules; 
étroitement rebordées sur les côtés ; offrant vers les trois cinquièmes 
leur plus grande largeur, en ogive postérieurement. Dessous du corps 
d’un noir brun : côté externe des plaques abdominales peu marqué. 
Pieds d’un flave testacé. 


PaTRIE : les régions boréales des Indes, (collect. Deyrolle). 


- Ors. Peut-être la bande transversale des élytres est-elle quelque- 
fois réduite à une tache suturale et à deux taches plus ou moins isolées, 


sur chaque élytre. , 


A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. {9 
Page 109. — Ajoutez à la synonymie de la Coccinella mivicola : 


Ménérriës, Insectes du voyage de Middendorff, p. 13. n. 80. 


Page 111. 


185 Coccinella franciscana. Brièvement ovale. Prothorax 
noir, paré aux angles de devant d’une tache irréqulièrement quadrangu- 
laire d’un blanc flavescent. Elytres rousses ou d’un roux fauve, ornées 
de chaque côté de l’écusson d’une tache plus jaunâtre, parées sur celui- 
ci d’une tache scutellaire notre égale en largeur à la base dudit écusson, 
une fois plus longuement prolongée que celui-ci, sur une largeur égale, 
avec le reste du rebord sutural obscur. Epimères des médr et postpectus, 
d’un blanc flavescent. 


o Tête ornée sur le milieu du front d’un bandeau transversal d’un 
blanc flavescent. 


Long. 0,0063 (2 7/8 1.). Larg. 0,0045 (21.). 


PATRIE : la Californie, (collect. Chevrolat). 


Ogs. Peut-être n'est-ce qu’une variété de la Coccinella californica, 
p. 110, dont elle diffère par l'existence de la bordure prothoracique 
antérieure et par les épimères du postpectus, également blanches, 


Page 114. — Ligne 1%, après Coccinella confusa , Wizp£maANN , 
ajoutez : 


Zoolog. Mag. t. 2, 4er cah. p. 72, n. 141. 


Page 126. — Ajoutez à l’état normal: 


Coccinella racemosa, Germar, Beÿtrag ir Linnea entomol. t. 5. p. 245, 181. que j'avais 


soupçonné devoir se rattacher à cette espèce. (Voy. Scæauu, Bericht, 4832, p. 243. 


Page 134. — Ajoutez à la synonymie de l’Anatis 15-punctata , 
OLiv. : | 


Coccinella consentanea, Srues, catal. suivant M. Rosenhauer, 


29 SUPPLÉMENT 


Page 135. 


4 


4. Anatis thihetina. Ovale. Prothorax noir, paré de chaque 
côlé d’une tache flave, étendue en devant jusqu’à la sinuosité postocu- 
laire et prolongée jusqu'aux deux tiers de la longueur. Elytres d’un 
jaune leslacé, ornées d’une bordure sulurale, de trois bandes transversales 
(la première, ordinairement interrompue au côté interne: la dernière, 
apicale) et d’une bande longitudinale passant sur le calus et prolongée 
jusqu’à la deuxième bande transversale , noires : ce réseau partageant 
la surface de chaque élytre en cinq aréoles dont les première et deuxième 
juxla-suturales souvent unies. 


ÉTAT NORMAL. Prothorax noir, orné de chaque côté d’uue tache 
flave, irrégulièrement pentagonale, couvrant le bord antérieur depuis 
l'angle de devant jusqu’à la sinuosité postoculaire, couvrant les deux 
tiers environ du bord externe en laissant le rebord au moins en partie 
noir, transversalement coupée à son bord postérieur, subarrondie 
ou plutôt anguleuse du côté intérieur dans le milieu de son côté in- 
terne. Elytres d’un jaune testacé, ornées d’une bordure suturale iné- 
gale, et chacune d’un rebord externe, de deux bandes transversales 
dont ia première souvent interrompue, d’une bande apicale et d’une 
bande longitudinale prolongée du milieu de la base à la deuxiéme 
bande transversale, noires: la bordure suturale, inégalement étroite, 
dilatée dans ses points de jonction avec les bandes transversales et 
apicale: la bande transversale antérieure, liée au rebord externe, 
vers le tiers de la longueur, étendue jusqu’à la bande longitudinale 
en se dirigeant faiblement en avant, souvent interrompue entre ladite 
bande longitudinale et la suture, mais en laissant sur celles-ci des 
traces plus ou moins prononcées de son existence : la deuxième bande 
transversale, un peu sinucusement étendue du bord externe à la 
suture, an peu avant les deux tiers de la longueur: la bande apicale, 
couvrant le septième de la longueur: la bande longitudinale, pro- 
longée du milieu de la base presque au milieu de la deuxième bande 
transversale, rnais un peu plus rapprochée du bord externe que de 
la suture, élargie de la base à la bande transversale antérieure, ré- 
trécie dans son milieu entre la première bande transversale et la 


A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. A 
deuxième : ce réseau noir divisant la surface de chaque élytre en cinq 
aréoles : deux basilaires: deux médiaires (dont l’interne est souvent 
unie avec l’antérieure interne): la cinquième subtransversale, prolon 
gée de la bordure suturale au rebord externe, arrondie 4 son côté 


interne. 
Long. 0,0056 (2 1/2 1.). Larg. O0, 0039 (1 3/4 L.). 


Corps brièvement ovale ; convexe; pointillé ; luisant, en dessus. 
Tête d’un blanc flave, ornée d’une lache noire obtriangulaire, située 
sur l’épistome et divisant presque le front en deux taches blanches ; 
marquée d’une tache également noire sur la majeure partie médiaire 
du labre. Palpes et antennes d’un jaune testacé: celles-ci, à massue 
moins claire ou plus obscure. Prothorax très-étroitement rebordé sur 
les côtés; en arc dirigé en arrière, à la base ; à angles postérieurs peu 
émoussés. Ecusson noir. Elytres largement en ogive postérieurement ; 
relevées en gouttière étroite, sur les côtés. Repli peu incliné ; d’un 
jaune testacé, extérieurement bordé de noir, et marqué de deux ta- 
ches de même couleur correspondant à l’extrémité des deux bandes 
transversales. Dessous du corps noir. Epimères du médipectus d’un 
jaune testacé. Pieds noirs: genoux et partie inférieure des jambes de 
devant, extrémité des autres jambes et tarses, d’un jaune testacé : 
dernier article des tarses postérieurs, obscur. 


PaTRiE : le Thibet, (collect. Chevrolat.) 


Os. Elle se rapproche des Mysia par la forme de ses antennes. 


Genre Vodella, VoDbELLE. 


CaracTÈRES. Massue des antennes à articles allongés. Ongles bifides” 
Plaques abdominales en demi-cercle prolongé presque jusqu’à l’extré- 
mité de l’arceau. 


Ce genre nouveau qui doit prendre rang parmi les Myziates, se 
distingue de tous les autres par deux caractères qui lui sont particu- 
liers, fournis, l’un, par les ongles, l’autre par les plaques abdomi- 
nales. L’exemplaire unique qu’il m'a été donné de voir avait les 


22 SUPPLÉMENT 
antennes incomplètes, mais la place qu'il doit occuper n'est pas 
douteuse ; il est voisin du genre #natis. 


1. Vodella impressa. Subhémisphérique. Prothorax marqué 
d'une fossette longitudinale prés des côtés; noir, avec les angles de devant 
hoides. Elytres ornées, vers les deux septièmes de la longueur, d’une 
bande transversale noire ou brune, presque linéaire, arrivant à peine 
jusqu’à la suture ; d’un jaune roux en devant de celte bande, d’un roux 
rougedtre postérieurement à celle-cr. 


Long. 0,0051 (2 1/4 1.\. Larg. 0,0045 (2 1.). 


Corps subhémisphérique; luisantou brillant en dessus. Téte rousse 
ou d’un roux testacé, parée sur la partie postérieure d’un bandeau 
noir, échancré en arc, couvrant les deux cinquièmes postérieurs du 
côté interne des yeux. 4ntennes el palpes d’un roux testacé : les pre- 
mières à massue noire. Prothorax bissinueux à sa partie antérieure, 
avec les angles avancés en forme de dent; peu élargi, et presque en 
ligne droite, d’avant en arrière; subarrondi aux angles postérieurs ; 
en angle très-ouvert et dirigé en arrière, à la base; peu convexe ; 
. pointillé; muni d’un rebord étroit, sur les côtés; marqué, près de 
ceux-ci, d'une dépression ou fossette longitudinale n’atteignant ni le 
bord antérieur ni la base; noir, paré aux angles de devant d’une 
tache ou bordure livide. Ecusson noir. Elytres subarrondies aux 
épaules, subparallèies ensuite jusqu'aux trois cinquièmes ou deux 
tiers, arrondies postérieurement ; de deux cinquièmes plus larges au 
tiers de leur longueur que le prothorax ; rebordées ou munies laté- 
ralement d’une gouttière très-étroite et presque réduite à un rebord; 
convexes; marquées de points peu rapprochés; ornées d’une bande 
transversale noirâtre, presque linéaire, naissant des deux septièmes 
du bord externe et peu distincte après le tiers interne de la largeur ; 
d’un jaune roux au devant de cette bande, d’un roux rougeûtre 
après celle-ci, mais parfois passant au jaune roux vers l’extrémité. 
Dessous du corps et pieds d’un roux testacé. Plaques abdominales en 
demi cercle atteignant ou à peu près le bord postérieur du premier 
arceau. Ongles bifides ou bifurqués à l'extrémité. " 
_ Patrie : Cayenne, (collect. Deyrolle). 


A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. a 


Page 110. — Ajoutez à la synonymie de la Coccinella ramosa, 
ligne 7 : 


Gsecer, Verzeichniss, elc. in Bullet de la Soc. imp. des Natur.de Vosc. 1. 21, 1848, 
p. 60. 16. 


Page 145. — Dernière ligne, au lieu de Cocc. bis-quttata, lisez : 
Cocc. bis-7-quitata. 


Y'A à 
Page h4 7. 


4% Calvia flaccida, Subhémisphérique. Prothorax d’un flave 
roux sur le dos, graduellement et largement d’un blanc flavescent sur 
les côtés. Elytres d’un roux flave, ornées chacune d’un nœud juxta- 
marginal, au tiers de la longueur , formé par le croisement de quatre 
courtes lignes blanchâtres, et parées d’une ligne raccourcie et oblique 
de même couleur. 


Long, 0,009 (2 2/31.) Larg. 0,00%3 (2 1,). 


Corps subhémisphérique; pointillé ; luisant, en dessus. Tête, palpes 
et antennes, d’un jaune testacé. Prothorax à peine rebordé et légère- 
ment moins déclive sur les côtés ; faiblement émoussé aux angles 
postérieurs ; d'un roux livide ou d’un jaune testacé sur le disque, 
graduellement d’un blanc flavescent sur les côtés. Æ£lytres d’un 
sixième environ plus larges en devant que le prothorax; convexes ; 
d’un roux flave ou d’un jaune testacé roussâtre; ornées chacune: 
1° vers le tiers de la longueur, sur une rangée de petits points corres- 
pondant au bord interne du repli, d’une sorte de nœud formé par 
quatre lignes blanchätres croisées dans ce point et figurant presque 
une sorte de 8 incomplet : l’interne antérieure naissant du calus : 
l’interne postérieure prolongée jusqu'aux quatre cinquièmes ; parées 
en outre d'une ligne obliquement et subsinueusement longitudinale, 
presque liée postérieurement avec la dernière précitée et avancée 
jusqu’aux trois septièmes de la longueur et le quart interne de la 
largeur. Dessous du corps et pieas d’un flave roussâtre ou teslacé. 

Pareie : les régions septentrionales de l’Inde, (coll. Deyrolle). 


€, . 
24 SUPPLÉMENT 


Page 158. — Ligne 24, après : avec une autre partant du calus, 
ajoutez : , notres. 


Page 160. — Ligne 20, après Mellyi, au lieu de Ovale-oblong, 
lisez : Ovale-oblongue. 


Page 166. 


5. Halyzia sauserita. Ovale, Prothorax et élytres d’un jaune 
roux: le premier, avec une ligne médiaire et les côtés, blancs: les 
secondes, ornées chacune de neuf taches et de deux lignes, également 
blanches: cinq taches le long de la suture: la première attenante au quart 
de la base: la dernière à l'extrémité : trois, en partie dans la gouthère 
(à l’épaule, et vers le tiers et à partir de la moitié) : la neuvième, pres- 
que au milieu de l’élytre vers les quatre cinquièmes: les deux lignes, 
naissant de la base: l’interne, du milieu de celle-ci, presque liée à la 
troisième tache juxta-suturale: l’externe, prolongée presque jusqu'aux 
deux tiers, entre la ligne précédente et la rangée juxta-marginale. 


ErAT NORMAL. Prothorax et élytres d’un roux jaune ou d’un jaune 
roux: le prothorax orné d’une ligne médiaire et, de chaque côté, 
d’une grosse tache ovalaire, blanche ou d’un blanc sale: la ligne, ré. 
trécie dans son milieu : chaque tache, égale dans sa plus grande lar- 
geur, au quart de celle de ce segment, translucide près des bords, 
sinuée à son côté interne , et paraissant marquée d’un point roux 
jaune, vers le milieu du bord latéral : les élytres parées d’une bordure 
suturale blanchâtre, et chacune de neuf taches et de deux lignes, 
blanches : cinq taches le long de la suture et isolées de cette dernière: 
la première liée à la base, vers le quart interne de celle-ci, prolongée 
jusqu’au dixième, ordinairement unie ou presque unie à la deuxième: 
celle-ci, trois fois aussi longue que large, prolongée jusqu'aux deux 
septièmes : les troisième, quatrième et cinquième, subarrondies: la 
troisième, aux trois seplièmes: la quatrième, un peu avant les deux 
tiers: la cinquième, à l'extrémité: les sixième, septième et huitième, 
en partie dans la gouttière, le long du bord externe: la sixième 


A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES, 35 


humérale : la septième, en ovale oblique, vers le tiers de la longueur : 
la huitième, allongée, de la moitié presque aux trois quarts: la neu- 
vième, subarrondie, aux quatre cinquièmes de la longueur, presque 
sur le milieu de l’élytre, un peu plus rapprochée de la suture que du 
bord externe, un peu en dehors de la rangée juxta-suturale : la première 
ligne, naissant de la moitié de la base, prolongée jusqu’à la troisième 
tache juxta-suturale, avec laquelle elle se lie : la deuxième ligne, liée 
à la base avec le côté interne de la tache humérale, longitudinalement 
prolongée sur les trois cinquièmes de la largeur à partir de la suture, 
jusqu'aux deux tiers environ de la longueur. 


Long. 0,0051 ( 2 4/4 L.). Larg. 0,0033 (1 1/2 1.). 


Corps ovale; médiocrement couvexe, superficiellement pointillé 
sur le prothorax, ponctué sur les élytres. Tête d’un blanc roussâtre. 
Antennes et palpes d’un flave roux: les premières, à dernier article 
noir. Prothorax subarrondi aux angles postérieurs: bissinueux à la 
base. Ælytres ovalaires, en ogive assez étroite dans leur seconde 
moitié ; relevées latéralement en une gouttière égale environ au 
septième de la largeur, vers la moitié de la longueur, rétrécie posté- 
rieurement, à peu près nulle à l’angle sutural. Dessous du corps et 
pieds d'un flave orangé ou d’un roux flave. | 


Parrie: les parties boréales de l'Inde, (collect. Deyroile). 


Page 166. — Après la ligne 26, mettez: 
A. Dernier article de la massue des antennes, ovoïde court (G. Illeis). 


Et supprimez cette ligne à la page suivante. 


Page 107. — Ligne 27 , au lieu de : liées au quart externe de la 
base, lisez : liées chacune au quart externe de la base. 


Pagert74.0n 


85 Psyllohora Costne: — Ovale; convexe et d'unblanc sale ou flaves- 


26 SUPPLÉMENT 

vescent. Prothorax marqué de cinq points noirs. Elytres ornées chacune 
de onze ou douze taches noires, brunes ou brunâtres : deux subbasilaires, 
presque en carré long: la deuxième ou externe limitée à'son côté interne 
par le calus: quatre en rangée transversale vers les deux cinquièmes: les 
trois internes presque en carré long: la sixième ou externe, petite, liée 
au bord extérieur : la septième, en ovale transverse, liée par ses extré- 
matés aux angles postérieurs de la quatrième qui est échancrée : quatre, 
étroites, en rangée transversale vers les deux tiers : la huitième ou interne 
dépassant à peine la moitié de lu neuvième: celle-ci paraissant compo- 
sée de deux taches : la onzième, parallèle à la moitié postérieure de La 
dixième. 

ETAT NORMAL. Prothorax et élytres d'un blanc sale ou flavescent : 
le premier, paré de cinq points noirs: les secondes, ornées chacune 
de onze ou douze {aches noires, brunes, d’un brun roux ou d’un 
roux ou testacé brunâtre : les première et deuxième presque en 
parallèlipipède allongé, subbasilaires, prolongées jusqu’au sixième de 
la longueur : la deuxième ou externe dépassant à peine les trois cin- 
qaièmes internes de la largeur, limitée par le calus à son côté externe : 
les troisième, quatrième, cinquième et sixième, formant avec leurs 
pareilles une rangée transversale vers les deux cinquièmes de la 
longueur: les troisième, quatrième et cinquième presque en carré 
allongé : la quatrième, plus grosse, échancrée à son bord postérieur, 
liée par ses deux angles postérieurs à la septième : la sixième, plus 
petite, ovalaire, subponctiforme, liée au bord externe : la septiéme 
en ovale transverse, de la largeur de la quatrième, située sur le disque, 
vers la moitié ou un peu plus de la longueur: la huitième, joignant la 
suture, étroite, une fois plus longue que large, naissant au niveau de 
l'extrémité postérieure de la septième, prolongée jusqu’aux cinq sep- 
tièmes de la longueur et à la moitié de, la neuvième : celle-ci, sur la 
ligne longitudinale des deuxième, quatrième et septième, située après 
celle-ci, prolongée jusqu'aux cinq sixièmes, paraissant formée de 
deux taches unies : la dixième, plus avancée en devant que la neu- 
vième, prolongée en arrière à l’égal de celle-ci, dépassant à peine à 
son cotéexterne les deux tiers de la largeur, à partir de la suture: la 
onzième, située entre la dixième et le bord externe, parallèle à la 
moitié postérieure de cette dernière. 


A LA MONOGRAPHI& DES COCCINELLIDES. 27 
Long. 0",60045 ,2 1.). Larg. 0®,0033 (1 1/21). 


Corps ovale ; convexe ; pointillé ; d’un blanc sale ou flavescent, en 
dessus. {Antennes et palpes d’une flave testacé. Ecusson noir. Dessous 
du corps et pieds d’un blanc flavescent. 


PATRIE : l'Amérique, (collect. Motschoulsk y). 


Os. J’ai dédié cette espèce à M. Achille Costa, de Naples, auteur 
de divers mémoires entomologiques, et auquel la science devra proba- 
blement un jour une bonne Faune des insectes du royaume de Naples. 


Page 207. — Après la synonymie, ligne 44, placez l'observation 
suivan(e : 


Suivant M. le docteur Schaum, il faut ajouter à la synonymie de 
la Thea variegata. 


Cocciaella nassata. Ericus. Peyÿtr. zur Insectenfaun. von Angola in Archiv. f. Naturg. 
t. 9.4" part. p. 266. 122, et que j'avais rapportée avec doute au genre Psyllobora 
p. 203. voy. Scuauu. Bericht. 1852, p. 213. 


Page 208. 


3. Thea quadripunetata, Briévement ovale ; d’un flave testacé 
en dessus. Elytresornéeschacune de quatre points noirs disposés en carré: 
le deuxième sur le calus : le premier entre celui-c1 et la suture : les tror- 
sième et quatrième constituant avec leurspareils une rangée transversale, 
arquée en devant : le troisième aux quatre septièmes : le quatrième ou 
externe , aux trois cinquièmes de la longueur. 


Long. 0%,0030 (1 2/5 l.). Larg. 0",0096 (1 4/5 L.). 


Corps brièvement ovale; pointillé; Inisant; d’un flave testacé en 
dessus. Tête, antennes, palpes et prothorax de même couleur. Élytres 
ornées chacune de quatre points noirs, disposés sur deux lignes trans- 
versales : le deuxième ou externe sur le calus: le premier ou interne 
entre eelui-ci et la suture, un peu plus rapproché de cette dernière 
que du point du calus : tous les deux formant avec leurs semblables 


28 | SUPPLÉMENT 

une rangée transversale à peine arquée en arrière : les troisième et 
quatrième formant avec leurs pareils une rangée arquée en devant : 
le troisième, le moins petit, aussi rapproché de la suture que le pre- 
mier, aux quatre seplièmes de la longueur : le quatrième , à peine 
moins voisin du bord externe que celui du calus vers les trois cin- 
quièmes de la longueur. Dessous du corps d’un flave testacé, avec les 
médi et postpectus et la partie médiaire du premier arceau ventral, 
obscurs. Pieds d’un flave testacé. 

ParTris : l’Asie ? ( collect. Motschoulsky ). 


Page 212. — Ajoutez après la Propylea 1 i-punctala : 


Os. J’ai vu dans la collection de M. Deyrolle un exemplaire de 
celle espèce, provenant du Cap de Bonne-Espérance, se rapportant à 
la var. E de mon Hist. nat. des Coléoptères de France (Sécuripalpes, 
p. 156); ainsi la Coccinella dentata de Casstroem qu’il était permis 


de rattacher avec doute à cette espèce, doit y être définitivement rap- 
portée. 


2. Propylea obverse-punetata. Ovale; flave ou d’un flave 
testacé. Prothorax à deux points noirs. Elytres à deux ou trois points 
de même couleur : le premier sur le calus : le deuxième , rapproché de 
la suture, au sixième de la longueur : le troisième, rapproché du bord 
exlerne, vers la moitié. 


Long. 0,0056 (2 1/2 L.). Larg. 0,0045 (2 L.). 


Corps ovale ; médiocrement convexe ; flave ou d’un flave testacé. 
Feux noirs. Prothorax orné de deux points de même couleur, placés 
en ligne transverse, aux deux tiers de la longueur, chacun vers les 
deux cinquièmes de l’espace compris entre la ligne médiane et le bord 
externe. Elytres ornées chacune de deux ou trois points noirs ; le 
premier , parfois peu ou point apparent, sur le calus huméral : le 
deuxième, vers le sixième de la longueur et le cinquième interne de 
la largeur : le troisième, vers la moitié ou un peu moins de la lon- 
gueur et le quart externe de la largeur. Dessous du corps et pieds de 
couleur analogue au dessus. 


A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 29 


Pare : les parties boréales de l'Inde, (collect. Deyrolle). 

Ons. Cette espèce a un peu le faciès des Psyllobora, dont elle 
s'éloigne surtout par ses antennes et par le bord antérieur bissi- 
nueusement échancré de son prothorax. 


Page 216. — Première ligne, au lieu de : 1. mt. ornata , lisez : 
1. D. ornata. 


Page 216.— Ligne 30, au lieu de : 
Genre Selasia, SÉLASIE, lisez : Seladia, SÉLADIE. 


La première de ces dénominations ayant déjà été appliquée par 
M. Delaporte à une coupe générique de la famille des CÉBRIONITES. 


Page 225. 


48 Macaria endomyeha. PBrièvement ovale, Prothorax et 
élytres vernissés, d’un rouge rosé : le premier, orné sur ses deux sep- 
tièmes médiaires d’une bande longitudinale noire, ordinairement inter- 
rompue : les secondes , parées chacune de cinq taches ponchformes 
noires : les première et deuxième subbasilaires : les troisième et qua- 
trième en rangée pareille vers les deux cinquièmes : la cinquième sur 
le milieu, aux cinq septièmes de la longueur. 


Coccinella endomycha CuevroLar, in collect. 
Long. 0,0061 (2 3/4 1.). Larg. 0,0045 (2 I.). 


Corps assez brièvement ovale; pointillé ; brillant ou vernissé en 
dessus. Tête d’un rouge rosé. 4ntennes noires , avec les premier à 
quatrième articles en partie d’une pâle couleur de chair, principale- 
ment au côté externe. Palpes maæxillaires noirs, à premier article 
pâle. Prothorax d’un rouge rosé , orné longitudinalement dans ses 
deux septièmes médiaires, d’une bande noire, probablement entière 
quelquefois, mais interrompue sur l’exemplaire soumis à notre exa- 
men, du sixième aux deux cinquièmes de la longueur. Elytres d’un 


30 SUPPLÉMENT 
rouge rosé, parées chacune de cinq taches ponctiformes noires : les 
première et deuxième subbasilaires : l’externe, sur le calus : l’interne, 
entre celle-ci et la suture : les troisième et quatrième un peu moins 
petites, formant avec leurs pareilles une rangée transversale après le 
tiers ou aux deux cinquièmes de la longueur : la troisième ou interne 
de moitié plus voisine de la suture que l’interne antérieure : la qua- 
trième de moitié plus rapprochée du bord externe que l’externe an- 
térieure : la cinquième, un peu plus petite, sur le milieu de l'élytre 
dont elle occupe à peine plus du quart médiaire vers les cinq septiè- 
mes ou un peu moins de la longueur. Repli et dessous du corps d’un 
rouge analogue au dessus. Pieds noirs. ; 

PArRIE : Sainte-Catherine (Brésil), (collect. Chevrolat, Deyrolle). 


Page 226 : 


Après les Discotomaires décrits, ajoutez : 


Genre Pristonema, PrisronNÈme, Erichson (*). 


Antennes de onze articles : les troisième à huitième dentés en scie; 
à dents peu serrées : les neuvième à onzième constituant une petite 
massue piriforme, Palpes maæillaires fortement sécuriformes : les 
labiaux, petits, filiformes. Tarses à deuxième article lobé. Ongles 
munis d’une dent basilaire. 


1. P. coccinea, ERICHSON. Suborbiculaire ; faiblement con- 
vexe ; glabre et brillante en dessus; de couleur écarlate. Prothorax 
orné de chaque côté d’une grande tache blanche. Tarses et antennes bruns : 
celles-ci, avec le premier article blanc. 


Long. 0,0061 (2 3/41.). 
PA'rRIE : le Pérou. 


Cette espèce que je n’ai pas vue, doit faire modifier de la manière 
suivante les caractères des Discotomaires, page 214 : 


LL 


() Conspectus insectorum Coleopterorum quee in republica peruana observata sunt 
(Ericnson), Archiv. fuer Naturg. 1. 13, (1847) 14'° partie 182. 


A ELA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 31 


Antennes ordinairement de neuf à dix articles apparents, dont les 
troisième et cinquième, parfois très-petits ; quelquefois cependant de 
onze articles, mais alors dentées en scie à partir du troisième. 


Et il faut ajouter au tableau, p. 215. GENRES. 


Antennes de onze articles, dont les trois derniers en massue 


piriforme, Pristonema. 


Page 229 : 


Modifiez de la manière suivante les lignes onze et douze du tableau. 
Au lieu de : 


Prosternum uniformément relevé en carène jusqu’à son bord antérieur, 


Mettez . e 


Prosternum relevé en carè- 


ne peu où point affaiblie | Antennes plus ou moins seusiblement 
antérieuremeut, Elytres dentées. Peliia. 


en ogive à leur partie 
postérieure, Corps mé- f Antennes non dentées Gallia. 


diocrement convexe. 


Pag 236 : 


35 Caria superha, Suborbiculaire ; convexe ; d’un rouge 
vermillon , en dessus. Prothorax orné de deux points noirs, situés cha- 
cun vers les deux tiers de la longueur et le tiers de la largeur. Elyrres 
marquées chacune de sept points semblables : un sur le calus : trois 
‘en rangée transversale vers le tiers ( l'externe étendu presque jusqu'au 
bord) : trois en rangée arquée en devant, vers les deux tiers. 


Long, 0",0117 (8 1/4 1.). Larg. 0".0100 (4 1/2 1.). 


Corps suborbiculaire ; convexe; pointillé; luisant ou brillant; d’un 
rouge vermillon, en dessus. 4ntennes et palpes d’un rouge testacé. 
Prothorax élargi en ligne peu courbe et non sinuée; arqué en arrière 
et tronqué au devant de l’écusson, à la base; marqué de deux taches 


32 SUPPLÉMENT 


ponctiformes noires, situées vers les deux tiers de la longueur , et 
chacune vers le tiers externe de la largeur. Ecusson triangulaire ; 
noir. Elytres arrondies aux épaules; à tranche sans rebord , médio- 
crement déclise, égale au cinquième ou presque au quart de la lar- 
geur vers le tiers de la longueur ; ornées chacune de sept points noirs, 
à peu près égaux à ceux du prothorax : le premier , sur le calus : les 
deuxième, troisième et quatrième, formant une rangée transversale 
ou à peine arquée en arrière vers le tiers de la longueur: le deuxième, 
au sixième, voisin de la suture : le troisième, un peu plus postérieur, 
presque vers la moitié de la largeur : le quatrième, en forme de ligne 
tranverse, commençant aux deux tiers ou un peu plus et prolongée 
presque jusqu’à la tranche : les cinquième , sixième et septième; 
constituant une rangée arquée en devant , vers les deux tiers de la 
longueur : le cinquième, très-voisin de la suture : le sixième, plus 
antérieur, vers le milieu de la largeur : le septième, un peu trans- 
verse, rapproché du bord externe. Repli d’un rouge moins vif, laissant 
apparaître un peu le quatrième point noir des élytres. Dessous du 
corps de la couleur à peu près du repli, sur l’antépectus; noir, sur les 
médi et postpectus et sur la partie médiaire du ventre jusqu’à la fin 
du troisième arceau, d’un rouge flave sur le réste : épimères du mé- 
dipectus, de cette dernière couleur : postépisternum et épimères pos- 
térieures, d’un rouge brunâtre. Pieds d’un rouge jaunûtre. 


PaTRie : les Indes, (collect. Deyrolle). 


Ogs. La fossette du repli prothoracique est peu profonde ou peu 
prononcée chez cette espèce. 


Page 243. — 2. Leïs basalis; REDTENBACHER. 


Os. quelquefois les élytres sont marquées chacune d’un point 
noir sur le calus huméral. (les Indes, collect. Deyrolle). 


Page 257. 


A la fin de la description de la Leis. 22-signata, ajoutez: 


A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 33 


Variation des Elitres. 


Os. Quelquefois les taches ponctifermes noires des élytres acquièrent plus de dé- 
veloppement et se lient en partie ensemble. Les quatrième et cinquième, septième 
et huitième, dixième et onzième sont celles qui paraissent les plus sujettes à 
présenter ces sortes d'union. Divers exemplaires reçus en commuuication de 
M. Buquet sembleraient même fournir la preuve que la Leis clathrata n’est que 
le produit d’une union plus générale des taches des élytres, ainsi que j’en avais 
déjà émis le soupçou p. 255. Cette dernière doit donc être supprimée et consi- 


déréé comme une simple variété de la L.22-signata. 


Page 261. 


19 Leïs frigida. Briévement ovale. Prothorax flave, paré sur son 
milieu d'une sorte d'M noire. Elytres d’un jaune testacé, ornées chacune 
de six ou sept points noïrs : un, sur le calus: trois, en rangée arquée en 
arrière, vers le tiers: deux, en rangée subtransversa/e vers les trois 


cinquièmes ou un peu plus: un, parfois peu marqué, juxta-sulural, 
aux cinq sixièmes, sur un pli transversal. 


Erar NORMAL. Prothorax flave ou d’an blanc flavescent, orné sur 
son milieu d’une sorte d’M noire, n’atteisnant pas le bord antérieur, 
ne dépassant pas extérieurement la sinuosité postoculaire, à branches 
externes larges, occupant le tiers médiaire de chacun des côtés de la 
base situés entre le milieu et Pangle postérieur, laissant au devant de 
l’écusson deux taches foncières. Ælytres d’un jaune testacé, ornées 
chacune de six ou sept points noirs, assez petits: le premier, sur 
le calus: les deuxième, troisième, quatrième, en rangée arquée en 
arrière, vers le tiers ou un peu plus de la longueur: le deuxième ou 
interne, voisin de la suture : le quatrième ou externe, aussi rapproché 
du bord extérieur: le troisième, entre deux, sensiblement plus pos- 
térieur : les cinquième et sixième, .en rangée subtransversale ou fai- 
blemeat arquée en devant : ie cinquième, ua peu moins voisin de la 
suture que le deuxième, un peu avani les troïs cinquièmes de la lon- 
gueur : le sixième, presque aussi voisin du bord extérieur que le 


quatrième, un peu après les trois cinquièmes de la longueur: le sep- 
Suppl. Coccinellides. : 'LER 


34 SUPPLÉMENT 


tième, parfois peu marqué, voisin de la suture, aux cinq sixièmes 
ou environ de la longueur, situé sur un pli transversal. 


Long. 0,0061 (2 3/41.) 


Corps brièvement ovale; convexe ou médiocrement convexe ; 
pointillé ; luisant en dessus. Téfe lave ou d’un blanc flavescent, mar- 
quée sur l’épistome, d’une tache noire, en carré long. Antennes et 
palpes testacés: ceux ci, à extrémité noire. Prothoraxæ étroitement 
et très-faiblement relevé en rebord sur les côtés. Ecusson noir. Elytres 
largement en ogive postéricurement ; à tranche nulle ou presque nulle, 
chargées vers les cinq sixièmes de leur longueur, d’un pli lié à la sutu- 
re, transversalement prolongé presque jusqu’à la moitié de leur lar- 
geur. Dessous du corps brun ou d’un brun noir sur la poitrine, brun 
sur le tiers médiaire du ventre, d’un flave testacé sur les côtés de 
celui-ci, Esimères plus pil es. Pieds d’un fauve testacé. 


PATRIE : la Sibérie, (collect. Saucerotte). 


Page 274. 
Genre Ballia, BALLI&E. 


CarACTÈRES. Plaques abdominales arquées au côté interne , jusque 
vers le quart externe de la largeur, rapprochées du bord postérieur 
de l’arceau qu’elles suivent ensuite d’une manière parallèle jusqu’au 
côté externe. Ongles munis d’une dent basilaire. Epistome assez faible- 
ment bidenté, Prothorax assez fortement échancré en devant; en ligne 
plus ou moins courbe jusqu'aux trois cinquièmes environ de la lon- 
gueur des côtés, subarrondi aux angles postérieurs ; arqué en arrière 
d’une manière faiblement bissinuée; médiocrement convexe ; non 
creusé d’une fossette sur son repli. Elytres d’un quart ou d’un tiers 
plus larges en devant que le prothorax ; émoussées ou subarrondies 
aux épaules ; à tranche médiocre ou assez large, soit déclive , soit 
faiblement en gouttière; en ogive plus ou moins étroite postérieure- 
ment. Prosternum relevé en carène peu ou point affaiblie antérieure- 


À LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 39 


ment, Fésosternum échancré. Corps médiocrement ou assez faiblement 
convexe. 


1. B. Christophori. Ovalaire ; médiocrement convexe. Prothorax 
noir, avec le rebord en partie jaunûâtre. Elytres subcordiformes, subacu- 
minées postérieurement ; à tranche déclive ef à peine plus large que le 
septième de la largeur, vers le tiers de la longueur ; noires, ornées cha- 
cune d’une bande et d’une ligne d’un jaune pâle : la bande, basilaire, 
transversalement prolongée jusqu’à la suture, sur un cinquième environ 
de la longueur : la ligne, située près de la suture, au quart de la largeur, 
de la moitié aux deux tiers de la longueur. | 


ÉTAT NORMAL. Prothorax noir, paré d’une bordure d’un flave 
testacé, très-étroite, peu apparente, ne couvrant que le rebord, depuis 
a sinuosité postoculaire jusqu'aux deux tiers de la longueur des côtés. 
lÉtytres noires, avec la base et une tache sur chacune d’un jaune pâle: 
la partie basilaire Jaune, formant une bande transversale étendue 
jusqu’à l’écusson et laissant ensuite sur chaque élytre une bordure 
suturale noire aussi large en devant que l’écusson et un peu plus large 
postérieurement, couvrant presque un cinquième de la longueur du 
bord externe,quadrisinueuse à son bord postérieur : la tache,en forme 
de bande ou de ligne longitudinale, prolongée de la moitié environ 
de la longueur aux deux tiers, vers le quart interne de la largeur. 


Long. 0,0084 (3 3/4 1.). Larg. 0,0061 (2 3/4 1.). 


Corps oyalaire ; médiocrement convexe ; peu distinctement poin- 
tillé; luisant. Téte noire, avec la partie médiaire obscurément d’un 
roux testacé. {ntennes et palpes de cette coulenr. Prothorax élargi en 
ligne courbe; très-étroitement rebordé ; en angle très-ouvert et dirigé 
en arrière à la base. £lytres subcordiformes, subacuminées, offrant 
vers le tiers leur plus grande largeur, rétrécies ensuite et d’une ma- 
nière subsinueuse avant l’angle sutural; munies latéralement d’une 
tranche déclive, égale environ au septième de la largeur vers le tiers 
de la longueur. Repli d’un noir brun, avec une tache basilaire d’un 
jaune pâle. Dessous du corps el pieds noirs: larses d’un roux testacé. 


36 SUPPLÉMENT 


PaTRiE : les parties boréales des Indes orientales, ( collection 
Deyrolle). : 


Os. Le dessin des élytres doit probablement varier. 


J'ai dédié cette espèce à mon ami M. l'abbé Christophe, dont l’en- 
tomologie occupait autrefois les loisirs, et qui vient de s'élever au 
rang de nos premiers écrivains, par son Âisloire de la papauté durant 
le x1v° siècle. 


9, B. Bralhmæ. Ovale ; médiocrement convexe. Prothorax noir. 
largement bordé de blanc flavescent. Elytres fauves ou d’un brun rous- 
sâtre, ornées chacune de sept taches d’un blanc flavescent, bordées de 
noir : une juxla-scutellaire : une liée au bord externe, près de l'épaule : 
trois en rangée transversale, vers le milieu : deux en rangée arquée, vers 
les trois quarts : les deux externes de ces rangées liées au bord externe. 


ErAr NORMAL. Prothorax noir, orné de chaque côté d’une large 
bordure ovalaire, d’un blanc flavescent, étendue en devant jusqu’à la 
sinuosité postoculaire et couvrant le cinquième environ de la base. 
Elytres fauves, couleur de bois ou d'un brun roussätre, ornées cha- 
cune desept taches d’un blanc flavescent bordées de noir : la première, 
en carré allongé, liée, aux côtés de l’écusson, à la base, dont elle égale 
environ le quart : la deuxième, la plus grosse, liée au bord externe, 
qu'elle couvre presque depuis lépaule jusqu’au sixième ou presque 
au cinquième de la longueur, obliquement étendue d’avant en arrière 
jusqu’au tiers externe de la largeur : les troisième, quatrième et 
cinquième, formant avec leurs semblables une rangée transversale 
vers le milieu de la longueur : les troisième et quatrième, les plus 
petites, situées entre la suture et le milieu de la largeur : la cinquième, 
plus grosse, liée au bord externe et transversalement étendue jusqu’au 
milieu de la largeur : les sixième et septième, formant avec leurs 
parcilles une rangée transversale un peu arquée, vers les trois quarts 
de la longueur : la septième, presque en triangle dont le côté le plus 
large est lié au bord externe: la sixième , obtriangulaire , liée à la 


septième par son angle antéro-externe, étendue jusqu’au quart interne 
de la largeur. 


À LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDIS, sr 


Lons. 0,0084 (3 3/4 1). Larg. 0,0067 (3 L.). 


Corps ovale; médiocrement convexe; poiaullé ; lisse, luisant. 
Tête d’un blanc jaunâtre , parée d’un bandeau noir interrompu à sa 
partie postérieure. Antennes el palpes d’un flave testacé : les premières, 
à extrémité noire, Elytres d’un quart au moins plus larges en devant 
que le prothorax à ses angles postérieurs ; ovalaires , en ogive étroite 
à partir de leur seconde moitié, Dessous du corps noir. Pieds d’un 
brun roux, plus clair sur les jambes et surtout sur les tarses. 

PaTRie : les parties boréales de l'Inde, (collect. Deyrolle). 


3. B. Gustavii, Ovaie, médiocrement convexe. Prothorax ct 
élytres flaves ou d’un fluve roussâtre : le premier, marqué de deux 
grosses laches liées à la base de chaque côté de la ligne médiane : les se- 
condes, à tranche peu déclive, égale au septième de la largeur , parées 
d’une bordure suturale formant une tache scutellaire, et une plus grande 
de la moitié aux quatre cinquièmes, el chacune de huit autres taches, 
rousses : Les deux premières, près de la base : les troisième, quatrième et 
cinquième, en rangée transversale à peine arquée, aux deux cinquièimnes: 
les sixième et septième en rangée semblable, aux trois cinquièmes : la 
huitième vers l’angle sutural. 


Érat Nonmaz. Prothorax et élytres flaves , ou peut-êire d’un 
blanc flavescent pendant la vie, flaves ou d’un flave légèrement 
roussâtre après la mort : le prothorax orné de deux taches rousses, 
liées à la base de chaque côté de la ligne médiane, couvrant chacune 
la moitié de la partie du bord postérieur comprise entre la ligne mé- 
diane et l'angle, avancées jusqu'aux quatre cinquièmes antérieurs : 
les élytres, ornées d’une bordure suturale irrégulière, et chacune de 
huit taches rousses: la bordure suturale constituant une tache scutel- 
laire une fois au moins plus longue que large, prolongée jusqu’au 
huitième de la longueur, réduite ensuite à peu près au rebord, renflée 
de la moitié aux quatre cinquièmes en losange très-allongée, égale 
dans sa partie la plus dilatée au sixième de la largeur de chaque 
élytre, puis réduite au rebord ou peu distincte jusqu’à l’extrémité : 


38 SUPPLÉMENT 

les première et deuxième taches, subbasilaires, formant avec leurs 
semblables une rangée arquée en arrière : la première, orbiculaire, 
égale aux deux cinquièmes de la largeur, séparée de la suture d’un 
cinquième,et moitié moins de la base : la deuxième,de deux tiers plus 
étroite, humérale : les troisième,quatrième et cinquième, constituant, 
sur chaque élytre, une rangée transversale ou faiblement arquée en 
arrière, naissant aux deux cinquièmes du bord externe, un peu plus 
avancée sur la suture : la troisième, la plus grosse de toutes, égale 
aux deux cinquièmes de la largeur, orbiculaire , très-voisine de. la 
suture, liée ou à peu près à la première par sa partie antéro-externe : 
la quatrième, ovalaire, une fois plus étroite , liée à la troisième, un 
peu moins avancée et un peu plus postérieure que celle-ci : la cin- 
guième, plus courte, à peine plus étroite, presque liée à la quatrième, 
notablement isolée du bord externe : les sixième et septième, formant 
avec la tache suturale postérieure et leurs pareilles une rangée trans- 
versale faiblement arquée en devant: la sixième, suborbiculaire, égale 
au tiers de la largeur , un peu plus rapprochée de la suture que du 
bord externe : la septième, suborbiculaire, un peu plus courte, entre 
la sixième et le bord marginal : la huitième, suborbiculaire, un peu 
plus grosse que la sixième, près de l’angle sutural. 


Long, 0%,0095 (4 1/2 1.) Larg. 0,007% (3 1/3 L.). 


Corps ovale, médiocrement convexe ; pointillé ; lisse; luisant, Tête 
d’un flave roussâtre. “Æntennes et palpes de même couleur. Prothorax 
élargi en ligne courbe, émoussé aux angles postérieurs. Æ£lytres d’un 
quart où d’un tiers plus large en devant que le prothorax à ses angles 
postérieurs; ovalaires, plus larges vers les deux cinquièmes, en ogive 
dans leur seconde moitié ; à tranche peu déclive, égale au septième 
ou presque au sixième de la largeur, vers la moitié de la longueur. 
Repli d’un roux orangé. Dessous du corps d’un roux orangé sur 
l'antépectus, noir sur les autres parties pectorales et sur le ventre. 
Bord des arceaux de ce dernier, roux. Pieds d’un roux orangé. 

PATRIE : les parties boréales de l'Inde, ( collect. Deyrolle ); 
l'Himalaya, (collect. Mannerheim). 

J'ai dédié cette espèce à M. le comte Gustave de Mannerbheim , 
l’une des gloires de ” Entomologie. 


À LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES, x‘ 


de 


4. &, Eucharis. Ovalaire; médiocrement convexe; d’un flave 
lestacé, en dessus. Elytres subcordiformrs, offrant vers le tiers leur plus 
grande largeur ; ornées chacune de trois points noirs: 1° sur le calus: 
2 aux deux septièmes de la gouthiére: 3° vers les deux tiers de la lon- 
queur et les deux cinquièmes internes de la largeur. Dessous du corps 
noir. Pieds d’un roux testacé, 


ErTaT norMaL. Prothorax et élytres, d’un flave testacé : le premier, 
sans taches : les secondes, ornées chacune de trois points noirs: le 
premier sur le calus: le deuxième, le plus gros, sur la gouttière, 
vers les deux septièmes de la longueur, non prolongé jusqu’au bord 
externe: le troisième, le plus petit, vers les deux tiers ou un peu 
moins de la longueur, et les deux cinquièmes internes ou un peu 
plus de la largeur. 


Long, 0,0090 (4 [.). Large 0.0067 (3 1.). 


Corps ovalaire; médiocrement convexe; superficiellement poin- 
tillé sur les élytres ; lisse; luisant; d’un flave testacé, en dessus. Tête 
antennes et palpes, de même couleur. Prothorax arqué sur les côtés ; 
élargi d'avant en arrière ; subarrondi ou émoussé à ses angles posté- 
rieurs; en arc dirigé en arrière et à peine bissinué, à la base; 
médiocrement convexe sur le dos, sensiblement relevé du quart 
externe au bord latéral. Elytres subcordiformes, offrant vers le tiers 
leur plus grande largeur, en ogive assez étroite postérieurement ; 
médiocrement ou peu fortement convexes ; offrant sur les côtés une 
gouttière égale au huitième environ de la largeur vers le tiers de la 
longueur, presque nulle après la moitié. Repli d’un flave testacé, 
marqué de la tache juxta-marginale. Dessous du corps noir, avec les 
côtés de l’antépectus d’un flave testacé, et les épimères des médi et 
postpectus flaves, Pieds fauves ou d’un fauve roux. 


PATRIE : les parties boréales des Indes orientales, ( collection 
Deyrolle ). 


5. B. Montivaga, Ovalaire : médiocrement convexe. Prothorax 
noir sur son tiers médiaire, flave sur les côtés. Elytres subcordiformes, 


49 SUPPLÉMENT 

offrant vers les deux cinquièmes leur plus grande largeur ; d’un flave 
lestacé, Dessous du corps et pieds d’un noir brun : extrémité des jambes 
el tarses fauves. 


Erar NORMAL. Prolhorax noir sur sa partie longitudinalement 
médiaire, flave ou d’un jaune pâle sur les côtés : la partie noire, 
courant en devant jusqu’à la môitié des yeux, subparallèle ou fai- 
blement rétrécie ensuite jusqu'aux deux cinquièmes de la longueur , 
puis progressivement et peu élargie, couvrant le tiers médiaire de 
la base. Elytres d’un flave testacé, sans taches, ou offrant, près du 
bord externe, une légère tache noirtre vers le tiers ou un peu moins 
de la longueur. 


Loug, 0°,0090 (4 L.). Larg. 0°,0074 (2 1/3 L.). 


