Skip to main content

Full text of "Sur les genres Tridynia, Steironema, Lysimachia, etc. : avec la description d'une nouvelle espèce."

See other formats


C.S  RAriNESQUE 


Scnrb~*y~CA 


jk ycA^ju^  - 


UJL*-o  3to?,  f Sa<k&ju<j^<us> 
éLjudr%JL4  oJLckz  — 


autre  , lorsque  des  mémoires  en  nécessiteraient  plus  de 
quatre.  Le  nombre  pourra  aussi  en  être  augmenté  afin  de 
faciliter  la  publication  des  découvertes  des  correspondons, 
sur-tout  si  le  succès  de  l’entreprise  répondait  à la  bonne 
volonté  que  les  rédacteurs  mettront  à la  faire  valoir  (i). 

Les  auteurs  d’ouvrages  nouveaux  ou  de  relations  de  voya- 
ges, qui  auraient  pour  sujet,  l’avancement  d’une  partie  quel- 
conque des  sciences  physiques , ou  de  ces  sciences  dans  toute 
leur  étendue,  et  qui  désireraient  que  l’on  fît  connaître  leurs 
travaux  par  des  analyses  raisonnées  ou  extraits,  feront  par- 
venir au  bureau  des  Annales , ou  chez  nos  correspondais, 
deux  exemplaires  de  leur  ouvrage  ; ils  recevront,  sur  leur 
demande  , comme  les  auteurs  des  mémoires  et  dissertations, 
des  exemplaires  tirés  à part,  des  articles  qui  les  concerne- 
raient, s’ils  le  désiraient. 

Les  mémoires  et  dissertations  peuvent  être  adressés  au 
bureau  des  Annales  à Bruxelles,  ou  chez  M.  Méquignon- 
Marvis,  libraire  de  l’école  de  médecine  à Paris,  en  hol- 
landais, latin,  anglais,  allemand,  espagnol,  ou  italien  : 
ils  seront  traduits  avec  la  plus  scrupuleuse  exactitude  : la 
préface  de  l’ouvrage  explique  pourquoi  la  langue  française 
a été  préférée  pour  la  publication  des  Annales. 

MM.  les  savans  sont  invités  à employer  la  voie  des  léga- 
tions et  consulats  de  leur  nation , afin  de  lever  tout  obsta- 
cle à l’arrivée  de  leurs  paquets.  N’ayant  pour  but  que  l’uti- 
lité générale,  et  aucune  intention  de  s’occuper ’de  politique, 
les  rédacteurs  des  Annales  espèrent  trouver  assistance  et 
protection  chez  tous  les  gouverneinens,  et  de  la  part  de  tous 
les  dépositaires  de  l’autorité. 

Comme  il  faut  tout  prévoir,  dans  le  cas  où  la  voie  que 
nous  venons  d’indiquer  présenterait  quelques  obstacles  en 
certains  pays,  on  s’en  rapporte  à MM.  les  auteurs  pour  cher- 
cher le  moyen  le  plus  économique  afin  de  faire  parvenir 
aux  rédacteurs,  des  travaux  auxquels  ceux-ci  attachent  un 
trop  grand  prix  pour  regarder  à quelques  frais,  qui  seront 
sans  doute  toujours  au-dessous  de  la  valeur  des  moindres 
mémoires. 

Le  prix  de  l’abonnement  est  de  5o  fr.  par  année,  27  fr. 
pour  six  mois  et  14  fr.  pour  trois  mois.  Les  personnes  qui 
désireraient  s’abonner,  doivent  indiquer  à dater  de  quelle 
époque  , afin  qu’on  leur  adresse  la  collection.  Si  leur  ahon- 


(1)  Messieurs  les  abonnés  pourront  juger  du  désir  qu’ont  les 
rédacteurs  de  leur  complaire  , en  considérant  qu’au  lieu  de  4^ 
planches  qu’eussent  du  contenir  les  quatre  premiers  volumes , il 
en  a été  donné  71. 


