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Full text of "Œuvres de Monsieur de Montesquieu"

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V.i 







JL A, i&S- 



DEFENSE 

D E 

L,E S P R I T 



TOME V. 



A-UX DEUX-PONTS, 
Chez Sanson et CompagKi i. 



M. OCC. LXXXiy. 



DEFENSE 

D E 

L,E S P R I T 

PREMIERE PARTI& 



Ol 



iN a divli^ cette difenfe^n trois parties. Dans 
la premiere , on a repondu aux reprbches 
e^n^rauic qui out iik fatts a i'auteur de i'efprit 
^5 lois. Dans la fecoode , on ripond aux repro- 
dies particuliers. La troifieme* contient des' r£« 
fiexions fur maniere dont on Ta crkiqu^. * Le 
|>ublic yz connoiue I'etat des chofe^ \ ii poiirra 



A 



4 D i F £ N S X 



1. , 、 

(^uoiQUE l'efprit~des lois foit un ouvrage de 
pure politique & de pure jurifprudeoce , i'auteur 
a eu fouvent occafion A*y parler de la religion 
chr^tienne : tl fait de maruere )i en faire fen* 
tir toute la grandeur ; & s*il n,a pas eu pour ob- 
jet de travailier a la faire croire, il a cherck^ k 
la faire aimer. '- 

Cependant , dans deux feiulles piriodtques^j^ 
qui out paru coup fur coup , on lui a fait les 
plus afFreules imputations. II ne s'agit pas moins 
que de fa voir »*ileft fpinofifte & deifte; &<}uoique 
ces deux accufations foient par elles- monies con* 
tradi^loires , •!) le mene fans cede de l,une a l,au- 
tre. Toutes les deux ^tant incotnpatibles , ne pea* 
▼ent pas le rendre plus coupable qu'une feule ; 
mais toutes les deux pen vent le rendre plus 
odieux. 

II eft done fpinofifte , lui qui , des le premier 
article de fon livre i a diitingui le monde mate* 
tie] d'avec les intelligences ipiritueltes 1 

11 e(l done fpinofule » lui qui, dans le fecond 
article , a attaqui rathi^iime I Ccux qui ont dit ' 
qu'une fatalite aveugU a prodidt tous Us ejffits qui 
nous voyons dans le- monde , ont dit me grand, 
abfurditcicar quelle plus grandt abfurdlti , quunc 
fatalite aveugle qui a Droduit des ttres intelligens? 

II efl done fpinofii^e , lui cjui a continue par 

{a) L'une du 9 0£iobre 1749 » Vawtre du 16 da 
me mois. 



m L"fepiiiT OEs Lois. | 

ces paroles : Dieu a du rapport d rumvers €&mm 
criatcur & comme canfervateur (b) : Us his felon 
kfyuetles U a crei , font "lies felon UfquelUs U 
cmftrvc, II apt felon ces regies , oarce au il Us 
cotmoit ; U Us cowioit^parce quil us a faites; it 
ksa faiusyparce ^u'dks am du rapport avcc Jk 
fapfi 6» fa puiffanct. 

Ij eft done fptnofifte , lui qui a ajouti •• comm^ 
nous voyans-^ue U numde {c) , formi par le mou- 
vtmentde la matiere^ .& pnwi d'inttlligenee Juk 翁 
fifte toujours » &c 

II e« done fpinofifte » lui qui a d^raontri {I\ 
centre Habbes & Spinofa , que Us rapports de 
jufBc€& dUqmtiimini antimun i tautes Us lots 
fofidves. 

II eft done fpinoitfte , Ul qui a dk, an com* 
mencetnent du chapitre iecond : cetit hi qm , Af 
hnprimant dans nous mimes Fidie d* m cnattur » 
nous pone vers lui, eft U prtmien dts lois nam* 
reiUs par fan irmortance. 

U tik done (pinofiOe , !ai qui a combattu de 
toiites fes forces le paradoxe de Bayle , qu'il 
vaut tnieux £tre athi^e qu*idolatre ? Paradoxe 
doiit les ath6es tireroient ks plus dangereafes 
€onr<^uences« 

Que dit-on , apris des paflages £ founds, 
Et T'^quM naturelle demande que le degri de 
preure fott proportionni a la grandeur de i'ac- 
ciifadon. 

Premier! obiectioh. 
»■ L*auteur tombe dks le premier pas. Les lois. 



A J 




(力 Ilfid. 



6 D £ r E w s 量 

» Jaw !a fign ficatlon la plus Vendue , dit-iT ^ 
n font ks rapports n^cefTaires qui d^rivent de la 
» nature des chofes. Les lois des rapports ! cela 
» fc con^oit-il ?… Cependant Fauteur na pas 
» chang^ la definition ordinaire des lois fans def- 
» few. Quel eft done fon but } le void. Selon 
» ie DOiiveau fyfteme, il y a entre tous )es Itrei^ 
» qui forment ce qiie Pope appelle le gr^ind tout, 
" un enchaiaement j(i nicefbire , aae le moindre 
n d^angement porteroit la cociufion jufqu'aQ 
» tr^nedu premier etre. C'eft ce qui £i]t dire k 
,, 'Pope , que les chofes n'ont pu etre autrement 
» qu'clles ne font, & que tout eft bieii xomme 
eft. Cela pof" on entend la iignification de 
» ce lar.gage nouveau , que les lois font les rapr 
n pom iiecefTaires qui d^nvent de la nature des 
9f chofes. A quoi 1*011 ajoute que , dans ce fens » 
,, tous }es etres Cfit leurs lois ;. la divinite a fes 
n, lois ; le monde materiel a fes lois , les inteili*^ 
» genccs fuperieures a rhomme ont leurs lois ; 
» Ie& b€te& ont leurs lois ; rhomme a fes lois. ic 

R i p o N s E. 

Les t^nebrps rr ernes ne font pas plus obfcures 
que c€ci.«Le critique a oui dire , que Spinofa ad- 
tnettoit un principe aveugle & n^celTaire qui 
gouvernoit I'univers ; il ne iui en taut pas da- 
vantage ; des qu*il trouvera le mot n^cefTaire , 
ce ieru du rpinofifixie. L'auteur a dit que les lois 
^toient un rapport neceflaire ; voila done du fpi* 
nofifnr e , parce que voila du ndceflairc/ ce 
qu ii y a dejCurpienant , c'eft que I'auteur , chei 
le cvitique , fe trouve fpinoiiue a cau(€ de cet 
a I tide , quoiqne cet article combatte expreffe- 
meat ies fyAemes dangereux. Uauteur a eu ea 



m LTsPRit DCS Ld»: . 7 

>rfie d^atUtqtier le Cyfkirae de Hobbes; fyiUme 
terrible qui , faifam dependr^ toutes les vercat 
• & tons les vices de rdtablifTement des iois que 
les hommes fe font faites; & voulant prouver 

Sue les hommes naiflent tous en etat de guerre, 
c que k( premiere loi liaturel e eft la guerre de 
toiis contre tous , renverfe , comme Spjnofa , Sc 
taute religion & tome morale. Sur cela , Fau* 
teur a i&tabU » preinieretnent , au'il y avoit des 
lois de juitice &. d'equit^ avant i^tabliflement des 
, ]ois poficives •• il a' prouv^ que tous les etres 
avoient des lois; que, mSaie avant leur creation , 
ils avoient des lois poffibles ; que Dieu lui-mSizie 
avoit des lojs, c*eu-4-dire, les lois qu'il s*£toit 
fakes. II a demontri (e), qu'il etou faux que les 
hommes naquifTent en 6tat de guerre'; il a fait 
voir qae Vita de guerre n'ayoit fiommenci qu'a- 
pr^s r^tabliflement des (oci^t^s ; il a donni la« 
oeiTus 'des principes clairs. Mab il en r^fulte tou* 
|6urs que i'aateur a attaqu^ les erreurt de Hob* 
. bes, &L ies cofif^queaces de celles de Spinofa ; 
& qu^ lui eA arrive qu'on I'a fi fseu entendu , 
que i'cnm, pris pour, des opinions de Spindfa les 
objedions qu'U £&it contre le rpinofifme. Avant 
cfentrer en dtfpute , il faudroit commencer par 
fe fxiettre au fat de I'iut de la queftion ; & fa - 
voir do moins fi celut qu*on attaque eft ami oil 
ennemi. 

S £ C X> K D S OBJECTION.' 

Le critique continue : " Sur cpioi rautenr cite 
» Plutarque , qui dit que la loi eft 1§ reine de 

輕 ' ' " I ' ' 'I 一 

(«)Liv.I, chap, a, . , 

A 4 



9 . D £ F E N s t 

» tons le$ morteli & inunortdls, Mais eft-ce d*uii 
» paien, &c.tt .』 

R i P O N S E. 

II eft vrai que l,aut《ur a cite, Plutarque , qui 
que la Joi efl la reioe de toui les morteb Sc 
ixnmortels. 

Troisi^ms O B 7 £ C T 1 o k. 

L'auteur a dk, que la cf^ation , qui parbit 
" ^tre un afte arbitraire , fuppofe des regies auffi 
» xnvariables que la fatalit^ des athies." De ces 
termed , le critique conclut que Fameur admet la 
£italit6 des atyes. 

R 1 P O N S £• 

Un tnoment attpararant, il a detrat cette h— 
talite par ces paroles : n Ceux qui ont dit qu'une 
i> fatalit^ aveugle eouverne I'univers , out ditune 
» erande abfurdite : car quelle plus g^Hnde ab- 
» lurdit^ qu'ttne fatalit^ aveugle qw :a ^produtt 
» des Stres intelllgeiisi <c De plus, dans le paf, 
fage qu*on cenfure , an ne peut faire parler l^do^ 
teur que de ce dont il parle. 11 ne parie pos^t. 
des caufes, & il ne compare point les caufes ; 
mais il parle des effets , & il compare les e£sts» 
Tout I'article • celui .qui le precede jSc celui qui 
le fuit, font voir quil h'eft qusftion ici que des 
regies du mouvem.ent , que l'auteur dit avoir eti 
^tablies par Dieu : elles font invariables , ces re- 
gies, & toute la pbyfique le dit avec lui ; ellet 
ior.t invariables , parce que Dieu a voulu qu'elles 
fuf&nt telles , & cju'il a voulu conferver le monde« 
U a'ea dit ni plus ni mpins. 



DE i.'Esrtfr Dfs Lois. 9 

1c dirat toujours que k critique n'enteml ja- 
mais le fens des eholes , & n^e "attache qu'aux 
paroles. Quand Fauteur a dit que la creation , 
qui paroiflbit ltr« im a&e arbhraSre , fuppofbic 
des regies auffi invartables que la CataHt^ des 
ath^es ; on n*a pas pa I'entendre 9 comtne s'il dt- 
ibit que la creation fftt an st&e n^ceiTatre commt 
la fatalit^ des ath^es , piiifqii*il a d^ja combattu 
<^te fataliti. De plus: les deux membres d*un9 
comparaifofi doivent fe rapporter ; ainfi il fauf 
abfolument que la phrafe veuille dire : la cr4a« 
tion , qui paroit d'abord devoir produire des re- 
gies de mouvement variables , en a <l*auffi in^ 
variables qne la fatalM des ath^es. Le critique » 
encore xine fob , n*a yu>& ne voit que les mots* 



' 1 1. 

Xl n'y a done point de fptnofifme dans refprit 
des k>is. PaiTons a une aulre accufation ; & 
voyons $*iFeft vtai que fauteur jae reconnoifle 
pas la religidn r^relfe. L'auteur, a la fin du cha, 
pitre premier , paHant de rhomme , qui eft un« 
intelligence finte , fujette k I'ignoratice Sc k I'er 一 
reor, a dit : t9 Un tel Stre pouvoit , a tous les 
s> inilant , oublier fon criateur ; Dieu l,a rap, 
yf pelle k lui par les ,lois de la religion. " 

II a dit chapitre premier du livre XXIV : 
», Je n'examinerai les diver fes, religions du monde , 
,,- qae paf i^pport an Inen que 1 on eri tire dans 
jy V6tat civii ,Ydit que je parle de celle qui a fa 
» racine dans te ciel, ou bien de cellet qui ont 
» la leur fur la terre. -', 

" II ne faudra que trfa peu d'eqiiit^ pour voir 
» que n'ai jamais pret^adu ftart cycler les in-: 



10 D i F 2 N S t 一 

» tMtt h religion aox int6rets polStiqiies;' 
» mais les unir ; or , pour les unir , il faut les 
» connoitre. La religion chr^ienne , qui ordonne 
» aux hoiximes de s'aimer , veut fans doute que 
» chaque peuple ait les meilleures lois politiques 
» 6c les meilleiires lois civiles ; parce qu'eUes 
" font 9 apr^s eUe, le plus grand bien que lea^ 
» hommes puifTeiu donner & recevoir.tc 

£t au chapitr^ fecond da meme livre : » Un ' 
i> prince qui aime la religion , & qui la craint , 
» eft un lion qui cede a la main qui le flatte , 
9» ou ^ la voix qui rappaife, Celui qui craint la 
,, *religion, & qui la bait , eft cotnme les b^te^ 
», fauvages qui mordent la ckaine cmi les em* 
» peche dc fe' jeter fur ceiix ^ui pafient. Celui 
n qui n'a point du tout de religion eft cet ani- 
w tnal terrible qui ne fent la liberte, que iorfqa*il 
» d^chire & qti'il d^vore. a 

Au chapitre troifieme du mime livrc :,, Pen - • 
» dam que Us princes Mahometans donnemfans 
» cefle la mort ou la re^oivent , la religion, chesi 
» les princes chr^tiens, rend, les princes moins 
Pf tifnide$ , & p^r conftquent moins cruels. 
» prince cotnpte fur fes (ujets , & les fujets fur 
,, le prince. Choie admirable ! la religion chre^ 

tienne , am ne fetnble avoir d*objet que la fe« 
,, licit^.de laotre vid^ fait encore notre bonheur 
» dans cel]e*ci. a 

Au xhapitre quatriemQ du mime livrc : " Sur 

le cara3ere .de h.i^eliffon chretienne & celui 
i> de la m^honf^tane » I'qn .doit, fans autre exa« 
" men, ^mbraflbr I'une & rejeter rautre«a Dn 
prie de continuer. 、 

Dans le chapitre fixletne :nM, Bayle , apr^ 
» avoir infult^ toutes les religions, flctrit la re- 
» lig^oa chr^tienAe: 11 ojfe avancer que de tirit^ 



vs lTsprit des Lois. ii 

» Ues cbr^tiens ne formeroient pas tin iut qui 
» p0t fubiider. Pourquoi non ? Ce feroient des 
» citoyens infintment ^clatris fur ieurs devoirs , 
» & qui aurotent un tres grand z^ie pour *les 
» remplir; ils fentiroient tres bien les droits de 
" ta difenfe naturelle ; plus ils croiroient devour 
» a IsL religion, phis ils penieroient devoir ^ la 
J> patrie. Les principes dq chrHbanifme , bien 
» gravis dans le coeur , feroient infininient plus 
» lorts que ce faux honneur des monarchies, ces 
» vertus humainesdes r^publiques , & cette crainte 
» fervile des etats defpotiques. 

» U eft ^tonnant que ce grand homme n*ait 
» pas fu diftinguer les ordres pour reubliflemeot 
» du chriftianiune d'avec-le chriiHanifine m^ine ; 
» Sc qu'on, puifTe lui imputer d'avoir miconn 韓 
" i'efpritde la propre religion. Lorfque le !6giC* 
» lateur , au lieu de donner des lois , a donnt J«s 
" confeils ; c'eft auHl a vu que fes confeils , s'ils 
" ^toient ordonnes comme des lois , feroient con* 
» traires a I'efprit de fes lois. a 
. Au chapitre dixieme •• ,, Si \e pouvois un mo* 
» ment cefler de penfer que fuis chr^tie" , \t 
» ne pourrois m'empScher 4e mettre la deftruc* 
» tion de la (t&e de Z6non au nombre des mal- 
» heurs du genre* humain , &c. Faites abAradion 
,, des verites riv^l^es ; cherchez dans toute la na* 
» ture , Tous n'y trouverez pas de plus grand oh* 
9) ict que les Antonins , &c. u 

£t au chapitre treizieme : " La religton paienne , 
,, qot ne d^iendoit que quelques crimes groffiers, 
j> qui arretoit la main & abandonnoit k coeur , 
,, pouvoit avoir des crimes inexpiables. Mais une 
» religion qui enveloppe toutes les pafQons ; qui 
» n'clf pas plus jaloufe des aSions que des de- 
" firs & des penifeeSj quiae nous tient point at* 



tl D £ F E N S 

» tacMs par quelque chaine , mais par un nom« 
» bre innombrable de 61s ; qui laifTe derriere elle 
» lajuHice humaine , & commence une autre juf^ 
» tice :qui eft faite pour mener fans ceflfe du re, 
» pentir a ramour , 6? de ramour au repentir ; 
n qui met entre le juge & le criminel uir gcana 
n m^diat^ur , entre le jufte 6c le midiateur un 
" grand juge : une telle religion ne doit point 
» avoir de crimes inexpiables. Mais , quoiqu'elfe 
» donne des craintes &. des efp^ ranees k tous, 
» elle fait aflez fentir que , s'il n'y a point d$ 
» crime qui , par fa nature , foit inexpiable , toute 
» une vie peut r^tre ; qu'il feroit tr^s dangereux 
» de tourmenter la mifericorde par de nouveauit 
» crimes 6c de nouvelles expiations ; qu*inquiets 
,, fur les anciennes dettcs, jamais quittes envers ie 
i> feigne^r , nous devons craindre d,en contrader 
» de nouvelles , de combler la mefure , & d'all^r 
,, jufqu'au terme oil la bbnt^ paternelle finit. u 

Dans le chapitre dix-neuvieme, ^ la fin, rau- 
teur, apt^s avoir fait fentir les abus de idiverfes 
religions paiennes , fur I'^tat des ames dans I'au- 
tre vie , dit : ,, Ce n'eft pas aflez , pour une 
" religion , c'etablir un dogme; il faut encore 
,, qu'elle le dirige : c'eft ce qua fait admirablement 
» bien la religion chr6tienne , a regard des dog- 
h mes dont nous parlons. Elle nous fait efperer 
n un 6tat que nous croyons , non pas un 6tat que 
,, nous fentions ou que nous connoifEons : tout ; 
,, jufqu'a la r^furredlion des corps, nous mene a 
» des idies fpirituelles. a • 

Et au chapitre vingt-fixieme , \ la fin :,, II fuit 
n de \k qu'il eft prefque tou jours convenable 
,, qu'une religion ait des dogmes particuliers , & 

un culte general. Dans les lois qui concernent 
» les prati(}ues du culte, il faut peu .de details; 



DZ L*Es»RIT DES Lou; I) 

n par exemple , des mortifications « & «on pas 
i une certaine mortification. Le chriftianiiae eft 
» plein de bon fens: rabflinence eft de droit du* 
n via; n^us une abftineoce particuUere eft de 
. W droit de police , 6c on peut U changer, a 

An chapitre dernier , livre viiigt-cLiquieme: 
ft Mais il n'en r^fulce pas qu'une reLgion apportte 
" dans un pa^s tris iioigtxt^ & totaleinent dif« 
» f^rent dcf cltaiat , de ioU , de moeurs & de ma* 
» nieres , ait tout le fucc^ que fa Cuateti devroit 
n iui proxnettre. 41 

Et au chapitrcT troifieme du livre vingt-qua 一 
trieme : "Ceft U religion chr^tieone qui, mal- 
■II gr6 la grandeur de I'empire 6c le vice du cli« 
91 mat , a empdche le defpotifme de s*etablir en 
n Etkuopie » & a port 在 au milieu de rAfrique les 
moeuTs de rEurope &. fes iois, &c. . . Tout 
M pris de la, on voix le mahomidfine i'aire en* 
» fernier les enfans du Ro} de Seooar : a fa mort , 
» le confeil les envoie ^gorger, en faveur de ce- 
9» lui qui monte fur le tr6ne« 
" Que, d,un c6t6. Ion (e mette devant les 
yeux les mafiacres continueb des Rois 6c des 
n che& Grecs & Romains ;&, de Vautre , la 
n deilrudion des peupiek & des vMles par ces mS- 
yf mes chefs » Thimur & Gengiskan, qui one d" 
n vafte KATie; & nous verrons que nous devons 
f) au chriftiafiifme , & dans le gouvernement un 
n certain droit politique , &L dans la guerre un 
• fi certain droit des gens, que la nature humaine 
'» ne fauroit stfTez reconnoitre, u On fuppiie de 
Ere tout le chapitre. 

Dans le chapitre huitieme du livre vlngt-qua- 
ttieoae: >»Dan9 un;pay^ ou Ion a le fnalh<;ur d*a« 
n voir une religion qisc Dieu n*a pa& donn^e , il 
n eft toujouf& neceilaire qu'elle s'«i€c6rde av«c 



C4 D i F s H s pt 

» la morale; parice que la religion , mime faufle^ 
ii eft le meiUeur garant que les hommes puiflent 
>> avoir de la probit^ des hommes. a 

Ce font des pafiaees fo>inels. On y voit un 
icrivain,qui non-feuJement croit la religion chr£« 
tienne, inat$t{ui raime. Que dit-on, pour prou* 
Ver le contraire i Et on avertit , encore une fois 參 
qu'il faut gue les preuves fotent proportionn^es 
ii raccufation : cette accufation ni'eft pas frivole , 
les preuves ne doivent pas I'ltre ;&, com me ces 
preuves font donn^es dans une forme aflez ex- 
traordinaire, etanttou)ours moitii preuves , moi- 
tie injures, & fe trouvant comme envdopp^s 
dans la fuite d,im difcours forf vague , je vais le& 
therchen 




L'auteur 、八 a loui les ftoicien^, qui admet -' 
toieht une fataiit^ aveug)e , un enchainement n6- 
ceHaire ; &c. Ceft fondement de la religign na, 
twelte, 、 

R f P O K S E. 

Je fuppofe , tin moment , que cette inauvaire 
maniere de raifonner foit bonne. Uautcur a-t-il 
lou 备 la j^hy^ique & 】a m^taphyfique des ftoi- 
'ciens ? A a lou^ kur morale ; il a dit que les 
peuples en ^voient tiri de grands biens ; it a dit 
cela, 6c ii n'a rien dit de plus. Je me trompe ; 
il a dit plus : car , des la premiere page du livre, 
U a atta^ue cette fatalit^ des floiciens ; it ne 1,9 
4pnc point lou^e , quand il a loui les fioiciens. 



(/) Page d« U d^uxifme feui)!^ du i6 Odo^t 
)>re 174^. 



DE t'Esmr OES Lois; t 多 

S £ C O M D B OBIBCTIOK. 

Uauteur a lotti Bayk ((^ , en rappellant ua 
grand iioinine. 

R i p o M s E. 

le fufpok , encore an moment » qa*eii g^ni« 
nl cette maniere de railbnner foit- bonne :«lle tie 
Feft pas du motns dans ce cas-ci. II eft yrai que 
Fauteur a appelle Bayle un grand homme , mais 
il a cenfure fes opinions : s il les a cenfurees , il 
ne les admet pas. Et puifqu*U a combattu fes 
opinions , il ne Fappelle pas un grand homme k 
caufe de Cet opinions. TV>ut le monde fait que 
Bayle avoit un grand efprit dont il a zhvtCi ; mais 
ce 實 efprit dont il a abUft , il ravoit. L*auteur a 
combattu fes fophifmes , & il plaint fes 圣 gare - 
nens* Je n'aitne point les gens qui renverfent les 
lois de leur patrie ; mais j aurois de la peine i 
croire que Cifar & Cromvel fuflent des petitt 
efprits ; )e n*aime point les conqu^rans ; msus on 
9e pourra guere me perfuader qu' Alexandre 6c 
Gengukanayent ite des ginies communs. II o'au- 
toit pas fallu beaucoap d'efprit k I'auteur , pour 
^e. que Bayle itoit un homme abominable ; tnais 
ily a apparence cptW n'aime point ^ dire des in- 
jures,, toit qu'il tienne cette difpofition de la na - 
ture , foit qu*il I'ait re^ie de fon Education. J*at 
lieu de croire que , s'il preno'it la plume, il n'en 
^roit pas mSme a ceux qui ont cherch6 klui faire 
un des plus grands (naux qu'un homme puilTe faire 




{g) Page 165 de U dcoadcmc feuHlei 



(A) FeuiU« du ^O^obre 174, ; page i6z« 



tS D i P s N s E 

& un homme, ett travdiilant k le rcndre odieux k 
tons ceux qui ne le coitnoiiletic pas , & fufpefi i 
tous ceux qui le connoiflent. 
: De plub : j'ai renijirqu^ que les dedamations 
dies' homines furieux nc font guere d'impreffioa 

3uefur ceuxc|ui rontfuiisqx. eux-memes. La plupait 
es lefieurs ioni des ge.is moJer^s: on ne prend 
guere un livre que loriqu'on e(k de fa 2g froid ; 
les gens raifonnables aiment les raifonsl Quaad 

que fiayle eut tnal rai*bhne : tout ce ' quon ett 
auroit pu concture auroitM, que Tauteur favott 
dire des injures* 

TrOISIEME OBJKCTtOK. 

Elle eft titie de ce que fauteur n'a point parM • 
dans fon chapitre premier , du p^he. origi- 
jieI\A). " 

R i p o N s c 

Te demande k toij| honrnie fenfj, fi te cha* 
pitre eft un trait 厶 de th^ologie i Si hauteur avoit 
parl^ du p^h^ originel , on liti auroit pu im - 
puter , tout de mSme, de n*avoir pas parl6 de la 
redemption : ainfi , d'article en article 4 rinfini. . 

Qu ATRl EME OBJECTION. 

Elle eft thie de ce que M.Domat a commence 
ion ouvrage autrement que fauteur, & qu'il a 
d'abord parl^ de la r^vilation. 



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DE L*EsPRlT DES LoiS. 




R £ P O N S E. 

t! eft vrai que M. Domat a commend fon 
ouvrage autrement que Fauteur , (k quil a d'a* 
Jbord parle de la revelation. * 

CiNQUIEME OBJECTIOK. 

L'autenr a (van le fyftSme du poeme de 
Pope. 

R £ P O N S £. 

Dans tout Pouvrage , il n'y a pas un mot dn 
fyft^me de Pope. 

. SlXIJE M £ OBJECTION, 

» L'auteur dtt que la lol qui prefcrit i l*hoinme 
(es devoirs envei-s Diea eA la plus tmportante ; 
» itiais il nie qu,elle (bit la premier^ : il pretend 
m que la premiere loi de la nature eft la paix ; 
w que Its hommes ont commenqi par avoir peur 
" le$ uns des autres , &c. Que ks enfans favent 
" aue la premiere loi , c*cft d'aimer Dieu; & la 
» i^conde, c'efi d'aimer fon prochain* 

R £ p o N s I. 

Void les paroles de rauteur ; "Cette loS (/') 
n qui, enimprimaQt dans noiisrmSmes I'idie d*uii 

ctisLttuTf fiou» potte Yer« lui, eft la premiere 
" des lois naturelles , par jTon importance j Sc 



I? D i F E M S C 

" non pas dans I'ordie de ces lo'is. L*hotnm; 
» dans I'etat de nature , auroit plut6t la facult^ 
» jde connoitre , qu'il n*auroit des connoiiTances. 
» II eft clair aue fes premieres idies ne feroient 
» point des iaees fpeculatives : il foogeroit a la 
>», confervat'ion de fon Itre, avant de chercher 
» rorigine de fon Stre. Un homme pareil ne fen - 
,, tiroit d*abord que fa foiblefle ; U timidite fe- 
» roit extreme ; &, fi 1,011 avoit ]a>deflus be — 
n foin de Fexperience , I'on a trouv^ dans les forets 
» des homines fauvages ; tout les fait trembler , 
,, tout les fait fuir. a L'auteur a done dit que 
la loi qui, en itnprimant en nous-memes Vidie 
du ciiateur, nous porte vers lui, ciott la pre- 
ixiisre des lois natu relies. II ne lui a pis ^t^ d6- 
fendu , plus qu'aux philofophes & aux icrivains 
du droit niture), de con/iderer Hiomme fous di- 
vers ^gards : il lui a ^t^ perinis de fuppofer un 
iumime comme toni]>6 des nues , lailhl a tui- 
meme & fans .Mucation « avant r^ablilTement 

• des foci^t^s. Eh bien! I'smteur a dit que la pre* 
miere lo'i natureile , la plus importante , & par 

" confiquent la capitate > feroit pour kii , comme 
pour tous ks bommes, de fe porter rers font 
cr^ateur. II a aufC permis " rauteiir d*exa« 
miner oueUt ferott Ja premiere impreffion qui fe 
•Jieroit uir cet homme ,& de Toir I'ordre dans 
leqvel ces miprefBons ferdient regues cUns foft 
cerveau il a cru qu'il auroit des f^ntimeos , 
^vant die faire des r^flexion^ ; que premier » 
dans forcfre du teittps , feroit la pear ; * eiifuite le 
befoin de fe nourtir , &c. L'autenr a dit que la 
cjnr, impruTictflt' en nous Fid^e^ du ^ cr^atevr ^ 
nous porte vers lui , eft la premiere des lok natib* 
telles : fe critique du que la premiere Jbi nzxxt^ 
felle eft d'iaiiner Dieu«. Us oe. foot diviiib qoe 



Be l'E^it 0£S Lois. if 



SePTIBMC obi BCTIOH, 

Elle eft nrie du ehapitre I du premier fivre, 
cb I'auteur , apr^s avoir dit ft que lliomme ^tok' 
if un dtr《 hoxTii, " a ajouti : ,, Un tel 6trc pou* 
» voit , II tous les inftans , oublier fon criateur ; 
» Dieu !,a rappelli h lui par les lois de la reli- 
gVwi. Or , dit-on , quelle eft cette religion dont 
pairle I'auteur? ii parle fans doute de la religion 
liaturelle; il ne croit done que la religion na« 
turelle. 

R i P O K s 

Je fuppoCe , encore un moment , <[vA Mte ma' 
ttiere de raifonner (bit bonne ; & que, de ceque 
faufeuf nauroit parle la qae de la religion natu-' 
relle , ott en pfit conclure ql/il ne,croic que U 
religion naturelle, & qu*il exclut la religion re-* 
vel^e. Je Uzs que , dans cet ^endroit , tl a parI6 
de la religion rcvd^e , & non pas de la reli^on 
haturelle : car , s*il avoit parti de la religion na** 
tureUe, il feroit un idiot. Ce feroit comme s,it 
AiCoit : un tel ^tre pouvoit aifi^meAt oublS^r foil 
cr&^teui* , c'eft -》 -dife la religion naturelle ; JDieti 
fa ^appell^ a lui par les lois de la religion natu* 
relle : de forte que Dieu lui auroit donni la re- 
figlon naturetl^ pour perfedionner en lui la re 一 
figlon naturelle. Ainfi , pour fe prtparer a dire 
des invedives a I'auteur , on commence par dter 
a. ies paroles le fens du monde te plus cUiir , pour 
I^r donner le fens du motid6 le pius abfbrde ; & , 
pour, avoir, meifleur marchi lui - jon U pdy^ 
clu &nf $$mmun< ' . ' 



HtJiTicif E objection; 

L'aoteor a £t 是、, en. parhnt de lliomiqe : 
» Ua teletre pouvoit, a toos les inftaos, oublier, 
» fon ci^atenr; Diea l,a rappelle a Ini par les 
» lois de la religion : un tel ctre pouvoit , ^ 
9 tous les infians , sonblier kii-ineine ; les pfaiUo-. 
» Ibphes font averti par les lois de la, morale : fait 
» pour viTTe dans la (odkti , il pouToit oublier les 
» autres; les l^giiUteurs Font rendu a fes devoirs 
» par ies lob politiques & civiies* Done , dit le 
» critique 口、, felon rauteor, le gouvernement 
» do monde partage entre Dieu » les phiio- 
» fophes & les Aeffdztem , &c. Ob les philo- 
V f<^>iies <mt*ils appris ks lois de la morale I o» 
9 ks philofophes ont-ik vo ce qu'il taut pre", 
» crke pour goaveroer ks focr^tes av€c ^uite I , 

R £ P O S E» . 

Et cetffe reponie eft tres alfte. lis Font appris 
dans la r 会 v^ation , s'tis ont ete ^ez.heureux pour 
cela ;. ott hitn dans cette loi qui , en imprimant^ 
cn nous Fidee du cr^ateur , nous porte ym hu 
L'auteur de Kefprk des lois a-t-il dit coming Vu> 
gife? Cefar partage Jempbt avtc Jupiter, .Dieu, 
qui geuveme I'univers, n'a-t-U pas donh^ a de 
certains hommes plus de lumieres , a d,autres plus 
de puiffan<;e? Vous diriez^ue I'auteur a dit que*, 
parce que Dicu a voulu que de$ hommes gw - 
vernaflent des hommes, il n*a pas voulu quails 

^ " 

(A) Lnr. r , chap» r. 

(4 Page i6a de la Ctuillt d» $ Olbllre «7^„ 



DE i/EsPRiT DCS Lois. 
hi ob^iftnt , &qu'iU*efl; dimis de rempire qu*il 
avoit fur , eux , &c. Voilk oil font reduits ceu« 
qui , ayant beaucoup de foibkfle pour raifonner f 
ont beaiacottp ^de force pour d^clamer. 

NeU VI£ME OBJECTION. 

Le critique continue : n Remarquons encore 
f> que I'anteur, qui troave que DieU'ne peut pat 
» gouvcrner les etres iibres au/Ii bien que l^suu* 
» tres , parce qu'^tant libres, il faut qu'ils agif- 
,, fent par eux-^mdmes ; a ^ je remarquerai , en 
padant , que Fauteur ne fe fert point de cette ex* , 
predion , que Dieu ne peut pas ), nne rim^die 
" ace d^drdre que par des lais qui peuvent bien 
» montrer a rhomme ce qu^il doit faire, maxs 
» qui ne lui ^onnent pas de le faire : ainfi , daas 
" le Cy&ime de Fauteur , Dieu crit des ^tres dont 
» il ne peut empectier le d^fordre , ni le repa- 
» rer.«.. Aveugle , qui ne vbit pas que Dieu fait ce 
" qu'il veut de ceux memes qui ne font pas ce 
» qu*il veut la 

R XT P O . N 5 E. 

Le critique a de)^ reproch^ a rauteur. de ii*a» , 
Toir point pari 豸 da pech^ origiiiel : \\ k pren4 
encore fur le fatt; il n'a pointjparl^ de la grace* . 
Ceft une chofe triile d'ayoir affaire a un homm^ 
qui cenfure tout Iqs articles d*an livre » ^ n'a 

3u'ime id^ domtnaote. C'^ft le conte de ce cur6 
e village , 4 qui des ai^ronoiae»-fDoniroient ki 
hiae dans tin telefcope , & qui n!y voyoit qufl^ 
fon docher. 

L'auteur de refprit des lois a era qu'il deroit 
cotnoiencer p9t donner qu^Iquld^ de$ lois g^- 
ceraks, & du droit de la nature &! des gen" Ce 



M D i F E II 

fillet te>itiainMBfe,&il Fa 

EH^hi ob!ig6 dTomeitre iniantite de cho- 
appartenoient k foo fi]|et; a plus forte rai- 
t-il omk €dles qui wty aToieat point de 
npport. 

DiXIEME OBJECTION* 

L'aatear a dit qu'en An^etem rhomiclde de 
ioi-m^fiie ^it feffet d'ane maladie ; & qtt'on ne 
pooYoit pas plus le puotr , qa,on ne punit ks ef - 
fets de la demeoce. Un fedateor de la reli^n 
naturelk n'oubfie pas que lAagleterre eft le ber- 
ceau de fa fede; il palle fepoi^e fur ton^les cri- 
mes quil apperfoic 

R £ P| o K s 

Uautenr ne fait point fi rAngleterrc eft le ber- 
c^u de la religion naturelle : mais il fait que I'An- 
glctcire n'eft pas fon bercean , parce qu'il aparli 
d'un efiet phyfique qui fe voit en Angleterre. II 
ne penfe pas for la religion comme les Anglois ; 
pas plus qu'uo Anglois , qui parkroit d*un efTet 
phyuque arrivi en France , ne penferoit fur la 
reBgion coftiine les Francois. L'autetir de Fefprit 
des lois n'eft. point du tout fedateur de la reK- 
gion naturelle : mais i\ Yondroit que fon critique 
m fedatetir de k logiqne naturdle. 

Je crbis dfja avoir fatt tomber des mains du 
criti(|ue les armes effrayantes dent \] s'eft (enri : je 
▼aisa pr^fent dbnner une id^ (k fon e](6rde,qui 
eft tel , que je cralns que l,on ne penfe que ce (oxt 
par d^rifion que j'ea parle ici. 

II ditd'abord, & ct font fes pardles , que "le 
» livTC de rcfprit des Jois eft une de ces produc- 
» tion, itreguHeresM.* qui ne ft font fi fort' miA' 



n ii^iies que ikputs I'arriv^ de la bulte.i^z/ 歹 
» nitus.u Mais, falre arriver fefprit des lots i 
caufe de Farriyee de la conftitution unigenims , 
n,eft-ce pas vouloir faire rire? Labiille unigeni-* 
nis neft point la caufe occafionnelle dd livra de ' 
J'efprit des lois ; mais la Iciulle umgemtus & le li- 
Tre de refprit des bis orif M le& caufes occa - 
fionne]les qui ont fait faire au critique un raifon 一 
ionnement fi puerile. Le critique continue : n I/au- 
» teur dit qu'il a bien des fois commence & aban«* 
» donne fon ouvrage". - Cependant , quand U - 
» jettoit au feu fes premieres produdions , il ^toit • 
» snoins tioignede la vititi , que lorfqu'il a com- 
" inenc^ a ^tre content de fon travail, « Qu'en 
fait-il ? II ajoute : ,, Si rauteur avoil voulu fuivre 
,, an cheniifi firaye , fon ouvrage lul auroit cout£ 
» moins de travail. u^Qu'en Uit-il encore ? II 
prononce enfuite cet oracle : ,, II ne faut pasbeau- 
» coup de penetration , pour appercevoir que le 
» livre de refprit des lois eft (ondi fur le fyf- 
» tSmede la religion naturelle— On a montr 去, 
» dans les lettres centre k poeme de. Pope , in- 
» titule Effak fur Vhommt , qpe le fyfteme de la 
» religion ciaturelle rentre dans celui de Spinofa : 
s» Cen efl afTez {xHtr iafpirer a un chr^tien I'hor- 
» reur dn nouveau livre que noos annon9on8.M 
Je r^ponds que-non-feulement c'^n eft afTez^ mab 
que e'en feroit beaucoup trop. Mais je viens de 
prouver que le fyfteme de I'auteur n'eftpas cc- 
un dela refigion naturelle; & , en lui pailant qtie 
lie fyAlnie de la religion naturelle rentrat dan» 
celuide Spinofa , le f^il^me de I'auteur n'^treroit 

f»a 矿 dans celui de Spinofa, puifqu'iJ ii'eft pas ce -' 
ui de la religion naturelle* ) ' 

U vent done infpirer de I*horreur, ayam d'iar 
▼oir prouY^ qu'on doit avoir de FHorreus* 



f4 D i E E » s f • 

Void les deux formutes des raifonnemens ti^ 
pandus dans les deux Merits auxqueb je reponds. 
L'auteur de I'efprit des lots eil un feftateur de la 
religion naturelle : done il faut expliquer ce qu'il 
dit ici par ies principes de 】a religion nattirelle : 
or , fi ce quil dit ici eft fonde fur les principef 
de la religion naturell?, il eft an fedateur de la 
religion naturelle. 

L'autre formule efl "CeUs-ci:l,ameur de Vefpfit 
des lois eft un fe6hteur de la religiorr naturelle ; 
done ce qu'il dit dans fon Uvre en faveur de la 
• revelation , n'eft que pour cacher qu'il eft un fec- 
tateur de la religion naturelle : or, s'il fe cache 
ainfi , ii eft un feaatear de ]a religion naturelle. 

Avant de finir cette premiere partle , je feroi» 
tent^ de faire une objedion a cejui qui en a tant 
fait. II afi fort effitay^ les oreilies du mot de fec- 
tateur de la religion naturelle , que moi , qui de- 
fends I'auteur , je n'ofe prelque prononcer ce 
nom : je vais cependant prendre courage. Ses deux 
Merits ne demanderoient-ils pas plus f explication 
que celui que je defends i Fait-il blen , en par- 
latit de la religion naturelle & de la lev^lation , 
de fe jeter perpetuellement tout d'un c6ti , & de= 
faire perdre les traces de l'autre ? Fait-il bien de 
nc di(tinguer jamais ceiix qui ne reconnoiflent que 
la fcule relfgion naturelle , d'avec ceux qui re- ' 
connoiiTent & la religion naturelle & ia r^vila- - 
don? Fait-it bien de- s'effaroucher toutes les foif 
que I'auteur confidere rhomme dans I'^tat de la 
religion naturelle , & qu'il explique quelque chofe 
fur les principes de la religipn naturelle ? Fait-il 
bien de confondre h religion hatureile avec 1,3 - 
th^ifme ? Nai - je pas toujours oui dire que 
uous avions tous une religion naturelle ? NVi-Je 
,as oui dire que le clUiiUanifine ^toit la perfec- • 



M l'Esprit des Lois. a; 

lion de Ja religion naturelle ? N'ai-jc pas ouidire 
que l,on employoit la re}igk>n naturelle , pour 
pfouver la revelation coiure les d^iftes ? & que 
I'on employoit la mime religion naturelSe pour 
prouver feiiflence de Dieu contre les athees ? II 
dit que les fioiciens ^tolent des fediateurs de la 
religion naturelle ; & moi , \q lui dis qu ils ^oient 
<les athees [m) , puifqu'ils croyoienf qu'une fa- 
talite aveugle gouvernoit runivers ; & que c'eft 
par la retigion naturelle que I'on combat les ftoi- 
ciens. U dit que le fyfteme de la religion natu- 
relle 义 /z 、 rentre dans celui de Spinofa: & moi , 
lui dU qu*ils (bnt coixtradidoiTes , & que c'eft 
par la religion naturelle qu*on d^truit le fyfleme 
de Spinofa. Je lui dis que confondre la religion 
naturelle avec rathi^ifme , c'eft confondre la preuve 
av€c la chofe qu'on veut prouver , & fobjedion 
contre rferreur arec terreiir m^me ; que c'eft 6ter 
les armes puiiTantes aue I'on a contre cette er- 
reur. A Dieu ne plaKe que je veuille imputer au- 
<m mauvais defTein au critique , 、ni faire valoir 
les cond^quences que l,on pourroit tirer de fes 
principes: quotquil aittr«s peu cTindulgence , on 
cn veut avoir pour luL Je dj^ feulement que les 



" («) Voyei la page 165 des femlles du 9 O^dbre 
€749. 丄" Stp'icUns n^admettoicnt fu'im Dieu ; mais ct 
Ditu rCitoit autre chofe que Vamt du tnonde. lis vou- 
loiefu que tous les etns i depuis U premier , fijfent ne- 
4:effaircment cnchaines Us uns avec Us autres ; une iU- 
ctjjki fatalc eneramoit tout, Vs nioient Vimmortaliti de 
Vame , & faifoietit confifltr U fouvtrain honheur a vivrc 
confomUnunt a la nature* Ccji U fond du fyfiimc eU U 
religion naturelle, 

(«) Voyez page 161 de la premiere fe&ille du $ 
Oi^obre 1749, a U in de la premiere colonne* 

Tome V、 C 



26 D f IT E N S E 

idies m^taphyfiques font extr^mement confufcf 
dans r<i tele ; qu*il n'a point du tout la faculty de 
fi^parer ; qu'il ne faaroit porter de bons juge- 
mens , parce que , parmi les cfiverfes chofes qu'il 
faut voir , il n,en voit jamais qu'une. £t cela, 
metne, )e ne le dis pas pour lui taire des repro* 
cbes , mais pour ditniire les dens. 



D £ FE N S E 



D E 

UESPRIT DES LOIS, 

S E € O N D E P A RT I E. 

I D i E G^iN^RALS. 

3^*Ai abfousle livre de I'erprk des lois,de deux re- 
proches gin^raaic dont on I'avoit chargi : il y 4 
encore des imputations particulieres auxquelles il 
faat que je riponde. Mais pour donner un plus 

frand jour a ce que j'ai dit , & a ce que^e airat 
ans la fuite , je vais eipliquer qui a donn6 
Jieu « oil a fervi de pr^texte aux invedlves. 

Les gens lei plus fenf^s de divers pays de r£a« 
f ope , les homines les plus ic\z\xis & les plusfages^ 
ont regard^ le livre de l,efprit des lois comme un 
ouvrage utile: ils ont penfi que la morale en iio\t 
pure, les principes jufies ; qu'il etoit propre a 
former d*honnetes gens; quon y ditruifoit les 
opinions pernicieufes , qu!on y encQurageoit Its 
- b^nes. 

