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THE ONTARIO INSîlTUTE FOR STUDiES !N EDUCATION - LIBRARY
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UNIVERSITE
DE
LOUVAIN
1425=Î834=Î9Î0
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VISITE DES LOCAUX UNIVERSITAIRES
pendant l'Exposition de 1910
LOUVAIN
Typ. et lithogr. J. VAN LINTHOUT
rue de Diest, 40
THE LIBRARY
The Ontario Institute
for Studies in Education
Toronto, Canada
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î^uV 1 ? 1959
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UNIVERSITÉ
DE
LOUVAIN
1425=1834=1910
VISITE DES LOCAUX UNIVERSITAIRES
pendant l'Exposition de 1910
LOUVAIN
Typ et lithogr. J. VAN LINTHOUT
rue de Diest, 40
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1. — HÔTEL DE VILLE DE I.OUVALN
Université de Louvain.
Louvain, ancienne capitale du duché
de Brabant, est célèbre dans les annales
de la Belgique. Elle fut autrefois un
centre politique et industriel puissant ;
ses monuments attestent 1 eelat de son
histoire. Depuis le xv^ siècle, elle est le
siège d'une grande Université. Placée au
confluent des courants scientifiques de
France et d'Allemagne, Louvain fut dès
lors, elle est encore un des foyers in-
tenses de la vie d'études de l'Europe (i)..
(i) Voir : L'Université de Louvain. Coup d'œil sur son
histoire et ses institutions, 1425-1000, vol. in-8" avec gra-
vures et plan; Bruxelles. Ch. Bulens, 1900.
I. Origines et institutions.
L'Université de Louvain fut fondée en
1425 par le Pape Martin V, à la requête
du duc de Brabant Jean IV. Son prestige
fut considérable. Charles V y étudia sous
la direction du futur pape Adrien VI,
alors professeur. Au xvi^ siècle y florissait
une école puissante d'humanistes qui se
prolongea au siècle suivant et qui compte
des noms très connus, tels que Juste Lipse,
dont on vient d'ériger la statue, Erycius
Puteanus, etc. Elle eut une influence puis-
sante sur tout le mouvement des idées lit-
téraires, juridiques, philosophiques, bien
qu'elle ne fût pas sans subir parfois, elle
aussi, les malheureux effets des luttes qui
troublèrent notre pays. Son école de droit
exerçait une grande action politique sur
le gouvernement, qui recrutait parmi ses
gradués ses principaux fonctionnaires.
Parmi les noms célèbres citons encore
Valère André, humaniste, historien et
bibliographe ; Gemma Frisius qui apporta
d'Allemagne les études cosmographiques;
Adrien Romanus, un des inventeurs de
l'algèbre moderne ; Réga , chirurgien
illustre; Minckelers, inventeur du gaz
d'éclairage, et bien d'autres.
Avec des alternatives de splendeur et
de déclin, dues au trouble des idées et
Photo Jules Van Grinderbeek, Lourain
(Syfrr/ue ae f^^é/e ^^i^ûe
des guerres, mais généralement puissante,
l'Université vécut jusqu'à la Révolution
française, réunissant des étudiants nom-
breux dans l'ensemble des institutions
dont l'avaient dotée les pouvoirs religieux
et civils, et beaucoup de fondations parti-
culières. Après l'éclipsé momentanée de
la Révolution, et une période transitoire
sous les Hollandais, vint l'indépendance
delà Belgique; l'Université de Louvain
fut rouverte, profitant de la proclamation
de la liberté de l'enseignement. Elle date
cettîe nouvelle vie de 1834 et n'a cessé de-
puis lors de se développer et de prospérer.
L'Université actuelle de Louvain est
une institution libre, œuvre de l'initiative
puissante et forte des catholiques belges.
Son organisation tout entière est due,
comme ses progrès incessants, à l'énergie
de cette initiative. Il y a dans ce carac-
tère une marque distinctive, qui mérite
l'attention.
L'Université est gouvernée par un Rec-
teur magnifique nommé à vie.
L'unité morale, la communauté du
but, le dévouement à l'œuvre commune,
l'esprit à la fois religieux et scientifique
constituent les forces essentielles de l'in-
stitution. Le nombre de ses professeurs,
de ses installations, de ses élèves a été
sans cesse en croissant. La présente notice
— 8 —
ne donne de son organisation et de sa vie
qu'un aperçu très sommaire. Elle n'a
d'autre but que d'appeler l'attention et
d'amener tous ceux qui s'intéressent au
mouvement des idées à se procurer les
repseignements complémentaires sur cette
grande institution scientifique.
2. Aperçu général de l'enseignement
L'enseignement universitaire est mul-
tiple. De nombreux programmes et bro-
chures spéciales en exposent des sections.
Ici nous ne donnons qu'un coup d'œil
d'ensemble, qui fera voir combien vaste
est l'envergure de cette activité.
Il y a d'abord les anciennes Facultés
qui peuvent s'appeler traditionnelles, mais
qui toutes aussi se sont notablement élar-
gies; les écoles nouvelles sont venues
comme se greffer sur leur vieux tronc, et
s'épanouir en ramifications puissantes.