Ïïèment  commençait  du  mois  de  juillet  1819  , elles  auraient 
droit  a cinq  volumes  complets. 

La  poste  étant  une  voie  prompte  et  sure , les  personnes 
qui  le  jugeraient  convenable  et  qui  désireraient  les  Annales , 
peuvent  s’y  abonner  chez  MM.  les  directeurs  de  poste  aux 
lettres. 

MM.  les  libraires  qui  voudront  entrer  en  correspondance 
avec  l’éditeur  des  .Annales,  pourront  s’entendre  avec  MM.  les 
directeurs  de  poste,  .à.  moins  qu’ils  n’indiquent  une  autre 
voie  (qui  leur  serait  plus  avantageuse),  et  alors  il  en  sera 
fait  usage.  ' . 

On  peut  en  tout  temps  s’abonner  chez  M.  WeissenbrücJi  j 
imprimeur  du  Roi,  éditeur  et  l’un  des  propriétaires  , chez 
tous  les  directeurs  de  poste  et  libraires  du  royaume,  et 
principalement  : 

A Amsterdam  , chez  G.  Dufour. 

A La  Haye,  chez  De  Lyon. 

A Liège.,  chez  M Collard  in. 

A Bruges  , chez  Bogaert-Dumortier  et  Mme.  la  V8.  De  Moor. 

A Paris,  chez  M.  Mèquignon  - Mcirvis , libraire  de  l’École  Me 
médecine  (seul correspondant  pour  toute  la  France.) 

A Londres,  chez  MM.  Bossange  , Masson  et  compagnie. 

A Genève  , chez  MM.  Manget  et  Cherbulier. 

A Vienne  , chez  M.  Artaria. 

A St.-Pétersbourg  , chez  M.  St. -Florent. 

A Florence’  chez  MM.  Molinié  Lundi  et  compagnie. 

M.  J.  Franck , libraire  allemand  à Bruxelles  , se  charge  de  toutes 
les  demandes  de  l’Allemagne  pour  les  Annales  , qui  se  trouvent  : 

A Aix-la-Chapelle,  ch 


îez  iVl.  6.  A.  May  er. 
A Bamberg  , chez  M.  Kuschs. 

A Bonn  j chez  M.  Ad.  Marcus. 

A Berlin  , chez  MM.  Dunker  et  Humblot. 
A Cologne  , chez  M.  Bachem. 

A Darmstadt , chez  MM.  Heyer  et  Leske. 
A Elberfeld,  chez  M.  Burchler. 

A Francfort , chèz  M.  Herman  , libraire. 
A Hanovre  , chez  MM.  les  frères  Halin. 

A Heidelberg  , chez  MM.  Mohr  et  JVinser . 
A Leipzick  , chez  M.  Barth. 

A Mayence  , chez  M.  Florian  Kapfenlerg. 
A Munich,  chez.  M.  Fleschman. 

A Nuremberg  , chez  M.  Schrag. 

A Wurtzbourg,  chez  M.  Schrag. 


D’après  le  désir  qui  leur  en  a été  généralement  ma- 
nifesté, les  rédacteurs  publieront  en  tête  de  l’un  des 
prochains  volumes  la  liste  nominative  de  MM.  les  Sous- 
cripteurs aux  Annales  ; on  est  occupé  en  ce  moment  à 
donner  à cette  liste  toute  l’exactitude  désirable. 


n 


SUR  LES  GENRES 


TRIDYNIA , STEIRONEMA , 
LYSIMA CHIA , etc. 

AVEC 

LA  DESCRIPTION  D’UNE  NOUVELLE  ESPÈCE. 

Par  M.  RAFINESQUE. 

\ ■" 

SUR  LE  GENRE  |S* 

MANIS , 

ET 

DESCRIPTION  D’UNE  NOUVELLE  ESPÈCE  : 
MANIS  CEONYX. 

"Par  le  meme. 

» ' Ô , | ’ 

à- A 


Extrait  de  ia  aome.  livraison  du  jme  tome  des  Annales 
générales  des  Sciences  physiques. 