D'un autre cote , voila un hommf aui en parle 
comme d'un livre dangereux ; il en a tait je fujet 
des invefliyes les plus outr^es. 11 faut que j*expU« 
que ced, 

C % 



aS D £ ir E N S E 

Bientom cPavoir entendu les endroits particuISer» 
fluil crttiquoit danscelivre, il na pas feulement 
(u quelk ^toit la matiere qui y ^toit trait^e : ainii , 
d^ciamaQt en Fair , & combattant contrele vent, 
il a reoiport^ des triomphes de meme efpece ; il 
a bien critic^u^ le Uvre qn'il avoit dans la tete , iln*a 
pas critique celui de I'auteur. Mais comment a-t-oa 
pu manquer ainfi le fujet & le but d'un ouvrage 
qu'on avoit deyant les yeux? Ceux qui auront 
quelques lumieres , verront du premier coup-d'ceii 
que cet ouvraee a pour objet les lois , les coutumes 
& ks divers ufages de tous les peuples de la terre. 
On pent dire que le fujet en eft immenfe ; puif^ju*!! 
cinbraile toutes les inftitutioos qui font revues par* 
mi les horomes ; puifque I'auteur difiingue ces inf* 
titutions ; qu'il ejuinine celks qui conviennent le 
plus a la focieti & a chaque fociet^ ; qu'il encher- 
che rorigine , qu'il en d^couvre les caufes ph/- 
fiques &L morales; qu'il examine celles qui ont un 
degri de bont^ par elles-ipemes , & celles qui 
n'en ont aucun ; que , dedeux pratiques pernicieu- 
fes , il dierche celle qui I'eft plus & celle qui I'eft 
tnoins; qu'ily difcute celles qui pcuvent avoir de 
bons effets ^ un certain ^gard , & de mauvais dans 
im autre. 11 a cru fes recherches utiles » parce que 
le bon fens confifle beaucoup a connoitre les nuan- 
ces des chofes. Or , dans un fujet au/Ii ^endu , il 
a etd n^ceiTaire de traiter de la religion : car, y 
ayant fur la terre une religion vraie & une infinity 
de faufles , une relielon envoy^e du ciel & tine in- 
finite d*autres qui lont nees fur )a terre , Una pu 
regarder toutes 】e$ reKgions fauffes que comme 
des inflitutions humaines ; ainfi il a du les exami- 
ner comme toutes les autres inftitutions humaines. 
Et , quant a la religion chretienne , il n*a eu qu'i 
J,a"orsr, comme etant une inAitption divine. Gs 



DE L'EsPItIT D£S LOlS. 19 

fi^iJtoit point de cette religion qu'il devoit traiter; 
parce que, par fa nature , elle n'eft fujette a aucun 
eiamen : de forte que , quand il en a parle, il ne 
l*a jama'u fait pour la faire entrer dans le plan dd 
fon ouvrage , mais pour lui payer le tribut de rc(-» 
pcd & d'amour qui lui eftdu par tout chr^tien; & 
pour que, dans les comparaifons qu'il en pou- 
voit faire avec les autres religions , il pAt la faire 
triompher de toutes* Ce que je dis , le voit dans 
tout I'ouvrage : mais I'auteur l*a particuliirement 
expliq426 au commencement du IJvre vingt-qua- 
trieme , qui eft le premier des deux livres qu'il a 
faits fur la religion. 11 ]e commence ainfl: n Comme 
•> on peut jueer parmi les t^nebres celles qui font 
" les moins ipaifTes , & parmi les abymes ceux 
,, qui font les moins profonds ; ainfl fon peut cher- 
79 cher , entre les religions faufles , celles qui font 
» les plus conformes au bien de la foci^te ; celles 
» qui , quoiqu*elIes n*aient pas I'effet de mener les 
» hommes aux (illicit 各 s de 1 autre vie , peuvent le 
» plus contribuer k leur bonheur dans celle-ci "• 

» Je n'eiita mineral done les diverfes religions du 
79 monde , que par rapport au bien que ron en tire 

dans r^tat civil » (bit que )e park de celle qui a 
» fa racine dans le del , ou bien de celles qui ont la 
» leuf fur la terre "• 

L*auteurne regardant done les religions humai* 
nes que comme qes inflitutions humaines, a du en 
parler', parce qu'elles entroient n^ceflairement dans 
Ion plan. II n*a point €tt les chercher , mais elles 
font venues le chercher. £t, quant i la religion chii - 
tienne , il n,en a pari 豸 que par occafion ; parce que, 
par fa nature ne pouvant ^tre tnodifi^e, mitig^e , 
corrig^, elle n'entroit point dans U plan qu*U s'i* 
toit propof^. 

Qua«t-en fait pour donaer une ample carriere 

C 3 



癧 



JO DiFEWSZ 

auz declamations , & ouvrir la porte la plus larfif 
aux inye^YCs ? On a coniid^r^ rauteur coixime fi, 、 
^ Fezemple de M. Abbadye, il avoit voulu faire 
un trah^ fur 】a reli^on chr^tienne : on fa attaqui 
comine fifes deux livres fur la religion 6toKnt deux 
trait^ de th^ologie chr^tienne : on I'a repris comme 
£, parlant d*une religion quelconque qui n'eftpas 
Ja chi6tienne, il avoit eu ^ Fexa miner felon les 
principes & les dogmes de la religion chretienne : 
on Fa jug^ comme s'il s'etoit ckarg^ , dansfes deux 
livres, (f^tablir pour les chr^tiens , & de prober 
aux malioai^tans & aux idolatres ks dogmes de la 
religion chretienne. Toutes les fois qu*il a par! 圣 de 
la religion en g^ndral , tomes les fois qu'il a em* 
ploy^ le mot de religion , on a dit : Ceft la religion 
chretienne. Toutes les fob qu'il a compar6 les pri- 
tiques religieufes de quelques nations queiconques , 
& qull a dit qu'elks ^toient plus conformes au 
{ouvernement politique de ce pays, que telle au« 
tre pratique , on adit: Vous les approuvez done , 
& abandonnez la foi chr^ienne. Lorfqu'il a pari 丟 
de quelque peuple qui n*a point embraiT^ le chrif* 
tianifme, ou qui a priciii la venue de Jefus - 
Chrift , on lui adit: Vous ne reconnoiifez done pas 
h morale chretienne i Qitand il a examtni , en 
ferivain politique , quelque pratique quece foit, 
on lai a dit : C^oit tel dogme de th^Iode chre« 
ttenne que yous deviez tnettre IL Vous dites que 
Tous fitesjurifconfuke ; & je vous ferai tHi^ologien 
malgri vous. Vous nous donnez d*ailleurs de tr^s 
belles chofes fur la reli^on chretienne ; mais c'eft 
pour vous cacher , que vous les dites : car ie connois 
votre coeur ,& je Us dans vos penfies. 11 eft vraf 
que )e n'entends point votre ime; il n*importe 
pas que i'aie d6m^l6 bien ou mal I'ol^et dans lequel 
il a M ^crit : tnais je cennots au fond toutes vos 



M L*£spRit Dis Lois, 31 
pcnftes. Je ne fais pas un mot dc cc que vons ditc$ ; 
mais )*eiitends tres bien ce que vous ne dim pasi 
EntronsiS^ prifent en matiere. 



DeS COKSEILS DS RlLIGlON. 

L'auteur , dans le llvre fur la religion , a com- 
battu Terreur de Bayle. Void fes paroles 人》: 
V Monfieur Bavie , apr^s avoir infult^ toutes Ks 
i» religions , fletrit la religion chritienne. U ofe 
» av^ancer que de veritables chr^tieas nc f orme- 
» roient pas uq ^tat qui put fubfifter. Pourquoi 
» non ? Ce feroient des citoyens infiniment idai- 
» ri% fur leurs devoirs, 6c qui auroient un tres 
n erand zele pour le rempHr. Us fentiroient trfes 
,, bien les droits de la d^fenfe naturelle. Plus ilt 
» croiroient devoir a la religion, plus H penferoient 
91 devoir i la patrie. Les principes dii chriftianifme, 
,, bien graves dans'leur coeur , feroient infiniment 
» plus (3rts que ce faux honneur des monarchies , 
,, ces vcrtus humaines des r^publiques, & cette 
•I crainte fervile des 6ta\s defpotiques. 

n U eft ^tonnant que ce grand homme n*ait pas 
» fu diflmguer les ordres pour r^tablifTement du 
» chriflianifme , d'avec le chriAianifme. mime ; 
» &'qu*on puifle lui imputer d'avoir m^cbnnu rcf- 
» pritdefa propit religion. Lorfque le Ugiflateur^ 
It au lieu de doimer des lois , a dotmi des con- 
» feils ; c'cft qu'il a vu que fes confeiis -, sSIs 
» ^toient ordonn^s comme des lots • feroient 



(if) Uvrc XXIV , chap, 

C4 



\ 



3% D i F z m s 1 

" contraires a fefprit de fes lois "• Qu'k-t-'cil 
fait pour oter a I'auteur la glotre d'avoir com* 
baitu air.fi I'erreur de Bayle ? On prend le chapi« 
tre fuivant (l^), quin*a rien a faire avec Bayle : 
ff Les lois humaiiies , y eft- il dit , faite pour par - 
,,\ ler a refprit , doivent donner des prdceptes, & 
» point de confeils ; U religion,. faite pour par- 
,, ler au coeur , doit donner beaucoup de con- 
» fells , & peu de preceptes ». £t de-la on con — 
clut que I'auteur regarde toiis les preceptes de 
r^vangile cotnme des confeils. U pourroit dire aufH 
que celui qui fait cette critique , refgarde lui- 
in^me tous les confeils de I'^vangite comme des 
preceptes ; mais ce n'eft pas fa maniere de rai- 
lonner , 6c encore tnoins fa maniere (fagir. Al- 
lons au fait : il faut un peu allonger ce que I'au- 
teur a raccourci. M, Bayle avoit foutenu qu^une 
fociet^ de chretieiis ne pourroit pas fubfifter : 8c 
il alleguoit pour cela rordre de I'^vangile , de 
prdfenter ran tre joue, quan^d on re^oit un fouf- 
Het ; de quitter le monde ; de fe retirer dans les 
d^ferts , &c» Uauteur a dit que Bayle prenoit 
pour des preceptes ce qui n'^tbit que des con- 
feils , pour des regies g^nerales ce qui n*itoit que 
des regies particulieres : en cela , l,auti?ur a de- 
fendu ! a religion. Qu'arnve-t-il ? On pofe, pour 
premier article de fa croyance , que tous les li - 
vres de r^vangile ne contiennent que des confeilj^ 



(h) C'eft le chapkrc y du Uvre XXIV 



DC. l'Esprit des Lois. 33 



De l a Poltgamxe, 

I^AUTRES articles ont encore fourni des fii^ets 
commodes pour les d^lamatioos. La poly^mie 
en itoit on excellent. L'auteu^ a fait un cnapitrc 
cxpr^s ^ oil il l,a riprouv^e : le void. 

Dt la Poiygarrue en cUe-mtrnt. 



» A regarder la polygamie en g^n^ral , indi- 
» pendamment des circonflances qui peuvent la 
» Uire un peu tol^rcr , elle neft point utile au 
» genre humain , ni a aucun des deux iexes. 
9, foit a cekii qui abufe , foit a celui dont on 
» abufe. Eile n'eft pas non plus utile aux enfans; 
» & un de fes grands inconv^niens eft que le 
» pe^ & la mere ne peuvent avoir la meme af* 
» ie6lion pour leurs enfans; un pere ne peut pas 
» aimer vingt enfans comme une mere en aime 
,, deux. Celt bien pis , quand une femme a plu- 
» fieurs maris ; car pour-lors I'amour paternel 
» ne tient qu'k cette opinion qu'un pere peut 
,, croire , s*il veut , ou que les autres peuvent 
7> croire , que de certains enfins lui appartiennent. 
La plurality des femmes , qui le diroit ? ixiene 
» a cet amour que la nature d^favoue : c'eff 
9> qu'une diilblation en entraine toujours une au- 
i» tre, &c. 

A II y a plus; la poflei&on de beaucoup dt 
» fexnmes ne pr^vient pas toujours les defirs 
» ppur celle d'un autre; il en eft de la luxure 
,, comme de Favarice , elle augments fa foifpar 
» racquifidon des trefors. 



34 D i t M $ t 

n Du temps de Juftinien , plufieurs ptiilofcK 
n phes g£n6s par le chriftiamfme , fe retirerent 
,, en Perfe aupr^ de Cofro& : ce qui les frappa 
,, le plus , dit Aeathias, ce fut que la polygamie 
,, 6toit permife a des gens qui ne s'abfienoient 
» pas mSme de I'adultere". 

L'auteur a done etabli que la polygamie itoh , 
par fa nature & en elle-meme, une chofemau- 
vaife : il falloit partir de ce chapitre ; & c'efl. 
pourtant de ce chapitre que \*on n*a rien dit. L'au- 
tear a de plus examin^ philofophiqueinent dans 
quels pays, dans quels dimats, dans quelles cir- 
conftances elle avoit de moins inauvais effets ; tl 
a compare les climats aux climats & les pays aux 
pays ; & il a trouve quil y avoit des pays 
oil elle avoit des effets moins mauvais que 
dans d'autres ; parce que , fuivant les relations , 
le nombre des homines & des femmes n'etant 
point ^gal dans tous les pays , il eft Qhl^ que , 
s,il y a des pays ou il y ait beaucoup p^s de 
femmes que d'nomixies , la polygamie , mauvaife 
$n elle-meme , I'eft moins dans ceux-la que dans 
d'autres. L'auteur a di(cut6 ceci dans le chapitre 
IV du tnSme livre, Mais parce que le titre de ce 
chapitre porte ces mots , " Que la loi de la po- 
>i lygamie eft une affaire de calcul " , on at faiA 
ce titre. Cej^endant , comme le titre d'un chapitre 
(e rapporte au chapitre tn^me , & ne peut dire 
ni plus ni moins que ce chapitre ; voyons-]e. 

" Suivant les calculs que fon £ut en diyerfes 
», parties de I'Europe , il y nait plus de gar^ont 
,, que de filles: au coatraire, les i-elations de 
M rAfie nous difent qu'il y nait beaucoup plus 
de filles que de gargons. La loi d'une feule 
,, femme en Europe, & celle qui en permet 
,, plufieurs en Afie, ont done un certain^ rap«^ 
,, port au climat. 




一 一^ ^ 



m l'Esprit DCS Lois. 35 

» Dans les climats froids de I'Afie , il nait , 
» comme en Europe , beaucoup plus de gar - 
- " gons que de fiUes : c'eft , difent lesJLamas , U 
» raifbn de la loi qui , chez euz , permet a une 
» fern me d'avoir plufieurs maris. 

» Mais )*ai peine k croire qu*il y att beaucoup 
» de pays oil ]a difproportion ^oitafTez grande, 
» pour qu'elle exige qu*on y introduife la loi de 
» plufieurs femmes, ou la loi' d- plufiears maris* 
» Cela veut dire feulemeiit que k plurality det 
» femmes, ou metne la plurality des hommes, 
» eft pla» conforme k la nature dans certains pajrt 
, que dans d'autres. 

» J*avoue que ft ce que Ie$ relations nous di- 
» fent etoit vrai, qu'a Bantam ii y a <lix femmes 
» pour yn homme , ce feroit un cas bien parti- 
» culier de la poly^amie. 

w Dans tout ceci , )e ne juftifie pas les ufages ; 
» mais j*en rends les raifons ,,. 

Revenons au titrc : la polygamle eft une af- 
faire de calcuL Oui, elle I'eft, quand on veut 
favoir fi eKe eft plus ou moins pernicieufe dans 
de certains^ climats , dans de certains pays , dans 
de certaines circonilances que dans d'autres : elle 
n'eft point une affaire de calcul , quand on doit 
decider il eUe eft bonne ou mauvaife par ellc- 

EUe n'eft point une affaire de calcul , quand 
on raifoime lur fa nature ; elle pent Itre une af- 
faire de calcul , quand on combine fes effets: 
cnfin elle n'eft jamais une affaire de calcul , quand 
OQ examine le but du manage ; & elle l*eft en- 
core moins , quand on examine le mariage comme 
ctabli par Jefus-Chrifl. 

J'ajouterai ici que le hafard a tres bien fervi 
rauteur. II ne pr^voyoitpas fans 4oute qu on ou* 



36 D i P E M S Z 

blieroh un chapiue formel , pour dohner des fens 
Equivoques a un autre: il a le bonheur d*avoir 
fini cet autre par ces paroles ; » Dans tout ceci , 
" Je ne iuHine point les ufages ; mais j'en rends 
» les raifons ,,, 

L'auteur vient de dire qu'il ne voyoit pas qu*il 
. put y avoir des climats oil le noxnbre des femmes 
ptjt telietnent exceder ceJui des hommes , ou le 
nombre des hommes celui des femmes, que cela 
dQt engager h. la polygamie dans aucun pays ; 
& il a ajouti (a) i n Cela veut dire feulement 
» que la pluralite des femmes , & tndme la plu- 
n ralit^ des hommes , ed plus conforme a la na — 
9 ture dans de certains pays que dans d'autres 
Le critique a fa'ifi le mot , eji plus conforme d U 
naturt , pour faire dire a Fauteur qu'il approu- 
voit la polygamie. Mais, fi je difois que j'aime 
mieux la nevre que le fcorbut , cela fignifieroit* 
il que j*aime la fievre , ou feulement que le fcor* 
but in'efl plus d^fagreable que la fievre ? 

Voici mot pour mot, une objection bien 
extraordinaire. 

,, La polygamie ( d'une femme qui a plu- 
,, fiears maris ell un d^fordre monfirueux , qui 
» n'a et^ permis en aucun cas, 6c que Kauteur 
99 ne diilingae en aucune forte de W polygamie 
f» d*un homme qui a plufieurs femmes. Ce Ian 一 
,, gage , dans un fedateur de ia religion natureUe, 
,, n'a pas befoin de commentairecc. 

Je fupplie de faire attention a la liaifon desid^es 
du critique : felon lui, il iuit que , de ce que 
l'auteur eft un fefUteur de la religion natuLelle , 



fa) Chapitre 4 du livre XVI. 
h) Pa|;t 164 " ia f«aiUe du 9 OAobre 174, 



m L'Espmr. des. Lots. 37 

11 n*a point parle de ce dont il n'avoit que faire - 
de parier : ou bien il fuit , felon lui , que Fau* 
teur n'a point parii' de ce dont il a*avoit que faire 
de parier , parce qu'il eil {e&ztw de la religion 
naturelle. Ces deux raifonnemeas foQt de mBtne 
efpece , & les confequences fe trouvent 化 ar 
Jement dans les pr^mifles. La maniere ordinaire e{| 
de critiquer fur ce que I'on 6crit ; ici le critique 
I s'evaporc fur ce que Ion n*ecrit pas. 
i Je dis tout ceci , en fuppofant , avec le cri - 
[ tique , que Vauteur n'eut point diftingu6 la po- 
f lygaxnie d'lme femme qui a plufieurs maris , de 
celte oil un mari aqroit plulieurs fetnmes, Mais 
fi I'auteur les a diffingu^es , que dira-t-il? Si 
I'auteur a fait voir que dans le premier cas les 
«btts etoient plus grands , que dira-t-il? Je Aip - 

5 lie le lefieur de retire le chapitre VI du livre 
【VI ; je I'ai rapport6 ci-deflus, Le critique lut 
a Oait des inYedives, parce qu'il avoit jgardi Is 
filence far cet article ; il ne refte plus que de lui 
en faire iur ce qu*il ne I'a pas gardi. 

Mais void une chofe aue ne puis cotnpren 一 
dre. Le critique a mis dans la feconde de fes 
feuiUes, page 166 •• " L'auteur nous a dit ci, 
n deHus que la religion doit permettre ta poly- 
j ' " gamie dans les pays chauds , & non dans les 
» pays froids ,,. Mais Fauteur n'a dit cela nulle 
part. II n'eft plus queilion de mauvais raifon 一 
nemens entre le critique & lat ; il eft queftion 
I d*un fait. £t comme I'auteur n,a dit nulle part 
• que ia religion doitpermettre la polygamie dans 
!- les pays chauds , & non dans les pays froids ; fi 
j rimputation eft faufTe comme elle eft , & grave 
I comme elle eft, je prie le critique de fe juger 
lui-meme. Ce n*eft pas le feul endroit iur liquet 
I'auteur ait a faire uia cri. A la page 1^3 , a U 



)8 一 D 4 " K s e 

fin de la premiere feuille , il eft dit : n Le cba* 
» pitre Iv porte pour titre , que la loide la po- 
ll lygamie eft une affaire de caical : c'eil-^-^re 
» que, dans les lieux oil il nait plus de gar^ons 
n que de filles, comme en Europe , on ne doit 
» ^poufer au*une femme : dans ceux oh il nait 
II plus de nlles que de gardens , la polygamie 
n doit y Itre introduite ,,• Ainfi , lorfqufr l,au- 
teur explique quelques ufages , on donne la rad- 
fon de quelques pratiques , on les hii fait mettre 
cn maximes; & , ce qui eft plus trifte encore, en 
maximes de religion : & comme il a parli d'uner 
infinite d'tifages & de pratiques dans tous les 
pays du mo'n^e, on peut, avec une pareille m" 
thode , le charger des erreurs & m^me des abo- 
minations de tout runivcrs. Le critique dit a la 
fin de fa feconde feuiile , que Dieu lui a donne 
quclque zele: Eh bien! je r^ponds que Dku ne 
]ui a pas donn6 ceIui-1^ 

: ' , 

C L I M A 

Ce que I'auteur a dit fur le climat, eft encore 
une niatiere tr^s propre pour la rhetorique. 
Mais tous les cfFets quelconques out des cau* 
fes : le climat & les autre" caufes phyfiques 
produif^nt im nombre in6ai d'efFets. Si I'au- 
teur avoit dit le contraire , on I'auroit regard^ 
comme un honime ftupide. Toute la queftion fe 
ridaix a favoir , fi dans des pays iloign^s entr'eux » 
fi (bus des climats difC6rens , il y a des caraderes 
d'efprit nationaux. Or qu'il y ait de telles difle- 
rences , cela eft. dtabli par runiv«rfaKti pref- 
qu'entiere des Uvrcs qui ont iti Merits. £t comme 



M lTsprit dzs Loit; • 39 

1e carsL&ere de refprit influe beaucoup dans la 
^ifpoiition dvk coeur, on ne fauroit encore dou* 
ter qu*il ny ait de certaines qualit^s . du coeur 
plus fr^quentes dans un pays que dans un autre ; 
6c I'oii en a encore pour preuve un nombre in- 
fini d*^crivain$ de tous les lieux & de tous les 
temps. Comme ces chofes font humaines , Fau- 
teur en a parl^ d'une fa^on humaine. II auroft 
pa ipindre la bien des quedipns.que . Ton agite 
dans les Scales fur les vertus humaines & fur les 
veirtus 'chr£tiennes ; mais ce ii*eft point avec ces 

Suefiions que I'on (kit des livres de phyfique , 
e politique Sc de jufiiprudence. En un mot, ce 
phyfic^ue du climat peut produire diverfes dif- 
poGtions dans les efprits ; ces difpofitions peuvent 
influer fur les adions liumaines : cela choque-t- 
rempire de xelui am a cre6 , ou les in 在 rites 
de celui qui a rachete ? 

Si I'auteur a recherche ce que les magtflrats 
divers pays pouvoient faire pour conduire 
]eur nation de la maniere la plus convenable & la 
phis conforme 4 fon caradere , quel mal a-t-il fait 
en cela ? 

On raifonnera de mime a regard de diverfes 
pratiques locales de religion. Uauteur n'aroit a 
les confiderer ni comme bonnes, ni comme mau- 
vaifes : il a dit feulement qu'il y avoit des cli- 
Vnats oil (te certaines pratiques de religion ^toient 
phis air<§e$ a recevoir, c'eft-a-dire, ^toient plus 
aifees a pratiquer , par le peuple de ces climats que 
par les peuples d'un autre. De cec" il eft inutile 
de donner des exemples ; il y en a cent mille. 

Je fab bien que la religion eft independante 
par eile-meme de tout eflfet phyfique quelcon- 
que ; que celle qui eft bonne dans un pays , eft 
bonne dans un autre; & quelle ne peut Sire 



D i 9 E K S E 

mauvaife dans un pays, fans Yitre dans tous ; 
mais je dis que , comme eUe eft pratiqu^e par 
les homroes 6c pour les Kommeb , il y a des lieux 
oil une religion qnelconque trouve plus de faci- 
lity a etre pratiqu6e , fort en tout , (ok en partie , 
dans certains pays que dans d*autres , & dans d« 
certaines circonuances qi^e dans d'autres : & , 
que quelqu'un d'lra le contraire, il renoncera au 
Con feiis« 

Uauteur a reniarqu^ que le cfimat des Indes 
produifoit une <?ertaine douceur dans les moeurs : 
mais, dit le critique , les femmes sy brulenta la 
fnort de leur mari. li n'y a guere de philofophie 
dans cette objedion. Le critique ignore 个 il les 
contradiAions de I'efprit humain , 6i comment il 
fait r^parer les chofes les plus unies , & unir celles 
qui font les plus f(6par6es ? Voyez la-dedus les 
il^6exions de I'aiiteur , au chapitre iii da livre 

XIV. 



'JTouT ce que fautear a dit fur la tolerance, fe 
rapporte h. cette propoHtion du chapitre 5X , li- 
vre XXV :,, Nous fommes ici politiques , &non 
,, pas thiologiens ? & , pour les th^ologiens meme, 
" il y a bien de la difFi^rcnce entre tolerer une 
» religion , & rapprouver. ' 

,, Lorfcjue les lois de I'etat ont cru devoir fouf- 
99 frir plufieurs religions , il faut qu'elles les obli- 
,, gent auffi a fe tolerer entr'elles "• On prie de 
lire le refte du chapitre. 

On a beaucopp cri^ fur ce <jue Pauteur a 

ajoute 



DE l'Esprit 0IS Lois. 41 
atjouti , au chapitre x , Hvre xxv : " Voici le 
» principe fondamental des lois poHtiques en 
» fait de religion : quand on eft le maitre , dan$ 
» un itsLt , de recevoir une nouvelle religion ou 
» de ne la pas recevoir , il ae faut pas I'y cta- 
» blir; quand elle y elWublie, il faut la to- 
» lerer ,,• . 

On objefie a I'auteur qu'U va avertir les prin- 
ces idoiatres de. fermer leurs £tats h la religion 
chr^tienne : EfFeftivement , c'eft un fecret qu'il a 
M dire a I'oreiUe au roi de la Cochinchine. Comme 
cet argument a fourni matiere a beaucoup d% 
declamation^, J'y ferai deux r^ponfes. La pre* 
miere , c'eft que I'auteur a except^ nomm6ment 
^ dans fon livre la religion chr^tienne. 11 a dit au 
livre XXIV, chap, i , 1 la fia : i> La religion chre- 
,, tienne , qui ordonne aux hommes de s'aimer , 
,, veut, fans doute , que chaque peuple att let 
" meilleures lois politiques , & les meilleures lois 
» civiles ; parce qu'elles font , apris elle , le plus 
» grand bien que les hommes puii&nt donner 8c 
recevoir "• Si done la religion chr 纟 tienne eft le 
premier bien , & les lois# politiques 6c civiles le 
fecondy il n*y a point de lois politiques 6c civi- 
les , dans un itat , qui puiilent ou doivent y em- 
p^cher I'entrfe de la religion chritiennc. 

Ma feconde r^ponfe eft que la religion du 
del ne s'itablit pas par les mdmes voies que les 
religions de la terre. Liiez rhidolre de Wglife , 
& vous verrez les prodiges de la religion chr^- 
tienne. A-t-ellc rdu>lu aentrer dans un pays } 
elle (ait $*en faire ouvrir les portes ; tous les inf- 
trumens font bons pour cela : queiquefob Dieu 
veut fe fervir de quelques prehears ; quelquefois 
11 va prendre fur le trone ufi empereur, & fait 
pfier la t€te (ou9 le ioug de revangile. La* relir 

D 




FcoipccimK 

I ks c(pnts; 



, & irons yrm&L 
poor cOc. Efle tni- 
■Kn, les rivieres Sc 
pasfesobftacks dld- 
r. Menex de k r6pu« 
iaan TaascTe ces rc» 
KS, fiomez dcs 
^iics ^ lob; eUe 
lois qin en refiiltent, 
& des kpfijcenn qui ks aaroot futes. Keu , 
fvraatdcs dccretsqiie nousoe coimoifibos point , 
beaa oaiefiareksiimteideiareii^ofi. 

Oo dkz c'cft coome fi yoo^ alliez dire aax 
ras (TOnent tpiii me faut pas qu'ik re^oivent 
cfacz eox la refi&on diretieniie. Ctfk em bien 

er ainfi: ctoit-ce done He, 
Ic MefBe ? 11 femble qu'on 
comme un roi qui , ▼odant 
[Q^rir m itat Toifio , cache fes pranqocs & 
迎 geoces^ RendoDs-nous juHice : la maniere 
nous nous conduifons dans ks afiBures hu - 
flubes efi*ej]e aflez pure pour penfer ^ I'ex &, 
ployer a la converfion des peuples? 



ro^ qui devoir ci 
rde Jer».( 




C i L 1 B A T. 

jN^ous Toici a rarticfe dn cifibat. Toutce que 
fauteur en a dit fe rsqpporte a cette proportion , 
qui fe trouve auHvre xxv,chapitre iv ; !a void- 
" Je ne parlerai point ici des confi&quences de la 
91 loi du celibat : On fent qu'elle pourroit devenir 
" ouiftbk i proportion que le corps du clerge 



D£ l'Esprit des Lois« 4J 

» feroit trop ^tendu , & que par conf^^quentcekit 
» des laiqaes ne le (eroit pas aiTez "•• 11 eft cUir que 
Faateur ne park ici qu^de la plus grande ou dela 
moindre extenfion que I'on doit donner au c61ibat , 
par rapport au plus grand ou au moindre nombre 
de ceux qui doivent rembraiTer : & , com me I'a 
dit I'auteur en un autre endroit , cette loi de per - 
fedlon ne pfiut pas etre faite pour tons les hom- 
ines: on fait d'aiileurs que la loi du c^Iibat, telle 

5[ae nous, I'a vons , n'eft qu'uoe loi, de difcipline. 
1 n'a jamais M quieflion , dans I'efpritdes lois, 
de la nature du c^libat m^me & du degr£ de fa 
bont^ ; & ce n'eft en aucune h^on une matiere 
qui doive entrer dans un livre de lob politiques 
& clviles. Le critique ne veut jamais que Fau-' 
teur traite fon fujet, il veut continuellement qa*il 
traite k fien ; & parce quil eft toujours th^olo* 

fien ^ il ne veut pas que, mSme dansun livre de^ 
rpit, il foit jar'ifcQnfulte. C^epiendanc on Ycrra 
tout a rheure , qu'il eft , fur le celibac , de I'opinion 
des th^ologiens , c'eft-a-dire , qu'il en a reconnu- 
la bont 么 11 faut favoir que , dans le livre xxxii , 
oik il eft traiti du rapport que ks lois ont avec 
le nombre des habitans, I'auteur a donn^ une 
th^orie de ce que les lois politiques & civiles de 
divers peuples avoient fait a cet 化 an). II a fait 
voir, en exaniinant les hifiokies des divers peu* 
ples de la terre , qu'il y avoit eu des drconflasi* 
ces oil ces bis furent plus n^ceilaire;$ que dans 
d'autres , des peuples qui en aroient eu plys de 
befoin , de certains temps oil ces peuples en 
avoient eu plus de befoin encore : &, commeU 
apenfe que le$ Romaina furent le peuple du monde . 
le plus fage, & qui , pour liparer fes pertes , eut 
le plus de befoin ae pareilles lois, il a recueilli avec 
cxa&itude les lois qu'ils avoient faites i cetigard ; 



44' D i F E N、S £ 

il a marqui avec pr^cifion dans quelles drccm^^ 
^ances dies avoient iti faites, & <£»is quelles au- 
tres circonftances elles avotient ^t^ ot^es. II ny a 
point de th^ologie dans tout ceci , & U n'en hat 
point pour tout ceci. Cependant 11 a jug^ a pro, 
pos d y en mettre. Void fes paroles: n A EHeu 
» ne plaife {^a^ que je parle ici contre le ceiibat , 
» qu'a adopt 在 la reKglon: Mais, qui poorroitfe 
5» taire contre celut qu^a form6 le libertinage ; 
» cekii oil les deux Texes fe corrompant par le$ 
» fenttmens naturels mSme , fuyent une union qui 
» doit les rendre meilleurs , pour vivre danscelles 
» qui les rendent toujours pires ? 

» Ceft une regie tir^e de la nature , que , plus 
» on diminue le n ombre des manages qui pour-^ 
» roient fe faire, plus on corrompt ceux qui: font 
9» fahs ; moms il y a de gens mari^s , moms il 
» yade fid^Iiti dans les mariages : conune , lotf — 
» qu'il y a plus de yoleurs , il y a plus de vols ,》• 

L'auteqr n'a done point dlfaprouve Je c^libat 
qui a pour motif 】a religion. On ne pouvoit fe 
plaindre de ce qu'H s'^levoit contre le c^Itbat in- 
troiluitpar le libertinage \ de ce qu'il d^faprouvoit 
i^u'une mfipit^ de gens rkhes & voluptu^x fe 
portaient a &ir lejoug dn tnariage , pour la com- 
modity de leurs di^^gleinens ; ^'Us prHTent pour 
•u< Jes d^lices & hi 、voIupt^, & laiffaflent ksr . 
peines aux mifikables : on ne pouvoit, cHs-je, 
s>'en pkundre» Mais k critique, apr^ avotr citfc 
ce que I'autear a dit, pfononce ces paroles 二 ,, 0» 
5> apper^oit ici tome la maHgnit 荟 de I'auteur, 
» qui veut jeter fur h religion chr^tienne des^ 
» d^ordres qu'eUe d^e^e II a'y a pas d'ap— 、 



W Uf. XXIII » chap, ax , il U 



D£ l'Esprit DCS Lqis. 4; 

parence d'accuder ie critique de n'a voir pas voula 
entendre I'auteur : je dirai feulexneiit qu*il ne I'a 
point entendu ; & qu'il lui fait dire contre la reli- 
gion ce qu'il a dit contre le tiberttnage. U doit en 
€tre bien fich<§. 



Errevr particvliere, du critique. 

C^N croiroit que Ie critique a juri de n'^tre ja- 
mais au fait de r^tat de la queflion , & de n'en- 
tendre pas un feul des paflages qu'il attaque. Tout 
le fecond chapitre du livre xxv roule fur les mo- 
tifs , plus ou moins piiiffans , qui attachent ks 
homines a la confervation de leur. religion : Ie 
critique trouve , dans fon imagination , un autre 
chapitre qui auroit pour fujet des motifs qui obli- 
gent ks nommes a paiTer d,une religion dans une 
autre. Le premier (ujef emporte un etat paffif; Ie 
fecond un Stat d*adion : & , appliquant fur un fujet 
ce que I'auteur a dit fur un autre , il d^raifonne 
tout a fon aife. 

L'autedr a dit , au fecond article du chapitre i£ 
du livre xxv: » Nous fommes extremement por- 
» tds a ridolltrie ; & cejpendant nous ne fomineft 
» pas fort attaches aux religions idol^res : nous 
» ne fommes guereportes aux id^es fpirituelles ; & 
" cependant nous lommes tres attaches aux reli- • 
» gions qui nous font adorer um Etre fpirituel. Celii 
" vient de la fatisfa6lian que n.ou» trouvons en 
» nous-tn^mes, d'avoir it^ aflez intclfig^ens pour 
" S|Voir 《ho;{l une religion qui tire la dxvinit6 
" de llxumiliation oil les autres ravoicnt mife 
L'auteur n'avoit fait €€t article que pour eitpli. 



; |6 J) i F E K J E 

quer pourquoi les Mahomitans & les Juifs , qui 
n,om pas les mSmes graces que nous , font auifi 
invinciblement attaches a leur religion qu,on le 
fait par experience : le critique rentend autrement* 
Ceft a ioreueil , dit-il, que I'on attribue d*a- 
voir fait pailer les hotnmes de Fidol^trie a Ymitt 
» d'un Dieu (a)n, Mais tl n'eft quelHon ici , nt 
dans tout le chapitre , d'aucun pafTage d'une re- 
ligion dans une autre :&, fi un chr^tien fent de 
la fatisfa^lion k I'idee de la gloire la vuc de 
la grandeur de Dieu, & qu'on appelle cela de 
I'orgueil, c'eft un uhs bon orgueiL 



M A R I A G E. 

oici une autre objeSion qui n'eft pas com - 
mune.Uauteur a fait deux chapitres au Uvre xxiii : 
Tun a pour titre , Jes hommcs & des dnimaux , par 
rapport a la propagation dtlcfpcu ; 8c rautre eft in* 
titul^ , des Manages, Dans le premier , il a dit 
ces paroles : v Les feme lies des animaux ont, a 
» peu pres , une fecondit^ condante: mals , dans 
,, Fefpece humaine , la maniere de penfer , le ca* 
79 radlere , les pailions , les fantai ues , les capri- 
,, ces , rid^e de confer ver fa beaut^ , retnbarras 
J) de la groffefle , celui d'une famille trop nom* 
,, breufe , troiiblent 】a propagation de miHe ma* 
99 liieres ». £t dansTs^utre , il a dit : ,, L'obtiea- 
tion nature lie qu'a le pere de nourtir fes enfans 
» a fait ^tablir le mariage , qui declare celui qui 
" doit remplir cette obligation ,,. 



(f) Page 1^6 de la feconde fciiiiU* 



l'Esprit oes Lois. 47 

On dit la-defTus : ,, \}n chr^tien rapporteroit 
» rinftitation du mariage a Dieu m^me qui donna 
» une compagne si Adam , 6c qui unit le pre - 
s» mier homme at la premiere lemine , par un 
» lien indifToIuble , av^mt qu'ils euflent des en- 
it fans a nourrir: mais I'auteur ^vite tout ce qui 
J» a trait a la rivilation ,,. 11 r^pondra qu'il eft 
Chretien , mais qu'il n'eft point imbecile ; qu*fl 
adore ces v^ritis , mais qu'il ne veut point tnettre 
a tort & a travers toutes les v6rit^s qu'il croit. 
L*empereur Juilinien ^toit chr^tien , & fon com- 
pilateut l,6toit aufS. Eh bien ! dans leurs livres de 
droit , que I'on enfeizne aax jeunes gens dans les 
砼 coles , ils d^finiflent le mariage ( ), Funion de 
rhomme & de la femme am forme une focieti 
de vie individuelle. 11 n'eft jamais venu dans la 
t^te de perfonne de leur reprocher de n'avoir pas 
parM de la r^v^lation. 



U s u R E. 

ous void ^ FafFaire <fe rufure. J'ai peur que 
】e ledeur ne foit fatigu^ de m'entcndre dire que 
le critique n'eft jamais au fait ,& ne prend jamais 
k fens des pafTages qu'il cenfure. II dit, au fujet 
des.ufures ma ri times: ,, L'auteur ne voit rien que 
» de jufte dans les ufures maritimes ; ce font fes 
f» termes En v^nt^, cet ouvrage dd I'efprit des 
lois a un terrible interprete. L'auteur a traite des 



(4) Maris & famintt conjunHio , individuam vhat 



、 



4S DCFEVS£ 

ufures matri times au chapitre xx du livre xxii ; 
il a done dit , dans ce chapitre , que k& ufures 
maritimes 6toient jufies. Voyon$-le. 

Des ufurtf tnanumts. 

,, La grandeur des ufures maritimes eft fondee 
» fur deux chofes ; le p^ril de la mer , qui fait 
,, qu on ne s'expofei preter fon argent que pour 
,, en avoir beaucoup davantage ; & 1$ facilite 
,, que le commerce donne a I'emprunteur de faire 
» promptement de grandes affaires & en grand 
», nombre : au liei que les ufures de terre , n*e- 
,, tant fondees fur aucune de ces deux raifons , 
» font ou profcrites par le legiflateur , ou , ce 
» gui eft plus {*en{%, riduites a de juiles bornesn. 

je demande a tout homme fenH^ , fi I'auteur 
vient de decider que les ufures maritimes font 
juftes; ou s'il a dit (implement que la grandeur 
des ufures maritimes ripugnoit tnoins a Fiquit^ 
naturelle que la grandeur des ufures de terre. Le 
critique ne connoit que les qualit^s pofitives & 
abfolues; il ne fait ce que c'eft que ces termes/^Ze^ ou 
mains • Si on lui difoit qu'un mulatre eft moins 
noir qu'un negre , cela ilgnifieroit , felon lui, 
au'il eft blanc comme de la neige ; fi on lui di- 
foit qu'il eft plus noir au*un Europeen , il croi- 
roit encore qu'on veut dire qu'il eu noir comme 
du ^harbon. Mais pourfuivons. 

II y a dans I'efprit des lois, au llvrc xxii , qua* 
tre ciwpitres fur Kufure. Dans les deux premiers, 
qilMont le xix & celui qu'on vient de lire, I'au- 
teur examine I'ufure dans le rapport quelle 



DE l'E^rit d?s Lois. 49 

peut avoir avec le commerce chez les diffdrentes 
nations & dans les divers gouvernemens du monde; 
ces deux cbapitres ne s*appliquent qu'a cda : les 
deux fuiyans ne font faits que pour expiiquer les 
yariations de I'ufure chez les Remains. Mais voila 
qu'on erige tout- a -coup I'auteur en caiuiHe , en ' 
canonifle & en th^ologien, uniquement par la rat- 
fon que celui qui critique, eft cafuifle, canomOe 
6c theologien , ou deux des trois , ou un des trois, 
ou peut-etre dans le fond aucun des trois. L'au- 
teur fait qu*a regarder le pret k intdrec dans fon 
rapport av«c la religion chretienne , la matiere a 
des diftin^ons & oes limitations fans fin , ii fait, 
que les jurifconfulbs & plufieurs tribunaux ne 
font pas toujours d*accord arec les cafuiiles & 
les canoniftes ; que les uns admettent de certat* * 
nes limitations au principe g^n^ral de n'exiger 
Jamais d'int^rlts , & que les autres ep admettent 
de plus grandes. Quand toutes ces queftions au- 
roient appartenu a fon, fujet , ce qui n'eft pas • 
comment auroit-il pu les traiter ? On a bien de 
la peine a favoir ce qu'on n'a beaucoup ^tudie , 
encore moins fait-on ce qu'on n'a ^tudi6 de fa vie : 
mais les chapitres memes que I'on emploie con* 
tre lui , i^rouvent affez qu'il n'eft qu'hiilorieii &L 
lurifconfiiite. Lifons le chapitre xix (h)* 
; ,, L*argent eft le figne des valeurs. Ii efi clatr 
,, que celui qui a befoin de ce figne, doit le louer , 
» comme il tait toutes les chofes dont il peut 
,, avoir befoin. Toute la difference eft que Ie$ 
,, autres chofes peuvent ou fe louer, ou s'ache- 
,, ter ; lieu que Fargent , qui efi. le prix des 
n chofes, fe loue & ne s'achete pas. 



© Livre XXU 
Tome V、 



E 



50 I) i F £ K s c 

» Ceft bien une adion tres bonne ie prater' 
» A un autre fon argent fans interet ; fn»is on fent 
,, que ce ne peut etre qu*un conieil de religion , 
n & non une foi civile. . 

,, Pour que le commerce puiAe fe bien faire, 
fi il faut que Fargent ait un prix ; mais que ce 
n prut foit pen confidcrable. S*il eft trop haut , 
n le n^gociant , qui voit qu*)I lui en couteroic 
,, plus en interets qu'il ne pourroit gagner dans 
» ion commerce , n'entreprend rien. S Fargent' 
,, n'a point de prix, perfonne n'en prete , & le 
)i n^eociant n*entreprend rien non plus, 

w Je me trompe, quand Je dis que perfonne 
» n'en pr^te : il tisut toujours que les anaires de 
,, la foci^te aillent ; i'ufure s'etablit , mais avec 
,, les defordres que I'on a 6prouves dans tous 
If les temps. 

La ioi . de Mahomet confond Fufure avec le 
,, pret a interet : I'ufure augmente dans les pays 
jf Mahometans a proportion de la fev^rit6 de 
w la defenfe; le pieteur s'indetnnife dn peril de 

la contravention. 

,, Dans ces pays d'oricnt , la plupart des horn- 
» mcs n'ont rien d'aflurc ; il n*y a prefque point 
w de rapport entre la poiTeffion a^uelk d'une 
n fomtne & Fefp^rance de la ravoir apr^s Favoif 
,, pr^t^e. L'ufure y augtnente done a proportion 

du p^ril de rinfolvabilit^^n 

Eniuite viennent le chapitre dcs ufures marine 
m" , que i'ai rapporte ci-defTus ; & k chapitre 
XXI qui traite du prit par centra & de rufun 
ehei Uf Remains p. aue void : 

" Outre le pret tait pour le commerce , il y 
,, a encore une efpece de pret fait par coii, 
i» trat civU, d'oti rcfuite un interet ou ufure. 

w Le peuple , che 孓 les Romains, augmentant 



DE l'EsPRIT 1>£S LoIS, ,1 

toils les |ours fa puifliince • les magiilrats cher- 
》 chorent a \t flatter , & a lui faife fiire les loU 
M qui lut ecoient les plus agreabies. II retrancha 
» les capitaux , il diminua les intirSts , il d^en* 
n dit (Ten prendre ; il dta des comraintes par 
» corps : enfin I'abolition des dettes fut mifeen 
» queilton , toutes les fois qu'un tribun voulttt ft 
» rendre populaire. 

力 Ces continuels changemens, foit par 4les Idi,, 
foit par des plebifcites > natturaltferenc a Rome 
M rufure : car ks cr^anciers voyant le peuple 
» leuF debiteur , leur l^giflateur & leur jugs, 
» n'eurent plus de confiance dans les,coi)irats« Le 
» peuple , comtne un debiteur decr^dit^ , ne ten* 
n toit a lui preter que par de gros profits; d*au* 
,, tant plus que, fi les lois ne venoient que de 
» temps en temps , les plaintes du peuple icoient 
a> continue! les, & intimidoient toujours lescrean* 
» ciers. Cela fit que tous les moyens honn^tes 
de prater & d'emprunter , furent abalis k Rome; 
» & qu*une ufure afFreufe , toujours foudroyi6e 
' V & tou jours renaiflante , s'y ^tablit. 

,, Cic^ron nous dit que, de fon temps , on 
,, pretoit a Rome ^ trente-quatre pour cent , & 
t, a quarante«huit pour cent dans les provinces. 
f> Ce mal venok, encore un coup « «e ce que 
f> les loU n'avoient pas " m^nagies* Les lois 
" extremes dans le bien, font naitre le mal ex- 
» treme: ii fallut payer pour le pret de Targent^ 
>, & pour le danger des ptines de la foi »• 
L'aur^ur n'a done parle du pret k interct que dans 
fon rapport avec le commerce des divers peu- 
ples, ou avec les lois civiles des Remains; Sc 
c^la eft fi vrai , qu'il a diftingue, au fecond ar- 
ticle du chapitre xix , les ^tabliflemens des le- 
giilateurs de la religion, d'avec ceux des iegiiia- 

E % 



^1 D £ F E ITS E 

teufs poKtiques. S,il avoit parle la nomm^ent 
de la religion chr6tienne , ayant un autre fujet 
a trailer , il auroit ^mploy^ d'autres termes ; 6c 
fait ordonner a la religion chr^tienne ce qu'elle 
ordonne , & confeiller ce quelle confeille : il 
auroit diftingue , avec les thiologiens , le$ cas 
divers ; il auroit pof(6 toutes les limitations que 
les principes de la religion chr^ienne latffent a 
cette loi .g6nerale , £tsS>]ie quelquefois chez les 
Remains & tou jours chez les Nlohom^tans , n qu*il 
» ne faut jamais , dans aucun cas & dans aucune 
» circonftance, reccvoir d*int^r^t pour de I'ar- 
9> gent "4 L'auteur n'avoit pas ce fujet a traiter ; 
mais celui-ci , qu'une d^fenfe g^nirale, illimit^e , 
indifHade & lans reftri£Uon , percl le commerce 
chez les Mahometans 9 & pen(a perdre 】a r6pu« 
blique chez les Romams ; aoii il fuit que , parce 
que les chritiens ne vivent pas fous ces termes 
rigides , le commerce n'eft pomt d^truit chez eux ; 
& que Von ne voit point , dans leurs ^tats , cei 
ufures affreufes qui s'exigent chet les Mahome- 
tans, & que Fon extorquoit autrefois chez les 
Romains. 