La Faculté de Théologie présente les
hautes disciplines dogmatiques, morales,
scripturistiques et historiques. Les études
bibliques y ont un grand développement,
et les langues orientales y sont largement
enseignées. L'histoire ecclésiastique y est
l'objet d'un enseignement étendu et dotée
d'un Séminaire historique spécial, et ré-
3. — p.Jladeuze
recteur magnifique
cemment le doctorat en langues sémi-
tiques y a été organisé.
La Faculté de Droit comporte l'ensei-
gnement fondamental des branches juri-
diques, surtout au point de vue national,
qui forme la préparation aux carrières
professionnelles du barreau et de la ma-
gistrature. Mais de cette faculté sont issus
des instituts spéciaux, ayant leur allure
et leur vie propre.
D'abord une Ecole des Sciences sociales,
politiques et diplomatiques, qui s'applique
à approfondir et à comparer les notions
de ces branches diverses si importantes
aujourd'hui. Là viennent nombreux sur-
tout ceux qui par leur initiative, leurs
succùs, leur position seront appelés à
jouer un rùle actif dans la vie publique ;
ils y étudient les matières spéciales de
l'économie politique et du droit public,
du droit des gens et des institutions des
divers peuples.
Puis une Ecole des sciences commer-
ciales, consulaires et coloniales, destinée
à donner une formation supérieure à ceux
qui se destinent à ces carrières, formation
à la fois scientifique et technique, où les
matières du commerce, celles du droit
spécial, et les exercices du bureau com-
mercial sont combinés de façon à donner
un sérieux effet utile.
— 10 —
La Faculté de Philosophie et Lettres,
suivant la dénomination usuelle en Bel-
gique comprend les matières de philoso-
phie, d'histoire et de lettres au sens large
du mot désignant la littérature, la philo-
logie, la linguistique, etentln la pédagogie
ou instruction normale préparant aux
carrières de l'enseignement.
Il faut parcourir le programme pour se
rendre compte de la très grande variété
des titres et enseignements que comporte
cette faculté, et qui se ramifie en une
foule de groupes distincts, reliés entre
eux, mais ayant leur activité propre.
D'abord le très important Institut phi-
losophique qui s'occupe presque de toutes
les sciences en les rattachant à des prin-
cipes supérieurs, embrassant aussi bien
la philosophie proprement dite, au sens
strict, que la philosophie des sciences
spéciales qu'on y relie.
Puis les conférences ou groupes d'études
historiques et linguistiques, nombreux et
variés et dont le nombre a augmenté sen-
siblement depuis quelques années, qui
préparent aussi à des doctorats spéciaux,
en sciences morales et historiques, en
archéologie, en langues orientales, etc.
Les Facultés de Médecine et des Sciences
ont pris aussi d'énormes développements,
les Instituts spéciaux s'y sont élevés, actifs
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p. J. VAX B?^,NEDEN
1809-1894
— 11 —
et féconds, en de tortes initiatives. On a
vu surgir les Instituts spéciaux de bacté-
riologie, de biologie, de neurologie, de
pathologie, de chimie, s'étendre et se spé-
cialiser les cliniques médicales.
Les sciences appliquées ont largement
étendu leur domaine. Les Ecoles d'arts et
manufactures, du génie civil, des mines,
d'architecture , auxquelles se rattache
l'Ecole électro-mécanique, se sont orga-
nisées et perfectionnées, de même que
l'Ecole d'agriculture avec ses sections
spéciales et coloniales, puis l'Ecole de
brasserie.
L'énumcration que nous ferons plus
loin, et les programmes spéciaux, mon-
treront l'importance et l'étendue de ces
enseignements. Il ne peut être question
ici de tracer le programme de ces divers
Instituts; chacun d'eux a son exposé par-
ticulier, et on peut s'en procurer le détail.
Il ne s'agit ici que de grouper le tableau
d'assemblage.
Louvain, remarquons-le encore, ne se
borne pas aux études de sciences théo-
riques. Tout en faisant à la théorie la
place élevée qui lui revient, elle con-
sacre une incessante activité au dévelop-
pement des sciences appliquées, à l'étude
du progrès merveilleux des applica-
tions techniques. C'est bien ce que font
voir les divers programmes spéciaux, ses
écoles d'ingcnicurs en branches diverses,
manufactures et commerce, mécanique et
électricité, architecture et mines, agricul-
ture et brasserie. La polytechnique y suit
les progrès des découvertes avec un soin
attentif.
Il en est de même dans les branches
scientifiques de la pratique médicale,
dans les laboratoires de bactériologie, de
neurologie, de biologie, etc.
L'enseignement de Louvain est donc
éminemment pratique, vivant, progressif.
L'enseignementdes facultés et des écoles
aboutit normalement à l'acquisition d'un
diplôme pour lequel sont exigées la fré-
quentation d'un programme de cours et
d'exercices réglementaires et l'épreuve
d'un ou plusieurs examens. Le diplôme
final est celui de docteur; et pour les
écoles techniques celui d'ingénieur.