Corps ovalaire; médiocrement convexe; superficiellement poin- 
tillé sur les élytres; lisse, luisant. Téte d'un jaune testacé, parée à sa 
partie postérieure d’un bandeau noir, arqué en arrière, souvent en par- 
tie voilé par le bord antérieur du prothorax ; bordée de noir à la par- 
tie antérieure de l’épistome, et marquée d’une tache de même couleur 
sur le labre. Antennes et palpes d’un flave testacé, à extrémité obs- 
cure. Prothorax arqué sur les côtés ; élargi d’avant en arrière; subar- 
rondi ou émoussé à ses angles postérieurs, en arc dirigé en arrière et à 
peine bissinué, à la base; médiocrement convexe sur le dos, légè- 
rement relevé du quart externe au bord sutural. Ælytres subcordifor- 
mes, offrant vers les deux cinquièmes leur plus grande largeur , en 
ogive assez étroite postérieurement; médiocrement ou peu fortement 
convexes ; offrant sur les côtés une gouttière égale environ au sep- 
ième de la largeur vers le liers de la longueur, très déclive ou nulle 
après la moitié. Repli d’un jaune testacé. Dessous du corps noir sur 
Ja poitrine, brun sur le ventre : épimères des médi et postpectus, 
blanches. Pieds : cuisses noires ou d’un noir brun : jambes graduel- 
lement d’un brun roux ou d’un roux brunâtre à l'extrémité : tarses 


de cette dernière couleur. 


Parrie : les parties boréales de l'Inde, (collect. Deyrolle). 


A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 41 

6 B. Testacea. Ovalaire ; médiocrement convexe ; d’un jaune d’ocre 
ou d’un flave ou jaune testacé, en dessus. Elytres offrant vers le tiers 
leur plus grande largeur. Dessous du corps d'unroux testacé. Pieds plus 


pâles. 


ETAT NORMAL. Protnorax d’un flave testacé , sans taches. Elytres 
à peine moins pâles, également sans taches. 


Long. 0,0090 (4 L.). Larg 0,0072 (3 1,4 L.). 


Corps ovalaire ; médiocrement convexe; superficiellement pointillé 
sur les élytres ; lisse ; luisant. Tête, antennes et palpes d’un flave tes- 
tacé. Prothorax arqué sur les côtés ; élargi d’avant en arrière; subar- 
rondi ou émoussé aux angles postérieurs ; en arc dirigé en arrière ci 
à peine bissinué, à la base ; convexe sur ie dos, sensiblement relevé 
du quart externe au bord latéral. Elytres ovalaires , offrant vers Île 
tiers de leur longueur leur plus grande largeur, en ogive peu étroite, 
postérieurement; médiocrement convexes ; offrant sur les côtés unc 
gouttière déclive , égale environ au sixième de la largeur, vers les 
deux septièmes de la longueur , à peu près nulle après la moitié. 
Dessous du corps d’un roux testacé, avec les épimères des médi et 
postpectus et les épisternums, d’un blanc flavescent. Pieds d’un roux 


testacé plus pâle, 


PATRIE : les parties boréales de l’fnde, (collect. Deyrolle). 


Page 278. 


\ 


JB Keda flavens. Hémisphérique. Prothorax et élytres d'un 
jaune pâle: le premier, avec le rebord externe et une bordure basilaire 
égale à la mortié de la tranche, mais extérieurement rélrécie, noirs : les 
secondes, ornées d’une bordure suturale graduellement renflée vers les 
trois septièmes d’une bordure externe couvrant la tranche, noires. 


Long. 0,0094 (3 3/4 1.). Larg. 0,0078 (3 1/2 1.). 


Corps hémisphérique; d’un jaune de gomme-gutte päie, lisse et 


42 SUPPLÉMENT 


brillant, en dessus. Æntennes et palpes d’une couleur analogue. Pro- 
thorax à peine rehordé, mais non relevé en rebord, sur les côtés ; à 
rebord latéral noir ; paré à la base d’une bordure de même couleur, 
égale environ à la moitié de la largeur de la tranche des élytres vers la 
moitié de leur longueur, inégale, faiblement entaillée au devant de l’é- 
cusson, graduellement rétrécie à partir du tiers externe jusqu’à l’angle 
postérieur. Ecusson noir. Elytres à tranche égale au huitième de la 
largeur, vers les deux cinquièmes de la longueur, un peu plus large 
vers Ja moitié, rétrécie en se rapprochant de l’angle sutural ; ornées 
d’une bordure suturale et d’une bordure externe, noires: la bordure 
suturale, à peine plus large que la moitié de l’écusson, vers l’extré- 
mité de celui-ci, graduellement renflée jusqu'aux trois septièmes de la 
longueur, où elle égale les trois cinquièmes de la tranche sur la même 
ligne transversale , progressivement rétrécie ensuite jusqu’à l’angle 
sutural, où elle est aussi étroite qu’en devant: la bordure externe, 
couvrant la tranche. Repli d’un jaune pâle, extérieurement bordé de 
noir. Dessous du corps noir: épimères du médipectus, flaves. Pieds 
noirs: cuisses antérieures et intermédiaires d’un jaune pâle sur leur 
face antérieure. 


PATRIE P (collect. Chevrolat). 


Ogs. Je n’ai vu que l’un des sexes. 


Page 281 : 


Neda peruviana. Après la synonymie, ligne 17, ajoutez : 


Variations des Elytres. 


Obs. J'ai reçu en communication, de M. Chevrolat, un exemplaire de cette espece 
dont la bordure suturale noire des élytres devant couvrir toute la base de celle-ci, 
était réduite au cinquième de la largeur vers le ciuquième de la longueur, et gra- 


duellement rétrécie ensuite de là à l’angle sutural. 


115 Neda æquatoriana, Suborbiculaire, un peu en toit. Pro- 
thorax noir, orné de chaque côté, à partir de la sinuosité postocu- 


A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES, 43 


laire, d’une tache ovalaire, d’un jaune testacé. Elytres d’un jaune tes- 
tacé, ornées chacune de six taches noïres, subponctiformes : la prenuère, 
sur le calus : la deuxième, juxta-suturale, vers le quart de la longueur : 
les troisième et quatrième,en rangée transversale, vers le tiers (l'externe, 
liée à la tranche et prolongée jusqu’au bord externe : l’interne, discale, 
petite) : les cinquième et sixième, petites, vers les deux tiers (l’externe, 
liée à la tranche : l’interne, discale, un peu plus antérieurement ; : les 
troisième, cinquième et même premaère, parfois nulles. 


ETAT NORMAL. Prothorax noir sur sa partie médiaire : cette 
partie, égale en devant au bord postérieur de l’échancrure , élargie 
en arc rentrant à partir de la moitié de la longueur, couvrant la base 
et le quart postérieur des bords latéraux, laissant sur les côtés une 
tache ovale d’un jaune flave, d’un flave testacé ou couleur d’argile , 
prolongée au moins jusqu'aux quatre cinquièmes de la longueur. 
Elytres d’un jaune flave ou testacé de couleur d'argile, ornées 
chacune de six taches noires : la première, en forme de point assez 
gros, sur le calus : la deuxième , ovale, voisine de la suture , du 
cinquième aux deux septièmes de la longueur : les troisième et qua- 
trième, en rangée transversale, vers le tiers de la longueur : la troi- 
sième ou interne, petite, ponctiforme, sur le disque : la quatrième ou 
externe, naissant près de la tranche et prolongée transversalement 
sur celle-ci en forme de bande courte, jusqu’au bord extérieur : 
les cinquième et sixième, petites, ponctiformes , formant avec leurs 
semblables une rangée traasversale arquée : la sixième ou externe, 
liée à la tranche, vers les deux tiers de la longueur : la cinquième ou 
interne, uu peu plus antérieure, vers la moitié de la largeur. 


Variations des Elytres. 


Oes. Quelques-unes des taches sont sujettes à faire défaut ; ce sont principalement 
les troisième et cinquième qui sont les plus petites ; parfois même celle du calus 


manque également. 


Long. 0",0078 (3 1/2 L.). Larg. 0®,0078 {3 1/2 1.). 


Corps suborbiculaire ; convexe ; pointillé ; luisant. Tête d’un 


AL SUPPLÉMENT 


Îlave testacé, ornée sur le milieu du front d’une bande longitudinale 
noire, élargie en devant. Prothorax à peine rebordé sur les côtés; 
obtus au devant de l’écusson : celui-ci, noir. Ælytres convexes, à tran- 
che égale environ au quart de la largeur, vers les deux cinquièmes 
de la longueur ; en ogive postérieurement. Reph de la couleur du 
dessus, marqué d’une tache noire correspondant à la quatrième. 
Dessous du corps el pieds noirs. 


PATRIE : les environs de Quito, (J. Bourcier ); Venezuela, 
(collect. Deyrolle). 


Elle m'a été envoyée par M. J. Bourcier. 


Page 291. — Ligne troisième, au lieu de bordure suturale, lisez : 
bordure marginale. 


Page 291 : 


185 Neda illudu. Suborbiculaire, un peu en toit. Prothorax 
noir, orné de chaque côté, à partir de la sinuosité postoculaire, d’une 
tache jaune ou testacée, prolongée au moins jusqu'aux deux tiers. Elytres 
d’un rouge roux, ornées chacune de trois taches subponctiformes noires : 
la première, juxta-suturale aux deux septièmes : la deuxième , moins 
petite, liée à la gouttière ou même étendue jusqu’au bord externe , 
vers le tiers: la troisième , voisine de la qouttière , vers les deux 


liers. 


Long. 0®,0078 (3 1/2 L.). Larg. 0®,0072 (3 1/41). 


Corps suborbiculaire ; convexe ; pointillé; luisant. Tête noire, 
bordée de flave au côté interne des yeux : labre de même couleur. 
Antennes et palpes d’un flave testacé : extrémité des premières et der- 
nier article des seconds, noirs. Prothorax arqué et élargi d’avant 
en arrière sur les côtés ; peu émoussé au devant de l’écusson, à 
la base ; convexe, mais sensiblement moins déclive sur les côtés ; 
noir, paré d’une tache ordinairement d’un beau jaune, parfois 


A LA MONOGRAPHIE DES UOCCINELLIDES. LL 
testacée, de grandeur un peu variabie, étendue en devant jusqu’à la 
sinuosité postoculaire où un peu plus, arrondie et prolongée posté- 
rieurement jusqu'aux deux tiers ou aux trois quarts de la longueur. 
Ecusson noir. Elytres convexes, un peu en toit ; à tranche égale au 
cinquième où au sixième de la largeur vers les deux cinquièmes 
de la longueur, gradueliement rétrécie ensuite de là à l’angle sutural; 
d’un rouge roux ; ornées chacune de trois sortes de points noirs : 
le premier, voisin de la suture, presque égal au quart de la largeur : 
le deuxième, vers le tiers de la longueur, plus gros, lié à la limite 
interne de la tranche et dilaté jusqu’au bord ou presque jusqu’au 
bord externe, formant avec le premier et ceux de l’autre élytre une 
rangée arquée ; le troisième , un peu plus petit que le premier, 
voisin des limites internes de la tranche, vers les deux tiers de la 
longueur, Repli de même couleur. Dessous du corps et pieds noirs. 


PaTRie : la Colombie, fcollect. Perroud). 


O8s. On dirait voir en elle une W. subdola manquant de bordure 
marginale et offrant une tache ponctiforme juxta-suturale à la place 
de la tache basilaire, noire. 


Page 292. — Neda andicola. Elle parait identique avec la Coce. patula, 
Ericason Conspect, Insect. coleopt. peruan. Enicusow’'s, Archiv. 1. 13, 1'° part. 
page 182. 4. et le nom de patula doit lui être rendu. 


Page 301. — Après la description de la Daulis testudinaria, 
ajoutez : 


Ogs. Quelquefois le réseau des élytres est plus incomplet : la ligne 
longitudinale n'arrive pas jusqu’à la première bande transversale, 
et les deux lignes transversales sont peu ou point apparentes dans 
leur moitié interne. 


Page 320. — Ligne 16, au lieu de : D. puneticolis, lisez : 
D. pumeticollis. 


46 SUPPLÉMENT 


Page 343. — Après la ligne 15, ajoutez : 


SEPTIÉME BRANCHE. 


Päge 344. — Ligne 5, au lieu de: 1. D torquata., lisez : 


1. A. torquata. 


Page 346. 


25, Alesia sybhillima. Subhémisphérique ; flave, en dessus. 
Prothorax paré d’un réseau noir, quadrifestonné en devant, divisé en 
quatre aréoles. Elytres ornées d’une bordure suturale, d’un rebord externe 
et d’un réseau, noirs: celui-ci naissant du milieu de la base et lié à la 
bordure suturale vers les sept huitièmes, divisé en deux bandes unies 
dans leur milieu par un lien oblique formant deux areoles: la bande in- 
terne, courbée d’abord en demi-cercle dirigé en arrière, et offrant une 
dent antérieure au côté interne de cette coubure. 


EÉrar NORMAL. Prothorax flave, paré d’une bordure basilaire noire, 
prolongée sur les côtés et avancée, en se rétrécissant, jusque près 
des angles de devant: cette bordure, unie par trois liens dirigés en 
avant à une bande quadrifestonnée en devant,naissant près des angles 
postérieurs, presque liée à la sinuosité postoculaire par l’angle antéro- 
externe des festons juxta-médiaires : ceux-ci séparés jusqu’au milieu 
de la longueur: ces bandes continuant un réseau offrant au devant de 
la bordure basilaire quatre mailles: les latérales, plus petites, subar- 
rondies: les juxta-médiaires obliques, ovalaires. Zlytres flaves, parées 
d’ane bordure suturale, d’une externe et d’un réseau, noirs : la bor- 
dure suturale, à peine plus large que l’écusson, faiblement élargie 
jusqu'aux quatres cinquièmes, rétrécie ensuite de là à l'angle sutural: 
la bordure externe, réduite au rebord, avancée en s’élargissant jus- 
qu'au milieu de la base : le réseau, naissant au milieu de la base, 
passant sur le calus,divisé ensuite pour former deux bandes; l’externe, 
graduellement rétrécie jusqu'aux deux sepüèmes ae la longueur, 


À LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 47 
puis continuée par une plus épaisse, rapprochée d’un cinquième de la 
largeur, vers le milieu de la longueur du bord externe qu’elle suit 
ensuite parallèlement, prolongée jusqu’à la suture vers les sept hui- 
tièmes de la longueur: l’interne, courbée d’abord en demi-cercle 
dirigé en arrière et formant une dent vers le dixième de la longueur, 
où elle est séparée de la bordure suturale par un espace faiblement 
plus grand que la largeur de cette bordure sur chaque élytre, prolongée 
longitudinalement et d’une manière parallèle à la bordure suturalc 
jusqu’aux quatre septièmes de la longueur, puis courbée un peu en 
dehors pour se réunir à la bande vers le milieu de la largeur et aux 
trois quarts ou un peu plus de la longueur : ces deux bandes, unies 
par un lien prolongé de l’externe, au tiers de la longueur, jusqu’à 
l’interne vers le milieu de la longueur : ce réseau divisant la surface 
de chaque élytre en quatre aires : l’externe en forme de bande lon- 
gitudinale prolongée de l’épaule à l'angle sutural : l’interne, presque 
en forme de 7 sur l’élytre gauche : les deux autres subarrondies : 
l’antérieure plus grande et plus ovalaire : la bande externe, ct 
moins sensiblement la discale antérieure, de teinte roséc: les autres 
flaves. 


Long. 0°,0056 (2 1/2 L.). Larg 0",0045 (2 L.), 


‘Corps subhémisphérique ; peu fortement convexe; pointillé ; lui- 
sant. Tête, antennes et palpes flaves. Ecusson noir. Elytres faiblement 
relevées en rebord et à tranche étroite. Repli d’un flave rosé, exté- 
rieurement bordé de noir. Dessous du corps noir. Epimères des médi 
et postpectus, blanches. Pieds d’un bianc flavescent: cuisses noires 
au moins en partie sur la tranche supérieure: les postérieures, en 
majeure partie, noires. 


PATRIE : les plateaux élevés de l’Abyssinie , (collect. Saucerotte). 


Page 319. — Après les observations qui terminent la description 
de l’A4lesia annulata, ligne 33, ajoutez : 


Quelquefois la couleur du dessus du corps est d’un flave inégale- 
ment teint de rougeäâtre et de rosé. 


48 SUPPLÉMENT 

J’ai vu dans la collection de M. le docteur Saacerotte, un individu 
chez lequel la bande des élytres formant un anneau s'était dilatée et 
liée à la bordure suturale du quart à la moitié ou un peu plus de la 
longueur. La surface de chaque élytre se trouvait ainsi partagée en 
cinq aréoles au lieu de quatre. 

Cet exemplaire provenant des plateaux élevés de Ah yssinie, était 
une ? , offrant le front en majeure partie noir, ct les cuisses de. 
même couleur. 


Page so1. 


EF, Alesia hbidentata. Subhémisphérique. Prothorax d’un blanc 
flavescent, orné d’un réseau noir divisant les deux tiers postérieurs en 
quatre aréoles.. Elitres à tranche éale environ au dixième de la lar- 
geur; d’un rouge brunâtre assez vif, ornées d’une bordure suturale, 
d'une bordure externe couvrant la tranche, d’une bande longitudinale 
sinuée dans son milieu, naissant vers la mo'tié de la base, postérieure- 
ment courbée vers la suture, aux cinq siæièmes de lu longueur, émettant 
à son côlé interne, deux dents : l’une, au sixième, l’autre vers la moitié 
de la longueur, noires; parées au côté de l’écusson d’une tache d’un 
blanc flavescent, prolongée en bande longitudinale du côté interne de lu 
bande noire. | 


Lonu. 0,0078 {3 1/21,), Larg. 0,0036 (3 1/2 1, 


Corps subhémisphérique ; lisse; luisant; pointillé en dessus. 
Tête d’un blanc flavescent ; ornée d’une bande longitudinale médiaire, 
noire,, rétrécie vers les deux tiers : labre noir. Æ#ntennes et palpes 
d’un blanc flavescent. Prothorax élargi d'avant en arrière , arrondi 
aux angles postérieurs ; arqué en arrière à la base; d’un blanc fla- 
vescent ; orné sur ses deux tiers postérieurs d’un réseau noir formant 
quatre aréoles : ce réseau, formé d’une bande basilaire couvrant les 
cinq septièmes du bord postérieur : 2° d’une bande quadrifestonnée, 
partant du milieu d’un bord externe et transversalement prolongée 
jusqu’à l’autre : 3° de trois bandes longitudinales servant à uair les 
deux bandes précédentes : l’une; sur la ligne médiaire . chacune des 
autres vers le quart externe de la largeur. £cusson triangulaire ; noir. 


\ 


À LA MONOGRAPHIE DES COCUINÉLLIDES. 49 
Elytres d’un quart plus larges en devant que le prothorax à ses angles 
postérieurs ; convexes, à tranche marginaie peu déclive, de largeur 
presque uniforme, égale au dixième de la largeur d’une élytre, vers 
la moitié de la longueur ; d’un rouge brunätre, ornées d’une bordure 
marginale, d’une externe et d’une bande longitudinale, bidentées, 
noires, et parées d’une lache juxta-scutellaire et d’une bande longitu- 
dinale, d’un blanc flavescent: la bordure suturale, égale à peu près à 
la largeur de la marginale: celle-ci, naissant un peu après la moitié 
de la base, couvrant la tranche : la bande longitudinale, un peu plus 
étroite que les autres, naissant vers la moitié de la base, prolongée 
presque parallèlement au bord externe, vers les deux tiers ou un peu 
moins de la largeur, sinuée dans le milieu de sa longueur, courbée à 
son extrémité vers la bordure suturale à laquelle elle se lie vers les 
cinq sixièmes de la longueur, armée à son côté interne de deux fortes 
dents : l’antérieure, à peine vers le sixième de la longueur, étendue 
transversalement jusqu’au septième interne de la largeur, un peu 
courbée en devant: la postérieure, vers le milieu de la longueur, 
couvrant le tiers médiaire de la largeur : la bande blanche, formant 
une tache juxta-suturale en ovale transverse , limitée par la base, la 
bande noire , la première dent et la suture, prolongée ensuite en 
forme de bande longitudinale , au côté interne de la bande noire, 
sur une largeur égale environ au cinquième ou un peu moins 
de la largeur : bordure suturale noire bordée d’une raie d’un blanc 
flavescent à partir de la moitié de la longueur et plus largement 
sur le dernier sixième: repli d’un blanc flaveseent, bordé de noir 
extérieurement. Dessous du corps noir : épimères des médi et postpec- 
tus blanches. Cuisses noires : les antérieures d’un blanctestacé à la base 
el à l’extrémité. Jambes et tarses d’un blanc testacé. 


Paris : le Cap de Bonne-Espérance, (collect. Deyrolle). 


Page 352. -— Ajoutez à la synonymie de l’4lesia hamata, avant : 
ETAT NORMAL ( ligne 3) : 


Coccinella gemina, KLuc. in Eruan’s Reise p. 80. 199. suivant M. le Dr Schaum. Bericht 
etc. BerLin 1852. p. 213. 


Suppl. Coccinellides. ñ 


00 SUPPLÉMENT 
Page 366. — Après les observations relatives à la Verania trivit- 


tata ajoutez : 


J'ai vu, dans la collection de M. de Motschoulsky, un exemplaire 
chez lequel la bande des élytres très-dilatée se lie sur une grande 
partie de la largeur à la bordure suturale également très-dilatée. 


Page 367. — Ligne 33, complétez de la manière suivante la sy 


nonymic: À 


Coccinélla striola, Yuuic. Mag. t. 2. p. 583, — Scuoënn, Syn, ins t. 2. p. 136, 17. 
‘ . 


Page 369. — Ligne 22, après bordure marginale, ajoutez: noires : 


celle-ci. 


Page 371. — Ajoutez à la fin des observations sur les variations 


des élytres, ligne 22: 


Quelquefois les élytres sont longitudinalement rougeâtres ou d’un rouge testacé sur la 
majeure partie de leur disque, et d’un jaune testacé ou d’un flave pâle près des bor- 


dures, 
Page 375.— Ligne dernière, ajoutez à la patrie de la Synia mela- 
naria : 


L'Australie, (Montrousier). 


Page 378. — Aprèsles variations du prothorax, ligne 16, ajoutez : 


Parfois le prothorax, au lieu d’être complétement noir, moins la bordure latérale, montre 
sur sa ligne médiane une tache obtriangulaire flave, attenant au bord antérieur et pro- 


longée jusqu’au milieu de la longueur. 


Page 379. 
15. Lesmmäin rmyséacea. Ovale. Prothorax noir, orné d’une bordure 
antérieure et d’une bordure latérale plus étroite vers les trois cinquièmes, 


A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. ) | 
flaves. Elytres d’un flave roux, parées d’une tache ovalaire d’un blanc 
sale, juxta-scutellaire, couvrant les deux cinquièmes de la base d’une 
élytre, d’une bordure suturale réduite au rebord après la tache précitée, 
d'une tache virguliforme joignant le côté externe de la tache blanche, et 
d’une sorte de point vers les deux tiers de la longueur, norrs. 


Long 0,0052 (2 1/2 1.). Larg. 0,0036 (1 1/2 1.). 


Corps ovale ou brièvement ovale ; pointillé ; luisant, en dessus. 
Tête, antennes et palpes d’un roux testacé. Prothorax noir, avec le 
bord antérieur et les latéraux flaves : la partie noire, couvrani les 
trois quarts médiaires de la base, dilatée vers les trois cinquièmes 
de la longueur des bords latéraux comme si elle était unie à un point 
noir. Æcusson noir. Elytres d’un flaye roux ou d’un roux pâle, 
ornées d’une tache juxta-suturale d’un blanc sale, d’une bordure 
suturale et chacune de deux autres taches, noires : la tache blanche, 
ovalaire, liée à la base dont elle couvre les deux cinquièmes internes, 
joignant la bordure suturale et prolongée jusqu’au cinquième en- 
viron de la longueur : la bordure suturale noire, aussi large que 
l’écusson jusqu’à l’extrémité de la tache blanche, réduite ensuite 
au rebord : la première tache noire, en forme de virgule sur l'élytre 
droite, bordant le côté externe de la tache blanche, prolongée depuis 
le cinquième ou le quart jusqu’à l’extrémité du côté externe de cette 
tache, limitée par le calus : la deuxième tache, en forme de point 
allongé en pointe en devant, à peine plus large que le sixième de la 
largeur de l’élytre, située vers les deux tiers de la longueur et de 
la moitié ou un peu plus, presque aux trois quarts de la largeur. 
Dessous du corps et pieds d’un flave testacé : partie médiaire de la 
poitrine et du ventre largement brune ou noirätre. 

Parrie: les contrées septentrionales des Indes, (collec. Deyrolle). 


Page 384. — Ligne dernière, ajoutez : (Muséum de Copenhague. 


Page 391. — Effacez la ligne 11 : 


À. Elytres arrondies postérieurement, 


52 SUPPLÉMENT 


Page 391. — Ligne 14, au lieu de: en demi-cercle, lisez : semi 
orbiculaire. 


Même observation, ligne 24. 


Page 395. 


55. Cœlophora pedicata, Subhémisphérique ; jaune ou d'un 
Jaune pâle, en dessus. Prothorax orné d’une bordure basilaire noire, 
bidentée en devant, couvrant les deux cinquièmes postérieurs des côtés. 
Elytres parées d’une bordure suturale, d’un rebord externe et d’un ré- 
seau, noirs: celui-ci, formé d’une bande commune. linéaire, un peu ar - 
quée vers les trois cinquièmes, et, sur chaque élytre, d’une ligne longi- 
tudinale prolongée depuis la base jusqu’au milieu de la bande précitée 
et d’une ligne obliquement transversale, naissant vers le milieu de la 
ligne longitudinale et élendue jusqu’au bord externe: ce réseau divisant 
la surface de chaque étur en quatre aréoles. 


Long. 0,0051 (2 4/4 L.). Larg. 0,0045 (2 |.). 


Corps subhémisphérique ou brièvement ovale ; superficiellement 
pointillé ; luisant ou brillant, en dessus. Tête, antennes et palpres 
d’un jaune pâle. Prothorax non sinué près des angles antérieurs ; 
d’un jaune pâle, orné d’une bordure basilaire noire couvrant laté- 
ralement les deux cinquièmes postérieurs de la longueur ; armé 
en devant de deux dents, avancée chacune presque jusqu’à la sinuosité 
postoculaire. Ecusson noir. Elytres à tranche inclinée, égale vers le 
tiers de la longueur au sixième au moins de la largeur, rétrécie 
à partir de la moitié et réduite postérieurement à une gouttière 
étroite; jaunes ou d’un jaune pâle, ornées d’une bordure suturale 
et chacune d’un rebord externe et d’un réseau, noirs : la bordure 
suturale à peu près de la largeur de l’écusson : la bordure externe 
réduite au rebord : le réseau formé: 1° d’une ligne ou bande transver- 
sale étroite, faiblement arquée, croisant la suture un peu après les 
trois cinquièmes de la longueur : 2° d’une ligne naissant du milieu de 
Ja base, passant sur le calus et longitudinalement prolongée jusqu’au 


A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 53 


milieu de la bande transversale : 3° d’une ligne un peu obliquement 
transversale, naissant vers le milieu de la ligne longitudinale pré- 
citée, et prolongée vers le tiers ou un peu moins du bord externe : 
ce réseau divisant la surface de chaque élytre en quatre aréoles : 
une, juxta suturale, prolongée jusqu'aux trois cinquièmes : deux 
latérales : une apicale. Rep d’un jaune flave, étroitement bordé de 
noir, marqué d’une tache à l’extrémité de la bande oblique. Dessous 
du corps noir, avec les épimères des médi et postpectus et une tache 
de chaque côté du premier arceau ventral, jaunes: quatre pieds 
antéricurs d’un jaune flave ou d’un jaune testacé : pieds postérieurs 
noirs, avec les hanches, l'extrémité des jambes et les tarses d’un 
jaune testacé. 


PATRIE : les Indes orientales, (collect. Deyrolle). 


Oss. Je n’ai vu que l’un des sexes. Les fosseites du répli sont 
très-peu marquées. 


Page 396. 


65. Cæœlophora sexarenta. Subhémisphérique. Prothorax noir 
sur sa partie longitudinalement médiaire et à la base, d’un jaune 
d’ocre sur lereste des côtés. Elytres d’un jaune d’ocre, ornées chacune 
d’une bordure périphérique et d’un réseau, noirs : celui-ci, divisant la 
surface de chacune en trois aréoles: deux presque égales, prolongées au 
moins jusqu’à la moitié: la troisième, après celles-ci. 


ETAT NORMAL. Prothorax et élytres d’un jaune d’ocre ou d’un 
jaune testacé : le prothorax, noir sur la partie longitudinalement 
médiaire : celle-ci couvrant le bord antérieur, presque d’une si- 
nuosité postoculaire à l’autre, et couvrant la base en formant à 
celle-ci une bordure graduellement rétrécie jusqu'aux angles posté- 
rieurs : Cette partie noire laissant de chaque côté une tache subor- 
biculaire d’un jaune d’ocre plus large que la partie médiaire : les 
élytres, parées chacune d’une bordure périphérique et d’un réseau, 
noirs: la bordure périphérique formée: 1° d’une bordure externe 


54 SUPPLÉMENT 


naissant de la moitié de la base, couvrant la tranche : 2° d’une bor- 
dure suturale à peine plus large sur les deux étuis que celle de la 
tranche, presque sans bordure sur la moitié interne de la base: le 
réseau formé d’une bande longitudinale et d’une transversale, à 
peine plus larges que la bordure suturale commune: la bande Jon- 
gitudinale naissant du milieu de la base et prolongée jusqu’à la 
moitié de la longueur : la bande transversale en ligne transverse 
droite dans sa moitié interne, obliquement dirigée du milieu de 
chaque élytre, vers les quatre septièmes de la longueur du bord 
marginal. 


Long. 0,0048 (2 1/8 L.). Larg. 0,0042 (1 7/8 L.). 


Corps subhémispbérique ; pointillé; luisant. Tête, antennes, et 
palpes d’an jaune testacé. Prothorax sans sinuosité et sans rebord 
sensible sur les côtés, peu ou point émoussé au devant de l'écusson. 
Elytres faiblement plus larges en devant que le prothorax ; convexes, 
offrant extérieurement une tranche moins subhorizontale égale 
environ au douzième de la longueur vers le milieu de la largeur. 
Repli d’un flave testacé bordé de noir extérieurement. Dessous du 
corps noir, avec les épimères du médipectus flaves. Pieds d’un jaune 
(estacé : majeure partie des cuisses et des jambes postérieures, noires. 


Patrie: les parties boréales de l'Inde, (collect. Deyrolle). 


Page 398. 


85. Cælophora placens. Subhémisphérique, d’un rouge testacé en 
dessus. Prothorax paré de deux taches noires subbasilaires et juxta- 
médiaires. Elytres ornées du septième aux deux septièmes d'une tache 
suturale postérieurement bilobée et chacune de quatre gros points dis- 
posësen croix, noirs: le premier de ceux-ci, sur le calus: les deuxième 
el troisième, formant avec leurs pareils une rangée un peu arquée en 
arrière, vers la moilié: la quatrième, subdiscale, aux quatre cinquièmes 


LI 


de la longueur. 


EraT NorMaL. Prothorax d'un rouge testacé, un peu plus pâle que 


A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 55 
les élytres; ornè de deux taches ponctifurmes, liées ou presque liées 
à la base, de chaque côté de la ligne médiane, égale chacune au 
sixième environ du bord postérieur. Élytres d’un rouge testacé ou 
presque d’un rouge orangé, ornées d’une tache commune et chacure 
de quatre autres, noires: la tache commune, couvrant du septième aux 
deux septièmes de la longueur, postérieurement bilobéc, ou formée 
de deux taches unies, postérieurement divergentes ; la première des 
taches particulières à chaque élytre, en forme de gros point, sur le 
calus: les deuxième et troisième, formant avec leurs pareilles une 
rangée un peu arquée en arrière: la troisième ou externe, un peu 
plus grosse que celle du calus, liée à la gouttière, vers les trois sep- 
tièmes : la deuxième ou interne, vers la moitié, une fois plus grosse, 
en ovale transversal, entre celle-ci et la suture, mais plus voisine de 
celle-ci: Ja quatrième, à peu près égale à celle du calus, vers les 
quatre cinquièmes de la longueur, plus rapprochée du bord externe 
que de la suture. 


Loug. 0,0084 (3 3/4 1). Larg. 0,0078 (5 1/21). 

Corps subhémisphérique; pointillé ; luisant et d’un rouge testacé 
ou presque d’un rouge orangé, en dessus. Tête, antennes et palpes 
d’une couleur semblable : ceux-ci, à extrémité obscure. Prothorax 
subsinueux ct à peine rebordé sur les côtés; émoussé ou subéchancré 
au devant de l’écusson. Élytres relevées extérieurement en gouttière 
étroite. Repli creusé de faibles fossettes. Dessous du corps orangé. 


Pieds plus foncés. 


Pareie: Java, (collect. Chevrolat). 


Page 399. -— Ligne 4, modifiez de la manière suivante les varia- 
tions du prothorax dela Cælophora %-maculata. 


Quand au contraire la matière noire a surabondé, les taches perdent leur figure 
ponctiforme et se rapprochent de celles d’un triangle, en se prolongeant parfois jus- 
qu’à la base. En général le développement de ces taches cuïacide avec la couleur 


plus foncée des élytres et l'étendue plus grande de leurs taches. 


a 


56 SUPPLÉMENT 


Ajoutez après la ligne 16: 


Pent être faut-il rapporter à cet:e espèce la Coccinella circularis, Tauws. in Méni. del’Aca, 
des sc. de St Pétersb. t, 7. (1820) p. 365. 


Page 401. — Ligne 25, modifiez de la manière suivante les obser- 
vations sur les variations des élytres de la Cælophora bissellata : 


Daus ce cas, la tranche et quelquefois aussi la suture sont également noires : celle-là est 
ordinairement alors liée à La deuxième tache; la teinte des élytres, dans ce cas, est plus 
rougeâtre ou passe au jaune rouge. 


Quelquefois les taches des élrires sont peu marquées. 


Page 409, après les observations qui terminent la description de 
la Cœlophora octosignata, ligne 7, ajoutez: 


J'ai vu, dans la collection de M. Deyrolle, un individu qui semble- 
rait, à première vue, une Cœlophore distincte (C. montigena), mais 
qui n’est vraisemblablement qu'une variété de l’octosignata. Chez 
cet exemplaire, le prothorax n’offre que des traces de la bordure ba- 
silaire noire, et chacune des taches externes est remplacée par une 
bande longitudinale noire, bifestonnée extérieurement, prolongée du 
sixième aux quatre cinquièmes de la longueur, graduellement rétrécie 
d’arrière en avant dans son tiers antérieur. Un peu d’attention permet 
de reconnaître, dans cette bande, les deux petites taches externes 


décrites chez l’octosignata, dont cet exemplaire offre peut-être l’état 
normal. 


Parme: les parties boréales de l'Inde. 


Page 117. 


165. Cœlophora Marine. Subhémisphérique. Prothorax noir, 
paré aux angles de devant d’une tache irréqulièrement quadrangulaire 
d’un jaune testacé, couvrant les deux tiers antérieurs du bord latéral. 
Elytres ornées chacune de cinq taches d’un jaune testacé : deux basilaires 


L2 


A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES,. 57 


presque en carré long, prolongées jusqu’au quart: deux,du tiers presque 
aux trois cinquièmes (l’interne presque obtrianqularre: l’externe, arron- 
die): la cinquième orbiculaire près de la suture, prolongée jusqu’au bord 
externe: ces taches séparées par un réseau noir, n’arrivant pas au 
milieu de la base, interrompu entre le milieu de la première et de la 
troisième taches, nul extérieurement. 


Long. 0,0051 (2 1/4 1.). Larg. 0,0056 (2/3 1.). 


Corps subhémisphérique; pointillé. luisant; Tête, antennes et palpes 
‘d’un jaune testacé: les derniers, obscurs ou noirätres à l’extrémité. 
Prothorax noir, paré de chaque côté d’une tache d’un jaune testacé, 
irrégulièrement quadrangulaire, étendue en devant jusqu’à la sinuo - 
sité postoculaire, ouverte à angle droit à son angle postéro-interne, 
un peu sinuée à son bord postérieur, couvrant les deux tiers du bord 
latéral: la partie noire, entaillée eu devant. Ecusson noir. Elytres 
ornées chacune de cinq taches jaunes, séparées par un réseau un peu 
incomplet, noir: les première et deuxième taches liées à la base : la 
première, joignant la bordure suturale, presque carrée ou en carré 
plus long que large, couvrant le quart de la longueur et presque les 
trois cinquièmes de la largeur: la deuxième, plus étroite, liée au 
rebord marginal qui reste noir: les troisième et quatrième couvrant 
du tiers ou un peu plus aux trois cinquièmes ou un peu moins de la 
largeur, formant avec leurs pareilles une rangée transversale: la 
troisième ou interne, irrégulièrement obtriangulaire, étendue jusque 
au delà de la moitié ou presque jusqu'aux trois cinquièmes de la 
largeur: la quatrième, suborbiculaire, liée au bord marginal: la cin- 
quième, formant près de la suture une tache orbiculaire largement 
prolongée jusqu’au côté externe: ces taches séparées par un réseau 
noir, offrant: 1°, une bordure suturale à peu près égale à l’écusson 
ou à peine plus large, dilatée jusqu'aux deux septièmes internes, 
puis à son extrémité, au devant du bord apieal (qui reste très-étroite- 
ment de couleur foncière) en forme de bande courte, limitant postérieu- 
rement la cinquième tache dans sa partie orbiculaire: Z°, une tache et 
une bande transversale: la tache, en espèce de losange irrégulière , 
naissant sur le calus, anguleusemenit dilatée aux trois cinquièmes de 
son côté interne, où elle est isolée de la dilatation suturale antérieure, 


b8 SUPPLÉMENT 


plus étendue vers les trois cinquièmes de son côté externe, paraissant 
une bande transversale interrompue au tiers de la largeur et non 
étendue jusqu’au rebord marginal: la bande, liée à la bordure suturale 
vers les deux tiers de la longueur, transversalement étendue jusqu’au 
bord interne de la tranche (dont le rebord reste noir), anguleusement 
avancée vers le milieu de son bord antérieur, presque jusqu’au bord 
postérieur de la tache précitée. Repli d’un jaune testacé , à faibles 
fossettes. Dessous du corps noir: épimères des médi et postpectus, 
blanches : côtés du premier arceau ventral au moins, d’un jaune 
testacé. Pieds antérieurs et intermédiaires d’un jaune testacé, avec la 
tranche dorsale des cuisses et la tranche externe des jambes in- 
termédiair es, noires: cuisses postérieures presque entièrement noires 
jambes d’un testacé nébuleux avec la tranche’noire: tarseside la même 
paire, testacés. 


PATRIE : les parties boréales de l’Inde, (collect. Deyrolle). 


Oss. L’exemplaire que j'ai eu sous les yeux a beaucoup d’analogie 
avec l'Œnopia luteo-pustulata, décrite sur un exemplaire en mauvais 
état: cette deraière avait le corps ovalaire plutôt qu’orbiculaire; il 
serait possible cependant qu'elle se rattachât à cette Cœlophore. 
Dans ce cas, l’Œnopia luteo-pustulala serait à retrancher. 

J'ai destiné cette espèce à rappeler la mémoire de madame Marie 
Wachanru, enlevée si malheureusement à la science qu’elle cultivait 


avec tant de zèle. 


Page 415. + 


185. Cælophora pentas. Subhémisphérique ; d’un jaune d’ocre 
ou d’un flave roussâtre, en dessus. Prothorax marqué de cing points 
noirs, liés ou presque liés à sabase. Ecusson également norr. 


. 


Long. 0,0045 (2 1/21). Larg. 0,0036 (1 2/3 1.). 


Corps subhémisphérique ; finement pointillé; d’un jaune d’ocre ou 
d’un flave roussâtre, luisant ou brillant en dessus. Tête, antennes et 
palpes de même couleur. Prothorax subsinueux et à peine rebordé 


A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 59 


sur les côtés ; peu ou point émoussé au devant de l’écusson ; paré de 
cinq points noirs: le médiaire lié à la base au devant de lécusson 
qui est noir, et avec lequel il semble constituer un point, dont la se- 
conde moitié est anguleuse: chaque juxta-médiaire lié à la base, à 
peu près entre le milieu et l’angle postérieur: chaque point externe, 
isolé de la base, situé entre le juxta-médiaire et le bord latéral. Ely- 
tres sans taches; à tranche assez étroite, un peu déclive, à rebord 
noirâtre ou obscur. Dessous du corps d’une teinte moins claire ou 
plus rougeâtre. 


PATRIE : l'Amérique méridionale? (collect.Chevrolat) 


Page 415 : effacez la ligne 11 : 
AA. Elytres en ogive postérieurement , 


O8s. Ce caractère que j'avais indiqué d’après l’exemplaire de la 
collection Déjean était exceptionnel et particulier à cet individu. 
Cette Cœlophore, comme toutes les autres, a le corps presque hémi- 
sphérique, arrondi postérieurement. Elle paraît varier beaucoup par 
le dessin de la robe ; j’en ai va un exemplaire chez lequel la partie 
noire du prothorax ne dépassait pas les deux cinquièmes de la lon- 
gueur, au lieu de ne laisser en devant qu’une bordure très-étroite de 
couleur foncière La bande des élytres couvrait au contraire depuis 
l’écusson jusqu’à l’angle sutural et à peu près la moitié médiaire de 
la longueur vers le bord externe: l’angle peu avancé du milieu de 
son bord antérieur, ne dépassait pas le quart de la longueur, au lieu 
de s’avancer jusqu’au calus, (collect. Moutrousier). 


205. Cœlophora gratiosa. Subhémisphérique. Prothorax noir, 
orné de chaque côt# d’une tache d’un beau jaune, ovale, étendue jusqu’à 
lasinuosité postoculaire, non prolongée jusqu’au bord postérieur. Elytres 
ornées d’une bordure suturale, d’une bordure externe couvrant la tranche, 
et d’une bande transversale couvrant à peu près les trois septièmes mé- 
diaires de la longueur, noires, d’un beau jaune sur le reste: la bordure 


60 | SUPPLÉMENT 
sulurale élargie triangulairement, depuis l’écusson jusqu’à la bande 
transversale. 


Corps subhémisphérique ; finement pointillé; luisant, en dessus. 
Tête jaune ou d’un jaune rougeâtre, parée d’une bordure noire, au 
côté interne des yeux et au devant du front. 4ntennes et palpes d’un 
jaune rouge ou testacé. Prothorax subsinueux et étroitement rebordé 
sur les côtés ; tronqué au devant de l’écusson ; d’un noir luisant, orné 
de chaque côté d’une tache d’un beau jaune de gomme-gutte, ovale, 
étendue en devant jusqu’à la sinuosité postoculaire, couvrant au moins 
te quart externe vers la moitié de la longueur, arrondie postérieure- 
ment, prolongée jusqu'aux cinq sixièmes, en Jaissant le bord externe 
paré, depuis la moitié au moins de sa longueur, d’une bordure noire 
qui se lie à la base avec le reste de la partie noire. Æcusson noir. 
Elytres à tranche assez étroite, nettement limitée; ornées d’une bande 
transversale noire, couvrant près des trois septièmes médiaires de la 
longueur, un peu anguleusement avancée dans le milieu de son bord 
antérieur, entaillée vers les trois cinquièmes de son bord postérieur ; 
parées d’une bordure couvrant la tranche et d’une bordure suturale, 
également noires: la bordure suturale naissant après l’écusson, de 
moilié à peine plus large que lui dans ce point, élargie d’ayant en 
arrière jusqu’à la bande transversale, où elle égale environ le qaart 
de lalargeur, uniformément une fois plus large que la bordure mar- 
ginale, après la bande transversale; d’un beau jaune de gomme-gutte, 
avant et après la bande (transversale. Repli noir, avec la moitié anté- 
rieure d’un jaune (estacé à sa partie interne. Dessous du corps noir 
surles médi et postpectus et sur la partie médiaire du ventre, d’un 
jaune testacé sur le reste de celui-ci. Pieds noirs; extrémité des jam- 
bes et tarses, d’un jaune testacé. 


PATRIE : la Nouvelle-Hollande ? (collect. Deyrolle). 


Page 442. — Ligne 13 au lieu de : (muséum de Stockholm), lisez: 


(Muséum de Copenhague). 


À LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 61 


Page 469. 


78 Chilocorus bijugus, Dessus du corps très-convexe, subcom- 
primé; d’un noir brillant. Elytres parées chacune de deux taches ponc- 
tiformes, d’un rouge testacé, formant avec leurs pareilles une rangée 
transversale vers les deux cinquièmes de la longueur. Poitrine noire. 
Ventre d’un jaune rouge. 


Long 0,0086 (2 1/2 1). Larg 0,0050 (2 1/4 1.). 


Corps subhémisphérique ; très-convexe; subcomprimé ; superfciel- 
lement pointillé sur le prothorax, un peu moins finement sur les 
élytres, assez grossièrement sur la tranche de celles ci; d’un noir 
brillant. Tête et labre noirs: ce dernier, rougeâtre à son bord anté- 
rieur : la première, garnie de points peu distincts et clairsemés. Pro- 
thorax faiblement relevé en rebord et assez sensiblement ponctué sur 
les côtés; moins long à ceux-ci que le tiers de la ligne médiane; en 
ogive bissinuée à la base. Zcusson assez petit, en triangle d’un tiers 
plus long quelarge. Elytres presque cordiformes, offrant vers le tiers 
leur plus grande largeur, subcomprimées ; très-convexes, mais dila- 
tées extérieurement en une tranche médiocrement inclinée, presque 
égale au quart de la largeur vers le tiers de la longueur, rétrécie en- 
suite et réduite à peu près à la moitié vers l’angle sutural; d’un noir 
brillant ; ornées chacune de deux taches ponctiformes d’un rouge tes- 
tacé ou d’un rouge jaunâtre, formant avec leurs pareïlles une rangée 
transversale vers les deux cinquièmes de la longueur: l’interne, un 
peu moins petite, couvrani du sixième au tiers environ de la largeur, 
la deuxième, ou externe, étendue presque du troisième au quatrième 
sixième de la largeur: repli noir. Dessous du corps noir sur les parties 
pectorales, d’un roux jaune ou d’un jaune rouge sur le ventre. Pieds 
noirs: sole des tarses rougeûtre. 


Parere : les Indes orientales, (collect. Deyrolle). 


Page 461. 


115 Chilocorus infernalis. Dessus du corps très-convexe; sub- 


(2 SUPPLÉMENT 

comprimé; d’un noir bronzé ou verdâtre. Elytres ornées chacune de deux 
points d’un roux teslacé, disposés sur la même ligne transversale aux 
deux cinquièmes de la longueur: l’interne, près de la suture ; l’autre, 
plus pelit, aussi voisin du bord interne de la tranche. Poitrine et 
pieds, noirs. Ventre d’un jaune testacé roussätre. 


Long 0.0089 (2 2,3 1.). Larg 0,0056 (24/2!) 


Corps subhémisphérique ; très-convexe ; subcomprimé; superfi- 
ciellement pointillé; d’un noir bronzé ou obscurément verdâtre, en 
dessus. Prothorax obstusément arrondi, et légèrement relevé en rebord 
étroit, sur les côtés ; plus court latéralement que les deux cinquièmes 
de sa ligne médiane; peu distinctement rougeâtre aux angles de 
devant ; garni latéralement de poils fins, couchés, blanchâtres, peu 
apparents. Ælytres très-convexes, latéralement moins déclives, offrant 
une tranche d’une largeur à peu près égale au repli; ornées chacune 
de deux taches ponctiformes d’un roux testacé, disposées sur la même 
ligne transversale au deux cinquièmes de la longueur: l’interne, 
moins petite, du sixième presque au tiers: l’autre, aux (rois cinquiè- 
mes de la largeur: celle-ci, séparée du bord interne de la tranche, par 
un espace égal à son diamètre. Repli, parties pectorales et pieds noirs : 
ventre d’un jaune testacé roussâtre: sole des tarses d’une teinte rap- 


_ 


prochée. 


PATRiE : les parties boréales de l’Inde, (collect. Deyrolle). 


Page 466, avant l’Orcus janthinus. 


1.Orcus Lafertei. Dessus du corps très-convexe; métallique, bril- 
lant ; tête et prothorax verts: celui-ci paré de six taches violettes, sub- 
ponctiformes disposées en demi cercle. Elytres violettes : à repli d’un 
vert foncé, en partie mi-doré. Dessous du corps d'un vert foncé sur la 
poitrine, d’un jaune rouge sur le ventre. Pieds d’un vert obscur. 