L'auteur a employ^ {^a) ks chapitres xxi & 
XXII ^ examiner quelles nirent les lots chez les 
Romains, au fujet du pret par contrat dans les 
divers temps de leur republique : fon critique quitte 
un moment les bancs de theologie , & fe tourne 
du c^t^ de r^rudition.On va voir qu'il fe trompe 
encore dans fon Erudition ; & qu*il n'eil pas feu- 
lement au fait de I'etat des queUions qu'il traite' 
I^ifons (If) le chapitre xxii. 



(c) LIvrc XXII 

(d) Ibid. 



DC l'Eswiit des Lois. " 

" Tadte dit que la lot des douze tables fixa 
» rinterit a un pour cent par an: il e& vifible 
» qu'il s*eft tromp6 , & quil a pris pour la lot 
» des douze tables une autre loi dont je vais 
» parler. Si la loi des douze tables avoit r^gli 
,, cela ; comment > — s les difputes qui s'^lc- 
" verent depiiis entre ies cr^anciers & les d^* 
-" biteurs, ne fe feroit-on pas fervi de fon auto-* 
" fit 丢 ? On ne trouve aucun vefiige de cette loi 
» fur le pret 4 int6r6t; &, pour peu qu'on foie 
,, verfe dans rhiftoire deRome , on verra qu'une 
«> loi pareilie ne pouvoit point StreTouvra^edes 
» decemvirs,,. £t un peu apres I'auteur ajoute t 
,, Uan 398 de Rotne, les tribuns DueUia» & 
" Mendniiis firent paiFer une loi qui r^duifoit 】es 

intir^s a un pour cent par an. Ceft cette loi 
,, quje Tacite confond avec la 】oi des douze ta- 
" bles; c'eft la premiere qui ait M faite chez 
,, les Romains pour fixer le taux de rint^rlt , 
" See, Voyons a pr^fent. 

L'auteur dit que Tacite s'eft trompe, en dU 
fam que 】a loi des douze tables avoit &ii I'ufure 
chez les Romains ; il a dit que Tacite a pris pour 
)a loi des douze tabks une loi qui fut faite par 
les tribuns DueHlus & M 会 nonius environ quatre* 
vingt-quinze ans apr^s la 】oi des douze tables ; 
& que cette loi fut 】a premiere qui fixa a Romd 
le taui de Fufure. Que )ui dit- on r Tacite ne s'eft 
pas tromp" il a parle de I'ufure a un poar cent 
par mois , & non pas de Fufure k un pour cent 
par an. Mais il n'eft pas queflion ici du taux de 
Vufure ; il *'agrt de fa voir fi la loi des douze ta- 
bles a fait quelque difpotition quelconqpe fur 
Fufure. L'auteur dit, qu^ Tacite s'eft trompe , 
pafce qu'il a dit que les decemvirs , dans la loi 
douze tables , avoientfait un regl^men^ pour 



54 D i F z K s E 

fixer le taux de fufure : & la-defTus le critfqtie 
•dit que Tacite ne s'eft pas tromp^ , parce qu'fl 
a parle de Fufure a un pour cent par mois , 8c 
non pas a un pour cent par an. J'avois done 
raifon de dire qile le critique ne fait pas Wtat 
de la queftion. 

Mais il en refte une atitre, qui eft de favoir 
•fi la loi quelconque , dom parle Tacite , fixa 
Fufure a un pour cent par an , tomme 】,a 
dit I'auteur ; ou bien ^ un pour cent par mois , 
comme le dit le critique. La prudence voulort 
qu'il n'entreprit pas une difpute avec Fauteut 
fur les 】ois Romaines , fans connoitre les lois 
Romames ; qu'il ne lui niat pas unfait qu'il ne 
favoit pas, & dont il ignoroit meme les moyens 
de s'^claircir. La queftion ^oit de favoir ce que 
Tacite avoit entendu par ces mots unciarium 
farms C ^ ^ : il ne lui falloit qu*ouvrir les di£iion* 
naires ; il auroit trouv6 , dans celui de Calvinus 
ou Kahl (f^ , que I'uiure onciaire ^tolt dun 

* ■ ., 

(ej Nam primo duodecim tabuHs fan^um nh qui- 
ttnciano foenore amplius exerceret. AnnaUs , liv, VI, 

(/) UAirarum fpecies ex a0is partibus denominate- 
tur : quod ut inteUigat)ir , iilud fcirc oportet , fortem 
omnem ad centenarium numerum revocari , fummaa 
autem ufuram cffe , cum pars fortis centefima (Angii- 
tis menfibus perfolvitur. Et quoniatn ifta rationc fum- 
ma haec ufura duodecim aureos annuos in centenos 
eiHcitj duodenarius numerus jurifconfultos movit , ut 
aflPem hunc ufurarium appellarent. Quemadmodum hie 
non ex menftrua, fed ex annua penfione xdiman- 
•dus eft ; (imiliter omnes ejus partes ex annt ration* in- 
•telligcndae funt : ut, (l unus in centenos anmiatim pen- 
da tur ; unciaria ufura ; fi bini » fextans ; (i t^rni , qua- 
dra ns , fi quaterni , triens j ii quini> quinqunx ; fi feni, 
femis ; fi fepteni , feptunx ; fi n£loni , bes^ fi novem, 
dodrans ; (i Ani • dexttm ; fi uiideni ^. ^eujix » A du9^ 



DE lTsprit dss Lois." 55 

pouf cent par an , & non d*un pour cent par 
mois. Vouloit il confulter les favans ? il aufoit 
trouve la fnimt chofe dans Saumaife ) : 

Te/Hs mtarurn etndmanus Gyas 
Stnuntiarum^ 

Ho" ode IV , lir. vr , y. 69, 

Remontoi't-il auix fources ? il auroit trouvi li- 
deflus des text" dairs dans les livres ( h) de 
droit ; il n'auroit point broutU^ toutes les idees ; 
il edt diftifigui les temps & les occaiions oil I'u- 
fure onciatre (ignifioit un pour cent par tnois , 
• d'avec les temps & les occaiions 011 elle fignt- 
fioit un pour cent par an; & il n'auroit pas 
pris le douzieme de la cent^fime pour la cen* 

Lorfqu^il n*y avoit point de lois fur le tauv 
de I'ufure chez les Romaim, I'ufage le plus or- 
dinaire 4toit que ks ufurters prenoient douzs 
onces de cuivre fur cent onces qu'ils prfitoient ; 
c'efi-i-dire , douze pour cent par an : &, comme 
im as va]oit douze onces de cuivre , les ufuriers 
retiroient chaque annte un as (ur cent once" 



deni , as. Lexicon Joannis Calvinl , alUs Kalh , Colo* 
n;s Allobrogiim , anno i6ii« apad Petrum Balduiouniy 
in verho ufura , pag. 960、 

(g) Pe modo ufurarum Lugduni Batavoraffl , ex 
offictn^ Elfeviriorum , anno 1659 , pag. 7^69 , 1,0 & 
a? I ; & furtout ces mots j Vnit Yenus fit unciarium 
foenus eorum 费 vel uncias ufuras , ut eas quoque ap- 
pelUtas infri oftendam , non unciam cUrc menftruani 
in centum , fed annuam. 

(A) Areumcntum legii XLVII , §. Praefe^s Iegio« 
ius,jf, Qt adminiil. £c periculo tutoris. 

E 4 



$6 D £ F £ N S t 

& , comme 11 falloit fourent compter I'ufiire par 
mois , rufure de fix mois fut appellee ferns , ou 
]a moitie de l,as; Fufure de quatre mois fut ap-' 

'pell^e triens^ ou le tiers de Fas; Fufurd pour trois 
mois fut appell^ qitadrans , ou le quart de I'as; 
& enfin, rufure pour un mois fut appellee un- - 
ciaria , ou le douzieme de Fas : de tone que , 
comme on levoit une once chaque mois fur cent 
ooces qu'on avoit prStees , cetre ufure onciafre, 
ou d*un pour cent par mois , ou douze pour ^nt 
par an , fut appellee ufure cent6{ime. Le criti- 
que a eu connoHTance de -cette fignification de 
rufure cent^Hme , & il i'a appliquee tres mal. 

On voit que tout ceci n'6toit quune efpeee 
cle m^thode, de formule ou de regie entre lede- 
biteur & le creancier , pour compter leurs ultires, 
dans la fuppoiltion qtie Fufure fut a douze pour 
cent pas an, ce qui 纟 toit I'ufage le plus ordi- 
naire; &, fi quelqu'un avoit pr ^te a dix huitpour 
cent par an , on fe feroit fervi de la meaie me** 
thode , en augmentantd'un tiers Fufure de chaque 
mois , de forte que rufure onciatre auroit 6ti 
d'une once & demie par mois. 

Qiiand les Romains firent des lois fur rufure, 
il ne fut point queflion de cette methode , qui 
avoit fervi & qui feryoit encore aux dibiteurs 
& aux creanciers pour la divifion du temps 6c 
la commodite du pa"i^ent de leurs ufures. Le 
]6giilateur avoit un reglement public a faire : il 
ne s'aglfToit point de partager fufure par mois., 
il avoit k fixer, & il fixa rufure par an. On con- 
tinua a fe fervir des termes tir^s de la divifion 
de fas , fans y appliquer les mSmes id^es : Ainfi 
rufure onciaire fignina un pour cent par an , 
rufure ex , quad ran te fignida trois pour cent par 

、 an, rufuie ex trieate qusUre pour cent par an,^ ' 



DE l'Esprit des Lois. 57 

Fufiirc femis fix pour cent par an. £t , A Fufure 
cnciaire avoit (ignifii un pour cent par mois, 
les lois qui les fixerent tx duadrante , ex triente ; 
€x femife , auroient 6xi Vmute i ttois pour cent , 
4 quatre pour cent , ^ (k pour cent par mob: 
cc qui auroit 豸 t 凃 abfurde , parce que les lois , 
faites pour r^primer Fufure , auroient itt plus 
cruelles que les ufuriers. - - 

Le critique a done confondu les efpeces des 
' chofes. Mais j'ai inter^t de rapporter ici fes pro* 
pres paroles , a6n qu'on (bit bieji convaincu que 
1 intr^pidite avec laquelle il parle , ne doit impo — 
fer a perfonne : les void ) : ,, Tacite ne s'eft 
point tromp^ : il parle de Kint^ret II un pour 
cent par mois , 6l I'auteur seft imaging 
qu'il parle d'un pour cent par an. Rien n'eft 
u connu que le centefime qui fe payoit a l,u- 
furier tous' les mois. Un homme qui ^crit deux 
volumes fur les lois devroit-il rigno* 



,, 
99 



rer 



Que cet homtne ait ignori ou n'alt pas ignor^ 
ce ccnt^fime , c*eft une chofe tiks itidiff^rente : 
tnais il ne I'a pas ignor^ , puifqu'il en a par]^ 
dans trois endroits. Mais comment en a-t-il parle ? 
& oil en a-t-il parl^ ( A: )? Je pourrois bien 
fier 】e critique de le deviner , parce quil n*y 
trouveroit point les m^mes termes & les memes 
expreilions qu*il lait. 

II n'eft pas queftion ici de favoir (i I'auteur de 
Fefprit des lois a manqu^ erudition ou non , 
mats de detendre fes autels (I). Ce^endant a 



(i) Feuille du 9 Oftobre 1749 , page 164, 
• (k) La troificme 6c la derniere note , ch«p« XXII » 
livre 12 , & le texts de U troi&eme note. 
(I) Pro oris. 



5< D i p t N s z 

£illa bart Toir aa public que ie critique prenant 
no ton fi d^cifif fur des chofes qu'il ne (art pas , 
& dont il doute fi peu , qu'il tfouvrc pas meme 
Ufi di6lioQnaire pour fe raflurer, ignorant les 
chofes & accufant les autres d'ignorer fes pro- 
pres erreurs, il ne m^te pas plus de confiance 
dans les autres accufadoas. Ne peut^on pas croire 
que ia hauteur«jSc la fiert^ du ton qu'il prenci par- 
tout Q*erop«chent en aucune maniere q«*il n'ait tbrt ? 
que , quand ii »*^haufie , cela ne vcut pas dire qu'il 
r'ait pas tort } qne , qmnd ilanath^matife avec (es 
roots d*impie & de feaateur dela religion naturelle, 
on pent encore crohre qu'il a tort? qu'il faut bien 
fe garder de recevoir les impreffions que pourroit 
doiiner I'afHviti de fon efprit & rimp^tuofite de 
fon ftylc ? que, dans (es aeux Merits , il eft bon 
de feparer les induces de fes raifons, metire enfuite 
k part les raifons qui font mauYaifes , apr^ quoi 
il ne reilera plus xien ? 

L'auteur , aux chapttres du pr^ a int^ret fir 
de I'ufure chez les Romaios* trahant ce fu^et , 
fans doute le plus important de leur h'lAoire , ce 
iruj;:'t qui tenoit telletnent a la con(litutk>n qu*el!e 

1>enla mille fois en Itre renverfte ; parlant des 
ois qu'ils firent par defefpoir , de celles ou il fui- 
virem leur prudence , des r^glemens qui n'^toient 
que pour un temps ; de ceux qu'ils firent pour 
tou'iours , dit, vers la fin du chapitre xxii: 
,, L'an 398 de Rome, les tribuos DuelHus & 
n Men^nius 6rent pafler une Ipi aui r^duifoit les 
» int^rlrs 4 un pour cent par an.^.. Dix ans apr^s , 
,, cette ufure tut r^duite k la moicie; daps la 
» fuite on I'dta tout -a -fait ...n. 

,, Il en fut de cette loi comme de toutes cellet 
,, oil le l^giflateur a port 去 les chofes a Vexchs ; 
" on trouva one infLitt^ de moyens pour Yi\\x* 



DE l'Esprit d£s Lois; 59 

" der ; SI en fallut faire beauconp (fantres pour 
» la confirmer , corrieer , temp^rer : tant6t on 

quitta les lois pour (uivre les uiages , tantdt on 
» quitta les ufages pour fuivre les lois. Mais , 
'» Clans ce cas , Fufage devoit aifement pr^valoir. 
" Quand un homme emprunte , i\ trouve un ohf' 
" tacie dans la loi ni6me aui eft faite en la fa— 
" vcur ; cctte loi a contr'elle & ce^ qu'elle fe- 
" court & cdui qu'elle condamne. Le priteur 
» Sempronius Afellus ayant permis aux d6bi- 
y> terns d'agir en confequence des lois, fut tu6 
n par les cr^anciers , pour avoir voulu rappeller 

la m^moire d*une rigidit^ qu*on ne pouvoit 
» plus foutenir. 

" Sous Sylla , Lucius ^Valerius Fiaccus fit une 
» loi qui permettoit Hnteret a trois pour cent 
力 pat* an. Cette loi', la plus Equitable &L la plus 
» inoderee de celles que les Romains firent a cet 
》, egard , Paterculus la d^fapprouve. Mais G cette 
" loi 6toit necefFaire a la r^publique , (i elle 6toit 
" utile a tous les particuliers , fi elle formoit une 
» communication d'aifance entre le debiteur & 
» remprunteur, elle n'etoit point injude. 

w Celui-la paye moins , dit C/lpicn , qui paye 
» plus tard. Cela decide la queflion fi Hnt^r^t eft 
» Ugitime ; c'cft-a-dire , fi le cr^ancier peut yen- 
» >dre 】e temps, & le debiteur. i'acheter „• 

Void comme le critique raifonne fur ce der- 
nier paflage , qui fe rapporte uniquement i la loi 
de Fiaccus 5c aux dlfpoiitions polttiques desRo- 
mains. L'auteur , dit-il , en refumant tout ce qull 
a dit de I'ufure^ foutient qu*il eft permis a un 
creancier^ de vendre le temps. On diroit , a en- 
tendre le critique , que Fauteur vient de faire un 
trait 壬 de th^ologie ; ou de droit canon , & qu*U 
relume .eniuite ce tcaitc th^logie & de droit 



6o D £ F E N S E 

canon ; pendant qu*il eft cUir qu'H ne park que 
des difpofitioos poliriques des Romains , de la 
loi de Fiaccus , & de l,opinion de Paterculus : 
de forte que cette loi de Fiaccus, I'opinion de 
Paterculus, la reflexion d'Ulpien , celle de I'aur 
teur, fe^tiennent & ne peuvent pas ie feparer* 
J'aurois encore bien des chofcs a dire , mais 
i'aime mi^^ renvoyer aux feuilles meines. 
" Croyez-moi, mes chers Pifons ; elks re&m- 
" blent a un ouvrage qui, comme les fonges 
" d'un malade , ne fait voir que des fant&mef 
- » vains ^m)^ 



(iff) Credltc , Pifones , ifti tabuls fore libram 
Perfimilem , cujus , velut aegri fomnia , Tanae 
Fiiigentur fpecies. ' 

Horat, it aru poctici, r* Cm 



DE LTspRtr Dis Lois; 6i 



DEFENSE 

D E 

UESPRIT DES LOIS. 



TROISJEME P A RT I E. 

On a vu dans 】es deux premieres parties que 
tout ce qui refulte de tant de critiques ameres 
eft ced, que I'auteur de rEfprit des lois n'a point 
fait foh ouvrage fuivant le plan 6c les yues de 
fes critiques ; « que ; a fes critiques avpient fait 
un ouvrage fur le mSme fujet , Ws 'y aurbient 
mis un tr^s grand nombre de chofes qu'ils favenn 
ii en refulte encore qu*ils font theologieiis , 6c 
que I'auteur eft jurifcpnfulte ; qu'ils fe croient en 
^tat de faire (on mdtier , & que lui ne fe fent 
pas prppre a falre le leur. Enfin, il en refulte 
gu'au ]ieu de I'attaquer avec tant d*aigreur , ils 
auroient mieux fait de fentir eux-m^fnes le prix 
des chofes qu'il a dites en faveur de la religion , 
qu'il a egalement refpe^lee & d^&ndue. II ine 
i:efte a faire quelques refleaons. 

1 Cette maniere de ralfonner n,$fi bonne, 
qui , employee centre quelque bon livre que ce 
foil 9 peat (le faire paroifce duffi itiauvais 4ue 



6% DiFEWSE 

quelque mauvais livrc que ce foit; & qui , pra - 
tiqu^e contre quelque mauvaU livre que ce foit , 
petit le faire paroitre auifi boa que quelque boa 
livre que ce foit. 

Cette tnaniere de raifonner n*e(l pas bonne , 
qui, aux chofes dont il s'agit, en rappelle d'au- 
tres qui ne font point acceflbires , & qui con- 
fond ies divtrfes fciences & les id^s de chaque 
fcience. 

Il ne faat point argumenter fnr on ouvrage 
fak fur une fcience , par des raifons qui pour* 
roient attaquer la fcience mime. 

QuAND on critique un ouvrage , & un grand 
ouvrage , il faut tacher de fe procurer une con- 
noiiTance particuliere de la fcience qui y eft trai- 
t^e , & bien lire les auteurs approuves out ont 
d^ja ^crit fur cette fcience ; afin de. voir ii I'aii 一 
teur s'eft ecart^ de la tnaniere re9ue 6l ordinaire 
de la trailer. 

LoRSQU*UN auteur s*exp1ique par fes paroks, 
ou par fes Merits qui en font limage , il eft con- 
tre la rarfon de quitter les fignes ext^rieurs de 
fes pennies , pour chercher fes penftes ; parce 
qu'il tiy a que lui qui fache fes penfees, Ceik 
bien pis , lorfque fes peniies font bonnbs« & quon 
lui en attribue de mauvaifes. 

Q 17 AND on ^crit contre uti autear » & qu'oii 
s*irrite contre liii , il faut prouver les qualifica^ 
tions par les chofes, 6l nqn p^s les chofes par 
les qualifications. 

QuAND on yoitf dans un auteur , une hoim 



DE i/CsPRiT DEs Lois. ' 6j 

Intention g^n^rale , on fc trompera plus raretnent 
fi , fur certains endroits qu'on croit Equivoques., 
on juge fuivant rintention g^nerale , que u on 
lui prete une mauvaife intention particuliete. 

Daks les livres hits pour ramnfement, trbi's 
ou quatre pages donnent l'id6e du ftylc & des 
agr^mens de I ouvrage : dans les livres de rai* 
ibnnemens , onne tient rien/fi oifne tienttoute 
la chaine. 

. CoMME il eft tris difficile de faire un bon 
ouvrage , & tr^s aif(6 de le critiquer , parce que 
rauteur a eu tous les d6Bis a garder, & que le 
critique n*cn a qu'un k forcer ; il ne faut point 
que celuUci ait tort : & s*il arrivoit quil eftt 
continuellement tort, il feroit mexcufable. . 

D'aillcuRS , la critique pouvant iire confid^- 
ree coimne une oftentation de fa fup^riorlti fur 
les autres , & fon effet ordinaire 6tant de donner , 
des cnomens delicieux pour I'orgueil humain: ceux 
qui s*y Hvrcnt, tn^ricent bien toujours de I'^quiti, 
mais rarement de Findulgence. 

Et comme de tous les genres d'^crirc , elle eft 
celui dans lequel il eft plus difEcile de montrer 
un bpn naturel ; il faut avoir attention a ne*point 
augmenter , par I'aigreur des paroles » la triHeffe 
de la chofe. 

QuAND on icnt fur les grandes matieres , il 
ne fufEt pas de confulter fon zele , il faut encord 
confulter fes lumieres ,& fi le del ne nous a pas 
pas accorde (k grands talens , on peut y fuppleer 
par la defiance de foi-mSme, I'exa^tudej le tra« 
vail & les reflexions* 



64 D i V K N s E 

CeT art de tromrer dans one chofe , qm naturel- 
lement a un bon fens » tons les mauvais fens qu'un 
t prh qui fle Vaifonne pas jufte , pent leur donner , 
a'eft point utile aux hommes : ceux qui le prat" 
qnent reflemblent auz corbeaux, qui fuient les 
corps viTans, & Yokot de tons cotes pour cherr 
cher des cadayres» 

' Une pardHe mankre de critiquer prodult deux 
grands inconveniens. Le premier , c'eft qu'eile gate 
refprit des ledeurs , par un melange da vrai & du 
faux , da bien&dumal: ib s'accoumment a cher- 
cher un mauvais fens dafis les chofes qui naturel- 
lementen ont un tr^ bon ; (Foil il leur eft aife de 
pafTer a cette difpofinon , de chercher un bon fens 
dans les chofes qui naturellement en ont un mau- 
Tais : QD leur fait pcrdre la faculty de raifonner 
jufle , pour les jetcr dans les fubtiltt^s d'une mau* 
,aife diaIe£Hque. Le fecond mal ^ft, quen ren- 
dsnt, par cette fagonde raifonner , les bons livres 
fufpecls , on n,a point d'amres armes pour atta- 
queries mauvais ou vrages : 6t forte que le public 
n*a plus de regie pourks difHnguer. Si Von traite 
de rpinofifles & de deiftes ceux qui ne le font pas , 
que dira-t-on a ceux qui le fotit? 

QyoiQUE nous devions penfer aif^ineot que 
lesTgens qui 6crivent coiitre nous , fur des inatieres 
qui int^refTcnt tous les hotnmes , y font determines 
par la force de la charite chretienne ; cependant , 
comme la nature de cette vertu eik de tie pouvoir 
guere fe cacher , qu'elle fe montre en nouS malgre 
nous , & qu'elle eclate & brille de toutes parts; 
s'il arrivoit que , dans deux ^crit|^aits contre la 
ITj^me perfonne coup fur coup , on n'y trouvat 
aucune trace de. cette charite , quelle n'y \)ariit 

dans 



DE l'EsPRIT D£S LoI5» 6f 

dafls.aucune phrafe , dans aucun tour -ucune 
parole , aucune expreffion ; celui qui auroit ^crit 
de pareilsouvrages , auroit un jufle fujet de craindre 
de n'j avail' pas M porte par la chant^ chr^denne* 

Et comme les verttis purement homaines (but 
en nous I'efFet de ce que 1 on appelle un bonnatur* 
te\ ; s'ilitott impoffibie d'y decouvrir aucun vef-^ 
tige de ce bon nature! , le public pourroit en con - 
dure que ce^ ecrzts ne feroient pas meme I'sfet des 
yenus humaines* 

AuX ycux des hammes^Ies a£Hons font toujouff 
plus iinceres que les motifs ; & il leur eft plus faciler 
de croire que l,a£lion de dire des injures atroces eft 
an mal , que de fe perfuader ^ue le motif cfpi les a 
fait dire "ft un bien. 

QuAKD an hiomme tlent st un itsit qui fait feC» 
pe^er la religion , & que la religion fait refpeder ; 
& qu'il attaque , devant les gens du monde , un 
homme qui vit dans le monde; il eft effemiel quit 
maintienne , par fa maniere d*agir , la fap^rioritS 

fon cara^ere. Le monde eft tres conompa : mab 
il y a de certaines paffions qui s'y trbuvent uh^ 
contralntes ; il yen a de favorites^ qui defendenC 
am autres <le parohre. Confid^rez les gens du 
tnonde entr'eiix; il.n'y a rien de ft tipiicle;c*eft for 一 
goeil qai n'ofe pas dire fes fecrets , & qui , danf 
les^gards qull a pour les autres, fe quitfe pout 
reprendre. Le chrfftianifme nous donne rhabitude 
de foumettre cet orgueil > le monde nous donne 
rhdbitude de le cache" Avec le pen de vertu que 
nous avons, que de viendrionsHfious ^ (i toute no— 
tre ame fe ihettoit en liberty ,& novs n'etion* 



<6 D i F £ N S £ 

fignes , aux moindres gefies i Or , miand des hom- 
ines d'ua cara6bre refped^ maniteftent des em- 
portemens que les gens du monde n'oferoient met- 
treat! jour , ceux-d cotnmencen" fe croire xneiK 
leurs qu*iis ne font en e&t ; cequi^un txhs grand 
mal. 

• Naus autres gens du monde , fommes fi foi- 
bles, que nous meritons extr^mement d'etre in" 
nag^s. Ainfi , lorfqu'on nous fait voir toutes les 
marques exterieures des paffions viokntes, que 
Tcut-on que nous penfions de Fint^neur? Peut-on 
efperer que nous , avec notre timeriti ordinaire 
jugcr , ne jugions pas ? 

Ok pent avoir remarqu^, dans les difputes & 
!es conversations , ce qui arrive aux gens dont I'ef-* 
prh eft dur & diiEcile : comme ils ne combattent 
pas pour s 'aider les uns les autres , mais pour 
jeter 4 terre , ils ft'iloignent de la y!kx\\k , non pas 
a proportion de U grandeur ou de la petiteiTe de 
kur efprir, mais de la bizarrerie ou de Imflexibilh^ 
plus ou moins grande de leur cara^re. Le con* 
trairc arrive \ ceux a qui hi nature ou r^ducation 
ont donn^ de la douceur : comme. leurs dilputes 
font des feeours mutuels, qu*ils concourent aa 
m^me objet , qu'Us ne penfent cUff^remnient que 
pour parvenir a penfer de meme , ils trouvent 

vkwxk \ proportion de leurs luoueces: c'eftla 
fecompenfe du bon natureL 

QuAND un homme fcrit fur les matieres de 
religion , il^ne faut pas qu'il compte telkment fur 
la pi^t^ de ceux qui le lii^iu , qu*it diTe des chofes 
' contraires au.: bon fens ; parce que , pour Vao 
crcdiier aupr^s de ceux <|ui out plus de pict^ que de 



DE l'EsPRXT DCS LoiS. 67 

lumieres , il fe d^cr^dite aupr^de ceux qui out 
plus de lumieres que de pi6te. 

Et comnte la religion fe defend beauconp par 
elle-mlme , elle pcrd plus Idrfqu'elleeft mald^fen- 
due , que lorfqu'elle n'eft point du tout d^pndue. 

S'lt arrivoit qu*un homme , apr^ avoir perdu 
fes le^eurs , attaquat quelqu'iui qui eik quelque re- 
putation , & trouvdt par-la le moyen de le faire 
lire ; on pourroit peut-Stre foup^oaner que , fous 
precexte de facrifier cette vidime k la religion , if 
la facrifieroit a fon amour-propre. 

La maniere de cntlquer , dont nous parlons , 
eft la chofe da Qionde la plus capable de borner 
1, 台 endue, & de dimjmier , fi j'ofe me fervir de ce 
terme , la fomme du ginie nationa]. La theologie 
a fes bornes , die a fes formules ; par ce queies 
-v^rit^s qu'eile enfelgne ^tant connues , il faut que 
. leshotnmes s*y tiennent ; & on doit les emplcher 
de s'en barter : c'eft la^ qu*il ne taut pas que le — 
. vie prenne i'efTor : on le circonfcrit , pour ainfi 
dire , dans une enceinte. Mais ceft fe moqtier du 
monde de vouloir mettre cette m^nae enceinte au- 
tour de ceux qui tiaitent les (ciences humaines. Lcs 
principesde ia g^omitrie font tr^s vrals : mais , fi 
on les appliquoit a des chofes de go^t , on feroit 
deraifonner la raifon mime* Rien n'^toulTe p]is 
la dodrine , que de mettre a toutes les chofes une 
. robe de do^sur : les gens qui veulent toujours en- 
. feigner emp^chent beaucoup d*apprendre : il n'y a 
point de g^nie qu*on n« riireciife , lorfqu'on I'eo- 
Teloppera. d'un million de fcrupules vains. Aver* 
▼ous les meilleures intentions du monde ? on voits 
ibrcera YOus-m€me d'en douter. Vous ne pouvei. 



<8 D £ F E N s i 

plus ctre occup^ a bten dire , quand vous etei ef» 
fcayc par la crainte de dire mdl; & qu'au lieu - 
de fuirre votre penfee , vous ne vous oceupex 
que des termn qui peuvent ^happer a la fub» 
tilit^ des critiques. On vient nous mettre un W- 

futn fur 】a tete , pour nous dire a chaque root t 
renex ^rde de tomber; vous vouiez parler 
cooime vous, pe veax que vous parlier commc 
jnoi. Va-t-on prendre I'effor } ils vous arreteiifr 
par la manche. A-t-onde la force &de la vie ? on 
Tous rote a coups d*epingle. Vous- 61evez-vous 
un peu 2 voila des gjens qui prennent leur pied , 
eu leur toifs, ievent la ti^, & Vous crient de 
defcendre pour vous mefurer. Courei-vous dans 
votre carriere ? ils vondront que vous reggrdiez 
toutes les pierres que les fouFinxs ont mifes fur 
votre diemin. B 

qui puifle rdfifkr a ce pedantifitie. Notre fiecle 
« fornif des acad^fnie$ ; on voudra nous faire 
rentrer dans les ecdes des Hccles ten^breux. D«i- 
€art€s eft bien propre a rafilirer ceux qu]> 
avec vok ghde infiniment moindre (|ue k Gen , 
ont d'auiu bonnes intentions que lui ^ ee grand 
botnme fut fans cefle accuft d'atheifme , & l,oi» 
a'etnploie pas auiourd'hui , contre les ath^es de 
plus fort* argiimens que les itens^ 

Du refte , nous ne tievons r^gfirdisr les crit^ 
qu€s com me perfonneSes, que dans les cas ou' 
ceux qui' les &ntje.oht voukksreDdre telle&. Il eil 
tres permis de critiquer les ouvrag^s qui ont 
donnis au public j parce qu'il feroit ridicule' qw 
ceux ^ai ont veulu ^lurer les aucre», ne vou«^ 
h&nt pas ^tre ^daii^ eux-m^cnes* Ceux quit 
sous avertifient^ font les compagnons denostra*-- 
TiLiuL Si Ic ciitiquft & r<iutear cbercbent la. yb^ 



m l'E-^prit DBS tots: 69 

rtt^ , lis orit 】e m^me iniirit v car la vMtk eft le 
bien de tous Its bommes; ils (eront des cont" 
deres , 6l non pas des eiinemis. 

CTest avec grand pktfir que )e quttte la plume ;;. 
on auroit continue a ^arder le &lence , 5 de 
ce qu'on k gardoit , plulieur» perfpimes ft'avotent 
conda qu,on y etoit riduit* 




ECLAIRCISSEMENT 
S U R 

UESPRIT DES LOIS. 



I. 

V^uEi-QuES perfbnoes ont fe5t cettc objeSion; 
Dans le livre d« refprit des lois , c,eA rhonneur 
ou la crainte qm font le prineipe de certains gotr- 
Ternement, non pas la vertu ; & la vertu neft 
prineipe que de quelques autres : done ks vertu^ 
chretieimes ne font pas requifes dans Is plupart (fe» 
gouvernemens*. 

Voici la r^onfe : L'initeur a nns cette note di» 
ckapitre V du. Hvre troifieme ; » Jc parle icide tap 
91 Vertu politique , qui eft Ul vertu morale , dafi» 
» le fens ({a'ciie fe dirigp au bien g^&iral> &»t pe« 



70 D i F S N S F 

1, des vertus morales particulieres ; 8c pomt da 
P tout de cette vertu qui a du rapport aux v6- 
19 rites r^vfrleesn. II y a au chapitre fuivant, une^ 
autre note qui renvois a celle d ; &au chapitre ix 
& III du livrc cinquieme , Fauteur a defiai (a 
vertu , V amour de la patrie. II definit lamour de la 
patrie , I'amour dc tegalite^ de la frugaritL Tout 
je livre ciirquieme pole lyr ces pnncipes. Quand 
un ^crivain a <}efioi un mot dans fon ouvrage ; 
auand i】 a donne , pour me fervir de cette expref- 
iion, fon di^tionnaire ; ne faut-il pas entendre ies 
paroles fuivant la fignification qi^'ii leur a donnee ? 

Le mot de vertu , comme la plupart des mots 
4e toutes les Ungues , eft pris dans diverfes accep- 
tions : tantdt il lignifie les vertus chr^tiennts , tan- 
t6t les vertus pa'iennes ; fouvent une certaine vertu 
chretienne, ou bien une c^taine vertu payenne ; 
quelquefois la force ; quelquetois^ dans quelques 
Ungues, une certaine capacite pour un art ou de 
certains arts. Ceft ce qui pr^cide , ou ce qui futc 
ce mot , qui en fixe la fignification. lei I'auteur a 
fait plus ; il a donne plufieurs fois fa definition. On 
n'a»clonc fait robjcflion , que parce qu'on a lii 
1*0 uv rage avec trop de rapidit^. 

^—^― — — — — P— —IP— — — n 



IL 

X-i*AUTEUR a dit an livre fecond, chapitre in : 
w La meilleure ariflocratre e(l celle ob la partic 
du peuple qui n'a'point de part a la puiiunce, 
eft fi petite & pauvre , que la partie dotni- 
naiite na aucun inter et a joppHiQei: : Ainfi, 



D£ L-EsPRlT 0£S LoiS. 7I 

n quand Antipater {a) bzhWt ^ Athenes que 
» ceux qui n'auroient pas deux mi lie drachmes, 
ft feroieiift exclus du droit de fuffrage , il formi 
,, la meilleure aridocratie qui ffit pollible ; parce 
,, que ce cens itoit fi petit, qu*il n'excluoitque 
» peu de gem, & perfonne qui edt quelque 
n coniidiratlon dans la citl Les famille$ arifto- 
if cratiques doivent done ctre peuple autant qu'il 
n eil poilible. Plus une ariflocratie approchera 
» de la d^mocratie , plus elle fera parfaite ; & eUe 
» 】e deviendra xnoins , h, mefure qu'eile appro* 
■» chera de la monarchic 

Dans une Icttre inferfe dans le Joornal de 
Tr^voiu , du 1x1 ois d'avrtl 1749 , l,on a objefi^ 
a I'auteur (a citation meme. On a , dit-on , — 
vant les yeux Fendroit cit^ , & on y trouve qu'il 
n'y avoit q)2e neuf mille perfonnes qui euiient 
le cens prcfcrit par Antipater ; qu*il y en avoit 
vingt-deux miil^ €^m ne ravoient pas: d*oii I'on 
conclut que I'auteur applique mal fes citations ; 
puifque dans cette r^publtque d' Antipater , le pe- 
tit nombre ^toit dans le cens, 6c que le grand 
nombre ny ^toit pas. 

R i p o w s 

Il eflt M i defirer que celui qui a fait cette 
critique, eut fait plus (inattention ,& ce qu'a dU 
ratuteur , & a ce qu*a dit Diodore. 

1*^. Il nV avoh point vingt-deux mUIe per- 
fonnes qui n eufl'ent pas le cens dans la r^publique 



(«) Diodore, Urre XVllI , ptgft 601 》 ^ditioa. de 



71 DEFENSE 

d' Antipater : les vingt-deux mille perfbnnes, dont 
parle Diodore , furent relegu6es & ^abRes dans 
ja Thrace ; & il ne refU, pour former cette re- 
publique , que les neuf mille citoyens qui avoient 
le cens & ceux du bas peuple qui ne voulurent 
pas partir pour la Thrace. Le ledeur peut con- 
iulter Diodore. 

a^. Quand il feroit refl^ a Athenes vhigt-deux 
miHe perfonnes qui n*auroient pas eu le cens , 
Fobjeaion n'en feroit pas plus Jufte. Les mots As 
grand & de petit font relatifs, Neuf mHle (bu - 
verains dans un it^t, font un notnbre immenfe ; 
& vingt-deux mille fujets , dans le mdme iut , 
font un nombre infiniment petit. 



Fui di la difaifi^ 



L Y S IMA QUE. 



I 



LYSlMAQKJEa 

LORsQu 'Alex andre eut ditruit rempire des 
Perfes , il votHut que l,on crfit qu'il etoit ills 
de Jupiter. Les Macedoniens ^oient indignes de 
voir ce prince rougir d'avoir Philippe pour pere : 
leur tn^contentement s'accrut - lorfqu'ils lui 
virent prendre les mceurs, les habits & les ma-- 
nieres des Perfes : & ils fe reprochoient tous d'a- 
voir tant fait pour unhomme qui commen^oit a 
les ineprifer. Mais on murmoroit dans rarmee , 
Sc on ne parloit pas. 

Un plulofophe , nomtn^ CalHflh^ne , avoit 
fuivi le Roi dans fon expeditions Un )our quS 
le (alua k la maniere des Grecs , d* ou vUnt, lui 
dit Alexandre > que m nt m'ador" pas ?» Sei- 
gneur , lui dit CallifUi^e , vous &es chef de deux 
nations : i'une , efclave avant que vous feuffiez 
foumife , ne Ted pas moins depuis que voas I'a- 
Tez vaincue "'autre, libre avant quelle vous fer- 
Tit a remporter tant de vidoires , reft encore 
depuis que vous les avez remport6es« Je fuis 
Gre'c , Seigneur ; & ce nom , vous Favez ^leve 
il haut, que, fans vous faire tort> il ne nons eft 
plus permis de ravilir "• 

vices d' Alexandre ^toient extfemes , com« 
me [es vertus : il iioit terrible dans fa colere ; 
die le rendoit crusL li fit couper les pieds , le 

G 2 



nez & tes oreilles a Califlhene, ordonna qu'on 
le ixiit dans une cage de fer & le fit porter ainfi 
a Ja luite de rartnee. 

j'aimois Callifth^ne ; & (k tout temps , lorC- 
que mes occupations me iaiffoient quelques heu- 
res de loifir , je les avois employees a I'ecou- 
ter: & fi j'ai de I'amour pour la vertu , je le 
dois aux impreffions que fes difcours £aifoient 
fur moi. J'allai le voir. ,, Je vous falue , lui dis- 
je , illuftre malheureux , que je vols dans une 
cage de fer , comme on enferme une bete fauva* 
ge , pour avoir ^te le feul homme de I'arm 纟 e "• 

» Lyfimaque > me dit-il, quand je fuis dans 
une fkuation qui demande de la force & du cou- 
rage , il me lemble que je me trouve prefqua 
ma place. En vint6 , fi les Dieux ne m'avoient 
mis fur la terre que pour y mener une vie vo- 
luptueufe , je croirois quils in*auroient donne en 
vain une ame grande 6c immortelle. Jbuir des 
plaifirs des fens eil une chofe dont tons les hom- 
ines font aifitnent capables ; & fi les Dieux ne 
nous ont fait que pour cela , ils ont fait un ou - 
vrage plu$ parFait qu*ils n'ont voulu , & ils ont 
plus execute qu'entrepris. Ce n'eft pas , ajouta- 
t"il,que je fob infenfible* Vous ne me &ites que 
trop voir que je ne le iuis pas. Quand vous etes. 
venu a moi , j,ai trouv 纟 d,abord quelque plaifir 
a vous voir faire une adion de courage. Mais , 
au nom des Dieux , que ce (bit pour la defniere 
fois. Laiflez • moi foutenir mes malheun , & 
n'ayez point la cruaut^ d'y joindre encore les 
votres "• 

» Cailifthene , lui dis-je , je vous verrai tous 
les jours. Si le Roi vous voyoit abandaime des 
gens vertueux , il n'auroit plus de remords : il 
commenceroit a croire que vous &te$ caupa^de* 



LrsiMAQUf* 77 

Ah ! J*efpere qu'il ne jouira pas du plaifir de 
voir que fes chatimens me feront abandonner 
un ami "• 

Un jour , Callidh^oe me dk: ,》 Les Dieux im« 
mortels m'ont confole ; & depuis: ce temps je 
fens en moi quelque chofe de divin , qui m-a . 
ote le fentiment de mes peines. J'ai vu en fongei 
le grand Jupiter. Vous 6tiez aupr^s de lui ; vous 
aviez un-fceptre a la main ,& un bandeau royal 
fur le front II vous a montr^ a moi , & m'a dit : 
11 te rcndra plus keunux, L'emotion oil j'^tois in*a 
r^veill^. Je me fuis trouv^ les mains etev^es au 
c》el, & faifant des efforts pour dire : Grand Ju- 
piter , fi Lyfimaaue doit regner , fais qiiil regne 
avec juftice. Lyiimaque ^ vous regnerez : croyez 
un homme qui doit etre agreabk aux Dieux » 
puifqu'il fou^re pour la vertu if. 

Cependant Alexandre ayant appris que je ref- 
peflois la mifere de Calliilh^ne , que j'allois le 
voir, &f que j*ofois le plaindr^^il entra dans une 
nouvelle lureur. " Va, cUt*il, combattre contre 
les lions, malheureux qui te plais tant a vivre 
avec les b^tes feroces "• On difFera mon fup- 
plice,,poar le fairs fervir de fpeflacle 4 plus 
de gens. 

Le jour qui le preceda , ficrivis ces mots k 
Calliflhene : » .Je vais mourir. Toutes les id^es 
que vous tn'aviez donn^es de ma future gran- 
deur , fe font ^vanouies de mon efprit. Paurois 
fbuhait^ d'adoucir les xnaux d'ua homme tel que 

TOUS u. 、 

Prexape , a qui )e in*etois confi^ , m'apporta 
cette r^ponfe : ,, Lyfimaque , ii les Dieux ont 化-、 
folu cpe vous regniez, Alexandre ne petit pas 
vous oter la vie ; car les homme$ ne refiAent pas 
a la volonte des Dieux "• 



7» 



L T S I M A Q U I; 



Cettc lettre m'encouragea : & fairantreffadon 
que les hommes les plus neureux & les plus mal- 
heureux font ^galement enviroim^s de k main 
divine , je rifolus de me conduire , non pas par 
snes efp^rances , mais par mon courage; & de 
"fendre jufqu'a la fin une vie fur laque^e il y 
aroit de fi grandes promefles. 

On me inen» dans la carriere. 11 y avoit autour 
de moi un pcupte immenfe, qui venoit etre te- 
moin de mon courage ou de maff^ayeur. On me 
licha un lion* J'avois plie mon manteau autour 



le d6vorer:ie lui faiiis la langue,la iui arrachai, 
& le >etax a oks pieds. 

Alexandre aimoit naturellement les adions^ 
courageufes: il admira ma r^fohition; & ce mo*- 
ment fut celui du retour de fa grande ame. 

II me fit appeller; &, me tendant la main: 
» Lyfim^que , me dit-il , je te rends mon amitie ; 
rends-moi la tienne. Ma cokre a,» fcrvi qu*a te 
faire (aire une adion q«i manque a la vie d,A, 
lexaodre "• 

Je re9us les graces du Roi* J'adorai les dicrets 
des Dieux , & j'attendois leurs promefies , fans 
les rechercher , ni les fuir. Alexandre mourut; & . 
tomes les nations furent £ans maitre. Les fiis djx 
Roi ^toient dans I'enfance :ion frere Aridee n*en 
^toit jamais fprti : Olymptas n* avoit que la har 奢 
diefle des ames foibles; & tout ce qm itoit craauti 
itoit pour dl&du courage : Roxane , Eurydice , 
Statyre, ^toient perdues dans la douleuiv Tout 
le monde dans le palais (avoit gimit ; & per- 
fonne ne favoit re^er. Les Capitaines d'Alexan** 
dre kverent done les yeux fur fon trone : mais 
Kambition de chacun fut contenue par rambitioa 
de tous. Nous partageames I'empire ^ & chacuo- 




Ltsimaqvs. 79 

de nous crut avoir partagi le prU de fes fatigu^* 
Le fort me fit Roi d'ATie ; & 4 prifent que je 
puis tout, plus befoin que jamais des lemons 
de CalHfth^ne. Sa )oie m'annonce que j'ai fait 
quelque bonne adion ; & fes ibapirs me difent 
que i'ai quelque mal a riparer. Je le trouve entre 
snon peuple & moi. 