Les titres de docteur (ou de bachelier
et licencié qui les précèdent) et ceux d'in-
génieurs sont nombreux et variés. De
plus en plus, la spécialisation s'introduit
dans l'enseignement, tout en conservant
aux étudiants les connaissances générales
indispensables à une vraie formation
scientifique.
Cette formation générale et la spéciali-
sation sont l'une et l'autre singulièrement
MX
.). — .T. .T. THONISSEX
181.S-1891
6. — INSTITUT CARNOV
1.3
perfectionnées par les méthodes à Ja fois
théoriques et pratiques en usage dans les
diverses écoles de Louvain.
3. Caractère de l'enseignement et du travail.
Il faut se rendre compte du caractère
de l'enseignement. II s'est assez fort mo-
difié depuis quelques années Sauf pour
les sciences naturelles et les sciences
appliquées, où toujours les exercices pra-
tiques avaient eu leur part nécessaire,
pour les autres sciences longtemps l'ensei-
gnement se cantonna en une forme de
leçon orale, plus ou moins solennelle, à
laquelle les étudiants eux-mêmes ne pre-
naient qu'une part réceptive, presque pas-
sive. Aujourd'hui, de plus en plus, avec
une grande vigueur, on cherche à sti-
muler, à susciter l'initiative, l'étude per-
sonnelle de l'élève. On sait combien
partout on préconise cette méthode qui
fait de l'étudiant le collaborateur de l'en-
seignement. Sans doute on ne peut de-
mander cela à tous les élèves, mais au
moins on excite leurs qualités, et on met
en œuvre les valeurs eîfectives. C'est le
résultat réalisé actuellement dans toutes
les facultés et écoles, sur une très large
échelle, par le système des conférences,
— 14 —
séminaires, cours pratiques. Il en est ainsi
en théologie comme en sciences, en his-
toire comme en droit ou en économie,
avec les méthodes spéciales qui con-
viennent à chaque branche.
C'est là une caractéristique spéciale de
l'enseignement actuel à Louvain. Certes il
n'en est pas ainsi pour toutes les matières,
mais pour un grand nombre, et l'effet sur
l'initiative, le travail persouiiel est remar-
quable. Dans ces cours pratiques parti-
culiers, un maître s'attache k former un
groupe d'étudiants qui veulent s'appliquer
à sa branche, en spécialité; sous sa direc-
tion ils apprennent les méthodes, ici le
maniement des instruments, là la con-
naissance et la valeur des auteurs et des
sources ; ils s'essayent à de premiers tra-
vaux personnels, sous l'œil du maître qui
dirige, redresse, conseille.
Ces groupes sont nombreux à Louvain ;
on les trouve épars un peu partout, dans
les facultés et les instituts. Plusieurs des
instituts eux-mêmes ne sont que de tels
groupes plus développés et comme fédé-
rés entre eux, à cause de leurs relations
scientifiques.
Dans les facultés comme dans les divers
instituts, le système des Séminaires se dé-
veloppe donc, et la méthode allemande
se combine ainsi avec la méthode plus
L.
7. — LES HALLES UNIVERSITAIRES (INTERIEUR)
15 —
généralisatrice de l'enseignement français ;
on peut y voir à l'œuvre comme une com-
binaison des méthodes qui caractérisent
les deux races voisines de la Belgique.
Les cours théoriques et les conférences
spéciales se développent sans cesse et
c'est ici que se manifeste encore une des
caractéristiques spéciales de la libre ini-
tiative de Louvain : sa souplesse, son
élasticité, sa rapide adaptation aux pen-
sées nouvelles. Sans doute, tout y est relié
en une direction générale, il y a une
unité supérieure qui groupe l'ensemble
et notamment une pensée commune reli-
gieuse qui le domine, mais dans le champ
du progrès des études il y a une décen-
tralisation, une initiative très large. Pas
de paperasserie bureaucratique enrayant,
énervant, décourageant les bonnes volon-
tés. Chaque groupe se meut et se déve-
loppe en sa vie propre, quasi autonome,
suivant une féconde division du travail.
La collaboration très effective à l'œuvre
commune n'apporte à l'action personnelle
que la moindre entrave possible.
L'unité est nécessaire, la collaboration
et la coexistence dans un même centre
sont précieuses par l'appui et le concours
mutuels, mais chacun suit sa voie d'études
avec une féconde liberté. De là l'éclosion
d'une variété nombreuse de spécialités,
16
la création de ces instituts nouveaux, où
un maître s'attache à une idée, la déve-
loppe, en fait le succès, ajoute un fleuron
et une force à l'œuvre commune. Ainsi
sont nés les instituts de biologie et de
sciences politiques, les conférences d'his-
toire, de philologie comme de mathéma-
tique, et tant d'autres. Qui parcourra les
programmes, les volumes, même sim-
plement un Annuaire de l'Université,
prendra sur le vif cette activité plurale.