Long. 0,0056 (2 4/21.). Larg. 0,0045 (2 L.) 


Corps subhémisphérique ; pointillé ou finement ponctué ; brillant 


A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 63 


et métallique, en dessus. Téte d’un vert métallique : labre, menton, 
palpes et antennes, d’un fauve testacé. Prothorax obtusément arrondi 
sur les côtés; à peine aussi long à ceux-ci que la moitié de sa ligne 
médiane ; bissinueusement en ogive dirigée en arrière et peu émous- 
sée au devant de l’écusson, à la base; à rebord latéral très-étroit et à 
peine relevé; rayé d’une ligne au devant du bord postérieur; con- 
vexe ; d’un vert métallique, avec le bord antérieur jusque vers la 
moitié des bords latéraux, étroitement et parfois peu distinctement 
testacé; orné, de chaque côté de la ligne médiane, de trois taches 
violettes, subponctiformes, symétriquement disposées, constituant 
avec leurs pareilles une sorte de demi-cercle, naissant vers chaque 
quart externe de la base, avancé jusqu’au tiers antérieur; paraissant 
parfois irisé de taches violettes moins distinctes. Elytres très-convexes, 
mais extérieurement pourvues d’une tranche médiocrement inclinée, 
égale, vers le milieu de la longueur, au huitième ou au neuvième de 
la largeur de chaque étui; moins finement ponctuées que le protho- 
rax; d’un violet métallique, parfois irisé de verdâtre, à certain jour. 
Repli d'un vert métallique foncé, semi-doré surtout près des côtés de 
la poitrine. Dessous du corps d’un vert métallique foncé ou obscur sur 
les parties pectorales, d’un jaune rouge sur le ventre; repli prothora- 
cique creusé d’une fossette subarrondie, mi-dorée. Plaques abdomi- 
nales arquécs à leur côté interne, prolongées ou à peu près jusqu’au 
bord postérieur de l’arceau, dont elles paraissent s’écarter ensuite en 
se rapprochant du bord latéral. Pieds d’un vert métallique obscur : 
sole des tarses carnée. 


PATRIE :, Moreton-Bay, côte orientale de la Nouvelle Hollande, 
‘collect. Deyrolle). | 

J'ai dédié cette belle espèce à M. de la Ferté-Sénetère, possesseur 
de la majeure partie de la collection de feu le comte Dejean, auteur 
d’une excellente monographie des Anthicites et de divers autres beaux 


Li 


travaux. 


Page 475. 


75. Grcus (Harpasus) peleus. Æémisphérique. Bleu, d'un bleu 


61 SUPPLEMEN T 
violacé ouverdätre et foncé, en dessus. Elytres ornées chacune d’une 
tache orbiculaire jaune. 


Long. 0,0031 (1 2/3 1) Larg. C,(031(1 2/81) 


Corps subhémisphérique; à peine pointillé, lisse, luisant et d’un 
bleu foncé passant d’une manière variable au bleu violet ou verdâtre, 
en dessus. Tête de même couleur. Antennes cl palpés noirs ou obscurs. 
Prothorax à peine émoussé aux angles de devant; obtusément arron- 
di et à peine rehordé sur les côtés ; arrondi aux angles postérieurs; 
peu ou point sinueux de chaque côté de sa partie médiaire, à la base; 
sans taches. Ælytres subarrondies postérieurement, étroitement re- 
bordées; ornées chacune d’une tache orbiculaire jaune, étendue du 
septième ou presque du sixième jusqu’à un peu plus de la moitié de 
la longueur, et du tiers interne aux sept huitièmes de la largeur. 
Dessous du corps et pieds noirs. Plaques abdominales en arc, prolon- 
gées jusqu’aux trois quarts de l’arceau. 


PATRIE : ? (collect. Chevrolat). 


Page 478. — Ligne 7, au lieu de: ParRiE: la mer dés Indes. 
lisez : 


PATRIE : les îles de la mer des Indes. 


Page 481, — Ligne 14, la division AA doit être modifiée de la 
manière suivante : 


CL 


AA. Bord postérieur du prothorax en arc ou presqne en demi-cerele dirigé en 
arrière et sans sinuosités. 
y Repli des élytres très-incliné. 


S Repli prothoracique non creusé de fosseltes, ele., etc. 


Page 484. 


75. Exochomus pubescens ; Küster. Subhémisphérique; gar- 
ni d'un duvet court, fin et clairsemé, en dessus. Prothorax noir, avec 


A LA MONOGRAPHIE LES COCCINELLIDES. Go 


les côtés jaunes: celie partie couvrant au moins le quart de la base. 
Elytres noires. 


Exochomus pubescens, Kusrer, Kaef. Europ, xnr. 94. 
9 Tête noire : labre orangé. 


Long. 0,0031 (1 2/5 [.}. Larg. 0,0023 (1 1.). 


Corps subhémisphérique; marqué en dessus de points, de chacuü 
desquels sort un poil fin, court, cenäré, formant un duvet fin, clair - 
semé et médiocrement apparent. Palpes et antennes d’un jaune 
orangé : les premiers, obscurs à l’extrémité. Prothorax noir sur sa 
partie médiaire, d’un jaune orangé sur les côtés : la partie jaune 
_ couvrant en devant jusqu’à la sinuosité postoculaire et le quart au 
moins de la base de chaque côté, Ecusson et élytres noirs: celles-ci, 
moins finement pointillées que le prothorax ; à calus huméral peu 
saillant. Repli noir. Dessous du corps noir, avec les parties inférieures 
de la bouche, l’antépectus et les deux derniers arceaux du ventre, 
d’un jaune orangé. Pieds de cette dernière couleur. 


Paris : Carthagène (Espagne). 


Cette espèce m’a été communiquée par M. le docteur .Rosenhauer, 
d’Erlangen. 


Oss. Elle a beaucoup d’aualogie avec l'£x. auritus dont elle se 
distingue par une taille un peu plus petite, par une plus grande 
extension de la partie jaune des côtés du prothorax, et par un duvet 
fin et léger qui fait exception dans cette famille, mais qui est beau- 
coup moins apparent que chez les Trichosomides. 


Page 487. 


108 Exochomus cinctivestis. Briévement ovale; convexe, Pro- 
thorax noir avec les côtés d’un jaune rouge. Elytres noires, parées cha- 
cune d’une bordure externe et d’une tache d’un rouge jaune: la bordure, 


renflée à sa parte postérieure: la tache ovale, subdiscale. 
Suppl. Coccinellides. 6) 


* \ * 
66 SUPPLÉMENT 


ETAT NORMAL. Ælytres noires, parées chacune d’une bordure 
externe et d’une tache d’un rouge jaune : la bordure, naissant à angle 
huméral, à peine égale au huitième de la largeur, dilatée presque en 
demi-cercle à sa partie postérieure, où elle couvre dans sa plus grande 
longueur le cinquième postérieur : la tache , ovale, couvrant du 
sixième environ aux trois cinquièmes de la longueur, et la moitié 
environ de la largeur, une fois plus voisine de la suture que de la 


bordure externe. 


Long. 6,6022 (4 1.). Larg. 0,0016 (2/3 1). 


Corps brièvement ovale ; convexe; superfcicilement pointillé sur 
la tête et sur le prothorax, ponctué sur les éiytres. Tête d’un rouge 
jaune. Prothorax noir sur son milieu, avec les côtés parés d’une 
bordure rouge jaune, étendue au moins jusqu’à la sinuosité postocu- 
laire ou plus avant. 

PaTRiE : le Brésil, (coilect. Deyrolle). 


Page 468. | | 


115, Exochomus Ilugubrivestis. Briévement ovale. Téle et pro- 
thorax, pieds et trois derniers arceaux du ventre d’un roux jaune : reste 
du dessous du corps el élytres, noirs: celles-ci ornées d'une bordure 
externe d’un roux testacé couvrant le tiers externe de la base, bientôt 
après étroite ou réduile à la tranche dont le rebord reste noir, élargie à 
partir des deux tiers jusqu’à la suture, dont elle couvre le septième pos- 


térieur. Repli d’un roux testacé. 


Long 0,0025 (1 1/8 L.}. Larg. 00018 (7,8 1.) 


Corps brièvement ovale; convexe. Tête, prothorax, antennes, el 
palpes d’un roux jaune. Æcusson noir. Dessous du corps noir sur les 
médi et postpectus, brun sur le premier arceau ventral et sur les 
deux tiers médiaires du second, d’un roux testacé sur les côtés de 


celai-ci et sur les suivants. Pieds d’un jaune roux. - 


A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 67 
Pare : l'Egypte, (collect. Motschoulsky). 


O8s. Cette espèce a beaucoup d’analogie avec l£. Foudrasti ; elle 
parait cependant s’en distinguer spécifiquement par la forme de l4 


bordure des élytres et surtout par la couleur de l’écusson et du des- 
sous du corps. 


[IC Exochomus Jordani, Subhémispnérique ; d’un jaune pâle ou 
d’unjaune d’ocre, en dessus. Prothorax noir à la base et sur le disque. 


Elytres ornées chacune de trois taches ou d’une tache commune et cha: 
cune de deux taches , noires. 


= Long. 0,0033 (1 4/2 1.). Larg. 0,0028 (1 1/4 1.). 


Corps subhémisphérique ; pointillé; d’an jaune d’ocre ou d’un 
jaune testacé, peu luisant, en dessus. Tête, antennes et palpes de 
même couleur. Prothorax arqué et à peine rebordé latéralement ; 
en arc faible et sans sinuosités à la base; convexe, mais légèrement 
moins déclive sur les côtés; en majeure partie noir, avec les bords 
antérieur et latéraux d’un jaune d’ocre: la partie noire couvrant pres- 
que toute la base, semi-circulaire et trifestonnée en devant, avancée 
jusqu’au quart antérieur. Ælytres d’un jaune d’ocre, ornées chacune 
de trois taches noires: les première et deuxième en rangée transver- 
sale : la première, en parallélogramme, une fois plus longue que large, 
couvrant du sixième à la moitié de da longueur, liée à la suture et 
constituant avec sa pareille une tache commune, presque carrée: la 
deuxième, plus rapprochée de la première que du bord externe, 
presque en parallélipipède plus long que large; égale au tiers de la 
largeur d’une élytre: la troisième, subarrondie ou presque en ovale 
transversal, couvrant des trois cinquièmes presque aux cinq sixièmes 
de la longueur et la moitié presque médiaire de la largeur. Dessous 
du corps d’un jaune d’ocre ou d’un jaune testacé sur les anté et 
médipectus et sur les côtés du ventre, noir sur le reste de la surface 
de celui-ci et sur le médipectus. Pieds dan jaune d’ocre. 


Parrte: Saint-Paul (Brésil), (collect. Chevrolat.) 


68 SUPPLÉMENT 

J'ai dédié cette belle espèce à mon ami M. Alexis Jordan, qui 
s'était d’abord occupé avec succès de l'étude des insectes, étude qu'il 
a abandonnée pour celle des végétaux, dans laquelle il a su, par ses 
travaux, s'élever aux premiers rangs, parmi les botanistes vivants. 


Page 490. — Ligne 11, ajoutez au commencement de la ligne : 13. 


Page 492. 


16 ? Esxochomus decoloratus. Subhémisrhérique. D’un roux tes- 
tacé ou d’un roux testacé livide. en dessus. Tête nébuleuse. Dessous du 


corps obscur sur la poitrine et la base du ventre. Pieds d’un roux 
teslacé. 


Long. 0,0033 (1 4/2 [.). Larg. 0,0026 {1 4/5 L.). 


Corps subhémisphérique; superfciellement pointillé; d'un roux 
testacé ou d’un roux testacé livide, en dessus. Téte nébuleuse, obs- 
cure ou brunâtre. Prothorax peu arqué et à peine rebordé sur/les 
côtés. £lytres étroitement relevées en faible gouttière sur les côtés. 
Dessous du corps nébuleux, obscur ou brunâtre sur les médi et post- 
pectus, et sur les deux premiers arceaux au moins du ventre, d’un 
testacé roussâire postérieurement. Repli prothoracique creusé d’une 
faible fossette. Pieds d’un roux testacé. 


PATR:IE Saint-Paul (Brésil), (collect. Chevrolat, Deyrolle). 


O8s. Parfois les pieds sont nébuleux ou obscurs. Quelquefois le 
bord antérieur du prothorax semble l’être également, mais cette sorte 
de bordure n’est due qu’à la transparence du segment prothoracique 
qui laisse transpercer la teinte nébuleuse ou obscure de la tête. 


17. Exochomus uropygialis. — Ovale ; noir ; pubescent. 
Elytres d’un jaune roux, ornées à l'extrémité d’une tache suborbiculaire 
noirâtre, couvrant à peine le huitième de la suture. 


A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 69 


Long. 0,0045 ( 21, ). Larg. 0, 0033 ( 1 1/2 /1. ). 


Corps ovale; médiocrement convexe; garni d’un duvet court el 
peu épais. Tête et palpes noirs. Antennes brunes. Prothorax noir; 
obtusément et faiblement arqué et relevé en rebord sur les côtés; peu 
fortement arqué en arrière à la base, une fois et tiers plus large à 
celle-ci que long dans son milieu. Ecusson petit; noir. Ælytres en 
ogive postérieurement; médiocrement convexes; d’un jaune roux, 
ornées chacune à l’extrémité d’une tache semi-orbiculaire, consti- 
tuant avec sa pareille une tache orbiculaire noirâtre ou d’un brun 
noir, couvrant à peine le huitième postérieur de la suture. Dessous 
du corps et pieds noirs. Plaques abdominales en arc régulier pro- 
longé jusqu'aux deux tiers de l’arceau. 


Pareie : les régions boréales de l’Inde, (collect. DBeyrolle). 


2 


Page 496. — Ligne 3 , au lieu de chapeau, lisez : chaperon. 


Page 497. — Ligne 9, au lieu de: du prothorax, lisez : de 
l’épistome. 


Page 502. — Ligne 29, au lieu de 0,0020 (8/91.), lisez : 
0,0030 (1 1/31. ). 


Page 507. — Ajoutez à la suite des observations qui terminent la 
description du Corystes hypocrita. 


Un exemplaire de la collection de M. Chevrolat m'a offert les 
taches prothoraciques pius distinctes, figurant une sorte d'M, ou 
plutôt montrant le prothorax marqué d’une tache obscure ou noirâtre, 
couvrant presque les trois cinquièmes médiaires de la base, avancée 
presque jusqu’au bord antérieur, en se rétrécissant en arc rentrant: 
cette tache, enclosant de couleur flave deux aréoles en espaces un 


70 SUPPLÉMENT 


peu obliquement ovalaires, situés, de chaque côté de la ligne médiane, 
près du bord postérieur, 


Page 529. Ajoutez à la synonymie : 


Suivant M, le docteur Schaum et d’après l’exemplaire typique de la collection de 
Kiel, il faut rapporter à la Brachyacantha bis-tripustulata de Fabricius, la Cocc. 
erÿthracephala du même auteur (Syst. El. 1. 1. p. 383. 141), et non à l'espèce 
ayant servi de type à mou Hyperaspis Fabricüi. 


Page 544. 


Après la ligne 8, ajoutez : 


yx.  Elytres pirées d’une tache suturale seulement. 


15 Clcothera operaria. (vuale, arrondie postérieurement ; con- 
vexe ; d’un blanc flavescent, en dessus. Prothorax orné sur la moitié 
médiaire au moins de sa base d’une tache noire, presque semi orbicu- 
laire, avancée jusqu’au quart antérieur. Elytres d’un blanc flavescent, 
parées d’une bande suturale noire, égale en devant à, la tache thoraeï- 
que, prolongée jusqu’à la moitié de leur longueur, arrondie à son 
extrémité, graduellement rétrécie vers son tiers antérieur. 


Long. 0,003 (1 1/2 1.). Larg. 0,0022 (1 1.). 


Corps ovale ; convexe ; pointillé ; luisant. Tête, antennes el 
palpes, d’un blanc flavescent. Prothorax en arc dirigé en arrière à 
la base et tronqué au devant de l’écusson ; rayé d’une ligne fine au 
devant de la moitié médiaire de la base; d’un blanc flavescent, orné 
d’une tache noire, presque semi-orbiculaire, faiblement anguleuse 
en devant, sur la ligne médiane, et entre ce point et la partie posté- 
rieure de ses côtés, couvrant au moins la moitié médiaire de la base, 
dont elle semble légèrement détachée, au moins sur les côtés, avancée 
à peu près jusqu’au quart antérieur. Ecusson noir; un peu plus 
long que large ; à côtés curvilignes. Ælytres faiblement plus larges 


A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. a 
en devant que le prothorax ; arrondies postérieurement ; convexes ; 
d’un blanc flavescent ; ornées d’une bande noire formant la conti- 
nuation de la tache prothoracique, aussi large en devant et vers ses 
quatre cinquièmes que celle-ci, prolongée jusqu’à la moitié de leur 
longueur, arrondie à son extrémité, sinueusement rétrécie vers le 
tiers de sa longueur ; marquées, lorsqu'on les examine avec atten- 
tion, de très-pelits points noirs: ceux-ci conslituant : 1° une rangée 
transversale rapprochée de la base, étendue jusqu'aux cinq sixièmes 
dela largeur : 2° une rangée longitudinale naissant de ce point et 
prolongée jusqu’à l’angle sutural, en formant postérieurement 
plusieurs rangées confuses : 3° une rangée longitudinale, au côté 
interne de la précédente, naissant vers les deux cinquièmes de la 
longueur : 4° une rangée juxla-suturale naissant après la bande 
noire. Dessous du corps noir, avec les derniers arceaux du ventre 
d’un blanc flavescent. Pieds de cette dernière couleur: 


Parmi : le Brésil, {collect. Deyrolle). 


Page 545. 


25 Cieotherr matromata. Briévement et oblusément ovale. Pro- 
thorax noir, paré de chaque côté d’une bordure flave, étendue jusqu’à 
la sinuosité posloculaire, rétrécie jusqu’au tiers, parallèle ensuite ct 
couvrant de chaque côté le dixième de la base. Elytres flaves, ornées 
d’une bordure suturale naissant après l’écusson, étendue en devant 
jusqu'aux trois seplièmes de la largeur, rétrécie jusqu'aux trois cin- 
quièmes, parallèle ensuite jusqu'aux neuf dixièmes où elle se termine, 
et chacune de deux grosses taches, noires: l’antérieure obtriangulaire, 
s'appuyant sur le calus : la postérieure, orbiculaire, échäncrée en 


devant. 


' Inconnu. 

$ Tête d’un rouge testacé, parée sur le front d’une tache noire, 
en carré un peu plus large que long. Palpes d’un jaune rouge. Pro- 
thorax sans bordure jaune en devant. Ventre de six arceaux. Pieds 
d’un rouge jaune ou d’un jaune rouge. 


72 SUPPLÉMENT 


ÉTAT NORMAL. Prothorax noir, paré sur les côtés d’une bordure 
flave, étendue en devant jusqu’à la sinuosité postoculaire , rétrécie 
graduellement jusqu’au tiers ou un peu plus de la largeur , presque 
parallèle ensuite jusqu’à la base où elle se dilate à peine, coufrant 
environ le cinquième de la moitié du bord postérieur. Elytres d’un 
jaune pâle, ornées d’une bordure suturale très-dilatée, d’une bordure 
externe et chacune de deux taches, noires : la bordure suturale, 
naissant à l'extrémité de l’écusson, presque en forme dé cœur allongé, 
c'est-à-dire, étendue en devant jusqu'aux trois septièmes de la largeur 
de chaque élytre’, légèrement arquée à son bord antérieur, rétrécie 
graduellement en ligne peu courbe depuis son angle antéro-externe 
jusqu'aux trois cinquièmes ou un peu moins de la largeur de chaque 
étui, réduite, dans ce point, au septième environ de la largeur, puis 
parallèlement prolongée jusqu'aux neuf dixièmes où elle se termine : 
la bordure externe, réduite au rebord sur les côtés, moins étroite à 
l'extrémité des élytres : la première tache, obtriangulaire, couvrant 
le calus de sa partie antérieure, prolongée jnsqu’à la moitié de la 
longueur, élargie d’avant en arrière : la deuxième , située après la 
première, un peu plus large, orbiculaire, échancrée en devant : ces 
deux taches séparées entre elles, du bord externe et de la tache sutu- 
rale, et, la première, du bord antérieur, la deuxième, du bord posté- 
rieur, par un réseau flave d’une étroitesse à peu près égale. 


Long. 0,0042 (1 7/8 L.). Larg. 0,0033 (1 1/2 1.). 


Corps brièvement et obtasément ovale; convexe ; brillant en des- 
sus; au moins aussi finement ponctué sur les élytres que sur le pro- 
thorax. Antennes d’un rouge jaune. Prothorax tronqué au devant 
de l’écusson et sinué de chaque côté de cette troncature, à la base. 
Ecusson triangulaire; noir. Dessous du corps noir sur les médi et 
postpectus et sur les deux tiers médiaires au moins des premier et 
deuxième arceaux du ventre, d’un rouge brunâtre ou d’un rouge 
testacé brunâtre, sur les arceaux suivants. 


PATRIE : le Brésil, (collect. Deyrolle). 


A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 73 


Page 546 : 


5. Cleothera Galliardi. Briévement et obltusément ovale ; d’un 
jaune pâle en dessus. Prothorax paré de deux taches brunes et en partie 
noires, couvrant la moitié médiaire de la base, avancées Jusqu'au 
sixième antérieur, séparées presque jusqu’à la base sur la ligne mé- 
diane. Elytres ornées d’une bordure suturale, d’une bordure apicale, 
d'un rebord marginal, et chacune de trois taches, noires : l’une de 
celles-ci liée à la suture, couvrant du douzième aux deux cinquièmes 
de la longueur et les deux cinquièmes internes de la largeur, consti- 
fuant avec sa pareille une tache commune : la seconde, passant sur le 
calus, prolongée depuis la base jusqu'au tiers: la troisième, grosse, 
irrégulière, couvrant de la moitié aux neuf dixièmes et les quatre 
cinquièmes médiaires de la largeur. A 


Ventre de sept arceaux : les sixième et septième échanerés. 
o Inconnue. 


Long. 0,0036 (1 2/3 1.). Larg. 0,0028 (1 1/4 1.). 


Corps brièvement et obtusément ovale ; pointillé ; luisant. Tête 
d’un jaune pâle. Antennes et palpes testacés ou d’un roux flave. 
Prothorax d'un jaune pâle, orné d’une bordure basilaire noire et de 
deux taches : la bordure, couvrant la moitié médiaire environ de la 
largeur et le sixième de la longueur, sur la ligne médiane : les taches 
liées chacune à la bordure basilaire, avancées jusqu’au sixième 
antérieur, arrondies en devant, séparées par la ligne médiane qui 
reste de couleur foncière et un peu moins étroite à son extrémité 
postérieure qui est arrondie: ces taches, en majeure partie brunes, 
offrant chacune un signe en arc longitudinal courbé en dedans ou 
une sorte d’accent noir, presque adossé avec son semblable sur la 
ligne médiane. Elytres d’un jaune pâle, ornées d’une bordure et 
d’une tache suturales, et chacune d’une bordure apicale, d’une bor- 
dure externe ne couvrant que le rebord et de deux grasses taches, 
noires : la bordure suturale, à peine plus large sur chaque élytre 
que l’écusson, graduellement rétrécie jusqu’à l’angle sutural : la bor° 


74 SUPPLÉMENT 

dure apicale un peu moins développée que la suturale vers le milieu 
de sa longueur: la tache commune, formant sur chaque élytre une 
tache presque en parallélogramme allongé, lié à la suture ou à la 
bordure suturale, prolongé du douzième aux deux cinquièmes de la 
longueur et couvrant les deux cinquièmes internes de la largeur : 
la première des taches particulières à chaque étui, allongée, prolongée 
depuis la base presque jusqu’au tiers de la longueur, en passant sur 
le calus, couvrant depuis les deux tiers jusqu’aux neuf dixièmes de 
la largeur: la deuxième, grosse, irrégulière, couvrant depuis la 
moilié ou un peu,moins jusqu'aux neuf dixièmes de la longueur, et 
les trois quarts ou quatre cinquièmes médiaires de la largeur, pres- 
que en parallélogramme oblique , anguleuse au milieu de son bord 
antérieur. Dessous du corps noir ou noir brun, avec le troisième 
arceau ét les suivants d’un roux testacé ou d’un rouge jaune : 
épimères des médi et postpectus, blanches. Pieds d’un rouge jaune. 


PATRIE : l'Amérique méridionale, (collect. Motschoulsky). 


J'ai dédié cette jolie espèce à M. Léon Galliard, ornithologiste 
zélé, connu déjà par des observations pleines d’intérêt, et à qui 
j'ai dû, à diverses reprises, de nombreux Coléoptères. 


Page 556. — 10. Cleothera hexastigma. 


Obs. Les taches noires du dessus du corps varient un peu de forme. J'ai vu celles 
du prothorax en ovale droit ou ablique. La première des élytres, ou celle du 
calus, allongée, un peu obliquement elliptique, s’éloignant de la figure d'un 
carré : la troisième ovale, suivie à son côté externe d’une tache muins grosse , 
nébuleuse ou presque arrondie, qui, chez d’autres individus, donne à cette tror- 


sième tache une forme rapprochée de’ l’ovale transverse. 


Page 569. 


112 Cleothera spinalis. Briévement et obtusément ovale. Protho- 
rax et élytres d’un flave testacé ou d’un flave roussâtre: le premuer, 
. . . . M . . Q ? 
ordinairement noir sur sa partie médiaire : les secondes ornées d’une 


A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 15 


bordure suturale ovalairement et plus ou moins dilatée de la base à la 
moitié et postérieurement réduite à peu près au rebord, et souvent d’un 
point sur le calus, noirs. 


ETAT NoRMAL. Prothorax d’un flave roussitre ou testacé, avec 
la partie longitudinalement médiaire, noire : cette dernière, couvrant 
ordinairement la moitié médiaire de la base, faiblement rétrécic 
en s’avançant jusqu’au bord antérieur. Elytres d’un flave roussâtre 
ou testacé, ornées d’une bordure suturale noire, ovalairement 
renflée depuis la base jusqu’à la moitié de la longueur, couvrant 
souvent, dans son diamètre transversal le plus grand, le quart de la 
largeur de chaque élytre, postérieurement réduite au rebord ou à 


peu près; à rebord marginal obscur ou noirâtre ; ordinairement 
marquées sur le calus d’un point noir ou obscur. 


Variations du Prothorax et des Elytres. 


Oss. Quelquefois la partie médiaire noire du prothorax couvre moins de la moi- 
tié médiaire de la base et ne s’avance pas jusqu’au bord antérieur; plus rarement 
elle disparaît entiérement. La bordure suturale des élytres, également variable dans 
sa moitié antérieure, égale souvent le quart ou un peu moins de la largeur de chaque 
élytre, quelquefois à peine le dixième. Le point du calus est parfois peu apparent. 
Quelquefois les élytres présentent les traces d’une ligne longitudinale obscure postérieu- 


rement au calus, et dans la direction de celui-ci. 
Long. 0,0045 (2 1.). Larg. 0,0033 (1 1/2 L.). 


Corps obtusément et brièvement ovale; pointillé ; luisant en dessus. 
Têtes, antennes et palpes d’un flave roussâtre. Prothorax tronqué au 
devant de l’écusson et sinué de chaque côté de cette troncature à la 
base, Ecusson noir. Dessous du corps noir, avec le ventre paré d’une 
bordure assez large d’un flave testacé, à partir du premier arceau ; 
ordinairement marqué sur celui-ci d’une petite tache de même cou- 
leur. Pieds d’un flave testacé. 


Parrig: la Bolivie, le Brésil, (collect. Deyrolle). 


& 


ñ 


26 SUPPLÉMEN [ 


Page 563. 


455 ŒCleotherasuturella. Obtusément ovale. Prothorax noir, 
brun ou brunâtre sur sa moitié médiaire, d’un jaune ou roux testacé, 
sur les côtés. Elytres d’un jaune ou roux testacé, ornées d’une bordure 
suturale étroite, noire, brune ou brunâtre. | 


Long. 0,0030 (1 2/5 1.) larg. 0,0018 (3/4 1.). 


Corps obtusément ovale; convexe; pointillé; luisant. Tête d’un 
roux testacé. Palpes et antennes de teinte rapprochée. Prothorax paré 
de chaque côté d’une bordure peu nettement limitée, de largeur pres- 
que uniforme, couvrant environ le quart externe de la base, brun ou 
brunätre sur la partie médiaire. Æcusson brun. Elytres obtusément 
arrondies postérieurement ; d’un roux testacé, ornées d’une bordure 
suturale brune, uniforme, étroite. Dessous du corps noir sur les parties 
pectorales et sur les quatre premiers arceaux du ventre, d’un jaune 
rougeâtre sur les derniers. Pieds d’un jaune rougeûtre. 

Parnie : le Brésil, (collect. Deyrolle). 

Ogs. L’individu que j'ai eu sous les yeux n’avait visiblement pas 
acquis tout le développement de sa matière colorante. La partie mé- 
diaire du prothorax, l’écusson et la bordure suturale étroite, doivent 
être noires ou d’un brun foncé chez d’autres individus. 


15° Cleothera micilla. Dessus du corps d’un flave roussâtre. 
Elytres ornées chacune d’une ligne brune ou d’un brun roussâtre, joi- 
gnant la suture, prolongée depuis l’écusson jusqu'aux deux cinquièmes 
de la longueur, égale au cinquième ou un peu moins de la largeur, 
constituant avec sa pareille une tache commune, en carré long. 


Long. 0,0017 (3/4 1.) 


Corps obtusément ovalaire, peu raccourci; pointillé; luisant en 
dessus. Tête, antennes, palpes, antépectus, ventre et pieds d’un flave 
roussâtre. Médi et postpectus et base du premier arceau ventral, 
noirs. 

PATRIE : les environs de Caracas, (collect. Deyrolle). 


À LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 77 


Page 569. 


205. Cleoteralimbhigera. Ovale; convexe. Prothorax flave ou 
rougeûtre, orné de deux taches dorsales brunes, presque contiquës sur 
la ligne médiane, couvrant les deux tiers au moins de la base, avancées 
jusqu'au sixième antérieur : noté d’une tache latérale. Elytres d’un 
jaune pâle, ornées d’une bordure suturale, d’une bande commune arquée 
en arrière, couvrant la suture depuis la moitié jusqu'aux six septièmes, 
et chacune d’une grosse tache, brunes: celle-ci couvrant le calus, liée à 
la bordure suturale et à la bande arquée : ces diverses parties brunes 
laissant une bordure marginale, une tache obtriangulaire près de 
l’écusson, une autre plus petite entre la grosse tache, la suture et la 
bande, flaves. 


Long. 0,0033 (4 1/2 1 ). Larg. 0,0022 (1 L.). 


Corps ovale; subarrondi ou peu obtus postérieurement; convexe; 
pointillé ; luisant, en dessus. Tête, antennes et palpes d’un rouge tes- 
tacé ou d’un testacé rougeâtre. Prothorax en arc dirigé en arrière et 
tronqué au devant de l’écusson, à la base ; rayé au devant de la moitié 
médiaire de celle-ci d’une ligne légère, constituant un rebord très- 
étroit; marqué de deux taches dorsales brunes ou d’un brun noir, 
couvrant les deux tiers médiaires au moins de la base, rétrécies 
d’arrière en avant, avancées jusqu’au sixième antérieur de la lon- 
gueur, à peine séparées par une ligne médiane étroite et rougeûtre ; 
noté prés de chaque bord latéral d’une tache d’un testacé rougeûtre, 
laissant entre elle et la tache dorsale brune un espace flave souvent 
réduit à une petite tache ; d’un testacé rougeâtre au bord antérieur. 
Ecussen en pentagone irrégulier; d’un brun noir. £lytres subarron- 
dies postérieurement ; convexes; d’un jaune pâle, ornées d’une 
bordure suturale, d’une bande commune en arc dirigé en arrière, 
et chacune d’une grosse tache, d’un brun noir ou d’un noir brun: 
la bordure suturale, au moins aussi large en devant que la base de 
l’écusson, un peu élargie jusqu’au cinquième de la longueur où elle 
se confond avec la tache, d’une largeur double à celle de l’écusson 
entre la tache et l’arc, c’est-à-dire du tiers ou un peu plus à la moitié, 


73 SUPPLÉMENT 

plus étroite postérieurement : la bande en arc dirigé en arrière, cou- 
vrant la suture depuis la moitié jusqu'aux six septièmes de la lon- 
gueur, avancée jusqu'aux deux cinquièmes: chacune des taches 
particulières à chaque étui liée à la base vers le tiers externe de 
celle-ci, couvrant le calus, prolongée jusqu’à la partie antérieure &e 
la bande arquée d'une part et jusqu’à la bordure suturale de l’autre, 
vers le quart de la longueur; ces diverses parties brunes ou d’un 
brun noir laissant de couleur flave: 1° une bordure marginale 
prolongée depuis les épaules jusqu’à l’angle huméral, un peu plus 
étroite dans ses deux cinquièmes antérieurs, sinueusement élargie 
vers le point d’union de la tache et de la partie antérieure de la bande 
arquée : ?° une tache obtriangulaire sur les côtés de l’écusson : 3° une 
autre tache obtriangulaire plus petite, entre la grosse tache brune; 
la bordure suturale et le bord antérieur de la bande arquée: repli 
flave. Dessous du corps, noir sur les médi et postpectus, moins obscur 
sur le ventre, surlout sur l’extrémité de celui-ci. Pieds d’un flave 
rougeâtre. 


PATRIE : le Brésil, (collect. Deyrolle). 


Ogs. L’exemplaire d’après lequel a été faite cette description pa- 
raissait n’avoir pas acquis la couleur noire dans son état complet de 
développement; par suite de ce développement incomplet du pigmen- 
tum, la tête et le bord antérieur du prothorax qui se trouvaient 
rougeâtres, peuvent être flaves chez d’autres individus plus adaltes. 
La tache des élytres peut aussi peut-ètre se montrer plus restreinte 
chez d’autres exemplaires et rester isolée de la suture et de la bande 
arquée. 


Page 572 


215 Clcothera wumeinata. Brièvement et abtusément ovale. Protho- 
rax d’un jaune pâle; marqué de quatre taches : deux, couvrant la moitié 
médiaire de la base : deux près de la ligne médiane, souvent liées aux 
autres. Elytres d’un jaune pâle, ornées d’une bordure périphérique, et 
chacune de cinq taches d'un noir brun : deux, en carré long près de la 


À LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 79 

vi 
base: une petite, sur le disque: deux plus postérieures: l’interne , 
 courbée en hameçon à sa parte postéro-externe, ordinairement liée à la 


troisième par son angle antéro-interne. 


Erar NORMAL. Prothorax d’un jaune pâle, marqué de quatre 
taches noires : les deux postérieures presque liées ou liées à la base, 
et dans ce dernier cas constituant une bordure basilaire, couvrant 
la moitié médiaire du bord postérieur, étroite au devant de l’écusson, 
graduellement dilatée de dedans en dehors de chaque côté de ce point: 
les antérieures, situées, vers la moitié de la longueur, de chaque 
côté de la ligne médiane, parfois liées chacune à l’angle antéro- 
externe des postérieures qui lcur correspondent respectivement. 
Elytres d’un jaune pâle, ornées chacune d’une bordure périphérique 
et de cinq taches, noires: la bordure périphérique, étroite en devant, 
presque réduite au rebord extérieurement, moins étroite postérieu- 
rement, constituant sur la suture une bordure commune, à peu près 
égale à l’écusson en devant et vers les trois quarts, graduellement 
et faiblement moins étroite dans le milieu, légèrement renflée en 
ovale avant l'extrémité : les première et deuxième taches, formant 
avec leurs pareilles une rangée transversale : la deuxième ou externe, 
couvrant le calus de sa partie antérieure, prolongée environ jus- 
qu’aux deux cinquièmes, une fois plus longue que large: la première, 
plus étroite, au moins aussi longue, située entre la deuxième et la 
bordure suturale : la cinquième, située en arrière de la deuxième, 
en carré allongé, couvrant de la moitié aux trois quarts environ 
de la longueur : la quatrième, aussi voisine de la suture que la pre- 
mière, en forme de hamecon, postérieurement recourbée du côté 
externe, naissant au niveau de la moitié de la cinquième, plus pos- 
térieurement prolongée de la moitié environ de la longueur de celle-ci: 
la troisième, la plus petite, carrée ou presque ponctiforme, située sur 
le disque, à égale distance des première, deuxième et cinquième, liée 
ou à peu près à l’angle antéro-externe de la quatrième. 


Long. 0,0036 (1 2/3 L.). Larg. 0,0028 (1 1/4 1.). 


Corps brièvement et obtusément ovale: luisant, pointillé. Tête 


80 SUPPLÈMENT 


d’un jaune pâle, marquée près de la suture frontale de deux points 
bruns, souvent dilatés et constituant une tache brune ou d’un brun 
rougeâtre. Antennes ct palpes jaunes. Prothorax parfois d’un rouge 
brun entre les taches, par l'effet de l’extension de la matière colo- 
rante de celles-ci. Ecusson noir. Elytres obtusément et obliquement 
tronquées chacune à leur extrémité. Dessous du corps d’un brun noir 
sur la poitrine, brun sur le premier arceau ventral, puis d’un rouge 
brun, plus clair sur les côtés que sur le disque des autres arceaux: 
Pieds jaunes. 


Paris: Ste-Catherine (Brésil), (collect. Deyrolle). 


Page 590- 


30B Cleothera octupla. Briévement et obtusément ovale. Pro- 
thorax noir, paré sur les côtés, d’une bordure jaune moins étroite au 
bord antérieur. Elytres jaunes, ornées d’une bordure périphérique et 
chacune de quatre taches, noires : la bordure suturale graduellement 
un peu plus large dans son milieu: les taches, disposées sur deux 
rangées, une fois plus longues que larges : l’interne postérieure en forme 
de pepin : les autres en parallélipipède allongé. 


ETAT NORMAL. Prothorax noir, paré de chaque côté d’une bor- 
dure jaune, avancée en devant jusqu’à la sinuosité postoculaire , 
brusquement rétrécie vers les deux cinquièmes de la longueur et 
réduite à moins de moitié de sa largeur sur la partie postérieure des 
bords latéraux. ÆElytres jaunes ou d’un jaune pâle, ornées d’une 
bordure périphérique et chacune de quatre taches disposées par 
paires, noires : la bordure périphérique, formant sur la suture une 
bordure commune , de moitié plus étroite que la base de l’écusson, 
à l'extrémité de celui-ci, graduellement élargie et de moitié au moins 
plus large que la base de l’écusson vers la moitié de la longueur , 
graduellement rétrécie ensuite, réduite au rebord au côté externe, un 
peu moins étroite à la base, plus large au bord postérieur : les pre- 
mière et deuxième taches, une fois au moins plus longues que larges, 
formant avec leurs semblables unc rangée transversale un peu arquée 


A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. sl 
en arrière : la première, prolongée du huitième environ presque à 
la moitié de la longueur, à peine aussi isolée de la bordure suturale 
que de sa voisine : la deuxième, sur le calus, un peu moins postérieu- 
rement prolongée : les troisième et quatrième, formant avec leurs pa- 
reilles une rangée parallèle à la précédente : la troisième ou interne, 
presque en forme de pepin, un peu obliquement dirigée en dehors, 
d’arrière en avant, et graduellement rétrécie à son côté interne, du 
milieu à son bord antérieur : la quatrième, en parallélogramme une 
fois plus long que large, un peu plus voisine du bord externe que 
de la troisième. 


Long. 0,0028 (1 1/4 1). Larg. 0,0018 (4/5 L.). 


Corps brièvement et obtusément ovale; médiocrement convexe : 
finement ponctué , brillant en dessus, Prothorax tronqué au devant 
de l’écusson et sensiblement sinué au devant de cette troncature. 

_ Ecusson noir. Ælytres obtusément arrondies chacune à extrémité. 
Dessous du corps noir, avec les derniers arceaux du ventre d’un rouge 
brun. Pieds d’un jaune ou flave rougeûtre. 

Patrie : Ste-Catherine (Brésil), (collect. Deyroile). 


Page 596. — Ligne 12, au lieu de : 
soit d’une bordure marginale entière, 
Lisez : 


soit d’une bordure marginale jaune entière, 


PA 


Page 599. — Ligne 15, au lieu de: les secondes, de cinq taches, 
lisez : les secondes, chacune de cinq taches. 


Page 607. 


398 Cleothera scapulnta. Oblusément et brièvement ovale. Pre- 
thorax noir, étroitement bordé de jaune sur les côtés. Elytres notres, à 


cinq taches jaunes (dont deux unies ensemble): les première et deuxième; 
Suppl. Coccinellides. 6 


82 SUPPLÉMENT 
7 « ,° 0 0 . , “ 

presque hiées à la base: l’interne, semi-orbiculaire: Pexterne, en forme 
de bordure humérale prolongée jusqu’à la quatrième: celle-ci anguleuse- 
ment dilatée au côté interne: la troisième, subarrondie, un peu moins 
grosse que la première, formant avec la quatrième et leurs semblables 
une rangée presque transversale : la cinquième, subapicale, une fois plus 
large que longue. 


Long. 0,0036 (1 2/3 L.). Larg. 0,0030 {1 4/5 1.) 


PATRIE: Saint Paul (Brésil), (collect Chevrolat). 


Ogs. Elle a beäucoup d’analogie avec la Cleoth. humerata; elle en 
diffère par sa première tache des élytres semi-orbiculaire, à peu près 
liée à lhamérale ; par la troisième un peu moins grosse que la pre- 
mière ; surtout par la quatrième, anguleusemenat dilatée jusqu'aux 
deux cinquièmes externes de la largeur, formant une sorte de triangle 
dont la base joint le rebord et dont le côté postérieur est échancré en 
arc ; par les troisième et quatrième taches constituant avec leurs 
semblables une rangée presque transversale; enfin par la forme de 
la tache postérieure, sans échancrure en devant. 

Je n’ai vu que la 9. Chez cet exemplaire la tête était noire; le 
prothorax de même couleur , paré latéralement d’une bordure 
jaune, égale en devant aux trois cinquièmes de la largeur comprise 
entre le bord externe et la sinuosité postoculaire, étendue à peu près 
en devant jusqu’à la sinuosité postoculaire, de suite après, presque 
de moitié réduile, puis graduellement rétrécie jusqu’à l’angle pos- 
téricur. Cuisses noires Jambes et tarses d’un jaune rouge. 


39€ €Clcothera lividipes. Obtusément ovale. Prothorax d'un 
blanc flavescent, paré d’une bordure basilaire couvrant la moitié mé- 
diaire de la base, tantôt tronquee, lantôt rétrécie et avancée presque jus- 
qu'an bord antérieur. Elytres noires, ornées chacune de cinq tachesd'un 
blanc flavescent : les première et deuxième, presque liées à la base : l’in- 
terne, orbiculaire, couvrant au moins le quart de la longueur : l'externe, 
petite: les troisième et quatrième, formant avec leurs pareilles une 
rangée transversale arquée en arrière: la cinquième, la plus grosse, 
couvrant au moins le quart postérieur: le réseau noir, parfois non pro- 


A LA MONOGRAPHI# DES COCCINELIADES. 83 
longé jusqu’au bord latéral et rendant incomplètement closes les taches 
juxæta-marginales. 


A Epimères du médipectus blanches. Ventre de sept arceaux : le 
sixième échancré. 


9. Epimères du médipectus noires, Ventre de six arceaux. 


ETAT NoRMaL. Prothorax d’un blanc sale ou flavescent, avec la 
partie médiaire, noire: celle-ci, couvrant la moitié médiaire de Ja 
base, graduellement rétrécie jusqu’à la moitié de la longueur, avancée 
ensuite presque jusqu’au bord antérieur d’une manière à peu près 
parallèle et un peu moins large que le front. Ælytres noires, ornées 
chacune de cinq taches d’un blanc sale ou flavescent : les première 
et deuxième, presque liées à Ja Lase: la première orbiculaire, un 
peu moins voisine de la suture que de la base, couvrant environ Jus- 
qu'aux trois cinquièmes de la largeur, et au moins le quart de la 
longueur : la deuxième, vers l’épaule, six ou huit fois plus petite: 
les troisième et quatrième, constituant avec leurs pareilles une rangée 
arquée en arrière: la troisième, presque aussi voisine de la suture 
que la première, orbiculaire ou très-brièvement ovale, couvrant le 
quart médiaire de la longueur : la quatrième, de moitié plus antérieure 
et de moitié moins postérieure, orbiculaire, presque liée au rebord 
marginal, plus grosse que la troisième, à peu près égale à ja pre- 
mière: la cinquième, apicale, en laissant noir le rebord, couvrant 
lPextrémité à partir des cinq seplièmes du bord externe et des trois 
quarts de la suture, dont elle se détache graduellement d’arrière en 
avant à partir de l’angle sutural. 


Variations du Prothorax et des Ettres. 


Os. La partie noire du prothorax est parfois réduite, surtout chez le g.àure 
bordure noire, couvrant la moitié médiaire de la base, rétrécie d’arrière en 
avant, tronquée et couvrant à peine le tiers postérieur sur la ligne médiane. 

Quelquefois le réseau noir des élytres ne se prolonge pas jusqu’au bord externe, 
dont il reste distant d'un cinquième environ de la largeur, en sorte que les 


deuxième, quatrième et cinquième taches sont liées entre elles et constituent 
üne large bordure marginale trifestonnée, 


& f SUPPLÉMENT 


Long. 0,0033 à 0,006 (1 1/2à 1 2/3 L.). Larg. 0,002 à 0,0027 (1 à 1 1/4 L.). 


Corps obtusément ovale; pointillé ; luisant. Tête, antennes et palpes, 
d’un blanc sale ou flavescent. Yeux gris, ou noirs après la mort. Pro- 
thorax tronqué et sensiblement sinué de chaque côté de cette tron- 
cature. Æcusson noir. Repli des élytres, tantôt noir avec une tache 
antérieure blanche, taatôt, et particulièrement chez le 2, d’un blanc 
flavescent. Dessous du corps noir ou brun sur les médi et postpectus 
et sur le premier arceau ventral, d’un blanc flavescent ou d’un blanc 
fauve sur le reste. 


PATRIE : l'Amérique méridionale, (collect. Motschouisky). 


O8s. Les parties noires paraissent être ordinairement plus foncées 
chez les © que chez les . Quand les parties pectorales et le premier 
arceau ventral sont trés-noirs, les arceaux suivants sont d’un blanc 
flavescent ; quand les premières parties sont moins fortement colorées, 
le pigmentum paraît s'être répandu sur les arceaux du ventre qui 
sont alors testacés ou d’un fauve blanchâtre. 


Page 607. 


40. Cleothera decem-sigmata. Ligne 18, au lieu de : chaque 
dent étendue, lisez : chaque dent couvrant à la base depuis. 


O8s. L'état normal du prothorax du 4’ doit être caractérisé de la 
sorte : prothorax flave, paré sur les trois cinquièmes médiaires de sa 
base d’une bordure noire, émettant eu devant, jusqu’au sixième an- 
térieur, deux dents obtuses, séparées entre elles sur la ligne médiane 
par la couleur flave : cette bordure noire , souvent linéairement ou 
peu distinctement étendue sur le bord postérieur, en dehors des trois 
cinquièmes médiaires, presque jusqu'aux angles de derrière. 

Chez l’exemplaire de la collection Dejean, les dents sont triangu- 
laires, beaucoup plus courtes; mais en l’examinant attentivement, 
on peut voir d’une manière très-nébulcuse les traces des prolonge- 
ments que nous venons d'indiquer. 


A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 8h 


La © a le prothorax noir brun ou brunâtre, paré de chaque côté 
d’une bordure flave, étendue en devant jusqu’à la sinuosité posto- 
culaire, presque aussi large à la base, un peu anguleusemeut 
avancée vers le milieu de sa longueur. 