A BRUXELLES, 

De  l’Imprimerie  de  Weissenbrüch  , Imprimeur  du  Roi, 
rue  du  Musée  , n6.  io5y. 


En  se  décidant  à publier  les  Annales ‘ générales  des 
Sciences  physiques , les  rédacteurs  ont  pensé  que  cet  ou- 
vrage pouvait  devenir,  non-seulement  un  moyen  de  pro- 
pager les  connaissances  humaines  , mais  encore , pour  eux  , 
l’occasion  d’offrir,  un  tribut  de  gratitude  aux  savans  qui 
contribuèrent  lé '-plus  aux  progrès  décès  connaissances. 
Dans  l’intention  où  ils  sont  de  faire  toujours  paraître,  sous 
les  auspices  des  savaîïs  du  premier  ordre,  chacun  de  leur  vo- 
lume, M.  Alexandre  de  Humboldt  a reçu  l’hommage  de  la 
première  livraison  , M.-  Yan  Swinden  de  la  seconde  , M . le 
lieutenant-général  Carnot  de  la  troisième  , M.  Bancks  de  la 
quatrième,  M.  Zéa  de  la  cinquième,  M,  de  Lacépède  de  la 
sixième,  M.  Voila' de  la  septième.  Chaque  livraison  (ou 
volume)  composée  de  trois  cahiers,  sera  désormais  précédée 
du  portrait  du  savant  auquel  en  sera  offerte  la  dédicace. 

Les  savans  qui,  pendant  le  cours  d’une  année,  enverraient 
aux  Annales  six  articles  où  seraient  jointes  des  planches,  ou 
dix  sans  figures,  recevront,  pour  l’année  suivante,  les 
Annales  gratuitement  et  sans  frais. 

Les  auteurs  d’articles  qui , non  contens  de  les  voir  insé- 
rés dans  les  Annales  , désireraient  qu’on  en  tirât  à part  un 
certain  nombre,  voudront  bien  en  prévenir  l’éditeur,  qui 
se  conformera  à leurs  désirs. 

Les  Annales  paraissent  par  cahiers  de  huit  feuilles , mê- 
mes format  et'  caractère  que  ceux  qui  ont  paru  jusqu’ici, 
le  dernier  jour  de  chaque  mois  ; ces  cahiers  seront  dispo- 
sés de  manière  que , réunis  par  trimestre,  ils  formeront 
un  volume  ou  livraison  de  /+oo  pages  9 non  compris  les  plan- 
ches et  tables. 

Chaque  cahier  contiendra,  de  rigueur,  quatre  planches, 
représentant  des  appareils  ou  instrumens  propres*aux  scien- 
ces , des  cartes  ou  vues  nécessaires  à l’intelligence  des  mé- 
moires , ou  des  figures  coloriées  de  plantes,  animaux, 
substances  minérales,  etc......  Ces  planches,  qui  ne  seront 

jamais  en  moindre  nombre  que  douze  par  volume*  pour- 
ront être  accumulées  dans  un  numéro  aux  dépens  d’un 


Sur  les  genres  Tridynia  > Steironema  , Lysl - 

MAC  H IA  j etc.  AVEC  LA  DESCRIPTION  D’UNE  NOU- 
VELLE ESPÈCE. 

Par  M.  R AFINESQUE , prof,  a VUriiv.  de  Lexington, 

Depuis  long-temps  j’avais  observé  que  les  Lysimaques  de 
l’Amérique  septentrionale  présentaient  plusieurs  anomalies 
dans  le  nombre  et  la  forme  de  leurs  étamines  , que  les  bo- 
tanistes avaient  négligé  d’énoncer.  INuttall  en  taisant  der- 
nièrement la  même  observation  , s’est  décidé  à diviser  ces 
plantes  en  deux  sousrgenres  , auxquels  il  n’a  pas  donné  de 
noms  particuliers. 'De  Candolle  se  plaint  dans  la  flore  fran- 
çaise que  èe  genre  n’est  pas  encore  bien  connu  , et  se  de- 
mande si  on  ne  devrait  pas  le  diviser.  Ventenat  en  a séparé 
une  espèce  dont  il  a formé  $,on  genre  Lubinia  qui  a été 
adopté  ; ii  n'en  a pas  été  de  même,  et  j’ignore  pourquoi, 
du  nouveau  genre  également  établi  par  Manch  sous  le  nom. 
de  Naumburgia , et  qui  se  compose  de  la  Lysimachia  Thyr- 
siflora . 11  me  semble  que  ce  genre  doit  être  entièrement  re- 
formé , et  Je  propose  de  le  diviser  en  6 genres,  dont  les 
caractères  principaux  seraient  les  suivans  : 