De là aussi des publications spéciales,
et des relations suivies entre maîtres et
étudiants. Ces relations sont encore un
des traits de la vie scientifique et univer-
sitaire de Louvain. Si elles ne sont pas
générales, elles sont cependant une note
caractéristique qui peut-être ne se re-
trouve nulle part ailleurs à ce degré, et
qui frappe l'étranger.
4. Les publications.
Les publications ne sont pas étrangères
à la vie universitaire; elles en font au
contraire partie intégrale. Il y a des pu-
blications personnelles du corps profes-
soral ; elles sont nombreuses. De gros
volumes de bibliographie ont donné la
liste de ces travaux. Ils montrent que
l'Université a bien servi la science, dans
8. — INSTITUT DES HAUTES ETUDES PHILOSOPHIQUES
9. — INSTITUT ZDOLOOiyUE
— 17 —
tous ses domaines, non seulement les
sciences théoriques, mais les applications.
S'il y a des théologiens et des juristes de
haute marque, il y a des mathématiciens
et des chimistes, des médecins et des in-
génieurs célèbres. Pour ne citer que des
morts, Van Beneden et J.-B. Carnoy ont
en zoologie et biologie une renommée
mondiale, comme Gilbert en mathéma-
tique, de Harlez et P. Willems dans les
sciences philologiques... et bien d'autres.
Mais outre les nombreuses œuvres per-
sonnelles, il y a l'œuvre plus spécialement
professorale, celle qui suscite le travail
du disciple. De là les publications des
groupes universitaires, ces revues dirigées
par des professeurs et rédigées en partie
par les anciens élèves qu'il a formés à la
science. Elles se multiplient et se ré-
pandent; elles appartiennent aux bran-
ches les plus diverses. On peut en lire la
liste dans la Bibliographie universitaire.
On y trouve depuis la Cellule (Revue de
biologie), le Nevraxe (Revue de neuro-
logie), jusqu'au Muséon (Revue de linguis-
tique), au Musée 'pédagogique, à la Revue
d'histoire ecclésiastique et à la Revue Con-
golaise, qui vient d'être fondée. Il y en
a une trentaine qui paraissent réguliè-
rement.
Puis il y a des collections de travaux
— 18 —
émanés des groupes universitaires, par
exemple celle de la Faculté de philosophie
et lettres, émanant surtout d'un groupe de
conférences historiques et linguistiques;
celle de l'Ecole de Haute Philosophie et
de l'Ecole des Sciences politiques, compre-
nant chacune d'importants travaux...
Ce serait, on le voit, méconnaître Lou-
vain, que de n'y voir qu'un atelier où se
préparent des professionnels routiniers.
On veut de l'initiative et on veut apprendre
aux jeunes gens à en avoir utilement; on
les forme, dans la mesure de leur capacité,
aux activités personnelles et fécondes.
5. La population de la ville universitaire.
La population universitaire se compose
d'un personnel nombreux. L'Université
forme comme un petit état dans la ville,
bien qu'elle ne soit pas matériellement
concentrée. Son siège officiel est aux
Halles, l'antique bâtiment au grand cor-
ridor roman, où elle fut installée en 1426 ;
mais partout se rencontrent des bâtiments
de tout style et de tout âge contenant les
instituts et les collections universitaires.
Ici la majestueuse cour royale du Collège
du Pape Adrien VI ; ailleurs les bâtiments
néo-gothiques de l'amphithéâtre Vésale,
du Collège Juste Lipse et de l'Institut
10. — COLLEGE JUSTE-LIPSE
11. — COLLEGE DU PAPE ADRIEN VI
— 19 —
Léon XIII; ailleurs encore la claire con-
struction italienne de l'Institut de bacté-
riologie; puis le nouvel Institut d'Aren-
berg, des Sciences chimiques... Tout cela
donne à Louvain un cachet personnel.
La population est variée aussi, d'une
mobilité particulière à cause des familles
qu'amène la période des études universi-
taires de leurs fils. Il y a environ 120 pro-
fesseurs (dont 82 laïques) et 25oo étudiants.
En 1 872 il y en avait mille ; l'augmentation
a été rapide. Dans cette population, non
seulement toutes les régions de la Belgique,
mais bien des pays étrangers sont repré-
sentés et la colonie étrangère mérite d'être
signalée dans les branches les plus diverses.
La vie des étudiants mériterait une
esquisse. Il y en a de catégories diverses.
Un petit nombre sont en famille, leurs
parents étant venus s'établir à Louvain
pour la durée de leurs études D'autres,
habitant les villes situées à proximité,
regagnent chaque jour leur foyer en che-
min de fer. Deux cents environ habitent
des Collèges (pédagogies) où pour environ
700 francs ils ont toute la vie matérielle.
Mais le plus grand nombre habitent en
appartement chez les bourgeois et prennent
leurs repas dans des pensions ou restau-
rants Le genre de vie matériel est fort
inégal ; il y a des logements et des tables
— 20 —
selon la puissance des bourses; les appar-
tements ont généralement deux chambres;
il en est fort peu dont le prix dépasse
5o fr. par mois, déjeuner compris, même
dans les quartiers riches de la ville ; la
plupart coûtent moins ; on les loue géné-
ralement pour dix mois, les vacances
n'entrant pas en compte.