Les taches des élytres varient assez légèrement de forme ; cepen- 
dant un des caractères propres à faire distinguer cette espèce d’une 
partie des suivantes, consiste dans la forme de la tache huméraie, 
qui est presque carrée ou parfois plus large que longue, au lieu 


/ 


d’être obtriangulaire. 


Patrie : le Brésil, (coliect. Chevrolat). 


Page 610. 


415 Cleothera Raymevaliä, Briévement el obtusément ovale. 
Prothorax noir à la base, largement flave sur les côtés. Elytres notres, 
ornées de cinq taches : les première et deuxième, subbasilaires : les troi- 
sième et quatrième formant avec leurs semblables une rangée transversale 
vers la moitié: la cinquième, subapicale: la troisième ou interne de la 
deuxième rangée, rose : les autres, d’un jaune pâle. 


S'. Inconnu. 


? Tête d’un jaune pâle. Prothorax noir sur sa partie médiaire, 
d'un jaune pâle sur les côtés: la partie jaune, formant une bordure 
étendue en devant jusqu’à la sinuosité postoculaire, couvrant le cin- 
quième externe environ de la base, anguleusement dilatée dans son 
milieu. Épimères obscures. Ventre de six arceaux. 


ETAT NORMAL. Ælytres noires, ornées chacune de cinq taches: les 
première et deuxième à peu près liées à la base: la première, subor- 
biculaire, presque liée à la base de l’écusson, non étendue jusqu’à la 
moitié de la largeur: la deuxième, liée au rebord externe excepté à 
sa partie postérieure, anguleuse au côté interne, couvrant à peine 
le quart externe de la largeur: les troisième et quatrième, formant 
avec lcurs semblables une rangée transversale : la troisième ou in- 


86 SUPPLÉMENT 

terne, ovale, aussi voisine de la suture que la première, étendue un 
peu au delà de la moitié de la largeur, couvrant les deux septièmes 
médiaires de la longueur: la quatrième, liée au rebord externe, an- 
guleuse au côté interne, couvrant à peine plus du cinquième médiaire 
de la lougueur comprise entre l’épaule et l’angle postéro-externe, 
étendue à peine jusqu'aux deux septièmes externes de la largeur: la 
cinquième, en parallélipipède transverse, aussi rapprochée de la suture 
que la troisième, presque liée au rebord externe, très-voisine du 
bord apical : la deuxième tache, rose: les autres, d’un jaune pâle. 


Lons. 0,0036 (1 2/31.). Larg. 0,0028 (1 1/4 1.). 


Corps brièvement et obtusément ovale, pointillé ; luisant ou brillant 
ea dessus. 4ntennes et palpes jaunes. Prothorax lronqué. au devant 
de l’écusson et sensiblement sinué au devant de cette troncature. 
Dessous du corps noir sur la poitrine et parfois plus ou moins sur la 
partie antéro-médiaire du premier arceau ventral : reste du ventre 
d’un rouge jaune. Côtés de l’antépectus jaunes. Pieds d’un jaune 
rouge. | 

Parme : Cayenne, (collect Deyrolle). 


J'ai dédié cette belle espèce à M. le comte de Rayneval, ambassa- 
deur de Franceà Rome, que les sciences naturelles se glorifient de 
compter au nombre de leurs amis les plus éclairés. 


Page 611. 


498 Cleothera areualis. Oblusément ovale. Prothorax jaune, au 
moins sur les côtés. Elytres noires, ornées chacune de cinq taches flaves : 
les première et deuxième,presque liées à la base : l'interne,suborbiculaire, 
tronquée en devant: l’externe, étroite: les troisième et quatrième, for- 
mant avec leurs pareilles une rangée transversale en arc dirigé en 
arrière: la troisième, couvrant le quart médiaire de la longueur: la 
quatrième, plus grande, de moitié plus antérieure et de moitié moins 
postérieure : la cinquième, subapicale, transverse, échancrée en devant. 


À LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 87 


j. Ventre de sept arceaux: le premier, garni de poils sur sa 
partie antéro-médiaire : le cinquième, échancré. Epimères des médi 
et postpectus d’un blanc flavescent. 


9. Ventre de six arceaux: le premier, glabre: le cinquième, non 
échancré. Epimères obscures ou d’un blanc brunâtre. 


ETAT NORMAL. Prothorax flave, avec la partie médiaire noire: 
celle-ci, couvrant la moitié ou les trois cinquièmes médiaires de la 
base, graduellement rétrécie jusqu’à la moitié de la longueur où elle 
occupe les deux cinquièmes médiaires de la largeur, avancée presque 
jusqu’au bord antérieur, à peine bilobée en devant. £lytres noires, 
parées de cinq taches flaves, ou flaves ornées d’une bordure périphé- 
rique et d’un réseau noir: celui-ci divisant la surface de chacune en 
cinq taches flaves : les première et deuxième presque liées à la base: 
la première, rapprochée de la suture, suborbiculaire, tronquée en 
devant, un peu ogivale postérieurement , couvrant à peu près jus- 
qu'aux trois cinquièmes de la largeur : la deuxième, humérale, étroite, 
à peine aussi longuement prolongéc: les troisième et quatrième, 
formant avee leurs pareilles une rangée arquée en arrière: la troï- 
sième aussi voisine de la suture que la première, c’est-à-dire environ 
du dixième de la largeur, ovale, dépassant à peine la moitié de la 
largeur, couvrant le quart médiaire de la longueur: la quatrième, 
plus grande, de moitié plus antérieure et de moitié moins postérieure, 
presque en parallélipipède longitudinal émoussé ou subarronai aux 
angles, voisine du bord externe: la cinquième, subapicale, trans- 
verse, échancrée à son bord antérieur, aussi voisine du bord externe, 
vers la courbure postéro-externe que du bord postérieur et de la 
suture près de l’angle apical, graduellement plus distante de la suture 
d’arrière en avant. 


Variations du Prothorax. 


Ons, Quelquefois la partie noire au lieu de s’avancer jusque près du bord autérieur, 
ne dépasse pas les deux tiers, el se montre presque quadrifestonnée en demi 


cercle, Gette variation semble principalement partieulière au 7. 


88 SUPPLÉMENT 


Long, 0,0026 {1 1/5 L.). Larg. 0,0018 (3/4 L.). 


D 


Corps obtusément ovale; pointillé; luisant. Téte, antennes et 
palpes d’un blanc flavescent. £cusson noir. Dessous du corps noir sur 
les médi et postpectus, brun, d’un rouge brun ou d’un rouge testacé 
sur le ventre, avec les deux derniers arceaux parfois d’un jaune 
testacé. Preds d’un blanc flavescent (7) où d’un jaune rouge (9). 


PATRIE : l'Amérique méridionale, (collect. Motschoulsky). 


Page 613. 


19 Cleothera vexata. Briévement et obtusément ovale. Prothorax 
jaune, paré à la base d’une bordure notre, quadrilobée en devant, cou— 
vrant les deux cinquièmes de la longueur. Elytres noires, ornées chacune 
de cinq taches jaunes : les première et deuxième, presque liées à la 
base : l’interne, presque crbiculaire, étendue jusqu'aux deux tiers de la 
largeur ; l’externe, étroite, obtriangulaire : les troisième et quatrième, 
formant avec leurs pareilles une rangée en arc dirigé en arrière : 
l'externe, carrée : l’interne, ovale: la cinquième, subapicale, en carré 


large. 


Erar NorMaL. Prothorax jaune, paré à la base d’une bordure 
noire, quadrifestonnée en devant, égale aux deux cinquièmes ou 
trois septièmes de la longueur ; marqué au devant de celle-ci, de 
chaque côté de la ligne médiane d’une tache d’un rouge brunâtre, 
qui, chez d’autres individus, peut être représentée par un point brun. 
Élytres noires, parées chacune de cinq taches jaunes ; les première 
et deuxième, presque liées à la base: la première ou interne, presque 
orbiculaire, plus large que longue, presque liée à l’écusson, couvrant 
environ les deux tiers de la largeur : la deuxième, humérale, étroite, 
rétrécie d'avant en arrière : les troisième et quatrième, formant avec 
leurs semblables une rangée en arc dirigé en arrière : la troisième ou 

‘interne, ovale, aussi voisine de la suture à peu près que la première, 
couvrant un peu plus du cinquième médiaire de la longueur: la 
quatrième ou externe, carrée, très-voisine du bord externe, plus an- 


A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 89 


térieure de la moitié de la longueur de la troisième : la cinquième, en 
carré large, très-voisine du bord externe, à peine moins du posté- 
rieur, un peu moins rapprochée de la suture que la troisième. 


Long. 0,0033 (1 1/2 L.). Larg. 0,0022 (4 1.). 


Corps brièvement et obtusément ovale; assez convexe; pointillé ; 
brillant, Tête, antennes et palpes jaunes. Ecusson noir. Elytres obtu- 
sément arrondies à leur extrémité. Dessous du corps noir sur la 
poitrine, d’un jaune orangé ou rougeâtre sur le ventre. Pieds jaunes. 


PATRIE : Caracas, dans la Colombie, (collect. Deyrolle). 


OBs. Je n’ai vu que l’un des sexes. 


Page 613. Cleothera Levrati. 


Le } de cette espèce m'était inconnu, lorsque je publiai la des- 
cription de cette espèce. En voici la description : 


Tête flave. Prothorax ordinairement paré en devant d'une bordure 
flave graduellement plus étroite ou peu distincte dans son milieu. 
Cuisses d’un jaune rougeâtre. Ventre de sept arceaux. 


Os, le prothorax, quand la matière noire a acquis tout son déve- 
loppement, offre une partie médiaire noire couvrant près de la moitié 
médiaire de la largeur, arrondie en devant et avancée dans son 
milieu à peu- près jusqu’au bord antérieur : cette partie noire réduite 
sur les côtés de cette partie avancée à une bordure basilaire couvrant 
près de la moitié postérieure de la longueur, et rétrécie d’une manière 
arquée , à son bord antérieur, en se prolongeant jusqu’à l'angle 
de derrière ; quand la matière colorante noire est moins intense, 
on aperçoit sur Ja ligne médiane une raie moins obscure qui divise 
en deux la partie avancée ; enfin quand la matière colorante a en 
partie fait défaut, la région noire est à peu près réduite à une bande 
basilaire noire, couvrant les deux cinquièmes postérieurs de la lon- 
gueur, Quelques-unes des taches jaunes des élytres varient aussi 
plus ox moins. Ainsi la première est parfois semi-orbiculaire ou 


90 ‘ SUPPLÉMENT 

presque carrée : la deuxième, quelquefois uu peu moins longue et 
moins détachée du rebord : la quatrième, non liée au bord externe et 
souvent peu ou point échancrée en devant : la troisième, par sa forme 
en triangle dirigé en arrière et à côtés curvilignes, est une des plus 
caractéristiques. 


PATRIE : le Brésil, (collect. Deyrolle). 


Page 615. 


415, Cleothera punctum, Brièvement et obtusément ovale. Pra- 
thorax noir, paré de chaque côté d’une bordure jaune, obtriangqulaire, 
étendue en devant jusqu’à la sinuosité, à peine prolongée jusqu'au berd 
postérieur (9). Elytres noires, à cinq taches jaunes : les première et 
deuxième , presque liées à la base : l’interne, en ogive postérieurement , 
prolongée à peine jusqu’au cinquième : l’externe, obtrianqulaire, plus 
longue : les troisième et quatrième, brièvement ovales formant avec leur s 
semblables une rangée arquée en arrière : la cinquième, à peine échan- 
crée en devant. 


S'. Inconnu. 


9. Tête noire, parée sur le vertex d’une tache ponctiforme 
jaune. Epimères noires. Pieds d’un jaune roussâtre: cuisses obscures. 


= Erar NorMaAL. Elytres noires, ornées chacune de cinq taches 
jaunes : les première et deuxième, presque liées à la base: la première, 
couvrant du sixième aux trois cinquièmes de la largeur, en ogive 
postérieurement, prolongée un peu au delà du sixième, à peine jusqu au 
cinquième de la longueur : l’externe, couvrant le cinquième de la lar- 
geur à la base, rétrècie d'avant en arrière, un peu plus longuement 
prolongée : les troisième et quatrième, formant avec leurs semblables 
une rangée arquée en arrière: la troisième, brièvement ovale, un 
peu moins rapprochée de la suture que la première, étendue Jus- 
qu’aux trois septièmes de la largeur, couvrant le sixième médiaire 
de la longueur : la quatrième, à peu près égale, liée au bord externe, 
plus antérieure du tiers de la longueur de la troisième : la cinquième, 


A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. gt 


subapicale, transverse, à peine échancrée au bord antérieur, un peu 
plus rapprochée de la suture que la troisième, séparée du bord 
externe par un espace un peu plus grand que le juxta-sutural. 


Long. 0,0033 (1 1/2 L.). Larg. 0,0022 (1 1.). 


Corps brièvement et obtusément ovale ; convexe ; pointillé ; 
luisant. Prothorax tronqué au devant de l’écusson et faiblement 
sinué de chaque côté, à la base. Dessous du corps noir. 


PATRIE : Saint-Paul, (collect. Chevrolat). 


Oss. Elle a de l’analogie avec la CL. Levrati et quelques autres : 
la forme de la quatrième tache, la disposition arquée en arrière de 
la rangée formée par les troisième et quatrième taches et par leurs 
voisines, sert à la faire reconnaître. La tache ponctiforme jaune 


manque d’ailleurs au vertex (9) des espèces voisines que j'ai eues 
sous les yeux. 


Page 617. 
46. Cleothera Armandi, 


7. Tête, palpes et épimères du médipectus flaves ou d’un jaune 
pâle. Prothorax noir, avec le bord antérieur et les côtés d’un jaune 
pâle : la partie noire, avancée jusqu’au sixième antérieur, bifeston- 
née en devant, et formant -de chaque côté un angle correspondant 
à l’angle rentrant de la bordure latérale décrite chez la 9. Ventre 
de sept arceaux. Cuisses entièrement d’un jaune rouge. 

Dans l’exemplaire soumis à mon examen la tache humérale, 
rétrécie d’avant en arrière, se prolonge à peu près jusqu’au tiers 
des élytres. | 

Parnis : le Brésil, (collect. Deyrolle). 


Page 618. 


165. Cicothera troglodytes, Oblusément ovale, Elytres noires, 


92 SUPPLÉMENT 

ornées chacune de cinq taches jaunes ou flaves : les première et 
deuxième, presque liées à la base ; l’interne, la moins petite, postérieu- 
rement en ogive : les troisième et quatrième , petiteS , ponctiformes , 
formant avec leurs semblables une rangée transversale, vers la moitié 
de la lonqueur : la cinquième, plus rapprochée du bord externe que de 


la suture. 


Hyperaspis troglodytes, Des., in collect, 


d’. Tête flave. Prothorax flave sur ses côtés et à sa partie anté- 
rieure, noir à la base : la partie noire couvrant le bord postérieur, 
jusqu'aux angles, arquée et quadrifestonnée en devant : les festons 
intermédiaires, avancés jusqu’au tiers ou presque jusqu’au quart 
antérieur. Epimères du médipectus flaves. 

g. Tête noire. Prothorax noir, paré de chaque côté d’une bor- 
dure flave , avancé en devant jusqu’à la sinuosité postoculaire , 
graduellement rétrécie de là jusqu'aux angles postérieurs. 


Erat NORMAL. Elytres noires, parées chacune de cinq taches 
flaves (7) ou jaunes (9): les première et deuxième, presque liées 
à la base : la première ou interne, en ogive postérieurement, à peine 
prolongée jusqu’au septième de la longueur, un peu plus largement 
étendue à la bise que la moitié de la largeur des élytres, la moins 
petite de toutes : la deuxième, huinéraie : les troisième et quatrième, 
ponctiformes, variant pour la grosseur entre le cinquième et le hui- 
ième de la largeur de chaque élytre, formant avec leurs semblables 
une rangée transversale vers ia moitié de la longueur : la troisième, 
distante d’un cinquième ou plus de la suture: la quatrième, presque 
liée au bord externe: la cinquième , ordinairement à peine moins 
petite que la troisième, rapprochée du bord postérieur, plus voisine 
du bord externe que de la suture. 


Loug. 0,0022 (1 1.\. Larg. 0,0015 (2j5 1.). 


Corps obtusémentovale ; convexe ; moins finement pointillé sur les 
élytres que sur le prothorax. Æntennes et palpes flaves ou Jaunes. 
Dessous du corps noir. Pieds jaunes (9) ou flaves (7). 


A LA MONOGRAPHIE LES COCCINELLIDES. 93 
ParTRie: les Etats-Unis, (collect. Dejean, Deyrolle). 


Oss. Elle se distingue de la CL. Billoti, avec laquelle elle a de 
l’analogie par sa petitesse, par la situation de la cinquième tache des 
élytres plus rapprochée du bord externe que de la suture. La 9 s’en 
distingue d’ailleurs par sa tête entièrement noire et par la forme de 
la bordure des côtés du prothorax. 


Page 624.— Ligne 27 à 29 au lieu de: anguleusement dilatées 
chacune vers leur milieu, mais offrant la dilatation du bord antérieur 
plus externe que celie du bord postérieur, lisez: anguleusement 
dilatées chacune : l’antérieure, vers les deux tiers de son bord anté- 
rieur et le milieu ou un peu moins de son bosd postérieur : la seconde, 
vers le milieu de son bord antérieur et le tiers interne de son bord 
postérieur. 


Page 632. 


535, Clenthera mercabilis Oblusément ovale. Elytres noires, 
ornées chacune d’une bordure externe couvrant les quatre cinquièmes 
de la longueur et de trois taches, orangées : la bordure, égale environ 
au dixième de la largeur un peu après l’angle huméral, prolongée en se 
rétrécissant jusqu'aux deux cinquièmes , obtriangulairement dilatée 
ensuile : les taches, disposées sur une ligne longitudinale : la première 
semi-orbiculaire, liée à la base et au côté de l’écusson : la deuxième, 
ovalaire, oblique, couvrant un peu plus d’un cinquième médiaire de 
la longueur, presque du tiers à un peu plus de la mortré de la largeur : 
la troisième, en ovale transverse : la bordure, parfois liée à la première 
et à la deuxième lache. 


S! Inconnu. 


© Tête noire. Prothorax noir, paré de cha que côté d’une bor- 

dure orangée à peine étendue en devant jusqu’à la sinuosité postocu- 
8 P P 

laire, de suite après presque de moitié moins large et rétrécie ensuite 


94 SUPPLÉMENT 


jusqu’à l’angle postérieur. Ventres de six arceaux. Cuisses noires. 
Jambes et tarses d’un jaune roussätre. | 


ETAT NorMaAL. Ælytres noires, ornées chacune d’une bordure 
externe, inégale, postérieurement raccourcie et chacune de trois 
taches orangées : la bordure, laissant le rebord noir, naissant vers 
les quatre cinquièmes externes de la base, égale environ au dixième 
ou au douzième de la largeur vers le dixième de la longueur, gra- 
duellement et faiblement rétrécie jusqu'aux deux cirquièmes environ 
de la longueur, brusquement dilatée dans ce point en forme de 
triangle dirigé en arrière, couvrant au moins le quart externe de la 
largeur , et prolongé en se rétrécissant graduellement jusqu'aux 
quatre cinquièmes de la longueur : les taches, disposées en ligne 
longitudinale : la première, semi-orbiculaire , couvrant la base de- 
puis les côtés de l’écusson jusqu'aux deux tiers de la largeur : la 
deuxième , ovalaire , un peu oblique de dehors en dedans et 
d'avant en arrière, naissant au niveau de la partie obtriangulaire 
de la bordure, prolongée jusqu’à un peu plus des trois cinquièmes 
de la longueur, couvrant depuis un peu plus du quart jusqu’à un 
peu plus dela moitié de la largeur : la troisième, en ovale transverse, 
une fois environ plus rapprochée du bord apical que de l’extrémité 
de la deuxième tache, un peu plus rapprochée de la suture que la 
deuxième, moins voisine du bord externe que de la suture. 


Variations des Elytres. 


Oës Quelquefsis la bordure se lice, à la base, avec la première tache, et vers la 
dilatation obtriangulaire avec la deuxième tache ; les élytres sembient alors 
noires, ornées chacune d’une bordure marginale, postérieuremeut raccourcie , 
de laquelle naissent deux bandes transverses non prolongées jusqu’à la suture, 


et d’une tache subapicale, orangées, 
Long. 0,0039 à 0.0045 (4 3/4 à à 1.). Larg. 0,0033 (1 1/2 1.) 


Corps obtusément ovale ; médiocrement convexe ; moins finement 
ponctué sur les élytres que sur le prothorax ; luisant, en dessus. 
Prothorax peu obtus au devant de l’écussox et à peine sinué de 

P 


A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 95 


chaque côté de cette partie médiaire. Ecusson noir. Repli orangé. 
Dessous du corps noir. | 


Partie : le Brésil, (collect. Deyrolle). 


Page 633. — 35. Cleothera Serval. 


s’. Tête et épimères du médipectus, flaves. Prothorax noir, paré 
de chaque côté d’une bordure d’un jaune pâle, étendue en devant 
jusqu’au côté interne des yeux, tantôt paraissant obtriangulaire , 
rétrécie graduellement jusqu’à l’angle postérieur, ordinairement 
parallèle ou subparallèle jusqu’à la moitié, puis brusquement rétrécie 
d’une manière anguleuse ou parfois presque en ligne courbe, jusqu’à 
l’angle de derrière. Ventre de sept arceaux. Cuisses entièrement d’un 
rouge jaune. He 

Les taches varient d’étendue et par suite de forme. Parfois elles 
sont séparées par un réseau plus ou moins étroit et brun ou d’un 
brun rougeâtre. La matière colorante semble s’être particulièrement 
concentrée sur la suture et sur le calus qui semble marqué d’un point 
noir. L’étroitesse du réseau donne aux taches un développement plus 
grand. Dans ce cas, la deuxième ou juxta-suturale égale à peu près 
le tiers médiaire de la longueur, et les autres ont une grandeur pro- 
portionnelle. 


PATRIE : le Brésil ? (collect. Deyrolle). 


Os. Cette espèce me semble, ainsi que je le croyais, devoir être 
réunie à la 7ocosa. 


Page 634. . 


556 Cleothern Himata. Oblusément ovale. Élytres noires, ornées 
chacune de quatre taches jaunes ou d’un roux flave: la première, presque 
liée à la base et à l’écusson, étendue jusqu'aux trois cinquièmes de la 
largeur, en carré plus larqye-que long, non prolongée jusqu’au cinquième 
de la longueur : les deuxième et troisième, formant avec leurs pareilles 
une rangée presque en demi-cercle dirigé en arrière: l’interne, tronquée 


96 SUPPLÉMENT 

en devant,arrondie en arrière naissant un peu avant la moitié:l’externe, 
assez pelite, suborbiculaire, plus antérieure de toute sa longueur : la 
quatrième, subapicale, transverse, presque parallèle, couvrant les deux 


hers médraires de la largeur. 
. Jnconnu. 


?. Tète noire. Prothorax noir, paré de chaque côté d’une bordure 
obtriangulaire, d’un flave roux, étendue à peine en devant jusqu’à la 
sinuosité postoculaire, à peine prolongée, en se rétrécissant graduel- 
lement, jusqu’à l’angle postérieur : cette bordure parfois en partie 
divisée longitudinalement, de manière à constituer une bordure laté- 
rale uniformément étroite, une bordure presque semblable en devant, 
jusqu’à la sinuosité, une ligne longitudinale raccourcie, partant de 
celte dernière, jaunes ou d’un flave roux. Epimères brunes. Ventre 
de six arcecaux. 


ETAT NORMAL. Elytres noires, ornées chacune de quatre taches 
jaunes, flaves ou d'un roux flave: la première, à peu près attenante à 
la base, étendue depuis les côtés de l’écusson jusqu'aux trois cin- 
quièmes de la largeur, en carré plus large que long, non prolongée 
jusqu’au cinquième de la longueur: les deuxième et troisième, 
formant avec leurs semblables une rangée très-arquée en arrière, la 
deuxième ou interne, séparée de la suture, comme la première, par 
un espace égal à la moitié de la largeur de l’écusson, presque en 
demi-cercle un peu allongé, tronquée en devant, arrondie postérieu- 
rement, naissant un peu avant la moitié de la longueur, prolongée 
un peu après les trois cinquièmes, étendue jusqu’à plus de la moitié 
de la largeur: la troisième, de toute sa longueur plus antérieure que 
la deuxième, subarrondie, assez petite, d’un diamètre égal à peu 
près au quart de la largeur, moins voisine du bord externe que la 
deuxième de la suture, parfois paraissant liée à une autre tache très- 
petite et peu apparente, située entre elle et le bord marginal: la 
quatrième, voisine du bord apical dont elle est graduellement moins 
rapprochée vers l’angle sutural , presque parallèle, transverse, une 
fois environ plus large que longue, couvrant les deux tiers médiaires 
de la largeur. 


- 


A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 97 


Eong. 0,0031 (1 2/5 L.). Larg 0,0022 (1 1.). 


Corps brièvement et obtusément ovale; pointillé ; Iuisant ou bril- 
lant. Antennes et palpes d’un roux flave. Prothorax tronqué au devant 
de l’écusson et sinué de chaque côté de cette troncature. Ecusson 
noir. Zlytres obstuses postérieurement, Dessous du corps noir, avec 
le ventre moins obscur à la base et graduellement d’un brun jaune 
et d’un jaune brunâtre à l'extrémité. Pieds d'un jaune rouge. 

PATRIE ; le Brésil, (collect. Deyrolle). 


Page 634. 


55 . Cleothera trivialis. Obtusément'ovale. Prothorax noir, paré 
de chaque côté d’une bordure flave, étendue en devant jusqu’à la sinuosité 
postoculaire, à peine prolongée jusqu’à l'angle de derrière, presque 
parallite dans sa première moitie, obtrianqulairement rétrécie postérieu- 
rement. Elytres noires, ornées de trois taches et d’une bande, jaunes : les 
première et deuxième taches, à peu près liées à la base: la première, 
presque orbiculaire, à peine prolongée jusqu’au cinquième de la lon- 
gueur: la deuxième, obtriangulaire, humérale: la bande, paraissant 
formée de deux taches unies, constituant avec leurs pareilles une rangée 
transversale arquée en arrière : la quatrième tache, subapicale, trans- 


verse, 


Z. Tête jaune. Prothorax noir, bordé de jaune pâle, en devant et 
sur les côtés: la bordure antérieure, étroite: chacune des bordures 
latérales, étendue en devant jusqu’à la sinuosité postoculaire, à peine 
prolongée jusqu’à l'angle de derrière, presque parallèle jusqu’au 
cinquième de la longueur, obtriangulairement rétrécie ensuite jus: 
qu’à son extrémité, avec le bord interne de cette partie échancrée un 
peu échancré en arc. Epimères des médi et postpectus flaves. Ventre 
de sept arceaux : les cinquième, sixième et septième échancrés en 
demi-cercle dans leur milieu. 


?. Inconnue. 


Suppl, Coccinellides. 7 


98 SUPPLÉMENT 
Long. 0,0036 (1 2/3 1.). Larg. 0,0028 (1 1/#1.). 


Corps brièvement et obtusément ovale. 4ntennes et palpes d'un 
jaune orangé. Prothorax lronqué au devant de l’écusson et sensible- 
ment sinué de chaque câté de cette troncature, à la base. £lytres 
noires, ornées de quatre ou de cinq taches d’un jaune orangé : les 
première et deuxième, presque liées à la base: l’interne, subarrondie, 
un peu plus large que longue, voisine de l’écusson, à peine prolongée 
jusqu’au cinquième de la longueur : l’externe, humérale, étroite, 
obtriangulaire, un peu plus longuement prolongée: les troisième et 
quatrième, réunies en forme de bande, n’atteignant ni la suture, ni 
le bord externe, constituant avec leurs pareil'es une bande en arc 
dirigé en arrière: l’interne, ovalaire, à peine moins avancée que la 
quatrième, près d’une fois plus prolongée en arrière: externe, un 
peu obliquement dirigée de dehors en dedans, d’avanten arrière, 
mais probablement déformée par son extension: la cinquième, en 
parallélipipède un peu obliquement transverse, une fois plus large 
que longue. Dessous du corps noir sur les médi et postpectus, d’un 
roux bronzé sur le ventre, avec la partie antéro-médiaire de celui-ci 
nébuleuse. Pieds d’un roux orangé. 


Parier : le Brésil, (collect. Chevrolat). 


OBs. La bande des élytres est visiblement formée de deux taches 
liées ensemble : cette supposition, indiquée par le dessin, est appuyée 
par le raccourcissement de cette bande à ses deux extrémités. Dans ce 
cas, cette espèce se rapprocherait des Cleothera Levrati et tropicalis. 
Elle s'éloigne de celle-là, par son prothorax n’offrant pas la partie 
antérieure de la tache marginale aussi avancée en dedans et moins en 
parallélipipède transversal; elle se distingue de la tropicalis par sa 
première tache orbiculaire et non carrée, par la troisième plus posté- 
rieurement prolongée, par la cinquième, non échancrée. 

Enfin, il ne serait pas impossible que chez la © de cette C. tri- 
vialis, la tache humérale fit défaut et que le nombre des taches des 
élytres füt réduit à quatre. 

Cette espèce, si c’en est une distincte, réclame de nouvelles obser- 
valions. 


A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES,. 99 


Page 652. 


1.1 


Hyperaspis flavo-guttata, ligne 25, ajoutez à la fin des O8. 
sur les variations des élytres : 


Quelquefois cette bordure se lie postérieurement à la tache subapicale. 
Si 


Page 661. 


Hyperaspis rufo marginaia, ligne 22, au lieu de : bordure 


d’un roux jaune. 


Lisez : bordure marginale d’un roux jaune. 


Page 667. 


128. Hyperaspis Ecoffeti. Oblusément ovale. Prothorax noir, 
paré de chaque côté d’une bordure d’un jaune rougeâtre, couvrant près 
du quart de la base, rétrécie dans son milieu. Elytres jaunes, nrnées 
d’une bordure suturale naissant à l'extrémité de l’écusson, égale vers le 
cinquième de la longueur au quurt de la largeur, graduellement et 
faiblement rétrécie, tronquée à son extrémité aux neuf dixièmes des 
étuis, et chacune d’un rebord externe et de deux taches, noirs: la pre- 
mière, orbiculaire, échancrée postérieurement, couvrant du douzième, 
aux deux cinquièmes : la deuxième, presque orbiculaire, couvrant de la 
moitié aux quatre cinquièmes de la longueur des étuis. 


Lons. 0,0036 (1 2/3 1.). Larg. 0,0023 (1 1/4 1.). 


ETAT NORMAL. Prothorax noir, paré de chaque côté d’une bordure 
d'un jaune rougeâtre ou d’un jaune testacé, peu nettement limitée, 
égale en devant à un peu plus de l’espace compris entre l’angle anté- 
rieur et la sinuosité postoculaire, un peu rétrécie dans son milieu, 
couvrant postérieurement près du quart externe de la base; très- 
étroitement de la même couleur en devant, au moins chez le 7. 
Elytres jaunes, ornées d’une bordure suturale, et chacune d’un rebord 


100 SUPPLÉMENT 

externe et de deux taches, noirs : la bordure suturale, naïssant à 
l'extrémité de l’écusson, arrondie en devant, égale vers le cinquième 
ou un peu plus de la lougueur au quart environ de la largeur, gra- 
duellement et assez faiblement rétrécie d’avant en arrière, prolongée 
environ jusqu'aux neuf dixièmes de la longueur des étuis, où elle 
égale les deux septièmes de la largeur, tronquée à son extrémité; la 
bordure externe, ne couvrant que le rebord : la première tache, orbi- 
eulaire, échancrée postérieurement, couvrant le calus, depuis le 
douzième jusqu'aux deux cinquièmes ou environ de la longueur et 
plus de la moitié de la largeur, à égale distance de la bordure sutu- 
rale et du rebord externe : la deuxième tache, presque orbiculaire, 
située après la première, un peu moins large que celle-ci, séparée de 
la suture et du rebord externe par un espace à peu près aussi étroit 
que la première, couvrant de la moitié aux quatre cinquièmes environ 
de la longueur. 


Long 0,0036 (1 2/3 1. ). Larg. 0, 0028 ( 1 1/4 L. ). 


Corps obtusément ovale; médiocrement convexe; pointillé; luisant. 
Tête jaune(”). Palpes et antennes d’un jaune rouge. Prothorax rayé 
d’une ligne au devant du bord postérieur, tronqué au devant de 
l’écusson, déclive postérieurement à cette troncature. Ecusson en 
triangle presque équilatéral; noir. Ælytres obtuses postérieurement : 
repli, d’un rouge testacé. Dessous du corps noir sur les parties pecto- 
rales. Pieds d’un rouge jaune ou d’un rouge testacé. 


PaæRie: le Brésil, (collect. Deyrolle). 

J'ai dédié cette espèce à M. Ecoffet, directeur des contributions 
indirectes à Nimes, à qui la science doit la découverte de plusieurs 
Coléoptères nouveaux. 


Page 669. 


145. Hyperaspis quadrina. Obtusément ovale. Prothorax noir, 
paré de chaque côté d’une bordure d’un flave blanchätre. Elytres d’un 
blanc flave, ornées d’une bordure suturale raccourcie, et chacune de deux 
grosses taches presque carrées, noires. 


À LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES, 10! 


EraT NORMAL. Prothorax noir , paré de chaque côté d’une bor- 
dure d’un flave blanchâtre ou d’un blanc flave, couvrant le bord 
antérieur jusqu’à la sinuosité postoculaire ou même au delà, le tiers 
externe environ de la moitié de la base, rétrécie un peu après le 
milieu, par une dilatation anguleuse de la partie noire. Elytres d’un 
blanc flavescent, à rebord extérieur obscur, ornées d’une bordure 
suturale raccourcie et chacune de deux grosses taches presque car- 
rées , noires : la bordure, nulle ou réduite au rebord jusqu’au 
sixième ou presque au cinquième de la longueur des élytres, brus- 
quement égale au cinquième de la largeur de chaque étui, prolongée. 
sur une largeur pareille jusqu'aux sept huitièmes environ de la su-. 
ture : la première tache, couvrant le calus, prolongée du douzième 
au liers environ de la longueur, et des deux cinquièmes aux sept hui- 
tièmes à peu près de la largeur, un peu plus rapprochée de la bordure 
suturale que de la base et du bord externe : la deuxième tache, à 
peine moins grosse, située sur la même ligne longitudinale, de la 
moitié environ aux quatre cinquièmes de la longueur. 


Long 0,0053 (1/21.). Larg. 0.0026 (4 1/51). 


Corps obtusément ovale; médiocrement convexe; à peine moins 
finement ponctué sur les élytres que sur le prothorax; luisant , en 
dessus. Tête, antennes et palpes d’un blanc flavescent. Prothorax lé- 
gèrement rebordé ou rayé d’une ligne légère à son bord postérieur , 
ordinairement tronqué et déclive au devant de l’écusson postérieure- 
ment à cette ligne. Ecusson noir. Elytres obtusément et obliquement 
tronquées à l’extrémité. Dessous du corps noir, avec les côtés du 
ventre d’un flave orangé. Pieds de même couleur, avec la base 
des cuisses plus foncée que l’extrémité. 


Parrie : Sainte Catherine (Brésil), (collect. Deyrolle). 


Page 673. H. sex-pustulata, ligne 13, au iieu de ', inconnu. 
Mettez : 


s” Tête d’un Jaune pâle, avec le bord postérieur noir, Prothorax 


102 SUPPLÉMENT 


paré en devant d’une bordure jaune assez étroite. Cuisses et jambes 
antérieures flaves, avec l’arête obscure. ( 


Patrie : la Mongolie, (coilert. de M. le comte de Mannerheim). 
O8s. La Géorgie paraît n'être pas sa patrie. 


L'exemplaire que j’ai eu sous les yeux présente avec celui que j'ai 
décrit quelques faibles différences que la phrase suivante fera suffi- 
samment connaître : 


Prothorax noir, paré de chaque côté d’une bordure jaune, étendue 
ca devant jusqu'à la sinuosité postoculaire, de largeur égale. Elytres 
noires, ornées chacune de trois taches d’un jaune pâle : la première, 
ponctiforme, couvrant un peu plus du quart médiaire de la largeur , 
depuis le septième jusques à un peu moins du tiers de la longueur : 
la deuxième, semi-orbiculaire, liée au bord marginal des trois dixiè- 
mes à la moitié : la troisième, en ovoïde transverse, plus étroite du 
côté externe, couvrant environ les deux tiers médiaires de la largeur, 
depuis les deux tiers ou un peu plus jusqu'aux cinq sixièmes de la 
longueur. 


Page 674. 


195 Hyperaspis Guillardi. Obtusément ovale; d’un noir bril- 
lant, en dessus. Prothorax paré de chaque côté d’une bordure dun 
jaune pâle, étendue en devant à peu près jusqu'à la sinuosité postocu- 
laire, subparallèlement prolongée jusqu’à la base ou presque jusqu'à 
celle-ci, dont elle couvre le septième externe. Elytres ornées chacune 
de trois gautles d’un jaune pâle; la première, du sixième au tiers de 
la longueur, brièvement ovale ow suborbiculaire, couvrant le quart 
médiaire de la largeur : la deuxième, semi-orbiculaire, liée au rebord 
externe, couvrant le quart médiaire de l’espace compris entre l’angle 
huméral et la courbure postéro-externe: la troisième, ponctiforme , 
couvrant du quart aux trois cinquièmes de la largeur, près du bord 
postérieur, dont elle est aussi éloignée que de la suture. 


Long. 0,00#0 (1 1/3 1.). Larg. 0,0022 (1 L.). 


A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES, 105 

Je n'ai vu que la 9. Elle a la tête noire; le dessous du corps 

et les cuisses bruns ou noirs: le bord postérieur des arceaux du 
ventre et les jambes d’un flave testacé. 


PATRIE : la Daourie, (coilect. Motschouisky). 


Je l’ai dédiée à M. Louis Guillard, membre de l’Académie de Lyon, 
un de nos chefs d'institution les plus distingués, et entomologiste 
instruit. 


Page 677.— Ajoutez à la synonymie de l'Hyperaspis 4-oculata, 
après la ligne 6 : 


Exochomus quadrioculatus (Escuscuourz] MorscuouLsex Qbserv. etc., in Bullet, de 
a Sac. imp. des nat. de Mosc. (1845) n° 4 p. 383, 79 (9 }. 


Page 679. 


245, Hyperaspis inaudax. Obtusément ovale ; d’un noir luisant, 
en dessus. Prothorax paré de chaque côté d’une bordure d’un jaune 
rouge, étendue en devant'jusqu’à la sinuosité postoculaire, un peu 
arquée à son côlé interne, couvrant le sixième externe de la base. 
Elytres ornées chacune de deux taches d’un jaune rouge: la premuère, 
petite, ponchforme, au tiers de la longueur, et du tiers aux quatre 
seplièmes de la largeur: la deuxième, en ovale transversal, du tiers 
interne presque jusqu’a la sinuosité postoculaire. 


#yperaspis inaudar, V. vs Morscnoursey, in collect. 
o. Tête noire. Jambes d’un jaune rougeâtre, avec l’arête noirâtre. 
Long 0,0036 (1 2/3 1.). Larg. 0,0025 (1 1/8 L.). 


Paris le Gaucase, (collect. Motschoulsky). 


Page 681. Ligne première, rectifiez de la manière suivante 
la synonymie de l’AHyperaspis vuttifera : 


104 SUPPLÉMENT 


Coccinella vittata, Geecer, Chäracteristik etc., in Bullet. de l’acad, imp. de 


sciences de Saint-Petersb. t, 3. n° 7 p, 106. 34. Suivant M. de Motschoulsky. 


Oss. Le nom de vittifera doit néanmoins rester dans la science, Fabricius ayant 


plus antérieurement appliqué l’épithéte de vittata à une autre Coccinella. 


Page 684. — Hyperaspis inedita, 


La collection de M. Deyrolle m’a offert un exemplaire qui semble- 
rait devoir constituer une espèce particulière (4. mendica\, distincte 
de celle que j’ai décrite sous le nom d’inedita , mais qui me paraît, 
malgré les différences que je vais signaler, n’être qu’une variété de 


celle-ci. 


#1 Tôte flave. Prothorax noir, paré de chaque côté d’une bordure 
flave, étendue en devant jusqu’à la sinuosité postoculaire, anguleu- 
sement un peu dilatée vers le milieu de sa longueur, puis rétrécie à 
partir de ce point, jusqu’à l'angle postérieur qu’elle atteint à peine. 
Élytres noires, ornées d’une tache rouge, située à la même place que 
celle de l’inedita, mais orbiculaire, au lieu d’être oblique, et à peine 
moins rapprochée du bord externe. 


PATRIE : Hong-Kong, (collect. Deyrolle). 
Cet exemplaire serait vraisemblablement le 4 de l’inedita qui 


m'était inconnu. 


Page 692. 


415 Hyperaspis pseudopustulata, Obtusément ovale, d’un 
noir luisant, en dessus. Prothorax paré de chaque côté d’une bordure 
d’un jaune rouge, étendue en devant jusqu'à la sinuosité postocularre, 
subparallèlement prolongée jusqu’à la base dont elle couvre le huitième 
de la largeur. Elytres ornées chacune d’une tache jaune, subarrondie, 
étendue des deux cinquièmes internes presque jusqu'à l’angle postéro- 
externe, un peu plus rapprochée du bord postérieur que de la suture. 


Hyperaspis pseudo-pustulala ; NV, ve Morsomoursey, in collect, 


A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 105 


o Tête noire. Dessous du corps et cuisses noires. Jambes et tarses 
d’un flave testacé. 
Long. 0,0030 (1 2/5 L.). 
Patrie: la Russie méridionale orientäle, (collect. Motschoulsky). 
Oss. Elle doit être placée avant l’Æ. guttata dont elle se rapproche 


beaucoup. 


Page 696. — Ajoutez au tableau synoptique, à la deuxième acco- 
lade, le mot: 
Antennes 


avant ceux de : 


insérées vers la partie antéro-interne, etc, 


Page 699. — Après la ligne 13, ajoutez aux variations de la 
‘Chnootriba similis : 


Première tache dilatée à son angle postéro-externe et unie à la 
tache scutellaire par son angle interne: deuxième et troisième taches, 
unies en forme de bande liée au prolongement de l’angle postéro-ex- 
terne de la première, etunie à la cinquième : quatrième tache, joi- 


gnant la suture (7). 
Patrie : Abyssinie (Saucerotte). 


Page 708. — Ligne 33, c’est-à-dire celle qui précède l’avant 


dernière, au lieu de : bande suturale, lisez : bordure suturale. 


Page 709. — Ligne 12, au lieu de bordure antérieure , lisez : 
bordure extérieure. 


Page 710. 


65. Epilachna nigrofaseiata. Ovalaire : pubescente. Elytres 


106 SUPPLÉMENT 


subcordiformes; d’un roux ou flave testacé, ornées chacune d’une bordure 
extérieure couvrant la tranche et un peu plus développée postérieure- 
ment, d'une bordure suturale presque nulle après la moitié, et de trois 
bandes, noires: la première, naissant de l’épaule où elle couvre le 
cinquième externe de la longueur, un peu obliquement prolongée vers la 
suture: la deuxième, plus élroite, un peu arcuément transversale, vers le 
milieu: la troisième, vers les trois quarts, renflée et raccourcie au côté 
interne. 


Epilachna nigrofasciata, Perroun, in collect,. 


ErarT NORMAL. Prothorax noir ou d’un noir verdâtre. Elytres d’un 
roux lestacé ou d’un roux orangé, ornées d’une bordure suturale 
presque nulle après les deux tiers, d’une bordure externe, et de trois 
bandes, noires ou d’un noir verdâtre : la bordure suturale, à peine 
plus large en devant que la base de l’écusson, confondue à l’extrémité 
de celui-ci avec la bande antérieure, étroite entre les deux premières 
bandes, presque nulle ou réduite au rebord après les deux tiers: la 
bordure externe, couvrant la tranche et un peu plus développée vers 
l’angle sutural où elle égale un dixième où un douzième de la suture : 
la première bande, naissant de l’épaule où elle se confond avec la 
bordure externe , couvrant la partie externe, de la base jusqu’à 
l'angle postérieur du prothorax et le bord latéral jusqu’au cinquième 
ou un peu plus de la longueur, obliquement prolongée jusqu’à la 
suture qu’elle couvre depuis l’extrémité de l’écusson jusqu’au tiers 
environ de la longueur, où elle forme avec sa pareille un angle di- 
rigé en arrière, laissant entre elle et la base un espace aréolaire en 
ovale transversal prolongé depuis l’écusson presque jusqu’au calus : la 
deuxième bande, liée à la bordure externe vers le milieu de la lon- 
gueur, triangulairement élargie à son côté extérieur, transversale- 
ment prolongée jusqu’à la suture, en ligne à peine courbe, subgra- 
duellement plus étroite et un peu plus postérieure à son côté interne : 
la troisième bande, naissant de la bordure externe, vers les trois 
quarts ou un peu plus de la longueur, transversalement prolongée, en 
se renflant graduellement, jusqu’au cinquième interne de la largeur. 


Long. 0,0112 (51.) Larg. 0,0084 (3 3/4 1.) 


A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES, 107 


Corps ovalaire; pointillé; peu densement garni d’un duvet cendré. 
Tête noire : bord antérieur du labre et de l’épistome, d’un roux flave 
ou testacé. 4ntennes et palpes noirs: les premières, avec les deuxième 
à huitième articles d’un testacé roux livide, au moins d’un côté: les 
seconds, avec une partie de quelques-uns de leurs articles d’un roux 
testacé. Prothorax en angle dirigé en arrière, tronqué ou émoussé au 
devant de l’écusson, et assez faiblement sinueux près des angles pos- 
térieurs, à la base ; très-émoussé aux angles de devant, subarrondi 
aux postérieurs; élargi en arc déprimé sur les côtés ; médiocrement 
convexe; moins déclive sur les côtés du disque et latéralement relevé 
en large gouttière; noir. £cusson en triangle plus long que large ; 
noir. Elytres arrondies aux épaules, offrant vers le quart ou le tiers 
leur plus grande largeur, rétrécies ensuite jusqu'aux deux tiers, et 
plus sensiblement de là à l'extrémité qui est en ogive ; offrant à partir 
du tiers ou de la moitié externe de la base une gouttière offrant un 
rebord subhorizontal égal vers le tiers au dixième ou au douzième 
de la largeur de l’élytre, rétréci ensuite et nul ou à peu près vers 
l'angle sutural: repli d’un roux testacé bordé extérieurement de noir. 
Dessous du corps et pieds noirs. 


PATRIE : la Colombie, (collect. Perroud). 


Os. Elle a beaucoup d’analogie avec l’£, crucriata dont elle diffère 
par sa bande antérieure prolongée jusqu’à la suture ; par sa bande 
médiaire longitudiaalement moins développée, moins droite transver- 
salement et aboutissant à la suture un peu plus postérieurement ; par 
l’existence d’une troisième bande ; par la bordure externe beaucoup 
moins développée à l’angle sutural et ne constituant pas une tache 
apicale : la troisième bande ne peut pas être regardée comme un 
déinembrement de cette tache, qui serait alors beaucoup plus déve - 
loppée que chez l'E. cruciata, 


Page 712. 


15 Epilachua indiscreta, Ovalaire; pubescente. Prothorax d’un 


108 SUPPLÉMENT 

rouge leslacé, orné de trois bandes longitudinales noires, Elytres sub- 
cordiformes ; à rebord latéral en gouttière ; noires, ornées chacune de 
deux taches d’un rouge testacé : la première, basilaire, enclose entre le 
calus el l’écusson, presque semi-orbiculaire, bidentée postérieurement : 
la deuxième, oblique, liée à la gouttière vers le quart de la longueur , 
à peine étendue au delà des deux septièmes externes. 


Long. 0,0082 (3 3/5 1.). Larg. 0.0067 (3 L.), vers les épaules. 