i.  Tbidynia.  Calice  5-partite  ; corolle  rotiforme,  5- 
partite.  5 Etamines  inégales  , tridynamique  : filaments  mo- 
nadeîphes  à leur  base , filiformes  , 3 plus  longs  ordinaire- 
ment inférieurs.  Capsule  à 5 valves  oligospermes  : semences 
ponctuées  = Remarques . Dans  ce  genre  comme  dans  tous 
les  suivans  , le  calice  est  égal  , la  corolle  égale , le  style 
filiforme , le  stigmate  simple  et  la  capsule  uniloculaire, 
Tridynia  est  l’abrégé  de  tridynamique.  Les  espèces  suivan- 
tes de  Lysimaques  appartiennent  à ce  genre  : i,  Quadrifo - 
lia.  2.  Angustifolia.  3.  Racemosa.  4-  Herbemonti.  Elliot,  5, 
Glauca.  Espèce  nouvelle  dont  voici  la  description. 

Tridynia  glauca.  Glabre  et  glauque  j feuilles  opposées, 
sessiles,  lancéolées,  àiguè’s,  à base  ciliée  : pédoncules  fili- 
formes, droits,  plus  longs  que  les  feuilles  j sépales caîicinaux 
lancéolés  ? cuspîdçs  ? plus  courts  que  la  corolle,  dont  le? 


( 97  ) 

sépales  sont  obovales , entiers,  obtus.  =:  C’est  une  petite 
plante  annuelle  , qui  s’élève  de  6 à io  pouces  , et  croît 
dans  le  Kentucky,  sur  les  collines  qui  bordent  la  rivière 
Licking  ; elle  fleurit  en  juillet  et  porte  des  fleurs  jaunes. 
Tige  grêle,  souvent  simple,  flexueuse , tétragone,  pédon- 
cules axillaires  opposés  , épaissis  au  sommet  ; anthères 
arquées  , longues  , linéaires  ; .capsule  globuleuse. 

2.  Steironema.  Cal.  4-6  partite  ; corolle  rotiforme,  4~6 
partite.  4“ 6 Etamines  égales  un  peu  monadelph.es  à leur 
base  et  alternes  avec  autant  de  filaments. stériles  ou  dents 
alongées  intermédiaires.  Capsule  à 5 valves  et  polyspermes. 
= Remarques.  Ce  genre  contient  aussi  5 espèces  : il  faut  y 
rapporter  les  Lysimachia  ciliala , hybrida,  heterophy lia,  lon- 
gifolia  et  reeo /uto.  Nuttall.  Cet  auteur  se  demande  si  la  L. 
jiummularia  doit  y appartenir.  Il  s’est  trompé  en  indiquant 
les  étamines  libres,  elles  sont  en  effet  légèrement  monadei- 
phes  ou  en  anneau  à leur  base.  Steironema  signifie  fila- 
mens  stériles. 

3.  Naumburgia.  Manch.  Cal.  5-y  partite  ; corolle  rotifor- 
me, 5-y  partite;  sépales  étroits  ; 5-7  étamines  égales  et  li- 
bres; capsule  à 5 valves  et  polysperme.  11  faut*  rapporter 
à ce  genre  les  Lysimachia  thyrsiflora  et  capitata  de  Pursh. 