Outre les frais de la stricte vie maté-
rielle, à Louvain, il faut compter le sub-
side nécessaire pour le vêtement et Y argent
de poche bien malaisé à calculer par sa
variété même.
Parmi les dépenses, il faut inscrire
enfin celle des cours et des examens,
l'achat des livres, instruments, les frais
d'excursions scientifiques... Eîi moyenne
le total des trais de cours monte à 25o ou
3oo fr. mais varie d'après le genre d'études.
A un autre point de vue, il sera't curieux
de décrire la vie estudiantine Elle a ses
côtés sérieux et ses côtés joyeux, mais
cette description sort du cadre de cette
notice. Le respect de l'ordre est surveillé
par une discipline universitaire qui est
une des caractéristiques de Louvain; on
veut y assurer l'instruction, mais on ne
se désintéresse pas de la conduite de la
jeunesse et on se met en mesure de la
conseiller, de la corriger, et de tenir les
familles au courant des agissements de
leurs fils.
1?. — AVENTE DU CHATEAU DU DUC D"ARENHERG
IIÉVERLÉ LEZ-LOUVALN
13. — (!RANI) AUDITOIRE
Les étudiants sont réunis en groupes
divers, non seulement pour la camara-
derie, le jeu, la promenade et la soirée,
mais aussi pour des œuvres, des études,
des sports. Il y a des groupements plus
larges, sociétés provinciales, réunissant
la plupart des natifs d'une même pro-
vince; celles-là ont leurs locaux et leurs
emblèmes, et leurs fêtes, leur drapeau
qui figure aux cérémonies universitaires.
Ces groupements organisent non seule-
ment des fêtes, mais aussi des conférences
politiques ou littéraires que viennent
donner des orateurs distingués du pays
et parfois de l'étranger.
Signalons surtout, et nous y appelons
l'attention toute spéciale, le nombre con-
sidérable de sociétés où les étudiants,
habituellement sous la direction d'un pro-
fesseur, s'exercent à des travaux, à la
parole, à l'exposé raisonné d'une ques-
tion; il en est de scientifiques, littéraires,
linguistiques, il en est de tous genres.
\J Annuaire en donne le rapport annuel
et nous croyons que ces groupes forment
encore un des traits les plus particuliers
de la physionomie de Louvain.
Il y a aussi des sociétés spéciales de
jeux d'adresse et d'exercices physiques et
on cherche à les développer.
Le nombre des professeurs et des étu-
diants, groupés avec la population qui
les entoure, dans la ville de Louvain,
donne à celle-ci , on le comprend , un
vrai caractère de ville universitaire que
ne peuvent avoir les Universités des
grandes villes.
Et Louvain demeure un centre, les
anciens y reviennent ; il y a des sociétés
d'anciens, vivantes, publiant des revues,
se tenant ferme entre eux, et gardant
l'esprit de VAîma Mater.
6. Où l'on peut trouver plus de détails.
Cette courte notice donne à peine une
vue à vol d'oiseau. Chaque année depuis
75 ans, paraît un Annuaire massif faisant
connaître par le menu la vie universitaire
de l'année; les programmes, le rapport
général du Recteur, les listes des inscrip-
tions et des examens, les comptes rendus
des travaux des sociétés d'étudiants, tout
cela est suggestif et instructif. On y voit
vivîx' une année de l'Université et on voit
combien multiple est cette cité scientifique.
En 1900 a paru un volume illustré,
pas bien gros, sur YUniversité de Louvain,
son histoire et ses institutions (1425-1900)
où se marquent les progrès successifs,
sont nommés les professeurs marquants,
décrits sommairement encore, mais notés
14. — INSTITUT d'ar?:xhkr(;
(l.AHORATOIRKS DK CHIMIE)
— 23 —
de leur trait distinctif les principaux
Instituts universitaires. La même année
a paru une nouvelle édition, déjà signalée
plus haut, de la Bibliographie universi-
taire, avec suppléments en 1901, 1903 et
1905, donnant, depuis 1884, la liste com-
plète des professeurs et l'énumération
copieuse de leurs publications. En 1908,
à la veille du 73^ anniversaire de la Res-
tauration, avec un nouveau supplément,
a paru un volume donnant la liste com-
plète des professeurs depuis 1834 et celle
des travaux du corps professoral en
fonctions.
La plupart des licoles et Instituts spé-
ciaux ont publié une notice spéciale sur
leur but, leur organisation et leurs œuvres.
Enfin, une brochure à part publie
chaque année le programme des cours.
Il est spécialement recommandé aux
étrangers de s'adresser tout d'abord à
une des autorités universitaires, au Vice-
Recteur, par exemple, qui les renseignera
complètement.
On peut d'ailleurs se procurer tous
ces renseignements complémentaires en
sadressant au secrétariat de l'Université
pour tout ce qui concerne les études et
aussi les conditions matérielles.