Corps ovalaire; pubescent. Téte, antennes et palpes, d’un rouge 
testacé. Prothorax en angle très-ouvert dirigé en arrière, à la base . 
sensiblement relevé sur les côtés ; d’un rouge testacé , orné de trois 
bandes longitudinales noires : la médiaire, couvrant les deux septié- 
mes médiaires de la largeur: chacune des latérales moins large, non 
avancée jusqu’au bord antérieur et laissant le rebord latéral et moins 
distinctement la base, de couleur foncière. Elytres subcordiformes ; 
relevées en gouttière, naissant vers la moitié externe de la base, plus 
profonde un peu après les épaules, graduellement affaiblie postérieu- 
rement; noires, ornées chacune de deux taches d’un rouge testacé : 
la première, couvrant la base , depuis !e calus huméral jusqu’à Pé- 
cusson, faiblement plus prolongée en arrière que le bord postérieur 
du calus, bidentée : la deuxième, presque ovalaire, ou plutôt en pa- 
rallélogramme à angles inégaux, naissant près de la gouttière vers le 
quart de la longueur, dirigée en arrière d’une manière transversale- 
ment oblique , jusqu'aux deux septièmes externes de la largeur en- 
viron ; offrant en outre la suture, surtout vers son extrémité et le 
bord postérieur moins étroitement, rougeâtres ou d’un rouge testacé. 
Repli noirâtre, avec la moitié interne d’un fauve testacé. Dessous du 
corps testacé sur l’antépectus, noir sur le reste, avec les épimères des 
médi et postpectus, une tache près du bord latéral de chaque arceau 
et l'extrémité, d’un rouge testacé. Pieds de cette dernière couleur. 


PatTRiE : la Colombie, découverte par M. Goudot, ( collection 
Deyrolle ). 

O8s Peut-être n'est-elle qu’une variété par excès d’une espèce 
que je ne connais pas; mais elle semble néanmoins distincte de 


A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 109 


toutes les autres espèces ayant comme elle les élytres subcordiformes, 
par son prothorax d’un rouge testacé à trois bandes noires. 


Page 713. 


83. Epilachna pandora. Ovalaire ; pubescente. Prothorax noir 
sur le quart médiarre de la largeur, jaune latéralement. Elytres noires, 
ornées chacune de trois grosses taches : les deux premières, formant avec 
leurs semblables une rangée transversale faiblement arquée en arrière : 
l’interne, d’un rouge lestacé, constituant avec sa pareille une tache 
commune, échancrée au milieu de son bord antérieur: l’externe, liée 
au bord marginal, ovale, jaune : la troisième tache, d’un rouge testacé, 
en arc transversal obliquement dirigé en arrière, des trois cinquièmes 
de la suture aux cinq septièmes environ du bord externe. 


EraAT NorMaL. Prothorax longitudinalement noir, sur le quart 
médiaire de sa largeur ; d’un jaune en partie tirant sur l’orangé, 
sur les côtés. Elytres noires, ornées chacune de trois grosses taches : 
les deux premières, formant avec leurs pareïlles une rangée trans- 
versale un peu arquée en arrière : l’interne, d’un rouge testacé, 
couvrant environ du sixième aux deux cinquièmes de la longueur, 
et la moitié interne de la largeur de chaque étui, subarrondie, 
étendue sur les-deux tiers postérieurs de son côté interne jusqu’à 
la suture, où elle forme avec sa semblable une tache commune assez 
profondément échancrée dans son milieu : l’externe, jaune ou d’un 
jaune en partie tirant sur l'orangé , séparée de la précédente par un 
espace à peu près égal au huitième de la largeur, ovale ou suborbi- 
culaire, couvrant le bord externe depuis le septième presque jus- 
qu'aux deux cinquièmes de la longueur : la troisième, d’un rouge 
testacé, en arc transversal obliquement dirigé en arrière, d’une part 
presque liée à la suture à son côté interne, des trois cinquièmes aux 
trois quarts environ de celle-ci, unie d’autre part au bord externe, 
vers les trois quarts ou un peu plus de la longueur, offrant vers les 
deux septièmes internes de la largeur de chaque élytre son plus 
grand développement longitudinal, couvrant environ dans ce poin 


110 SUPPLÉMENT 

des quatre septièmes aux quatre cinquièmes à peu près de la lon- 
gueur, graduellement rétrécie ensuite jusqu’au bord externe, où elle 
ne couvre guère qu’un huitième de la longueur. 


Long. 0,0078 à 0,0090 (3 1/2 à 4 1.). Larg. 0,0067 à 0,0074 (3 à 3 1/3 1.). 


Corps en ovale irrégulier; convexe ; pointillé sur le prothorax, 
peu densement ponctué sur les élytres ; garni d’un duvet cendré 
sur les élytres et sur le milieu du prothorax, et d’un duvet jaune sur 
les côtés de celui-ci. Téte d’un rouge testacé. Antennes d’un rouge 
testacé, à massue noire. Prothorax en angle très-ouvert et à peine 
bissinueux à la base, élargi en ligne courbe depuis l’angle antérieur, 
jusqu’à la moitié de ses côtés, subparallèle ou légèrement rétréci 
ensuite ; moins déclive, mais non relevé sur les côtés; à angles pos- 
térieurs peu ou point émoussés. {£lytres des trois quarts au moins plus 
larges en devant que le prothorax à sa partie postérieure ; irréguliè - 
rement subcordiformes, arrondies aux épaules, rétrécies ensuite 
jusqu'aux trois cinquièmes, et plus sensiblement delà à l’extrémité 
qui est généralement en ogive. Repli d’un jaune flave sur les parties 
correspondant aux taches, et sur la majeure partie correspondant à 
l’épaule, noir sur le reste. Dessous du corps et pieds, noirs : côtés 
du ventre d’un roux orangé : la partie noire médiaire du ventre 
ne se prolongeant pas parfois au delà du deuxième arceau. Plaques 
abdominales en demi-cercle, proiongées à peine au delà de la moitié 
de l’arceau. 


ParRie : Nouvelle-Hollande, (collect. Chevrolat, Deyrolle). 


Page 717. 


115. Epilachna tricimeta MONTROUSIER. Ovalaire ; pubescente. 
Prothorax d'un rouge testacé au moins sur son tiers médiaire, jaune pâle 
sur les côtés. Elytres trrégulièrement subcordiformes ; ornées chacune 
d’une bande basilaire, d’une médiaire et d’une tache apicale, noires: 
la bande basilaïre, entaillée entre la suture et la moitié de son bord pos- 
térieur, couvrant environ le cinquième de la longueur : la bande mé- 


A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. ii 


diaire, avancée anguleusement vers les trois cinquièmes de son bord 
antérieur, en angle rentrant vers les deux cinquièmes de son bord posté- 
rieur : la tache, en carré long : le reste de la surface d’un roux teslacé sur 
Les deux tiers internes, d’un jaune pâle extérieurement. 


Coccinella rricincta, Monrrousies, Faune de Woodlark, n° 161. 


Erar NormaL. Prothorax d’un rouge testacé sur son tiers ou sur 
ses trois cinquièmes médiaires, graduellement plus clair en devant et 
d’un jaune pâle sur les côtés. Elytres ornées d’une bande transversale 
basilaire, d’une seconde vers le milieu, d’une tache à l’extrémité, 
noires, et de deux bandes d’un roux fauve sur les deux tiers internes, 
d’un jaune flave sur le tiers externe: la bande basilaire, couvrant 
jusque un peu au delà de la partie postérieure du calus, rétrécie entre 
celui-ci et le bord externe, entaillée à son bord postérieur entre les 
trois cinquièmes de la largeur et la suture, prolongée près de celle-ci, 
sur chaque élytre, en forme de dent obtuse jusqu’au cinquième envi- 
ron de la longueur: la deuxième bande, noire couvrant au bord 
externe depuis les deux cinquièmes jusqu’à un peu plus des trois 
cinquièmes, et à la suture depuis la moitié jusqu'aux trois cinquièmes 
environ, entaillée ou en angle rentrant vers les deux cinquièmes 
internes de son bord postérieur, avancée en forme de dent vers les 
trois cinquièmes ou deux tiers de la largeur, à son bord antérieur : 
la tache apicaie, en carré long, joignant la suture: l’espace compris 
entre la bande noire basilaire et la bande noire médiaire, constituant 
une bande transversale formant avec sa semblable une sorte d’arc 
dirigé en arrière, d’un roux fauve sur la moitié ou les trois cin- 
quièmes internes, d’un jaune pâle sur le tiers externe: cette partie 
éonslituant une tache ovalaire assez tranchée : l’espace compris entre 
la bande noire médiaire ct la tache apicale constituant, sur chaque 
élytre, une bande transversale anguleuse en devant, en angle rentrant 


en arrière, d’un roux testacé vers la suture, graduellement jaune sur 
le tiers externe. 


112 SUPPLÉMENT 


Variations du Prothorax et des Elyires. 


Ors. Les cô'és du prothorax sont plus ou moins largemeut jaunes. 
La bande noire médiaire des élyires parait souvent comme divisée vers le milieu 
ou un peu moins de la largeur et formée de deux taches : l’interne en triangle 


obliquement transverse. Ces bandes varient un peu dans leur développement. 
Long. 0,0078 (3 1/2 L.). Larg. 0,0059 (2 2/3 L.). 


Corps ovalaire; convexe; pointillé sur le prothorax, ponctué sur 
les élytres ; garni d’un duvet cendré, en dessus. Tête, antennes et 
palpes, d’un roux testacé. Prothorax en angle très-ouvert et tronqué 
au devant de l’écusson, à la base ; arrondi sur la moitié antérieure de 
ses côtés, faiblement rétréci ensuite; moins déclive, mais non relevé 
sur les côtés; à angles postérieurs émoussés. Elytres irrégulièrement 
snbcordiformes, arrondies aux épaules, offrant vers le quart leur 
plus grande largeur , rétrécies en ligne droite jusqu'aux deux tiers, 
en ogive postérieurement. Repli d’un flave testacé, marqué d’une 
tache noire, des deux aux trois cinquièmes. Dessous du corps et pieds 
d’un roux fauve testacé, plus obscur ou moins clair sur les médi ct 
postpectus. Plaques abdominales en demi-cercle, prolongées à peine 
au delà de la moitié de l’arceau. 

PATRIE : l’île de Woodlarck, (collect. RR. PP. Maristes.). 


Page 723. 


J'avais signalé à la fin de l’Epilachna Bomplandi une variété sin- 
gulière, ayant les élytres rétrécies à partir du tiers de la longueur et 
terminées en pointes, disposition qui donne à l’insecte un faciès par- 
ticulier. J’ai eu, depuis ce temps, l’occasion de revoir plusieurs au- 
tres individus semblables , ce qui semblerait indiquer une espèce 
particulière, à laquelle je donne le nom d’Æpilachna acuminata. 


Page 742. — Epilachna 11-signata. Ajoutez à la tin de la 
description. 


Ons. Quand la matière colorante noire n’a pas été produite en 


A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES 115 


assez grande quantité, les élytres sont d’un rouge brunâtre ou d’un 
rouge testacé brunâtre, ornées, dans leur périphérie, d’une bordure 
noire, et les taches sont d’un flave testacé ou d’un flave rougeître, 
parfois assez faiblement distinctes. 


Oss. L'Epilachna argiola que j'ai décrite comme ayant le dessus du 
corps d’un rouge testacé ou d'un rouge brunâtre, doit, probablement; 
dans l’état normal, avoir le dessus du corps noir. 


Page 748. 


Epilachna Delessertii. Après la ligne 20, ajoutez : 


Var. À. Les deux aréoles antérieures de chaque élytre sont parfois réduites à unè 


seule, par la disposition de la bande noire longitudinale qui les séparait. 


Page 750. 


38. Epilachoa Parryi. Premier mot de la septième ligne de la 
phrase diagnostique, au lieu de : deuxième bande , lisez : premiére 
bande. | \ 

Avant dernière ligne, au lieu de : un peu après la cinquième, 
lisez : un peu après le cinquième de la longueur. 


_ Page 751. — Ligne 6, au lieu de : deuxième bande transversaie, 
lisez : première bande transversale. 


Page 752. — Epilachna nigritarsis. Ajoutez après la des- 
cription : | 


Oss. Peut-être cette espèce doit-elle être réunie à P£. lupina. 
Diverses variétés que j'ai eues sous les yeux, me portent à le croire. 
Le prothorax offre parfois, au devant de l’écusson, de chaque côté 
de la ligne médiane, un trail noir ou obscur, formant avec son pareil 


une sorte de V très-ouvert. Le réseau des élytres est plus ou moins 
Suppl. Coccinellides. 8 


114 * SUPPLÉMENT 


complet ; ainsi, la bordure suturale se prolonge plus ou moins, quoi- 
que ordinairement nulle, ou presque nulle vers le miliea de Ja 
deuxième aréole juxta-suturale : les troisième et quatrième bandes 
transversales, tantôt très-visiblement réunies en demi-cercle près de 
la suture , ne se lient pas entre elles chez d’autres individus : la qua- 
trième bande, dans le premier cas, atteint ordinairement le bord mar- 
ginal; dans le second, elle en reste plus ou moins distante. Enfin chez 
les individus offrant le réseau plus complet et plus foncé, le dessous 
du corps et les pieds sont eux-mêmes presque entièrement bruns ou 
noirâtres. Les plaques abdominales sont en ogive tronquée, prolongées 
jusqu'aux trois quarts de l’arceau. 

Dans tousles cas, rectifiez la description des Æ. nigritarsis et lupina, 
comme celle de l'E, Parryi, c’est-à-dire, au lieu de faire partir la 
bande longitudinale externe des élytres de la deuxième bande trans- 
versale, faites-la partir de la première. 


Page 753. —- Epitachne Bregei. Rectifiez de la manière sui- 
vante la phrase diagnostique : 


Ovalaire ; pubescente. Prothorax d’un roux testacé ou d’un roux 
Jjaunâtre, parfois sans taches, d’autres fois marqué de chaque côté de la 
ligne médiane de quatre points noirs disposés en croix. Elytres blondes 
ou d’un blond cendré, ornées d’un réseau noir, formé: 4° d’une bordure 
suturale, étroite, prolongée jusqu'aux quatre cinquièmes : 2° d’un rebord 
externe : 3° de quatre bandes transversales : 4° de deux bandes longi- 
tudinales, prolongées : l’interne, depuis la base jusqu'au tiers interne 
de la deuxième bande transversale : externe, depuis le tiers externe 
de la première bande, jusqu'au milieu de la quatrième : 5° d’un trait 
basilaire, passant sur le calus et prolongé presque jusqu’à la pre- 
mière bande transversale : ce réseau, divisant la surface de chacune en 
onxe aréoles: 3 (les deux externes ordinairement incomplétement closes): 
3412,12,01. 


Ajoutez à la fin de la page : 


‘Os. Cette espèce offre non-seulement sar le prothorax les ‘varia- 


A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 115 


tions indiquées dans la phrase diagnostique ; mais le dessous du corps 
et les pieds sont parfois presque entièrement bruns ou noirâtres. 

Malgré son analogie avec l’E. lupina, elle se distingue de celle-ci , 
outre les caractères indiqués, par la forme de ses plaques abdomina- 
les, régulièrement arrondies postérieurement, au lieu d’être en ogive 
ou presque en forme de V obtus ou tronqué ; elles sont prolongées 
jusqu'aux cinq sixièmes de l’arceau. 


Page 754. — Æpilachna canina, seplième ligne de Ja phrase 
diagnostique, au lieu de : deuxième bande , lisez : première bande. 


Page 763. — Epilachna eonsputa, troisième ligne de la phrase 
diagnostique, au lieu de : première , cinquième et septième, lisez : 
première el cinquième. 


Page 764, — Epilachna signatipennis: ligne antépénultième, 
au lieu de : chacune de deux taches, lisez : chacune de quatre taches. 


Page 767. — Ajoutez après la ligne 7. 


E’. Elytres arrondies aux épaules , ornées d’une bordure externe et chacune de 


sept taches en partie subtriangulaires ou peu arrondies, noires. 


2 
lestacé fauve, en dessus. Prothorax sans tache. Elytres ornées d’une 


bordure externe étroite, et chacune de sept taches subarrondies, noires : 
les premiére, troisième, cinquième et septième, voisines de la suture : 
la première, après l’écusson : la deuxième, sur le calus: les troisième 
et quatrième, voisines, en rangée transversale vers les trois septièmes : 
les cinquième et sixième, en rangée semblable vers les deux tiers ou un 
peu avant: la sixième, voisine du bord externe: la septième, vers l’an- 
gle sutural. 


ELA Epilachna bis-septem-notata. Ovalaire : d’un rouge 


116 SUPPLÉMENT 


ETAT NORMAL. Prothorax et élytres d’un rouge testacé fauve : le 
premier, sans taches: les secondes, ornées d’une bordure externe, et 
chacune de sept taches subarrondies, noires : la bordure, couvrant la 
gouttière dans la première moitié et réduite comme elle au rebord 
dans la seconde : la première lache, presque carrée, située très-près 
de la suture, un peu au dessous de l’écusson, séparée de la base par 
un espace égal à son diamètre, égal environ au cinquième ou un peu 
plus de la largeur : la deuxième, couvrant le calus et ordinairement 
avancée jusqu’à la base : les deuxième et troisième , formant avec 
leurs semblables une rangée transversale, vers les trois cinquièmes de 
la longueur : la troisième, subarrondie ou obtriangulaire, en ligne 
droite au côté interne, aussi voisine de la suture que la première, un 
peu plus grosse que celle-ci : la quatrième, plus rapprochée de la 
troisième que celle-ci l’est de la suture, à peu près de même grosseur, 
ovalaire, dépassant faiblement à son côté externe la moitié interne de 
la largeur de l’élytre: les cinquième et sixième, formant avec 
leurs pareilles une rangée transversale, vers les deux tiers ou un peu 
moins de la longueur : la cinquième, aussi voisine de la suture que les 
première et troisième, subarrondie , égale au moins au tiers de la 
largeur dans ce point : la sixième, presque en parallélipipède trans- 
versal et un peu oblique, voisine du bord externe, séparée de Îa cin- 
quième par un sixième de la largeur : la septième, obtriangulaire , 
presque aussi voisine de la suture que les première , troisième ct 
cinquième , un peu moins voisine de l’angle apical et du bord 
externe. 


Long. 0,0078 (3 1/2 1.). Larg. 0,006 (2 1/2 1.). 


Corps ovalaire ; médiocrement convexe; d’un rouge lestacé fauve, 
en dessus. Tête de même couleur : extrémité des antennes et des pal- 
pes, noire. Prothorax en arc dirigé en arrière, oblus ou tronqué au 
devant de l’écusson et sinué près de chaque angle postérieur, à la 
base; sensiblement relevé sur les côtés. Ecusson fauve. Elytres arron- 
dies à la base à partir des angles du prothorax; plus larges vers le 
cinquième de leur longueur, rétrécies ensuite et plus fortement dans 
le dernier tiers, en ogive à celui-ci; munies d’une gouttière peu 


A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 117 
jarge vers le cinquième de la longueur, rétrécie de là à la moitié et 
réduite ensuite au rebord : repli fauve, bordé de noir extérieure- 
ment. Dessous du corps et pieds noirs : les antérieurs, d’un rouge 


testacé à la base. 
Pari : les plateaux élevés de l’Abyssinie, (collect. Saucerotte). 


æ 
Li 


Page 769. — Au lieu de : 52. E. Enneasticta, lisez : 
E. Endecasticta. 


Os. Cette espèce, suivant M. le docteur Rosenhauer , serait 
l’Epilachna affinis du catalogue de Sturm. 


Page 771. 


328. Epilachna stulta Ovalaire; pubescente; d’un rouge bru- 
nâtre, en dessus. Prothorax ordinairement marqué d’une tache noire 
sur la ligne médiane. Elytres arrondies à la base à partir du côté in- 
terne du calus, subsinuées un peu avant le milieu des côtés; ornées cha- 
cune de six taches ponctiformes , noires : les première et cinquième , 
isolées de la suture : la première, postérieure à l’écusson ; les cinquième 
el troisième, en ligne droite avec l'angle postérieur du prothorax. 


ETAT NormaL. Prothorax d'un rouge testacé, plus pâle sur les 
côtés; marqué d’une tache noire ou noirâtre, du tiers aux quatre 
cinquièmes de la ligne médiane. Ælytres d’un rouge plus prononcé 
que le prothorax ; ornées chacune de six taches ponctiformes 
noires : la première, ordinairement un peu oblique, située après 
l’écusson et isolée de la suture du tiers au moins de son dia- 
mètre : la deuxième, sur le calus : la troisième , transverse, élargie 
de dedans en dehors, presque en triangle transverse , étendue du 
cinquième environ à la moitié de la largeur : la quatrième, plus pos- 
térieure de la moitié environ de son diamètre longitudinal, commen- 
çant aux deux tiers ou un peu plus de la largeur , tantôt arrivant 
à peine à la gouttière, tantôt prolongée jusqu’au bord externe : ja 


118 SUPPLÉMENT 
quatrième, subarrondie ou à peine en ovale transverse , située vers 


les quatre cinquièmes de la longueur, couvrant depuis la moitié jus- 
qu’aux quatre cinquièmes de la largeur. | 


OBs. La tache noire du prothorax disparaît parfois. 
Long. 0,0078 à 0,0087 (3 1/2 à 3 7/8 1.). Larg. 0,0056 (2 1/2 1.) 


Corps ovalaire; médiocrement convexe; garni d’un duvet cendré, 
fin et court, en dessus. Tête, antennes et palpes de la couleur du pro- 
thorax : celui-ci, en angle irès-ouvert et dirigé en arrière à la base, 
peu obtus au devant de l’écusson ; sensiblement moins déclive sur 
les côtés, et légèrement relevé à ceux-ci. Ælytres en ligne droite à 
la base, jusqu’au niveau du côté interne du calus , arrondies aux 
épaules à partir de ce point ; irrégulièrement subcordiformes, offrant 
vers les deux septièmes leur plus grande largeur, en ligne droite ou 
légèrement sinuée jusqu'aux deux tiers, en ogive postérieurement ; 
extérieurement relevées, à partir des épaules, en une gouttière assez 
étroite, prolongée ou à peu près jusqu’à l’angle sutural. Repli d’un 
rouge testacé. Dessous du corps d’un rouge testacé ou d’un roux 
testacé, avec les côtés des médi et postpectus et souvent des premiers 
arceaux du ventre, en majeure partie, noirs. Plaques abdominales 
en ogive obtuse et un peu oblique, prolongées jusqu'aux cinq sixiè- 
mes de l’arceau. Pieds d’un rouge ou d’un roux testacé. | 


PATRIE : Java, (collect. Chevrolat). 


Ogs. Elle a de l’analogie avec l’£. endecasticta par la forme et par 
la gouttière des élytres, mais elle s’en distingue par la sixième tache 
ponctiforme non arquée ou semi-lunaire, par la position de la pre- 
mière et par la disposition des cinquième et troisième. 


Page 777. 


565. Epilnelhna yamuma, Subhémisphérique: pubescente; d’un 
rouge roux, en dessus. Prothorax marqué d’une tache ponctiforme 


A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 119 
noire, sur le milieu de la ligne médiane. Elytres arrondies à la base, 
à partir' seulement du côté externe du calus, ornées chacune de six 
taches ponctiformes norres: les première et cinquième, isolées de la 
suture: la première, postérieure à l'extrémité de l’écusson : la qua 
trième, subarrondie, liée ou à peu prés au bord externe, un peu 
postérieure à la troisième, un peu antérieure à la cinquième: celle-ci et 
la troisième, dirigées vers le quart du bord externe. 


ÉTAT NORMAL. Prothorax et élytres d’un rouge roux et garnis 
d’un duvet testacé : le premier, marqué d’une tache ponctiforme 
noire, sur le milieu de la ligne médiane: les secondes, ornées 
chacune de six taches ponctiformes de même couleur : les première 
et cinquième, isolées de la suture: la première, naissant après l’ex- 
trémité de lécusson, séparée de la suture par un espace égal au 
cinquième de son diamètre, égal environ au cinquième de la lar- 
geur : la deuxième, un peu plus grosse, sur le calus, étendue du côté 
externe : la troisième, presque sur le disque, aux trois septièmes 
de la longueur : la quatrième, en ovale transversal, liée ou à peu 
près au bord externe : la cinquième, la moins grosse, aussi rapprochée 
de la suture que la première, située à peine plus postérieurement 
à la quatrième que la troisième dépasse celle-ci en devant: la cin- 
quième, subtriangulaire, aux quatre cinquièmes de la longueur, 
un peu plus voisine du bord externe que de la suture: les cinquième 
et troisième en ligne dirigée vers le quart du bord externe. 


Long. 0,0090 (4/2 1). Lars, 0,0078 (3 1/2 L.). 


Corps subhémisphérique ; d'un rouge roux et garni d’un duvet 
testacé, en dessus. Elytres en ligne droite à la base, jusqu’au 
niveau du côté externe du calus, ou légèrement anguleuses vers les 
angles postérieurs du prothorax, offrant vers les deux cinquièmes 
de leur longueur leur plus grande largeur, subarrondies postérieu- 
rement; relevées en rebord ou presque en gouttière très-étroite, 
sur les côtés: repli marqué d’une tache noire, correspondant à la 
quatrième. Dessous du corps el pieds d’un rouge oa d’un roux testacé: 


120 SUPPLÉMENT 


côtés du postpectus noirätres ou obscurs. Plaques abdominales obtu- 
sément arrondies à leur partie postérieure et très- rapprochées du 
bord postérieur de l’arceau. 


Patrie: Java, (collect. Rosenhauer). 


Oss. Elle se rapproche de l'E. pytho, près de laquelle elle se 
place naturellement. 


Page 786. — Ligne 22, au lieu de : vers l'extrémité du niveau de 
l’écusson, lisez : vers le niveau de l'extrémité de l'écusson. 


Page 789.— Ligne 12. Complétez de la manière suivante la 
citation .… 


Coccinella dodecostigma Wievewann, Zoolog. magas, t, 2, 4 cah. page 73. n° 118. 


Page 791. 


665. Kpilachna pagana. Briévement ovale ; pubescente ; d’un 
rouge lestacé brunâtre et carminé. Prothorax ordinairement marque 
d’une tache longitudinale et d’un point près de chaque bord externe, 
noirs. Elytres en ligne droite à la base, jusqu'au niveau du côté interne 
du calus, à peine en gouttière très-étroite sur les côtés ; ornées chacune de 
six grosses taches ponctiformes, noires: les premaëre et cinquième, 
liées ou presque liées à lu suture: la première, embrassant avec sa pa- 
reille presque tout l’écusson: la quatrième, étendue jusqu'au bord 
externe : les cinquième el troisième, en ligne droite vers l'angle posté- 
rieur du prothorax. 


ETAT NORMAL. Prothorax d’un rouge testacé brunûtre ou d’un 
rouge lestacé fauve, orné sur la ligne médiane d’une tache longitu- 
dinale couvrant la majeure partie ou presque toute la longueur de 
cette ligne ; noté de chaque côté, près du bord latéral, d’une tache 
ponctiforme ou subponctiforme , parfois allongée, d’autres fois 


A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. (31 
réduite à un point très-petit, peu apparent ou parfois indistinct. 
Elytres d'un rouge testacé brunâtre, ou d’un rouge testacé fauve, or- 
nées chacune de six grosses taches ponctiformes noires : la première, 
joignant ou à peu près la suture, avancée jusqu’à la base ou à peu 
près, embrassant avec sa pareille l’écusson en totalité ou en très- 
grande partie, prolongée après celui-ci d’une longueur égale à deux 
fois celle de l’écusson, ovale, égale environ au quart de la largeur: 
la deuxième, sur le calus, égale au tiers de la largeur : la troisième, 
vers les deux cinquièmes de la longueur, commençant au huitième 
juxta-sutural de la largeur, étendue au moins jusqu’à la moitié de 
celle-ci : la quatrième, moins antérieure que la troisième du cinquième 
ou du sixième du diamètre longitudinal de cette dernière, subarrondie, 
naissant vers les deux tiers de la largeur, couvrant jusqu’au rebord 
marginal: la cinquième, très-voisine de la suture, un peu avant les 
deux tiers de la longueur, suborbiculaire, égale au moins au tiers 
de la largeur ; la sixième, vers les quatre cinquièmes de la longueur, 
orbiculaire, liée au côté interne de la faible gouttière, égale au moins 
à la moitié de la largeur. 


Ogs. Les taches du prothorax varient de grandeur : les latérales 
sont parfois peu distinctes. Peut-être la médiane disparaîit-elle aussi 
quelquefois. 


Long. 0,0078 (3 1/2 1.). Larg. 0,0056 (2 1/2 1.). 


Corps brièvement ovale ; convexe ; garni d’un duvet cendré court 
et fin ; d’un rouge de brique brunâtre, en dessus. Tête, antennes et 
palpes, de même couleur. Prothorax en angle très-ouvert, obtus ou 
tronqué au devant de l’écusson, et à peine sinué entre le milieu et 
les angles postérieurs, à la base ; sensiblement plus plane ou légère- 
ment relevé en rebord, sur les côtés. £cusson noir. Elytres en ligne 
droite à la base jusqu’au niveau du côté interne du calus, arrondies 
aux épaules à partir de ce point ; offrant vers le tiers ou les deux 
cinquièmes leur plus grande largeur , rétrécies ensuite en ligne 
plus courbe dans le dernier tiers ; à peine munies d’une gouttière 
étroite, sur les côtés. Repli d’un rouge fauve, marqué d’un point 


noir, correspondant au quatrième. Dessous du corps noir sur les 


122 SUPPLÉMENT 


médi et postpectus sur la majeure partie médiaire des trois ou quatre 
prémiers arceaux. Plaques abdominales presque en forme de V, 
un peu arquées en dedans à leur côté externe, prolongées au moins 
jusqu'aux cinq sixièmes de l’arceau. Pieds d’un rouge fauve. 
ParTRiE : Java, (collect. Deyroile). } 
Oss. Cette espèce se rapproche de l’E. oculea, par sa forme, par 
la grosseur des taches ponctiformes noires des élytres, par la qua- 
trième, plus rapprochée de la suture que chez les précédentes. 


Page 795. — Ligne 16, (&pilachna reticulata) au lieu de : 
moitié de la longueur, lisez : moitié de la largeur. 


Page 799. 


725 Epilachna Elvina. Ovale, pubescente , d’un rouge testacé. 
Prothorax orné d’une bande longitudinale médiane raccourcie, noire, 
et d’un point de même couleur près de chaque bord latéral. Elytres 
parées chacune de cinq grosses taches noires: deux, près de la base: 
deux, vers le milieu, constituant avec leurs pareilles, une rangée trans - 
versale: la troisième, des deux tiers aux six septièmes. 


Long. 0,0056 (2 1/21.). Larg. 0,0039 (1 3/4 L.). 


Corps ovale; pubescent ; d’un rouge testacé, en dessus. Tête, an- 
tennes et palpes, de même couleur. Prothorax marqué sur la ligne 
médiane d’une sorte de bande longitudinale noire, assez étroite, 
prolongée du cinquième aux trois quarts ; marqué , de chaque 
côté , entre celle-ci et le milieu du bord latéral, maïs plus près 
du bord que du milieu, d’un point également noir. £Ælytres arron- 
dies aux épaules depuis les côtés du prothorax, en ogive étroite 
postérieurement ; assez fortement ponctuées ; parées chacune de cinq 
grosses taches noires: la première, ovale, liée ou à peu près à la 
suture, depuis l’extrémité de l’écusson, presque jusqu’au quart de la 


A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 123 


longueur, couvrant dans son milieu près du tiers de la largeur : la 
deuxième, plus grosse, presque orbiculaire, échancrée au côté antéro- 
externe du calus huméral, étendue depuis les deux cinquièmes de la 
largeur, presque jusqu’au bord externe : les troisième et quatrième, 
formant avec leurs semblables une rangée transversale, versle milieu 
de la longueur : la troisième er ovale transverse, très-rapprochée de 
la suture, étendue environ jusqu'aux trois cinquièmes de la largeur : 
la quatrième, en carré un peu plus long que large, à peu près liée au 
bord externe : la cinquième , aussi voisine de la suture que la troi- 
sième, et du bord externe que de la suture, prolongée des deux tiers 
ou un peu plus des cinq sixièmes environ de la longueur. Dessous du 
corps noir sur les médi et postpectus (le ventre n’existait pas sur l’in- 
dividu que j'ai eu sous les yeux). Pieds d’un rouge testacé. 


PATRIE : les provinces boréales des Indes orientales, ( collection 
Deyrolle ). 


Oss. Elle appartient à la division dans laquelie se trouve l’£. 
11-spilota et doit être placée immédiatement avant celle-ci. 


Page 800. — KEpilachna flavicollis, ligne 5 de la phrase dia- 
gnostique, au lieu de : Zié ou à peu prés , lisez : lié parfois. 


Ligne 17, au lieu de : 


Epilachna flavicollis, lisez : Coccinella flavicollis. 


Page 802. 


398. Epilachna maculivestis. Briévement ovale ; pubescente ; 
«d’un roux testacé plus ou moins clair ou obscur, en dessus. Prothorax 
marqué de trois taches ponctiformes, en rangée transversale. Elytres 
ornées chacune de cinq grosses taches noires: deux, en rangée un peu 
arquée en arrière (l'externe plus grosse échancrée par le calus) : deux, 
en rangée transversale vers le milieu : une, en ovale transversal vers 


124 SUPPLÉMENT 
les quatre cinquièmes, aussi voisine du bord externe que de la suture : 
la première, liée ou à peu près à la suture, du sixième au tiers de la 


longueur . 


ETAT NorMaL. Prothorax et élytres d’un roux fauve ou parfois 
presque d'un rouge de chair : le prothorax, orné de trois taches ponc- 
tiformes disposées en rangée transversale : l’intermédiaire , moins 
petite ou formée de la réunion de deux taches, prolongée presque de- 
puis le bord antérieur jusqu’à la moitié ou un peu plus de la ligne 
médiane : chacune des latérales, très-petite, entre celle-ci et le bord 
externe : les élytres plus pâles ou plus jaunâtres vers leur extrémité ; 
parées chacune de cinq grosses taches noires: les première etdeuxième, 
formant avec leurs pareilles une rangée faiblement dirigée en arrière ; 
la première ou interne, suborbiculaire, liée ou à peu près à la suture, 
du sixième au tiers de la longueur : la deuxième, plus grosse, parais- 
sant composée de deux taches unies, couvrant les deux cinquièmes 
de la largeur jusque près du bord externe, échancrée dans sa moitié 
antéro-externe par le calus dont elle entoure la base à ses côtés interne 
et postérieur : les troisième et quatrième , formant avec leurs pa- 
reilles une rangée transversale, vers la moitié ou un peu plus de la 
longueur : la troisième ou interne, plus grosse, en ovale transversal, 
couvrant du neuvième juxta-sutural aux trois cinquièmes de la largeur: 
la quatrième, en ovale longitudinal, un peu plus distante de la troi- 
sième que celle ci de la suture, plus rapprochée du bord externe : la 
cinquième, vers les quatre cinquièmes de la longueur, en ovale trans- 
versal, à peine moins voisine de la suture que la troisième, aussi rap- 
prochée du bord externe. 


Loug. 0,0056 (2 1/2 1.). Larg. 0,0045 (2 1.). 


Corps ovale; convexe et garni d’un duvet cendré en dessus. Tête, 
antennes et palpes d’un rouge testacé, d’un roux testacé ou d’un rouge 
presque de chair. Prothorax en arc à peine bissubsinué, à la base; 
faiblement moins déclive sur les côtés. Ælytres arrondies aux épaules 
depuis la moitié de la base, faiblement rétrécies du quart aux deux 
iers, en ogive à l'extrémité; très-étroitement rebordées. Repli un 


A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 125 


peu plus päle que le dessus. Dessous du corps d’un roux testacé sur 
l’antépectus, sur le mésosternum, sur les épimères des médi et post- 
pectus, noir sur les autres parties pectorales. Ventre noir, avec les 
deux derniers arceaux d’un roux testacé, parfois d’une manière assez 
obscure chez la 9. Pieds d’un roux testacé : cuisses obscures ou noi- 
râtres (9). | 


Parrie : le Thibet, (collect. Chevrolat, Motschoulsky). 


O8s. La couleur du dessus du corps paraît ordinairement plus 
obscure ou moins claire chez la © que chez le &. 


. Page 820. 


Ajoutez après la var, B de l’Epilachna discors : 


B°. Parfois les taches très-développées, comme chez les var. « et B, présentent 
en outre la septième tache unie à la cinquième, et la huitième avancée ou à 


peu prés jusqu’à la septième. (Collect. Chevrolat). 


Page 836. 


104. Epilachna ?S-punctata. Far. 
Ajoutez après la huitième ligne : 


Oss. La collection de M. Chevrolat renferme, de cette espèce si variable, un exem- 
plaire singulier, ayant le prothorax sans laches, manquant du premier point noir 
des élytres, offrant le septième uni d’une part au huitième qui s’est dilaté jus- 
qu’au bord externe, et d’autre part au neuvième, comme lui plus développé que 
dans l’état normal. , 


- Page 842. — A la fin de la page ajoutez: 


El faut rapporter vraisemblablement à cette espèce, l’Epilachna praecincta, Ericusox, 
Conspect. Ins. col. peruan. in Erichson’s Archiv, t. 13 première part. p. 183. 2. 


196 SUPPLÉMENT 


Page 844. — Ligne 9, après : 
Coccinella palliata, ajoutez : Iuricer, Magaz, t. 2, p. 293, 


Page 819. — Ligne 8, après la description de l’£. clandestina, 
ajoutez : 


Oss. Parfois la bordure noire des élytres est interrompue après 
l'angle postéro-interne du calus. 


Page 854. — Ligne 25, au lieu de : E. cireundueta, lisez : 
E. circumdueta. 


Page 855. 


1225, Epilachna arethusa, Briévement ovale. Prothorax d’un 
rouge testacé, orné prés de la base de deux taches subponctiformes, juxta- 
médraires, notres. Elytres d’un rouge testacé, ornées d’une bordure 
externe à peine moins pâle, égale au septième environ de la largeur 
vers le milieu de la longueur : marquées au côté interne de celle-ci d’une 
bordure noirâtre, de largeur indécise, prolongée le long de la base 
Jusqu'à l’écusson, où elle se lie à une bordure suturale également noi- 
râtre. 


Long. 0,0056 (2 1/2 1.), Larg. 0,0045 (2 1.). 


Corps brièvement ovale ; pubescent. Téte, antennes et palpes d'un 
rouge ou rouge jaunâtre lestacé. Prothorax de même couleur, paré 
près de sa base, de deux petites taches ou points transversalement 
et un peu allongés, réunis sur la ligne médiane, où ils forment une 
sorte de V très-ouvert. Elytres d'un rouge testacé; ornées d'une 
bordure externe à peine moins pâle, égale au huitième ou au septième 
de la largeur, vers la moitié de la longueur, graduellement plus 
étroite postérieurement; parées au côté interne de celle-ci, d’une 
bande noirâtre, égale au moins au quart de la largeur sur le calus, 


À LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 127 


en partie oblitérée et par là d'une largeur indécise postérieurement : 
cette bande prolongée à la base jusqu’à l’écusson, où elle s’unit à 
une bordure suturale égale en devant environ au quart de Ja largeur, 
graduellement un peu rétrécie et un peu oblitérée jusqu'à l’angle 
sutural, où elle s’unit presque à la bande noirâtre externe. Dessous 
du corps et pieds roux. 


Parrie: les provinces boréales des Indes orientales , (collection 
Deyrolle). 


Page 858.— Après la division uy : 


1265. ŒEpilachna testicolor. Subhémisphérique ou brièvement 
ovale; pubescente; d’un rouge testacé en dessus et en dessous. Elytres 
parées d’une bordure obscure ou notrâtre, passant sur le calus et pro- 
longée parallèlement au bord externe jusqu'aux deux tiers, couvrant la 
base et couvrant la suture jusqu’à la moîtié au moins, en se rétrécissant 
d'avant en arrière. Plaques abdominales dépassant à peine la moitié de 
l’arceau. | 


Long. O0 0051:(2 1/41.) arg. 0,0039 (1 3/4 1.). 


Corps brièvement ovale ou subhémisphérique; d’un rouge testacé 
el garni d’un duvet fin et cendré, en dessus. Téte,antennes et palpes, 
de même couleur. Prothorax en angle très-ouvert, tronqué au devant 
de l’écusson, et à peine sinué au devant de cette troncature, à la base ; 
une fois et quart au moins aussi large à celle-ci que long sur son 
milieu ; sans taches. Ecusson triangulaire; aussi large à la base de 
chaque étui, depuis la suture jusqu’au point correspondant à l’angle 
postérieur du prothorax. Ælytres, prises ensemble, échancrées-en arc 
en devant entre les angles postérieurs du prothorax, subarrondies 
aux épaules en dehors de ceux-ci, ovales, offrant vers la moitié leur 
plus grande largeur; médiocrement ou peu fortement convexes ; 
d'un rouge teslacé; ornées Chacune d’une bordure noirâtre obscure 
ou nébuleuse, passant sur le-calus, prolongée parallèlement au bord 
externe jusqu'aux deux tiers ou trois quarts de la longueur en s’affai- 


128 SUPPLÉMENT 


blissant graduellement, couvrant la base depuis le calus, et prolongée 
sur la suture, jusqu’à la moitié au moins de la longueur, égale vers 
l’écusson au quart environ de la largeur, graduellement rétrécie 
d'avant en arrière, réduite après la moitié, quand elle éxiste, à une 
étroite bordure suturale. Dessous du corps d’un rouge testacé. Plaques 
abdominales en demi-cercle élargi, à peine prolongées au delà de la 
moitié de l’arceau. Pieds testacés, probablement ; (ils manquaïent sur 
l’exemplaire sur lequel a été faite cette description). 


PATRiE : les Indes orientales, (collect. Deyrolle). 


Page 873. — Ligne 8, au lieu de: la sixième, aux quatre septièmes, 
lisez : la septième aux quatre septièmes. 


Page 878. 


1488. Epilachna Manderstijernæ. Ovale ; pubescente ; d’un 
rouge lestacé ou d’un roux teslacé, en dessus. Elytres ornées chacune de 
six points notrs, assez gros : deux, en rangée transversale subbasilaire, 
(lexterne couvrant le calus): deux, en rangée transversale aux deux 
cinquièmes: un, juxla-sutural, vers la moitié: un, discal, vers les 
trois quarts. 


Long. 0,0033 (1 1/2 1.). Larg. 0,0028 (1 1/4 1.). 


Corps ovale; convexe; d’un rouge testacé ou d’un roux testacé , 
plus pâle sur la tête et le prothorax, et garni d’un duvet blond et assez 
clairsemé, en dessus. Prothorax offrant parfois les traces d’une ligne 
ou bande nébuleuse, transversale médiaire et raccourcie à ses extré- 
mités. Elytres offrant vers les deux cinquièmes leur plus grande lar- 
geur, en ogive postérieurement ; ornées chacune de six points noirs ; 
cinq, égaux au quart environ de la largeur, vers le milieu de la lon- 
gueur : le juxta-sutural plus petit : les premier et deuxième, placés près 
de la base : le deuxième ou externe, couvrant le calus : le premier, 
entre celui-ci et l’écusson : les troisième et quatrième, en rangée 
transversale vers les deux cinquièmes, en quadrilatère obliquiangle 


À LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 129 
avec les précédents : le troisième, au milieu de l’élytre : le quatrième, 
voisin du bord externe : le cinquième, vers la moitié de la longueur, 
joignant presque la suture: le sixième, discal, vers les trois quarts 
de la longueur : repli, dessous du corps et pieds d'un testacé rosat: 
médipectus marqué d’une tache noire de chaque côté de la ligne 
médiane. 

Patrie : l'Asie, (coliect. Motschoulsky). 


Oss. Elle a beaucoup d’analogie avec l’£ Dufouri pour la dis- 
position du dessin ; elle en diffère par sa taille, par la position des 
deuxième et cinquième taches, etc. 

J'ai dédié cette espèce à M. Alexandre de Manderstjerna de de 
Saint-Pétersbourg, entomologiste plein de zèle et de talents. 


Page 890. 

1. Eupalea foveiventris. Ovale oblongue ; pubescente. Protho- 
raz et élytres, bruns: le premier, paré d’une bordure latérale d’un 
rouge carminé égale au cinquième de la largeur : les secondes, ornées 
d’une bordure suturale étroite et d’une bordure externe égale au sixième 
de la largeur, d’un rouge de laque carminèe. Dessaus du corps et pieds 
d’un rouge plus clair. 


Long. 0",0037 (1 3/5 L.). Larg. 0",0031 (1 3/5 L.). 


Corps ovale oblong: peu fortement convexe ; garni d’un duvet 
cendré grisâtre, en dessous. Tête, antennes et palpes d’un rouge 
carminé ou un peu pâle. Prothorax de même couleur sur les côtés, 
brun sur les trois cinquièmes médiaires: cette partie brune, passant 
inégalement au brun rouge ou au rouge brun en se rapprochant 
du bord antérieur. Ælytres à peine élargies en ligne faiblement 
conrbe jusqu’à la moitié, en ogive obtuse dans le dernier tiers ; assez 
finement ou peu grossièrement ponctuées ; brunes sur la majeure 
partie de leur surface, ornées d’une bordure suturale étroite et d'une 
bordure externe égale au sixième ou presque au cinquième de la 


largeur, d’un rouge de laque carminée où moins pâle que les côtés 
Suppl. Coccinellides. 9 


130 . SUPPLÉMENT 

du prothorax. Dessous du corps et pieds d’un rouge de {cinie plus 
claire. Cinquième arceau ventral échancré, creusé de deux fossettes 
en ovale transversal, profondes, couvertes de poils : sixième arceau 
étroitement échancré presque en demi-cercle. 


Patrie: la nouvelle-Hollande, (collect. Chevrolat). 
Oss. Elle semble lier les Poria aux Eupalea. Elle a le port des 


premières et les caractères des secondes. Les fossettes ventrales ne 
sont peut-être qu’un caracière propre à l’un des sexes. 


Page 826. 


55. Grtalia Maeklimi. Obtusément ovalaire ; parcimonieusement 
pubescente et d’un livide blanchätre ou d’un livide carné, ou d’un livide 
lestacé. 

Long. 0,0033 (1 4/2 L.). Large. 0,0028 (1 1/4 1.). 


Corps obtusément et brièvement ovale ; médioerement ou faible- 
ment convexe ; garni d’un duvet court et peu épais; en dessus, d’un 
livide blanchâtre ou peut-être d’un blanc livide pendant la vie, d’un 
livide tirant sur le carné ou le testacé, après la mort. Prothorux de 
teinte moins claire que les élytres, au moins sur son disque et pa- 
raissant marqué d’une tache subponctiforme obscure, au devant de 
lPécusson. Élytres offrant quelques veinules rougeätres courtes et 
irrégulières, paraissant accidentelles. Repli, dessous du corps et 
pieds d’un blanc livide. 


PATRIE : ? (Muséum de Saint-Pétershbourg), 


Je l’ai dédiée à M. Maeklin, naturaliste russe, dont les premiers 
travaux semblent promettre à l’Entomologie un savant de premier 
ordre. | 


Page 903. 


44. Rodolia carmelitana. Subhémisphérique; pubescente. Pro- 
thorax et élytres d’un rouge brun ou d’un brun rouge : le premier, d’un 
roux livide sur les côtés: les secondes, plus obscures eætérieurement. 


A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 131 


Long. 0,0061 {2 3/4 L.). Larg. 0,0056 (2 1/2 1.). 