Je Aiis le Roi d'un people qui m'aime. Les 
peres de £imille efperent la longueur de ma vie , 
comme celle de leurs enfant : les enfans craignent 
de me perdre , comme Us craignefit de perdre 
leur pere. Mes (ujets font beureux , & je )e fyi^ 




TABLE 



D E S 



MA TIER 



£ S 



Contenues dans rEfprit des Lois & dans la 



jriSBATES, Pourquoi Us Rois France en abaii* 
donnerent les ^le^ions., IV. 147. 

Ahbis. Menoient autrefois leurs Yaflaux i la guerre , 
IV. 66. Pourquoi leurs vaflaux n'^toient pas men^s i 
la guerre par le comte , IV. 70. 

Ahondanee & rami de l,or & dc I'argent relatives : 
mhondance & rantc r^elles , III* 150, 151. 

Ahyjpns, Leur car^me , qui leur dte les forces niceC^ 
faires pour r^(i(ler aux Turcs , eft coi)traire k la loi 
naturelle , III , 2,97. 

Accufatturs, Comment punis a Athenes , quand ils 
n'avoient pas pour cux la cinquieme partie des fufFra- 
g€s, II. 109. Ca$ ou l,on ne doit faire aucune atten- 
Jio? i leurs delations , II. 115. Du temps des combats 
judiciaires , pluficurs ne pouvoient pas fe battre con« 
tre un feul accufi^ , HI. 391. Quand ^toient obliges de 
cembattre pour leurs t^moins proYOcpiifs par I'accuf^ , 
III. 597. 

Accufauurs inmJUs, Comment puni$ k Rome , II. no. 

Accufations. Par qui elles peuvent Stre faites dans 
les divers gouvcrnemens , I. 129, 130^ ij^. Combien 
en doit fe d^fier de ceUes qui font iovMt% fur la iiaint 



D^fenfe. 





D £ S MaTIERES. Sf 

pnbtrque , U, 90. L'^quttd natnrelle demande que le de- 
de preuves Coit proportional 4 la grandeur de I'ac* 
cufation , D. 5 , 14. 

Aceufatian pubUque, Ce que c'eft : precautions n^ceC- 
faires pour en pr^renir les abas dans UR^tat popuhire , 
H. 109 , |io. Quand & pourquoi die oeila d'avoir lieu 
4 Home contrel'adultere , I, 16 169. 

Accu/es. Liber" qu'ib Aotrtttt avoir dans le choix 
^ leutf ju^es, II. ,, • Combien il faut d« roix pour leur 
condamnation, 11. 84. Pouvoient, jl Rome & a Athene" 
Cc retirer avant le }ugement » H. 109' C'eft un« chofe^ 
tojufte de condamner celui cfui nte , & de fauver celut" 
qui avoue , III. joj. Comment fe ^uftifioient , foos les 
k>i$ faliques & autres lois bar^Nircs , III. 568 & fuir* 
temps des combaft judiciaires , tin feul ne pouvoit 
pas febattre contre plufieurs accufateurs, III. 591. Ne 
produifent point de t^moins en France. lis en produi* 
Cent eo Anglcterre. De-IA vient qa'en France les faux 
t&noins font punis de mort ; en Angleterre , aou, 1V» 

Ackim, Pourquoi tout I« monde y cherche 4 fe ven- 

Aeilia, { La lot )• Les circondances dans leTquelles 
cette loi fut rdndae , en font uae dcs plus fages qu'il y 
ait, I. 140. 

■ A^quifition* des gens de main-moru, Ce feroit une 
inb^ciUit^ que de loutenir i^u'on n« doit pas les bor- 

. Voy ez Cltrgc : Mon^fitm, , ♦ 

ASions des homtnes, Ce aui les fait e (! iitier dans line 
monarchte ,1. 48. Oulfts «es grandes a£lions det an« 
cieos, 1. 54. 

ABions jtiJidaire" Pourquoi bcroduites k Rome 8c 
dans la Grece , I. iii. ♦ 

Actons dt bonnt fid. Pourquoi introduitel k Rome , 
par les pr^teurs , & admifes par mi nous • 1. iii. 122. 

ASions , tant tiviUs f»e crimhulUs, Etoient autrefois 
"ci"es par la voit 4u comBat ^diciaire. 111. 3S3 & ft 

Adaliagucs, Avoientchex les Germains la plus forte 
compofitiott , IV. 7f, 76^ 

Adelhard. Ceft ce farori de Louis le d^bonnbire 
«ai a perdu ce prince , par k9 diiSpations f|u'il Uu » 

H 



9i Table 

Kiofdcn, Pernideufe dans one . ariftocratie , I. 9^* 
Se faifoit chd Ics Germains par les armes, 11. 2^5* 

A^dadon., Comment rhonneur Paatonfe dans luie 
flionarchie , I. 49. ) 

Adultere. Combien il eft utile I'actuCition cn foit 
publique dans une democratie , I. 78. Etoit- fouini^ ^ 
Rome a une aoeufation fmblique i pourquoiv-l* 168. 
Quand & pourqaoi n'y fut plus fouiriis i Rome , Iv 
168. 169. Auguftc & Ttbere n'infligerent que dans cef-» 
tains cas les pekits prononcees par Wurs propres lors' 
contre ce crime , 1. 171. 17a. Ce crime fe multiplie en 
raifon de la diminution des manages , 111. za^. 11 eft 
contre la nature de permettre aux cnfans d'accufer 
leur mere ou leur belle-nere de ce crime ^'IIL L« 
demafide en H^paration pour raifon de ce crime 'doit 
€tre accord^e au -mari fealement , comme fait le dreitf 
civil, & nOn aux d«tt 篁 conjoints , comme a fait le droit 
canoni<pxe , ni. «9$. &99. 

AdulUrins. H n'eft point queftion de ces fortes d'enJ 
hms a b Chine , ni cans les autrcs pays de' rOrient : 
pourquoi , III. 191. 191. 

在 rarH. Qui I'on nommoit ainfi it Rome , III. 335. 

Ajfranchis, Inconr^nicns de leur trop grand nom« 
bre, II. 103. SageiTe des lols Romaines a leur^i^gard > 
part qu^elles leur laiffoient dans' le gouvernement de 
la r^ublique , II. 195. Loi abominable que leur grand 
nombre fit paiFer chez les Volfiniens , II. 15^^. Pourqaol 
ils dominant prefque toujour^ i li cour des Princes & 
chez les Grands , 11. 196. 

AjfranchUfemcns, Regies que Yotk doit fuivre k cet 
^gard dans (es difFi6rens gouvernemens , II. 193 . & fuhf^ 

Ajgranchifftnunt des Jkrfs. Eft une des fources des 
coutumes de France , III. 448. 449,, ♦ 

Afrique. li y nait plut de fiUes qne de gallons •• la 
polygamie peut done v a^r lieu , il. ooi. Pourquoi 
il e (^& fera toujours ft avantagcux d'y coitimercer. Ill* 
71. Du tour de rAfrique, III. 98* & fiuv, Defcriptioit 
iie (es cdtes , ihU, -Comment on y comme 巧 oit avant la 
d^couverte du Cap de Bonne-eA>^ranee ,111. 99. Ce que 
leff Romains en connoiffcnent, Uh loo. & fuiv, Cc <me 
Ptolomde le g^ografkhe en coonoifl^tt , III. ibid, he 
voyage des Ph^niciens & (TEudoxe autour de rAfrlqua 
^toit regard^ C9 賺 e fabulcux par Ptotom^e : JErreut 



D E S M A T I E R E S. 9,、 

finguliere d« ce ^^o^raphe k cet — rd, lit. loi. Les 
an dens en connoiiToient bien I'int^neur & mal les cd-' 
tcs : nous en connoiflons bien les* totes , & mal I'int^- 
rieur , ibid. Defcription de fes edits occidentkles , III. 
ipi. 6» /uiv, Les noirs y ont une monnoie , fans en 
avoir aucune , III. 149. Comparaifon des moeurs de fes 
habitans chr^tiens avec celles de ceux qui ite le font 
pas. III. 237. ' 

AgiloTfinpits, Ce que c'^Coit chez les Germains : 
leurs prlrogattves. IV. 76. 

- Agnats, Ce que c'etoit a Rome : leurs droits fur les'' 
fucceflions , III. 316. 

Agobard. Sa fameufe lettre a Louis le d^bonnairft 
prouve que la loi falique n'^toit point ^tablie en Bour- 
gog;ne , III. 555. Elle prouve auffi aue la loi de Goo-* 
chebaud fubfifta long- temps chez les BourguignoiK , 111«' 
255. Semble prouver que la preave par le combat 
toit point en ufage ch«z les Francs : elle y ^tok cepen- 
dant en ufage , III. 376. 

Agraire, Voyez Loi zgrairt* 

Agricultur€\ Do it 一 elle , dans une r^publique , Stre re««f 
garriee comme une profelTion fervile ? I. 61. Etoit in- 
terdite au cttoyen dans la Grece,L ibid* Honor 在 e A la 
Chine, 11. 157. 

Aieul. Les petits*enfans fucc^doient ^ I'a'ieul pater- 
nel , & non i I'aieul matefnel : raiCbu de cette difpo* 
fition des lois Romaines , III. 326. 
, Aintff" ( Droit d? ). Ne doit pas 'avoir lieu , «otre le 霧 
nobles , dan& l'an(locratie> I. S5. Ce droit, qui ^oit 
inconnu fous la. premiere race de nos Rois ; s'^tablit 
avec la perpiftuit^ des fiefe, & paffa m&me a la coin 
ronne , qui fut regard^e comme un fief, IV. 186. 187.' 

Air de cour, Ce gue c'etl dans une monarchie , I. 50. 

AiSTULPHE. Ajouta de nouYelles lois a celles des 
Lombards, III. ^44. 

, Alaric« Fit faire une compilation du code tWodo- 
fien , qui fervit de Ibi aux Romains de fes ^ats. III.' 

551- 

AlCibiade. Ce quil'a rendu admirable , I,. 69. .、 
Alcoran, Ce liyre n'eft pas inutile a la liberty danc 
les pays defpotiques , II , 120. Geogis-kan le fait fou«' 
IfiT aux pieds de f^s ch«vaux , III. 260. . . 

Carayane d' ), Somnes iounenfes qu'elle port* 
cn Ar»bie,IlL ix6« 



t4 T A B L ¥ 

ALEXAMtniE. So» empire fut dWi" , parce" ciu'irftoff 
trop grand pour une monarchie , I. 199. Bel uUge qu'ik 
lit dc fa conqo^tt 6% U Ba^iane , U. lo. Sageffe de- 
fa conduitc i>our conqu^rir , & iK>uf ccmferver fe» 
conquites , II. 19. & fidy\ Compare ^ C^far, 11. 25 • Sa 
conqulte : revolution qu'elle caufa dans le commerce , 
III. S6, & fih, Ses d^couvertes , (e% projets <!• com* 
mercc , & fes travaux , III. 87. & fukv. A-t-il voubfe 
^abfir le fiege dc fon empire dans 1' Arabic ? III. 
Commerce des Rois Grecs qui lui fucc^derent » III; 
ihid. & fuiy» Voyage dc fa fiotte , III. 96. Pourouoi U 
n'attaifua pas les colonies Grecoues ^tablies dans I Afie r 
cc qui en "fulu , HL 109. Revolution que fa mort 
cauU dans le commerce, III. >i^. & Cviv. On pear 
prouver » en futtraot ta m^hode d« M. rAbW Dim»os»^ 
qu'U n'entra point dans la Perfe en coBaa^ant , mai» 
^'il y fut appetl^ par les peuples , IV. 90. 

Alexandre, Emftnur. Ne veut pas que le crime 
de lefe-majeft^ indiref^ ak liett fous fon rcgne* II. 95.. 

AUxandne, Le frerc y pouvoit ^poufer fa fotur , folc 
uterine , foit confangutne , I. 71. Ou fit pourquoi elle 
fut batie , III. ? 9. 

Alger, Les femmes y font nuHUs a neuf ans r elles 
doirent done Hre efcfaves , II. 199. Oa y eft fi cor- 
fompu , qu'if y a des flails ou il n'y a pas uoe feule 
femmc, II. 20;. La duret^ du gouvernement fait que 
chaque pere de famille y a un trefor enterre » III. i^i^ 

Alienation des grands offices & des fxft ^ IV. 177. 

AUemagne, RepubUque £^d^ratire , & paMi re^ar- 
d^e en Europe comme ^tetnelle , 1. 107. Sa republique 
fi^d^rative plus imparfaite que c»IIes de HoUande & 
de SuiiTe , I. 208. & fuiv, Pourquoi cette r^pablique 
£6d^rative fubfift« , maigr^ le vice <le fa conftitution , I« 
209. Sa {ituation , vers le milieu da regne de Louis IV , 
contribua k U grandeur rehtthre de la France , I. 21 5. 
Inconvenient d'un uiage qui fc praticfae dans fes die- 
tes , II. 37. Quelle forte d'eCcIavage y eft ^tabli ,11, 、 
X 81. Ses mines font utiles, parce c|a'enes ne font pas 
abondantes , III. 156. i«7. Pourqaot les fiefs y ont plus- 
long-temps confer" leur conftitution primitive qu'ea 
France , IV. 181. 18?. L'empire y eft refl^ deAif, 
parce <|u,U a cooferve la natuce de« aaciens ficff IVr 



D E « M A T 1 E m s s. S$ 

ABem0adt, Les iois sTOiCQt ^bU nn tirif p<Mr r^, 
; ler cbes cux tcs panitdons dcs differentes inftutcs 
on pouvoit fairt aux (emmts » H i", 167. lis teooicat 
^oixjouTs fours cfclayes ann^s , & cherchoient k Icut 
Clever le courage , H. 187. Qaand & par qui tears Iois 
^irent ridigees , . 34). SimpKdt^ dc leiirs !•»{ can* 
let de cettc fimpUciie, IB* iM. Lcvrs Iflii crimiocUct 
^oieikt taitcs (ur Ic m^me plan ,11 鬱 Iff Iois ripuairts • 
ID , }68. V«y«s RsjmaiMs, 

—AiUtat, CofluiMnt furtst chmif" ta ftcfs, IV. ,)• 
♦ /iir. 息 70 yiir. 

AlliatKcs, L'argent ,uc kt Frincvs ciifiployeiit poar 
40 acheter eft pre^fue to«|«iirs perdu , II 140. 141. 
AUU. Ge qu'ofi fippeUoit sinfi a Rome , Ifl. i94« 
Allodialcs ( Terns ). Le«r origi»e,1V. 65. 
jUnikaffadeut^ N« font ifouflMs ni anx Iois , ni«tt ^dn* 
«« du pays ou iU ibnt : commoat lemrf lautes ioirfai 
4tre punics Sit. 31,. 310. 

AmhmQn,.^ fort utile dtsf ttot mMMichi 馨 • I.. 40. 
C«Ue des corpf d'uo 氽 at nc proure p«s toufoiirs la 
corrupdon des membres , VI. 440. 

Ame, h «ft ^^ecient ou pernicieux « U <b« 
€i^t^ jcivile , la croire moTtcUe , ou immoruiie » 
<uiv«jitlfes <UIF^vtflt€S ceniCiiquences que diaquc Ct^% 
tire d« fes ^rincipet -4 €€ fu)«t, HI. 2". Le doniM 
4e ibo immorum fe diyilje •& trois lirancbfSvlIl* 

«ette procedure fat Public : k quoi fut fubftitu^« ftU 

4". 产 • • 

AmtnUB, Let ftignevrs en pa3ro«ent autrefois tme 4w 

|}»uanc« 1ivr«£i • ,uatid les f«ntca€«$ de tcurs fi%9% 

Potent ir^forBi6es fiu Ftpfci : afboliti^a ^ ctt ufagt 

ij^furde ' BI. 41^ 兽 io« SufpUoient atitrefois 4 Ui coiw 

^mnation des &peia , pour arr^ter FeCprit procc&f , 



Jl0n6ri€smu BffiroM »d«iwbUf j»o«r Ufi|u«Ucs Iff 
grpagnob les oot mis «o €£cUT9$t,u* 174. 175. Cm' 
f^qaences luneftes cul^ils tiimefit 4a dogme de Vm* 

, Jmkv^ liCs crifiHss qu'y out fpmmis.Ut Efw«» 
gDob avoient U religion pour pr^^tc , 11. 175. C、《ft 
U fertility 4|ui jr ffttc^ti^nt Mtioas (^uvf • 

n. ajS. ajo, St "c^ttmtc : conuntnt «ii /.fait.)* 

74»w 1 



'86 T A B t t 

comnerce , HI. 117 & fuh. Sa d^couTette a X16 fe« 
trois autres parties du monde : c'cll elle aui fouroit H 
fltatiere du commerce , III. 131 & fuiv, L'Efpagne s'eft 
appauYrie par les richelfes qu'eUe en a tiroes > IIT. 73^ 
& fuh, Sa cecouverte a fanrori" le commerce & la na* 
ligation de I'Europe » m. 14$. Pourcfuoi fa d^coiiverte 
diminua de moiti^ le priz de I'ufure , Ilk 146. 147. Qttel 
changement fa d^couverte a dA apporter dans le prix 
des marchandifes , in. 150. Les (emmes $*y fiaifoient 
SYOrter , pour ^pargner 4 leurs enfans les cruaut^ des 
Efpagools , III. 190. Pourquoi les Sauv^ges y font fi 
pett attaches k leur propre religioiiy & font fi zel^ pour 
h notre quand tls ront embralKe , III. 268. 
' Amimones, Magiftrats de Gntde : incony^niens de 
leur ind^pendance , 11. 41. 

Amortiffemau, 11 eft eflentiel , pour un ^tat ui doit 
des rentes ' d'troir un fonds d'amortiflement , <{ • 174^ 
直 75. 

. Amordfement ( Droit d* ). Son utility •• La France 
doit fa profp^rite i I'exercice de ce droit , il faudroit 
encore I'y augmenter , III. 273, 

- Amphiction. Auteur d'une loi qui eft en £ontra^ 
diAion avec elle-mdme , IV. 6. 7. z 

Amour. Raifons phyfiques de rinfenfibilit^ des peu- 
ples du Nord , & de remportement de ceux du Midi 
pour, fes plaifirs , 11. 150. 151. A trois ohjets ; & it 
porte plus ou moins vers chacun d'eux , felon les €ir* 
con (lances » dans qhaque (iecle & dans chaque nation » 
III. ^88. , 、 

Amour anti-'phyfiqpe, Nait fouvent de la polygamie f 
JI. aoj. 

Amour de ia vatru» Produit la bont6 des moeurs » li' 
€6. Ct que c'elt , dans la d^ocratie , J, 6j& fuiv» 
• Anastase , Empereur, Sa cl^roence eft port^e k u 腾 
exces dangereux > I. 151. 

Anciens. En quoi leur Education ^toit fup^rieure k 
U ndtre , I. 54. Pourquoi its n*iavoient pas une id^e 
daire du gouvcrnement monarchicpie , 11. 49 & fuiv* 
Leur commerjce , III. 74 6» fiiv, 

Avivs AsELLUs. Pourquoi il put » contre la lettre dm 
la loi vdconienne , inftituer fa fille unique h^riciere » 

33J. 

' Angles, Tarif des compofltions dt ce peiiple,lV, 
7" 7$, 



D E S M 4 T I £ R £ S> 8^ 

Angleterre, Pourc^oi les emplois militaires y font 
toujours unis avec les magiftratures , 1. 1 lo. Comment 
en y )uge les criminels , I. 121 • Pourquoi il y a dans 
ce pays moins d'afTailinats qu'ailleiirs , I. 145. Peut-il 
y aroir du luxe da;s ce royautne ? I. 161. 161. Pour- 
fluoi la nohleffe y d^fendit Ci fort Charles 1,1. 189. Sa 
-ntuation , vers \t milieu du regne de Louis XIV * 
^ontribua k la grandeur relative de la France , I. ai6. 
Objct principar de (on gourernement , II. 310. Def- 
er iption de la conditution , II. ihid. & fuiv» Conduite 
<m'y doivent tenir ceux qui y repr^fentent le peuple , 
il. 37. Le fyftSme de Con gouvernement eft tir^ dulivre 
des moeursdes Germains.par Tacite : quand ce fyftdme 
perira , It. 47. Sentiment de I'auteur fur la liberty de 
ies peuples , & fur la queftion de favoir (1 fon gouver- 
Aement eft pr^fi^rable aux autres , It 47. 4S. Les ju- 

feraens $'y font i. peu pres comme iis fe taifoient 4 
Lome du temps de la r^publique , II. 69. Comment & 
^lans quel cas on y prive un citoyen de fa liberty , pour 
confenrer cellc detous, II. 108. On y leve mieux les 
impots fur les boiiTons qu*en France , 11. 150. Avances 
que les marchands y font a I'^tat, 11. 157. EfFet du cli- 
mat de cc royaume , IL 164 & fiuv. Dans quelquec pt* 
tits didri^ls de ce royaume, la {jicceHlien "rappartient au 
dernier des males : raifons de cette loi , II. 149. EfFets 
«[ui ont fuivre , caraflere qui a dft fe farmer , 6c 
manieres qui r^fultent de fa ^onftitution, t(I. & fuiv, 
Le«climat a produit fes lois en partite, HI. ibid, Caufes 
des inqui^tuaes du peuple , 8c des rumeurs qui en font 
l^effet •• ieur utiliti , III. 33^ 6r,fuiv, Pourtjuoi le Roi y 
eft fouv«nt oblig^ de donner fa confiaace k jcenx qui 
I'ont le plus choqu^ , & l,6ter a ceux (|iu I'ont le 
mieux fcrvi. III. 32. 33. Pourquoi on y voit tant d'" 
crits , III. 34: Pourquoi pn y fait moins de cas des 
Tertus militaires que des vertus civiles , in. 55. 35. 
Caufes de fon commerce , de r^conomie de ce com- 
merce > de fa jaloufie fur les autres nations, HI. ^6, 
Comment elle goiiverne fes colonies', III. 37. Coin, 
sient die gouvernc I'lrlande , III. ih'id. Source & mo* 
tifs de fcj forces fup^rieures. de mer , de fa fiert^ , de 
fon influence dans les affaires de PEurope ; de fa pro- 
bit^ dans les n^gociations ; pourquoi elle n,a ni places 
fortes, m armies de terre fill. 57 & fuiv. Pourquoi fon 
Hoi eft pr«rquc toujours inqui^t^ au dedans , & ref< 

I % 



ft Ta BL t 

ft(U m fleltors , nt. 38, Pour<|uot tc Roi, y ajant 
«nc autork^ fi borate, a tout I'appareil & tout Ttxt6^ 
ticur <f line putflance abfolue , IB. 3, Pourquoi H y « 
Itnt d« fefies de religion t pourcjuoi ceux qui r'cd ont 
aucmie nt Tcalcnt pas qn'on les oblige i changer cell« 
•u*il$ auroient ,51s en avoicnt une : pourquoi le ca«- 
nolicifme 7 eft hai : ouelte iorte Ae perf<6cutioB il y 
♦fiiye , HI. yiiiy.Pour(|uoi les membret dii derger 
Jf ont des moiurt plus r^gultcrcs qu'atlleurs : pourquoi 
w font dte inetiieiirs ouvrafijes pour prouver la r《"ht» 
tion & la proYidence : pourcfuoi on aime mieux leur 
hiffet Icurs abui , que dc fouffrk qafih deviciinent r6» 
formatfHn * 111. 40.. Les rangs y font plus f^par^s , 8c 
les perfonnes plus confon^tiics qu^aillcurs , Rl. ibid, L» 
gouvernemcBt y Uit plui de cas des perfonnes utiles » 
<le "lies outne font qu^amufer , III. 41. Son lux* 
tft un )uxc qui Alt eft particuUer, UI. ihid. 11 y s pen <1啬 
poGcelfe ; pottrquoi , HI. ihui, Pourquoi Its femmes y 
15ont timides & rertueufcs , & les homines d^biuch^s • 
///. 4i»42. Pour9ioi ily a beaucoup de poUtiques » ///• 
Son cQ>rit fur le commerce , HI, 51. C*eft le pays 
mondc oii Von • le mieux fu fc prevaloir de U rc« 
ligioD, du coiQmerce 6ldt U libcrt^ , JU. ibid. Entra- 
▼ei dans ! efquellcf cUe met fes commer^ans : liberty 
u'tUe dooBfl 4 fon commerce . IlL $6. 57. La facility 
neuKere dvL commerce y vicnt d« ce que les douanes 
y font en r^gjc , JJL 57. 5$. Excellence de fa poKtiqu« 
tottchast le conuncrce en temps dc guerre , IiL 58. Lm 
faculty (ju'on y a accor<l^e i la noble iTe de pouvoir 
&ire d« commerce eft ce qui t le plus contribu^ a «f« 
foiblir la monarchie , IIL 04. EUe eft c 鲁 qu*AtheAes an* 
roh dft itre , UL 83. Conduite injufte & contradic* 
食 oire que I'on 7 tint contre les Juifs daos le» Aides d 翁 
barbarie , JR, 114 & fih, Ccft die qui , av^ec la Franc* 
& U Hettande , fait tout le commerce dc PEurope , 
13^. Dins !• tcinps de la r^a£Uon dc fa grande char* 
trt, tous les biens d'an Angloic repr^entoient dc I4 
WM}nBOit,IlJ, 141. La liberty qu*y out Its fillet fur I# 
marnge j eft phis tolerable qu'atlteurs , UI, zp;« 
L'tugmcBtation des paturages y dimioue le nombre 
^$ habitant , /If. 200. Conoieii y raut un horone, HI* 
90, • L^eforit de commerce & d'loduftrie $*y eft iubM 
,ar It deftniAion des monafteres & des hdpKaux , UL. 
IJI* Lwdt cc payf touchant les fluriagjw» CQ&Uaixe 4 



DES MA + 17R 直 S* 9f 

lajMture, IJL 190. 291. Ori^ne d« IWagc qoi v«ul 
que tous les jur^s foient de mtoe avis pour condamn«r 
k mort. III, 403. La oeine des bux t^moiiU n'y eft 
point capitale ^ die 意, e(( en France ; motifs <ie ces devn 
lois, /v. 15. 14. Comment on y pr^vient les vols, 
itid. Eft • ce itr« fe^teur He \r reli^on natur«Ue 
que de dire que rhoiiiicidc de foi - m^e .cft* en An* 
gleterre »l'ciFet d'une maladie } O. ai. 

Angiois, Ce qu'ils ont fait pour favorifer leur liber", 
/. 17. Ce qu'ils Ctroient , s,ib I 籍 perdoient » •/• ibuii 
Pourquoi its n'ont pu mtroduire la d^ocratie cbcs 
•ttx > L 32. Ont rejeU I'ttfa^e de b qutftion , fans aa* ' 
cun inconvenient „/. 146. Pounfuoi plus faciles i rain* 
cre chez eux qa'ailleurs» /• ",• CeftU peuplc It plus 
librc qui ait jamais for la Xtttt : Icar gouvme* 

ment doit fervir d« modile aux peaples qui Tculcnt 
蠢 tre librct, ihld» Raifons phyfiqaes du penchant qu'iU 
ont i fe tuer : comparaifon 4 cet ^prd entr'eux & let 
Romains , II, 16). 164. Lcur caraaere : gouvernement 

S'il leur hat en c<mii^enc 看, U. 164. 165. pQurquoi 
i uns font royaliftes , & les autres parlementaires ; 
pourquoi ces deux partit ft ha'i(fent imitueUcmtnt , 8c 
pourquoi les (tarticuUcrs paflcnt fouveot de Tun k I'au* 
tre, JU, 31. n. On les conduit plutdt {>ar tears paf. 
fions que pax la raifon, IJI, 54. Pourquoi iis fupportcnt 
des irop6ts oo^reux , UL 34. Pourquoi & |ufau*4 
quel point ils aiment leur liberty » ihii, Source, de leur 
credit, ihid. Trouv«nt, daos leurs emprnittt mime* 
4es reifourctf pour confervtr leur tibert^. ihU, Pour, 
quoi ne font point & ne veulent point fair* d« conqu^ 、 
f es , UL 95. 36. Caufes de leur hameur fombre, d 罐 
leur timidit^ 8e de leur fier"» UL 41* 43. Carader€ 
^ lears Merits , ///• 45. 

A^iNiBAL. Les Carthaginob-, en raccttfant devant let 
Romaiiu , font uoe preuve que > lorfque la vertu tft 
bannic de la democratic , Yiut eft proche dc fa ruine* 
/• 54. V^riuble motif du refus que tes CarthaainoU fi- 
rent il« lui eiiToyer du fccours en Italit , IL ii. S*il 
eftt prts Rome , u trop grande fraifiance auroit perdu 

Anonynus, ( Lettr«s ). Cas que Ton en doit faire « 

. Antilles^ Kos colonies (Ufis ces bits ioat 氤 dmir 義 hUst 
///. 131. 



90 Table 

Andothi, Jutien 1'apoftat y caofa one affreuf^ famine , 
pout y avoir bai(r<£ le prix des denr^es. III, 148. 

AvTiPATER. Forme a. Athenes , par fa loi fur le 
4roit dc fufiage , la mcilleure ariftocratie qui fdc pof— 
fibie » 1, i4« 

^Antiquain, L'auteur fe compare it celui qui alia en 
Egypce , jeta un coap-<l'oeil fur les pyr«mides , &. s,en 
retourna , III. 450. 

. Antonin. Abftra^Uon faice des v^rit^s r^r^l^es , eft 
Ic plus grand objet qu'il y ait eu dans la nature , III*' 

Antropopkages, Dans quelies contr^es de rAfrique il 
y en aToit,///. 100. 

. Antrufions Etymologie de ce mot, IV. 6^. On noin— 
noit ainfi , du temps de Marculfc , ce que nous nom — 
mons ▼aiTauz , ibid, Etoient diftingu^ des Frsncs par 
]e$ lois mtmef , ihid, Ce que c'^toit : il paroit aue c'eft 
d'euz que rauteur tir« principalement Porigine ae notre 
BoUeuc Frangoife , IV. 101 & fuiv. C^toit k eux prin- 
cipalcment que ron donnoit autrefois Ics fiefs » IV. icS 
& fuiv, 

Appil. Celui aue nous connoiiTons aujoutd*hui ti'^toit 
point en ufage wx temps de nos peres •• ce qui. en tenoir 
lieu , in, 399. Poarquoi ^toit autrefois rcgarde com- 
/ me f^lont« , ibid, Pr^cantions qu'il Calloit prendre 
pour qu'il ne {^t pomt regard^ comme felonie , HI. 
599. 400. Oerott fe fatre autrefois fur le champ , & 
avant de fortir da lieu ou le jp^ement avoit ^t^ pro* 
none 豸, HI. 417. Dif{«6rentes obfervations fur les appels 
qui Etoient autrefois tn ufage » III. ibid, & fuiv, Quand 
M fut-permis aux vilains d'appeller de U cour de leur 
feigneur » III. 418. Quand on a cefTe d'ajourner les 
feigneurs 8c les baillis &r les appels de leurs juge- 
mens , III. 419. 410. Origine de cetce fa^on de pronoor 
ctr fur les appels dans les parl«mens ; La ccur mtt 
tapftl au jUant : la. cpur met t^aopcl & H dont a iti op* 
pe/li au neant. III. 410. 411. C'eft I'ufage des appels 
aui a introduit celui de la condamnation aux d^pehs , 
III. 414. Leur extreme facility a contribue a ~abo!ir 
I'ufage conftammettt obferv^ dans la monarcHie , fui- 
yant lequel un juge ne jugeott jamais feul , III. 444. 
Pourqttoi Charles VII n'a pu en fixer le tf mps cUns 
yn bMf delai ; & pourquoi ce d^Ui s'eft tondu jufc^i^^a 
trente «ns. IV. 21. ii* * 



D E S M A T I 1 R E S. 

'Afftt it difauu it droit* Qiuhd cet a'ppel t com- 
menc^ d'etre en ufage , III. 406 & fuh, Ces u>rtes d'ap« 
pels ont fouvent ^t^ des points remarqaables dans no- 
tre hiftoire : pourquoi , III. 409. En quels cas, contra 
qui il avoit lieu : formalit^s qu'il falloit obferver dant 
cette forte dc procedure : devant qui il fe reMVou»lU. 
416 6* /hiv. Concourott quelquefois avec I'appd 
fo« jugement , III. 41 x, Ufage qui $'y obfervoit, III, 

Voyez Difauu de droit. 

Appcl dc faux jugement, Ce que c'^toit : contre qui 
©n pouvoit rinterjcter : precautions jja'il falloit pMn- 
«lre pour nc pas tomber dans la f^lonie contre fon fet* 
gneur , ou etre oblig^ de fe battre contre tous fes pairs ^ 
III, 399 & fuiv, Formalit^s qui dotvent s'y obfervet , 
fuivant les difFi^rens cas, ihid, Ne fe d^cidoit pas tou* 
jours par le combat judiciaire , III. 40^. Ne pouvoit 
aVoir lieu contre les |ugeinens rendus dans la coiir du 
Roi , ou dans celle des leigneurs par les homines <le U 
couT du roi, III. 405. 406. St. Louis i'abolit dans let fei, 
gneuriesde fes domaines, & enlailTa fubfifterrufage dans 
cclles de fcs barons, ma is fans qu'il y edit de combat 
Judiciaire,. IIL 4x3. & fuiv, Ufage qui s'y obfervoit^ 
ill. 419* 

Appcl de faux jugement i la cour du Roi, Etoit le 
feul appel etabli; tous les autres profcrits & punis, 
III. 408. 

Appel tn jugepunt. Voyez AJpgnatipn. 、 
Appius* decimvir^ Son attentat fur Virginie affermit 
la liberty 4 Rome, II. 112. 

Arabes, Leur boiflfon » avant Mahomet, ^toit del'eau 參 
IL 159. Leur Ubert6 , 11. 246 & fuiv, Leurs richelfes s 
d'ou lis les tirent : leur commerce : leur inaptitude i U 

rerre : comment ils deviennent conqu^rans r IH. ii$ 
fuiv» Comment la religion adoucittoit chez eux les 
fureurs de la guerre , III. 252. L'atroclt^ de leurs 
tnoeurs fut adoucie par la religion de Mahomet, III. ibid^ 
Les mariazes entre parens au quatrieme degr^ font 
prohib^s cnez edx : us ne tiennent cette lol que de la 
sature , III. 30S. : 
ArahU, Alexandre a«i:il voulu y ^tahitf le. iiige de 
fon empire } IIL 90* Son commerce ^toit-il utile. auX 
Romains? III., tiy & fuiv, Ceft le feul pays , ave^ fes 
^vkon^i «d une' religion qui defend I'uCage co» 



ft T 森 嘗 I 重 

ebon ftvt Itft bonne : rtfToiis phytquec , SI. ltfr« 



Anco BASTS. 5a eonduite arec rEmpercur Vtlend* 
iritn, eft an cxcmpic du ^fnie de la nation Fran^oife 龜 
IVgard dcs miircs du palais , IV. 123. 

jtnsdes. Ne devoient h douceur <!« lenrt moeurs 
b mofique , 1, 60, 61. 

A&CAOtus. Maux qu'il cau£i i IVmpire , cn Cufant 
b fonClion juge, I. 116. Ce qu*il penfoit des paroles 
criminenes > 11. 100. AppeiU les petits - ennns i la 
Ittccfffion.de Paieol mtternei « III. 341. 

Arcadivs & HoKO&ius. Fmrent tyr«n', pare* 
^'ils ^oicat foibles, 11. 95. 94. Loi injum de cts prw* 
€ts , n. tai. 111. 

Jir4opMf/e. Ce n*^toit fMs la m&me chofc que Ic f^^nat 
d'Athin«s , I. 77, 7S. Juftifi^ d'un jugemcnt <|ui paroic 
trop ftvcre , 1. iia. 115. 

ArUf^gin, Puaiavec iuftictpour avoir tu^ tm moi« 
neau, ihuL 

Argait, Funeftes effeu qu'tl produtt »I. 59. P«ttt ^trt 
profcrk cTune pttite r^ubli^ue : n^ffiiire dans u« 
grand 《tat , 1. 59. Co Dans oud fens il f«roit atil« - 
^'il y «n eftt peu; dans qud tens il feroit .u^le qu'U 
y en efit beaucoup , III, 145. 14^. De fa rare^ rela 一 
tiv« k cette dc. Tor , III, 150. "t. Dififr«ns 化 ards 
torn lef^^tt^U peut ^tre confide ; ce qui en fizcU ra- 
leur relttiTC : dans quel cas on dit qu'ii eft ran; <ians 
quelcas on dit mv'il eft aboadaitt dans UB^t« ill. 151 
» ySttn. II <ft juft« ffu'il prodaUe 4t$ ialMti i tchii qui 
Ic pr^te , III. 176 & fuir, 

: jirfiems, ASt9$ dccrututi ^eleur fMtft, ^kktAh pat 
itws let «utrM tots de U Greoc , I. 

Armot, L'oftracifaie y avoit Ke« , IV. S« 

dent Uurs ann^ \ Altxafidr« Bn« fSftM d« b nsiine • 



AryUcmtk* Ct que cVft» I. 14* Lts fuffrafpet ]»• 
lloivent pas s*y donoer cofiune ^lu U '"oioctJitit » 1« 
tS.Qiralleslbiit les lots tpii en (UriveniuL ai ^ fiiim* 



o E s Matiercs. 93 

mainf de qui y r^fide la fouveraine puifTance , I. ii. 22, 
Ceux qui y gouveroent font odieux , I. Ibid. Combien 
les dimiiAion$ y font affligeantes , ibid. Comment ellc 
peut fe rencontrcr dans Ur d^mocratte , ibid, Quand 
die eft renferm^e dans le f《nat, I. ix. Comment ell 鬱 
peut toe dtvifi^e en trois daflfes : autorit^ de chacune 
<ie ces trots cUITes , ibid* 11 eft utile que \e peupte y 
ait une certaine influence dans le gouvernement , 1. ai. 
Quelle eUt la tneiUeurc qui foit poflibU , 1. 14. Quelle 
A U plus imparfaite , 24. 15. Quel en eft le principe , 
I» 35. Inconv^niens de cc eouvernement , I. ibid. Quels 
crimes comtnis par les nobles y font punis : quels rcf- 
tent impunis , ihid. Quelle eft I'amt de ce gouverne* 
nent, 1. 36. Comment les Wis doivent fe rapporter an 
principe de ce gouvernement,!. 80 & fuiv. Quelles font 
les principales fources Ats d^fordres qui y arriirent, 
I. 81. Les diftributions faites an peuple y font utiles »' 
1. 82. Ufage qa'on y doit faire des revenus de r^tat, 
I. 82. 83. Par qui les tributs y doivent Strc lev^f , ibid. 
Les Wis y doivent ^tre telles , que les nobles foient 
contraints de rendre )u(lice au peuple > I. ^4. Les no- 
bles nc doivent y Itre ni trop pauvres , ni trop riches : 
Rioyens de pr^venir ces deux txck% , I. 8«. Les nobles 
n*y doivent point avoir de conteftations , 1. 85. 86. Le 
luxe eo doit i^tre banni , I, 156. 157. Oe quels habitans 
•ft conipof^e , I. ibid. Comment fe corrompt le prin- 
cipe de ce gouvernement, 1. 183 & fuiv. Comment elle 
peut maintenir la force de fon principe , I. 1S5. Plus 
iin ^tat ariftocratique a d€ s6ret6 , plus U fe corrompt , 
I. 1S5. 186. Ce n'eft point un ^tat libre par fa nature 9 
n. 30, 31. Pottr<]uoi les Merits fatiriques y font punis 
fiv^emeht , II. 101. Ceft le gouvernement qui appro- 
che le plus de la monarchie : conf^<pi€nc€s qui «n reful* 
tent , II. 232. 

, ArifioeratU hMUt4tin, Inconv^niens de C6 gouTtr* 
fiement , 1. 184. 

Aristodeme. FattiTes precautions qu'H prU pour 
coofervcr foD pouvoir dans dimes , 11. 17. 

Aristote. Refufe aux artifans le droit de cit" I« 
-I. 62. Ne connoiiToit pas le y^ritable ^t^'t monarchi- 
que , II. ro. 51. Dit qu'il y a des efclaves par nature, 
mais ne le prouvc pas , II, 179. Sa philoiophie caufa 
tons les malheurs qui accompagnerent U deftru^ioo da 
commerce , 111. 123 & fuiy, Scs pr^ceptes fur U pro- 



94 T Awi t 

pagatMMi , ni. 20 J ..Source d» Tice d# qoeffvcf-aies dSr 
its lois , IV. 29. 

Arrniu, De qur eltes^otreat Itre coaipofi6cs, poiur 
^eU liberty du peupte oe fott point toati6e:^e qui 
Itur nombrt 8c leur txiftcoce <fott d^fieiidn t ou elles 
^irtnc babiter tn tempi de paiz : i qu» le conmumde— 
•lent en doit tmrtewr pVL 4$ &' fiikt, Etoient coiw* 
pofifes-flt troif lortes dc yai&ux dans les commence- 
mens de h monarchie , IV* 69^ Comment & par t^um 
Etoient cooinandies , {bus U Memiere race de nos Rois r 
.comment on les aflemblott , IV. l^4 & fidv, 

jtrme^, Ctil k Icur chafiefment que I'on dok Porigiw 
^ bien des ufages , IIU 

Amus i fcu f Port des )• Punr trop rigottreafiement h 
Yenife •• pourquoi , HI. yif* 

Arm' enchaneea, D'ou eft vtnue roptnioo q«*tt7 em 
iToiC , III. 388. 589^. ^ 

jirragon, Pour({uot on y fk dts loTs fomptuatres ^ 
^ns le'trcizicmc fiecle* k 160, Le clergjS y a moins 
acquis qu*en Caftille • parce qu'B y a es Arragon quel* 
droit d'amortiffemcnt , HI. vjy. 

Arrits, Dohrent ^re recueRlis & appris dans une 
monarchic : caufes de leur imilti|Akit^ & de le^f ra* 
ti^ttf , I. 56 & fidw. Ortgme de It formule de ceuv 
― ft prononcent fiir les appels , IK. 410. 42 r* 
Quand OB a comracnc^- 4 en faare des compSation^.^ 
fli. 436. 

Arribas , Roi £Efln> Se trompa dans te cllonc de» 
moyeos qu'il emploja pour tmpirm le pouToir mo- 
sarchique, 11. yi. 

AmitTt-ftfu Comment fe font form^, IV. 174 6^ 
fiir^ Leur ^tablifietnent fit pai&r \% couronne de Is 
maifbn des Carloyiagiens dans ccfl« des Cap^iei»» tW 
184 fi* jfitfV. 

Anitre • vaffku»» Etoi«nt temU att ferwice mtKtaire> 
•n confi^quence de leur fi«f , IV. 6r & fiu^. 

Armtt'vafftlugt^Qt que c'^oit dsns les commence* 
mens : comment eft parveno'i.r^tat ovC nousle voyon* 蚤 

Arrin<;tok^ C»ife ^ foil erreur fur la HBerti^^ 
48* Jugement fur cet auteur Anelois , IV. 29* - 
ARTAXERxjks. Pourquoi 11 & mourir t9tts fiu cue 



D s s Matieres. 9f 

ArHfans. Ne doirent point, dans ime bonne dAtio- 
cratie , avoir 1e droit At cit 碰 , I. 6t. ^ 

Arts. Les Grecs , dans les' temps b^oiqucs, ^e- 
▼oient au pottvotr fuprdme ccax <|ut Ics avoient in* 
▼/entes , II* ^2. Ceft la vanit^ qui let perfeftionne p 
III. lo. XI. Lean caufes & leurs eff«ts » III. 74. Dan< 
nos ^ats , ils font n^ceiTairts jl U population , III. 101 
& fuiv* 

As, R^Tolutions que cette monnote cfluja k Rom« 
4ans fa valeur , HI. 165 6r fuiv, 

Afiadqu". D'ou Yient leur penchant pour le crime 
centre nature $ II. ,i* Regaraent coimne autant <!• 
fareurs 'les infultes qu^iU rc^oivent de leur prince , !!• 
119. 

. Afie. Pourquoi les peines fifcalts y font moms 
te« qu'en Europe , 11. 15^. On n*y publie gueres d*< - 
«Kts que pour le bien & le fonlagement des peuples : 
c'eft le contraire en Europe » 11. 138. Pourquoi le# 
derTiches y font €n fi ^and nombre,H. 156. C'eft le 
cUmat y a mtroctuit & qui y maintient la polygaf- 
wie , II. aoo. U y nait beaucoup phis de fillei aue d 着 
Sirqons : la polygaime peut done y avotr lieu , It. aoi. 
aoa. Pourqaoi , oaivs les clifi»ats froids de ce payf , une 
femin« peut avoir plufieurs hommes , II. ihid, Caufet 
fhyfiques defpot;fm« qui h d^ole , II. aat & /hiit, 
oes difif^rens dknats compares, avec ceux dc I'Europe i 
caufes phyfiques de leurs diff^^rences : oonf6qu«]ices <|at 
f^fultent de cctle comparaifon pour les moeurs & !• 

SouYerMinent de fes difi^^rentcs nations rraironncmeni 
e Pauteur confirm^s i cet ^gard par I'hiftoirc r obfcfw 
ir^tions hifiortquet fort euritttfess fW. (Jurf ^toit au- 
trefois Ton commerce r comment & par ou il fc ^foit* 
III. 74 fi- y»rtf. Epocpies 8c caufes de fa mine , III. 110* 
m. Quand & qui eltfi fut d^oaverte : comnittit 
OB Y fit le commefce, IIL 127 & fuiv, 

Afie mineurf. Etoit pUine de petite peuptes , & regpai> 
gcoit d'babitans avaiit les Romaxns , 111. io6, • 

Affai^His in ptufh, Le notnbre des citoyens qoi j 
ont Toix doit 条 tre fix^ (fans la dimoctatie, 1. 14. Eiwin* 
c^lebre des mal^art oa'entrame ce dtfaitt dc pr^* 
CButfon , ibid, Pourquoi 4 Rome on nc poavott pas lairt 
it teftatnent atlleur$'> HI. ^17. 
jiffcmbUts i» U naUo» »' cbez to, FraAC», U« 



f6 T A B L 1 

Etoient fr^guentes fous les deux premieres races : die 
qui compoUes : quel en ^toit I'objet , III. . 361 * 

Affignations, Ne pouvoient a Rome fe donner danc la 
fnaiCon du d^fendeur ; en France, ne peuvent pas (*• 
donner ailleurs, Ces deux tois, qui font contraires » 
d^rivent du mime efprit , IV. ibid, 

AJJifis. Peincs de ceux qui y avoient 豸 t 在 |ug^s ; 8c 
qui , ayant demand^ de Vkxit une feconde (bis, iuc- 
comboient , III. 408 . 