4.  Borissa.  Cal.  5-partite;  corolle  campanulée.  5-fide  ; 5 
étamines  égales  et  libres  ? Capsule  h 5 valves  oligospermes  ; 
semences  striées  et  ombiliquées.  Ce  genre  dont  le  nom 
U été  employé  par  Gessner , ne  contient  qu’une  espèce  : 
la  Lysimachia  linum  stellatum.  L. 

5.  Lysimachia.  Lin.  Cal.  5-partite  ; corolle  rotiforme , 
5-partite;  5 étamines  égales  et  monadelplies  à leur  base; 
capsule  à 10  valves  et  polysperme.  Hem.  11  faut  y rap- 
porter les  Lysimachia  vulgaris  , decurrens , ephe niera  , atro- 
purpurea  , dubia , punctata  , nemorum  , japonia  et  man- 
mularia ; qu’il  faut  au  reste  observer  de  nouveau. 

6.  Lubinia.  Ventenat.  Cal.  5-partite  ; corolle  hypocrateri- 
forme  5-partite;  5 étamines  égales  et  libres  ? Capsule  à 5 
valves?  polysperme,  mucronée.  Hem.  Une  seule  espèce  : L. 
Spathulata  V.  ou  Lysimachia  mauritiana . 


( 98  ) 


Sur  le  genre  Manïs  et  description  d’une 
NOUVELLE  ESPÈCE  MANIS  CeÔNYX. 

Par  M.  G.  S.  RAFINESQÜE,  professeur  de  botanique 9 
à Lexington. 


Le  genre  Manis  de  Linné  ne  comprenait  que  deux 
espèces,  le  Pangolin  et  le  Plia  ta  gin  ; ce  dernier  indiqué 
comme  existant  en  Asie  et  en  Guinée  , n’avait  jamais  été 
trouvé  dans  les  contrées  intermédiaires.  J’ai  eu  l’occasion, 
d’examiner  la  dépouille  d’un  Phatagin,  qui  a été  apportée 
de  Guinée  et  déposée  dans  le  Muséum  du  Lycée  d’his- 
toire naturelle  de  New-York.  J’ai  remarqué  que  cet  animal 
différait  essentiellement  du  Phatagin  d’Asie  , et  je  suis 
parvenu  a constater  que  le  Phatagin  d’Afrique  n’est  nul- 
lement identique  de  celui  ’ d’Asie  , en  sorte  que  le  genre 
Manis  doit  contenir  trois  espèces  en  deux  sous-genres,  que 
je  définis  ainsi  : 

I.  Sous-genre.  Pangolin.  Pangolinus.  Pieds  à 5 doigts, 
longs  ongles  égaux  ; queue  plus  courte  que  le  corps. 

i.  Espèce.  Pangolin  a courte  queue.  Manis  brachyura. 
Raf. 

M.  brachyura.  Erxl.  M.  peritadactyla.  Lin. 

Description.  Queue  presqu’aussi  longue  que  le  corps, 
dessous  du  corps  nu  ; pieds  écailleux  intérieurement;  cinq 
ongles  longs  ,•  égaux , entiers;  écailles  du  corps  arrondies , 
entières  , tranchantes. 

II.  Sous-genre.  Phataginus.  Phatagin.  Pieds  à 4 doigts; 

5 ongles  inégaux,  4 très-longs  et  i intérieur  très- court, 
n’appartenant  à aucun  doigt  visible  ; queue  plus  longue 
que  le  corps.  — ■ C’est  par  erreur  que  l’on  a attribué 

4 ongles  seulement  aux  Phatagins , ils  en  ont  effectivement 

5 ; mais  ils  n’ont  que  4 doigts  et  i ongle  sessile  extrême- 
ment court,’ 


( 99  ) 

2.  Espèce.  Pjsatagin  tïucuspide.  Manis  trîcuspis.  Eaf. 

M.  mctcroura.  Erxl.  M.  tetradactyla.  Lin. 

Descr . Queue  plus  longue  que  le  corps , qui  est  poilu 
<en-dessous  ; pieds  poilus  intérieurement.,  à 4 longs  on- 
gles entiers  et  i court  intérieur  ; écailles  ovales,  tricus- 
pidées , épineuses. 