Corps subhémisphérique, peu fortement convexe ; garni d’un 
duvet cendré assez épais. Tête, antennes et palpes d’un roux flave, 
d’un roux livide ou d’un roux testacé livide. Prothorax fortement 
arqué en arrière, obtus au devant de l’écusson et sensiblement sinué 
de chaque côté de cette partie médiaire, à la base ; subarrondi aux 
angles de devant; arqué latéralement; peu ou point émoussé aux 
angles postérieurs; convexe, mais moins déclive sur les côtés ; d’un 
rouge brun ou d’un brun rouge, paré de chaque côté d’une bordure 
d’un jaune testacé ou d’un roux flave ou livide, étendue en devant 
jusqu’à la sinuosité postoculaire ou un peu plus, ne dépassant pas, 
au tiers de la longueur, la ligne longitudinale qui partirait de l'angle 
de devant, faiblement rétrécie de là à la base. Elytres moins déclives 
ou faiblement relevées sur les côtés ; d’un rouge brun ou d’un brun 
rouge, avec la partie correspondante au repli noirâtre ou obscure 
Repli brun ou d’un brun noir. Dessous du corps et pieds roux ou d’un 
roux testacé. Plaques abdominales prolongées au moins jusqu'aux 
trois quarts de l’arceau. 


Pateie: Cayenne, (collect. Perroud). 


1. Rodolia carneipellis. Subhémisphérique ; d’un rouge testacé 
ün peu plus foncé ou plus nébuleux sur les élytres que sur le prothorax, 
et hérissé d’un duvet roux livide, en dessus. Poitrine et pieds d’un 
rouge lestacé plus pâle ou plus roussâtre. Ventre et côtés du postpectus, 
en partie bruns. 


Long, 0,0061 (2 3/4 1.). Larg. 0,0056 (2 4/2 1.) 


Parri£: Java, (collect. Chevrolat). 


Page 901. 


48. Rodolia Guinoni. Priévement ovale ou subhémisphérique ; 
pubescente; d’un rouge testacé un peu nébuleux, en dessus. Elytres mar- 
quées de points assez gros. Dessous du corps un peu plus foncé. 


122 SUPPLÉMENT 
Long. 0,0051 (21/4 1.). Larg. 0,0042 (17/81). 


PATRIE : Para, (collect. Chevrolat). 

Os. Elle se rapproche de la À. roseipennis, dont elle s'éloigne par 
une couleur moins pâle, surtout par ses élytres moins finement 
pointillées, marquées de points moins petits, très-apparents; par son 
duvet cendré roussâtre, moins fin et plus hérissé. 

Je l’ai dédiée à M. Guinon, l’un de nos plus habiles teinturiers 
chimistes, et à qui la science doit diverses découvertes fort utiles. 


5B, Rodolia pubhivestis. Trés-brièvement cvale; convexe ; entié- 
rement d’un rouge testacé tirant sur le rouge de chair ; hérissée d'un 
duvet cendré pâle. Repli d’un jaune testacé. Desous du corps d’un rouge 
testacé, légèrement brunâtre sur la poitrine. Ventre et pieds d’un rouge 
lestacé. 
Long. 0,0048 (2 1/8 1.). Larg. 0,0036 (1 2/5 1.). 


Corps très-brièvement ovale ou subhémisphérique; d’un rouge 
testacé tirant sur la couleur de chair et hérissé d’un duvet cendré blan- 
châtre, fin, court et médiocrement épais, en dessus. Prothorax élargi 
en ligne courbe jusqu'aux deux cinquièmes des côtés, parallèle en- 
suite; en angle très-ouvert et un peu obtus au devant de l’écusson, 
à la base ; étroitement relevé en rebord sur les côtés. Elytres peu 
distinctement pointillées; parsemées de points assez gros. Repli d’un 
jaune testacé. Dessous du corps d'un rouge testacé légèrement bru- 
nâtre sur les médi et postpectus; plus clair sur le ventre; marqué de 
taches obscures médiocrement apparentes sur les côtés des premiers 
arceaux de celui-ci. Pieds d’un rouge testacé : jambes faiblement 
arquées. Plaques abdominales prolongées presque jusqu'à l'extrémité 


de l’arceau, 


Parme: Cayenne, (collect Deyrolle). 


Page 910. 


4%, Chnoodes trivia, Subhémisphérique ; pubeseente. Prothoraz 


A LA MONOGRAPHIE DES COUCINELLIDES. 133 


nor, orné aux angles de devant d’une tache obtriançqulaire d’un rouge 
pâle. Elytres d’un rouge vermaillon tirant sur l’orangé, ornées d’une 
tache suturale orbiculaire, du sixième aux trois septièmes, et chacune 
 dedeux autres grosses taches, noires. 


Long, 0,0033 (1 1/2 1 ). Larg. 0,005 (1 4,8 1.). 


Corps subhémisphérique ; peu densement garni d’un duvet cendré 
ou cendré rougeâtre, en dessus. Tête d’un rouge orangé, avec la par- 
tie postérieure souvent obseure ou noirâtre. Palpes et antennes d’un 
rouge orangé. Prothorax noir, paré aux angles de devant d’une tache 
obtriangulaire, étendue en devant jusqu’à la sinuosité postoculaire, 
prolongée en se rétrécissant graduellement jusqu'aux deux tiers ou 
trois quarts de la longueur des côtés. Élytres d’un rouge vermillon 
tirant sur l’orangé, ornées d’une tache suturale et chacune de deux 
autres, noires; la tache suturale, orbiculaire, couvrant la suture du 
sixième aux trois septièmes de la longueur : la première tache parti- 
culière à chaque élytre, suborbiculaire, couvrant du huitième aux 
deux cinquièmes de la longueur, et de la moitié ou un peu moins 
presque aux sept huitièmes de la largeur: la deuxième tache, 
obtriangulaire, prolongée des quaire septièmes aux cinq sixièmes 
environ de la longueur, couvrant plus des deux tiers médiaires de la 
largeur, également rapprochée de la suture et du bord externe. 
Dessous du corps noir sur la majeure partie de la poitrine, d’ur rouge 
jaunâtre sur le ventre. Cuisses noires: jambes et larses d'un rouge 


jaunâtre. 


Paris : l'Amérique méridionale, (collect. Deyrolle). 


Page 915. 


(25, Chnoodes hœæmorrhoëis. Ovale; parcimonieusemeht pubes- 
cente; d’un vert métallique assez clair sur les élytres ; noire en dessous, 
avec le dernier arceau ventral d'un rouge brunätre. 


Loug. 0,0036 (1 2/3 1.). Larg. 0,0028 (1 1/4 1). , 


134 SUPPLÉMENT 


Corps subhémisphérique ; parcimonieusement pubescente. Téte et 
prothorax parfois obscurs, maïs paraissant être dans l’état de vie d’an 
vert métallique ou d’un vert bronzé. Elytres d’un vert métallique assez 


clair. Dessous du corps et pieds noirs : dernier arceau du ventre d’un 
rouge foncé. 


PATRIE: Sainte-Catherine (Brésil), (collect. Deyrolle). 


Page 924. — Ligne 10. Exoplectra coceinea au lieu de : 
Bord antérieur au moîns, lisez : Bord antérieur du prothorax au moins. 


Page 929. 


25. Azia ardosiaeca. Hémisphérique ; d’un bleu foncé ou noi- 
râtre et garni d’un duvet cendré assez épais, en dessus. Élytres 
dénudées joignant la suture, denuis l'extrémité de l’écusson jusqu'aux 
trois seplièmes ou un peu plus de la longueur, et d’une manière paral- 
lèle égale environ au quart de la largeur. Dessous du corps et pieds 
d'un roux rouge. 


Long, 0,0042 {1 7/8 1.). Larg. 0,0033 (1 4/21 ). 


Corps hémisphérique ou à peu près ; d’un brun foncé ou noirätre 
et garni d’un duvet cendré assez épais, en dessus, duvet qui le fait 
paraitre un peu ardoisé. Tête de même couleur. Labre , antennes et 
palpes d’un rouge roux. £lytres dénudées chacune sur la moitié an- 
térieure de la suture, et offrant, par là, une sorte de tache commune 
en carré long, naissant à l’extrémité de l’écusson, parallèle, prolon- 
gée jusqu'aux trois cinquièmes ou à la moitié de la longueur, à peine 
égale au quart de la largeur de chaque étui, vers le tiers de la lon- 
gueur. Dessous du corps et pieds d’un roux rouge ou d’un rouge 
roux : extrémité du ventre plus jaunâtre. 


Parme : la Guadeloupe, (collec!. Deyrolle). 


Page 935. 


8835. Repli prothoracique creusé d'une petite fossette saborbiculaire. 


A EA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 135 


65. Aulis plantaris Ovalaire ; pubescente ; noire. Elytres ornées 
chacune vers le tiers de la longueur, près de la suture, d’une tache 
ponctiforme rougeûtre, peu neltement limilée, égale environ au quart de 
da largeur. 


Long. 0,0033 (1 1/2 L.). Larg. 0,0022 (1 1.). 


Corps ovalaire ; convexe ; noir et garni d’un duvet cendré peu ou 
médiocrement épais, en dessus. Æntennes obscures , avec la base et 
l'extrémité d’un fauve nébuleux. Élytres ornées chacune, vers le 
tiers de leur longueur, d’une tache ponctiforme, d’un rouge pâle ou 
d’un rouge testacé, médiocrement apparente, peu nettement limitée, 
égale environ au quart de la largeur, rapprochée de la suture d’un 
sixième de la largeur. Dessous du corps d'un brun noir. Plaques 
abdominales en forme de V, prolongées à peu près jusqu’au bord 
postérieur de l’arceau. Pieds d’un brun noir : tarses d’un rouge 
testacé livide, avec le dernier article obscur. 

PaTRIE : le cap de Bonne-Espérance, (collect. Deyrolle). 


Page 936. 


5. Aulis rufo-vittata. Ovale ; pubescente. Elytres d’un rouge 
{estacé ou d’un fauve orangé, ornées d’une large bordure suturale et 
chacune d’une bande longitudinale, noires : la bande, égale au moins 
au tiers de la largeur, unie à lu base à la bordure, et postérieurement 
liée à celle-ci vers les six septièmes de sa longueur ; notres, ornées 
chacune de deux bandes d’un rouge ou roux testacé : l’une, rapprochée 

-de la suture, raccourcie à ses deux extrémités : l'autre, contiqué au bord 
externe, prolongée depuis la base jusqu’à l'angle sutural. 


Long. 0,0033 (1 1/2 1.). Larg. 0,0022 (1 L.). 


Corps ovale ; convexe ; pubescent. Tête et palpes noirs. Prothorax 
noir, orné aux angles antériears d’une tache d’un rouge testäcé, 
transverse, étendue jusqu’à la sinuosité postoculaire, à peine pro- 
longée jusqu'à la moitié des côtés. Ecusson noir. ÆElytres d'un 


136 SUPPLÉMENT 

rouge ou roux testacé ou d’un fauve orangé, ornées d’une bor- 
dure suturale et chacune d’une bande longitudinale , noires : la 
bordure, confondue avec la bande, à la base, dont elles couvrent les 
trois quarts, égale au quart de la largeur vers le cinquième de la 
longueur, graduellement réduite à la moitié de cette largeur vers 
l'angle sutural : la bande, courbée en dedans à la base pour 
s'unir à la bordure suturale , avec laquelle elle se confond jus- 
qu'au sixième ou un peu plus de la longueur, égale au tiers au 
moins de la largeur d’un étui, prolongée, en se rétrécissant vers 
son extrémité, unie à la bordure suturale vers les six septièmes de la 
longueur de celle-ci, laissant de chacun de ses côtés, entre la bordure 
suturale et le bord externe, une bande d’un rouge testacé, ou fauve 
orangé d’égale largeur. Rephi d’un rouge testacé. Dessous du corps 
noir sur la poitrine ; d’un rouge fauve sur le ventre. Pieds noirs. 

Parmi : le Brésil, (collect. Deyrolle). | 


Page 936. 


6. Aulis notivestis. Ovale-oblongue; pubescente. Prothorazx notrà- 
tre sur le dos, graduellement d’un rouge brun sur les côtés. Elytres 
noires, ornées chacune d’une bande longitudinale oblongue, d’un rouge 
testacé, prolongée du septième aux deux tiers, plus rapprochée de la su- 
ture que du bord externe. 


Long. 0,0033 (1 1/2 L.). Larg. 0,0020 (7/8 1.). 


Corps ovale oblong; pubescent. Tête d’un rouge brun. Prothorax 
noirâtre sur le dos, graduellement d’un rouge brun sur les côtés. 
Élytres noires , ornées chacune d’une tache ou bande longitudinale 
oblongue, d’un rouge brun, couvrant du septième aux deux tiers eu- 
viron de la longueur, et du sixième interne aux deux tiers ou trois 
cinquièmes de la largeur , dans son milieu, graduellement un peu 
plus étroite à ses extrémités. Dessous du corps el pieds fauves. Pla- 
ques abdominales prolongées jusqu'aux cinq sixièmes environ de 

‘ l’arceau. 


Partie : les parties boréales de l'Inde, (collect. Deyrolle). 


A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 137 


Page 937. 


Ajoutez après la description de la Dioria sordida. 


Ogs. Les parties du prothorax et des élytres qui se trouvaient 
brunes sur les exemplaires d’après lesquels a été faite la description, 


paraissent être noires à l’état normal. 


Page 938. 


SCYMNIENS. 


Modifiez de la manière suivante la fin du tableau synoptique des 


genres. 


/ Antépectus avancé en forme de mentonnière, de ma- 
:  nière à cacher les parties de la bouche dans l’état de 
repos. . e C2 e e e . e e e. e e e C2 L] 


Epistome formant avec les joues un chaperon 
coupant les yeux en majeure partie. . . . 


Prothorax embrassant le côté externe 
des yeux ; à sinuosités postoculaires 
généralement très-marquées. Yeux 
subparallèles. Antennes ordinaire- 
ment de dix articles, Corps sub- 
hémisphérique. , :...:, .: % 


Prothorax faiblement échaucré en arc 
rentrant, en devant; à sinuosités 
postoculaires peu ou point marquées, 
Yenx généralement obliques. An- 
tennes allongées. Corps ovale ou 
ovale-cblong. . . . . 


Cuisses ne cachant pas la jambe. 


Antépectus non avancé en forme 
de mentonnière, 
joues un chaperon coupant les 


Epistome ne formant pas avec les 
yeux. 


Page 944. 


Branches. 


CRYPTOLAEMAIRES. 


PLATYNASPIAIRES, 


SCYMNIAIRES. 


RHIZOBIAIRES. 


2. Aspidimerus Ariasi. Briévement ovale; pubescent. Prothorax 


noir. Elytres orangées, ornées d’une tache subcordiforme commune, du 
cinquième à la moitié de la suture, et chacune de deux gros points et de 


138 SUPPLÈMENT 

deux bordures raccourcies, noires : le premier point, sur la ligne trans- 
versale de la tache: le deuxième, des deux tiers aux cinq sixièmes, 
rapproché de la suture: la première bordure, couvrant la moitié interne 
de la base: l’autre, les deux cinquièmes postérieurs du bord externe. 


Long. 0,0028 (1 1/4 1.). Larg. 0,0022 (1 1.), 


Corps brièvement ovale ; pubescent. Téte d’un rouge orangé. 
Antennes d’un rouge testacé. Prothorax noir, paré vers les angles 
antérieurs d’une petite tache d’un flave orangé. Ecusson noir. Elytres 
orangées ou d’un rouge orangé, ornées d’une lache subcordiforme 
commune, et chacune de deux gros points et de deux parties de 
bordures, noires: la tache, commune, couvrant la suture du cin- 
quième au moins à la moitié, étendue environ jusqu’au tiers interne 
de la largeur : le premier gros point, formant avec son semblable et 
la tache commune une rangée transversale, subarrondi, égal environ 
à la moitié de la largeur. à égale distance de la tache commune et du 
bord externe: le deuxième point, des deux tiers aux cinq sixièmes 
ou un peu plus de la longueur, arrondi, de moitié plus voisin de la 
suture que du bord externe : la première bordure, couvrant la base 
depuis l’écusson jusqu’à la moitié de la largeur : la deuxième, depuis 
la moitié ou un peu plus du bord externe jusqu’à l’angle sutura!. 
Dessous du corps noir. Pieds d’un rouge testacé. 


PATRIE: les provinces boréales des Indes orientales, (collection 
Deyrolle). | 

J'ai dédié cette belle espèce à M. J. Arias Teijeiro, arcien magis- 
trat espagnol, qui se plait à chercher dans l'étude des insectes des 
distractions aux ennuis de l’exil volontaire auquel l’ont condamne 


ses nobles sentiments de fidélité. 


3. Aspidimerus fulvo-cinctus. Briévement ovale ; pubescent. 
Prothorax noir bordé de roux testacé aux angles de devant. Elytres 
noires, ornées chacune d’une bordure externe d’un roux testacé couvrant 
les deux cinquièmes externes de la largeur et le tiers postérieur de la 


sulure. 


A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 139 
Long. 0,0028 (1 1/4 1.). Larg. 0,0018 (7/8 1. ). 


Corps brièvement ovale; convexe ou médiocrement convexe ; 
pubescent. Tête, antennes et palpes d’un fauve testacé. Prothorax 
tronqué au devant de l’écusson et sinué de chaque côté de cette tron- 
cature, à la base; noir, orné aux angles de devant, d’une petite 
tache obtriangulaire, d’un jaune testacé ou roux testacé, à peine 
prolongée jusqu'aux deux tiers des bords latéraux. Ecusson noir. 
Elytres noires, parées chacune d’une bordure externe d’un roux 
testacé, prolongée depuis la base jusqu’à l’angle sutural, couvrant 
les deux cinquièmes externes à la base et jusque après le milieu, et 
le tiers postérieur de la suture. Repli réduit à une tranche dans sa 
moitié postérieure ; d’un fauve ou roux testacé, avec le bord externe 
obscur ou noirâtre. Dessous du corps noir, avec les côtés du ventre 


plus ou moins sensiblement d'un fauve testacé. Pieds d’un roux ou 
fauve testacé. 


PATRIE : l'Asie, (collect. Motschoulsky). 


O8s. Jai vu dans la même collection un individu paraissant prove- 
nir des mêmes localités, dont les élytres sont entièrement d’un roux 
testacé où d’un fauve roux testacé. Cet exemplaire qui semblerait 
devoir constituer une espèce particulière (4. fulvivestis) n'est proba- 
blement qu’une variété de l’espèce précédente. La tache prothoracique 
est plus étroite; le bord extérieur du repli plus visiblement noir, 
pour le reste il est semblable à 1’. fulvo-cinctus. | 
La bordure des élytres doit probablement varier de largeur. 


4 


Page 945. 
TROISIÈME BRANCHE. 


LES CRYPTOLAEMAIRES. 


CARACTÈRES. Anlépectus avancé en forme de mentonnière de ma- 
pière à cacher les parties de la bouche et les antennes, dans l’état de 


140 SUPPLÉMENT 


repos : le bord antérieur du labre s'appliquant alors sur cette men- 
tonnière (!). 


Cette branche qui rappelle celle des Cryptognathaires , est réduite 


au genre suivant. 


Genre Cryptolaemus, CRYPTOLÆME. 
(xounrds, caché; Ampôs, gorge ). 


CarACTÈRES. Antennes cachées dans le repos par la mentonnière ; 
à peine plus longuement prolongées que la tête; de dix articles : le 
premier, renflé : le deuxième, un peu moins gros, de deux tiers aussi 
grand que le troisième : celui-ci, plus long que le quatrième : les cin- 
quième et sixième, assez courts : les septième à dixième, constituant 
une massue subcomprimée, grossissant graduellement : le dixième, 
aussi long à peu près que les huitième et,neuvième pris ensemble, 
un peu rétréci et obtusément tronqué à son extrémité. Elytres, en 
devant, de la largeur du prothorax à ses angles postérieurs ; à angle 
huméral très-ouvert et peu ou pas émoussé ; élargies ensuite en ligne 
courbe jusqu’au quart de la longueur ; obtusément arrondies à l’ex- 
trémité, prises ensemble; à repli graduellement rétréci jusqu’au troi- 
sième ou quatrième arceau du ventre, où il est réduit à une tranche, 
à peine marqué d’une fossette. Plaques abdominales en demi-cercle 
régulier, non prolongé jusqu’à l'extrémité de l’arceau. 


1. ©. Montrousieri. Ovale; nubescent; médiocrement convexe. 
Tête et prothorax d’un roux fauve. Elytres noires, avec une tache api- 
cale en ellipse transverse, d’un roux fauve. Poitrine noire. Ventre 
roux. 

Long. 0,001 (2 1/3 L.). Larg. 0,0033 (1 1/21.). 


Corps ovale, pubescent; médiocrement convexe. Têle et antennes 


——————— 


(!) Par suite de l'introduction de cette branche nouvelle, les platynaspiaires doivent 


fermer la quatrième et aiusi de suite, 


À LA MUNOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 141 
d’un roux fauve. Prothorax élargi en ligne courbe sur les côtés , 
jusqu’au tiers, presque parallèle ensuite ; en angle très-ouvert et di- 
rigé en arrière à la base, plus de deux fois aussi large à celle-ci que 
long dans son milieu, convexe. Ecusson triangulaire; noir. Elytres 
ovalaires ; très-obliquement coupées postérieurement ; médiocre- 
ment convexes; pubescentes; noires, avec l’extrémité d’un roux 
fauve; cette partie fauve formant une sorte de tache en ovale ou en 
ellipse transversal, couvrant à la suture le sixième de la longueur , 
et le cinquième ou presque le quart de la largeur du bord externe de- 
puis l’angle huméral jusqu’à l’angle -presque insensible postéro- 
externe, faiblement arqué en devant. Dessous du corps d’un roux 
fauve sur l’antépectus : noir sur les médi et postpectus : le reste, roux 
ou roux jaunâtre. Plaques «bdominales en arc atteignant presque le 
bord de l’arceau. Pieds noirs, tranche des cuisses et tranche infé- 
rieure des jambes de devant d’un rouge carné obscur. 


PaTRiE : l'Australie (collect. Deyrolle-Perroud). 


J'ai dédié cette belle espèce à M. l’abbé Montrousier, missionnaire 
de la société des Maristes, entomologiste distingué, auteur de la 
Faune des insectes de l’île de Woodlark. 


Page 946. 


Suivant M. le docteur Schaum, la Platynaspis bisignata est identique avec la Cocc. me- 
somela Kzuc, in Abhandl, v. d. Akad, z. Berlin, 1834, p. 213, 215. (Voy. Scnauw, 
Bæricur, Berlin, 1852. p. 213). et ce dernier nom doit lui être rendu. 


Page 947. 
o. Platynaspis flavilahbris. 


Peut-être cette espèce est-elle identique avec l’Exochomus pubes- 
cens. Elle serait alors à supprimer. 


Page 948. — Complétez de la manière suivante la dernière ligne 
du tableau : 


142 SUPPLÉMENT 


Repli Jambes antérieures grèles :  . . ... . : : Coelopterus 
des élytres 
creusé 


mbes térie ilaté 
dfieltes. Jambes antérieures anguleusement dilatées, : : Bucolus. 


Page 052. 


35, Seymnus (Diomus) roseicollis Ovale; pubescent. Tête, pro- 
thorax et pieds d’un rouge rosat. Elytres noires, ornées chacune d'une 
tache d’un rouge rosat, couvrant le tiers postérieur du bord externe, 
étendue jusqu'au quart interne de la largeur, échancrée dans la seconde: 
moitié de son côté interne. 


Long. 0,017 (5/4 1.). Larg. 0,0009 (9/5 1.). 


Corps ovale; médiocrement ou peu fortement convexe ; pubescent. 
Tête, antennes et prothorax d’un rouge pâle ou rose. Elytres obtusé- 
ment arrondies à l’extrémité ; noires, ornées chacune d’une tache 
rose, couvrant le tiers postérieur du bord externe, en arc un peu 
échancré dans son milieu à son bord antérieur, étendue à peu près 
jusqu’au quart interne de la largeur vers la partie antérieure de son 
bord interne qui est arrondi, échancrée assez profondément à partir 
de la moitié de ce bord. Dessous du corps noir sur les médi et postpec- 
tus sur le premier arceau ventral et sur la moitié médiaire du 
deuxième; d’un rouge jaune sur le reste. Plaques abdominales en arc 
rejoignant, vers le quart externe de sa largeur, le bord postérieur de 
l’arceau qu’elles suivent ensuite, et dont elles s’éloignent faiblement 
en se rapprochant du bord latéral. Pieds d’un rouge jaune. 

ParTrie: Cuba, (collect. Chevrolat). 


Page 956.— Après les observations qui suivent la description 
du Scymnus tardus, ajoutez. 


Cette espèce paraît varier beaucoup ; vraisemblablement il faut lui 
rapporter des individus qui peuvent être caractérisés de la sorte : 


Elytres d’un rouge livide, ornées d’une bordure basilaire et d’une 
bordure externe prolongée jusqu’à la moitié, norres. 


à LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES,. 143 


Chez l’un des exemplaires que j’ai eus sous les yeux, la tête et le 
prothorax sont d’un flave testacé, sans taches ; les élytres n’offrent 
que des traces incertaines d’une bordure ou tache suturale ; la bande 
marginale égale les trois septièmes de la largeur, est assez net- 
tement limitée ; et l'extrémité semble offrir une bordure apicale 
nébuleuse. Chez l’autre exemplaire, la tête est noire ; le prothorax, 
d’un rouge testacé, marqué d’une tache noire liée au milieu de la 
base, à peine avancée jusqu’au bord antérieur; les élvtres offrent 
une bordure suturale noire, prolongée jusques au delà de la moitié, 
en se réduisant graduellement au rebord ; la bordure marginale est 
peu nettement limitée du côté interne ; l'extrémité des étuis n'offre 
point de traces d’une bordure apicale. 


PaTrie : le Brésil, (collect. Deyrolle). ; 


Page 957. 


115. Seymnus (Diomus) flexibilis. Suborbiculaire ; d’un flave 
roussûtre ou teslacé sur la lêle et le prothorax, d’un flave pâle sur les 
élytres : celles-ci marquées chacune de quatre points bruns ou brund- 
tres : l’un, presque commun, vers le cinquième de la suture : le deuxième, 
couvrant près de la base le deuxième cinquième de la largeur : le troi- 
sième, couvrant le quart médiaire de la largeur, vers la moitié de la 
longueur : le quatrième, petit, près de la suture, aux deux tiers. 


Long. 0%,0018 (4/8 L.) Larg. 0,0017 ( 3/4 1. ). 


Corps presque orbiculaire ; pubescent. Téte, antennes, palpes et 
prothorax d’un flave roussâtre ou testacé : le dernier parfois gra- 
duellement moins clair ou brunâtre sur son disque. Elytres d’un flave 
pâle ; ornées chacune de quatre points bruns : le premier, joignant 
la suture, vers le cinquième de Îa longueur, et constituant avec son 
semblable une tache commune : le deuxième, à peine moins petit, 
situé près de la base, couvrant le deuxième cinquième interne de la 
largeur : le troisième, le moins petit et le plus marqué, vers la moitié 
de la longueur, couvrant le quart médiaire de la largeur : le qua- 
trième, petit, voisin de la suture, vers les deux tiers de la longueur. 
Dessous du corps et pieds d'un flave pâle ou testacé. 


144 SUPPLÉMENT 


PaTkIE : les régions septentrionales de l'Inde, (collect. Deyrolle). 


Oss. Les élytres paraissent très-flexibles ; les points sont bruns 
ou brunâtres: les premier, deuxième et quatrième, parfois peu 
marqués. Peut-être les exemplaires que j'ai eus sous les yeux n'’a- 
vaient-ils pas leur coloration complète. 


Page 957: — A près la description du Scymnus (Diomus) tantillus, 


ajoutez : 


Ogs. J’ai vu dans la collection de M. Deyrolle un Scymnien de 
la taille et de la forme du S. tantillus, d’un flave testacé sur la tête 
et sur le prothorax, d’un’ rouge testacé sur les élytres, et d’une 
manière graduellement plus pâle vers l’extrémité : les élytres, char- 
gées d’une tache noire, commune aux deux étuis, presque en carré 
long, couvrant les deux cinquièmes de la longueur et à peu près les 
trois septièmes internes de la largeur de chaque élytre. Dessous du 
corps noir sur les médi et postpectus, d’un flave pâle ou livide sur 
le reste. Pieds d’un blanc flavescent. | 

Cet exemplaire qui semblerait constituer une espèce particulière 
(Scy. micros) est vraisemblablement l’état normal du Sc. tantillus. 
La tache noire des élytres ayant réuni la matière colorante obscure 
a rendu la tête et le prothorax plus pâles, et le même effet a été pro- 
duit en dessous, par la concentration du pigmentum sur les médi 


et postpectus. 


PaTRiE : les eavirons de Carthagène, découverte par M: Lebas: 


Page 964. 


215, Seymnus (Nephus) martis. Briévement ovale : pubescent. 
Prothorax d’un rouge testacé. Elytres noires, ornées chacune d’une 
tache d’un rouge testacé, couvrant la partie postérieure jusqu'aux trots 
cinquièmes du bord externe, aux quatre septièmes du milieu des éluis, 


aux trois quarts de la suture: 


& LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 145 
Long 0,0022 (1 L }). Larg 0,0013 ( 3/5 L ). 


Corps brièvement ovale ; convexe; pointillé ; pubescent. Téte, 
antennes et palpes d’un rouge testacé ou d’un fauve flavescent. 
Prothorax en angle très-ouvert dirigé en arrière et peu obtus au 
devant de l’écusson ; d’un fauve flavescent ou d’un rouge testacé, 
avec la partie antéscutellaire insensiblement moins claire ou un peu 
obscure. Ecusson et élytres noirs : celles-ci d’un rouge testacé, d’un 
rouge flavescent ou d’un fauve fla:escent à l'extrémité : cette partie 
claire couvrant tout le bord postérieur, jusqu’aux trois quarts de la 
Jongueur de la suture, un peu anguleusement avancée jusqu'aux 
quatre septièmes ou presque jusqu'à Ja moitié des étuis vers le 
milieu de la largeur de chacun d’eux, et jusqu’aux trois cinquièmes 
du bord externe. Dessous du corps noir sur les médi et postpectus, 
brunâtre sur le premier arceau ventral, d’un roux jaune, sur les 
autres. Plaques abdominales incomplètes, prolongées jusqu'aux cinq 
sixièmes de l’arceau, oblitérées à leur côté externe, et rapprochées 
dans ce point du bord latéral. Pieds d’un flave roux. 


Parrte : l’Asie, (collect. Motschoulsky). 


Page 964. 


258, Secymnus (Nephus) histillatus. Obtusément ovalaire j pu- 
_bescent; d’un flave testacé, en dessus. Elytres ornées chacune d’une tache 
ponctiforme noire, située vers les deux tiers de la longueur, égale au 
moins dans ce point au quart de la largeur, séparée de la suture par 
un espace égal à la moitié de son diamètre. 


Long 0,0022 (f 1.). Larg. 0,0015 (3/4 : }. 


Corps obtusément ovalaire; convexe; pubescent; d’un flave testacé, 
en dessus. Prothorax prolongé au devant de l’écusson et sinué de 
chaque côté de cette partie, à la base. Ælytres ornées chacune d’une 
tache noire ponctiforme, siluée vers les deux liers de la longueur, 

Suppl. Coccinellides. 10 


146 SUPPLÉMENT 


égale au moins dans ce point au quart de la largeur, rapprochée de 
la suture, dont elle est séparée par un espace à peine égal à la moitié 
de son diamètre; offrant une étroite bordure suturale et une tache 
postscutellaire commune, obtriangulaire, nébuleuse, roussâtres : 
cette bordure et cette tache peu marquées et probablement d’autres 
fois nulles ou peut-être plus marquées. Dessous du corps d’un flave 
testacé, avec le postpectus et la moitié médiaire des deux premiers 
arceaux du ventre, noirs. Plaques abdominales prolongées jusqu'aux 
deux tiers de l’arceau, incomplètes à leur côté externe, rapprocbées 
dans ce point du bord externe. Pieds d’un flave testacé, 


PArrie: l'Asie, (collect. Motschoulsk y). 


Page 973. — Après la description du Scymnus nubilus, ajoutez: 


Ogs. Quelquefois la bordure suturale noire ne dépasse pas la 
moitié de la longueur des élytres. 


PATRIE : les régions boréales de l’Inde, (collect Deyrolle). 


Page 976. 


475, Seymnus venalis. Ovale oblong ; pubescent. Prothorax d’un 
rouge testacé, non sinué de chaque côté de la partie médiaire de sa base. 
Elytres d’un flave fauve, ornées d’un bordure suturale brunâtre, cou- 
orant d’une manière nébuleuse les deux tiers de la base. 


Long. 0,0039 (3/4 1.). Larg 0,0013 (2,5 1.). 


Corps ovale oblong ; pubescent. Tête et prothorax d’un rouge tes- 
tacé: celui-ci arqué en arrière et non bissinué de chaque côté de la 
partie médiaire de sa base. Elytres arrondies (prises ensemble) à leur 
partie postérieure ; d’un testacé flave, d’un fauve jaune ou d’un flave 
tirant sur le fauve, ornées d’une bordure suturale brune, peu nette- 
ment limitée, graduellement élargie d’arrière en avant, et couvrant 
la base d’un calus à l’autre, mais seulement d’une manière nébuleuse 


A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 147 


Es 


ou indécise. Dessous du corps d’un rouge testacé, moins clair ou plus 
obscur sur le milieu des médi et postpectus. Pieds d’un flave testacé 
ou d’un testacé pâle. Plaques abdominales prolongées environ jus- 
qu'aux sept huitièmes de lParceau. 


PATRIE : les provinces boréales de l'Inde, (collect. Deyrolle). 


Os. Cette espèce se distingue dés précédentes, avec lesquelles elle 
a quelque disposition pour la couleur, par son corps plus allongé; par 
par son prothorax non sinué postérieurement; par ses élytres arron- 
dies à l’extrémité. 


Page 976. 


a Plaques ahdominales en ogive plus on moins étroite (G. Polius). 


485 Seymnus (Polius) volgus, Ovale; pubescent. Tête et pro- 
thorax d’un rouge jaunâtre. Elytres d’un noir verdâtre; poncluées. 
Dessous du corps et pieds d’un rouge jaune, avec les nie el postpeclus 
et lé premier arceau ventral, noirs. 


Long. 0,0026 (1 1/5 1.). Larg. 0,0019 ( 3/4 I. ). 


Corps ovale; pubescent. Tête, antennes, palpes et prôthorax d’un 
rouge jaune ou jaunâtre. Élytres marquées de points plus petits ; 
d’un noir légèrement verdâtre, avec le rebord postérieur peu dis- 
tinctement rouge. Dessous du corps et pieds d’un rouge jaune: médi 
et postpectus et premier arceau ventral, noirs ou noirâtres: milicu 
des deuxième et troisième arceaux, obscur. Plaques abdominales en 
espèce d’ogive étroile, prolongées jusqu'aux L de cinquièmes de 
l’arceau. 


PaArRE: les environs de Caracas, (collection Deyrolle). 


Page 977. — Après la ligne 23, ajoutez : 


88 Prothorax non prolongé en arrière au devant de l’écusson. 


148 SUPPLÉMENT 


Page 977. 


5U°. Seymnus (Pullus) viatieus. Briévement ovule ; pubescert. 
Prothorax bissinueux près de l’écusson: d’un fauve testacé graduelle- 
ment plus obscur sur la partie médiaire de la base. Elytres et dessous 
du corps noirs. Pieds d’un rouge testacé. 


Long. 0,0016 (2/3 L.). Larg. 0,0011 (1/2 1.). 


Corps brièvement ovale ; convexe; pubescent. Téte noire: läbre, 
antennes et palpes d’un rouge de fauve testacé. Prothorax tronqué 
au devant de l’écusson et sensiblement sinué de chaque côté de cette 
troncature, à la base ; au moins aussi grossièrement ou plus grossiè- 
rement ponctué que les élytres ; d’un fauve testacé graduellement 
plus obscur au devant de l’écusson, sur le tiers ou le quart médiaire 
de la base. Élytres noires; pointillées ; obtusément tronquées à l’ex- 
trémilé. Dessous du corps noir. Pieds d’un rouge testacé. 


PaTRIE: le Brésil, (collection Deyrolle). 


Page 978. 


EN Ro Seymnus (Pullus) o-nigrum. Ovale; pubescent, d’un roux 
pâle ou d’un roux teslacé en dessux et en dessous. Elytres ornées d’un 
signe brun:ou notrâtre, commun aux deux éluis, en forme d'O ovale, 
prolongé depuis la base jusqu'aux trois cinquièmes de la longueur. 


Long. 0,0015 (2/3 1.). Larg. 0,0011 (1/21). 


Corps ovale ; médiocrement convexe ; pubescent; d’un roux pâle 
ou d’un roux flave ou testacé, en dessus et en dessous. Prothorax 
sensiblement prolongé en arrière au devant de l’écusson, à la base, 
et sinué de chaque côté de cette partie. Elytres ornées chacune d’une 
bande de largeur uniforme, presque linéaire, arquée en dehors, 
naissant sur les côtés de l’écusson , prolongée jusqu’aux trois cin- 
quièmes de la longueur où elle s'unit à la suture, constituant avec 


A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 149 


sa pareille une figure ovale ou une sorte d’O ovale, dépassant à 
peine les deux cinquièmes internes de la largeur, vers le milieu de 
sa longueur. Plaques abominales en demi-cercle, prolongées jus- 
qu'aux cinq sixièmes de l’arceau. 


Parrie : les parlies boréales de l'Inde, (collect. Deyrolle). 


Page 980. 


558, Seymnus (Pullus) xerampelinus. Ovale; pubescent ; d’un 
roux livide ou testacé en dessus, d’une teinte un peu moins claire en 
dessous. Plaques abdominales prolongées jusqu'aux trois quarts ou 
quatre cinquièmes de l’arceau. 


Long. 0,0039 (1 3/41.) Larg. 0,0035 (1 1/2 1.). 


Corps ovale ; pubescent ; d’un roux testacé ou d’un roux pâle 
en dessus. Feux noirs. Dessous du corps et pieds d’an jaune rouge 
ou d’une teinte moins päle que le dessus. Plaques abdominales en 
demi cercle régulier, prolongées jusqu'aux trois quarts ou quatre 
cinquièmes de l’arceau. 

PATRIE : les provinces boréales de l’Inde, (collect. Deyrolle). 


668 Seymnus (Pulias) inelyéus. Ovale, médiocrement pubescent ; 
noir en dessus. Elytres ornées chacune d’un tache ovale-oblongue, d’un 
beau jaune, couvrant du cinquième ou presque du quart presque jus- 
qu'aux deux tiers de la longueur, et des deux seplièmes internes aux 
cing sixièmes de la largeur. Pieds d’un jaune pâle. 


Long 0,0023 (11.). Larg. 0,09145 (3/5 1.). 


Corps ovale; garni de poils d’un blanc cendré médiocrement ou peu 
serrés; pointillé sur le prothorax, plus fortement pointillé sur les 
élytres; noir, en dessus. Æntennes et palpes d’un flave testacé. Protho- 
rax trois fois environ aussi large que long dans son milieu; tronqué 
ou obus au devant de l’écusson et peu sinué de chaque côté de cette 


150 SUPPLÉMENT 


partie. Elytres en ogive à l'extrémité ; un peu granuleuses ; ornées 
chacune de deux taches en ovale oblong; d’un beau jaune, couvrant 
du cinquième ou plutôt presque du quart jusqu'aux trois cinquièmes 
ou presque deux tiers de la longueur et des deux septièmes aux cinq 
sixièmes de la largeur. Dessous du corps noïr. Pieds d’un jaune pâle. 
Plaques abdominales en ogive obtuse et irrégulière, prolongées jus- 
qu’à la moitié de l’arceau. | 


PATRIE : le Brésil, {collect. Devrolle). 


Page 982. 


605. Seymnus (Pullus) pailidivestis. Ovale ; pubescent ; d’un 
roux lestacé, en dessus. Elytres ornées d’une tache basilaïre scutellaire, 
brune, commune aux deux étuis, couvrant la base jusqu’au calus, ob- 
triangulaire, prolongée à peine jusqu’à la moitié de la suture. 


* 


Long, 0,0048 (7/8 1.}. Larg. 0,0010 (9/20 1.) 


Corps ovale; médiocrement convexe; pubescent; d’un roux testacé 
en dessus. Prothorax de même couleur, obtus et à peine prolongé au 
devant de l’écusson, très-légèrement sinué de chaque côté de cette 
partie, à la base. Elytres d’un roux testacé, ornées d’une tache scu- 
tellaire, commune aux deux étuis, brune, couvrant la base jusqu’au 
calus, rétrécie en forme de triangle dirigé en arrière et prolongé 
jusqu'aux trois septièmes ou à peine la moitié de la suture. Dessous 
du corps brun ou noirâtre sur les parties pectorales, un peu moins 
obscur sur le ventre, surtout vers l'extrémité de celui ci. Plaques 
abdominales en arc un peu ogival, prolongées jusqu'aux trois cin- 
quièmes ou à peine jusqu'aux deux tiers de l’arceau. Pieds d’un roux 
testacé. 


PATRIE : l'Egypte, (collect. Motschoulsky). 


Ons. Cette espèce se rapproche par sa forme du Scymnus discoideus 
ct de quelques autres espèces voisines. Elle se distingue des uns par la 
couleur de son prothorax, des autres par ses plaques abdominales 


A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. ol 
dépassant à peine les trois cinquièmes de l’arceau, de fa plupart par 
le peu de développement de la tache scutellaire. 


Page 963. 


615. Scymnus (Pullus) anomus; MuLsanT et REY. 


Scymnus (Pullus) anomus, Murs. et Rey, Descript., etc., in Mémoires de l'Acad. des 
sciences, belles-lettres et arts de Lyon, t. 3 (sciences), 1852, p. 222. — Muzsanr, 


Opusc. entom ?° cahier p.87. 


PATRIE : Hyère (Var). 


Page 984. 


638. Scymnus (Pullus) alpestris ; Mucsanr ct Rey. 


Scymnus (Pullus) alpestris, Muus. et Rev, Descript., etc., in Mémoires de l’Acad, des sc. 
bell.-lett, et arts de Lyon t. 2 (sciences),1852, p, 221. — Murs. Opusc. entom. 2° 
cahier p. 86. 


PATRIE : les environs de Briançon (Hautes-Alpes). 


Page 986. 


645, Seymnus (Pullus) melanogaster. Ovale ; pubescent. Pro- 
thorax d’un rouge orangé. Elytres noires, ornées à l'extrémité d’une 
bordure d’un rouge testacé. Dessous du corps noir. Pieds d’un rouge 


testacé. 


Long. 0,0022 (1 L.). Larg. 0,0015 (2/3 L.). 


Corps ovale; pubescent. Tête, antennes, palpes, prothorax et écus- 
son d'un rouge orangé. Elytres noires, parées à l’extrémité d’une 
courte bordure rouge ou d’un rouge testacé. Dessous du corps noir. 
Pieds d’un rouge testacé. Plaques abdominales prolongées jusqu'aux 
trois quarts environ de l’arceau. 


PATRIE : les environs de Caracas (Colombie), (collect. Deyrolle). 


152 SUPPLÉMENT 
Page 986. 


65%, Seymnus (Pallus) pallidicollis. Ovale : pubescent. Pro- 
thorax d’un flave roux. Elytres noires, sur leurs trois cinquièmes basi- 
laires, d’un flave roux ou d’un roux flave sur le reste. Pieds d’un blanc 
roussätre. 

} 


Long. 0 0019 (7/8 L.). Larg. 0,0041 (1/2 L). 


, 


Corps ovale; pubescent. Tête et prothorax d’un roux blanchätre 
ou d’un flave roussätre, Ecusson noir. Élytres de même couleur jus- 
qu'aux trois cinquièmes de la longueur, d’un flave roux ou d’un roux 
pâle, postérieurement : la partie noire, terminée en ligne à peu près 
droite à sa partie postérieure, mais un peu plus prolongée en arrière 
près du bord latéral. Dessous du corps noir sur les médi et postpectus 
et sur la partie médiaire des deux premiers arceaux du ventre, d’un 
flave roussâtre sur le reste du ventre et sur l’antépectus. Plaques 
abdominales en arc un peu obtus, prolongées jusqu'aux deux tiers ou 
un peu plus de l’arceau, aboutissant près du bord externe, vers la 
base du premier arceau. 


PATRIE : l'Asie, (collect. Motschoulsky). 


Ogs. Gette espèce se rapproche du S. analis par sa coloration, 
mais elle s'en distingue par une taille plus petite, par son prothorax 
entièrement de couleur claire, par ses élytres de même teinte sur une 
plus grande partie de leur surface. 


O8s. Quand nous voyons sur nos Scymniens d'Europe, chez le 
pygmæus, par exemple, la couleur rouge avoir un développement si 
variable, on peut concevoir toute la difficulté qu’on éprouve à établir 
les limites précises des espèces, chez ces Coccinellides exotiques, dont 
on n’a souvent sous les yeux qu’un exemplaire. J’ai déjà signalé les 
embarras que j'ai éprouvés pour la détermination d'individus parais- 
sant se rattacher soit au S. creperus n° 66, soit à l’apicalis n° 71. On 
peut en dire autant des S. auritulus n° 65, fastigiatus n° 70 ct 
chatchas n° 69 Ces espèces méritent un nouvel examen, qui ne peut 
être fait que sur les lieux. Les observations locales sur les variations 


A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 153 


de la couleur de leur robe, en feront probablement restreindre le 
nombre. La forme et la longueur des plaques seront alors un des 
moyens les plus sûrs pour faciliter la distinction des espèces. 


675. Scymnus (fullus) pyrocheïlus. Ovale; pubescent. Pro- 
thorax d’un rouge testacé, orné d’une tache noïrâtre, en demi-cercle, 
couvrant le tiers médiaire de la base. Elytres noires jusqu'aux trois 
cinquièmes ou un peu plus du bord externe et aux deux ters de la 
suture, d’un rouge testacé postérieurement. Plaques abdominales ter- 
minales 


Scymnus pyrocheilus, Perroud in collect. 
Long. 0,0028 (1 1/41.) Iarg. 0,0016 (3/4 1.). 


Corps ovale; médiocrement convexe ; pubescent. Tête, antennes et 
palpes, d’un roux testacé. Prothorax tronqué et prolongé en arrière 
au devant de l’écusson, et sensiblement sinué de chaque côté de cette 
partie tronquée, à la base ; d’un rouge testacé, marqué d’un tache 
noire ou noirâtre, couvrant le tiers médiaire de la base, semi-circu- 
laire, avancée jusque près du bord antérieur, peu nettement limitée, 
plus foncée près de la base, moins obscure dans sa périphérie. Ecus- 
son noir. Élytres noires, avec l'extrémité d’un rouge testacé : offrant 
à l'extrémité une ligne transversale oblique, couvrant jusqu'aux 
trois cinquièmes ou un peu moins du rebord-externe et jusqu'aux 
deux tiers ou un peu moins de la suture. Dessous du corps noir sur 
les médi et postpectus, d'un rouge testacé sur l’antépectus et sur le 
ventre : partie antéro-médiaire de celui-ci obscure. Plaques abdomi- 
nales prolongées jusqu’au bord de l’arceau. Pieds d'un rouge testacé. 


PATRIE: Calcutta, (collect. Perroud). 


Oss. Cette espèce a quelque analogie avec le Sc. analis ; elle s’en 
distingue facilement par ses plaques abdominales terminales et par la 
teinte moins jaune des parties colorées en rouge. 


Page 988. — Après les observations qui terminent la description 
du Scymnus apicalis, ajoutez: 


154 SUPPLÉMENT 


J’ai vu dans la collection de M. Deyrolle un Scymnien qui semble- 
rait constituer une espèce distincte (S. plorans), mais qui n’est vrai- 
semblablement qu'une variété du Sc. apicalis. Il peut être caracté - 
risé ainsi : | 


Noir en dessus et en dessous, avec les deux derniers arceaux du ventre 
et les deux pieds postérieurs, d’un fauve leslacé, Plaques abdominales 
prolongées jusqu'aux cinq sixièmes de l’arceau. 


PATRIE : Caracas. 