AJfociations de viUes, Plus n^ceiTaires autrefois qu'au 一 
|Our<l'hui : pourquoi , I. 207. 

Affyrltns, Conjectures fur la fource de leur puiffance 
6c oe leurs grandes .ricbeflfes, n. 74. Conjectures fur 
leur communication avec les parties de 1' orient & de 
roccident les plus reculies , II. 7" lis ^poufoient leucs 
meres par refpe^ pour S^iramis , III. 309. 

Afylt. La fnaifon d'un citoyen doit dtre fon afyle » 
I. 11^. 

Afylts, Leur origin e : les Grecs 6n prirent plus na-' 
tureliement I'ld^e que les aiitres peuples ; cet ^tabliile* 
ment, qui ^toit dg, d'abord , d^g^n^ra en abus , hL 
devint pernicieux » III. 169. Pour quels criminels its 
doivent ^tre ouverts, ibid. Ceux que Mosfe ^tablit 
Etoient tres Oages : pourquoi , III. ihvL 
. Atkies. Parlent toujours de religion » parce qu*ils la 
craienent , III. 164. 

Athdifine. Vaut-il mieux que I'idolatrie ? UI. 235 &' 
fih\ N'eft pas la m^me chofe que la religion naturelle , 
puifqu'eile fournit les principes pour combatttre I'ath^ir* 
me, D. 2j. , 

Athenes. Les Strangers que I'on y trouvok m6I<ls 
4ans Us affembl^es du peuple , Etoient punis mort • 
pourqudi , I. 14. Lc has peuple n*y demanda jamais 4 
^tre ^levi aux grandes dignit^s , quoiqu'H en tdt le 
droit : raifons oe cette rctenue , ] 16. Comment le 
peuple y fat A'w'id pjur Solon » I. 17. 18. Sagefle de fa 
conilitution , 1. 11. Avoit autant dr citoyens du temps 
de fon cfcUvage , que lors de fes facets contre les 
Perfes , I. 33. Pourquoi cette r^publique ^toit H meil- 
leure ariftocratie qui fut poHible , X. 24. En ^rdant I3 
yertu , die per d it fa liberty , fans perdre fes forces , I» 
54. Defcriptiont & caufes des revolutions qu'elle a 
^fliiy^es , ihid. Source de fes d^pcnCes pubtiquts , 1, 6S^ 
On y pottvoh ^poiUer fa fceor confkDguine , & pon €9. 



D E S M A T I e It E $. 97 

four uterine : efprit de cette lot, I. 70. Le finat n'f 
^toit pas la m^me chofe <|ue I'ar^opage , I. 77. Con* 
tradidion dans fes lois touchant I'^galit^ des btens, t, 
70. II J avoit dans cetke rille un mag'ftrat particulier 
pour veiUer fur la conduite des femmes , I 166, La 
vi^tre tie Salamine corrompk cette r^publiqae , I, 
185. Caufts de f extinction dc la Tertu dun cette ville » 
1. 185. Sen ambition ne porta nul prejudice i la Grece* 
puree qu'elle cherchoh non la domination , mats la pr^i- 
nmetice. fur les autres r^publiciues , t. 198, Comment 
on y punifToit les acoufateurs qui n'aroient pas pour 
«us la cin^eme partie des fuffrages, H. 109. Les lois 
y permetteient \ l'accuC6 de retirer avant le jug»- 
ment , ihid, L,abus Tendre les d^biteurs y fit aboii 
«ar Solon , H. no. in. Comment on y avoit fix 迻 ]«s 
imp6ts fur les perfonncs , tl. 118. Pourouoi les efcla« 
ves n'y cauferent famtis de trouble ,11. 188. Lois )uftef 
& favorables ^tablies par cette r^publique en fsTcar 
4lct efcUres,If. 195. LafaoiU^ de repudier y ftott ref- 
|ieAiye entre le miri & la femme , H 116. Son com- 
vaerce , IH. 48. Solon y alioKt li contrainte par corps; 
la trop grandc g^n^ralit^ de cette loi n'^toit pas bonne, 
91. 59. Ettt rcmpirc de la mer : elle n'en profita pas j 
pourquoi , 1H. 81. Son commerce fut plus born^ ^u'il 
D'auroit dft l*ltre , ibid, Les biiards tantdt y ^oient 
choyens, & tant6t its ne I'^toient pas , in. 193, II y 
•voittrop <le (kits , III. Raifons phyfiques <le u 
snaxime rc^ue ^hes eux , par lamieUe on croyoit ho- 
fiorer liavanta^c les Dteux* ea tear ofFrant de petitt 
f>r"eiM , qu'en immolant des bceufs, 01. 161. Dans quel$ 
cas les enfans y ctoient dbligtfs de nourrir ieurs pere» 
tomb^s dans I'tndigence •: juftice & injuftice de cette 
ioi, JH. 293-. A vault Solon, aucim dtoyen n'y pouvoK 
faire de teiUment : comparaifon des lois de cette rc« 
publique i cet ^gard arec ceQes de Rome , HI. 318. 
L'oftraciCme y gtoit ime thofe adimnble , tandis qu'il 
lit mille maux k Syracufe , IV. 8, II y avolt une lot 
qui voutoit qu'on nt mourir , qnaiid U ▼Hie ^toit afli^- 
c6e , tous les gens tnutiles. Cette lot Aomtnable ^toit 
b iuite d*un abominable droit des gens , IV. iS, L'au* 
teur a -toil Cut une faute , en difant que le plus pe* 
tit nombre y fut exclas du cens fi%£ par Antipater ? D« 

AthimUns, Poutfuoi nV^j^menttrcot jamais Us tri- 
Tom V、 L 



9S T A B L c 

buts qu'Hs lererent fur les Elotes , II. ii^. PourqaoC 

ils pouvoient s'aftranchir de tout iropot , II, 135. Leur 
humeur & leur cara£^erc ^toient a peu pres fembla- 
bles i cclui des Francois * III, 8. Quel ^toit originaire* 
ment leur monnoie : fcs inconv^niens , TIL 141. 

Athualpa , ynca, Traitement cruel que lui firent 
les Efpagnols , HI. 310. 

Attila, Son empire fut AWIU , parce qu*il ^coit 
trop grand pour une monarchie , I. 199. £n epoufaat 
fa fille , U une chofe pecmife par les lois fcytbes » 
HI. ?07, . 

Attique, Pourquoi la d^mocratie $*y ^tablit plutoc 
qu'i Laced^mone I II. a32. 

Avarice, Dans une democratic ou il n'y a plus de 
Tertu , c'eft la frugality &. non le defir d'avoir <{ui y 
eft reeard^e comme avarice , I. 33. Pourquoi elle 
garde For & I'argent, & l,or plutdc que I'argent » III* 
150. 

Auhaine. Epoque de Vetabltifeinent de ce droit istm 
fcnfe •• tort qu'il ht au commerce , III. iii. 

Avcuglcs, Mauvaife raifon que donne la loi Romaine* 
OMi leur intercUt la £acult^ de plaider , IV. 25. 

AuGUSTE. Pourquoi refufa des lois fomptuaires aux 
importunit^s du f^tiat , I. 1/8. Quand & conunent it 
f&ifoit valoir les lois faites coatre I'adulfere , 1. 171. At- 
tacha aux Merits la peine du crime de lere-majeftd » II» 
loo» Loi irjufte 4e ce prince , 11. 103. La crainte d'etre 
regarde comme tyran Vemp^cha de fe faire appelier 
Komulus > III. 5. Fut foufFert , parce que, <|uoiqu'iI eilc 
Ta puifTance d'un Roi, il n,en afFe^loit point le £a(le« 
|1L ihid. Avoit indifpof^ Us Romains par des lois trop 
dures ; Ce les r^con^tlia , en leur rendant un com^dien 
qui avoit ^t^ chzff6 ; raifons de cctte bifarrerie , ibid, 
Entreprend la conqu^tc de I'Arabie , prend des villes > 
^agne des batailles, ^ perd fon arm^c , III 116. Moyen 
i|u*il employa pour multiplier les manages , HI. 2i« 
& fuiv. Belle harangye qu'il fit aux chevaliers Romains , 
qui lui deinandoient la revocation des lois contre I9 
(clibat, m. 210. 211. Comment il oppofa les lois ci- 
viles aux c^r^moiues impiires de la religion » III. 25 o« 
fut le premier q^i autoiifa les iid^icommis , III. ? 31, 

AuGUSTiN (Saint). Se trompe , en trouvant injuOe 
la loi qui ote aux femmes la faculty de pouvoif 4tr, 



p IE s Matieres. 99 

AumSnes, Celles qui fe font dans les rues ne remplif- 
fent pas les obligations de I'^tat : queltes fortt ces obli- 
^tions , III. 231. 

Avorttment, Pourquoi les femmes de rAm^rique fe 
Ikifoient avorter , III. 19$. 

Avouis, Menoient a la guerre les vaHaux des ^v^ques 
& des abb^s , IV. 66. 

Avonis it la partie puhUque, II ne faut' pas les con- 
Ibndre avec ce que nous appellons aujourd'hui partie 
publique : leurs fon^ions, Itl. 425 & fuiv, Epoque 
leur extin^^ion, III. 418. , 

AvRENZEB. Se trompoit, en croyant que , s'il ren- 
^oit (on 还 tat riche , il n'auroit pas befoin d'hopitaux , 

in. 13T. • 

Autturs, Ceux qui font c^l^hres & qui font ds mau- 
"vais ouvraees , feculent prodigteufement \t progr^s des 
fciences,lv. 61. 

Authentiqut HODIE QUANTISCUKQUK eft une loi mat 
cntendue ,111. 301. Quod hodie eft au centraire au 
principe des lois civiles , III. ibid. • 

jiuto^da fd. Ce que c'ed. III. 280. 

AutoriU Toyalt, Comment doit agir , It. 116. 

AVTRICHE ( La maifon <!, ). Faux principe de fa 
ccmdiitte en Hongrie , I. 189. Fortune prodigieufe de 
cette mftifon , III. 118. Pourquoi elle poiTede I'empire 
^epuis long-temps, IV, 185. 



JjAchAs, Pdurquoi leuf titc eft tou)Otffs Cxpof^e , 
tandts que celle du dernter fuj et eft toujours en sure- 
%i , I. 43* Pourquoi abfolus dans leurs ^ouvernemens, 
1. 104. Termintnt les proces tn faifantdiftribaef a leur 
fentaifie des coups de biton aux ptaideurs , 1. 118, Sont 
tnoins Ubres tn Turquie qu*un homme qui , dan« urt 
pays oil I'on fuit les meilleures lois crimtnelles poflt- 
blcs-, eft dondamnc i. Stre pendu , & doit I'etre le len« 
demain , II. 84. 

Baclriens, Alexandre abolit un iifage barbare de ce 
|»euple , 11.- 10. 

Baiilit ou garde, Quand elle a commence k etre diC* 
tingu^e de U tutelle , II. 265, 

、 Li 



1 



loo *r A " 驚 

Bailiis, Quand o&t commence i tttt ajourn^ (or 
I'appd de learsjugemens ; & ((^and cct ufage a ceiflTe » 
W. 419. 420. Comment reodoient la juftic« , Ht« 395* 
^uind & comment leur juridi^on commen^a k $*c- 
tcndre , III. 44^, 444. Ne jugeoient pas d'abord ; fai- 
foi«nt feulement rinftrudk>n , & pronon^oieat Ic ja* 
gemcnt fait par Ics prud'hommes ; quand commence • 
rent i Juger eux-m^mes, & mSmefeuls, IIL ibid. Ce 
n'eft ppuit par unc loi qu'ils ont 《t 豸 cre^s , &. qu'ils 
ont eu le droit dc juger , Hi. 445. Uordonnance de 
1287 • que I'on regarde comipe le ticre de Icur creation » 
»*en dit nen ; elle ordoiuie {eulement qu'ils feront prii 
parmi les laKjues : preuves > ibid, 

Ba lbi. Pen fa foire ^touffer de rire le Roi » 
«n lui appreoant qu'll p'y avott point de Roi a Vemfe, 

III. 4. \ 

BaUint, La picbe de ce poiiFoa nc cead prefcfae }»• 
mail ce qii'elie co(kc : tiU cu cependant utile aux Holy 
hndots, in. 51* 

• Balvze. Erreur de ctt auteor proav^ & redrcflfte, 

IV. 117. 

Btau C€ <|ne c'^toit daas le commencement de J» 
flfionarchie , IV. 6^ 

JSanqutf, Sont un ^tsUiflement propre au commerce 
ii'economW : i\ 《en fant point dans une monarchie. It* 
5 jr. Ont aviii For & I'argent , in. 136. * 

JBanqm de faint GeorgtJ, L'inflaence qu^elte donoc an 
peuple de Gknts dans Te gouvertiement* fait toute U 
proip^ritd <tc cet ^at> 1. 11. 

Banquiers. En quoi confifte leur art & leur habilet^^ 
III. 159. Sont Ics feuls qui gagnent , lorfqa^un ^tet 
haufle ou baiffe £r monnoic, UI. ihid, & Juiv, Com* 
ment peavent &tre utiles k un ^tat , lU. 171. 

Bantham* Comment les fuccefSons y font r^gl^es , I* 
Jj. II y a dtx femmes pour an hommc •• c'eft un cas 
bien parttculier de la polygamie , II 201. 205* On y 
marie les filles 4 treize ou ouatorze ans, pour pr^Yenif 
kurs debauches, II. 209. li y nait trop de fiUcs poit^ 
,ue la propagation y puiile ctre proportionn^e i leaf 
Bombre , IB. 198. 

Sariares, Difr<$rej)ce entte les barbarts & les (auYa* 
ges, II. 240. Les Romains ne Touloicnt point de com- 
merce avec eux, III. 114. Pottr(|uoi tieoneoc pea 
^leur religion, HI, 266* , 



D E S MatIIRXS. 101 

Barbans qui conquinnt tEmpirt Romaim. Leur con- 
duite apres la conquMe des provincef Romaine 霧 , doit 
fervir de modules aux conquerans , II. 7* Ceft de ceux 
qui ont conquis rEmpire Romain , & apport^ Hgno- 
ranee dans I'^urope , que nous vient la meilleure ef* 
pece de gouvvrnement que I'bomme ah pa imaginer , 

II. 49 & Juiv, Ce font eux qui pnt d^peupU U terrct 

III. 125. Pourquoi Us embralferent fi facilement le chrif* 
tianifme , IIL a68. Furent appell^s i i'efprit d'^uit^ 
par t'cfprit de liberty : faifoient les grands chemins aux 
d^pens de ceux k qui ils ^toicnt utiles , III. 313. Leurs 
lois n'^toient point attach^es k un certain territotre : 
elles ^oient toutes perfonnelles , III. 346^ fiuv. Cha« 
que particulier fuivoit la loi de la pcrfonne k la<iuclle 
u nature Vavoxi fubordonn^ , III. ibid, EtoitnC fortis 
de U GermanU : c,eft dans leurs moeurs qu'H fi^it cher* 
cher les fources (Its lots ftfodales , IV, 51. £ft-il "ai 
qu'apr^ la conqu^te <ies Gaulcs , ilf firent ufi r^ele* 
meot g^^rtl pour ^tabUr par • tout U fervitttdc de U 
glebe , IV, J5. Pourquoi lean lois font ^crites cn Utin i 
pourquoi on y donne aux mots latins un fens qa*Ufl 
n'aToient pas originairement : pourquoi on y en t for* 

de nouTeanx* IV. 56. 

Barons, Ceft ainii que l*on aommoit autcefoU Iff 
naris nobles , III. 59$. 

Basils , Empatur, Bifarrerics "s paoitions ^'3 
faifoit fubir» 1, 144. 145. 

Batards, 11 n'y en a point a la Chine : pourquoi , 111« 
191 • Sont plus ou moins odieux , fuivant les divers gdu« 
▼ernemens , fuivant qu« la poIygamSe ou Ic divorce 
font p«rmis ou <!^fendus»ou autre, circonftmcei » III. 
191. 191. Leurs droits aux fuccefliens , daiu I" diif^ 
rens pays , font regl^ par les loU ciWIes ou poKti* 
,es , in. a97. 

Baton, ^'a 似 pendant quelqac temps la feule. arm« 
permife daas les duds ; enfuite on -a p«rmts le chois 
da baton ou des armes ; enfin la quality des corobat- 
tans a A4c\A6 , IlL 384. 385. Pourquoi encore lu- 

{*ourd*hui regai^d^ comme I'inftrument des •otngei, 
II. 386. 

- BavaroU, Quand & par qui leurs lois farctit ridi* 
%its , III. 343. ^44. Simplicity de leurs lots : cauCes da 
cette (implicit^ , III. ibik、 On ajouta p1u(ienrs capitu* 
Utres 4 leurs lois : fuite qu'eat cettc op^ation » UL 



101 T A n t i 

$6i. Leurs lois criminelles ^toient faitet fur Te tnlnle 
plan que les lois ripuaires , III. 568. Voyez Ripuaiw^ 
Lcurs Io!s permettoient aux accuft^s d'appeller au 
combat les t^moins que I'on produifoit contr'eux , III. 

Bayle. Paradoxes de cet auteur , III. 1^4 & fui,* 
£ft-cc un crime de dire que c'«ft un grand homme ? 5c 
eft -on oblig^ de dire que c'^toit un homme abominable ? 
D. x5.fi' Juiv. 

Beau jUs, Pourquoi il ne peut ^pouter fa belle-mere » 
III. 509. 

Beaux -fircres. Pays ou il doit leur fitre permis d*^- 
poufer leur belle-foeur , III. 309 & fuiv, 

Beaumanoir. Son livrc nous apprend que les bar- 
bares qui conqnirent 1 'Empire Romain , cxercerent 
avec moderation Us droits les plus barbares , III、 j8i. 
£n quel temps il vivoit. III. 381. C'cft chcz lui 
faut chercheria jurifprudence da combat judiciaire , III. 
590. Pour quelies provinces il a travaill^ , III. 434 Son 
•xceHent ouvrage eft une d«s fources des coutumes de 
France , III. 449. 450. 

Bean-pert, Pourquoi ne peut ^poufer (a belle - fille » 
III. 309. 

Believre ( Le pr^fident de ). Son difcours it Louis 
Xin , lorfqu'on jugeoit devant ce prince te due de ta 
Valettt»I. 115. 

Bellt-filU* Pourquoi ne peut ^pcwfer fon beao-pere * 

in. J09. ' 

- BdU'tntH, Pourquoi ne peut ^poufer fon beau-fils« 
ibid, 

BtiUs-fieurs, Pays ou il leur doit hire permis d'^pou* 
fer leurs beaux-freres, III. 309 & fuiv* 
, Bindfices, La loi qui , en cas de mort de Vun des deux 
contendans , adjuge le benefice au furvivant , fait quriK 
les ecclifiaftiques fe battent, comvie des dogues An- 
glois , JuCqu'i la mort. 

Benifices, C'eft ainft crae l,on nommoit autrefois les 
fiefs & tout ce qui fe aonnoit. en ufufruit^ IV. 45, 
Ce ^ue c'etoit que fe rtcommander pour un benefice \ 

Benifices militaiw* Les fiefs ne tirent point leur 
origine de cet ^tabliiTemcnt des Romains , IV. 50, 11 
ne s'en trouve plus du temp« de CharUs-M^ttel i ce 



DBS MaTISRES. 




•ui pfOUTe que 1e domaine n'^toit pas alors inaliena- 
ble , IV. 119. 

Bengale ( Golphe de )• Comment d^couvert , III. 94. 

Benoist Levite. B^vue de ce malheureux compi- 
lateur des capituUires , III. 359. 

Befoins, Comment un Stat bien polic^ doit foulager 
ceux d€s pauvres , III. 230, 231. 

Bites Sont-ellcs goavern^es par les lois ^^n^rales du 
flnoiivement , ou par une notion particuliere ? 1. 6* 
Quelle forte de rapport elles ont avec Dieu : com* 
<nent elles eoKfervent leur individu , leur efpece : 
quelles font leurs lots : les fuirent - elles invariable* 
ment ? ibid, Leur bonheur compard avec le nocre , 
ibid. 

Beds, Combien les mines d'or qui ^toient a U fource 
de cefleuve produifoient aux Romains , HI. 106. 

BUn* U eft mille fois plus aif^ de faire le bien , que 
«le le bien faire > III. 440. , 

Bien ( Gtns de )'. 11 eft difficile que les inferieurs le 
ibient , quand la plupart des grands d'un 6tat font mil- 
honn^tes gens, I. 3$. Sont tort tares dans les monar - 
chies : ce qu'il faut avoir pour r^trc , I. 59. 40. 

Bien partieulUr, C'cft un paralogirme de dire qu'il 
doit c^<^r au bien public , III. 312. 

Bien public, U n'eft vrai qu'it doit remporter fur le 
bien particulier que quand il s'agit de ia liberte du 
citoyen , & non quaml il s'agit ce la propri^t^ des 
^iens , in. 312 & fuiv, 

Bietts. Combien si y 6n 9 de fortes parmi nous : la 
▼ari^t^ dans leurs efpeces eft une des fources de U 
multiplicity de nos lois, 6c de la variation dans les ju- 
gemens de nos tribunaux , 1* n" 11 n*y a point d 'in- 
convenient , dans une monarchie , qu'ils foient m^gt* 
iement partages entre les enfans , I. 87. 

Biens ( Ceffions dc )• Voycz CiSfions de Uens, 

Buns tctlefiafliques, Voyez ^crge : Evigues, • 

Biens fifcauXf C'eft ainh que I'on nommoit autrefois 
les fiefs. IV. 45. 

Bicnfiancts, Celui qui ne s*y conforme pas fe rend 
incapable de , fatre aucun bien dans la foci^ti : pour- 
i|uoi , I. 49. 

BiGNON (M. ) Erreur He cet auteur , IV. 89. 90. 

fiUhn, Spn ^tabUiiemem k Rome prouve que It 



to4 



Table 



commcrct de I'Arabie 8e des Indes nVtoIcot pat tvin? 
tageux «ux Romains, III. 117. 

Bills d'attandre. Ce que c'eft en An^kterre : com- 

Ja"s i I'tfftracifme d'Athenes « aux lou qui fe fai- 
bient k Rome contrc les citoy«ai particuUers , U 
loS. 

Bli, C'^toit la branche la plus confid^rable <1« com- 
merce int^ricur des Romains » III. iii. 1x3* Les ter* 
rei Certiles en bl^ font fort peupl^es : pour^uoi* 

3.00. 

Bohtme. Quetlc fort« iTefclavage y tk ^tabli« IL 

Boiffon*. On leve mieux en Anf^tcrre les inputs fur 
les boiifons , qii'en France , II, ijo. 
Mcnnt^efpdrance, Voyez Cap. 

Bon fins, Celui (Ws particullers confifle beaucoap 
dans la m^iocrit^ de Icurs talens , I« 68. 

Monies, Lcor inutility pour 1e bien puUiiC a fait fer* 
flier one iaiiait^ de Icun monafteres i, la Chine , I« 



Mou^lier, C^toit chez lec Gcrmains ane grande in* 
Camie de I'abandonner dans le combat , & une grande 
infulte de reprocher i <{uelqu'un de ravoic fait : 
pourquoa cette infuUc deyint moins graiule , III. 387. 

MouUnjrers, Ctft une juftice outr^e que d'empalcr 
CCiix qui font pris en frau<fc» III, 323. 

BoULAiNviLLiERS ( Le marquis de )• A manque le 
point capital de fon (yMmt fur I'origme des nets : 
lugemerit fur fon ouvrage : de cet auteur , 



Sourguignont. Leur loi exduoit les dUes de la con- 
currence avec leurs fircres 4 la fuccedion des terres 
& <l« U couronne , II. 157. Pourquoi leurs Rois por- 
toient une longue chevelurc , II. ajS. Leur majority 
^toit fix6t i quinze ans , II. ^261 « <^uand & pour qui 
fijrent Retire Uurt lots , III. ^4^. Par qui ellcs furent 
recueillies » UI. ^44. Pourquoi elle$ perdirent dt leur 
cara£^ere , III. ibid. Elles font a (fez judicieufet » Iil« 
.346. Differences eiTentielles entre leurs lois & les lois 
laliques , ill. 34S & fuiv. Comment le droit Komain 
fe conferva dans les pays de leur domaine & de celui 
<les Goths , tandis qu*il fe pcrdit dans celui des Francs , 
111. J50 & fuiv, Conferverent long • temps la loi de 
Gondcbaud^ UI. 355. Comment leurs lois ceflerent 




d'etre 



D E S M A T I E it E S. 童 05 

^'icre en.ufage chez Ics Francois , III. 359 & fuiv» 
Leurs lois criminelles ^toteot faites fur le m^.-ne plan: 
que les lois ripuaires» III. 368. Voyet Ripuaires, Epo* 

Iie de I'ufage du combat judiciaite chez eux , III. 579, 
eur loi permcttoit aux accuf<^, d'appeller au combac 
Its t^moins que I'on produifoit contr'eux » III. 397* 
S'^Cablirent dans la partie orientals de la Gaule ; y 
porterent les moeurs germatnes : A^Ak Ics fiefs dans ciei 
contr^es,lV. 36. 

, BouJfoU, On ne pouvoit , avant (on invention , na- 
viger que prfcs des c5tes, III. 77. C'eft par fon moyen 

2u'on a dicouvert le Cap de Bo.ine-efperance , III. 93. 
■€s Carthaginois en avoient- ils i'ufaf:e ? III. 107. Di* 
couvertes qu'on lui, doit , UL 117 & juiv» 

Brifil. Quantity prodigieufc d'or qu'il fournit k PEu* 
tope. III, 135. 

Mretagne, Les fucce/Cons , dans le diichi dc Rohan » 
appartiennent au dernier des m^es : raifons de cette 
loi , II. 249. Les coutumes He ce duch^ tirent leur ort« 
gine des affifes du due G^oifroi , III. 44S. ♦ 、 

Brigues, Sent n^ceffaires dans un ^tat poputairc , I, 
10. Dangereufes dans le "nat, dans un corps de no*- 
bles , nullcment dans le pcuple , ihid, SageiTe avcc la* 
quelle le f^nat Rome les pr^vint , I. 140, 

Brunehault. Son ^loge ; fes malheurs : il en fauf 
cherchcr. ja caufe dads I'abus c(u'elU faifoit de U dif- 
pofition ides A^fs & autr«s biens des nobles , IV. iio. 
Compar^e ave c Fr^d^gondc , IV. 1 14. 115. Son ftip- 
坊" eft ripoqutt de la granieur des maires du paUis , 

Brutus, Par quelle autorit^ il condamna fes proprcf 
•nfans , IT. 70. Quelle part eut , dans la procedure coiv* 
tre le* enfans de ceconful, Vefclave qui d^couTrit leur 
confpiratiofi pour Tarquitt , II . 105. 

BulU Unigenicus. Eft-elle la caufc occafionseUt 
i'EfprU' Jes Lois* O* 22, ij. . . 



c 



'Adavm, Peine c"hez 1«s Germains centre ccrtx qni 
exhuitioient , IV. 74. 

CadhisM , femme" de Mahomet. Cowcba avec lui, 
»*^tant agce qu« de litiit an$« 11. 19^, 

M 



I06 T A B L E 

Calicuth, , rpyauqie de la c&te du CoronmMfet. Otf y 
regarde comme une maxime d'etat <pie toute religion 
•ft bonM, IIL i^y. 

Cd^Muis, peuples de la gnnde Tartarie. Se font un 鬱 
affair 翁 de confcience de fou£frir chet cox tocttes fortes 
de religions , iBid, 

Catomnituun. Maux qu'il. caufent , torf<{ae te prtac* 
latt hii-m^me la fondioB de }uge » I. 126. Poufquol 
accufent plut&t derant le prince qqe devant l«s ma<* 
pftrats,ll. 115. 

Caltin. Pour(|uot 3 bannit la hr^rarchie de fa reB* 

gTOD , III. 13^. 

Catvinifme. SemMe ^re plus coofbrme k ce qa* 
J^fus-Chrift a> dtc, €[u'i ce les apdcres ont '£ur» 
Hid, 

Cahinijhs. Ont beaucoup diiidntt^ Ics HclMfles dtt 

clergy, IV. irr. 

Cambtsb. Comment ptofita d 翁 la fuperflitlon dct 
Egyptiens» IIK 197. 

Camoen$.( le ). Beaut^s de fon pocme , III. 

Campapu, 11 y faut rooms de fetes que dans let 
,iH«s , 111. 259. 一 

Canada, Les habitans de ce pays brOHent cm s'af^ 
focient leurs prifonniers , fuWant les drcoBlUnces , Ui# 

• ■Cafiemiais. Pourc^oi d^truits fi lacttefMUt , I» ao9; 
- Candtur, N^cei&ire dans le, lots » IV. 仏 

Canons. Differ ens rccueils qui tn ont M faits : cd 
«u'on inf^ra dafts ces diffSrens recu«iU : cfux qni ont 
et^ en^ufagc en France , HI. 561. Le pouroir <|u,ont 
les ^r^iies d^en faire , ^toit pour eux un prdcexte d# 
■e pas ic foumettfe aux capknUires , UL ihid. 

Cap dc Monnt^Jpiranet^ Cas oit W fer^t plus ,wnt»» 
eeux d'aller aux Indci par rEgyptt ff» par ce cap » 
ill. 97. S% - ftiicouTert* ^oit le point, capital pour 
faire le tour de I'Afriquft : ee qiu ^iti^dclioic it 
d^ouvrtr. III. 5^. Di^coarctt par les- Portw^is, U« 

Capetiens. Leur aWhemciit & la cooroniie €on»* 
vzti. avec celut de» Carlovingiens , IV. "i:>X«inni«Q 書 
la couronne de Franct ptfla dasf Icar maifon , iV, 

184 & fuiv, • j<- 

CapitAlc, Cefle d*un grand enipire miettl ph", 
att nvrd (^u'au midi de I'cmpirt, ti, 



D E S MATIERIS. tC^ 

CapituUint* Qt malheureux coinpiUteur Benoit L^- 
,jte n'a-t i1 pas transform^ une lot vifigothe en ca- 
pitnlaire ? III. 3J9. Ce que nous nommons atnii , III. 
J^t. Pourauoi il n'en fut plus quedton fous la troifie* 
Be rate , ill. ihid. De comhien d'efpices il y «n 
"ok : on n^gtt^ea le corps des capitulaires , parce 

Si'on en arait ajout^ pluiieurs aux tois des barbares » 
I. 361. Comment on leur fubftrtua les coutumes , 
】U. Pourquot tonb^rent dans I'oubti , III. 3K2 
^ fiuv, 

Capi^aiocUns, Se croyoient plus libtes (Uns Vixzt mo* 
aarcnique que dans I'^tat n^ublicain , II. 29. 

Ctpdfi* Le Tainqucur a-t-il droit de les tiier ? II. 
172. , 参 

CARACALtA. Ses refcrits ne <ievrotent pas fe trou* 
▼er dans le corps des lois Romaints , IV. 27. 

CaraSen, Comment celui d'une nation peut kitt for> 
|>ar Ics tois , III. 31 & fuiv, 

Caravane d,Akp, SomoMs immenfcs ((u'elle porte ttt 
Arabic , III. 116. 

CARtbyiNGiENS. Leur av^nement i la couronne 
fct naturel , & ne fat |>oint une r^rolution , IV. 150. 
&JUiv. Leur av^nement a la couronne compart a,ec 
celui des Cap 豸 tiens, IV. 15a. La coufonnc de leur 
temps ^toit tout k la fois ^lecKve & h^r^ditaire : prea* 
,", IV. ibid. & fuiv: Caufes de la cbdte de cett« 
■laifon , IV, T58 & /hM Caufes prtncipales de leur 
tffoiblifiement , IV. 170 fi» fui,. Pcrdirent la con* 
'onne , parce qu'ils fe trouvercnt d^pouillte de tout 
J«ur domaine , IV, i8x. Comment la couronnc pafla 
" leur matfon dans celle des Capectens , IV. 184 » 
fuiv, 

Carthage, La perte de fa ,ertu l» conduifit i ia rui- 
M> I. 34. Epoque des diflf^rentes gradations de It 
corrnfMion de cette r^ubli<{ue , I. 196. V^ritables mo^ 
tifi du reius que cette r^uUiqut fit d'envoyer des 
/ecours k Aanibel , 11. 11. 12. Etott perdue , h Aimt- 
»al avoit oris Rome » iM, A qui U pouvorr de luecr j 
fiit codM, U. 73, Kaiiirc lie fon commerce , Ilf 47. 
Son commtrce : Ces ct^cduvcrtet fur les d&tes d'Afr" 
» HL loa ^ fitht'Ses precautions pour empichtr 
fes Romains de n^gocier fur mer » ill. 108. Sa ruine 
tugmenta U gloirc^de Marfeille , III. ibid. 

C4nkapMmn PKu facilei k vainer c ckcs cux ,u!sil> 



、 



108 丁 A B L S 

leurs : pourquo! , I. 115. La loi qai tear d^fendoif cftf 
boire du vin ^toit une loi de climat , II. 1^9. Ne reuf-' 
fircnt pas k faire le tour de I'Afriqae , HI. 9 &. Traic 
d'hiftoire qui prouve leur zele poar leur commerce , 
111. 107. Avoient-ils I'ufage de la boufToIe ? III. ibid. 
Bornes qu'ils impoferent au commerce des Ro mains : 
comment tinrent les Sardes & les Corfes dans la d^* 
pendance , ///• 130. 151. 

Carvilius Ruga. Eft-il bien vrai qu'il (bit \e pre- 
w\tt qui ait of^ i Rome r^pudier fa femme ? II* 2iS 
& fuiv, • 

Ca/pUnne. Voyez Mer. 

Cajptiridts, Quelles font les isles que l*on nommolc 
»infi, III. 107. ^ 

Cassius. Pourquoi fcs enfiins ne furetit pas pucls 
pour ralfon de la confpiration de leur pere , II* 107. - 

Cf/ &. JaloHtie des Indiens pour la leur. III. 296. 

CaftilU. Le clerg^ y a tout envahi , parce que le« 
droits d'indemnit^ & d'amortififement n*y fonf point 
connus , ///. 173. _ 

Catholiaues, Poorquoi font pins attaches i t^r reli- 
gion que ICS proteftans , ///. 264. 265. 

CathoUcifnu. Pourquoi ha'i en Angleterre : quelle 
forte de perf^cution il y eiTaie , III, 59. 40, II s'ac- 
commode mieux d'une monarchie que d,une r^publi- 
que , ni, 279» Les pays il 4omioe peuvent fup- 
porter un plus grand nombre de f^tes que les pays 
proteftans, UL 1^9. 、 

Caton. Pr^Ca fa femme a Hortenfius , III, pS, 

Caton Pancien, Contribua de tout fon pouvotr pour 
faire recevoir 4 Rome les lois voconienne & eppien' 
ne : pourquoi , III, 333. 

Caufis majeures. C« que c, 豸 toit autrefois patmi nousr 
dies ^toient r^ferv^cs au Roi , III 407, 

Cc/ibat. Comment C^far Sc Augufte entreprrr^nt dc 
le d^truire a Rome, ///. 209. 210. Comment its lo» 
Rotnaines le profcrivirent ; Ic chriftianKme le rappelia , 
III, ^l^ & fuiv. Comment & quand les lots Romaindi 
centre le celiftat furent int^^iii^ , III. ai8 & fuiv* 
L'auteur ne blame point celui jat 6ti adopts par la 
religion , tnais celui qu'a form^ l^ibertina^ , IIL I2i« 
Combien it a fallu de lois pour le faire obferver a de 
certaines gens » quand , de coftCeil qu'il ^toit , on en fit 
luipr^ccptei UL 246. Pouf c|uoi ila plus agr^Ke 

aiuK 



tax peuplesl <{ai il. femblott comrenir le moins , 
"I. U n'eft pas mauTais en lui-mime , il ne 1*eft «|ue 
iaiis le cu OM il fcroit drop ^eodu, //f. ibid* Dans 
quel ef^t I'mteor a tMit^ cette matiere : a*t-il ta 
tort ^ bUfiiercciui a Ic Uberdnage pour principe ? 
& a-t-il en ceU rojeti^ fur la religioa ^es d^fordrcs 
^'elle d^teftc }D.4Z& fid,. 

, Ctnt. Comment doit toe fixi dans um "mocntU, 

rur y conferrer Fegaliti morale emre Its ritoycn,, 
72. 75-. Quicanqiie n'y 豸 tok fat infcrit ii Rome, 
«oit au nombr^ def efclaves ; comment fe faifoit - fl 

^{;334 335- A - 
, (Unt^ Vojr^K CeMiis. 

Ctnfeurs. Nommoient 4 Rome les nouTtaux C^a* 
teurs i utilk^ de cec ttfage. 1. ai. QueUes Ibit iearf 
londions dans ime d^nocratie 參 /• 7». Stfeflfe de Icur 
^abliiTement a Rome , /• S4, Dans quels gouvcrnc* 
Biens ils font ni^ceflalres, /. \i% & Jitiv. Lcur -pouvoir 
6c atilit^ de <e 4»ouvoir i Eone , dl, 64. 6" Avoient 
toiijours i Rome rocU fur 4ec mariages, peitr Ics mwU 
tiplier , HI. 209、 

Cenfiv€s, Leur ^ri^m ; 4eiir ^abliflTvnent eft 'ne dif 
fources des coutumes de France , IJI. 408. 409. 
Cenfurt, Qui l*«xer^oit k Lac^^^mone » f . 75. A Rome, 
I. iid. Si loTce ou fa foibfeflfe depeiidoit i Rome dt/ 
plus ou 4u moins de corruption , i,6. Epoqoe de 
ton exunifti«n totale, ibid, Fut dikruite k Rome par 
la corruption des moeurs , 109. 
• Ceksvs ou Cats, Ce que c'&oit ikms les commence* 
mens de la monnrckie Fran^oife, & fur qtti fe levoir, 
IV. 56 & fiiiv、 Ce mot eft d'un ufage £ arbitrsire dans 
les lois barbares , que ies auteurs des fyiV^mes parti- 
culiers fnr I'etat ancien de notre-monarcllie, entr'au- 
tres rAl»be Dubos, y ont trouy^ tout ce ^at<favonfoit 
kurtidies , iV. ibid. Ce qu'on appettoit aiofi dsns les 
commenc^mens " U moaarchie^ «toit ^es droits ^co* 
攀 omiques, & non pas tifcaax IV, $8. Etoit , md^pfin* 
iUmment de i'abas qu'^n a iiit-de ce mot, «n droit 
particuAier \vt€ fur (es ferfs ptar les maStresi : preuves. 
Hid, & faiv, 11 n'y en arQit point autrefois de ^6n6^ 
ril dans la menarchie qia ^c^vat <1« la police gen4- 
raile des IVomai«t j 8c ce n'ell poiat de ce ecus chr» 

Tern r. N 



T A B t S 

m^ri^^ra€ (MriveAt tcs droitt rrignettrtaux : prcnref^ 

CenunUrs. Etoient autrefois des officim mUitairesr 

rrqui & pourquoi fureot ^tablis . IV, 65. 64$. Leurs 
nAions ecotent Its mime 霧 qiM cdlet dti comte & du 
graTton : IV. 72* Lcur ttrritoire n*^toit pas le inline 
que celui des ^delles , IV. 89. 

CiritiM ( TiAU du )• Dcrnicrc claff« du peuplt Ro* 
tpaxn, ///. 355. 

Cirimoniti rtUguufetk Commtat multif Uto 1 Uh 
»?©• 

CtataritM* C« quft c*iAiM 耄; 森 ^ files procurotcnt 
toute rautorit^, II, 60 & fiuv, 

Centumvirs. Quelle ^oit Itur comp^ttnet i Romt, 

Cmi. Ctttt cSle eft «u «iiUe«'dcf voyages qu« 
€t Hannon (ur let cfttcs occidentalet d^Afriqut » /if. 

CisAfR. Enchant fnr la r%ueur des lois portto paf 
SyUa , 1, 141. Compart 叙 Alesandrt , //. 15. Fat fouf* 
&rt, parce<|iie, cftt k puHTanM d'ani Roi, 

II n'en afPtAoit point le fafte, ///. ^, Per une loi £i« 
ft , a fit que let cliofcs qai rtor^entoient la monnoie 
deTinrcnt monnoitt ,' comme a monnoie • fn^mc , III* 
142. Fir queOe toi U multipKt les mamges » ///. io<^ 
La loi par laauelke U (Ufcndit de gardcr cbex foi plus 
4e fotxantc texterces ^ ^oit fage & pfte : cttte (!儋 
Irf 曹, oui portoit la mdmt d^fcnfc , ^tott inioftc & 
nede , IV. 8. Dtoit let moeors des Germattts co 
ifoelquet ptges : c«s pages font des volumci : on y 
trouve les codes det lots barbares , IV. 31. 

CisARS. Ne font pomt auteurs des lois <{u'ils pa* 
blierent pour fitrorifef b calomnit , II, 104. 
. Cejfmm dt hietu, Ne pent avoir lieu dans les ^tatf 
dei^ti<{ucs : util6 dans let 豸 tats mod^r^s » /• 101 « 
Avattiagcs oiiVUc aaroit procures k Ttome , «Ile tdl 
&士 it&wi^ du temps de la r^publiaue , /. 101., 

Ceylon.. Ufi homint y vit pour dix (bis par mou : la 
polingamte y eft don<r en fa place,//, aoi. • 

Chaiwdasvinde. Put UR des r^formateun d«s \<n$ 
^es Wi^othj , ,//• 344. Profcrivit les lois Rom«in«s « 
I//. 357» V«ut iinitilfment at»oKr 1« com|»tt j^itdicwti 
Iff- 179^ 



D z ft Matieres; ttt 

Chgmp0pu, Lei coutumcs de cette prorinee out 
•ccord^es fMt le Roi ThibaaU»///. 448. , 
. Chmrnpiamtt Cbacun en loooit an pour un ccrtani 
temps , pour combattrc dans fct affaires » HI. ,霧 4* 
Petncs ^uc I'on infiigeoit i ctax qui m ft battoicaC 
pas deboime foi» ///. 

CkMgt, tiiotnd I,"gent par-tout il a Ken , ///. 
146. Ce qui W forme. S« iKfiiihian : 'fos TaHationfl • 
Gsufes dc c«s variations : conmmit U attir* let rf* 
ehefles d'lm ^tat dans un tutrt r fits dME^reittcs ppfi' 
tions & fes ^ffi^ens effete , III. 151 d» fiiv, 
oMUcfe auz coups d'autorit^ <|uc let princct 

111. I 勿. 

ment ^ne ks tott dcfpatiqiMi , QL 170. VajM 
Lmnts dt change. 

Ckarkm de ttrlv. Lm mrs i{ai wen pro^uifenC font 
plut -peupMs que d!a!]t»es. III. 2oo« 
. Ckargu» Doivent-clbs Ittc y^aalec,!. iti. 
. Cn AJtLES -M A.RTJ£L. C*cft lei t|ui fn. f ^ger 'lei \cH 
4et Fcifons , lU. 34). La opvvieaM M% qa*it fondU 
prouvent que k ift<Miaiiie dec Kew n'dcott pas alorg 
Mli^aUe , IV. ix^*Qfpntam pBr>polith|iie le def«^» 
«|ue Pepin fon pe" aroit prot^Ki^ par polttkitv , TV. 

£ntr«prit at MpmaXai Ic dferg^ d*ns I«s circon^ 
ttnces tcs plus heureuCes : la politique .'lui atttchoit H 
Rape • & fattachbit au P«p«, IV. 118. 159. pona« 
1iiefis <k I'^gtife inditBeeminefit cb nefi '& «n a1«ux t 
li , IV. ,4^. Tcottva l,&t fi — if4 au'il im 
Itver , IV. t6$, A^t-il rada la c9m":J« Tou« 
r^ilit>irc?lV, 

LCMACJtE. 5o« emgite hH divvK , ]nirce qn'tl 
»p gctttd poar une snontrdiie , I. 499. Sa C9n« 
i-i«vk <lfls Saxons 4 U. S. Eft le ^premier qi^ 
donm aax 5aK»M U k>i 4pie nikus avons , HI. 345. 
Faus ctiMtuUite qa'oa iui a Mtribui, 111. 159. QueRf 
coUc^ovifo canons il intcoduilk m France , HI. 
Les regnes malheureux qui CuKirent le (ien fircnt pet-* 
^rm ^U{o^k !l^lf2ge lie I'toritort , & oubK«rt€sUts Ro- 
mainei « lei k>is ^arbsres ^c in capituUim , auxqueHef 
00 i'lihftitiM 1«t coutomes , iii. 51^3. lUtsblhlc combat 

S' lUdaire, III. 579. Esendit le combat indtciatre des 
Eaires crimtneUes am tMnres ximles , III. 380. Com, 
ment il veiit que les ^aer«Ucs qui pourroient naitr^ 
•itfrc £ts caBmis foicst vtdits , 111. jSi • Vant que ««uz 

N》 




112 T A B- t E 

A qui Ic duel eft permis fe fervent du batofr : pottr— 
quoi , III. 384. R^forme un point de U toi falique t: 
jfourquoi. III. 587. Compte parmi les pl^ grands ef- 
prits , IV. 28. N'avoit d'aufres rev«niis que fon do- 
maine : preuv«5,iy. 55. Accorda aux ev^ques U grace- 
qu'ils lui deinanderertt de ne plus mencr eux-memes: 
Jeuts yai&ax i la guerre : ils fe plaignirent qiuand ils 
I'eurent obtenue ^ lY . 66. 67, Les juftices feigneurialcs 
exiftoient cl«s fon temps, IV. 90* 91. Etoit le prince* 
le p1u$ vigHafit & le plus attentif que nous -ayons eu , ' 
IV. 133, C'cft k lui que les ecclciiafitques (ont red 卜 
Tables de r^tablUTement des dimes , IV. ^41 & fuiv j 
SageiTe & metifs de la dtvHion quMl fit des dimes cc- 
d^iia^qucs , IV. 14^. 14^. £log« de cc grand prince ;. 
tableau admirable de fa vie , de fes moeurs i de fa fa-, 
geife , de fa bbnti , de fa grandeur d'ame , de la vafte 
etendue de fes vues , 6c de fa faeefTe dans I'ez^cution 
fes decerns , IV. 1 " & fuiv, Par quel efprk de po- 
litique il fonda tant de grands ^v^ches en Allemagne , 
XV, 15^7. Apres lui, on ne trouve plus de Rois daii9 
ia race , rV、 15S. La force qu'il avoit mife dans la na- 
tion fubCifta fous Louis 1« debonnatre , qui ptrdoit foiv 
sutprite au dedans fans que la puifiance parut dim" 
ou^e au dehors , IV. i6t» Comment Pcmpire fortit d« 
Ol maifon , IV. 