3.  Espèce.  Phatagin  Ceony x. -Manis  Ceonyx.  Raf,  (Ceonyx 
signifie  ongles  fendus.) 

Descr.  Queue  plus  longue  que  le  corps,  qui  est  poilu 
en-dessous  5 pieds  poilus  intérieurement , à 4 longs  on- 
gles fendus  et  sillonnés , et  i court  intérieur  * écailles 
ovales  - oblo  ngues , obtuses  ou  érosées,  entières,  tran- 
chantes. Longueur  totale  3 pieds,  dont  la  queue  occupe 
les  5 neuvièmes.  Corps  couvert  de  grandes  écailles  ova- 
les, obîongues,  obtuses,  entières,  ou  rétuses , ou  érosées, 
lisses  à l’extrémité  , striées  et  carénées  à la  base , les  an- 
térieures plus  ovales  ; leur  couleur  est  généralement 
brunâtre.  Gorge  et  bande  longitudinale  inférieure  couvertes 
de  poils  brunâtres.  Queue  applatie  à peine  convexe  en  des- 
sus , plate  dessous  , à bords  tranchans  avec  l’extrémité  ob- 
tuse. Tous  les  pieds  à 4 doigts  munis  d’ongles  longs , 
arqués,  fendus,  avec  un  sillon  longitudinal  ; un  petit  ongle 
intérieur  sans  doigt , simple  et  entier  ; tous  les  ongles 
blanchâtres* 


autre  , lorsque  des  mémoires  en  nécessiteraient  plus  de 
quatre.  Le  nombre  pourra  aussi  en  être  augmenté  afin  de 
faciliter  la  publication  des  découvertes  des  correspondais, 
sur-tout  si  le  succès  de  l’entreprise  répondait  h la  bonne 
volonté  que  les  rédacteurs  mettront  à la  faire  valoir  (1). 

Les  auteurs  d’ouvrages  nouveaux  ou  de  relations  de  voya- 
ges, qui  auraient  pour  sujet,  l’avancement  d’une  partie  quel- 
conque des  sciences  physiques , ou  de  ces  sciences  dans  toute 
leur  étendue,  et  qui  désireraient  que  l’on  fît  connaître  leurs 
travaux  par  des  analyses  raisonnées  ou  extraits,  feront  par- 
venir au  bureau  des  Annales , ou  chez  nos  correspondais , 
deux  exemplaires  de  leur  ouvrage  ; ils  recevront,  sur  leur 
demande  , comme  les  . auteurs  des  mémoires  et  dissertations, 
des  exemplaires  tirés. à part,  des  articles  qui  les  concerne- 
raient, s’ils  le  désiraient. 

Les  mémoires  et  dissertations  peuvent  être  adressés  au 
bureau  des  Annales  à Bruxelles  , ou  chez  M.  IVTéquignon- 
Marvis,  libraire  de  l’école  de  médecine  à Paris,  en  hol- 
landais, latin,  anglais,  allemand,  espagnol,  ou  italien  : 
ils  seront  traduits  avec  la  plus  scrupuleuse  exactitude  : la 
préface  de  l’ouvrage  explique  pourquoi  la  langue  française 
a été  préférée  pour  la  publication  des  Annales. 

MM.  les  savans  sont  invités  à employer  la  voie  des  léga- 
tions et  consulats  de  leur  nation  , afin  de  lever  tout  obsta- 
cle à l’arrivée  de  leurs  paquets.  N’ayant  pour  but  que  P uti- 
lité générale,  et  aucune  intention  de  s’occuper  de  politique, 
les  rédacteurs  des  Annales  espèrent  trouver  assistance  et 
protection  chez  tous  les  gouvernemens,  et  de  la  part  de  tous 
les  dépositaires  de  l’autorité. 