715. Scymnus (Pullus) plutonas. 


æ 


Brièvement ovale; convexe ; pubescent. Téte d'un rouge testacé 


(S) ; noire, avec la bouche d’un rouge testacé (9). Prothorax noir, 


avec les angles antérieurs (9 \ ou les côtés, sur le sixième de la lar- 


geur, et quelquefois le bord antérieur, d’un rouge testacé. Ælytres 
noires, avec le bord postérieur brièvement et souvent peu distincte- 
ment d’un rouge testacé. Dessous du corps noir ; trois derniers arceaux 
du ventre d’un rouge testacé. Pieds de cette dernière couleur. Plaques 
abdominales prolongées jusqu'aux cinq sixièmes de l’arceau. 


PATRIE : Madagascar, (collect. Deyrolle). 


Ogs. Cette espèce a beaucoup d’analogie avec le Se. apicals; 
mais elle a le corps proportionnellement plus court et plus convexe. 


Page 989. 


795, Scymnus (Pullus' guttifer. Briévement ovale ; pubescent ; 
noir, avec les palpes maæillaires, les jambes, les tarses et deux taches 
sur. chaque élytre, d’un rouge testacé: l’une arrondie, couvrant du 
cinquième interne aux trois cinquièmes de la largeur, et des trois cin- 
quièmes environ aux quatre cinquièmes ou un peu plus de la longueur : 
l’autre, moins apparente, en forme de bordure, naissant vers l’angle 
postéro-externe, non prolongée jusqu’à l'angle sutural. 


A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 15 


Long. O0 0021 (1 L.). Larg. 0,0015 (2/3 I.). 


Corps brièvement ovale; médiocrement convexe et garni d’un du- 
vetcendré médiocrement épais, en dessus. Tête noire. Palpes maxil- 
laires d’un rouge testacé. Prothorax noir ; élargi presque en ligne 
droite d’avant en arrière sur les côtés; subarrondi aux angles pos- 
térieurs; en arc dirigé en arrière, à la base. Ecusson en triangle 
presque équilatéral ; noir Elytres élargies en ligne un peu courbe 
jusqu’au quart, presque parallèles ensuite, obliquement coupées à 
leur partie postérieure, à bord externe d’un cinquième moins long 
que la suture; noires, parées chacune d’une tache et d’une bordure 
rouges ou d’un rouge testacé: la tache, arrondie, couvrant du cin- 
quième interne aux trois cinquièmes de la largeur : et des trois 
cinquièmes environ aux quatre cinquièmes de la longueur: la bor- 
dure, naissant vers l’angle postéro-externe ou un peu avant, non 
prolongée jusqu’à l’angle sutural, parfois peu distincte. Dessous du 
corps noir: bord postérieur du dernier arceau rougeâtre. Plaques 
abdominales complètes, prolongées jusqu’aux trois quarts environ de 
l’arceau. Pieds : cuisses, noires: jambes et tarses d’un rouge testacé. 


Cette espèce a été trouvée dans les environs de Narbonne (Aude) 
par M. le capitaine Godart. 


Je n’ai vu que l’un des sexes. 


Page 989. 


74, Seymnus(Pullus) thelys. Ovale; pubescent; noir en dessus : 
côtés du prothorax d’unrouge testacé. Dessous du corps noir. Pieds d’un 
rouge leslacé. 


Long. 0,0022 (4 1.). Larg. 0,0015 (2/3 L.). 


Corps ovale; pubescent. Tête noire : labre rougeâtre. Prothorax 
noir, avec les côtés d’un rouge testacé plus ou moins obscur sur les 


156 SUPPLÉMENT 


côtés : cette bordure étendue en devant jusqu’à la sinuosité postocu- 
laire, d’une largeur à peu près égale. Elytres noires, avec le rebord 
postérieur peu distinctement rouge testacé. Dessous du corps noir. 
Pieds d’un rouge testacé. 


Patrie : le Yucatan, (collect. Deyrolle). 


Page 1000. — Avant le genre Bucolus, mettez : 
Genre Cælopterus. CoecroPtÈRE, Mulsant el Rey. 


CaracrTÈRes. Repli des élytres creusé de fossettes. Jambes antérieu- 
res grêles, etc. 


1. €. Saliaus; Mucsanr et Rev, Deseript., etc., in Mémoires de l’Acad. des 
sciences, bell -lett. et arts de Lyon t, 2 (sciences), 1852),p. 224. — Muusanr, Opusc. 
entoin. 2° cahier p. 89. 


PATRIE : le midi de la France. 


2. Bueolus sollicitus. Suborbiculaire; pubescent. Noir ou d’un 
noir légèrement bronzé, en dessus. Ventre d’un rouge fauve obscur. 


Bucolus sollicitus, Prrnoun, in collect. 
Long. 0,0039 (1 5/4 1.). Larg. 0,0035 (1 1/2 1.). 


Corps suborbiculaire; peu convexe; pointillé; pubescent. Tête 
d’un brun noir: labre, palpes et antennes d’un brun rouge. Prothorax 
arqué en arrière à la base, tronqué ou obtus au devant de l'écusson 
et légèrement sinué près de celui-ci ; noir ou d’un noir légèrement 
bronzé. Elytres de même couleur. Dessous du corps brun sur la poi- 
trine, d’un rouge brun ou d’un rouge fauve obscur sur le ventre. 
Pieds bruns ou d’un brun noir. | ) 


PATRIE : Cayenne, (collect. Perroud). 


A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 157 


Page, 1001. 


LES RHIZOBIAIRES. 


Ligne 6, après Antennes allongées, supprimez : de onze articles. 


Ligne 13, modifiez de la manière suivante le tableau : 


GENRES. 
subarrondis, échancrés vers le milieu de leur côté interne par des 
joues trausversalement dirigées, . . ST PNR à Hazis. 
= © - © 
Sue € . | Ten 
Pere ER 9 Antennes de dix articles. Elytres élargies à 
ni AE À 
4 : à e F Q ’ D ‘ 
u CNT = partir des épaules jusqu’au quart au moins. 
ML T, cie 
5 9 + © © de da léngugur faut Gi 4 Pat ae Platyomus. 
à 3 G = S 
e ,« D 
Ll .—— .— 
CNE DE ; 
Neo D = CE . . 
œ ‘= 3 = à | Antennes de onze arlicies. . . . + + . Rhizobius. 
16 © # 
à 
© 


Page 1002. — Avant le genre Rhizobius ajoutez : 


Genre Platyomus, PLATYOME. 
(Marvs, large ; duos, épaule.) 


CaracrÈREs. Prothorax assez faiblement échancré en arc rentrant 
en devant ; à sinuosités postoculaires peu prononcées. Feux obliques, 
à grosses facettes. Antennes plus longuement prolongées que la 
moitié des côtés du prothorax ; de dix articles: le premier, le plus 
gros: le deuxième, plus étroit et court: le troisième, plus long que 
le quatrième : celui-ci et les suivants jusqu’au septième, presque fili- 
formes: les trois derniers constituant une massue obtriangulaire. 
Elytres, en devant, de la largeur du prothorax à ses angles posté- 
rieurs; élargies en ligne courbe à partir des épaules jusqu’au quart 
ou au tiers, non tronquées à leur extrémité. Plaques abdominales 


complètes, non prolongées jusqu’au bord de l’arceau. Ongles munis 
d’une dent basilaire. 


158 SUPPLÉMENT 

{. Platyomus Forestieri. Briévement ovale ; NOT ; hérissé d’un 
duvet d’un blanc cendré, peu épais et un peu laineux, en dessus: labre, 
antennes et palpes, d’un rouÿe testacé livide : ventre d’un roux teslacé. 
Repli un peu plus large vers le tiers, Plaques abdominales prolongées 
jusqu'aux deux tiers de l’arceau. 


Long. 0,0036 à (1 2/3 1.). Larg. 0,0028 (1 1/4 1.). 


Corps brièvement ovale ; médiocrement convexe; noir, et hérissé 
d’un duvet cendré peu épais, en dessus. Tête pointillée ; noire : labre, 
antennes et palpes. d’un rouge testacé livide. Prothorax arrondi aux 
angles de devant, parallèle ensuite; en angle très-ouvert et tronqué 
au devant de l’écusson, à la basé ; deux fois ct quart aussi large à 
cette dernière que long sur son milieu, noir, pointillé. Ecusson assez 
petit ; noir; triangulaire. Elytres élargies en ligie courbe jusqu’au 
quart ou un peu plus de la longueur, assez faiblement rétrécies en- 
suite jusqu'aux deux tiers, en ogive postérieurement ; médiocrement 
convexes; un peu moins finement ponctuées que le prothorax ; 
hérissées comme lui d’un duvet cendré ou cendré blanchâtre, un peu 
laineux et peu épais : repli noir; faiblement et graduellement plus 
large depuis la base jusqu’au tiers, progressivement rétréci ensuite 
jasqu’aux deux tiers, réduit à la tranche postérieurement. Dessous 
du corps noir: ventre d’un roux testacé. Plaques abdominales com- 
plèies, en ogive un peu obtuse, aboutissant à leur côté interne au 
niveau du côté interne des postépisternurs ; prolongées jusqu'aux 
deux tiers environ de l’arceau. Pieds noirs : sole des tarses rougeûtre. 


Pareie : l'Australie, {collect Perroud). 


J'ai dédié cette espèce à M. l’abbé Forestier, prêtre mariste, qui 
continue à explorer avec zèle les îles de l'Océanie. 


2, Platyomus lividigaster. Zssez briévement ovale ; médiocre- 
ment convexe ; pubescent ; noir. Prothorax paré de chaque côté d’une 
bordure ovale, égale dans son milieu au tiers de la largeur ,-d’un flave 
testacé : labre, antennes, palpes, antèpectus et ventre, de même couleur. 


A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 1h!) 
Long, 0,00%5 (2 1.) Larg. 0.0033 (1 1/2 L.). 


Corps assez brièvement ovale ; médiocrement convexe ; pubescent. 
Tête noire: labre, antennes et palpes, d’un rouge testacé livide. Pro- 
thorax en angle très-ouvert, tronqué au devant de l’écusson et à peine 
sinué de chaque côté de cette troncature, à la base; une fois au moins 
plus large à cette dernière que long sur son milieu; noir, avec les 
côtés largement d’un flave rougeâtre ou d’un rouge flave livide: la 
partie noire aussi large en devant que l’espace compris entre les 
yeux, rétrécie en arc dans son milieu, égale dans ce point au tiers 
environ de la largeur, couvrant la moitié médiaire de la base, laissant 
de chaque côté une tache pâle, en ovale tronqué à ses extrémités. 
Ecusson noir. Élytres brièvement ovales, assez renflées dans leur 
milieu, élargies en ligne courbe jusqu’à celui-ci, à partir de l’angle 
huméral, en ogive dans leur seconde moitié ; noires: repli de même 
couleur. Dessous du corps noir sur les médi et postpectus, d’un flave 
testacé ou d’un rougeitre flave livide sur l’antépectus et sur le ventre. 
Plaques abdominales en demi-cercle, prolongées jusqu’aux trois cin- 
quièmes ou deux tiers de l’arceau. Pieds noirs: jambes et tarses 
antérieurs d’un flave testacé, au moins chez l’un des sexes. 


PATRIE : l'Australie, (collect. Deyrolle). 


Page 1045. — Pharus Brouzeti, Lisez : Rouzeti. 


Même correction ligne 20. 


ADDENDA. 
Page 62, du Spécies. 


11. Adalia deficiens Cette espèce, ainsi que je l’avais dit, varie 
beaucoup. Voici quel paraît être l’état normal des élytres, d’après 
un exemplaire plus complet que ceux que j'avais eus sous les yeux. 

Etat NORMAL. Elytres d’un jaune orangé ou d’un jaune rouge, 
ornées chacune à la base d’une tache flave ou d’un blanc flavescent, 


160 SUPPLÉMENT 

en ovale traasversal, étendue depuis l’écusson presque jusqu’au mi- 
lieu de la largeur de la base; ornées d’une bordure apicale étroite, 
de même couleur, remontant le long de la suture jusqu’au huitième 
postérieur ; parées d’une bordure suturale et chacune de trois bandes 
transversales, et d’une bande longitudinale, noires : la bordure 
suturale, un peu inégale, égale environ au huitième de la largeur 
de chaque étui: la première bande, étendue depuis la bordure sutu- 
rale jusqu’au <alus, au devant duquel elle s’avance jusqu’à la base, 
servant à enclore la tache d’un blanc flavescent: la deuxième bande; 
irrégulière, naissant vers le milieu de la bordure suturale, oblique- 
ment dirigée d’arrière en avant jusqu’au milieu de la largeur, où elle 
forme en devant une saillie anguleuse, continuée jusqu’au rebord 
marginal par une sorte de tache presque en carré transverse dont 
l’angle postéro-interne fait saillie en arrière: la troisième bande, 
transversale, subapicale, séparée de l’extrémité par l’étroite bordure 
blanche, étendue depuis la bordure suturale jusqu’au bord externe : 
la bande longitudinale, servant à lier la bande transversale anté- 
rieure à la seconde, depuis le calus jusqu’à la partie anguleusement 
avancée, vers le milieu de la largeur de la seconde bande: ce réseau, 
divisant la surface de chaque élytre en trois aréoles d’un jaune oran- 
gé : la première, un peu irrégulièrement élargie d'avant en arrière, 
prolongée depuis l'épaule jusqu'au milieu de la longueur : la deuxié- 
me, obliquement ovalaire ou elliptique, située entre la bande anté- 
rieure, la bordure suturale, la bande longitudinale et la deuxième 
bande transversale : la troisième, transverse, comme formée de deux 
taches incomplètement séparées: l’interne, subarrondie, plus grosse, 
joignant la bordure suturale : l’externe, plus petite, presque en earré 
transverse, joignant le bord externe. 


La phrase diagnostique devrait donc être modifiée de la manière 


suivante : é 


Ovale ou brièvement ovale. Prothorazx noir, borde de blanc flavescent 
en devant et sur les côtés. Elytres d’un jaune orangé, ornées chacune 
d’une tache basilaire et juxta-scutellaire d’un blanc flavescent et d’une 
bordure apicale de même couleur; parées d’une bordure suturale et 
chacune de trois bandes transverses liées à la suturale, noires: l’anté-= 


A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 161 


rieure, étendue jusqu'au calus, en enclosant la tache blanche: la 
deuxième, parfois étendue jusqu’au bord externe, anguleuse en devant 
dans son milieu, et liée dans ce point par une bande longitudinale à 
l'antérieure : la troisième subapicale : la bordure suturale et la pre- 
mière tache, parfois réduites à une tache suturale subcordiforme : les 
autres,souvent incomplètes ou nulles. À 


Page 151. 


Calvia ? pallideguttata. Ovalaire. Tête, prothoraz', dessous du 
corps et pieds d’un roux testacé. Elytres brunes ou noirâtres, ornées 
chacune de quatre taches d’un blanc sale ou flavescent disposées en 
carré allongé : la premuëre, obliquement ovale: la deuxième, subarron- 
die : les deux postérieures, oblongues, dirigées postérieurement d’une 


manière un peu convergente. 
Long. 0,0059 (2 2/3 1). 


- Corps ovalaire. Tête, antennes, palpes et prothorax d’un roux 
testacé peu ou point luisant : le dernier à peine arqué sur les 
côtés; presque en demi-cercle dirigé en arrière, à la base; d’un 
quart à peine plus long dans le milieu de celle-ci que sur les côtés ; 
superficiellement pointillé. £cusson d’un roux testacé. Elytres mar- 
quées de points peu rapprochés et assez petits ; brunes ou noirâtres ; 
ornées chacune de quatre taches d’un blanc sale ou flavescent: la 
première, en ovale obliquement dirigé d’avant en arrière, de dedans 
en dehors, du huitième juxta-sutural aux deux cinquièmes de la lar- 
geur, couvrant du dixième au quart à peine de la longueur: la 
deuxième, presque arrondie, de moitié moins antérieure et de moitié 
plus postérieure, située entre la première et le bord externe : la troi- 
sième, longitudinalement oblongue, une fois au moins plus longue 
que large, à peine aussi voisine de la suture, étendue jusqu’au tiers de 
la largeur, couvrant à peu près depuis la moitié jusqu’à un peu plus 
des deux tiers de la longueur: la quatrième, de forme à peu près 
semblable, un peu moins longue, dirigée d’avant en arrière, d’une 


Suppl. Coccinellides. 31 


162 SUPPLÉMENT 


manière un peu convergente vers la précédente, située entre celle- 
ei et le bord externe. Dessous du corps et pieds d’un roux testacé ou 
d’an roux flave. 


Parris: l'Asie, (collect. Chevrolat). 


Ogs. L'individu était en assez mauvais état pour laisser en doute 
s’il appartient au genre Calvia ou à l’un des genres voisins. Dans tous 
les cas, il appartient aux Halyziaires, 


Page 503. 


Pentilia? testivestis. Hémisphérique, d’un roux testacé, en des- 
sus: tranche des élytres translucide sur ses bords. 


Long. 0,0030 (4 2/3 1.). Larg. 0,0026 (1 4/5 L.). 


Corps hémisphérique ; d’un roux testacé ; luisant, en dessus. Tête, 
antennes et palpes d’un roux testacé. Prothorax en demi-cercle dirigé 
en arrière, el sensiblement sinué de chaque côté de sa partie médiaire, 
à la base ; une fois environ plus long dans son milieu que sur les 
côtés. Elytres munies d'une tranche subhorizontale, assez étroite, 
translucide sur ses bords; moins finement ponctuées que le prothorax : 
ces points formant près de la suture une rangée irrégulière et nébu- 
leuse. Dessous du corps et pieds d’un roux testacé plus pâle que le 
dessus. 

PATRIE ? (collect. Motschoulsky) 


Oss. L'insecte était collé et tellement englué que je n’ai pu voir 
les plaques abdominales et savoir si l'espèce appartient au genre 
Pentiha ou à celui de Zotis. 

Page 1072, — 2° ligne de la table, après Pentiliaire, ajoutez : 
Peniilia. 


A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 163 


ISPÈCES QUI ME SONT INCONNUES 


ou dont je ne puis assigner la place précise. 


Coccinella cardinalis, ErICHSON. Hemisphærica, nigra, fronte 
prothoracisque macula magna laterali albis, elytris rufis, margine 
laterali dilatato sammo nigro. 


Enicason,Conspectus ins.Coleopt.peruan.(ix Ericson’s Archiv, t, 43 1° part p. 182. 2. 


Long. 0,0090 (4 1.), 


PATRIE : le Pérou. 


Oss. Peut-être se rattache-t-elle à mon genre Weda. 


€. ostrina, EriCHsoN. Hemisphærica, nigra, capite albo, vertice 
pigro, prothorace macula magna laterali, lineola brevi longitu- 
dinali margineque apicalibus albis; elytris rufis, margine lateral 
dilatato suturaque nigris, basi summa alba; femoribus tibiisque an- 
terioribus anticè albis. ; 

Variat elytrorum limbo marginali suturalique nigro jàäm tenui ob- 
soletoque, jàm distincto et limbo suturali ad basin dilatato. 


Ericson, Couspect., ins. Coleop. péruan. (Archiv. t. 43 1° part. p, 182, 3. 
PATRIE : le Pérou. 


Ogs. Peut-être faut-il rapporter encore cette espèce au genre Neda. 


€. arcula, EricHsoN. Subovalis, leviter convexa, nigra, fronte 
maculis duabus, prothorace margine laterali anterioreque et punctis 
duobus disci albis, coleoptris flavis, fasciis daabus nigris latis, extus 
abbreviatis, anteriore utrinque basin versus adscendente, posteriore 
secundum suturam ad apicem usque dilatata. 
FricusoN, Conspect. ins. Coleopt. peruan (Arch. t. 15 1° part. p, 182. 5). 


Long. 0,0059 {1 2/3 i.). 


PaTRIE : le Pérou. 


164 SUPPLÉMENT 


O8s. Peut-être cette espèce doit-elle trouver place dans le genre 


Coccinella, près de la C. ancoralis. 


Hyperaspis regularis, ERIcHSON. Breviter ovalis, convexa, 
supra nigra, nitida, capite prothoracis apice sinuato elytrorumque 
maculis septem : 2, 2,2, 1, flavis ; infra testacea, pectore fusco, 


pedibus flavis. 
Ericuson, Conspectus ins. Col. per. (Arch. t. 13 1° part. p. 183. 1). 
Long. 0,0028 (1 1/4 I.). 
PATRIE : le Pérou. 


Oss. Elle se rapporte probablement à mon genre Cleothera. 


Epilachna velata, EricHsoN. Hemisphærica, nigra, supra dense 
cinereo-pubescens, pube erecta; labro prothoracisque angulis ante- 
rioribus albis; elytris obscure castaneis, limbo exteriore lato sutura- 


que tenui nigris. 
Fr'cnsox, Conspectus, elc., loc. cit, p. 183. 1. 
Long. 0,00112 (5 1.). 
PATRIE : le Pérou. 


Variat elytris omnino nigris. 


Ors. Cette Epilachne rentre probablement dans ma division N. 


E. præcineta, Ericason. Nigra, supra dense cinereo-pubescens, 
pube brevi, erecta; capite albo, fronte nigra ; prothorace flavo- 
marginato; elytris obscure castaneis margine exteriore flavo, limbo 
intramarginali suturaque nigris; pedum geniculis, tiblis tarsisque 
flavis. 

Ericnson, Conspectus, etc., lac. cit. p. 185. 2. 
Long. 0,0090 (4 1.). 


Patrie : le Pérou. 
Oss. Cette espèce se rattache probablement à ma division M. 


A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 166 

&. peltata, Ericuson. Hemisphærica, nigra, supra subtiliter 

cinereo-pubescens, coleopteris disco badio, margine laterali dilatato, 
antennis articulis 2-8 albidis. 


Ericuson, Conspectus, elc., loc. cit. p. 183. 3. 


Long. 0,0078 (2 1/2 L.). 
PATRIE : le Pérou. 
Oss. Cette Epilachne et quelques-unes des suivantes à élytres dila- 
tées se rattachent vraisemblablement à ma division A. 


Æ, discoida, ERrICHSON. Hemisphærica, fortiter convexa, infra 
nigra, supra nigro cœrulea, cinereo-pubescens, pube longiore 
crecta ; coleopteris disco rufo, antennis albis. 


Enicuson, Conspectus, etc., loc. citat. p. 183. 4. 


Loug. 0,0067 (3 1.). 
PATRIE : le Pérou. 


E. fenestrata, Ericason. Hemisphærica, nigra, supra dense 
cinereo-pubescens, elytris margine laterali dilatato, nigro-cæruleis, 
maculis duabus maguis flavis. 


Ericuson, Conspectus, etc., loc, cit. p. 183. 6. 


Long. 0,0061 (2 3/4 1.). 
Parrie : le Pérou. 


E. discolor, Ekxicason. Subhemisphærica, nigra, supra subtili- 
ter cinereo-pubescens; coleopteris nigro-cϾruleis, disco maximo 
flavo-testaceo ; utroque elytro plaga media eburnea. 


Ericusox, Gonspectus etc., loc. citat, p, 184, 7. 


Long 0,0090 (4 1.). 
PATRiE: le Pérou. 


E. dorsigera, ERICHSON. Ovata, subcompressa, nigra, supra subti- 
liter cinereo-pubescens ; coleopteris margine humerali dilatato, cœru- 


166 SUPPLÉMENT 
leis, disco lato ferrugineo : utroque elytro maculis duabus rotundatis 
disci eburneis. 


Ertcason, Conspectus, etc., loë. citat. p- 184.8. 


Long. 0,0100 (4 1/2 1.). 


PATRIE : le Pérou. 


E. dives, ErIcHsSON. Ovata, convexa, infra nigra, supra nigro- 
cœrulea, subtiliter cinerco-pubescens, pube brevi erecta; elytris mar- 
gine humerali dilatato, cyaneis, maculis duabus flavis, mediocribus 
dorsalibus. 

Fricusox, Conspectus, etc., loc. cit. p. 184. 8. 
Long. 0,0090 à 0,0112 (4 à 3 1.). 


PATRIE : le Pérou. 


E lepida, ErIcHsoN. Ovata, subcompressa, nigra, subtiliter 
cinereo-pubescens, pube brevi, erecta ; elytris violaceis, maculis dua- 
bus flavis rotundatis, anteriore prope humerum , posteriore ante 
apicem prope marginain sitis. 

Enicasox, Conspectus, etc., loc. cit. p. 184. 11, 
Long. 0,0090 (4 1.). 


PATRIE : le Pérou. 


E. fausta, ERICHSON. Ovata, convexa, nigra, supra nigro-Cæru- 
Ica, dense cinereo-pubescens, pube brevi, depressa ; elytris margine 
humerali dilatato, maculis duabus flavis, anteriore prope scutellum 
sita, subovata, mediocri, posteriore ante apicem sita, mediocri, 
magna, transversa. 


EnicHson, Conspectus, etc., loc citat. p. 184. 12. 


Long. 0,090 (4 1.). 


PaArrRiIE : le Pérou. 


LE. pruinosa, ERICHSON. Ovata, subcompressa, pigra, supra el 
pube densa brevi depressaque cinereo-pruinosa; elytris margine 


A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 167 


humerali dilatato, viridi cœruleis, maculis duabus luteis, mediocribus, 
oblongis, anteriore prope basin ad suturam, posteriore obliqua ad 
marginem prope apicem sitis. 


Errcuson, Conspectus, etc., loc. cit, p. 18%. 13. 


Long. 0,0090 (4 1.) 


PATRIE : le Pérou. 


E. venusta, ERICHSON. Oblonga, infra nigra, supra nigro-cœru- 
lea, subtiliter cinereo-pubescens; elytris convexis, cœruleis, opacis, 
e pube brevissima cinereo-pruinosis, maculis duabus eburneis, mi- 
autis, rotundatis, anteriore dorsali, posteriorce sublaterali. 


EriIcason, Conspectus, etc., loc. citat, p. 184. 14. 


Long. 0,0081 (3 2/3 L.). 


PATRIE : le Pérou. 


Scymnus rubicundus, ErICHSON. Orbicularis, convexus, cine- 
reo-pubescens, niger, dense punctatus, capite, prothoracis lateribus 
elytrorumque limbo apicali pallidis, elytrorum disco, abdominis 
apice pedibusque rufis. 


Ericuson, Conspectus, etc., loc, citat. p. 185. 4. 


Long. 0,0022 (1 E.). 
PATRIE : le Pérou. 


ERRATA. 


Page 36 du Supplément, ligne 7, au lieu de : 2. BB. Bralhmae, lisez : 2. B. Dia- 
nae. 


Page 95, ligne 4, au lieu de: 33 Cleothera serval, lisez. 55 Cleothera 
ser val. 


ALESIA 


Bidentata . 


Sybillina 
ANATIS . 


Thibetina . 
ASPIDIMERUS 


Arlasi . 


Fulvo-cinctus . 


AULIS. 


Notivestis . 


Plantaris 


Rufo-vittata 


AZYA. 


Ardosiaca . 


BALLIA 


Christophori . 


Dianae. 


Eucharis . 


Gustavii 


Montivaga. 
Testacea . 


BUCOLUS 


Sollicitus . 


CALVIA , 
Flaccida 

CARIA 
Superba 


CHILOCORUS 


Bijugus. 


Infernalis . 
CHNOODES . 


Hœmorrhois 


TABLE 


PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE. 


48 


Trivia . 


CLEOTHERA 


Arcualis 
Galliardi . 
Limata, 
Limbigera, 
Lividipes . 
Matronata . 
Mercabilis. 
Micilla, 
Octupla 
Operaria . 
Punctum . 
Raynevali. 
Scapulala . 
Spinalis 
Suturella . 
Trivialis 
Troglodytes 
Uncinata . 
Vexata. . 


COCCINELLA 


Franciscana . 


Transgressa 


Gratiosa 
Mariae . 
Pedicata . 
Pentas. . 
Placens . 


Sexareala . 


COELOPHORA . 


COELOPTERUS. 


L 


82 


Salinus. =. ‘1 


Cryptolaemaires . 


CRYPTOLÆMUS. . 
Montrousieri nat 
EPILACHNA. 
Arethusa . , 
Bis-septemnotata, . 
Elvina,. , 
Indiscreta. , 
Manderstjernae . . 
Maculivestis . . . 
Nigrofasciata 
Pagana. , 
Pandora 

Stulta. . . . : 
Testicolor. 
Tricincta . 
Yamuna . . . 
ERIOPIS . 
Heliophila . 
EUPALEA , 
Foveiventris , 
EXOCHOMUS 
Cinctivestis . . . 
Decoloratus . 
Jordani . 
Lugubrivestis . 
Pubescens. 
Uropygialis . , 
HALYZIA 

Sanscrita . 
HARMONIA . 

Millet. : . ,: + 
Punelafa., : , , 
HIPPODAMIA 
Racemosa. 
HYPERASPIS 
Ecoffeti 
Guillardi . . 
Inaudax . 
Pseudo-pustulata 


Quadrina . . , 


24 


16 
45 


11 


99 
102 
103 
104 
100 


TABLE. 


MISE 20 ES : aurlis 
Frigida. , 
LEMNIA « . 


Mystacea . . . 
MACARIA 7 Ja. 
Endomycha . . . . 
NÉDAS Au COR ONE 
Æquatoriana . . 
Flavens. 

Illuda . 

ORCUS . 

Eafertés à 2104 ner 
Peleus, 

ORTALIA . . 
Maeklini . , 


PLATYOMUS . . 
Forestier! . 
Lividigaster , . 

PRISTONEMA . . . 
Cogelnea,. +430 

PROPYLEA 
Obversepunctata. . . 

PSYLLOBORA . . . . 


Costass | "JMS Fe 
RODOLIA 

Carmelitana . 
Carneipellis 

GRO se 7 
Pubivestis, . . , 
SCYMNCES 


Alpestris . 

Anomus 

Bisüllatus . 

Flexibilis . . . . 
Guttifer 

Inclytus , . . 
Martis. . 
Mélanogaster . . +. . 
O-nigrum. . . . . 
Pallidicollis . . 
Pallidivestis . . . . 


Plutonus . , . . 


{78 TABLE. 


Pyrocheilus * + . . , 2456 Xerempelinus, , . . . 149 
Roseicellis. + . . 1,442 | ENEL "à 


Tholyse :+ + . . : 41/4M85 Quadripunctata . . . . 27 
Venalis . L . * L . 1 46 VODELLA o LI . . D) L ; 21 
Wide: V2: CPE Impressa +, .", 22 


a + PORC Lu re : ‘| 


ADDENDA. 


GALVIA ? . sis PENTILIA ? . 
Pallideguttata, . . . . 161 Tectivestis. +. « . .241M87 


TABLEAU MÉTHODIQUE 


DES 


COLÉOPTÈRES TRIMÈRES SÉCURIPALPES. 


Décrits par E. Mulsant. 


1° Groupe. — GYMNOSOMIDES. 


1'° Famille. — Coceinelliens (1° Division). 


1"e Branche. — Hippodamiaires. 


ERIOPIS, Muls. 


Opposita (Chevrol.), Guér. 
Eschscholtzii, Muls. 
Connexa, Germ. 
Heliophila, Muls. 
BIPPODAMIA, Chevrol. 

Tredecim-punctata, Linne. 

Var. Xanthoptera (Mannerh.), Muls. 
Lecontii, Muls. 
Racemosa, Muls. 
Septem-maculata (Linne), de Geer. 
Quinque-signata, Krrby. 
Extensa, Muls. 
Glacialis, Fabr. 
Quindecim-maculata (Dej.), Muls. 
Convergens (Xlug), Guér. 
Sinuata (Motschoulsky), Muls. 


MEGILLA, Muls. 


Iunotata (X/ug.), Muls. 
Quadrifasciata (Schoen.), Thumb. 


Chi. 
Id, 
Amérique méridionale, Californie. 


Equateur. 


Europe, Amér. du nord. 
Russie d’Asie, Perse, 
Amér. mérid. 

CA 

Europe cent. et septent. 
Amér. boréale, 
Californie septent. 
Amér, septent. 

Amér. septent, 

Amér, du nord. 


Californie, 


Antilles, 
Brésil, Monte-Video, 


| 472 TABLE MÉTHODIQUE. 


Octodecim-pustulata (Dej.), Auls. Amér. mér. 


Maculata, de Geer. Amér, mér, et sept. 


NAEMIA, Muls. 


Liligiosa (Latr.), Muls. Colomb., Mex., Etats-Uuis, 
Vittigera, Mannerh. Mex., Califor. 


Episcopalis, Kirby. Amér. du nord, 


28 Branche, — Coceinellaires. 


as 


Acer Rameau. — Adoniates. 


ANISOSTICTA, Chevr. 


Novemdecim panctata, Linne. 
ADONIA, Muls. 


Doubledeayi, Muls. 
Mutabilis, Scriba. 
Parenthesis (Melsh.), Say. 
Amæna, Falderm. 

Arctica (Payk.), Schneider. 
Strigata. W’esim. 


HYSIA, Muls. 
Endomycina (Dupont), Boisd. 


ADALIA, Muls. 


Obliterata, Linne, 
Bothnica, Payk. 

Stictica (Chevr.), Muls. 
Fasciato-punctata, Falderm. 
Hyperborea, Payk. 
Ophthalmica, Muls. 
Hopii, Muls. 

Bipunctata, Linne, 
Rufo-cincta, Muls. 

Alpina, Villa. 
Flavo-maculata, de Geer. 
Signifera, Reiche, 
Inquinata (Chevr.), Muts. 
Undecim-notata, Schneid. 
Maritima, Ménét. 
Deficiens, Muls. 
Angulifera (Chevr.), Muls. 


Europe et Asie occident. 


Indoustan ? 

Europe, Algérie, Sénégal. 
Amér. septent. 

Sibér. orient. 

Laponie 

Laponie. 


Nouv. Guin., Célebes. 


Europe. 

Europe cent. et bor. 
Turquie asiat, 

Sibérie, 

Europe, Asie et Amér. sept, 
Amér. boréale. 

Indoustan. 

Europe, Amér, sept. 

Europe mérid. 


Alpes. 


Cap de B.-Esp., Indes, Neuv. Holl. 


Abyssinie. 

Europe centr, et mérid. 
Europe. 

Russie asiat. mérid, 
Amér, mérid, 

Chili, 


TABLE MÉTHODIQUE. 


NESIS. 
Sycophanta, Muls. 
BULAA, Muls. 


Novemdecim-notata (Steven), Gebler. 
Bocandei {Dej.), Muls. 
Pallida (Friwaldsky), Muls. 


Eur. orient., Asie occid., Esÿp. 
Sénésal, 
Turquie. 


9e Rameau. — Coccinellates. 


HARMONIA, Muls. 


Sommeri (Dey.), Muls. 
Rufescens (Dej.), Muls. 
Arcuata, Fabr. 
Ampla (Chev), Muls. 
Cyanoptera (Chev.), Muls. 
Notulata (Dej.), Muls. 
Duodecim-maculata, Gebler. 
Contexta (Chev.), Muls. 
Marg'ne-punciata, Schaller. 
Quinque-lineata (Chev.), Muls. 
Impustulata, Linné. 
Buphthalmus (Fischer), Muls. 
Punctata, Muls, 
Doublieri. Muls. 
Duodecim-pustulata. Fabr. 
Var. Lyncea, Oliv. 
Billieti. Muls, 


COCCINELLA, Linne. 


Quatuordecim-pustulata, Linné. 
Sinuato-marginata, Falderm. 
Variabilis, [ig. 
Transgressa, Muls. 
Ancoralis, Germ. 

Lucasii, Muls. 

Emarginata (Dej.), Muls. 
Petit (Dey.), Muls. 
Antipodum, White. 

Areata, Muls. 

Eryngi (Eschsch.), Muls. 
Fulvipennis (Reiche), Muls. 
Pulchella (De;.), Muls. 


Brés., Mozamb. 


Sénég., Sernar. 


Cap. d. B.-E., Asie mér. et orient. 


Mexique. 
Mexique. 
Amér. du nord. 
Asie sept. et orient., Amér. bor. 
Mexique, 
Europe. 
Mexique. 
Europe. 
Bouckharie. 
Inde septent. 
France. 
Europe. 
Portugal. 

Inde septent. 


Europe. 
Caucase. 
Europe. 
Inde septent. 
Amér. mérid. 


, Cordilhières. 


Mex., Guatem, 
Amér, mérid, 
Nouv. Zélande, 
Buénos-Ayres. 
Chili. 

Chili, Monte-Video, 
Brésil, 


174 TABLE MÉTHODIQUE. 


Menetriesi, Muls. Asie or. et sept., Amér. sept. et vccid. 
Undecim-punctata, Linne, Europe, 
Hieroglyphica, Linné. Europe. 
Mannerheimii (Dej,), Muls. Sibérie. 
Tricuspis, Ayrby. Amér, sept, 
Withiüi, Muls. ? 
Nivicola (Eschsch.), Muls. Sibérie orient, l 
Californica (Eschsch.). Muls. Californie, 
Franciscana, Muls. Californie. 
Quinque-punctata, Linné, Europe. 
Saucerotii, Yruls. Daourie. 
Divaricata, Oliv. Europe mér, et orient., Asie mér, 
Septem-pnnctata, Linne. Europe, Asie occid, bor. 
Labilis, Auls, Europe. 
Sedakovii (Ménetr.), Muls, Daovrie. 
Monticola, Muls. Amér. sept. 
Transverso-guttata, }'ald. Asie sept, et orient,, Amér, sept. et oct: 
Var. Nugatoria, Muls. Mexique. 
Trifasciata, Linné. Europe, Asie et Amér, sept. 
Novem-stigma, Muls. Daourie. 
Novem-notata, Herbst. Amér. sept., Guaiem, 
Transversalis, Fabr:. Indes orient., Nouv. Hollande. 
Leonina, Fabr, Nouv. Hollande., Nouv. Zélande, 


CISSEIS, Muls. 


Furcifera, Guér. Nouv. Hollande. 


3° Branche, — Haliziaires, 


——— 


4°° Rameou, — Myziates. 


ANATIS, Muls. 


| Quindecim-punctata, Olir. Amér. sept. 

| Var. Signaticollis, Muls. Amér. sept. 

Ocellata, Linné. Europe, 

Mobilis (Motsch.), Muls. Daourie, 

Thibetina, Afuls. Thibet. 
VODELLA. 

Impressa, Muls, Cayenne. 


CLINIS, Mulis. 


Humilis, Muls, Auties. 


MYSIA, Muls. 


Pullata, Say. 

Subvittata (Reiche), Muls. 
Ramosa (Mannerh.), Fald. 
Oblongo-guitata, Linne. 


SOSPITA, Muls. 


TABLE MÉTHODIQUE. 176 


Ameér. sept. 

Amér, sept. et occid. 
Sibérie, Daourie. 
Europe, Asie sept. 


Tigrina, Linné. Europe. 

Chinensis (Dej.), Muls. Chine, 
MYRRHA, Muls. 

Octodecim-guttata, Linne. Europe. 
CALVIA, Muls. 

Hololeuca (Motsch.), Muls. Caucase. 

Quatuordecim-guttata, Linné. Europe. 

Decem-gntiata, Linne. Id. 

Bis-septem-gutiata, Schall. Id. 


Flaccida, Muls. 


Inde septent. 


Albo-lineata (Schoenh.), Gryllenh. Chine, 


Blanchardi, Muls. 
Cajennensis, Gmel. 
Fulgurata (Reiche), Muls. 


EGLIS, Muls. 


Fischeri, Muls. 
Varicolor (Reiche), Muls. 
Constellata, Muls. 
Adjuncta (Reiche), Muls. 
Edwardsu, Muls. 


Amér. mérid. 
Cayenne, 
Id, 


Brésil, 
Australie. 
Brésil. 
Colombie, Mex. 
Australie. 


CLEODORA, Muls. 


Meyllyi, Muls. 


Nouv. Hollande, Tasm., Van-Diéæmen, 


2e Rameau. — Halyziates. 


HALYZIA, Muls. 


Perroudi, Huls. 
Sedecim-guttata, Lianc. 
Straminea, Hope. 
Pallasii, Muls 

Sanscrita, Muls. 


Colombie. 
Europe. 
Iodoustan. 
Iles Maianes. 
Inde septent. 


176 TABLE MÉTHODIQUE. 


PSYLLOBORA, Chevr. 


(G. Zlleis), 
Galbula, Muls. 
Cincta, Fabre. 

(G. Psyllobora). \ 
t Bistigmosa, Muls. 
Cosnardi (Chevr.), Muls. 
Lata (Perroud), Muls. 
Dissimilis (Dej.), Muls. 
Margine-notata (Dej.), Muls. 
Punctella (Hope), Mulse 
Costae, Muls. 
Confluens, Fabr. 
Decipiens, Muls. 
Lenta, Muls. 
Luctuosa, Muls. 
Nana, Muls. 
Viginti-maculata, Say. 
Lineola, Fabr. 
Roei (Æope), Muls. 
Rufo-signata (Dej ), Muls. 
Divisa, Fabr. 
Iatricata, Muls. 
Graphica (Reiche), Muls 
| Hybrida (Dej.), Muis. 
} Var? Mocquerysii. 
Germari, Muls. 


VIBIDIA, Muls. 


Duodecin-guttata, Poda, 
Bis-octo-notata (Reiche), Muls. 


THEA, Muls. 


Nassata, Erichson, 
Vigaiti-duo-punctata, Linne. 


Variegata, Fabr. 


Quadripunctata, Muls. 
CLEIS, Muls. 


Mirifica, Muls. 
Lynx, Muls. 


Australie. 
Indes orient., Jav2, 


Iles du détr. de Maiacca. 
Brésii. 
Colombie, 
Id. 
Madagascar. 
Antilles, 
Amérique. 
Brésil, Colomb... Cayenne, 
Brésil, Colomb. 
Colombie. 
Id, 

Cuba, 
Amér. bor,, Colomb. 
Antilles. 
Mexique. 
Brésil, 

Id. 
Colombie. 
Brésil. 

Id, 

Id, ° 

Id, 


Europe. 
Arabie. 


Le cap de Bon.-Espér., la Nouv. Hul, 


Angola. 
Europe. 
Asie ? 


Mexique ? 
Id, 


TABLE MÉTHODIQUE. 


PROPYLEA, Muls. 


Quatuordecim-punctata, Linne. 


Obversepunctata, Muls. 


Europe, 


Inde septent, 


4° Branche, — Micraspiaires. 


MICRASPIS, Chevr. 


Phalerata (Dahl.)j, Lucas. 
Duodecim-punctata, Linné. 
Gebleri, Muls. 


5° Branche 


DISCOTOMA, YMuls. 
Ornata (Bug.), Muls. 
SELADIA, Muls: 


Nigricollis, Muls. 

Maculicollis (Dej.), Muls. 
Rubripennis (Dej.), Muls. 
Bicincta (Dej.), Muls. 

Albo fasciata (Dupont), Muls. 


Sicile, Algérie. 
Europe. 
Déserts des Kirghis, 


. — Discotomaires. 


Cayenne. 


Mexique. 
Brésil. 
Id. 
Id, 


Colombie ? 


MACARIA (Dej.), Muls: 


Erotyloides Guér. 

Rosea, Muls. 

Serraticornis (Dej.) Muls. 
Schaumii, Muls. 

Endomycha (Chevrol.), Muls. 
Diluta (Lacord.), Muls. 
Sigillata (Lacord.), Muls. 


PRISTONEMA, Eriché. 


Coccinea, Erichs. 


Colombie. 
Id. 
Brésil. 
Id. 
Id. 
Cayenne, 
Id, 


Pérou. 


(2° Division). 


6° Branche, — Cariaîires. 


SYNONYCHA, Chevr. 
Grandis, Casst. 


Suppl. Coccinellides. 


La Chine, Manilie, Java. 


12 


177 


178 TABLE MÉTHODIQUE. 


CARIA, Muls. 


(G. Caria). 
Dilatata, Fabr. La Chine, Java, le Bengale. 
Duvaucelii, Muls. Asie, Indes ? 
Sex-spilota, Hope. Indoustan. 
Superba, Muls. Indes orient. 
Commingii (Hope), Muls. Manille. 
Duodecim-spilota, Hope. Indoustan. 

(G. Harma). | 
Regalis, Oliv. Madag. Indes orient. 
Dorsalis, Olir. Guinée, Bénin, 
Abbreviata, Muls, Afrique. 


LEIS, Muls. 


Dimidiata, Fabr. Indes orient. 
Ba salis, Redtenb. Jadoustan. 
Inflata, Muls. Madagascar. 
Javana (Dej.), Muls. Java, etc. 
Quindecim-maculata, Hope. Indoustan. 
Quindecim-spilota, Hope, Jnd., Beng., Java. 
Vigintiduo-maculata, Fabr. Guinée, 
Coryphæa, Guér. Madagascar. 
Vigintiduo-signaia, Muls. Sierra-Leon. 
Clathrata, Muls. Guinée. 
Thonningi. Muls. ‘Guinée. 
Instabilis, Muls. Cap de Bon.-Espér. 
Frigida, Muls. Sibérie. 
Conformis (Dej.), Poisd. Nouv.-Hollande, Van-Diémen, ete. 
Novemdecim-signata, Fald'erm. Daourie. 
Axyridis, Pall. | Id. 
Chine bor. 


Aulica, Falderm. 


Besseri, Falderin. Id. 
Conspicua, Falderm. la, 
Spectabilis, Falderm. Mongolie. 
Bis-sex-notata (Mannerh.), Muls. Daourie, 


PELINA, Muls, 
(G. Pelina). 
Lebasñ (Reiche),Muls. Colombie, 
(G. Palla). 
Hydropica (Dupont), Mule. Mexique, 


. 
L 
J 
L 
| 
| 
4 
4 


BALLIA, Muls. 


Christophori, Muls. 
Dianae, Muls. 
Gustavii, Muls. 
Eucharis, Muls. 
Montivaga, Mules. 
Testacea, Muls. 


NÉDA, Muls. 


Marginata, Linne. 

Miniata, Hoppe. 

Marginalis (Hapfner), Muls. 

Flavens, Muls. 

Princeps (Hope), Muls. 

Ochracesa, Muls. 

Orbignyi, Muls. 

Peraviana (Mannerh.), Muis. 

Tricolor, Fabr. 

Perrisii, Muls. 

Reich, Muls. 

Amandi (Reiche), Muls. 

Æquatoriana, Muls. 
Norrisii, Guérin. 
Bremei, (Reiche. 
Finitima, Muls. 
Fasciolata, Muls. 
Subdola, Muls. 
Chevrolatii, Muls. 
Perfida, Muls. 

Illuda, Muls. 
Patula, Erichs, 

Andicola (Reiche), Muls 

Jourdani, Muls, 


Calispilota, Guérin. 
DAULIS, Muls. 


Sedecim-notata, Febr. 
Separata, (Reiche), Muls, 
Devestita, Muls, 
Testudinaria, Muls. 
Reticulata, Fabr. 

Sallei, Muls, 


TABLE MÉTHODIQUE. 479 


Inde septent. 
Id. 
Hymalaya. 
Inde septent. 
Id. 
Id. 


Brésil. 
Indoustan, 
Mexique. 
? 
Nouv. Hollande, 
Colombie. 
Id. 
Pérou. 
Ceylan. 
Colombie. 
Java. 
Colombie. 
Equateur. 
Colombie. r 

Id. 

Id. 

Id. 

Id. 

Id, 

Id. 

Id, 

Pérou. 

Chili 
Colombie. 


Brésil, Mex, 


Java, Moluques. 
Colombie, 

Id. 
Nouv. Hollande. 
Java, etc, 


Colombie, 


180 


TABLE METHODIQUE. 


Amabilis, Muls. Id, 
Dilychnis, Muls. Cayenne, 
Vigintiduo-notata (Dej.), Muls. - Id. Nouv. Hollande, ? 


Graphiptera (Reiche), Muls. 
Tredecim-signata (Dej.), Mu 
Conjugata (Dejs), Muls. 
Boulardi, Muls. 
Abdominalis, Say. 
Viridula, Muls. 
Erythroptera (Dej.), Muls. 
Puncticollis, Muls. 

Henonn, Muls. 

Binotata, Say. 

Ferruginea, Oliv. 

Munda, Say. 