Charles II , dit U chamte, D^end aux ^Vftques de 
s'oppofer i fes lois & de les n^gliger , foi|$ pretexts du> 
pouvoir qu'ils out de faire des canons , HI. 361* 
Trouva le fife fi pauvtt , qu'U donnoit & fiUfoit tone 
pour de I'argent : ii laiifa, mtm^ ^chapper pour 
rargent l«s Normands , qu'il pouvoit a^ruire , IV. 
163 • A rendu h^r^itaircs les gnnds offices , les fiefy 
6c les comt^s : combien ce cHangement affoiblit la mo 翁 
narchie , IV. 178 & fuiv. Les fie& & tes ^ands officer 
devinrent apres lui comme la couronne ^oit fous l» 
feconde race, ^le^fs 8c h^rdditaires en mtme temps, 
IV. 180. 

Charles IV > dit U htL Eft auteur d'an« ordon<f 
saoce generate , concernant les d^pens , III* 417. 

Charles VII. EIHe premier Rolqui ak feit r^iger 
par ^crit les coutumes de France : comment on y pro、 
c^da , III. 449. Loi de ce prince inutile , patce qufelh» 
itoit mal r^dig^e , IV. 11. 21. i 

CiiAjit£&lX* 11 y aYoit Coos fcotcegRe vm|t sMUlont 



B E S MaTIBRIS. 11} 

dl'hommes en France, III. aa6. Davila s'eft tfompi 
Jans la raifon quMl donne de U majority ie cc prince 
i quatorze ans commence . IV. 24. 

Charles II, Roi d'Anglettrre, Bon mot de cc prin- 
ce , 1. 144." 

Charles XII de Suede, Son pro jet de con- 
^^te etoit -extravagant : canfes de fa chute : compart 
avcc Alexandre » II. 18 &fttiv» 

Charles - QUINT. Sa grandeur , fa fortune » III* 
iiS. • 

Charondas. Ce fut lui ^ui trouva W premier It 
inoyen de "primer les faux temoins , II. S3. 

Chartrcs. Celles des premiers Rois de la trorfiemt 
race , & celles d« leurs grands Vaifaux » font une des 
fources de nos coutumes, III. 44S. 

Chartres d, ajpwi 啦 Jfcmem. Celles que Yes feig^eurs 
donnerent a leurs ferfs , font une des fources die nos 
coutumes » III, 449, 

Chajfe, Son inAuerice fur les mceurs , I. 

Chcmzns. On nc doit jamais \e% con(lruire aux dg: 

I»en$ du fonfis des parttcuUers , fans les ' indemnifer \ 
II. 512. Du temps de Btaumanoir , on les faifott 
aux d^pens de ceux k qui ils ^toient utiles , III. 115, 
Chereas. Son example prouv« qu^^n prince ne doh 
jamais infulter fes fujets, II. n,. 

ChcvaUrU,' Origins de tout le mervetUeux qui ft 
trouve daas les romans qui cn parlcnt , Ul、 j88 ^ • 
fuiv. 

Chevaliers Romains. Perdirent la r^publique qnand 
ils quitterent leurs fon£lians naturelles , pour devenir 
juges &. financiers en m^me temps , il. 75 6» fuiv^ 

Chicane. Belle defcription d« celle qui eft aujourd*hui 
CD ufage : cUe a force d'iotro^uire la condamnktioa 
aui d^pcns , HI. 424. • 

CiiiLDEBERT. Fut d^cUf^ majeuf k cminze ans , II* 
161. Pourquoi it ^gorgea fes neveux , IK 163. Com* 
stent il fut adopts par Gontran , II. ihid, A etabli let 
centeniers ; pourquoi , IV. Son fameux d^cret mat 
inter pr^t^ par I'abb^ Oubos , IV. 10, & fuiv* 

Childeric. Pourquoi fut exptUr^ du trAne » If* 

CuiLVERie. Se plaint que les Ev^ques feuls ^toient 
"fis U grandeur % tandis aue lui Koi b'y ^toii dIus^ 
IV. 1^4. , . 



tt4 



T A B t -X 



Chuu, Ettbllfrtntnt qui parott contrtfre •ufirfflci 障 
gouvernemeot dc cct empire » 1. 115. Comment ear 



rur Its Cautes de leun cnfans t abus dans cet 、ufaige , 
149- Le luxe en doit ^ttc banni : eft la caafe dcs 
diffi^rcntes revolutions dc cet tokpire : d^uil de c€S 
revoluti<His » I. ^161 & fuiv. On y a ferm^ une mtn« 

pourquQi , L i6a. L'honncur n*A poiat le |»rmcip« da 

fouv^rncment de cet empire : prcuves , 1. 10a & fidvi 
^condit^ prodigieufe des femmts : elie y caufe quel- 
qucfois det revolutions : pourquoi , 105. 204. Cet em^ 
eft gouTcrn^ p>r Ics lois & par Icdcrpotifme en 
jD^me temps •• explication de ce paradoxc , 1. 205 . Son 
gouTernement eft un module de conduite pour les . 
conqu6rans d'un grand ^tat, II. 25. Qmel tSt I'objet de 
|ei lois, 11. 5i.Tyrannje injufte qui s'y fxerc«> foot 
pr^texte de crime de life-ma jeft^ , VL 91. L'id^e qu'oit 
疆 du prince y met p«u dc liberty , II. j 19. »o» On n'y 
pttvrt point les ballots dc €«ax qt\i sw .font pat mar- 
cluuids, II. 133. i^. Les j>«upl«s y font hcuveaic , Darc« 
que Us tiibuts y font en i^ic, II. 143. Sa^eflW ae 《《s 
lois qui combattent la nature du cUmat , II« 15/. Ccm« 
tum, admirable ^ c«t empire pour encourager I'agri- 
culture , 157. Les lois n'y peurent pas venir a bout 6m 
iMnfiir l,s cttiHU|u«s des cmplois civils & militaitts , 
II. 197. Pour^uoi le« Mahom 仏 n 奮 y font unt d« pro" 
gres , & les Chretiens fi peu , II. aoo. Ce qu'on y re- 
garde conuQC un pirodi^ vertu, II. yo$, L«5 peu - 
pies y font plus oil 箱 01ns couraesux , i iftefure qo'ils 
approchcnt plus ou mains ^lii midi , If. Caufes cW 
|a fageile dc fes lois : pourquoi on n'y fent fM>int <les 
horrciirs qui ^ccomef^y^^ttoA la trap grande ^teiKiM 
(Tun empire, II. 136. Les Ugiflateurs y one confoikki 
la religioo > les lois , l«s nn^ars 6c let maiuerec : pour- 
jquoi , III. 10 & fi^ir, Lt% prioclpes re^ardcnt cet 
«uatre points font ce qu'cm apjtelle les i>ms, Hi. if 
. j& pUv, Avantage qu"/ pjroduit U 619011 compOfCte 
d'ecrire.' III. 20. Pourquoi les conquer ans de la Chine 
^nt ob%^s de pr«ndc ies mocLuri j « .poiirc|uot eU« ne 
peut pas prenore les moeurs des conqu^rans , 111. 2i« 
^x. 11 n*<lt prefque pas pofliblc que le chriftiafufme 
$*y ^tabliife janiais •• pour4}uai , III. ihU, Comment ies 
cfiofcs ^jii paroiflent at "pies minuties de poUteiTt y 




DBS M A r I £ It s s; 

tfttttfent TTtc la-conftttmioa fondaAentale da gouver- 
BCBicnt, ni. 14. Le vol y eft d^feiNhi ; la friponnertt 
y •St pcnnife : poi^r^oi , III. ay. Tous let enUns d'un 
■ttoc homme , qctoique n^s de ^iTerfes f«mmes , font 
ctenf^s n'appartenir qu'i une feule : ainfi point de bSU 
ttrds. III. 190, II n*y eft point qucftion crtnhn» aduU 
tftua • III, 193. Caufes phyfi<{ttes dt U gtande popula* 
tion dtcet cmpirBylll. 199. Ceft' le phyfique du clt* 
vuA md fiut let pern j ▼endent lean fiUet & y 
•xpoieiit Icurs enfiiiu ! HI. aoa. L'Emperettr y eft (• 
fouTcroin pontife ; mab U <loit fe cooformer aux lU 
wcs dc la relieion 3 il entrepremlro" en run de let 
abotir, IH. i-jS, II y em ornafties oiSk 1«« freret d# 
f&Bpereot tai fuccedotent , 4 rexclftflen de fei enfans s 
raifons decct «rdre, III. 295. 11 n'y a point d'^at 
-his tranotti]le> <{tiomu*il rcnferme dans (on fein deux 
dont le ceremonial & U rclt^ton font diff" 
» IV. 1^. Sont gottvern^ par les manteres , III. 《參 
canftert tom^ti tircc cehii des Efpagnok : lent 
fUt 萑 dan, Ic commerce leu? t confer" cchd dtt 
Japon ; prolits qu'Us ttrcnt du privU^e exclufif <1 攀 
commerce,' ill. 12, 13, 

ChinoU, Pourquoi ne chingent jamais dc manieres* 
II* 115. Lcur religion favorable k la propacatian « 
HI* »2i. €onfi6qucnces ftmeftes — b tircnt St Pim- 
noftalit^ de V%mt ^tabiie p«r b religion dc Fo^ , IIL 

- ChMm, Un tot conpoff de Trtis cfar^icns pour- 
rpit fort bicB (ubfifter , quoi qu'en dife Bayle , III* 
940. Lear fyftftme fur FoMnwultt^ de I'ame, UI« 
*57- 

- ChrifiMdfm. Nottt a ramen^ !l«e de Satnrne , II» 
179. Pourovioi t'eft tnaintmu eh Europe , ^ z M 
^4tt\M tti A(t€«II. 200. A A<nkTii fon ef^rit k ! a ; tttiC- 
prudence, III. %io. Achera de mcttre en credit dant 

\ pas fiiTorable k la propagation; 
in. 211. Ses principes Men graves dant le coeur 
roicnt beaucoup jrins d'effet cpie rhonntur des monir* 
chies , la Tertu des r^pubUquei , St la cratntc des ^atf 
defpotiquet , III. 040. Beau tableau de cctte religion • 
III. 146. 247. A A\xizi admirabitment bien pour la fo- 
les dogmes de rimniortalit^ de I'tme oc de la r 壬, 



tl6 T A B L I 

variant, le cUmat lui i prefcrit des borncs, TIF. 

263. n eft plein bon fens aans les lois mii concer - 
nent les pratiquei de culte : il peat fe modiher fai^ant 
les dimats , ibid, Pourqiioi il fut Ci ficileroent embra(r<£ 
par Us barbares qui conquirent I'Empire Romain , III„ 
z69. La fermet^ qu'il inlpire quand il s'agtt de renon* 
per i la foi, eil ce qui I'a rendu edieux au Japon , III. 
3.84. 285. II chansea les reglemens & les lots que les 
homines avoient taits pour conCerver les moeurs des 
femmcs , III. 300 & fuiv. EfTets qu'il pf oduifit fur Pef- 

Erit ^roce des premiers RoU de France , IV. 1 15. Eft 
I perfe£Vion <le la religion naturelle : il y a done des 
chofes qu,on peut , fans impi^t^ , expUquer fur let 
principes de U religion naturelle » D. 24. 15. Voye* 
Religion chretUnm^ 

' Christophe Colomb. Voyez Colomb. 
. CiCERON. Regarde comme une des principales cau* 
fes de la chute de la r^publiqiie les lois qui rendirent 
les fuifrages fecrets ,1, 19. Vouloit qu'on abolit Pufa* 
ge 'de faUve <les lois touchant les (imples patticuliers » 
II. 109. Quels ^toicnt, felon lui, les roeilleurs Sacrifi- 
ces, III. 275. A adopts Jes lois H'^pargne fattes par 
PJaton fur les fan^railies , ifiif. Pourquoi regardoit les 
lois agraires comme funefies. III. 311. Trouve ridicule 
•de voulotr decider des droits des royaumes par les lois 
qui (incident du droit d'une gouttiere , III. 31 Blame 
Verres d*avoir (m'vi Fcfprit plutot que U lettre de la 
loi voconienne , III. 3^4. Croit qu'il eft contre I'^quit^ 
|d« ne pas rend re un (id^iconunis, III. 536. 
' CiNQMARS ( M. DE ). PreUxte injufte de fa con* 
damnation , II. 94. 

Circonfiances, R«ndent les lois ou juftes 8c fages, on 
injufte$ & funeftes , IV. 7. 8. 

. Citation en jufiict, Ne pouvoit pas fe faire 4 Rome , 
idaos la maifon du citoyen ; en 右 ranee , die ne peut 
pas fe faire ailleurs : c«s deux lois » qui font contra" 
res» partent du mime efprit, IV. 12. 

Ciu>yen, Rev^tu fubitcment d'une autorit^ cxorbt* 
tante, devient monarque ou (bfpote, I. 12. Quand il 
jieut fans danger kxrt iWyi dans une r^publiqae i ua 
pcuvoir exorbitant , I. ibid, Il ne peut j en avoir dans 
un ^tat defpotique , I, 55. Doivcnt-iU ctre autorifes 4 
cefufer les cmplois publics ? \. 108. Comment doivent 
J& coiiduire daaf le cas 1^ 4 欲 ofe natvreU^ , 



D £ $ M'A T 1 It A £ ^. ttf 

l|- Cas oil , He qaefcpie nailTance q.i*il$ folenf , lis AoU 
▼ent €tre jug^s par !e$ nobles , 11. 4^. Cas "dans lefqu«l9 
Its font libres de fait 6c non de droit ; 6* vict vend , it, 
St. Ce qui attaque le pliw leur sftret^ , 11. 9%. Ne pea- 
♦ent vendre leur liberty poui* devenir efclaves , II. 
tyi» Sont en droit d*exiger de I'^at une fub(i(lai)C«/ 
•Har^e , la nourtiture , nrv vHement convenabfe , 6c 
tin genre de vie qui tie foit point eontratrd 4 la fant^ s 
liioycn cfue l*^tat pent empfoyer pour rcmplir ces oMi<* 
Rations, lit. 131* Ne fatisfont- pas aux lois en fe con- 
tentant de ne pas troubler le corps de I'^tat ; il faul 
encore quMls ne ttoublcnt pas quelque citoyen que c# 
foit , til. 277. 

Citoyen Romaln. Par quel privil^e H ^toit k t'abri 
de la tyrannic des gouvefneurs de province , It. 6$4 
Pour I'^re , il falloit ^re infcfit dans le cens : conv- 
inent fe faifoit-il qu*il y en eftt qui n'y fuffent pa's inC* 
trit5 ? lit 334. "!, 

Czrilite, Cc que c'eft ; en ({aoi elle differe de fa po« . 
lite^Te : elle chet les Chmois prrti^u^e dans tous 
l«s 豸 tats ; k Lac^d^mone • elle ne r^coic nulte part i 
pourqtioi cette diffi^rence, 111. 19. 

Claffes, Combien H eft important (fue celles dans lef* 
queiles on diftrihue le peuple dans les ^cats papula irei 
foient bten faites , 1. 17. Il y tn avoit (\% a R Dine t 
cliftin^ion entre ceux qui ^toient dans cinq pre- 
mieres , & ceux qui ^tolent dans la derniero : comment 
on abufa de cette diftin£lioA peur ^lud^r la lo) voco« 
htenne,in. 35^. 

• CtAVDE, Empntur* Se fait )uge de tcrutes les af-» 
iaires » 8c occafionne par'U quantity de rapines, 1. 126. 
Fut !e premier qui accords i la mere la fuccei [! ion (U 
€ei enfans , ttl. 540. 

Clinunc9, Quel eft le gouvernement 0^ elle eft le 
|>1us neceflaire , I, 149 & fuiv, Fut oatr^e par les £in«* 
pereurs Grecs , f. 151. . 

- CUrgi. Sa Juridiftfon e(t fofid^e en France (ur leg 
lois ; elle e(l n^ceiTaife dans une monarchie •• fon pou-* 
▼oif eft daneereux dans une r^publique , 1. 16. Soa 

fiouvoir arrete^le monarque dans 1^ route du defpo* 
iCme , ihid. Son autorite fous la premiere race , II* 
267. Pourquof les tneinbres de celni d'Angleterre font 
pfus citoyens qu'ailleurs •• pourquoi leurs meeurs font 
fflw regmierc^ ; pouf(|uoi Us font de meilleurs owrxsf 

o 



{es ponr ^foinrer la r^v^lation & la provideflcf : panrfr 
ouoi on aime mUux \ui laiflec fes abus, qae de fouf- 
wrir qu'il devienne reformat eur , IB; 40. Ses privileges 
•xcluiifs dc^peuplent un ^tat ; &. cette d^p<^pulation eft 
ties difficile a r^parer , Uf. 219. La religioo lui fert de 
pr^texte pour s'enrichir aux d^pens du peuple ; de la 
mifere aui r^fultt de cette in ju (lice eft un motif qui 
attache ie peuple a la religion , Ml. %6j^. Comment oa 
venu k en faire un corps fepar^ ; comment il a ^ta« 
bti fes pr^cogativcs , 271. 36.1. Cas ou il feroit 
dangereux au'il format un corps trop. ^tendu , ibid* 
Bornes que fes. lois doivent mettre k Bts richeffes , in* 
271 & Juiv. Pour I'emp^cher d'ac<^u^ir, il ne fau( 
pas lui cl^fendre I«s acquiAtions , maw l*'en d^goiiter :■ 
moyens d'y parvenir , III. ibid. Son ancien domaina 
doit Stre iacr^ & inviolable ; roab* te nouveau doit, 
fortir de fes mains , III. 175:. La maxima qui dit qu'i| 
doit contribuer aux charges de I'^taC eA regardee i 
Rome comme une maxlme d« maltote * &. contraire 4 
r^ctiture , III; ihed. Refondit les loU des Wifigpths , Si 
y. mtroduifit Us peines corporelles , qui furent tou jours 
inconnues dans les autres lois bar bares, auxquettes il 
ne toucha point , UL ^44. Cell des lois de* WiGgothi 
qu'il a tir^ en Efpagne toutes. celles de I'inquifidofi » 
III. 345. Pourquoi continua de £e gouy«rnec par I« 
droit Romain fous la premiere race de nos Rois>. 
tandis que la loi fali({ue gouvernoit le refte des fiijets » 
in. 551. 3^0. Par. quelles lois fes. biens etoient gou« 
vcrnes fous les deux premieres races , HI'. z6i, II (*, 
foumit aux <l^cr^tale5» & ne-voulut pas fe loumettre 
aux capitulaires : pourquoi, Wid. La roideur avec la* 
quelle il foutint la pxeuve n^ggtive par ferment , fans 
autre raifon ^ue parce qu'elle fe faifoit dans I'iglife -p, 

Sreuve qui faifoit commettre inille parji^res^ fit eten* 
re la preuYe par le combat particular contre lequd 
il fe dcchiinoit , III. 376 & juiv^ C'eft peut-^tre pac 
management pour lui que Coatlemagne vouliit que le 
taton fftt la feqle arme dont oa p^t ferervir dans les 
duels , IIL 385. Exmple. de moderation d& fa part,, 
m. 438. Moyeas par Icfquels il s'ed enricln, ib'uU 
Tons les biens du ro^ume lui out et^ doiin^s plu&eurs 
fois : revolutions dans fa fortune ^ quelles en font les 
<aufes , IV* 156 & fuiv, Repouflfe les entreprifes con, 
tre ion tempojel par des r^y(5Uti90$ drRjoU damn4" 



E S M A T I S R E 

1 3 夕 & /iHv. Le$ troubles qu'tl can fa pour fon 
tempore! furent terminus par les Normands r IV. I4r» 
AflemW^ i Francfort pour determiner le peuple 1 
payer la dtme , racoate coirnneiit le diable arok d£- 
yor^ les ^ts de bl^ lors de la derniere famine , parce 
qu'on ne ravoit pas pay^e , IV. 144. Troubles qu'tl 
caufa apris la mort de Louis le d^bonnatre , a I'ocoh 
fionde ton tem^rel, IV. ti^4 fair. Ne pcut r<pa* 
rer (bus Charles le chauye les maux qu'il aPr oit faica 
£cms fes pc^d^iTeurs ^ iy> 167. 

Clermont ( Le comte de ). Pour<(uoi feiCoit fair re 
ks ^tabUi&mens dcSt. Louis , Con pere, fes jufti* 
ces, pendartt que fes rziUux ne Us f«i:foi«Rt pas fuivre 
les leurs t IQ. 416% 

CUmat, Forme la difference de» caraderes & dej 
paffions des homines : uifoos phy-fioues , R 146 & 
fitiv, Raifons phyfi({^es des contradictions (ingiiUere» 
qu'il met dans re caradcre des Indiens , U. 151. Let 
bons. Ugiflatenrs font ccuz. qui s'oppoCent a Ces vices , 
XL 154. Les lois doivent avoir du rapport auz maUdieif 
qu'il caufe , M. 161 & fidv, Effets qui r^fuUent de ce* 
Kii d'Angleterre-: il a form^ en partie les lois Sc Ie». 
noeurs d« ce pays,-ir. 164. Details curieux de mieU 
,ucs-uns de ces diffi^rens effets , TIL 166 & fidv, K«nci 
Its femmes Aubilcs. plut6t ou pius tard : c'eft done de 
lui que depend leur eCcUt^ee ou lear liberf^ , n. ipS 
fi" yS/v. U y en a ou le phyiique a tant de force , <{ue 
fc moral rfy psut preft{ue rien , H*. ao6; Jufqu'ii quel 
point (es Tices-peun^ent potter le d^fordre :.exemple»-^ 
ff. 209. Comment il innue (ur le cara Aere des fern- 
»€$ , ir, aio. Inftue fur le cournge des homnws- & fur 
Jeur liberty ; pr«uves par (pits, U. 120. Ceft ic climat 
yrefque fcul, avec la nature^ qui gouverne les fauva* 

j;€s , HI. 6. Gouverne les boromes concurremmenraveo 
a religion » les lois , les meeurs, &《. De la nak I'sfprit 
g^n^ial d'une cation , ibid». C'cft lui qur fait qu'uni^ 
nation aime a fe communiquer , qu'elle aitne par conf^* 

Juent i changtr; & pa^ la m^sne confi^quepce , qu*e1Ie 
6 forme h gpiit , III. 9^ 11' doit r^gler Ics vues au 
Kiilateur ait iujet de la propagation , Uf. 202. Influc 
oeaucoup fur le nombre & la quality des divertiifement 
det peuples : raifon phy(iqu« , III. 259. Semble , hu- 
Bainement parlant> avoir mis des bornes au chriftia- 
Bt(Bie & aa ibahoih4titme>IU. 263 • L'auteur ne poop. 




rto T A B t t • 

▼oh fts en pailcr autrement qu*n n,, fact , fans cent* 
fir Icf rif({acs d'ftre regard^ conne na homme Ba^ 
pide,D. 38 & fair, 

CBaua chmUs. Lcs cfprits 8l I«s temp^amens y 
font plus vtmticH , & ftlutot iwakOi oa'ailleurs , con- 
fi^aence «|ai en r^fult* dans rordre Ugiflatif , I. loi, 
On y • motns de bcfoins , il en coAte moins pour 
▼ifrc ; on y peut done aroir un plus grand nombre de 
femiDcs , n. 2ot. 

Clodomir. Pourquo'i fss «nfaiis furent ^^rg^ 
9v«it lenr majorM , n. aoi. 

Cloth AIRE. Pourquoi ^gorges fes ne'eux, ihiJ. A 
*abU les centeniers : pour<|ttoi ♦ IV. 66. Pourquoi per-' 
"cuta Brunehault, Iv. iii. C'eft fous fon 
jf* ntoires An palab derinreiit perptoels _ 
Cins , IV. 112. Nt peut r^parer Ics maax faift 

ftehauit & FWd^omie, <;u'en laiflant b poiTc 

i vie, fit en rendant ain eccleiiailiaues les pri- 
▼ileges qu'on leur avoit d"s, IV. nj. Comment r6- 
Corma le goarentcincnt ciril <1« la France., IV. 114 
^ /aw', Pourquoi on ne lui donna point de ma ire dii 
paiais , IV. 110. Faufle interpretation que te$ ecd^P 
tides' donnent i fa confthution, pour prouder Pancieo- 
BtU de lear dime, IV. 145. 

Clovis. Comment il devint fi puiflant 8c fi cruet* 
n. 264. 26 J. Pourquoi lut 6c fes lucceiTeurs furent 9 
crueb contre leur proprc nuifon, 丄 R^nit lef 
4eux tributs de FrsBcs , les Satiens & Ics Rtpuarres ; 
& cbactine conferva fes ufiges , 54a. Toutes lef 
preuTCfl qu'apporte I'abb^ Dubos , pour prouvtr qu'il 
s'cntra point dans les Gaules en conqu^rant , (bnt ri* 
dicules 6c dimencies par Vhiftoire, IV. 94. 9;. A-t-it 
M flit proconful , comme le —fend I'abb^ Dubos ? 
ly. 96. La perpetuhd <l«s offices de comte • qai W6m 
toient qu'anniiels , commen《a a s'acheter fous fan re- 

!; nt : cxemple k ce fu}et dt h perfidie d*iin fils enrcrf 
on per« , IV. 109. 

Cnkcn, Vnt religion qui en defend Pnfag* ne peut 
coiiTcnir que dans les pays od il eft rar« , & dont ! e 
cittnat rend U peuple fufceptiWe d«s roaU^s de 1$ 
^•au , in. 161. 

Code civil, C'«ft le partage des terns qai le ^o(St ; 
il eft done fort mince chez les peuples ou ce prta^e 
point litu , n, 241. 14^ 



t) C S M A T I C 41' S 

Code its ttahUJfemms de St. LouU, II £t tomber l*u- 
ftge d'afTembler Jes pairs dans Lesjuftices feigneurUIcf 
pour'juger , III. 441. 44^. 

Code de 'JuJUnien, Comment H a pru la place du code 
Th^odofien dans les provinces da dr«it 豸 crit, III. 566. 
J67. Temps de la publication dc ce cede., III. 441 • 
K'efl pas fait avec choix , IV. 27. 

Code des tou 'harhares, Roule .prefqu'-cnti^remeAt f«r 
1^ troupeaux : ppurguoi. III. id, 

Codt Thiodfffictu ut quo! ell compoHf , UL 
^Couverna , avec les loisl>arbarA, les peuplcs aui ha- 
i>itoient la .France fous la premiere xace , 111. 350* 
Alaric en fit faire une com]^'ation pour regler Uc dif* 
化 rends <mt naiflbient entre les Remains de fes ^tats , 
TO. 351. rourquoi il fut connu en f cance arec celui 69 
Juftinien , III. 441 & ftiiv, 

Cognats, Ce que c*etoit ; pourquoi exdus de la ,(Uc, 
-ceflion , III. 31^. 

CoiNTE ( le pere 1e ). Le raifonnement de cet Wf- 
tOTien en fav«ur du pape Zacharie » d^ruiroit lliiftoiro 
s,il ^toit adopts , IV. 15J. 

Coichide. Poitrquoi etoit autrefois .riche & fi 
«Ofnmer9ante., 6c ell aujourd'hui fi pauvre 8c fi d"erU, 
•HI. 75. 

Colleges. Ce n*cft point 14 que dans les monarchies on 
reqoit la prmcipale Education , I. 48. 

CoLOMB ( Christophe ). D^couYre rAm^riqae t 
HI. 117. Francois 1 eut-il tort ou raifon dele rebuter? 

nu i?6. 

Colonies. Comment I'Angtetcrre goaverne les fien, 
nes , III. 36. Leur utility , leur objet : en quoi les no- 
tres difFifrent de celles des anciens : comment on doit 
fes tenir dans U d^pendance , III. 119 & fuir. Nous 
tenons les notres dans la mBme d^pendance que les 
Carthaginois tenoient les leu" , fans Icuf impoier des 
lois aum dures , lU. 1^1. 

Combat judicidire, Etoit admls comme une preuTe 
par les lois barbares , excpt6 par la ioi Calique , III. 
J 59 & fuiv^ La loi qui radmettoit comme une preiive 
^toit la fuite & le remede de celle qai ^tablifloit les 
preuves negatives. Hid, On ne pouvoit plus , fuivant 

loi des Lombards , rexiget de celui qui $*^toit purg^ 
par ferment , III. jyo. La prcuve que no$ peres ea 
tiroient dans les aitaires crimineUes , n'^toit pas fi im, 

Tom K P 



jai T A B I E 

parfaite ifn'on le penfe ,111. 371 & fuiv. Son otigioe r 
pourquoi derint une preuve juridique : cette preuire 
SYoit quclques raifons fondles fur I'exp^cnce , III- 
573 & fuiv, L'entdteincnt du clerg^ pour un autre 
ttfage auifi oertiicieux le fit autorifer , III. 376 & fii,* 
Comment il fut une fuirc de la preure negative , 111* 
378. Fut port^ en Italie par les Lombards , III. 580. 
Charlemagne , Louis le o^bonnaire , & les Othons » 
r^tendirent des affaires criminelles , aux afTaircs ci- 
tiles , ibid. Sa grande extenfion eft la principale caufe 
qui fit perdre aux lois faliques , aux lois ripuaires , aux 
lois ronaines 8c aux capitulaires leur autori", III* 
38a & fidv, C^toit runique yoie par Uquelle nos 
peres jugeoient toutes les actions civiles & criminel- 
les , les incidens & les interlocutoires , III. 383 6t 
fuiv, Avoit lieu dans une demande de douze fofs , III. 
384* Quelles armes on y employ oir. III. 385. Moeun 
oui lui ^toient relatives , III. 588 6* fuiv, Etoit fond^ 
fur un corps de jurifprudence , III. 390 6 fmv. Auteurt 
i confultcr pour en bien connohre la jurifprudence » 
III. ihii. Regies juridiques qui $*y obfervoient . 391 
& fuiv. Precautions que I'on prenoit pour maimenir 
r^galit^ entre les combattans , III. ibid, II y avoit d«s 
ens qui ne pouvoient I'offrir ni le recevoir : on leur 
onnoit des champions » III. 392. Detail <ies cas 011 il 
ne pouYoit avoir lieu , III. 395 ^ y«/V. Ne laifToit pas 
d'avoir de grands avantages , mime dans I'ordre civil, 
III. 595. Les fenames ne pouvoient roffrir a perfonnf 
fans nommer leur champion ; mais on pouvoit les y 
9ppeller fans ces formalit^s , III. ihid, A quel age on 
pouvoit y appeller & y gtre appell^ , III. ihid^ L'ac- 
cuf<^ pouvoit ^luder le t^moijgnage du fecond t^moin 
幺 e I'enqu^te , en ofifrant de & battre contre le pre^ 
inier» 396 & fuiv, De celui entre une partie & un des 
pairs du feigneur , III. ^98 & fuiv. Quand , comment, 
& contre qui il avoit lieu en cas de defaute de droit • 
410. Saint Louis eft celui qui a commence a ra- 
bolir, 415 & fiiv, Eppque du temps ou I'on a com- 
menc^ k s'eo pafTer dans les jugemens , in. ihid. Quand 
il avoit povir caufe I'appel de faux jugement* il 
faifoit qu'an^antir le jugement fans decider la queflioo^ 
m. 41Q. 4ao. Lorfqu'U ^toit en ufage » il n'y avoit 
point de condamnation de <l^pens , III. 423 & fuiv, 
E^pu^noit a rid^e d'uiie pm^e publique , 425 & fiif, 



DBS M A t I E It £ II) 

C«tte fa^OA de juger demandott tris peade fuffifance 
lUiis ceux qui jugeoitnt , 111. 441. 443. 

Cornices par trwus, Leur origine : ce que c'^toit k 
Rome, It. 64. * 

Commerce, Comment une nation rertueufe le dolt 
faire pour ne pas fe corrompre par U fr^quenUtion 
del- etrangers ,1. 59. Lcs Grccs le re^ardoicnt comme 
indigne du citoyen , 1. Vertus qa'il infpirc au pcu* 
pie qui $*y adonne : comment on en peut maintenir 
refprit dans une d^mocratte , 1. 75. Dott ttrt inter dit 
aux nobles dans une ariftocratie , T. 83* Doit ittt ft^* 
roTid dsns une monatchie , mais interdit aux noble 霧 , 
I. 87, II. 6) & fuiv. Eft n^ceffaircment tris homi dans 
iin ^at defpotique , Eft - U diminu^ par le tM^ 

?; rand nombre d'habicans dans U capitale ? t. 196. Cau- 
es & ^conomie de c«lui d'Angleterre , lit, 36. Adou* 
cit 6c corrompt les moeurs , ill. 44. Eft oppoi^ nu bri- 

faodage ; mais it tntreticnt lefprU d^int^r^t , tli. 4$. 
ntretient U paix entre les nations ; mats n'entretient 
pai I'union entre let particuUers , lit. 46. A da rap- 
port avec U conftitunon du gpuvernement , lit. 47 
.& fuiv. n y en a de deux fortes ; celui de luxe celui 
d'economie , ihU» Pourquoi Marfeille eft d«venu« com- 
mer^ante 2 le commtrce eft U fouroe de toutes i«s 
vertus de cette r^publiqne , III. 50. Efpric de I'Angle- 
t€rre fur le commtrce , III. 5?. Avec qoelles nations 
11 eft avantageux d« le faire , lu. "4 On ne doit, fans 
d« g^andes raifons , exdure aucune nation df fon com* 
ne rce , lit. 54. II ne faut pas con^ondre ta liberty du 
commerce avec ccUe du conunerfant : celle da cqoi- 
mer^ant eft fort g^n^e dans les ^ts libres , & 
^teodue dans les ^tats foumis i Uq pouvoir abfolu ; & 
vice versS, III. 56. 57. Quel en eft I'objct , III. 57. La 
liberty en eft d^truite par les douanes , quand elles font 
affenn^es , ibid, Des lois qui em portent la confifc 霍 tion 
des friarchaiuiires , 111. 5S. 11 eft bon giie U cootrslnte 
par corps ait lieu dans les atfaires qui le eoncernent , 
ni. 59. 60, Des lois qui en ^abliflent U sdire" , IlL 
ibid, & fuiv, Des juges pour le commerce , III. 61. 
Dans les villes oii it eft ^tabli , il faut beaucoup de lob 
& H^u de juees , III. 61. II ne dott point Itre fait par 
le prince , ///. ihid. Celui des Portugais & des CaitiU 
lam dans les Indes orientales fut ruiji6 quand leurs 
princes f*co emparereat , ///• ^j.U eft avantageax aux 

fx 



T A • £ r 



sations qui n'ont befoin de rien , St on^rettx i celte9 

5ui ont befoin de tout , Hi. 66 &'fmy. Rend utiles 
fs ehofes fuperHues ; & les choCes utiles n^ceifaires 釁- 
///• 68. Coniid^r^ dans les revolutions qu'il a eueS 
^ns le monde , 69 & fiiv, Pburquoi, malgr^ lesT^vo^ 
hitions auxquelles it eil fujet , (a nature eft irr^voca - 
blement fixee dans certains ^tats , coiftme aux Indes 
Aid, Ponrquor celai des fndes ne fe fait & ne fe ferA 
jamais qu*avec cte Vargent , /if. ihid, 78. Pburquoi celui- 
f« fak en Afrique eft & fera toujours u avanta— 
geux , III. 70* RailoDS phyfiques d«s caufes qui cn 
naintiennent la balance entre les peuples du nord St 
ceux du midi , 111, 71. 71. Difference entre celui deir 
anciens 8c celui d'aujourd'Hui , ///. 71 & fuiv. Fuit 
I'opprefTion , & cherc" la iibert^ ; c'«ft une des prin- 
cipales causes des differences qu'oit trouve entre celui 
des anciens & le ndtre , HL 73. Sa caufe Se fes effets, 
III. 74. Celui des anciens,///. ih'uT, & fuiv. Comment 
& par oil il fe faifoit autrefois dans les Indes , III, 75* 
& fuiv, ^uel itoit autrefois celui de FAfie : comment 
& par oil il fe faifoit , ibid. Nature & Vendue de celut 
des Tyriens , 77. Combi«n celui des Tyriens titoit 
d'avantages dc I'ifnperfeAion de la navigation des an- 
ciens , ibid', Etendue & durSe celut des Juifs , ///• 
78. Nature & Etendue cTe celui des Egyptiens , HL 77.— 
de celui des Phenicieos , lit, 78. -- de celut des Grecs^ 
avant & depuis Alexandre , HI, 82- fulr, Celui d'A- 
thenes fut plus born^ qu'il n^auroit du Vix.it , UI, ibid:— 
de Cotiathe , 85. -一 de la Grece- avant Homece , ///• 
$5. Revolutions que lui occafionna la conqu&te d'A- 



choit & qui etnpSche encore les Perfes de faire celui 
des Indes , ///• 87. De celui qu*Alexandre avoit pro« 
jeti dVtablir , ibid* De celai des Rois Grecs apres 
Alexandre , ///• ^ & fuiv. Comment & par ou on le 
6t aux Indes aprcs A wxandre > />/. 94 if fuiv.. Celui 
des Grecs & des Romains aux Indes n'etoit pas fi 
^tendu » mais ^coit plus facile que le notrc , ///. ^7, 
Celut de Cartha^ , HL 102 & fuiv-. La conftitutioa 
politique > le droit civil , le droit des gens, 8c i'efprit 
d« la nation chcz tes Romatns , ^toient oppo^ aa 
commerce,///, iii & fuiv. 114. Celui des Romains 
avec r Arable & les Indes , III, i" & fuiv. R^volu* 
Uqa» <iu.'y cau£a la most d'Alexan^re , Uu nZ &'fuiu, , 




2$ M A T I E R « S; 

Ibt^rienr des Komains , ///. 7io. De ccKii de I'Europe 
apres la deftru^lon des Romaths en occidet^t , ///. 
til &fuiv, Loi des WiHeoths contrair^ au commerce, 
HI. ibid. Autre loi du mime peuple favorable au com- 
merce, III. 111. Comment Ce fit jour en Europe it tra- 
▼en la barbarie , III. ii^ & fuiv. 5a chAte 8c les maV* 
hcurs qai raccompagncrent dans les temps de barbarie 
n'eurent d'autre fource que ta philofophie d'Ariftota 
& les reveries des fcholafttques, HI. ibid, & fuiv, C« 
<{u'ii devint depuis rafFoibliiTement dts Romains en 
orient, Aid. Les Icttres de chanee I'ont arrach^ des 
bras de la mauvaife foi , pour le taire rentver dans It 
fein de la probit^ , III. ii6 & fuiv. Comment fe fait 
C€lui des Indes oritntales & occidentales , III. 117 & 
fuh. Lois fondamentales dc celui de I'Europe , III. 119 
& fuiv, Projrets propofids par rauteur fur celui d«s In- 
dei , III. 13^. Dans queb cas il fe fait par ^change f 
III. i3p. Dans quelle proportion H fe fait, fuivant les 
diff^rentes portions des peuples <nxi le font enfemble , 
HI. ibid. On en deyroit bannir lei moimoies id^ales^, 
III. 144. Croit par une augmentation fuccefTive d*iar- 
{ent, & par de nouvelles d^couvcrtes de terres & d« 
mers , III. 149. Pourquoi nc peut fieurir tn Mofco- 
▼ie, III. 170. Le nombre des fdtes dans les pays qu-'il 
naintient doit itre proportionn^ i fes befoins , III. 
^59- 

Commerce dUcommie. Ce aue c'eft : dans auels gou* 
▼ernemens ii convient & rSu^Iit le mieux, III. 48 & 
/iuv, Des peupfes (jut ont fait ce commerce, III. 50. 
Doit fonvent fa naiiTance i la violence & la vexa* 
tion , III. ibid. II faut quelquefois n'y ri«n gagner , & 
mSmc y perdre , pour y gagner beaucoup , Hi. p & 
fuiv. Comment on I'a quetqiiefois g^n^. III. 53. Les 
unques font un ^tabltflfement qui lui eft propre , IlL 
55. On peut , dans les ^Cats ou il fe fait ^tablir un port 
franc , III. 56. 

Commerce de luxe, Ce que c*cft : dans miets gouver- 
Berne ns il convient & r^uffit le mieux , III. 47 & fiiy, 
B ne lui faut point de banques , III. 5 5 . 11 ne doic avoir 
aucuns prnrileges , III. 57. 

Commiffaires, Ceux qui font nomm^s pour juger 
hs particuliers , ne font d'aucune utiltt^ au raoiiarque- ; 
font tnjuftes & funeftef a: U liberty dos fujeu , U. 



tl6 T A B L X 

CoMMODl. Ses refcrits ne d«vroient pas f« troutrer 
dans le corps des lots Romaines , IV. 27. 

Communauti eU bitns. Eft plus ou moins utile daDS 
les diflP^rens gouvernemens , i« 175, 

Communes. II n'en ^toit point queftion auz aiTembl^es 
de la nation (bus les deux premiercf races de nos Rois , 
III. 561. 

Communion, Etoit tthxdt k ceux qui mouroi ent 
fans avoir donn^ une partie de leurs biens a 1, 堪 ife , 

MI. 439- . • 

CompagnU de negocians, Ne conviennent prefque ja- 
mais dans une monarchic ; pas tou)our$ dans les r^pu- 
bliques , III. 56, Leur utitit^ : leur objet , III. 129 & 
fuiv, Ont avili I'of & rareei>t, III. 150. , 

Companions, Ce que Tacite appelle ainfi chcz les 
Cermains : c*eft dans les ufages oL les obligations d€ 
CCS compagnons qu*il faut cnercher l*origme da yaf- 
felage, IV. ja & juiy» 62. 

Campofitions, Quand on commens» ^ les r 《《! plu- 
t&t par les coutumes que par le ttxte des lois ,111. 364. 
Tarif de cellec qu« les lois barbares svoient 4tabHe« 
pour les difFi^rens crimes , fiuvant la quality des dif- 
f^rentes perfonnes , ibid, 348 & fuiv, Leur grandeur 
feule conftituoit U diffi^rence des conditions & des 
ranes » ihid, 351 IV. 75. L'auteur entrc dans le detail 
la nature de celles qui ^toient en ufage chez les 
Germains , chcz les peuples foirtis de U Gerroaoie 
pour conau^rif^ l*Emmre Romain , afin de nous con, 
duire par la main k I'origine des juftices feigaeuriafes, 
IV. 75 & fuiv, A qui elles appart«noient •• pouxquoi oa 
appellolt ainfi les fatisfaAioiis dues ch^z Ie& barbares , 
par les coupabtes , A la perfonne ofFen"e ou a fcs pa- 
rens, .IV. ibid. & Juiv. Sont r^gl^es par les lois barba* 
res avec une pr^cifion & une finette admirables , IV, 
75. En quelles. efplices on les payoit , IV. 76. L'of- 
itM etoit le maftre chez les Germains de recevoir It 
composition « ou de !a relufer , & de fe r^fervcr fa 
vengeance : quand on commen^a 4 kut oblig^ de It 
tecevoir , IV. 77 ^ fuiv. On en trouve dans le 
code des lois barbares pour les a£lions tnvolontatres , 



Compofiuon, Celles qu'on piyott aux YaiTaux du Rot 
^toient plus fortes que celles qu'oo payoit auxhoiAmo 



BZS.MAtlERBS. rif 

Vmtt. Etoit fiip^rieur tu feigneur » III. ^91. Diffi* 
fence entre fa ]uridiAion (bus la feconde race , 8C 
ceUe de fes officiers, ibid. ^07. Let Jugemens rend us 
dans fa cour ne reiTortiflbient point devant les mijp 
dominUi , ibid. Renvoyoit au jugement du Roi fes 
Srands qu'il pr^Yo/oit ne pouroir pas r^duirc i Im 
raifon , ihid. 408. Oft ^toit autrefois oblie^ de "prU 
mer I'ardeur qu'ils ayoient de juger & de ? aire juger 詹 
iiid, 409. Leurs fon£lions fous les deux premieres rt- 
its , IV. 54. jj. Comment & avec qui ils alloient it 
U guerre dans les commencemens de It monarchie, 
IV. 6$. Quand menoit les Taflfaiix des leudes 4 1« 
eu^rre , Iv. 67. Sa juridijtion a la guerre , IV. 69* 
C^toit un principe ^ondamental de la monarchie , qu« 
le comte reunit fur fa ttte & la puiiTance miUtalre 8c 
la juridi^tion civile ; 6c c'eft dans ce double pouvoir 
Que I'auteur trouve I'origine des juftices feigneurUIes » 
IV. ihid. & fuiv, Pourqaoi ne menoit pas k la giierrd 
les Taflaux des ^v^ues & des abb^s , ni les arrierei* 
Tiaflauz des leudes , IV. 70. Etymolozie de ce mot, 
ihid. N'avoient pas plus de droit dans leurs tcrres que 
les autres feigneurs dans la leur , IV. 71. Difference 
entr'eux & les (}ucs, IV. ihid, Quoiqu'ils r^uniffent far 
leur t^te les puiiTances militaire , civile 6c ftfcale , U 
forme des jugemens les emp&choit d'etre defpotiqaes : 
quelle ^toit cette forme , IV. ibid, & fuiv, Leurs fonc- 
tions ^toient les monies aue ce;les da erayion & da 
centenier , IV, 72. Combien il lui falToit d'adjoints 
pour }ueer , IV. ihid. Commencerent des le regne da 
Oovis 4 fe procurer par argent la perp^tuit^ de leurs 
offices , qui par leur nature n'^toient qu'aonuels : exem- 
pie de U perfidie d'un fits envers fon pcre , IV. 109, 
Ne pouYoit difpenfer perConne d'aller 4 U guerre * IV. 
宜 76. Quand leurs offices commencerent k dcvenir W» 
rlditaires 6c attaches i des fiefs, IV. 178 & fuiv, 

ComUs. Ne furentpas donnas k perp^tuite en m&md 
temps que les fiefs , IV. 119. , 
1 Concubinage, Contribu9 peu a la propagation •• pour* 
quoi , III. 188. 189. II eft plus ou moins fl^tri , fuivant 
les divers gouvernemens , dt fuivant que la polyga» 
mie ou le divorce font permis ou d^fendus , iwV, 
191. Les lois Romaines ne lui avoient de lie a 

que dans le cas d'unc-tr^i grande corruption de mccurj » 



klS T a b t tf 

Condamnaticn ii diptns, N'avoit point 1!eu tutrefoii 
cn France en cour laic : pourquoi , III. 413 & fuiv, 

Condamnis, Leurs biens ^toient confacr^s a Rome : 
pourquoi , I. 125. 