24 —
7. APERÇU DES FACULTÉS.
Faculté de Théologie : Dogmatique. — Droit cano-
nique. — Droit civil-ecclésiastique. — Morale. — Ecriture
sainte. — Histoire critique de l'ancien testament. — Histoire
des religions. — Histoire ecclésiastique. — Archéologie chré-
tienne.— Patrologie. — Langues assyrienne, arabe, hébraïque,
syriaque, égyptienne.
A la Faculté est rattaché un Institut spécial (collège améri-
cain) pour les prêtres se destinant aux missions d'Amérique.
Faculté de Droit : Encyclopédie et histoire du droit. —
Droit public et administratif du pays. — Droit civil pénal et
commercial du pays. — Economie poUtique. — Organisation
judiciaire. — Droit romain. — Notariat — Droit international.
Ecole des Sciences politiques et sociales. Histoire parle-
mentaire belge. — Institutions politiques comparées. — Droit
international, arbitrage. — Droit colonial. — Economie poli-
tique. — Législation du travail. — Droit industriel. — Poli-
rique commerciale et douanière. — Histoire diplomatique. —
Droit privé comparé. — Science financière, — Statistique. —
Droit commercial comparé.
l'iiolo Jules Van OrinileWjeck, Luuvaiii
25
Faculté de médecine : Physiologie humaine et com-
parée. — Histologie et anatomie microscopique. — Anatomie
humaine et comparée. — Zoologie et Embryologie ; Biologie.
— Chimieîphysiologique. — Pathologie et thérapeutique. —
Maladies mentales. — Chirurgie. — Théorie et cliniques
spéciales des diverses maladies. — Ophtalmologie. — Ana-
tomie pathologique et bactériologie. — Clinique propedeu-
tique. — Pharmacologie. — Obstétrique. — Médecine légale
et déontolop;ie, — Hv^icne.
Faculté de Philosophie et Lettres :
Philosophie : Psychologie. — Logique. — Morale, — His-
toire de la philosophie. — Analyse de traités philosophiques.
— Encyclopédie de la philosophie et matières spéciales. —
Métaphysique. — Droit naturel.
Histoire et Géographie : Plusieurs cours sur les diverses
périodes de l'histoire depuis l'antiquité jusqu'à nos jours. —
Plusieurs cours sur les institutions des diverses époques. —
Encyclopédie de l'histoire et eritique historique. — Histoire
des littératures. — Epigraphie. — Diplomatique et Paléogra-
phie. — Géographie et histoire de la géographie.
Littérature. Philologie. Linguistique, Nombreux cours
théoriques et pratiques sur les langues anciennes (grecola-
tines). les langues germaniques et les langues romanes, au
point de vue historique, philologique et littéraire.
— 2G ---
Langues et littérati're sanscrites. — Textes vieux-persans,
Zend-pehlvi. — Hiéroglyphes.
Institut supérieur de philosophie. Les matières philoso-
phiques approfondies. En outre : Psychophysiologie. —
Sciences physiques et mathématiques au point de vue philo-
sophique. — Morale, — Droit naturel. — Science sociale. —
Histoire de la philosophie. — Sciences historiques; histoire
des idées politiques et sociales.
Institut normal de pédagogie pour la préparation à l'en-
seignement.
Faculté des Sciences : Chimie. — Physique. — Ma-
thématiques supérieures. — Cristallographie. — Minéralogie.
— Géalogie et paléontologie — Mécanique pure et appliquée.
— Astronomie. — Botanique. — Zoologie. — Cytologie, —
Morphologie et physiologie animales. — Histologie, géogra-
phie et paléontologie animales. — Chimie physiologique. —
Géographie, topographie. — Cartographie.
8. Ecoles spéciales techniques.
Il est impossible de donner ici la liste
complète des cours des Ecoles techniques
Bornons-nous à énumérer ces écoles, dont
on peut se procurer sans peine les pro-
gj^ammes spéciaux développés. Elles for-
ment des ingénieurs en leurs spécialités
respectives.
Ecole des arts et manufactures et des
mines.
17. — HALLES UNIVERSITAIRES (EXTERIEUR)
18. — LA iuiiLi()Tiii:(,>rE (salm: d'iiistiure)
— 27 —
École dachitecture.
» des consiructions civiles .
» délectricite'.
» d'agriculture.
» de brasserie.
» des sciences commerciales, con-
sulaires et coloniales.
Ces diverses écoles sont florissantes,
comme les facultés générales et donnent
un enseignement très étendu théorique et
pratique.
Nous l'avons dit plus haut. Louvain a
une polytechnique variée et progressive
en ces multiples Écoles qui se greffent
sans cesse sur le tronc universitaire.
9. Instituts scientifiques spéciaux.
Bibliothèque. Il y a une grande biblio-
thèque centrale aux Halles et une quan-
tité de bibliothèques spéciales des Instituts.
L'Université reçoit un millier de pério-
diques.