Comme  il  faut  tout  prévoir,  dans  le  cas  où  la  voie  que 
nous  venons  d'indiquer  présenterait  quelques  obstacles  en 
certains  pays,  on  s’en  rapporte  à MM.  les  auteurs  pour  cher- 
cher le  moyen  le  plus  économique  afin  de  faire  parvenir 
aux  rédacteurs,  des  travaux  auxquels  ceux-ci  attachent  un 
trop  grand  prix  pour  regarder  à quelques  frais,  qui  seront 
sans  doute  toujours  au-dessous  de  la  valeur  des  moindres 
mémoires. 

Le  prix  de  l’abonnement  est  de  5o  fr.  par  année,  27  fr. 
pour  six  mois  et  14  fr.  pour  trois  mois.  Les  personnes  qui 
désireraient  s’abonner,  doivent  indiquer  à dater  de  quelle 
époque  , afin  qu'on  Jeur  adresse  la  collection.  Si  leur  abon- 


(1)  Messieurs  les  abonnes  pourront  juger  du  désir  qu’ont  les 
rédacteurs  de  leur  complaire  , en  considérant  qu'au  lieu  de  4^ 
planches  qu’eussent  dû  contenir  les  quatre  premiers  volumes , il 
a été  donné  71. 


nenient  commençait  du  mois  de  juillet  1819,  elles  auraient 
droit  à six  volumes  complets. 

La  poste  étant  une  voie  prompte  et  sûre,  les  personnes 
qui  le  jugeraient  convenable  et  qui  désireraient  les  Annales , 
peuvent  s’y  abonner  chez  MM.  les  directeurs  de  poste  aux 
lettres. 

MM.  les  libraires  qui  voudront  entrer  en  correspondance 
avec  l’éditeur  des  Annales , pourront  s’entendre  avec  MM.  les 
directeurs  de  poste,  à moins  qu’ils  n’indiquent  une  autre 
voie  ( qui  leur  serait  plus  avantageuse) , et  alors  il  en  sera 
fait  usage. 

On  peut  en  tout  temps  s’abonner  chez  M.  Weissenbruch , 
imprimeur  du  Roi , éditeur  et  l’un  des  propriétaires  , chez 
tous  les  directeurs  de  poste  et  libraires  du  royaume,  et 
principalement  : 

A Amsterdam  , chez  G.  Dufour. 

A La  Haye,  chez  De  Lyon. 

A Liège , chez  Mme.  Collardin. 

A Bruges  , chez  Bogaert-Dumortier  et  Mme.  la  Y •.  De  Moor.  , 

A Paris , chez  M.  Mécjuignon  - Mardis  , libraire  de  l’École  de 
médecine  (seul  correspondant  pour  toute  la  France.) 

A Londres,  chez  MM.  Bossange , Masson  et  compagnie. 

A Genève  , chez  MM.  Manget  et  Cherbulier. 

A Vienne  „ chez  M.  Artaria. 

À St.-Pétersbourg  , chez  M.  St. -Florent. 

A Florence,  chez  MM.  Molini , Lundi  et  compagnie. 

M.  J.  Franck , libraire  allemand  à Bruxelles,  se  charge  de  toutes 
les  demandes  de  l’Allemagne  pour  les  Annales , qui  se  trouvent  : 

A Aix-la-Chapelle  , chez  lYi.  S.  A.  Mayer . 

A Bamberg  , chez  M.  Kuschs. 

A Bonn  , chez  M.  Ad.  Marcus. 

A Berlin  , chez  MM.  Dunker  et  Humllot. 

A Cologne  , chez  M.  Bachem. 

A Darmsiadt,  chez  MM.  Hcyer  et  Leske. 

A Elberfeid,  chez  M.  Burchler. 

A Francfort , chez  M.  Herman  , libraire. 

A Hanovre,  chez  MM.  les  frères  Hahn. 

À Heidelberg,  chez  MM.  Mohr  et  Winser. 

A Leipzick , chez  M.  Barth. 

A Mayence  , chez  M.  Florian  Kapfenberg. 

A Munich  , chez.  M.  Fleschman. 

A Nuremberg,  chez  M.  Schrag. 

A Wurtzbourg , chez  M.  Schrag. 


3\- 


7 


/ 


( 


ï