Conditions. En quoi con£fioient Icors diffifrences chet 
les Francs, III. 351. • 

ConfiJftuTs des Kois, Sage confeil qu'ils devroient bi^a 
fuivre , II, 4. 5 . 

Confi/cations, Fort utiUs & Juftes dans les ^tats deG> 
^otiques .* pernicieufes & injuftes dans les totsnuxU* 
r^s , I. 101. Voyex Juifi, 

Confifcation des marchandi/cs, Loi eaccellente des An^ 
^1ois mr cette matiere , III. 5S, 

Confrontation des thuoins avu Vaccufl. Eft une far- 
fnalit^ require par la loi naturellc , III. 190. 
. CoxFUCixJS. Sa relig^n n'admet point ^immortality 
it I'amc ; & tire ce faux principe des conf(£quences 
admirables pour la foci^t^ , iU« 254. 255. 

Conquiranu CaiHes de la durete de leur cara^ere » 
1. 131. Leurs droits fur (ur le peuple conquis, IL 5 
fuiv^ Jagement fur la g^n^ront^ pr^tendue de quel- 
^ues-uns, II. 17. 

. Conqueu, Quel eh eft Vobjet , I. 10. Lois que 4oit 
fuivre uii conqu^rant, II. 5 & fuiv. Quaad elle eft f^ite, 
Ifi conqit^rant n'a plus droit tuer : pourquoi , II. 6, 
7. Son objet n'eft point la fervitude , mais la confer' 
yation : confi^quences de f, principe , II. ihid. Avao* 
tages qu*elle peut apporter au peuple conquis , lU 
ibid. & /uir* ( Droit de ). Sa definition , II, id. Bel 
11 Cage qu'cn nrent le Roi 06\on 6c Alexandre > II, 
ihid. 

Conqucte. Quand & Comment les r^publiques eo 
^uvent faire, If. 11 & fuiv. Les peuples conquis 
fiar une ariilocratie font dans I'^tat le plus trifte , il' 
15. Comment on doit trailer le peuple vaincu , II, 
}6, Mo^ens de la conferver , II. 15. Cooduite que 
ooit tenir un ^tat defpotique avec le peuple conquis ^ 
L 16. & fuiv, 

Conrad , Empereur, Or&mz le premier que I| 
fucceifion des fiefs paflferoit aux petits^enfans ou aux 
Jreres , futvant I'otdre de fucce/lion : cett€ loi s'^ 
tendit pen ii peu pour les fucceftions direAes k I'in- 
fini , & pour les colUt^ rales au feptieme degr^, ly, 
iSj & Jfuiy, 



D t S M A r I t 11 £ 1 




Confeil du prince. Ne peut £tre d^pofitaircf det loit , 
1. 17. Ne doit point juger les affaires contentieufes 5 
pourqaoi , I. 117. 

Confeils, Si ceuz <ie P^rangile ^toient cl«s lois, ill 
ftroient contrair es 4 r^fprit des lois ^rang^Uqucs / III. 
240. * 

Confetratum^ C'eft Vohjtt g^n^al 69 tout les 豸 taU, 
n.31. • • 

Con/piratio/ts, Pr^caattoms que doiYent apporter lef 
U^iflateurs dans les lois pour la r^^lation des con(> 
ptrations, II. I04 & fuiv. 

Constance. Belle loi dec«t Empereur, IX. iif. 

CoKSTAHtiK. Chuigement qu'il apporta dans 
nature du gouvernement , 1. 143. Ceft a fes id6es (itt 
h perfedion que nous Commcs rtdevabics de la jari-* 
^mon «ccl^iiaftique , HI. lao. Abrogea prefque toate* 
les lois contt 鬱 le c^Hbat, ibid, A quels motiis Zoztme 
attribue fa converfion , ibid, 146. 11 n'tmpofa qa'aus 
iialntaiis des Yiiles la n6cei&ti de chommet le 
che , iBid, 2^5?, RefpeA ridicute de ce prince pour l€$^ 
ir^ques , IV« 22. 

CoNSTANTXN DucAS (le fsux ). Punitlon finguliero 
ie fes crimes , t. 144. 

ConfiandnopU, II y a des f^afls Q\% il nefe troure pas 
one feule ferome , H, 105, 

Confuls, N^ceffit^ de ces jaMS pout Ic commerce, 
IH. 61. 

. Confuh Romaitts, Par qui & poocquoi leur aato* 
rit^ fut d^membr^e , II. 59. Leur autorit^ & leuft 
f>nAiohs , II. 65* Quelle ^tott War competence dans 
ies jugemens , H. 70 & jfuiv» Avantage de cclui qui 
avoit des enfans fur celui qui ft'cn avoic point , in* 
215. - 

' Cottumpladon, II &'«ft pas boA pour la foci 拟 que 
h religion donne aux homines um vie trop contemn 
plative , III. 14^. 

Continence, Ceft une vertu qui ne doh .toe pratw 
^u^e que par peu de perfonnes » HI. an. 

Continence publique. Eft n^celTairt dAns an itit popo- 
lilre , I. 164. 

Contrainu par corps, II eft bon <{u*eUe n'ait pas liea 
dans les affaires cWiles : U eft bon qu'eiie ait l^ea dai»» 
Its af&ire» 4* commerce, m, 



130 T A t E 

Contumaee Comment ^toit punre dans tes premlierf 
temps de la monarchie , IV. iji, 

Coptes. Les Saxons appelloient ainfi-ce que nos peres 
tppellotent comtes , IV. 70. 

CorinthcSon heureufe (ituatk>n : fon commerce : (k 
richeiTe : la religion y corrompit les tnoeurs. Fut le (&' 
minairedes courtifanes , Ht. 83. 84. Sa rutne augmentft 
la gloire de Marfeille , ibid, 108. 109. 

CornclUnnes, Voyez Lois eomeiitnntr. 

Corps Ugislatif. Quand , pendant combien &e temps r 
far qui doit ^tre aflembl^ , prorogd & renvoye danf 
«n ^tat llbre , H 51 6* fidv. . 

Corruption, De combien il y en a de fortes , 1. i3<J» 
Combien elle a de fources dims une democratie : quelle, 
font CCS foiiKes , Jl 178 6» fuiv. Ses efEsts funeftes , A 
190 & fuiv, 

Cofmcs. Magiftrats de Cr^te- Vtces dans tieur inftitu* 
tion , IL 41. , 

Coucy( Le (ire d« ]L Ce qu'il penfoit de la fore, 
4es Angloi$,Ik 215.. 

Coups de batofit Comment punis par lesloisbarbariss^ 
HI, 584. , 

Couronne, Les 】ois & les ufaees cle difF^reos pays 
ceglent diff^fremnmnt Ik Aicceflion : & c«» ufages qui 
paroifTent injudes a ceux qai ne* jugent que fur les 
id^es de leur pay«, f^t fond 豸 s en raifon , HL 195 fi* 
fuiv. Ce n'eft pas pour la famille regnante qu'on y a fai 
la fuccefllofi', mais pour riot^rSt de retat , ihid, 31 j, 
Son droit ne fe regie pas conime les droits des partiv 
cullers l ell'e eft' foumiie au droit politiqae ; les droits 
des particuKers le font au. droit civil , ihid. On en peut 
changer Tordre de. AicceHion , ii celui qui eft< ^tabli 
truit le corps politique pour lequel il a ete etabli , ihii^ 
311 & fuiv^ I:a nation a dsoit ci?to exchire '& d,y faire 
xenoncer. 

Couronne de France, C*eft par la loi falicfue qu'elle 
cfi affe^ee aux males excluiivement » IL 171. 172. Sa 
figure ronde ',eft - die le fonderaeot de qoelque drok 
<Ju. Roi. ? IV. ij. Le droit d'ainefTe nc s*y eft Etabli 

2ue auand il s'eft etabli dans les fiefs , apr^s qu,ik 
)nt (Wenus perpetuels^ , IV'. i8d &■ fitiv-, Pour<{uoi 
les filles en fon|: exclues , tandis qu'elles oot drok 
^ ceilcs. de pUifieur^' awe; rQy:«um«$ ». LVV iS 屮^ 



Cours its princes, Combien ont 豸 t 豸 corrompues dans 
tous les temps , I. 37. • 

Comifems, Peinture admirable de leur cara^lere , ibidp 
En quoi dans une monarchie coniifte leur poltteflfe : caufe 
lie la d^licateffe cfe leur gofit , I. 49. DifTtfrence eflfeiv- 
tielle cntr'eiix & 1m peuples , I[. 117 

Courtifanes. II n'y a qu'elles qui foient heureufes 森 
Venife , 1. 157. Corinthe en ^toit le f^minaire , II. apo. 
Leurs enfans font 一 its obliges par le droit naturel dc 
Bourrir leurs peres incHgens ? III. 293. 

Coufins germams. Pburquoi le mariage entr'eui( 
A,eft pas permis , III. 308. Etoient autrefois regar- 
― & fe regardoient eux - memes comme freres » 
Hid, Pourquoi , & quand te mariage 、 fut permis en- 
tr*eux k Rome , Ibid, Chez quels peuples leurs tna- 
riages doivent "re regard^s comme rncefiueiix , ibid* 



Coututnes^ anchnnes, Corobien il eft important pout 
Jes moeurs de les conferver , 1. 76. 
Coutumcs de France. L'ignorance de l*^criture fous 
regnes qui fuivirent celui de Charlemagne , firent 
©ublier les lois barb^res , le dr<Jlt romain 8c les capi« 
tulaires, auxquels on fubditua les coutumes , III. 365 
O fuiv, Pourquoi ne pr^valurent pas fur le droit ro- 
main dans fes provinces roifines de Htalfe , ihid, II y 
•n avoit des ! a prcmrere & hi fecende race des Rois : 
•lies n*etoient point la mritire chofe que les lois des 
'peuples barbares ; preuves : leur veritable ori^ine , ihi£» 
^64 & futv. Qiranfd ebmtnenccrent k fa ire plrer fes lois 
Sous l€ur autorttd , ibid. 366, Ce feroit une chofe in- 
confid^r^e de les^vouloir tout" r^duire en une g^n 《一 
tale, ibid* 42^. Leur origiiie ; leurs difF^rentes fources 
•u elles onl 还 t 豸 puifees : comment , de particiilieres 
^'elles ^toient-pour chaque feigneurie , font cUvenu^s 
g^n^rales pour chaque province : quand & comment 
0nt 6t6 remgees par ecrlt , 8c enfuite r^formi^es, Hid* 
447 & Juiv. Contlennent beaucoup de ctrTpofiticas tir^ei 
drojt romain, iHd, 450. 

Coutumes dc Bretagnt, TJrent leur fourcc des adifes 
^ G^offroi , Due de cette province , III. 448. ― dk 
Champagne, Ont accordies par le Roi Thibault , 
Aid. "- de Montfort, Tirent leur origins des lois du 
comte Simon , ibid. ― de Normandi" Qnt accot* 
par le Due Raoul , ibid^ 



7J1 T A B Z. E 

Crainte. Eft un des premiers fentifflens de fhoiimir | 
cn ^tat de nature , I. 7. A fait rapprocher Its hommesy 
& a forro^ Us foci^tes , I. 8. £ft le prmci|>« da gou- 
Vernement defpotique, 1. 42. • 

Crianeiers. Quand commencerent a 6tre plutdt pour - 
fuiyis k Rome par leurs ddbtteurs , ({u'iU ne pourfui* 
Yoient leurs (!^ biteurs , II. 112. 

Crdatlon. £(l foumife it des lors inrariables , 1. 4. Ce 

Sue I'auteur en dit proure^t-il qu'fl eft athee ? O. S 
'ftdv. 

Creature, La foumiflioB qu'elte doit au Cr^ateur da- 
tive d'une loi ant^rteure aux lois poHdves , 1. $. 

Cridit, Moyens de conferver celui d'un ^tat> ou 
lui en procurer un $11 n,en a pas , III. 48 & fuiv, 

Ckemutius Cordus iBjuftement condaoin^ , fout 
pr^texte de crime de lefe-majeft^, II. 100. 

Crite, Ses lois ont fervi d^original i celles de Lac^^^ 
d^mone , I. 56. La fageiTe fcs lois U mit en ^tat de 
"Mer long-temps aux effort! d«s Remains , I. 57. Le» 
-Lac^f^moniens ayownt d* U Cr^te leurs afages 
fur le vol , IV, 16. 

Crctois, Moyen fingulrer (font ils ufoient a fee fur' 
cis i pour mainteorr le principe de leur gpuverne- 
inent : lenr amour pour la patrie , I. 191. Moyen in- 
fame qu'ils employoient pour emp^chcr Ta trop erande 
population , III. 104. Leur« lois fur \t rol etotent 
ponnes k Lac^d^moae , & ne vabient rien k Rome , 
IV. 17. • • 

Crillon. Sa bravoure lui mfpire te moytn 'de 
• concHier fon honneur avcc rob^flance k ur ordre hi* 
de Henri III> I. 51. 

Crimes, Qui font ceux qae les nobf»< commettent 
dans une ariftocratie » 慕. 35. 3^, Quoiqu« tous publics 
d, leur nature font "«Qmoins dtftingu^s relatiTemenf 
»ux 6iff4rentei ef^eces d« gouvernement, 1. 37. Com- 
bien il y en avoit de fortes k Rome ; & par qui y 
^toient jag^ , II. 71. 72. Peines qui doivent kttt in, 
llig^es k cnaque nature de crime , R. 84 ^ fuiv. Com- 
bten il y en a de fortes' B. 85 & fuiv, Ceux qui ne 
font que troubler rexercice de la religion doivent kXx€ 
renvoy^s dans la claflfe de ceux cfui font contie Is 
police , ihid, Ceux qui choquent la tranqiiilU" des ci* 
toyens , fans en attaauer h sAret^ : comment doivesC 
terepunis* ibid, 87^ Peines coAtr 攀 c«u« <|ai att»queAf 

]« 



D E f M A T I - E H E 

Ji sAret^ publiquC , Ibid. Les paroles doirent-ellcs ^re 
inifes au nombre des crimes ? Ibid. 98 & fuiv. On doit^ 
-en les puni{rAnt» refpe^ler la pudeur , iiid. 101. Danf 
q'-idle religion on n'en doit point admettre d'inexpia- 
bIes,III. 146. Tarif des fommes que la loi falique im- 
pofoit pour punition , Ibid, 348. & fuiv. On s'en pur* 
geoit dans les lois barbares, autres que la ioi CaU(|U6, 
«n jurant qu'on n'^toit pas coupable , & en fat Cant 
jurer la nsdme chofe k -des t^moins en nombre pro- 
.portionn^ a la ^randeut tlu crime, ibid, 36S. N'^coient 
punis par les lots barbares que par des peincs pdcuniai* 
res ; ii n« falloit point aiors de partie publtque , ihid^ 
415 & fuiv. Les Germains n'en connoiiioieiit que deux 
capitaux ; la poUronnerie 8c la trahifon , IV. 73. 
, Crimes caches. Quels font ceux qui doivent 2cre 
,pourfuivis, II. 185. 

Crimes capitaux On en faifolt )u(lice chez nos peres 
par le combat judiciaire , qui ne pouvoit fe terminer 
par la paix , III. 395. 

Crimes contrt Dieu, Ceil a tut feul que U vengeance 
:<n doit etre riSferv^e» H. S6. 

Crimes contrc la purcte. Comment doivent ^tre punis 
Jhid, \ 

Crime eontn nature* II eft horrible , trfes fouvent 
obfcur » & trop f^v^rement puni : moyens de le pr 豸- 
▼enir, \U 90. Qaelle en eft la fource parmi nous » 
II. 91. 

, Crime de tcfc'majtfii. Par qui & comment doit etre 
\\xzi dans une republique , ixs. 125. 
Voyez Lefii-majejie. 

Crimiruls. Pourquoi U eft permis de let faire mourir , 
II. 175. A quels criminels on doit laider des a files ^ in. 
- 2()9« Les uns >font. foutnis a la puifi^nce. de la-loi , les 
- autres 4 fpn autorit^ , III. jai. 323. 

Critique* Preceptes que doivent fulvre ceiix qui en 
font profefllon , & furtout le gaietier eccMGaftique , 
D. 61 & fui,, , 
Croifadei, ^pporterent la Upre dans nos climats : 
comment on t'eipp^cha de gjigner la ma^e du peiiple , 
II.: 161, 6ecvi(ent;fle..i)rite>xtes aux ecclefiaAuiaes pour 
Attirer toujesforUs de matieres & de peKonnes aleius 
, tribjinaux, 111^43^^ 

• C&OMwELL. Set fu^^s empeche^rsnt la. d^mocratie 

torn R 



1^4 T A B L I 

Cuivre, DiflR^rentes proportions de la valeur ett% 
▼re a celle de I'areent , III. 145. 146. 166. & Jhiv. 

Culit, Le foin de rendre un culte a Dieu eft bien 
different de la magnificence de ce culte , III. 174. 

Cttltc exterieur. Sa magnificence attache iila religion, 
III. 167. A beaucoup de rapport avec la magnificencft 
de I'etat, III. 275. 

Culture des urres, N'eft pas en raifon de la fertility; 
nais en raifon de la liberty , II. 233 & fitiv. La popu* 
lation eft en raifon de la culture des terres & departs* 
II. 139. SuppoTe des arts , des connoifTances > & la 
inonnoie, It. 243. 

Cum". F^uflfes precautions que prit Ariftodeme 
pour fe conferver la tyrannic de cette ville , II. 17, 
Combien Us lois criminelles y ^toient imparfaites« 
IJ. 82. 

Curies, Ce que c'^toit a Rome ; a qui elles donnoienC 
le plus d'autorit^ , If. 64 & fuiv, 

Cynete, Les peuples y ^toient plus cruets aue dans 
tout le rede de la Grece , parce qu'Us ne caltivoieift 
pas la mufique > 1. 60. 

Cyrus. Fauifes precautions qu*il prit pour confei> 
vcr fes conquetes , II. 17. 

C%ar. Voyez Pierre I. 

C\arine ( La feue ). Injuftlce qu'elle commit foos 
pr^texte du crime de lefe-majeft^, 11. 99, 

D AGOBBRT. Pourquoi fut oblig^ de fe d^faire da 
rAuftrafie en faveur de fon fUs , IV. 121. Ce que c'^toit 
que fa chaire ♦ IV. 192, " 

Danoia. Confiquences funcft«s <jit*il$ tiroient da 
dogme de I'immortalit^ de I'ame, III. ajj. 

Danf^c, Profits que. cette ville tire du commerce do 
ble qu'elte fiiit avec la Pologne , III. 54. 

Darius. Ses cl^couv«rtes ma*itimc$ ne lut (tirent 
d'aucune uttiit'^ pour le commcre« ,.tll.'8(rfi» /w/i'. 

Davila. Mauvaife raifon d$ -t^t adt-cur touchant 
U maiorit^ de Charles IX ,iV! •' 

Pchit^urs, ComTnent devsOifot -toe twites dans unf 

A - ' •、 "、 



D E S M A T I C a E S. rj, 

t^publique, n. no ^ fuiv, Epoqat de leur affranehif* 
fement de la fervitude k Rome : r^ToIution qui «n 
pen fa rj^fulter, It. iii. 112. , 

D^ctmvirj, Pourouoi ^tablircnt des peuiet capitalcs 
contre les aateurs it libelles & contre les poetes , !• 
141. Leur origine , leur roal-adreflie 8c leur injtiilice 
dans le eouTernement •• caufes de leur chAtc , II. 61 
^ yitfV. 11 y a , dans la loi des douzc tables , plus d'un 
cndrcit qui prouve leur defleia de choquer I'efprit <!• 
h democratic, U. iii. 

Decimaires, Voyez Lois dicifnaires, • 

Deconfes, Ce que c'etott : ^toient punts par la pri- 
▼ation de la communion & de la f<^puUure, III. 4^9. 

DccritAlts, On en a beaucoup miiti dans les rcciieiU 
^es canons , III. 361. Comment on en prit Ics formes 
judiciaires pliitot que eel les <lu droit romatn * III. 437. 
Sont, i prop rem ent parler , des refcrits des p^ipes ; 6c 
les refcnts u>nt luie mauvaife forte UgiAation : pour- 
quoi, IV, 16. 

Difaute de droit. Ce qu« c'etoit , III. 406. Quand , 
comment & contre qui doanoit Uea au combat judi- 
ciaire, ni. 409. 410. 

Voyez AppU de tUf 處 u" de droits 
, D^FONTAiNES. Q'eft chez lui qu'il faut chcreher la 
jurisprudence du combat judtciaire , III. 390. Paffjge 
de cet auteur mal entendu jufqu'ici , expliqu^c , III. 
418. Pour quelles provinces il a travaill^ , III. 434. Son 
excellent ouvrage eft unc des fources des coutumes de 
France , III. 449. , • 

Deifme. Quoiqu*il Coit incompatible avec le fpino- 
fifme , le gazetier ecclefiaftique ne ! aiife pas de Ics cu- 
inuler fans ceiTe fur la t^te de I'auteur : preuves qu'il 
n'eft ni dcifte , ni ath^e» D. 4 & fuiv, 

Delatcurs, Comment a Venife ils font parvenir lenrs 
delations , I. 84. Ce qui donna nailTance i Rome 4 ce 
genre d'hommes funeftes , I. X19. EtablifTeroent parmi 
nous a cet ^gard , I. ibid* 

Dclos, Son commerce : fources de ce commerce ; 
^poques de fa grandeur & de fa chute , III. lOp & 
fuiv, 

DeUcattJfe de gout. Source de celle des courtifans , 
1. 50. 

Demetrius de Pn alere. Dans le d^nombrement 
qu'il fit des citoyens d'Atheaes , en tronvc autant dans 

R2 



釐 5* Table • 

cettc Tille efcbre qu'elle en avoit lorfqu'elle d^endiC 
U Grece contre ie$ Perfes , I. 5^. 

Dinunti. Origine de la maxime qui iifipofe i celui 
qui en a rc^u un , la n^ceffit^ de fs battre ,111. 385. 

DimocTMit. Quelles font les lois qui d^rivent de fa 
nature , I, 14 & fuiv, Ce que c'eft y ibid, Quelles en 
font les lois fondamentales , I. ibid* & fuiv. Quel eft 
I'etat da peuple dans ce gouvernement , I. rhid, Le peu- 
ple y doit nommer fes magiftrats & le "nat, I. 15. 
b'ou depend fa dur^e & fa profp^rit^ ; I, 17. Les fuf- 
frages ne doivent- pas s'y donner cotnme dans. I'arifto- 
era tie , 1. 18. Les- luflFr ages dii peuple y doivent ^tre 
publics ; ceux du f<^nat fecrets : pourqaoi cette <Uflfi^, 
rence , I. 19. Comment I'ariftocratie peut s'y trourer 
mkUt , I. ai. Quand elle eft renferm^e ^aos l« corps 
«^es nobles , ibii. Quel en eft le principe, I. 51 & fuiv. 
Pourquoi n'a pu sMntrodutre en Angleterre , I. La 
vertu eft finguHerement affeil^e A ce gouvernement , 
I. 55. Quels font les attachemens qui doivent y r^gner 
fur Ic coeur des cito^ens , I. 67 & fuiv. Comment on 
y pent ^tablir i'^galit^, I. 69 & fuiv. Comment on y 
doit fixer le cens pour confervcc I'^galit^ morale , !• 
71. 73. Comment les lois y doivent entrctenir la fru- 
gality , I. 74 6* fuh, Dans quel cas les fortunes pen* 
vent y Itre in^gales fans inconvenient , 1 ihid, Moyens 
de favorifer le principe de ce gouvernement , I. -76 
& fuiv, Les diftributions fakes au peuple y font per- 
nicieufes , I. 82. Le luxe y eft pernicieux , 1. 155. 
Caufes de la corruption de fon principe , I. 178 & fidv* 
Dans quel fens tout le monde aoit y 4tre 化 al , I. 
Un dtat d^mocratique peut-il faire aes conqu^res ? quel 
ufage doit-il faire de celles qu*il a faites , II. 11. Le 
gouvernement y eft plus dur c|ue dans une monar- 
chic : conr^i[uences de ce princtpe , 11. 13. On croit 
commun^ment que c'eft le gouvernement ou le peuple 
•ft le plus libre , II. 50. Ce n'eft point un ^tnt Hbre 
par fa nature , II. ihid. Pourquoi on n*y cmp^che par 
les ecrits frtiriques , II. loi. II n'y faut point d'efcla- 
"s, II. 171. On y change les lois touchant les batards » 
fuivant les difFi^rentes circonftance^, III. 191. 

Denier, Revolutions que cettc monnoie effuya dans 
fa valeur k Rome , 111. 165 & fuiv. 
DenUrs publics, Qni , de la puiflfance ex^cutrice , ou 



D 2 S MjcTIEHES* 137 

de la puiffance Ugiflative, en doit fixer la ouotit^ , 6C 
cn r^gler la r^ie dans un 砼 tat libre , 45 & juiv. 

Dents. Injuilice de ce tyran , n. 97. 

Den Ys LE Petit. Sa coUcftion dei canons , III* 
361. 

DenrUs, En peut-on fixer 1e prtit ? 11. iji. 
Depens II n'y avoit point autrefois de condamnation 
depens en cour laie , Itl. 423 & fiuv, 
Ddpopulation Comment on y ptut rtm^dier , III. 
119. 

. D^pSt dcM lois, HictfCaitt danf unt monarchic : k 
ip&idoit ^tte conM, T. 18. 

Dervichis, Pourquoi font tn fi grluid nombrc au 駕 
Indet, n. 1^6. 

p ESC ART 更 s* Fat tiCcM t tinfi que rauttar 60 VEf" 
prit des Loii , d'atMifme , contre lequel il aroit foarnt 
lesj^liu fortes armes , D. 68. 

Defirs, Regie sAre pour en connottrc la l^ettimit^ , 
II. 181. 

Diftrttvf*, La peine de mort n'en a point diminu^ 
le nombre : ce qu'il y faudroit fubftituer , I. 134. 

Dejpou, Son, ^at : comment il regne , I. 18. Plus 
fon empire eft ^tendu , moins il s'occupe des affaires » 
I. 29. £n qaoi confifte fa principalc force : pourquot 
ne peut pas foufFrir qu'il y ait de rhonneur dans fes 
^tats , 1. 41. Quel pouvoir il tranfmet k fes miniftres , 
I. 41. Avec quelle ri^ueur il doit gouverner , ibid, 
Pourquoi n'eft point oblig^ de tenir fon ferment , I. ibid, 
Pourquoi fes ordres ne peuvent jamais htre r^voquesy 
1. 44. 4$, La religion peut ^tre oppoCit i fes toIoii- 
tis , ihid. Eft moins heureux qvi*un monarque , I. 92. 
I! eft tes lois, V^tat & le prince , I. 94. Son pouvoir 
paiTe tout entier iceux k qui il le confie , I. 103. Ne 
peut r^compenfer fes fujets qu'en argent, I. 107. Sa 
Tolont^ ne. doit trouver aucun oMbcle, t. 115. II peut 
fttre ]uge des crimes de fei fujets , 1. 124. Peat reunir 
far fa tSte le pontificat & rem pi re ; barrieres qui doi- 
vent 6ere oppof^es a fon pouvoir fpirituel , III. 276, 

Dcfpotifnu, Le mal qui le limite eft un bien , I. 16, 
Quelics font les lois qui d^rivent de far nature , I. a8. 
Pourquoi , daosles ^ta(^ o(\ il regne , la religion a tant 
de force , I. ihid. Comment eft exer" par le prince qui 
en eft faiti , ibi '• Langueur affreuCe dans laquelle il 
pionge U d^rpote , I« ilid. Quel en eft Le principe , U 



tjS Tab" 

31. 91, Peut fe foutenif Cans heaucoup de pf obit^ , f. 
31. Etat deplorable 011 il r^duit les hommes > I. jz. 
Horreur qii'infpire ce gouvernement , I. 4^. Ne fe 
foutient fouvcnt qu'a force de "pandre du fang , ibid* 
Quelle forte d'ob^ifTance il exige de la part des fujets^ 
1. 44 & fuiv. La Tolont^ du prince y eft rubordonn^e 
a la religion , I. 45. Quelle doit ^tre r^ducation dans 
les ^tats ou il regne , I, 52. L*autorit^ du defpote & 
I'ob^ifTance aveugle du fujet fuppofent de I'ignorancc 
dans I'un & dans I'autre , I. ibid, Les fujets d'un ^tat* 
ou il regne n'ont aucune vertu qui leur foit proprc , 
I. 53. Compart avec I'etat monarchique , I. 90 6- fuiv, ' 
La magnanimity en eft bannie : belle defcription de ce 

fouvernement , I. 92. Comment les lots font relatives 
res principts ,1. 93 & fuiv. Portrait hideux & fi- 
delje de ce gouvernement , du prince <^ui le ticnt en 
main, 8c des peuples qui y font foumts , I. ibid. & 
fuiv, loy. 11. 207. Pourquoiy tout horrible qu'il eft, la 
plnpart des peuples y font foumis , I. ico. 11 regne 
plus dans les climats chauds qu'ailleurs , I.-ioi. La cef- 
Hon de biens ne peut y etre autorifle, I. ibid, L'ufure 
y eft comme naturalif^e , 102. La miCere arrive de 
toutes parts dans les ^tats qu*il d^fole , ihid* Le p^cu- 
lat y eft comme naturel , I. ibid, L'autoritd 6»i moindre 
magiftrat y doit Stre abfolue , I. 105. La v^nalit^ des 
charges y eft impofTible , iii. II n'y faut point de ccn- 
feurs, I. 113. Caufe de la (implicit^ des lois dans les' 
^tats ou il regne » I. 116 & fuiv, II n'y a point de loi , 
I. 120. La r^v^rltd des peines y convient mieux qu'cil- 
leurs , I. 130. Outre tout, & ne connoit point de 
temperament, 1. 138. D^fa vantage de ce gouverne- 
ment » I. 145. La quedion ou torture peut convenir 
clans ce gouvernement > I. 146. La loi ou talion y eft 
fort en uiage , I. 14$. La clemence y eft moins necef'* 
faire qu'aiJIeurs , I. 149. Le luxe y eft n^cefTaire, !• 
159. Pourquoi les femmes y doiveot etre efclaves , L 
1^5. II. 207. III. 17. Les dots des femtnes y doivent 
^tre a pen pres nulles , 1. 175 La communaute de biens 
y Ceroit abfurcle , I. iiid. Les gains nuptiaux des fem- 
mes y doivent ^tre tres modiques , ibid, Ceft un crime 
contre le genre humain de voujpir I'introduice en Eu- 
rope , I. 18S. 1S9. Son principe , meme lorfqu'il ne 
fe corrompt pas , eft la caufe de fa ruine ,1. 190. Pro- 
pridt^s didin^ves de ce gouvernement 1 L 201. Com- 



DES'^MATtkltZS; 159 • 

mentl^s ^uts ou il regne pounroyent a l«ur sAre" , !• 
CLIO. Les places fortes font pernicieufes dans 1« ^tart 
^cfpotiques , 1. 211. Conduite que doit tenir un ^tat 
<Ie(potique arec le peuple yaincu , II. a6 & Jtdv, 01>- 
jet general de ce gourernement , II. 31. [vfoyen d*y 
oarvenir , 11. 34. II n'y a point d'^crits fatiri^ues djns 
les ^tats ou il r«gne •• pourquoi , II. loi. Oes lois ci- 
vi'es qui peuvent y mettre un peu de liberty, il. 119 
^fuiv, Tfibuts que le defpote doit lever fur Ics peu- 
pies qu'il a rendus efclaves de la g'ebe , 11. 117. Let 
tributs y doivent icre tres lagers ; les niarchandi j 
doivent avoir une fauve - garde perfonnelle , II. 132* 
On n'y peut pas augmenter les trtbiits. II. 13^. Na- 
ture des pr^fens que le prince y peut faire 4 fes fu- 
JCU ; tributs qu'il peut lever , II. ihid. Les marchands 
n'y peu¥€nt pas faire de groiTes avances, II. 137. La 
r^gie des impots y rend les peoples plus heureux que 
dans les 豸 tats mod^r^t ou its (ont afFerm^s, II. 14?. 
Lc$ traitans y peuvent €tre honoris ; mais its ne le 
(loivcnt ^tre nalle part aiUeurs , II. 144. Ceft le gou- 
Yern«ment ou refclavage civil e(l le plus toUrable , II. 
170, Pourquoi on y a une grande facility i. fe vendre, 
11. 177. Lc grand nombre d'efclaves n'y eft point dan* 

I;ereux , II. 185. N'avoit lieu en Amerique que dans 
e$ climats fitu^s vert la ligne : pourquoi , ll. iii. 
Pourquoi regoe dans 1 Afie & cUnsl'AfVique, II. 
6* fuiv. On n'y、 voit point changer Its rooeurs & l«s 
manieres. III. 13, 14. Peut s'al'.ier trhs diBictlement 
avec la religion chr^tienne : tres bien arec la maho- 
sietane , ihid, 21. ihid, 2^6 & fuiv, II n'eft pas permis 
d'y rai Conner bien ou mal , ibid. 41. Ce n'eft que dans 
ce gouvernement gue I'on peut forcer les enfans k 
. n'avoir d'aiitre profeflion que celle de leur pere, tWi. 
64. 6$;. Les chofes n'y repr^fentent Jamais la monnote 
qui en devoit etreje iigne , ibid, 141, 141. Comment 
eft g^n^ par le change , ibid, 170. La d^Spopulation qu*U 
caule tres difficile^ k r^parer , ihid, aip. S'il eft joint 
i une religion contemplative , tout en perdu , i》A 
X45 . II eft difficile d'^tablir une nouvelle religion dart 秦 
Un grand empire ou il regne , ibid, a86. Les lois n'y 
font rien , ou ne font quHine volont^ capricieufe H 
tranfitoire fouverain : il y font done quelque chofe 
de fixe ; & c,eft la religion qui eft quelque chofe dft 
• fixe, i>iir28p. L%qualitiqn y eft d«ftrvjftric«, co(nm% 



-140 T A B L 

le gouvernement , ihid. 303. Les malheurs ipi'iT caufs 
viennent de ce que tout y eft in certain , ibid, 314. 

Dtttcs* Toutes les demandes qui s'en faifoient k Or- 
leans fe vidoient par le combat )udiciaire , III. 383. II 
fuffifoit du temps de S. Louis qu'une dette fftt de douze 
deniers , pour que le demandeur & le d^fendeut 
pufTent terminer leurs differeos par le combat judi- 
.ciaire » ibid, 

Voyez Debitcurs^ Lois. RipuhUquts, Rome, Solo ft* 
, iJtttes de I'ctat. Sont payes par quatre claiTes dje 
^ens : quelle eft celle qui doit 6tre la moins m^na- 
gee,lll."i75. 

Dctus puhliquts. II eft pernicieux pour un etat 
jd'etre cbarg^ dettes eavers les particuliers : incon- 
venient de ces dettes , III. 172. 175. Moyens de les 
payer fans fouler ni I'^tat , ni les particuliers , 111. 174 

beutcronome, Contlent une loi qui n« peuV pas ^tre 
admife cbez beaucoup de petiples , ^I. 104. 
. Diclateurs, Quand ils etoient utiles : leur autorit^ : 
.comment * ils Vexerqoient : fur qui elle s'^tendoit : 
,^uell$ ^toit fa dur^e , I. 22. 23. II. 65. Compares aux 
.inqutfiteurs d'etat de VenifejI. 23. • 
VicUonnaire, On ne doit point chercher celui d'lin 

auteur ailleurs que dans fon livre mdme , D. 70. 
DiEU. Ses rapports avec I'lmivers, I. 4. Motifs de 

fa conduite , ihid, Les lois humaines doivent le faire 

honorer , & )amais le venger , II. 86, Ceft ^tre ^ga« 
.lement impie ((ue de croire qu,U n'exifte pas , qu'il ne 

fe mele point dfs chofes d'ici-bas , ou qu'il s'appaife 
.pit* des {acritices , III. 2,74. 275. Veut qae nous m 豸- 
•prtHfOns l«s richefles : nous ne devons <ionc pas lai 
.pronver que nous les efUmons, en lui ofFrant nos tr6* 

fors, ikiJ, Ne peut pas avoir pour agr^ables les dons 
•des impies , ibid. Ne .trouve d'obftacles luiUe part ou il 

veut ^tablir la religion chr^tienne, D. 41. 

Vigcjie. Epoque de 】a d^couverte de cet ouvrage : 
.changemens qu'il op^a dans les tribunaux , III. 441 

& fu'iv, 

Dignitis, Avec quelles precautions doivent ^tre dif* 
peof^es dans U monarchies » I. 187. 
• Dimanchc, La nicefltti de le chomer ne fut d*abord 
impor^e qu'aux habitans des villes , III. 159. 
- Dimes iccUfiaftiquts, Pepin en jeta les foodemens : 

mais 



DCS Maticrcs. I4t 

Mais 1«ur itablifTement ne remoote pas pItts haut que 
Charlemagne , IV. 142 6t fitiv. A quelle condition Id 
peuple confentit les payer , IV. 145. 

OiJUnSions. CeUes <!es rangs eublies parmi nout font 
utiles y celles qui font ^tablies aux Indes par la religion 
font pernicieufes , III. 258. 

Diftributions faitts au peupU. Autaot dies font per- 
nicieufes dans la d^mocratie , autant cUts iont utiles 
dans I'ariftocratie , I. 81. 

Diviniti. Voyez DiEU. , 

Divifion du peupU tn cUfes* Combien U eft impor- 
tant qu'eile foit bicn faite dans Ics ^tats populairej ' 
I. 

Divorce, DifF(^rence entre le divorce & la repudia- 
tion , II. 113. Les lois des Maldives & celles da Mexi- 
que font voir Fufage qu'on en doit faire , II. iif . A 
ane grande utility politique , & peu d'utilite civile , 
II. ioid. Lois & ufat 多 es de Rome ic d'Ath^nes fur cette 
matiere , II. 216 & Juiv. N'eft conform, k U nature que 
quand les deux parties , ou l,une d'elles , y confen* 
tent, in. 1191. Ceft s 'Eloigner des prin'cipes des lois 
civiles que de I'autorifer pour caufe <U voeux en re- 
ligion , III. 301. 

Dogmes. Ce n'eft point leur v^rit^ ou leur fauHeti 
qui les rend utiles oa pernicieux ; c'eft I'ufage 011 I'abiis 
que que l*on en fait , III. 254 & fuiv. Cc n'cft point 
- afTez <fu*un dogme foit ^tabli par une religion ; il faut 
qu'elle le dirige, III. 256. 

Domaine, j&oit ^tre inalienable : pour quo 1 , III. 314* 
Etoit autrefois le feul revenu des Rois : preaves , IV • 
5. Comment ils le faifoient v.iIoir , ibid. On ^toit 
ien ^loign^ autrefois le regarder comme inaliena- 
ble , IV. 119. Louis le dt^bonnaire s'eft perdu , pare a 
qu'il I'a diflipe, IV. i6a. 163. 

•Domat( M, ) II eft vrai que I'auteur a commcnct^ 
fon livre autrement que M. Domat n'a commence la 
fien , D, 16. 17. 

Domination, Les hommes n'en auroien( mime pas- 
Pid^ , s'ils n'^toient pas en foci^t^} I. 8, 

Domination ( Efprit de )• Gate pref({ue toutes les 
■Beiileures a^ons » III. 440. 

DoMtTiEN. Ses cruaut^s fouls gerent an peu les peu<4 
pies , I. 4?. Pourqaoi fit arrachcr Ws v;g"es dans U 
GiLvd%, lilt 115, • 



Table- - 

Donaticn k cauft it noces, Les diffl^rens peuptes y 
ont appof^ diffi^rentes reftri£ti(ms, fuivant leurs diflf/ - 
rentes mceurs , III. iS. 

OoRTE ( Le vicomte )• Refuf^ par honncur d'ob^Ir 
i fon Roi . I. 51. 

Dots. Quel!e$ etles doivcnt itre dans les different 
gouvernemens , I. 174. 175. 

Douaire, Les queftions qu'il faifoit nattre ne fe d^ci- 
doient point par le combat judiciaire , III. 439. Voyc« 
Gains nuptiaux, 

Douants. Lorfqu'elles font en fermes , elles de- 
trnifent la liberty du commerce, & le commerce m6- 
tne, III. 57. Celle de Cadix rend le Roi d'Efpagno 
un particulier tr^s rtcbe dans un itat tres pauvre » 

Droit. Divcrfes claiTes d^tailMes de celui qui gou«* 
▼erne les hommes : c'eft dans ce detail qu'il fauC 
trouver les rapports que les lois doivent avoir aveo 
I'oTdre des chofes fur lefqueltes elles (Utuent, III* 

187. • 
, Droit canonique. On ne doit pas r^glcr fur fes prin» 
cipes ce qui eft r^gl^ par ceux <Iu droit civil, IIU 
298. Concourut avec le droit civil k abolir les pairs ♦ 

ni. 443- . 

Droit civil, Ce qu^ c'eft, I. to. Gouveme moins les 
pen pies qui ne cultivent point fes terres que Te droit 
<!es gens , 11. a4l. De ceiui qui fc pratique chcz les pcu- 
ples qui ne cultivent point les terres , II. ibid. Gou«« 
verne les nations & les parti cuHers, HI. 190. Cas ou 
Ton peut juger par fes prtncipes , en modiiiant ceux 
du droit naturel , ibid. a^j. Les chofes r^gl^es par fe» 
principes ne doivent point I'fitre par c€ux du droit ca- 
nonique , & rarcment par les principes des lots de la 
religion ; elles ne doivent point I'Strc non plus par 
cetles du droit politique , ihid. 198 & fuiv, O 麄 ne dok 
pas fuivre fes difpontions g^n^ralf s , quand H s'agit (!奢 
chofes roumifes a des regies particulier^s tiroes de leur 
prop re nature , ihid. ^24. , 
' Droit cotaumUn Contient plttfieurs difpofitions ti* 
i6^s du droit Romam , ihid, 450. 

Droit de conquete, D'ou il derive :<|aeT cn doit itrt 
Peiprityll. 5.66* fuiv, Sa definition , II. 10. 
' Droit de la guerre. D'ou U d^fiv<i, II. a & /am 

Droit des gtns, Qutl il $C qu«l 6b eft le prin^ 



、― 



DBS Matieris, 14) 

ope, 1. 10. Les nations its plas f^roces en ont un , I, 
ibid, Ce que c'eft, II. i. De celui qui fe pratique chex 
le$ peuples qui ne cultivent point les terres , ll. 241.^ 
Gouverne plus les peuples qui ne cultiTent point ie» 
t-rres, que le droit civil, 11. 141, 160. De celui det 
Tartares ; caufes de fa cruau" , oui paroit contradic*^ 
toire avec leur caraflere » II. 248. Celui de Carthagt 
^oit (ingulier, III. 101 Les chofet ' qui lui appartien- 
nent ne doivent pas 6tre d^cid^es par les lois civiles 8c 
par les lois politiques , III, 319 & ftdv. La violence de 
ce droit eft aujourd'hui le pr^texte le plus ordinairt 
4es guerres , III. 409. 

Droit dcs maris, Ce que c ,豸 toit k Rome, III. 215 

Droit eerit ( Pays de ). D^s le temps de r^dit d« 
Pifles, lis ^toient diftingu^s cU U France coutumicrc » 

MI. 3 54. „ , 
Voyez Pays de droit ecrit. 

Droit naturd. II eft dans les ^tats defpotiqncs fubor* 
clonn^ k la volont^ du prince , I. 44. Gouverne les 
nations 6Q»!es particuUers , III. 130. Cas 011 1'on peat 
modtiier fes principes en jugeant par ceux du droit 
civil , III. 193. 

Droit politique. En quoi confide , I. 10. 11 ne faut 
point r^gler par fes principes les chofes qui dependent 
des principes dM droit civil ; & vice versa. III. 311 & 
fiiir, 313. & fuiv. Soumet tout homme aux tribunauA 
civils Sc criminels dii pays ou ii eft : exception en fa* 
veur des ambaifadeurs , 111. 319. La violation de et 
droit ^toit un fujet frequent de guerres, HI. 409, 

Droit public, Les auteurs.qui en ont trait 豸 font tom^ 
his dans de grandes crreuri : caufe de ces erreors^ 
II. 6. 