Ecole des Sciences sociales et politiques
(comprenant aussi divers cours pratiques
spéciaux, bibliothèque, etc.), publiant une
collection de publications.
Institut supérieur de philosophie (com-
prenant plusieurs laboratoires, confé-
rences, cours pratiques combinés, etc.),
publiant plusieurs revues.
— 28 —
Laboj'ûtoire de phonétique expe'rimen-
taie.
Conférences et coins pratiques des di-
verses sections d'histoire, de philologie et
de linguistique, publiant des rapports, des
revues, des collections, des travaux.
Institut pédagogique.
Institut loologique, avec une série de
laboratoires spéciaux, publiant La Cellule
avec l'Institut Carnoy
Institut Vésale. Musées et laboratoires :
anatomie, histologie, hygiène, physiologie.
Institut de bactériologie.
Institut Réga. Histologie, chimie phy-
siologique.
Institut de pathologie.
Cliniques médicales diverses et spé-
ciales.
Institut Carnoy (cytologie et biologie)
(comprenant une série de laboratoires,
bibliothèque, musée, etc ), publiant la
revue La Cellule.
Institut de chimie.
Laboratoires de chimie. Il y en a une
série dirigés vers diverses spécialités.
Laboratoires de physique, de cristallo-
graphie, minéralogie et géographie, etc.
Institut électro- mécanique.
Musées de zoologie, de métallurgie, de
chimie industrielle, de minéralogie, d'ex-
ploitation des mines, d'archéologie, d'agri-
culture et produits forestiers.
— 29 —
Institut de {ootechnie.
Jardin botanique.
10. Groupes d'études, Conférences, etc.
Entre les groupes d eaides et les Sémi-
naires proprements dits il y a une échelle
à multiples degrés qui rend les classifica-
tions difficiles : il faut tout ici renseigner
ensemble, l'espace de ce fascicule ne per-
mettant pas les analyses. Nous suivons
l'ordre alphabétique.
Cercle apologétique.
Cercle de chimie et des industries agri-
coles.
Cercle des électriciens.
Cercle d'études wallonnes .
Cercle industriel
Cercle linguistique.
Cercle de littérature française.
Cercle mathématique.
Conférence d'histoire de l'art et d'ar-
chéologie.
Conférence d'économie sociale.
Conférence de droit public.
Conférence d'histoire ^section ancienne,
section moderne).
Conférence d'histoire littéraire grecque
et latine.
Cours pratique de philologie romane.
Emulation. Cercle d'études sociales.
— 30 —
Exercices de phonétique et linguistique.
Geloof en Wetenschap (cercle apologé-
tique flamand).
Instituts. Laboratoires. (En réalité des
cours pratiques multiples fonctionnent à
ces Instituts et Laboratoires mentionnés
ci-dessus, n^ 9).
Séminaire historique.
Societas philologa.
Société médicale.
Société philosophique (sections de philo-
sophie générale et de philosophie sociale).
Sociale Studiekring en Sprekersbond.
Rechtsgenootschap.
Taal en Kennis : Landbouwkring.
Taal en Kennis : Geneeskundige afdee-
ling.
Taal en Kennis : Wijsbegeerte en Let-
teren.
Taal en Kennis : Algemeene Weten-
schappen.
Taal en Letterlievend studentengenoot-
schap « Met Tijd en Vlijt ».
H. Liste des revues périodiques
et collections actuellement publiées
ou dirigées par des professeurs de Louvain,
1. Analectcs pour servir à l'histoire ecclé-
siastique de la Belgique, fondées par
E. Reusens, etc. (1864).
19. — CHARLES DE HARI.EZ
1832-1<S!)9
— 31 —
2. Bulletin de lUnion des ingenieius
(1872).
3. Journal des sciences médicales (1876),
puis Revue médicale (1882), publiée en
deux séries : a) Sciences médicales ;
b) Sciences chirurgicales et d'obsté-
trique.
4. Le Muséon. Études historiques, ethno-
logiques et religieuses (1882), fondé par
Ch. de Harlez.
5 La Cellule. Recueil de cytologie et
d'histologie générale (1884), fondés par
J.-B. Carnoy.
6. Revue pratique du notariat belge, fondée
par A. Maton.
7. Dietsche Warande, fondée par Alber-
dingk Thijm, fondue en 1900 avec le
Belfort.
8. Revue pratique des sociétés civiles et
coîmnerciales (1891), A. Nyssens.
9. Revue agronomique (1892). Organe de
l'Union des agronomes.
10. Revue néo-scolastique (1893) et Bi-
bliothèque de l'Lnstitut supérieur de phi-
losophie, fondées par D. Mercier.
1 1. Annales de pharmacie (1895), fondées
par Ranwez.
12. Bulletin de l École de Brasserie ( 1 895).
i3. Leuvensche Bijdragen op het gebied
der germaansche Philologie (1896),
fondés par Colinet.
— 32 —
14- Le Musée belge. Revue de philologie
classique (1897), avec un Bulletin bi-
bliographique et pédagogique, fondés
par P. Willems, etc.