Sanguinea, Linné. 
Pallidula (Reiche), Muls. 
Deflorata, Muls. 
Bistri-signata, Muls. 
Gutticollis (Dej.), Muls. 
Melanocera, Muls. 
Conspicillata (Reiche), Muls 
Mæander (Zacord.), Muls. 
Lorata (Germ et Sch.). 
Rubida (Reïche), Muls. 
Vigilans, Muls. 


ISORA, Muls. 


Auceps (Dej.), Muls. 


ALESIA, Muts. 
Torquata, Chevr. 
Guerini, Muls, 
Sybillina, Muls. 
Bohemani, Muls. 
Annulata, Reiche. 
Inclusa (Reiche), Muls. 
Bidentata, Muls. 
Hamata (Schoenh.), Thunb. 
Striata, Fabr. 


Colombie, 
ls. Brésil. 
Id. 
Mariannes, 
Amér. sept. 
Colombie. 
Buénos-Ayres 
Cayenne. 
? 
Amér. sept. 
Antilles. 
Amér. sept. 
Antilles, Amér. sepl. et mér, 
Cayenne, Brésil. 
Colombie. 
Brésil. 
Amér, mér. 
Colombie. 
: Cayenne. 
Id., Mexique. 
Brésil, 
Cayenne. 


Colombie. 


Cap de Bon.-Esp., ete. 


7° Branche, — Alesiaires. 


Cap de Bon.-Esp., etc. 

Afrique ? 

Abyssinie. 

Cafrerie. 

Abyssinie. 

Cap de Bonne-Espérance, 

Cap de Bon.-Esp., Caf. 

Sénégal, 

Guin, Sén. Cap de Bou.-Espérance., Caf. 


TABLE MÉTHODIQUE. 181 


Larvalis, Muls. 
Univitlata, Hope. 


VERANIA, Muls. 


Comma, Casstr. 
Lineata, Casstr. 
Frenata, Erichs. 
Trivittata, Reiche. 
Strigula, Boisd. 
Striola, Fabr. 
Uniramosa, Hope. 
Discolor, Fabr. 
Afflicta, Muls. 


Cafrerie. 


Népaul. 


Cap de Bon-Espér., Cafr., Java. 
Id. 
Nouv. Hollande, Van-Diémen. 
Abyssinie. 
Nouv. Hollande. 
Id, 


Indoastan. 
Indes orient. Java, Chine, Nouv, Hol. 


Cap de B.-Esp. Java, Sumat. 


8° Branche. — €Cæœlophoraires. 


SYNIA, Muls. 


Melanaria, Muls. 
Melanopepla, Muls. 


LEMNIA, Muls. 

(G. Fola). 

Dissecta (Reiche), Muls. 
Mystacea, Muls. 

(G. Lemnia). 
Fraudulata, Muls, 
Saucia, Muls. 

Melanota (Latr.), Muls, 
Biplagiata, Schoenh, 
Oculata, Fabr. 

MoϾsta (Melly), Muis. 
Desolata, Auls. 


ARTEMIS, Muls. 


Circumusta (Melly) Muls. 
Rufula (Zfelly), Muis. 
Mandarina (Melly}. Muls. 


COELOPHORA, Muls, 


. Westermanni, Muls. 


Reniplagiata (Dej.), Mu/s. 


Indes orient. 


Ia. 


Judes orient. 


Inde sept, 


Java. ' 
Indoustan. 

Indes orient. 
Chine, Indes orient. 
Bengale. 

Java. 

Nouv. Hollande, 


Chine. 
Id. 
Ia. 


Bengale. 
Java, 


182 TABLE MÉTHODIQUE. 


Conzgener, Schoenh. 
Vidua, Muls. 
Versipellis, Muis. 
Pedicata, Muis. 
Partita, Muls. 
Sexarcata, Muls. 
Newporti, Muls. 
Pupillata, Schoenk 
Placens, Muls. 
Novem-maculata, Fabr. 
Bissellata, Muls. 
Psi, Casstr. 

Inæqualis, Fabr. 
Mendica. 
Octo-signata, Muls. 
Perrotteti (Chevr.), Muls. 
Sanguinosa, Muls. | 
Coronata (Dej:), Muls. 
Mariae, Muls. | 
Decora, Muls. 

Læta, Muls. 

Pentas, Muls, 
Unicolor, Fabr. ? 
Caliginoso, Muls. 
Patruelis (Dej.), Boisd. 


PROCULA, Muis. 
Douei, Muls. 


DYSIS, Muls. 
Bis-quatuor-guttata (Latr.), Muls. 


BURA, Muls. 
Cuprea (Mannerh.), Muls. 


OENOPIA, Muls. 

(G. Pania). 
Luteo-pustulata, Muls. 
Addicta, Muls. 

(G. Aza). 
Dorso-notata, Muls. 
Kirbyi, Muls. 

(G. OEnopia). 


Chine, Indes orient. 
Java. 
Id. 
Indes orient. 
Java. 
Inde sept. 
Iles Philippines. 
Chine, Bengale. 
Java. 
‘Java, Philip., Chine. 
Bengale, Java. 
Cap de Bon.-Esp., Java, Japon. 
C. de B.-Esp., Iles Philip. 
Manille, Nouv. Hollande. 
Java. 
Indes orient. 
“7e halte 
Sénégal. 
Inde sept. 
Id, 
Java. 
Amér. mérid. ? 
Indes orient. 
Id. 
Nouv. Holl., Vanik., Nouv. Hybern,. 


Jamaique. 


Ile de France, Australie. 


Haiti. 


In Jes orient. 


Egy pte. 


Indes orient, 
Id. 


TABLE MÉTHODIQUE. 183 


Cinctella (Dey.), Muls. Cap de B. £sp., Timor. 
Litterata, Reiche. Abyssinie. 


9° Branche. — Cydoniaires. 
“ 1 


CYDONIA, Muis. 


Circumclusa (Chevr.), Muls. Bénin. 
Lunata, Fabr. Afriq. trop. et mér., Indes or., Java. 
Vittata, Fabr. Guinée. 
Propinqua (Dej.), Muls. Cap de B.-Esp. 
Triangulifera {Guer.), Muls. Madagascar, Malabarie. 
Quadri-lineata (Mel), Muls. Cap, la Cafrerie, 
Vicina (Dej.), Muls. | Egypte, Nubie, Guinée, Sénégal. 
Cuppigera, Muls. Egypte, 
Nilotica, Muls. Id. 


CHEILOMENES, Chess. 


Sex-maceulata, Fabr.. ; C. de B.-Esp., Ind. or., Java, Man, ete. 


Quadri-plagiata, Schoenk. Iades orient., Chine, Japon, Nouv, #-"! 
ELPIS, Muls. 


Dolens, Muls. Madagascar. 


2e famille. — Clhiloceriens. 


4°° Branche. — €C'hilocoraires, 


CHILOCORUS, Leack. 


Tristis, Falder. Chine bor. 
Rubidus, Hope, Indoust., Nouv. Holiande. 
Circumdatus, Schoenh. Indes orient. 
Melanophthalmus, (Chevr.), Muls. à Java 
Politus (Hope), Muls, Indoustan, Chine. 
Schioedtii, Muis. Guinée, 
Dohrnii, Muls. Id, Sénégal. 
Ruficeps (Dej.), Muls. Id. Id.  Abys., Cap. B.-Esp. : 
Bijugus, Muls. Indes orient. 
Cacti, Linné. _ Mexique, etc. 


Renipustulatus, Scriba. Europe. 


184 TABLE MÉTHODIQUE. 


Bivulnerus (Dej.), Muls. 
Bipustulatus, Linné, 
Infernalis, Muls. 

Midas, Klug. 
Wabhlbergii, Muls, 
Nigritus, Fabr. 


EGIUS, Muls. 


Platycephalus, Muls. 


Amér. sept. 

Europe, Afrique bor. 
Inde septentr. 
Madagascar. | 


. Cafrerie. 


Iades orient, 


Antilles, 


2° Branche. — Exochomaires. 


ORCUS, Muls. 


(G. Orcus). 

‘ Lafertei, Muls, 
Jaathinus (Reiche), Muls. 
Cyanocephalus, Muls. 

(G. Priasus). 
Bilunulatus (Dej.), Boisd. 
Australasiae (Dej.), Boisd. 
Nummularis (Mac-Leay), Boisd. 

(G. Halmus). | 
Chalybeus (Dej.), Boisd. 

(G. Curinus). 
Cœruleus (Dej.), Muls. 

(G. Harpasus). 
Pallidilabris, Hubs. 
Eversmanni, Muls. 
Zouatus (Dej.), Muls. 


EXOCHOMUS, Redienb. 


(G. Aæion). 
Plagiatus, Olivier, 
Tripustulatus, de Geer. 

(G. Cladis). 
Uva (Svhoenh.), Muls. 
Botrus, Muls. 

(G. Exochomus). 

Nigripennis, Erichs. 

Var ? Troberti, Muls. 
Russicollis (Motschoulsky), Muls, 


Nouv. Hollande. 
Java. 
Nouv. Hollande. 


Id. 
Nouv. Hollande, Van-Diémen. 
Nouv. Holllande. 


Id. 
Brésil, Chili, Mexique. 
Brésil, 


Id. 
Id. 


Mexique, Îles dela mer des Indes. 


Amér seplent. 


Antilles, Buénos-Ayres, 


Buénos-Aires. 


Egypte, Nubie. 
Sénégal, Angola. 


Géorgie, 


TABLE MÉTHODIQLUE. 185 


Auritus, Scriba. Europe, Afrique orient. et mérid. 
Pubescens, Kust. Espagne. 
Versutus (Dej.) Muls. Gap de Bon.-Espér. 
Quadripustulatus, Linne. Europe. 
Distinctus (Chevr.), Brulle. . Grèce, 
Marginipennis (Dej.), Muls. Amér sept. 
Cinctivestis, Muls. Brsil. 
Foudrasii, Muls. Sénégal. 
Lugubrivestis, Muls. Egypte, 
Jordani, Muls. Brésil. 
(G. Zagreus). 
Pie Muls Cayenne, Brésil, Buénos-A jres, 
Cinctipennis (Dej.), Muls. Brésil. 
Childreni, Muts. ; Floride. 
Gaubilii, Muls. Id. 
Contristatus, Muls. Mexique. 
Decoloratns, Muls. Brésil. 
Uropygialis, Muls, Inde sept. 


BRUMUS, Muts. 


Desertorum, Gebler, Sicile, Turq. et Russie asiat., Mongolie. 


Saturalis, Fabr. Indes orient, 


3° Famille. — Hypéraspiens. 


nas 


1"* Branche. — Cryptognathaires. 


CRYPTOGNATA, Muls. 


Auriculata (Dupont), Muls. Colombie 
Gemellata, Muls. À Mexique ? 
Pudibunda, Muls. Brésil. 


OENEIS, Muls. 


Obscura (Schaum),Muls. Brésil. 
Nigrans (Melly), Muls. Id. 


2° Branche. — Pentiliaires, 


PENTILIA, Muls. 


Fgena (Dej.), Muls. Bréail. 


186 TABLE MÉTHODIQUE. 


Insidiosa, Muls, Coloïnbie. 
Castanea, Muls, Amér. mérid. 


LOTIS, Muls. 


Confucii, Muis Chine, 
Neglecta (Dej.), Mula, Cap d. B.-Esp , Cafrerie. 
"Guttula, Muls. Cafrerie. 


3° Branche. — Whalassaires. 
CORYSTES, Muls. 


Hypocrita (Dej.) Muls. Cayeune. 


MENOSCELIS, (Dej.), Muls. 


Saginata (Lacord.), Muls. Cayenne. 
Insignis (Chevr.), Muls. Id, 
Glauca , Muls. Amér, mérid. 


THALASSA, Muls. 


Montezumae (Chevr.) Muls. Mexique. 
Pentaspilota, Chevr, Id. 
Flaviceps (Dej.), Mules. Cuba. 
Similaris, Muls, Antilles ? 
Reyi, Muls. Brésil. 
Prasina, Muls. Cuba. 


4° Branche. — Æhiphysaires, 


THIPHYSA, Muls. 


Plumbea (Dej.), Muls. Cayenne. 


HINDA, Muls. 


Designata (Reiche), Muls. Colombie. 


5° Branche. — Brachyacanthaires. 


BRACHYACANTHA, Chevr. 


Westwoodi, Muls. Mexique. 
Bipartita, (Chevr.), Muls. Ja. 
Sellata, {Dej.), Muls. Brésil. 
Lepida (Ælug.), Muls. Mexique. 


TABLE MÉTHODIQUE. 


Dentipes, Fabr. 
Subfasciata, Muls. 
Bis-tripustulata, Fabr 
Erythrura (Chevr.),'Muls. 
Flavifrons (Dej.), Muls. 
Ursina, Fabr. 

Pygidialis, Muls. 
Conjuncta, Muls. 

Confusa (Dej.), Muls. 
Diversa (Dej.), Muls. 
Octostigma (Chevr.), Muls. 


Mexiq., Etats-Unis. 
Mexique. 
Etats-Unis, Mexique, Colombie. 
Mexique. 
Amér sept. 
Id, 
Mexique. 
Id. 
Amér. sept. 
Id: 


Mexique. 


6° Branche. — Hypéraspiaires. 


CLEOTHERA, Muls. 


(G. Cleothera). 
Buqueti (Dej.), Muls. 

(G. Crra). 

Operaria, Muls. 

| Loricata, Muls, 
Matronata, Muls, 
Cognata, Muls. 
Galliardi, Muls. 
Triacantha (Buq.), Muls. 
Quiaque-notata (Dej.), Muls. 
Notata (Chevr.), Muls. 
Onerata, Muls. 
Cincticollis, Muls. 
Dorsata (Dej.), Muls. 
Crucifera (Chevr.), Muls. 


Hexastigma (Germ. et Sch.), Muls. 


Gracilis (Germ et Sch.), Muls. 
Spinalis, Muls. 
Castelnaudii, Muls. 
Oseryii, Muls. 

Devillii, Muls. 

Melanura, Muls. 
Suturella, Muls. 
Languida, Muls. 
Luteola (Klug.), Auls. 
Scutifera (Schaum.) Muls, 
Ustulata, Muls, 


Brésil. 


Brésil. 

Id. 
Brésil. 

Id. 
Amér. mér. 

Cayenne. 
Brésil. 
Id, 
Colombie. 
Id, 
Id. 
Brésil. 

Id, 
Brésil. 
Brésil, Bolivie, 

Id, 

Id. 

Id, 
Colombie. 
Brésil. 

Id, 
Id. 
Vénézuéla. 


Colombie, 


187 


188 


Torluosa, Muls. 
Limbigera, Muls. 
Fusco-maculata (Dej.), Muls. 
Uncinata, Muls. 
Poortmanni, Muls. 

Pallax, Muls. 

Adhærens, Muls. 
Maculosa, Muls. 
Tessulata, HMuls. 

Scenica (Dej.), Muls. 
Retigera, Muls. 

Glyphica (Schaum.), Muls. 
Noticollis (Dej.), Muls. 
Octupla, Muls. 

Trepida, Muls. 
Graminicola, Muls. 
Compta, Muls. 

Ambigua (Dej.), Muls. 
Millieri, Muls. 


Tredecim-guttata (Reiche), Muls, 


Turbata, Muls. 


Decem-verrucata (Chevr.), Muls. 


Humerata, Musl. 
Scapulata, Muls, 
Lividipes, Muls. 
Decem-signata (De.), Muls. 
Jucunda (Der.), Muls. 
Rayuevalii, Muls. 
Bis-quinque-pustulata, Fabr. 
Arcualis. Muls. 
Gacognii, Muls. 
Tropicalis, Muls, 
Vexata, Muls, 
Levrati, Muls. 
Punctum, Muls. 
Gaynoni, Muls. 
Arimandi, Auls. 
Troglodytes, Muls. 
Billoti, Muls. 
Groendali 
Parva Muls, 


Bourdini 


TABLE MÉTHODIQUE. 
Bresil. 
Brésil, 

Id. 

Brésil. 
Id. 
Colombie, 
Id. 
Id ? 
Id. 
Id. 
Brésit. 
Id. 
Colombie, 
Brésil. 
Amér. mérid. 
Colombie. 
Id. 
Cayenne. 

Id. 
Golombie. 
Bresil. 

Id. 
Cayenne. 
Brésil, 
Amér mérid. 

Id. 
Colombie. 
Cayenne. 
Amér. mérid. 
Amér, mér. 
Bresil. 

Id. 
Colombie 
Mexique. 
Brésil. 
Bresil. 

Id, 
Etats-Unis. 

Id. 


Id, 


Ormanceÿi, Muls. 

Distinguenda, (Dej.), Muls. 

Fasciata, Fabr. 

Collaris, (Melly), Muls. 

Histrionica (Dej.), Muls. 

Compedita, Muls. 

Mercabilis, Muls. 
Jocosa, Muls. 

Var. Serval, Muls. 

Limata, Muls. 

Trivialis, Muls. 


Bis-quatuor-pustulata (Reiche), Muls. 


Octo-pustulata, Fabr. 
Donzeli, Muls. 
Sex-verrucata, Fabr. 
Pavida, Muls. 

Sex-guttata, Muls. 
Quadrisignata (Dej.), Muls. 
Ingrata (Dej.), Muls. 
Senegalensis (Dej.), Muls. 
Ovato-nolata, Muls, 


Guilloryi, Muls. 


Flavo-calceata (Chewr.), Muls. 


HYPERASPIS (Chevr.Y, Redtenb, 


C.-nigrum, Muls. 
Flavo-guttata, Muls. 
Disco-notata, Leconte. 
Exclamationis (Melliÿ), Muls. 
Pumila (Dey.), Muls. 
Lateralis, Muls. 

Elegans (Dej.), Muls. 
Festiva, Muls. 
Rufo-marginata (Dej.), Muls. 


Connectens (Schoen.), Thunb. 


Bicruciata (Reiche), Muls. 
Sphæridioides (Dej.}, Muls. 
Ecoffeti, Muls. 

Trilineata, Muls. 
Trimaculata, Linne. 


Cleida (Chevr.), Muls. 


TABLE MÉTHODIQUE. 


Colombie. 


là, Brésil. 


Amér. sept. 
Colombie. 

Id. 
Mexique. 
Brésil. 

Id. 
Cayenne. 
Brésil. 
Brésil, 
Nouv. Grenade. 
Cayenne, 


Brésil. 


Mex., Amér. mérid. 


Mexique. 
Brésil. 
Cayenne. 
Id. 
Sénégal. 
Brésil. 
Colombie. 


Brésil. 


Brésil. 

Id. 
Amér. sept. 
Brésil. 
Sénégal. 
Mexique. 


Amér. sept. 


Brésil, Colombie. 


Amér. sept, 
Antil., Mex. 
Nouv. Grenade, 
Chili. 

Brésil, 
Cayenne. 
Mexique. 
Brésil. 


189 


190 TABLE MÉTHODIQUE. 


Venustula (Dej.), Muls. 

Kuuzii, Muls. 

Sex-pustulata, Motsch. 

* Guillardi, Muls. 

Fabricii, Muls. 

Proba, Say 

Felixi, Muls. 

Quadri-maculata, Redtenb 

Quadri-oculata, Eschsch. 

Quadrilla, Reiche, 

Floridana, Muls. 

Inaudax, Muls. 

Recordata (Chevr.), Muls. 

Lunulata, Muls. 

Vittifera (Motsch.), Muls. 

Femorata, Motsch. 

Signata, Oliv. 

Tnedita (Dej.), Muls, 
Campestris, Herbst. 

Var, Concolor, Suffrian. 

Centralis (Reiche), Muls. 

Jllecebrosa (Chevr.), Muls. 

Hoffmansegon (Helwig.), Muls. 

Hottentota, Muls. 

Guexi, Muls. 

Motschoulskyi, Muls. 

Reppensis, Herbst. 

Mercki, Mulis. 

Peregrina (Ghevr.), Muls, 

Girodoni, Muls, 

Pseudo-pustulata, Muls. 

Guttata (Morschoulsky}, Muls. 

Delicatula, Muls. 


OXYNYCHUS Zeconte, 


Mœrens, Leconte. 


Amér. sept, 

? 

Géorgie. 
Daourie, 

? 

Amér, sepl. 
Cap de B.-Esp. 
Autriche, Turquie asiat. 
Californie, . 
Cafr., Sénég. 

Floride. 
Caucase. 
Brésil. 
Mexique. 
Kirghis. 
Kirghis, Gaucase. 
Amér, sept, 
11148 

Europe. 

Id. 

Mexique. 
Espagne, 
France et Europe mèérid, 
Cap de B.-Esp, 
Amér. sepl. 
Russie mérid, ? 
Europe. 
Sénégal, 

Brésil, 

Afrique. 

Russ. mérid. 
Kirghis. 


Ca‘rerie, 


Amér. scpi. 


TABLE MÉTHODIQUE. 191 


2° Groupe. — WRICHOSOMIDES. 


{°° Famille. — Epilachniens. 


i'e Branche. — Chnootribaires. 


CRHNOOTRIBA, Chevr. 


Similis, Casstr. Gap de B.-Esp., Cafrerie, Abyssinie. 


Var, Assimilis (Dej.), Muls. Sénégal, Guinée. 
29 Branche, — Epilachnaires. 


EPILACENA, Chevr. 


Radiata, Guérin, 
V.-pallidum, Blanchard. 
Stolata, Muls. 


Colombie. 
Haut-Pérou. 
Colombie. 


Scapularis, Muls. Id. 

Axillaris (Perroud), Muls, Id. 

Cruciata :Klug.) Muls. Id. Vénézuela. 
Nigrofasciata, (Perroud), Muls. Colombie. 

Madida, Muls. à Colombie. 

Indiscreta, Muls Colombie. 

Consularis (Reiche), Muls. Id. 

Pandora, Muls. Nouv. Hollande. 
Proteus, Guérin. Id. 

Nigro-cincta (Xlug.) Muls. Mexique. 


Guttato-pustulata, Fabr. 
Tricincta, Montrous. 
Patricia, Muls. 
Octo-verrucata, Muls. 
Bis-triguttata, Muls. 


Nouv. Hollande. 
Woodlark, 
Santa-Cruz. 
Colombie, 
Haut-Pérou. 


Angustata (Buquet), Muls. Colombie. 
Bonplandi, Muls. Pérou. 
Acuminata, Muls. Amér, mér. 
Colorata (Chevr.), Muls. Sénégal. 
Humboldti, Muls. Haut-Pérou, 
Bourcieri, Muls. Brésil. 


192 TABLE MÉTHODIQUE. 


Hæmatomelas, Boisd. 
Hæmorrhoa, Boisd. 
Marginicollis, Hope. 
Vulpecula, Reiche. 
Mexicana (Xlug.), Muls. 
Defecta (Dej.), Muls. 
Fuscipes (Reiche), Muls. 
Margaritifera (Reiche), Muls. 
Meleagris, Klug. 
Spinolæ, Muls. 
Quatuordecim-signata, Reiche. 
Argiola, Muls. 
Duodecim-pustulosa, Muls. 
lofirma, Muls. 
Luteo-guttata, Muls. 
Delessertii, Guér. 
Schoenherri, Muls. 
Paryi, Muls. 

Lupina, Muls. 


Var. Nigritarsis (Chevr.), Muls: 


Mystica, Muls. 

Dregei (Dej.), Muls. 

Zetterstedtu, Muls. 

Canina, Fabr. 

Falvo-signata, Rieiche. 
Hirta, Casstroem. 

Var? Insidiosa, Muls, 

Obsoleta. Oliv. 

Doryca, Boisd. 

Consputa, Muls. 

Signatipennis (d'Urville), Bois. 

Boisduvali, Muls. 

Bis-septem-notata, Muls. 

Alternans, Muls. 

Enneasticta, (de Hahn), Mu's: 

Stulta, Muls. 

Compilata, Muls. 
Tæniata, Muls. 
Phyllophaga, Muls, 
Lincula (Dalman), Muls. 
Sodalis (Chevr.), Muls. 

Grayi, Muls. 


Nouv, Guinée, 
Id. 
Indoustan, 
Abyssinie. 
Mexique. 
Id, Colombie, 
Id. Nouv. Grenade, 
Madagascar. 
Id. 
Id, 
Abyssinie. 
Madagascar. 
Cafrerie. 
Port-Natal. 
Nubie, Sennar. 
Jndes orient., Ceylan. 
Cafrerie. 
Afrique mérid, 
Guinée. 
Sénégal, 
Chine. 
Cap de B.-Esp, 
Cafrerie. 
Cap de B.-Esp: 
Abyssinie. 
Afrique mér, 
LL. 
Madag., Indes orient. 
Indes orient., Nouv, Guinée, 
Nouv, Guinée, 
Id, 
Australie ? 
Abyssinie. 
Java, 
Id. 
Java. 
Id. 
Id. , Indes orient. 
Id. 
Id. , Port-Natal. 
Id. 


Indes orient, 


Indica (Reiche), Muls. 
Yamuna, Muls. 

Pytho (Reiche), Muls. 
Socialis, Muls. 

Undecim-variolata, Muls. 

Diardi, Muls. 

Stigmula (Reiche), Muls. 

Diffinis, Eydoux et Souleyet. 

Signatula, Muls. 

Stolida, Muls. 

Argus, Geoffroy et Fourcroy. 

Pusillanima, Muls. 
| Languens, Muls. 

Infausta, Muls. 

Territa, Muls. 

Indocilis, Muls. 

Fatalis, Muls. 

Lusoria, Muls, 

Dodecostigma, Wiedemann. 

Bengalensis, Muls. 

Congressa, Muls. 

Gradaria, Muls. 

Addiia, Mule. 

Victa, Muls. 

Socors, Muls. 

Pagana, Muls. 

Oculea, Muls, 

Retexta, Muls. 
Chrysomelina, Fabr. 
Bifasciata, Fabr. 

Réliculata, Oliv. 

Patula (Ghevr.), Muls. 
Macularis (Reiche), Muis, 
Elvina, Muls. ie 
Undecim-spilota (Hope), Muls. 
Flavicollis, Gasstroem. 
Dumerili, Muls. 

Maculivestis, Mulse 

Incauta, Muls. 

Capicola (Dej.), Muls. 
Gyllenhalli, Muls. 


Suppl. Coccinellides. 


TABLE MÉTHODPIQUE. 193 


Indes orient, 
Java. 
Java, Sumatra, 
Indes orient. 
Java, Nouv. Guinée, Van-Diémen, 
Java, 
Id. 
lies Philip. 
Java. 
Id, 
Europe cent. et mér. 
Indes orient., Java. 
Id. 
Java. 
Id, , Ternates. 
Id. 
Id. 
Id, 
Indes orient. 
Id, 
Id. 
Id. 
Ïd. 
Id. 
Id, 
Java. 
Indoustan. 
Id. 
Europe mér., Afrique. 
Afrique mérid. 
Sénégal, Guinée, Nubie, Port-Natal. 
Mexique. 
Indoustan. 
Indes orient, sept, 
1d. 
Indes orient, 
Id. 
Thibet, 
Java. 
Cap de Bon.-Esp., Cafr. 
Cafrerie, 


194 TABLE MÉTHODIQUE. 


Herbigrada, Muls. | 
Wachanrui, Muls. 
Sex-notata, Muls. 
Olivacea (Perroud), Muls. 
Obscurella (Chevr.), Muls, 
Tenebricosa, Muls. 
Aubei, Muls. 
Particollis, Muls. 
Pavonia, Oliv. 
Varipes (Dupont), Mule. 
Murina (Klug.), Muls. 
Corrupta, Muls. 
Varivestis, Muls, 
Modesta (Dej.), Muls. 
Difficilis, Muls, 
Discors (Dej.), Muls. 
Chenoni, Huls. 
Pænulata, Germ. 
Æquinoxialis, Klug, 
PBorealis, Fabr. 
Deleta {Schoenh.), Muls, 
Zetterstedtii, Muls, 
Lineato-punctata, Germ. 
Wissmanni, Muls, 
Paykullii, Muls. 
Vigintiocte-punctata, Fabr. 
Var. Multipunctata (Reiche), Muls. 
Id. Egens; Muls. 
Id. Recta, Muls. 
Id. Sparsa, Herbst. 
14? Pubescens, Hope. 


Implicata, Muls. 
Lacertosa,Muls. 
Vigintisex-punctata (Dej.), Boisd, 


Pardalis, Boisd, 
Mystica, Muls. 
Cacica, Guér. 
Palliata, Schoenh. 
Velutina, Olv. 
Spreta, Muls, 
Illusa, Muls. 


Indes orient. 
? 
Id. 
Mexique. 
Id. 
Id. 
Ia. 
Id. 
Madagascar. 
Mexique. 
Id. 
Id. 
Id. 
Id. 
ld. 
Afrique mérid. 
Guinée, 
Bucnos-Ayres, Brésil, 
Id. 
Amer. sept. et mérid. 
Sierra Leone, 
Cafrerie. 
Brésil. 
Célèbes. 
Cafrerie. 
Indes, Java, Nouv, Guinée, Australie. 


Java. 


Inde. 


Indes orient, 
Id. ? 
Nouv. Guinée, Nouv. Hollande. 


Vanikoroo. 
Indes orient, 
Bolivie, Brésil. 
Brésil. 
Guyanne, 
Brésil. 

Id. 


« 
* 
Ù 
e 


Circumcincta (Dej.), Muls. 

Clandestina (Dej.), Muls. 

Concolor (Reiche), Muls. 
(G. Dira). 


Obscurocincta (Dej.), Muls. 


Placida, Muls. 
Contempta, Muls. 
Circumflua, Muls. 
Mitis (Chev.), Muls. 
Zonula, Muls. 
Circumducta, Muls. 
Arethusa, Muls. 
Virgata (Klug), Muls. 
Amplexata, Muls. 
Gossypiata (Guér.). 
Subcincta (Reiche), Muls. 
Testicolor, Muls. 
Tomentosa (Dej.), Muls. 
(G. Mada). 
Fraterna (Dej.), Muls. 


Rufoventris (Dej.), Muls. 
Fairmairiüi, Muls. 
Glaucina, Muls. 

(G. Hypsa). 
Guineensis (Chevr.). Muls 
Sedecim-verrucata, Muls. 
Macquarti, Muls. 
Geoffroyi, Muls, 
Lacordairii, Muls. 
Pierreti, Muls, 

(G. Cleta); 

Eckloni, Muls. 
Undulata, Casstroem. 
Smithi, Muls. 

Polluta, Muls. 
Distincta (Casstroem), Muls, 
Sahlbergi, Muls. 
Bomparti, Muls. 
Nylaaderi, Muls. 
Punctipennis, Muls, 
Viginti-punctata, Mules. 
Dufourii, Muls. 


TABLE MÉTHODIQUE. 196 


Brésil. 
id. 
Ïd. 


Id, 

Id, Bolivie. 
Buenos-Ayres, 
Brésil, 
Mexique. 
Colombie ? 
Brésil. 

Indes orient, bor, 
Colombie. 
Mexique. 

Bolivie, 

Nouv. Grenade. 
Jades orient, 


Brésil. 


Cayenne. 

Cayenne. 

Brésil. 
Id. 


Guinée. 
Id. 
Madagascar. 
Id. 
là, 
Id. 


Cap de Bon.-Esp. 
Id, 
Id, 
Mexique. 
Afrique mér. 
Cafrerie. 
Sénégal. 
Cafrerie, 
Guinée. 
Cafrerie, 
Guinée. 


196 TABLE MÉTHODIQUE. 


Mandersijernae, Muls. Asie. 

Linnæi, Muls. Cafrerie. 

Stephensi, Muis, Indes orient. ? Afrique ? 
Dahlbomi, Muls. Cafrerie. 

Godarti, Æuls. Afrique orient, 


BALLIDA, Muls. 


Brihamae, Muls. Chine, 


LASIA (Hope), Muls. 


Globosa. Schneid. Europe, Afrique sept. 
Var ? Meridionalis, Motschoulsky. Europe et Russie asiat. mérid. 
Colchica, Motschoulsky. Caucase, 


CYNEGETIS, Redtenbacher. 


Impunctata, Linné. Autriche, etc. 


2e famille. — Poriens. 


PORIA , Muls. 


Cyanea (Dej.), Muls. Brésil. 
Sarguinilarsis, Muls. Id. 
Hæmatura, Muls. Brésil. 
Cæsia, Muls. Id. 
Coxalis, Muls. Id, 
Uhrysomelcildes (Reiche), Muls. Id. 
Togata, Muls. Id. 
Circumflexa, Muls. Colombie. 
FUPALEA, Muls. 
Foveiventeis, Muls. Nouv, Hollande. 
formosa, Muls. Colombie. 
Picta, Guérin. Mexique, 
Suffriani, Muls. Brésil. 


3° Famille. — OGrtaliens. 


1°° Branche. — Ortaliaires. 


ORTALIA, Nuls. 


Variata (Reiche), Muls. Madagascar. 


Callhops, Guérin, 
Flaveola, Xlug. 

Pallens, Muls. 
Guillebelli, Muls. 
Argillacea (Reiche), Muls. 
Maeklini, Muls. 

Funesta, Muls. 

Duponti (Dej.), Muls. 


PRODILIS, Muls. 


Pailidifrons (Reiche), Muls. 


ZENORIA, Muls, 


Ratzeburgi, Muls, 
Subcostalis (Reiche), Muls. 
Pilosula (Dej.), Muls, 
Revestila (Chevr.), Muls. 
Linteolata, Muls, 


TABLE MÉTHODIQUE. 


Id. 

Id. 
Sénégal. 
Cafrerie. 
Guinée. 

? 
Madagascar, 
Id. 


Nouvelle Grenade, 


Brésil, 
Nouvelle Grenade, 
Colombie, 
Brésil. 
Id, 


2 Branche. — Rodolinires. 


AZORIA, Muls. 


Subviolacea, Muls. 


RODOLIA, Muls. 


Carmelitana, Muls. 
Rubea, Muls, 
Carneipellis, Muls. 
Rufopilosa, Muls. 
Ruficollis, Muls. 
Fumida, Muls. 
Guinoni, Muls, 
Roscipennis, Muls. 
Pabivestis, Muls, 
Chermesina, Reiche. 


VEDALIA, Muls. 


Sieboldii, Muls. 
Cardinalis, Muls. 


Cayenne. 
Java. 
Java. 
Chine, 
Indes orient, 
Id. 

Brésil. 

Id, 
Cayenne, 
Madagascar. 


Mexique. 
Nouv. Hollande, 


197 


198 TABLE MÉTHODIQUE. 


4° Famille.-— €Chnoodiens. 


1"* Branche, — Azyaires. 


LADORIA, Muls. 


Desarmata (Chevr.), Muls. Brésil. 


AZYA, Muls. 


Luteipes (Chevr.), Muls, Brésil, 
Scutata, Muls. Mexique. 
Ardosiaca, Muls. Guadeloupe. 
Pontbrianti, Muls. Cayenne. 


Orbigera, Muls. 


EXOPLECTRA, Chevr. 


(G. Cæliario). 


Mexique, Colombie, 


2° Branche. — Chnoodaires. 


Ergthrogaster (Dej.), Muls. Brésil. 
(G. Exoplectra). 

Tibialis (Reiche), Muls. Mexique. 
Intestinalis (Melly), Mals. Brésil, 
Fucosa (Schaum), Muls, Id, 
Metallescens, Muls. Id. 
Luteicornis; Muls. Id. 
Companyoi, Muls. Id, 
Vettardi, Muls. Id. 
Virescens (Chevr.), Muls. Brésil, 
Calcarata, Germ. Id, 
Ænea, Fabr, Cayenne. 
Stevensi, Muls, Mexique. 
Consentanea (Dej.), Muls. Colombie. 


Impotens, Muls. 
Rubripes (Reiche), Muls. 
Coccinea, Fabr. 
Heydeni, Muls, 
Aubicunda, Muls. 


Amér. mérid, 
Mexique. 
Cayenne, Brésil. 
Brésil. 


Cayenne. 


TABLE MÉTEODIQUE. 199 


Miniata, Germar, 
Augularis (Chevr.), Muls. 


CHNOODES, Muls. 


Terminalis (De.), Muls. 
Byssina (Xlug.), Muis. 
Deglandi, Muls. 
Dubitata (Chevr.), Muls. 
Ianocua (Chevr.), Muls. 
Dimidiatipes (Chevr.), Muls, 
Hæœmorrhois, Muls. 
Ahena, Muls, 
Chaudoiri, Muls, 
Gravata, Muls. 
(G. Dapolia). 
Fallax (De.), Muls. 
Cordifera (Dej.), Muls. 
Trivia, Muls. 
Puberula (Dej.), Muls, 
Hæmatina, (Reiche), Muls. 
Corallina (Reiche), Muls. 


Brésil, Mexique. 
Cayenncs 


Colombie. 

Id. 
Colombie, Nouv. Grenade. 
Colombie, 
Brésil, Colombie. 
Brésil. 
Brésil, 
Colombie. 
Brésil, 

Id. 


Brésil, 
Id. 
Amér. méridion. 
Id. 
Colombie. 
Id, 


3“ Branche, — Solaires. 


SIOLA, Auls. 


Boillæi, Muls. 
Var? Garnieri, Muls, 


AULIS, Muls. 


(G. Aulis). 
Annexa, Muls. 
Vestita (Dej.), Muls. 
Fædata, Muls. 
Plantaris, Muls. 

(G. Sidonis). 
Consanguinea. 
Lineato-signata (Melly), Muls. 
Aumonti, Muls. 

Rufo-vittata, Muls, 


Colombie. 
Hd, 


Cafrerie, 

Indes orient. 
Cafrerie, 

Cap de B.-Espér. 


Colombie. 
Brésil. 
Cafrerie. 
Brésil, 


2 00 TABLE MÉTHODIQUE. 
Notivestis, Muls. Indes bor. 


DIORIA, Muls. 


S ordida (Melly), Muls: Chili. 
Setigera, Muls. Brésil, Chili. 


5° Famille, — Scymniens. 


1"° Branche. — €Cranophoraires. 
ORYSSOMUS (Reiche), Muls, 
Subterminatus (Reiche), Muls. Colombie. 


CRANOPHORUS, Muls. 


Quadrinotatus (Boheman), Muls. Cafrerie, Cap de B.-Esp. 
Notatulus (Melly), Muls, Cap de B.-Esp. 


2° Branche, — Noviaires. 


NOVICUS, Muis. 
Cruentatus, Muls. Europe, 
Sanguiaoïentus, Muls. Australie. 


3° Branche, — Aspidiméraires, 


ASPIDIMERUS, Muls. 


Spencii, Muls. Inde sept. 
Ariasi, Muls, Iudes orient ? 
Fulvo-cinctus, Muls. Asie. 


CRYPTOGONUS, Muls. 


Orbiculus, Schoenherr. Indes orient, 
4° Branche. — Cryptolaemaires. 


CRYPTOLAEMUS. 


Montrousieri, Muls, Australie, 


TABLE MÉTHODIQUE. 2()1 


5° Branche. — Platynaspiaires. 


PLATYNASPIS, Redtenbacher. 


Koliari, Muls. 

Villosa (Geoffroy), Fourcroy. 
Bisiguata, Muls. 

Solieri, Muls. 


Sénégal. 
Europe. 
Madagascar. 
Afrique. 


6° Branche, — Seymniaires. 


PHARUS, Huls. 


Sex-gultatus, Schoenherr. 
Quadristillatus, Muls. 
Rouzeti, Muls. 


SCYMNUS, Xugelann. 


(G. Diomus. 

Thoracicus, Fabr. 
Ochroderus, Muls. 
Dichrous (Chevr.), Muls, 


Vàr ? Cyanipennis (Buq.), Chevr. 


Id ? Xanthaspis, Muls. 
Terminatus, Say. 
Roseicollis, Muls. 
Margipallens, Muls. 
Albidicollis, Muls. 

Semioulus, Muls. 
Far ? Morio, Muls, 
Myrmidon (Dej,), Muls. 

Tardus, Muls. 

Piger (Chevr.), Muls, 
Pallidipennis {Reiche), Muls. 
Flexibilis, Muls. 

Tanüilus (Dej.), Muls. 
Rubidus, Motsch. 

(G. Zilus). 

Fulvipes (Reiche), Muls. 

(G. Nephus). 
Quadriluvulatus, flliger, 


Cap de B.-Esp., Sénégal, 
Cafrerie. 
Cap de B.-Esp. 


Awérique mérid. 
Île St- Barthélemy, 
Amér. | 
Amér, 
Floride. 
Amér. septent. 
Cuba, 
Brésil, 
Amér, mérid. 
Brésil. 

Id. 
Amér. sept, 
Brésil. 

Id. 
Nouvelle Greuade, 
Inde septent. 
Colombie. 


Génrgie. 
Cayenne. 


Europe, 


202 TABLE MÉTHODIQUE. 


Quadrivittatus, Muls. 
Incinctus, Muls. 
Oblongo-signatus, Muls, 
Redtenbacheri, Muls. 

Bioculatus, Muls, 

Var ? Marginellus, Muls. 

Id ? Guttiger, Muls, 

Id? Bipustulatus (Dej.). 
Biverrucatus, Panzer, 
Martis, Muls. 

Bipustulatus, Motschoulskr. 
Obscurus (Dej.), Muls. 
Castanopterus, Muls. 
Kiesenwelteri, Muls. 
Bistillatus, Muls. 
Levaillanti, Muls. 

(G. Scymnus). 

Nigrinus, Kugelann. 
Pygmæus (Geoffroy), Fourcroy. 
Americanus, Muls. 

Pallipes (Motschoulsky) Mulis. 
Rosenhaneri, Auls, 
Corpulentus (Motschoulsky), Muls. 
Marginalis, Rossi. 
Scapuliferes, Auls. 

Apetzii, Muls. 

Abrensii (Kuester), Muls. 
Rufpes, Fabr. 

Icteratus {Reiche), Muls. 
Frontalis, Fabr. 
Quadrivulneratus, Muls. 
Inderihensis (Motsch.\, Muls, 
Coustrictus, Muls. 

Nubilus, Muls. 

Morelleti, Muls. 

Curtisii, Muls. 

Fonscolombii, AMuls. 

Abietis, Paykull. 

Venalis, Muls. 

(G, Sidis). 

Binævatus, AMuls. 


Volgus, Muls. 


Cap de B.-Esp. 
Russie asiat, 
Ile Maurice. 
Europe. 

Amér. sept. 

Id. 

Id, 

Id. 
Europe 
Asie, 
Géorgie. 
Amér. mér. 
Russie, 
Sicile, 
Asie. 

Id, 


Europe. 

Id. 
Amér, sept, 
Caucase. 
Cafrerie. 
Transcaucasie, 
Europe. 
Cafrerie. 
Europe. 
Europe mérid. 
Afrique sept. 
Amér, sept. 
Europe. 
Russie asiat, 
Turkestan, 
Ile Maurice ?. 
Assam, 
Cafrerie. 
Assam. 
Brésil. 
Europe sept. 
Inde bor. 


Çafrerie., 


Caracas. 


sé HS 


TABLE MÉTHODIQUE. 


(G. Pullus). 
Fasciatus, Geoffroy, Fourcroy. 
Juniperi, Motsch. 
Viaticus, Muls . 
Thiollierti, Muls. 
O-nigrum, Muls…. 
Casstroemi, Muls. 
Guimeti, Muls. 

Arcuatus, Rossi, 
Impexus (Mærkel), Muls. 
Xerampelinus, Muls. 
Aroutus (Morsch.), Muls. 
Inclytus, Muls. 

Lœwii, Muls. 

Floralis, Fabr. 
Discoïdeus, {lliger. 
Scutellaris, Rey, Muls. 
Pallidivestis, Muls. 
Anomus, Muls. et Rey. 
Alpestris, Muls. et Rey. 
Quercüs (Motsch.), Muls. 
Phlœus, Muls. 

Brullei, Muls. 

Cervicalis, Muls. 
Melanogaster, Muls. 
Auritulus, Muls. 

Creperus, Muis. 

Var ? Astutus (Pilate), Muls. 
Pallidicollis, Muls. 
Analis, Fabr, 
Pyrocheilus, Muls. 
Hæœmorrhoïdalis, Herbst. 
Chatchas, Muls. 
Fastigiatus, Muls. 
Apicalis (Klug.), Muls. 
Plutonus, uls. 
Limbaticollis (Reiche), Muls. 
Guttifer, Muls. 
Capitatus, Fabr, 
Tenebrosus, Muls, 
Thelÿs, Muls. 


Europe. 
Géorgie. 
Brésil. 
Cafrerie, 
Inde ber. 
Id. 
Europe. mér. 
Europe centr. 
Chine. 
Inde bor. 
Arménie. 
Brésil. 
Mexique. 
Antilles. 
Europe. 
Id. 
Egypte. 
Hyères. 
Briançon. 
Iasr 
Iles d’Amér. 
Floride. 
Amér, sept, 
Caracas. 
Mexique. 
Etats-Unis. 
Id. 
Asie. 
Europe. 
Caleutta, 
Id, 
Amér sept, 
Id, 


Mexique. 


Madagascar. 


Nouv. Grenade, 
Narbonne. 
Éurope, 

Amér, sept, 


Yucatan, 


203 


204 


Lacustris (Leconte). Muls, 
Var ? Nigrivestis, Muls. 
Pilatii, Muls. 

Fraxini (Afotsch), Muls. 

Ater, Kugel. 

Biguttatus (Motsch.), Muls. 
Testaceus, Motsch. 
Labouibeni, Muls. 
Cyanescens (Dej.), Muls. 
Watherhousii, Muls. 
Minimus, Paykull. 
Fulvicollis, Muls, 

Gilvifrons (HMotsch.), Muls, 
Biflammulatus, Motsch. 
Formicarius (Motsch.), Muls. 
Deyroilii, Muls, 

Oblongus, Muls, 


CLA NIS, Muls. 


Pubescens, Fabr. 


TABLE MÉTHODIQUE. 


Yucatan 


Mexique. 
Géorgie. 
Europe. 
Déserts des Kirg. 
Caucase. 
Brésil, 
Améri, sept. 
à | 
Europe. 
France. 
Géorgie, 

Id. 
Sibérie orient. 
Cafrerie. 

Id. 


Indes orient. 


COELOPTERUS, Muls, et Rey. 


Salinus, Muls. et Reye 
BUCOLUS, 


Fourneti, Muls, 
Sollicitus, Muls. 


France mérid, 


Australie. 
Cayenne. 


7° Branche. — Rhizobiaires. 


PLATYOMUS, Mulsant. 


Forestieri, Muls. 
Lividigaster, Muls. 


HAZIS. 


Menouxi, Muls. 


Australie, 


Australie. 


Brésil. 


RHIZOBIUS. Stephens, 


(G. Axius), 
Burmeisteri, Muls. 

(G. Rodatus). 
Bajulus (Melly), Muls. 
Caruifex, Muls. 

(G. Rhizobius\. 
Discolor, £richs. 


Cap de Bon.-Ësp. 


Nouv. Hollande. 
Australie. 


Nouv, Hollande, 


TABLE MÉTHODIQUE: 206 


Ventralis, Erichs. Van-Diémen, 
Xanthurus (Schaum), Muls. Nouv. Hollande. 
Evansii, Muls. Aélaïde. 

Litura, Fabr. Europe. 
Discimacula (Ziegl.), Muls. 1d. 

Javeti, Muls, Cap de Bon.-Esp. 


6° Famille, — Cocciduliliens. 


COCCIDULA, Xugelann 


Scutellata, Herbst, Europe. 
Rufa, Herbst. Id. 


Ajoutez 


Au genre COELOPHORA : après la Caliginosa, 
Gratiosa, Muls, Nouvelle Hollande. 


Au genre ORCUS: avant le Pallidilabris, 


Peleus, Muls. ? 
Au genre CLEOTHERA : après la Suturella, ‘ 
Micilla, Muls, Caracas. 


Au genre HYPERASPIS: après la Trimaculata, 
Quadrina, Muls, Brésil. 


ADDENDA. 


Au genre CALVIA ? 
Pallideguttata. Asie, 


Au genre PENTILIA ? 
Testivestis. ? 


Au genre SCYMNUS. 
Bilucernarius, Muls. 
Albipes, Muls. 
Atomus, Muls. 


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