1 5 . Revue sociale catholique ( 1 897), fondée
par Deploige et Legrand (Institut supé-
rieur de philosophie).
16. Revue catholique de droit (1898), In-
stitut supérieur de philosophie.
17. Le Névraxe. Recueil de neurologie
(1900), fondé par A. Van Gehuchten.
18. Revue d'histoire ecclésiastique (1900),
fondée par Gauchie et Ladeuze.
19. Les Philosophes beiges, collection
fondée par M. de Wulf (1901).
20. Bulletin de l Union commerciale et
consulaire (1901).
21. Materialien {ur Kunde des aelteren
englischen Drainas, collection fondée
par W. Bang (1902).
22. American collège Bulletin {1903),
fondé par J. de Becker.
23.. Bulletin d histoire linguistique et litté-
raire française des Pays-Bas (1903),
fondé par Bethune et Doutrepont.
24. Annuaire du Cercle pédagogique
(1903), fondé par F. Gollard.
25. Bulletin du Cercle des électriciens
(1903), fondé par Ponthière et Gillon.
26. Collection des dissertations de la Fa-
culté de Théologie (60 vol.).
20. — PLAN DE LA VILLE DE LOUVALN. SITUATION DES PRINCIPAUX
LOCAUX DE l'université.
27- Bibliothèque de [École des Sciences
sociales et politiques {1892), fondée par
J. Vanden Heuvel (40 vol.).
28. Collection de publications de diverses
Conférences d'histoire, de philologie et
de linguistique (à la Faculté de Philo-
sophie) (25 vol.).
29. Lepense Teksîuitgaven , fondés par
S'charpé.
30. La Revue Congolaise, (1910), fondée
par E. de Jonghe. etc.
31. L'Annuaire de l'Université
(74 volumes I.
12. Statistique des înscripti^Eis.
Année
Année
1834
86
1874
1 160
1844
777
1884
i638
1834
600
1894
i636
1864
764
1904
2148
En 1909, il 3^ eut 2368 étudiants;
25 1 étaient étran2;ers.
53. Visite des îocaiîx universitaires
pendant l'exposition.
Les locaux universitaires peuvent être
visités, pendant la durée de l'Exposition
de Bruxelles, les lundis, mercredis et
samedis de chaque semaine, de lo heures
à 12 eî de 14 heures à 16. S'adresser au
concierge de chaque établissement.
Toutefois, jusqu'à la un des cours et
des examens, la visite des locaux ne sera
pas autorisée pendant les heures de cours
et de laboratoires.
L'entrée dans les laboratoires et la visite
des collections scientifiques sont permises,
aux jours indiqués, moyennant avis donné
quelques jours à l'avance au directeur
du laboratoire ou du musée.
— 35
TABLE DES MATIERES
Avant propos ......
1. Origine et institution ....
2. Aperçu général de 1 enseigneir>ent .
3. Caractère de renseignement et du travail
4. Les publications .....
5. La Population et la ville universitaire .
6. Où l'on peut trouver plus de détails
7. Aperçu des Facultés et des cours en matière
enseignées ......
8. Ecoles spéciales techniques .
9. Instituts scientifiques spéciaux
10. Groupes d'études, conférences, etc. .
u. Liste des revues périodiques et collections
actuellement publiées ou dirigées par des
professeurs de Louvain
12. Statistique des inscriptions par année
i3. Visite des locaux universitaires
p.
5
p.
6
p.
8
p.
12
p.
:6
p-
38
p.
22
s
p.
24
p-
26
p-
-7
p.
s
-9
'S
F-
3o
p.
33
p.
'A
TABLE DES GRAVURES.
1. Hôtel de ville de Louvain
2. La statue de Juste Lipse
3. P. Ladeuze. recteur magnifique
4. P.-J. Van Beneden (1809-1894)
5. J. J, Thonissen (1818-1891) .
6. Institut Carnoy
7. Les halles universitaires (intérieur)
8. L'institut des hautes études philosophiques
9. Institut zoologique. ....
10. Collège Juste- Lipse ....
n. Collège du pape Adrien VI .
12. Avenue d'Héverlé .....
1?. Grand auditoire .....
34. Institut d'Arenberg (Laboratoires de chimie)
i5. Ecussons des facultés ....
j6. La médaille jubilaire de 1909.
17. Halles universitaires (extérieur)
18. La Bibliothèque (salle d'histoire) .
19. Charles de Harlcz (1832-1899)
20. Plan de Louvain. Université .
p.
5
p-
6
p-
8
p-
10
p.
12
p.
12
p-
14
p-
16
p-
16
p.
x8
p.
18
p.
20
p-
20
p.
22
p.
24
p.
M
p.
26
p.
26
p-
3o
p.
32
378.4933 U-L894 c.1
Université ca
Université de Louvain : 1
3 0005 02004644 0
78.4933
U-L894
Louvain, Université catholique
Université de Louvain, 1425-
1834-1910
378.4933
U-L894
Louvain. Université catholique.
Université de Louvain, 1425-1834-
1910