Droit Romain, Pourquoi a fes formes iudiciaires oH 
lubftitua celles des d^cr^talcs , III. 457. Sa renaiflfancc 
& ce qui en r^fulta : changement qa'il op^ra dans let 
tribanaux , ibid. 441 & fuiv. Comment fut apport6 ea 
France : autorit^ qu'on iui attribua dans les difF<£rent«l 
provinces , ibid, S, Louis le fit tradaire pour Vaccr^* 
diter dans fes ^tats : en fit beaucoup ufage dans fee 
bUflemens , ihid, Lorfqu'il commen^a a km en feign* 
dans les ^coles , les feigneurs perdirent I'ufage d,affem 厶 
Uer leurs pairs pour juger > ihid^ 443* On «n a inHT6 



*44 T A ^ L I 

fccaucoup de difpoiitions dans noi coutumes, ihid. 4^9, 
Voyez Lois Romaines. Rome, Romains, 

Drviu honorifiques dans Its e^lifes, Leur origine , 
*V. 149. . • • 

Droits /eigneuriaux. Ceux qui eiiftoient autrefois , 6c 
<|i" n'exiflent plus, n'ont point 豸 t 豸 abolis comme des 
ufurpations ; mais fe font perdus par n^gUgence ou 
par ies. circondances , III. 446. Ne d^rivcnt point par 
' ufurpation de ce cens/cbimerique que I'on pretend ve- 
nir de la police g^nerale des Romais ; preuves , IV. 59- 
^ Juiv. • 

Dub OS ( M. I'Abbe ). Fauffet^ de fon fyftfime fur 
I'^tabli^Temeht des Francs dans Ies Gaules : caufes c^e 
cette fauffe" , III. 349. Son ouvrage fur VEtahZ/Jfe^ 
fftent de la monarchic fran^oift dans Us Gaules , fembfe 
£tre une conjuration contre la nobleffe, IV. 42* Donne 
aux mots une faufTe (ignification, & imagine des fait» 
pour appuyer fon faux fylUme, IV. 49 & fu'tv. Abiife 
<J€S capittilaires , de I'hidoire & des lois » pour ^tab ir 
fon faux fyd^me, IV. 51. 51. Trouve tout ce qu-M 
vent dans le mot unfits, & en tire toutes 4es conff- 
quences qui lui plaifent, IV. 57. Id^e ^enerale de fon 
livre •• pourqaoi Aant^maiivais il a f^duit beaucoup de 
gens : pourquoi i) eft fi gros , IV. 93. 94. Tout fon li- 
▼r« roule fur un faux fy ft erne ; refutation de ce fyf- 
t4me,IV. ibid, & fuiv. Son fyft^me fur Torigine de 
notre noble iTe fran^oife eil faux & injurieux au fang, 
d« njs premieres families, & aux trois grandes mai- 
fons qui onC r^gn^ rucc9iTiveinent fur nous » IV. 99 & 
fuiv,. FauiTie interpr^ftation qu ii donn« au decret de 
CbUdebert , IV. 103 & fuiv. Son 丟 log* & c€!ui de fcs 
.autres ouvrages , IV. 108, 

Dues. En quoi diff^roient des comtes ; leurs 
tions, IV, 71. C^toit en cette quality , plutot qu'en 
Ifualit^ <Ie rois, que nos premiers monarques commaii'* 
4o\tnt ies armies , IV. 124. 

DucANGE ( M.) Erreur de cet auteur relev^« , IV, 

. Duth. Ofigme de la maxhne qui impofe la n^ceflit^ 
de tenit fa paroie a celui qui a promis de fe battre , III- 
a8/. Moyen plus iimp)€ d'en aboltr I'ufage que n« (bnt 
Us pjeines capitales > .III. joi. 



MS 



E. 



Au houillanu, Voy«z Preuve far Ptem houiUanui 
Echange, Dans quel cas on commerce par ^change ^ 

Echevins. Ce c'^toit autrefois : refped qui ^toic 
k leurs d^cifions , III. 408. Etoient les mftmes per* 
tonnes que les )uges & Ics rathimburget, fous diff^rcns 
Boms » IV, 72. 

EccUfiaJUatus. La roideur avec U<|uelle ils foutmrcae 
U preuve negative par ferment, par .U feale raifon 
qu'elle fe faifoit dans les ^giifes , fit ^tendre la preuve 
par le combat contre kqueUe ils Etoient d^chainis , III. 
376 & fuiv, Lears entreprtCes fur la Juridi£Uon Uyc, 
Ibid, Moyens par feCquels iU it font enricfiii 參 
ibid, 459. Vendoient aux nouveaux markfs U ptrraif* 
iion <le coucher eofemble les trois premieres nuitc 6m 
leurs noces. Pourquoi ib s'^toient tiUrri ces trois 
suits pltttot que d'autrss. Hid, 4)9. Les privileges done 
ils jottiflbient autrefois font la caufe de la loi <(ui or* 
4onne d« ne prendre des baillis que p«rmi les laiques^ 
ihid* 445. Loi qui les fait Ct hutrn entr'eux • comme 
4«f dpgues AngloU , iufi^u'i U mort , IV. 6. D^cU-r 
roicnt , dans les compBencemens de la monarchie , let 
w6l€% its tax€f , IV. 48. Levoient dts tributs "gl" 
fiir les ferfs de tears domaines; & cm tribttts fe Donw 
au>ieat cenfis , on cens, IV. 58. Les maux caufi^i 
par Bruncbiult $(. par Fr^d^jonde ne parent ^tro ti* 

IV. 113. , t 

Voyez CUrgi, Rois dt France* Sug/iiuu, r . ) 

Ec^ de PM/tiutir, Qu eU* £e <trottve dans les mo* 
urchies , L 4$. . •、 
、 £crUs, QuaiMl & dsns (fuels couv^meqaent peuveni 
Stre mU au aomhr^ dec crimes Jie lere-majeiU » IX. 100 

txritutt, L'tCaee s*«n confefva ca ItaKe , lorfque U 
batliaric I'ayoit bunnie de par - tout ailleius : d<t • U 
vient 4{tt«.l^ cpvtumet ne jmrent pr^valotr .dant "r 一 
Ub<s pro¥ft|uc/es: jfur le (Lroit romain , lit. 361 • .Qvundihi 
iftrbaritf.en fit p«c<ire l'u(iige, on oublia 4r^-ro<^ 

- Tawr T … > 



r4 术 T A B L K 

main , les lois barbares 6c Us capitulalres , ainrqtieltf 
on fubfiitua le$ coutumes » ibid, Dans les fi«cles ou 
l,ijfage en ^toit ignor^ , on ^tott forc^ de rendre pu- 
Wiques les procedures criminelles , III. 412^ & jfLiv. 
C'eft le t^moin le plut iftr dont on puifle ftire uuge , 

Edifices publics. Ne doirent jamais itrt i\tyis fur !• 
fonds des particoliers fans indemnity , III. 512. 

Edile, Qaalit^s qu'il doit avoir , I. 16. 

Edit de Pifles, Par qui , en quelle ann^e il fut don^ 
: on 7 trouye les raifons pour lefqaetles le droit 
lomaiiJ s^eft conf«rv^ datis les provinces qu'il gou- 
▼erne encore , & a M ab6li dins les autres » m« 
154: 

•• Education. Les lots de I'l^dutatioYi doivent ^tre reU* 
tives au principe du gouverneaieftt » I. 47 ^ fuiv. Cm 
n'eft point ati college que fe donne la principals edu- 
cation dans one monarchie , 1. 4S. Quels «n font les 
troif principles dans uife rtioma'rchie , ibid. Sur quoi 
fite ^ortfe — S line mt>natthfe , I. p. Doit dans une 
monarchie ^cre conforme atix regies de I'honneur , !• 
ji. Quelle die doit ^tre dafns les iuts defpoti^es , I. 
tbid, Diiff^rence At fks effets cHez les anciens & parmr 
nous , |. C4. Noils fen recevohs troii iia)ouTd'bai •• caiw 
fes 6t$ fnconf^uen^es (fu'ellesi itfettent dans notre 
Conduite ; iM'd* Quelle elte doit 6tre dans une r^paMi-> 
ifiie , 1. 5^. Co'inbi^n il d^p^nd des pem cju'elle foit 
hpTtrit 6u mauVifffe , t. ihid, Ccnnbitfn les Grecs ont 
firit fbins pou^ la 'dirrger da tdti de la veftu , !«, 
56. Cb&ftient Afitlodeme faifok ^«vet les jeunes gens 
M CtiMts , tfin de teur i^n^er te courage , II. 1:7. Les 
Perfef avoient fur I'^ducation un dogme fauxVlnai» 
fort utile, III. 、、 ' 
'-^ J^dt&ei Doit ^t^el'dbj^'de U pf3iidf>al« ptdim d«s 
citovens d'une d^mocratle : efFets qu'elle y pVodutt » I** 
67、 4* fliif. CoWnftrit dn -Uti -Inff^tfe VaUioc^t' <Utis mie 
r^pUbUque ,1. '6^. P<*rfortri» 'n'y krpif^'^AS unt mo: 
narchie , ni dans les ^tats defpotiques , ihid. Comment 
d<>it €t*r>'^tabHe llafis un> iJ^n!odf!atie , I. 6^ ^ fiiv. II 
y a des \dh qui , cn cherchdiit i r^ttblir * U rendeat 
od^ife 1 1, *7i. Oh ne doit chercher* a IVabUr 
ilr^^^etit dans ^me dem^dratie i 1、 Ihidi Dam i{oetm 
f«ut-«trc ^^e dflhs fa d^«ocriit)^ -poUr le bien '4^ U 
^^ocratie;T. 73. Poit itre ^tablie ^ nu 一 iipe.— 集 



D t S M A T I B A E s; 14^ 

Ufit ariftocratie entre les families qui gottrcfnent : 
ftio^ens <fy rSulfir, I. S^. Dans qaefles bbrnes doit (tre 
maintenuedans une d^ocratfe, I. 178 & fldv, Ce qut 
f « 〜: ceiTc entre les hommes di^ tpi'ils font cp (bci^U« 

Egaliti riclU, Eft I'ame de It d^ocratie tris difficile 
i ^tablir ; comment y fuppi^ctr , 1. 71. 75. 

£giga. Fit drefler par Ic clcr^< le codf que nous 
avons des bis des Wifigoths", 145. 

Effifi, A quelle fuperftitiQn eft rede^able des Mt 
«|tt'cflc ac(|uit autrefois , IV^ ' 47. Quand commen^a 矣 
avoir des 】uftices territorialei : cpmment t\X^ les ac« 
quit , IV, 79 &' fuiy. Comment fes t>ieQ< ^urent con- 
▼ertis en fiefis , IV.' 13^ ^ pay, • 

Eg^es. La pi^t^ ie$ Fonda , ^ Pefprit mflitaire les 
fit pafrer entre les mains des |ens de guerre , IV. i^5* 
I^s la'tques s'en ^toicnt cmpar^s , fians que les ^vjl- 
«iu«s puiTent faire ufaee des toi| qui profcrivoient 
cet abus : autorit^ cjui ctoit tt^it aux ^y&ques de c« 
temps-li : fource de toutes ccs chof«s , Iv. 137. ij8> 

£gy^te. Eft le principal (lege de la p^fte, II. 1(^1. Ed 
un pays form^ par I'ihduRrie des honnmes , II. 巧 61 
Quand & commenV4eVint le cenjtre deTunivers , III. 
91 & fitiv. Plan de la nayigatioo <{e fes Rois, III. 97, 
<^ar ou il feroit avantageux d'en pc^ftfrcr U route ai 
ceBe du cap de Bonnp- Erp^rance, i^ii. Pour<{aoi fon 
commerce aux In (fes fut moins confiH^irable que c^Iut 
des komains , ihid. 118 jidv. Son commerce &' 
richefTe ^prps fafFoibUiTemetit des Romaips en orient , 
ihid, 13.3'. Ccft le feuT pays & fes environs , ou' une 
retigfon qut.d^fj^nd Piifage du cochoh piiiife iittt bonne :' 
raiYons phyfiau'es, ihidS^6i\ 

Egyptiens, Leur pratique fur la lepre a fenri de mo- 
delf aux Wis des Juifs touchaiit cette maUdie , 11. i^i. 
Nature & ^tendae de lear commerce , III. 77. Ce qu*ils 
connoiflbient des c6tes orientates de I'Afriqiie , du 
temps de leurs Rois grecs , ihid. 99. Piaurquoi avoient 
coofacr^ certaines families au facerdoce, ihid, 271. Leur 
fiupide fuperfUtion , lorfque Cambyfe lei attaqus , prou- 
Ye qu'il ne faiit point decider par les precept es de 1g 
religion lorfqtr'ii s*agit de ceux de la loi naturell^ , ibid, 
197. Epoufoient leurs foeurs en rhonneur d'liis , i^zTf. 
509. Pgurquoi le maria^e entre le beau - £tm & la 



148 



Table 



belle- foeut ^tolt permU chez eux> ibid, 310. Ju* 
gement qu'ils porterent de Solon , en fa pr^fence 



ciens , IV. 57. 

. Elections. A vantages de celles qui fe font par le fort 
dans les d^mocraties > 18. Comment Solon a corrig^ les 
d^fe^luofit^s du fort , ibid, Pourquoi les Rois ont aban- 
^onn^ pendant quelaue temps le droit qa'Us ont <i'^iir« 
tjcs ^v^ues & les abb^s, IV, 139. 140. 

Election d la couronru de France, Appartenoit fous U 
feconde race aiix grands du rQyaum^. : comment en 
ufbi«nt,lV* 151 ,、•、'. : 

E/ecHon des Pap"' Pourquoi. abandonn^e par l«s 
'Empereurs au peuple de Rome . IV. 140. 

E/ecns, Comme prStre d'ApoUon, jouiiToieDt d'unt 
j>aix ^ternell« : fageffe de cette conftitution religiear«» 

in. 15 IV 

£loees, Pourquoi les Lac^d^moniens n*augmenterent 
jamais les tributs qu'ils Uvoient fur eux , II. 126. 

Empenurs Romainr, Les plus mauvais ^toient 1^ 
plus prodigues en r^compenfes , ..I.-.ipS ; Manx qu'ils 
cauferent quand ils furent juges eux^m€(nes , I. i2>5. 
Proportionnerent la rieueur des peioes au rang <ic 霧 
coupables , I. 142. N'ianigerent des. peines centre !• 
iuicide que -quand ils furent devenus auill avares qu'iis 
«yoient ^t^ cruels , IV. ii« Leurs refcrits font unt 
nauvaife forte de legislation , IV. a6. 27. 

Empire ( T) A tou jours du rapport avcc le facerdocc* 
til. 210, • 

Empire d'AJlemagne, Pourquoi fottant de la maifoii 
de CDarlemagne , eCL devenu ^leftif purement & fim- 
plement , Iw. 153. Comment en forth, IV. 183I 
reft^ ^Je^if , parce qu'il a confer la nature des an- 
ctens fiefs , IV. 184. 

Empire remain. Les peuples qui le conquirent ^toient 
fortis de U Germanie. C'cft dans leurs mceurs qu'il 
faut chercher les fources des lois f<6odales , IV. Ji* 

Emplois militaires. Doit -on forc«r un cUoyen d e« 
tccepter un inf^rieur a celui qu'il occupe ? L 109. Sont» 
lis compatibles fur la m^me tete avec les emplois ci* 

, I. ibid. & fuiv, 
• Emplois publics, Ooit-OA Couirir que Us citoy ens ^ 
i«furent ? 1. io8« " * 




des.Matiirbs* 149 

KmuUtion.M.^ fiineftc dans un ^ut defpotique » I, 

53- , • 

Enchdnument. Soarc 誊 du pr^jug^ oik I'on ^toit an* 

trefois qu'il y avott des gens qui ufoicnt d'eachantt* 

mens dans les combats , HI. ^SSL Orieinc de ceoz donC 

il eft parU 4ans les liTres d« chcYaierie , III. 3S9 ^ 

Enfans^ 11 n'eft bon que dant les ^tats dcrpotiquct 
les forcer a fuirre U profeflion dc Icur p«re, III* 
64* Quand doivent fuivrc u condition du p«f« ; qaiiid 
doivent fuiYre cellc dc U mere, III. 109. Comment (i» 
reconnotiTent dans les pays oik it y a plufieurs ordrCA 
de fcmmes legitimes « ibid, 191. II n*eft point incom* 
mode d'en avoir dam un peuple naiifant ; il Ueft d'ta 
avoir dans un peuple form^ , ibid, 106, 197. Priviltgc 
qu*il$ donnoient 4 Rome k, ceux qui en aYoicnt vm 
- certain nombre , ibid* iij & fuiv. L'aCige de les tx* 
pofer eft-il utile ? lois & ufage des Romains fur cttx% 
tnatiere , ibid, ai^ & fuiv. Les Perfes aroient , au fajci 
de r^ducation de leurs eofans , un dogme faux , mait 
fort utile, ibid, ^^6, II eft contrc la loi de nature (U 
les forcer i fe porter accuftteurs contrt leur pere & 
leur mere » ihid, ^m, Dans quel cas le droit naturcl 
leuT impofe la loi de Doucrir leurs peres indigens , ihU* 
393. La loi oaturelle Its autorife k cxiger des aiiment 
de leur pere , roais non pas Ca fucceffion : elie leur eft 
dae cn vcrta du droit cWil ou politique , ihid. 294 , 
fiiy, L'ordr« politique demande foayent , non pas 
toujour!, que leV enfans fuccedent aux peres , iiid* 
195 & fuiv, Paurquoi ne peuvent ^poufer ni leuri perct 
ra leurs meres , ibid, 306. Habitoicnt tous , 8c s' 仏- 
bliflfoient dans la maifon du pere : de la I'origine <te Ui 
prohibition des mariages entre parens* ibid, 308 & /uir» 
bans rancienne Rome , ne fucc^doient point k leuc 
mere, & vice vcrsd : motifs de cette loi, ibid, 3 id. 
Pouvoient £tre vendus a Rome par leur pere : de 14 
la faculty fans homes de tefter, ibid. ^^7. S'ils naif« 
fent parfaits a fept mois , e(l-cc par la raifon des nom« 
bres de Pythagore , JV, 15. , 

Enqueu, L'accufe pouvoit arr^ter celle qui fe pr^- 
parolt -contre lui , en offrant le combat au premier 
t^moin que 1*0 n produifoit, III. 396. J97 & fuiv. Ceft 
par la voie des enaiiltes que I'Qn dccidoit autrefois 
霧 outers fortes de Hjuemons^ tint fait que dt droit : 



i^q T A B L t . 

comment oa a fuppM^ k une voie fi peu tttrt , III* 

44^. ' • 

£nquuts ( Chamhrts its )•• Ne pouvpient autrefois 

dans leurs arrets employer cette forme , Cappd au 
ttdant ; r-ttppcl & c£ dont a eti apptlU au niatu : pour- 
^uoi. III. 411. 

* Envoyts du RoL Voyez Mijfi dominUi, 
Epaminonda^* £u un^ preuvc de la fupi^iont^ d« 

,, Education des anciens fur la ndtre, I. 54. Sa mov% 
^ntraina la ruine de la vertu k Athenes » I, 18^. 

EpKefe, Caufe des tranCports du peuple de cette 
▼iHe , quand il fut qu'it ppuroit appeller la Sit, Vierg« 
mere dt Dieu , III, 264. 

• Ephores, Moyen de (appl^er i cette magiilrature ty- 
rannique , II. $6, Vic<s dans I'inftitution de ceux de 
Lcc^d^tnone , II. 41. 

Epidammiens. Precautions qu'iU prirent contre la 
corruption que les barbares auroient pu leur comma* 
niquer par la Toie du commerce ,1, 59, 

lEpoux, Ne pouToient k Rome fe Eaitf! des dons , au- 
frement qu'^ivant le mariage , 111. Ce qu'its^ pou* 
roient fe donner par tfeftament , III. 214. Ce qu'ils pou- 
Yoient fe donner chcz les Wifigoths; & quand pou-* 
Toient fe donn.er , llh 1^, 

Epnuvc par U fir. Quand avoit lieu chez le| Ripuai* 
res. III. 375. • • • 

JEquUiire. Ce qui le maintient entre tes p^flkoces de 
rfeurope, II, 140. * 

Equiti, II y a cljl« rapports d'^quit^ qui font ant^« 
fieurs i \^ loi poiitive qui les ix^iXit : quels ils font • 
]. 

Emur, Quelle en eft la fource la plus fi^coode • 
IV. 57. 

Erudition, Embarras qa'elle caufe it ceux chez qui 
•lie eft trop vafte , IV. 51. 

EsCHiNES. Pourqaoi condamn^ k I'amende , U» 
lop. . 

Efclavage, Pourquoi plu$ commun dans le midi que 一 
dans le^nord, II. 152. Les )urifconfulte$ Romaios fe 
font tromp^s fur rorigine de rcfclavage : preuves de 
leurs erreurs , II. ; 7* & fuiv. Eft contraire au droit 
naturel & au droit civil y ih'td. Peat il d^river du droic 
de la guerre ? ihid, Peut-U venir du m^pris qu'une na* 
tion con^oit pour une aatre » ce m^prb icaat fond^ 



turiadifFtfrence <i«s ufages ? Raifon admirable des £" 
pftgnoU pour tenir Vcs Am^ricains en efclavaget , II. 
174. Raifons admirables du droit que nous avons d« 
tenir les ne^res en efdavage , II. 176 €r fuiv. Si ve- 
ritable origine , II. 177. Origine de cet efclavage tr^f 
doux que I'on trouYe dans quelques pays, II. 178. Eft 
contre la nature ; mats il y a des pays ou il e(l fondi 
fur unc raifon naturelle , II. 178. 179. Eft inutile par- 
ini nous , ibid. & fiuv, Ceux qui voudroient au'il pAt 
s'etabFir parmi nous, font bien injuftes , & ont les vuet 
》ien courtes, 11. 181. Combien il y en a de fortes : \4 
r^el & le perfonnel •• leurs definitions , 11. 182. C« 
flue les lois doivent faire par rapport k I'efcUvage.IK 
183. Ses a bus , ibid, & fuiv. Eft 11 ne partie dei cou- 
tumes du p«uple efclave , III. 31. Voyez Efclave, S"- 
vitude. 

Efclavagt civil* Ce que c'eft : \\ eft per ni deux au 
、 inaitre & I'efcUvc : dans qttel pays il eft le plus tof" 
rabl« , U. 170. 

Efclavagt de la glebe* Quels tributs doivent fe payer 
^ans Ics pays ou il a lieu, II. 115 & fuiv. QuelU en eft 
Ordinairement I'origine , ibid, 

Efclavagc domefiiquc. Ce que I'auteur appellc amfi • 
II. 198. 

Efclaves, Ne doivent point Strc aflTranchis pour ac- 
cufer leurs maitres , IL 103. Quelle pare doivent avoir - 
^ans les accufations , ibid, II eft ablurde qu'on le fott 
p9r naiflfance , II, 173. Leur grand nombre eft plus oti 
fnoins dangereuxy fuivant la nature du gouvcrnemcnt, 
II. 105 & fuiv. II eft plus ou moios dangereux quails 
foient armes , fuivant la nature du gouvcrnemcnt , II* 
1S6 & fuiv. La douceur des lois qui les concernent* 
^ des maitres i qui ils apparttennent , eft le vrai 
inoyen de les tenir dans le qevoir , II. 188 & fuivm 
R^gletnens a faire entre leur$ maitres & eux, n. 191 
^ fuiv, Etoient mis a Rome au niveau des bfcte* , II. 
192. II d| contre la loi naturelle de les condamn<r 
^omme parricicUs , lorfqu'ils tiMnt un honame libre en 
fe id^fendant contre loi , HI, aSi. Hots des ferails, il 
eft abfurd^ que la loi civile leur mette entre les manis 
fe foin de la vengeance publique , dpmeftique & parti, 
fuliere»lU. 318. 



t^f T A % t n 

£fclavcs (Guerre des). Principale Ctufe de cette gaerr^ 
attribute aux traitans , 11. 77. 

Efpagne, Combien le pouvoir du derg^ y eft utile 
饞 u p^uple , I. ^6. Moyens ^tranges & abfurdcs qu'clle 
cmploya pour confcrver fa vafte monarchte , I. 2oq. 
Heureufe ^tendue de ce royaume » I. 212. Sa fituatioa 
contribui , vers U milieu du regne de Louis XIV , k 
la grandeur relative de la France , I. 216, Singularity 
des lois que les Wifigoths y avoient ^ablies : elles 
provenoient du climat , II. 166. Mauviife politique de 
cette montrchte todchant le commerce en temps de 

f;uerre, 58. Opinion des anciens fur fes richef- 
es : ce ^'il en faut croire : fes mines d'or & d'argent, 
ibid, 106. S'eft appguvrie par les richeifes qu'elle a ti* 
r^es de I'Am^rique, ibid. 131 & fuiv, Abfurdit^ de fes 
lois fur remploi de I'or & de I'argent, ibid, 136. N'cft 
qu*un acce(roire dont les Indes font le principal , ihii. 
137. C'eft un mauvaif 'tribut pour fon Roi que celut 
qu'il tire de la douane de Qadix » ibid, Pourquoi I'in* 、 
t^r^t de I'areent y diminua de moiti^ auffi-tdt apres la 
d^couverte des Indes , ibid, 146 & fuiv. La liberty fans 
homes qu'y ont les enfans de Ce marter k leur goilt , 
eft moins raifonnable qu'elle ne le feroit aiUeurs, Hid. 
195. 196. Etoit pleine oe petits peuples , & regorgeoit 
d'habitans a van t. les Romains , Aid, 206, Comment le 
ilroit romain $'y eft perdu , ibid, 359 & fuiv, C'eft 
r ignorance de r^criture qui y a fait tomber les lois 
Wifigothes , ibid, 363. Pourquoi fes lois f^odales ne 
font pa$ les monies que celles de France , IV. 45. 

Ejfapiols, Biens qu'ils pouvoient faire aux Mexi- 
calns ; maux qu'ils leur ont fait, 11. 9. Raifons admira* 
bles pour lefquelles ils ont mis les Am^ricains en efcU* 
rage , II, 174. La religion a i^ii I« pr^texte de tous 
leurs crimes en Am^riaue,' II. 175. Maux qa'ils font i 
eux & aux autres par leur orgueil. III. xo. Leur c" 
ra^ere compart avec c«]oi des Chinois : i«ur bonne 
foi ^prouv«f€ dans tous les temps ; cett» bonne foi ; 
|oxnte a leur pareflfe , leur eft peroicieufe, III. 1 1. 11. 
Leurs conqu£t«s & leurs d^couvertes. Leur different 
avec les Portugais ; par qui jug^* III. 118 & fuiv, Ne 
f«roient-il$ pas mieux de rendre le commerce des In« 
des litre aux autres nations ? III. 13S. Leur tyrannie 
fur les Indiens s'^tend jufcjues fur les manages , 11 f. 
舊》" Leurs cruaut^s d^tcrminoient Ut fcnunes. I'A- 

tn^ri({ue 



— r^ue 4 fe procurer ravortemeat , lU. f 98. Oat 
▼iol^ cruellefnent & ftupidement le droit dei gens en 
Am^rique , lU. 3^. Cc n*c(t pas one aibfurdit^ de dire 
que leur religion vaut mieux pour leur pays que pour 
le Mezique ,111. i6o. 

EJhapiols ou Jf^tfigotks, MotiTc de leur, lob au Oi}ft 
des donations i caufe noces , Ilf • 2^. 

Efpions^ Lc^ur poi:Uait : il n 霉 doit point y en aroir 
flans la monarchie JU« 11 j. 

Efprit its Uis* C« que c'eft, I. II. Com 読 m 8t dam 
queiordre cette matiere e(l traic^ dant cec ouvrage , 
I. i ^'丄 La nature de cet ouvrage vtt pas dCt engager 
I'auteur Ji travailler pour &ire crOrre la religion chre- 
tienne : mals il a cherch^ k la faire ahner , D. 4^ £ft-ce 
la buUe unigeititus qui eft la caufe occafionnelle de cec 
ouYrage ? O. 2j. Cet ouyrag^e a 似 api>rouY^ de toute , 
rEurope. Quel en eft le but ; ce c^'tl contient. Pour- 
:<|uoi le gazctier ecd^iiaftique I'a (i fort blam^ , & com* 
ment il a raifonn^ pour le blamer, D. 27 & fuiv, 

Efprit ^incral ^unc nation, Ce que c'cft , III. 《《 
Conbien d faut tcre attentif i ne re point changer • 
III. 7. ' 

EJfiens, Sont un€ preuvc que les lois d'ltne religioiff 
i{u«He tju'elle foit , doivent confortnes a cellcs dai 
la morale , III. 24; 6* fuiv, 

Etahliffcnuns de Philippe - Auguftc & ceux Saint 
Louis font une des fources des coutumes dc France 9 

? 111.448. 

Etahlijfement ft St, Louis, Revolutions qu'ils appor- 
.terent dans U jurifprudencc , HI. 413 6» juiv, Pour- 
quoi admU dans des tribunaux , & rejct^s dans d'aq* 
.tres , ibid. 416. Soirt rorielne de la procedure fecrette, 
ibid, 421. Comment tomberent dan$ roubli , iUd, 4ap 
& fuiv, Ce qu"il faut penfer du code oue nous avoi^ 
ioxxs ce nom » thid, Ne ftrrent pornt connrm^s en parle- 
snent » ihid» Le code que nous av^ns foas ce nom 
jeft un Quvrage fur les deabliffemens , H non pas let 
tabUflemens m^me , ihid. 431. Ce c(ae c'cft, commenty 
par qui a ^t^ Cut ce code , & d,oi^ tt a iti tlii , ibii, 

' Etabuffcnunt - i!e - rpi, Ce que c'^toit .da temps dfi 
^aint Louis , lU. 416. Ce code eft un ouvrage tr^ 
jpff^CMux. » 卫 ou,oi ; d^Ca^ts » fa iorroe , Ul« 454, 



154 Table 

EtahUffement dc la mdnarckie Frarifoife, VoyW 

DVBOS. 

Etat, Comment les 豸 tats fc font formes , & comment 
fubiident f I. II. Quelle en doit 6tre la grandeur pbur 

2u*il5 foient dans leur force , I. an & fuiv. Plus im 
tat eft vafte , plus il eft facile de le conquerir , ihid. 
"Vi^ (ies Stats compar^e avec celle des homines : de 
cette convparaifon derive le dfoit de la guerre , II. 4 
& fuiv, Chaque ^tat , .outre la vconfervation qui eft 
Jeur objet general , en a un particulil^r , II. 31. De com- 
bien.de manleres un 豸 tat pent changer , II. 58. Quel 
eft I'inftant il eft le plus floriffant , ibid, Sa richefTc 
depend de celle des particuHers : conduite qu'il dolt 
tenir i cet ^gard , II, laS. 119. Doit i tons les ci- 
toy ens une Tub ii (lance affur^e * la nourriture , un v^- 
tement convenable » un genre de vie qui ne foit point 
contraire i la fanti , III. aji. Un grand , devenu ac- 
ceiToire d'un autre, s*afFoibIit, & afFoiblit le princi- 
pal : confi^quences de ce principe , aa fujet de la fuc- 
ceffion i la coaronne, III. 311. 
Etat civil, Ce que c'eft, I. ii. 
Etat moderc, Quellcs y doirent ^tre les punkions , 
1. i?o. 

Etat politique, De quoi eft form 叾, I. 10. 

. Etats, ^toient fr^quemment aflemhl^s foas les deus . 
premieres races : de qui compof^s : quel en 豸 toit Pob- 
jet , III. 360. 361. * 

Etat J ( Pays £ On ne conooit pas a (Fez en Fnnct 
la bont^ de leur gouvemcmcnt , II. 135. 

EthiopU Ceft la religion cltf^tienne <{ui en a baimi 
le defpotifme , III, 237. , 

Etrangers. Ceux qui arrWoient autrefois en Franc 麕 
^toient trait^s comme des ferfs : de ce fait , I'auteut 

Croiive que ce qu^on appeHoit ctnfus ou cens , nc ft 
Toit que fur les ferfs , IV. 59. 
Etrts, Out tous leurs lob , I. 3. 
Etfis inulUgens, Pourqitoi fujets 4 Kerreur : pour 鎌. 
quoi s'^cartent de teurs lots primitives & de celle qu*ils 
le prefcrivent eux-mSmes, I. 3. Ifl; 30?. 30^. 

Evanple^ Eft 1 'unique four" 911 if faut chercher Ie» 
rcgtes & I'uHire , & non pas i^ans tes rfeverie$ 
fcholafiiaues f III. 114. lajf. Eft il vrai que l*auteur ei^ 
regarrfc let pr^ceptM cOBUfte <U fiiD,les €Oftffils I Dw 



D £ S MATlCAtS. 155 

EiTCHer (Saint) Songe <{u*il eft ravS dant te para* 
4is , d'ou il voit Charles Marcel tourment^ dans I'enfer 
des foa vivant , parce qu'il eotreprit fur le temporel 
da derg^ , IV. 159 & fuiv. 

, Evichis, Pourquoi les Rois en ont abandonn^ les Elec- 
tions 尸 enlUnt un temps , IV. 144. 

Erequts, Comment font devenus fi confid^rables , 8( 
ont acquis tant d'autorit^ Ah% le commsncement de la 
monarchie , II. 167. Ont refondu les lois des Wifigoths • 
defquelles viennent toutes les maxim" , tout les prm- 
cipcs & toutes les vues de I*inquincion>lII. 345 & fuiv^ 
Charles le chauve leur defend de s'oppofar i fe« lots , 
& de In n^gliger , fous pr^texte du pouvoir aii'ils ont 
de faire des canons ttl. 361. Parce qu'ils font 6vdques , 
font'ils plus croyablcs que les autre s hommes , IV. ii* 
Ceux d'autrefois aroient la charit^ de racheter des 
captifs, IV. 46, Legons d'^conomie qu'ils donnent k 
Louis, frere de Charles 1^ chauve , afin qu*tl n'incom* 
mode point les eccl^iUftiques , IV. $$. Menoient an* 
ciennement leurs vafTaux a la guerre : demanderent la 
difpenfe de les y mener , 8c le plaignirent quand lU 
Peurent obt«nue , IV. 66, Pourquoi ieu^s raiTaux n'e- 
toient pas men^s i la guerre par le comte , IV. 70, 
Furent les principaux aut^urs de rhumiliation de Louis 
le d^bonnaire , & principalement ceux qu'il avoit tir^s 
de la ferritude, IV. 104. 105. Du temps de Chilp^ric » 
leurs richeifes les mcttoient plus dans la grandeur que 
le Roi mtme , IV. 154. Lettre hnguliere ou'ils ^crivirent 
i Louis le germanique , IV. 139 & fuiv. Far quel efprtt 
Ae politique Charlemagne les roultipUa 5e les ren^it fi 

IHiinTans en Allemagne , IV. 157. Quand quitterent 
es habits moodains & ceiTerent dialler k la guerre , IV. 



Eunu^ues, Pourquoi on leur confie en Orient des m^- 
-giflratures ; pourquoi on y foufFre qu'ils fe marient : 
iifaffe qu*i]s peuvent faire du mariaee , II. 19^ & fuW. 
11 {emble qu'ils font un mal n^cefuire en Orient , IF. 
107 Sont charz^s en Orient du gouyernement int^rieut 
oe la matfon , 11 . 213. , 

Europe. Se gouTerne par les xnoeurs ; d*oi\ il fuit (|aft 
c'eft un crime contre le genre- hamain d*y xouloir m* 
uoduire le defpotifme, I. 188. PourqUoi le gou^erne^ 
tiMnt de la plivpart des 还 tats qui la compofent eft mo- 
^iUf II. 35* Pourquoi Us peisMf iifcales ' j font ytus 



ij6 Table 

/^vercs qu'en AGe> U. i Les monarqires n'y puSfient 
guere d'^dits qui n*afflig;ent avant qu'bn les ait vus ^ 
c'efl le contraire en A(ie , II. ijS. La rigueur det 
tributs que I'on y paye yient de ta petiteiTe des vuef 
des miniAres , iBid. Le grand notnbr.e de troupes qu'elle 
cntretient en temps de paix comme en temps de guerre* 
ruine les princes & les peuples , IL 140. Le monachiw 
tne y td multipli^ dans les drff^rens cUt^;^* cn raifoi^ 
de leur chaleur , II. ij^.-Sages prr^cautrons qu'on y 爭 
prifes contre la pefte , 11. 162. Le cfimat ne s>ermejr 

Suere d'y ^ablir la polygamie , II. 200. ft y nait pluf 
e gar^ons que de fiUes :Ta polygamte ne doit done pas 
y avQir lieu : c'eft auiH ce qui la rend moins. peuple* 
que d'autres pays, II. 201. III. 19*8. Ses diflTcrens^ cli- 
mats compares avec ceux de FA fie : caufes phyfiques 
de leurs difFi^rences r conf^quences qui rifuUent de 
jcette cotnparaifon pour les mqeurs^Sc pour le g^ouvcr- 
nement des diff-^rentes nations ; ralfonoetQens de I'aiv 
teur confirm^s i cet ^gard par I'hrftoire •• dbfervations 
liiftoriques curieufes , fl. 221 & fuiv^ Inculte » ne fe- 
roit pas fi fertile que l^m^rique ,11. 239. Poarquoi eft 

?' lus commersante aujourd'hui qu'elle ne I'^toit autre- 
bis , III. 71. Le commerce j fut d^truit avec I'dnpire 
d'Occideht, III. iii & fuiv. Comment le commerce 
s*y fit jour a travers la barbarie , III. 123 & fmv. Son 
^tat , relativement i la d^couverte des indes arienta- 
|es & occidentales , ibid, 127 & fuiv, Lois fondamen^ 
tales de fon commerce , ibid, 129 6r fu'rv, Sa pui(fancr 
j& fon commerce depuis la d^couverte de rAm^rique., 
ihid, i^i. Quar.tite prodigieufe d'or qu'elle^tire du Br^- 
ixl , ihid, 13" Revolutions qu'elle a eiTuv^es par rap- 
port au nombre de fes habit^ns , Hid* 220. Ses j)ro^res 
dans la navigation n'ont point augment^ fa population, 
ibid, 127. Eft a^elleinent dans le cas d'avoir befoin 
lies lois qui favorifent la population , iiid. az8. 5e» 
tnoeurs depuis qu'elle eft chr^tienne compar^es avec 
ceUes (ju'eUe avoit auparavant , ibid, ; 137* Les peuples 
du midi de I'Europe ont retena le c^ltbat , qui leur eft 
plus difficile k obferver qa*k ceux du nord qui I'ont rt^ 
|et^ •• raiibns de cette bhfarrerie , Bid, ayi. 

Europicns, Raifons pour lefquelles leur religion pTCinl 

peu <fans certains pays » III. a86. 

EuRic. Ceft lui qui a donn^ U$ loU» 6c fait r^gtr 



dssMaticres. 1^7 

Exclufi^n -it la Jueeejjion. i la cour-inne. Qatnd pe«t 
avoir lieu contre fh^ritier pr^fomptif, HI. 311. 

Excommunications. Les papes en firent ufage poor 
arreter les progres du droit romain. ITT. 441. 

Excctttricc Voyei Pttiffatue txicutrut. 

EyecmpUs, Ceux des chofes pafli^cs gou-TCrnent tet 
liommes , concurremment avec ie dimat , la religion , 
les lots , &c« de la naat refprit e^n^ral d'un« aation • 

Exhtredation. Pcitt £tre pcnnife dans unc monar- 
chie , i. 87, 



Fabiens. 11 eft aflez difficIU de croir« qa'il n'eii 
^chappa qu'un enfant, quand ils furent c 夏 termin 豸 s par 
lec V^iens.m. ao8. 

Faculte d'empichtr, Ce qae c,eft en matierc de loif 

31. J9- 

faculti de Jhtuer. Ce que c'eft , & & qui doit ktit 
confine dans un ^tat libre , ibid, 

FamilU, Comment chacune doit titt gouvern^e , 1. 
47. La loi qui fixe la famille dans une fuice de per- 
-fonnes du m^mc fexe , cootrfbue beaucoup k la pro- 
|)agation , HI. 190. 

famille ( Noms de )• Leur avantage fur Us autres 
jioms, UI. 1^0. 

Famille regndnte Ce n'cft pas pour elle qu'on a ^ta- 
1>H I'crdre de fuccedion & la couronne ; c'eA pour l'4ut, 

HI. 314. 、 

Families panicufieres, Compar^es au clerg^ : il r^ulte 
cette comparaifon qu'il eft n^cefTaire de mettre des 
l>ornes aux acquititions du clerz^ , III. 291, 

Famines, Sont frj^quentes 4 la Chine i pourquoi ; y 
caufent des revolutions , I. 204. 

Fatalite des materialiiles. Abfur^e : pourquoi, I. 4* 
^ne religion admet ce dogme doit etrc foutenue 
par des lois civiles tres f^veres dc tr«s f^v^remejit ex 豸- 
cut^es , III. 246. 247. 

Faujfer la tour it fon fctgncur, Ce que c,^toit ; Su 
X«ouis a'boUt cette procedure dans t'ribunaux de fes 
<k>matnes ; 6c introduilit dans ceux des feigneurs I'ufage 
4e fauifer fans fe bat"e, ILI. 415 6* fuiv. 

Tome V* X 



158 T A B L K 

Fauffer It jugement. Cc que c'etoit , in. 3 夕夕 & fuivZ 
Faux monnoycurs, Sont-ils coupables de ieii-majeft^? 
11. 94. , 

Fcconiiti. Plus conftante dans les brutes que dans 
refpece humaine : pourquoi , III. 187. 188. 

tUonu, Pourquoi Pappel ^toit autrefois une branche 
de ce crime, HI. 399. 

Fcmnus, Pourquoi Tibere ne voalut pas d^fendre k 
relies des gouverncurs (Taller porter leurs d^r^glemens 
dans les proYinces , 【. 159. Leur f^condite k la Chine 
doit faire bannir le luxe de cet empire, I. 161 & fuiv* 
Combien elles font d^grad^es par la perte de leur ver- 
tu , I. 164. Leur condition dans les diffi^rens gouv«r- 
nemeos , I. 165 & fuiv, Pourquoi elles ^toient fages 
dans la Grice,I. 166. Etoient comptables i Rome de 
leur conduite devant un tribunal domedique , I. 167. 
Etoient a Rome & chez les Germains dans une tutelle 
perp^tuelle •• cet ufage fut aboH ; pourquoi : Etoient 
afFranchies de cette tutelle k Rome en devenant meres* 

I. 170. HI. 98. Peines ^tablics par les Empereurs ro- 
mains centre leurs debauches , I. 171 & fuiv. Quelles 
doivent 6tre leurs dots & leurs gains nuptiaux dans 
les differens gouYernemens , I. 174. Ne peuvent pas 
etre maitreiTes dans la maifon ; mais peuvent gouver- 
ner un 谷 tat , I. 177. Le pouvoir qu*on donne en orient 
aux eunuques de fe marier, eft une preiive du m^pris 
que I'on y fait des femroes , II. 197. Dans les pays chauds 
elles font nubiles des I'cnfance : elles y doivent done 
^tre efdaves , 11. 198, Doivent dans les pays temp 叾, 
"s Stre libres ; pourquoi , U. 199. Doivent dans Ics 
pays froids avoir une liberty 化 ale k celle des homines » 

II. ibid. Leur plurality depend beaucoup de leur en- 
tretien , I【. 101. Pourquoi une feule peut avoir plu- 
fieurs maris dnns les climats froids de I'Ade, II. 202* 
II y a des "rails a Conftantinople ou il n*y en a pas une. 
On dit qu'il n'y en a point du tout dans les fi^rails 
d*Alger, II. 205. Doivent , dans les pays ou la poly - 
g^ir.ie eft ^tablie , Stre fepar^es d'avec les homines , H. 
306. On ne pourroit pas les tenir en Cervitude danf 
une r^fviblique , 11. 207. Leur liberty fcroit fune((e 
dans les ^tats dcfpotiques , ikid, Leur cloture dans les 
pays-prientaux eft la fource de toutes leurs vertus , leS 
& fuiv, Le$ devoirs qu'elles ont k rcmplir font nom^ 
btea^ ; files n$ ies rjempliiTent (^u'autant ^u'oq ^^artf 



DCS Maticrcs. 

i*t(lts Its amnfetnens , 8c ce <{a'on appelle des affaires » 
ihiit Leur extreme lubricity daos les Indes : caufes de 
ce d^fordre,!! 109. 210. U y a dcs dtmats ou l,on eft 
forc^ de les tenir enferm^es , quoique la polygamic n'y 
ait point lieu •• leur horrible caradere dans ces climats > 
n. aio. Elogc galaot de ceUet de nos cUnuts , II. iir« 
Pourquoi la nature leur a donn^ plus de pudeur qu'auK 
liommes , ihid, Doivent, dans les pays oA la ripudia^ 
t'on eft atHraife , en avoir le droit comme les hommcs , 

II. aij. 214 6» yJuV. Seroit-il boo de fatre det lots en 
France pour corriger leurs mceurs flc borner leur luxe ? 

III. 7. Gatent les moeurs, mats forment le fodt, ibid,, 
9- Leur orgueil ridicule dans Ics Indes » iiid» 10. 1 1» 
Lc$ moeurs ne changent point dans les pays ou dies 
font enferm^ef ; c'eft It contraire dans ecu 駕 oCi cites 
▼ivent aTtc les hommes , ihid. 14. Leurs moeurt in* 
fluent fur le gouvernement •• exemple tir^ de U Mof- 
covie , ibid, 17. Pourquoi font modeftes cn Angl«terre » 
iHd, 41. Pa (Tent dans la famille du mari •• contraire 

J>oavoit Stre ^bli fans inconvenient , ibid, 190. Les 
ois & la religion dans certains pays ont ^tabli divets 
ordres de femmes legitimes » ihid, 191. Cliaque homme 
dans la Chine n'cn a qu'une legitime , k laquelle ap« 
part'iennent tousles «nfans &, concubines de Con mari^ 
ihid, M^teilus Numidicus Us regardoit comme un mat 
n^ceflfaire , ibid, 109. Ceft un bon moyen pour les 
r^duire que de les attaquer par U ranit^^ ibid, aio. U 
eft centre la loi naturellc de les forcer i. fe porter 
acaifatrices contre leur mari , ihid. 191. Eft il jufte He 
les priver de la faculty de ponvoir ^tre inftitu^es h 豸- 
rideres • ihid, 294 & fiuv, Pourquoi doivent ^tre plas 
retenues que les homines , ihid. 299. U eft injufte , con* 
traire au bien public & a Pint^rSt particulier , d'inter- 
<iire le mariage k celles dont le mari eft abfent depuu 
long-temps , quand elies n,en on^ point de nouvelfes » 
ibid, 300. 501. On doit pourvoir a leur ^tat civil dans 
les pays ou la polygamie eft permife , quand il $*y in- 
troduit une religion qui U defend , ibid. 301. Le ref- 
pc£l qu'elles doivent a leurs marb eft une des raifons 
qui cmpeehent que les meres pulflfent ^ponfer leurs fils : 
leur f^condit^ pr6natur^e cn eft nne autre , ibid, 306. 
La loi civile qui , dans les pays ou il n'y a point de U» 
rails , les foumet a rinqumtioxi 6e leurs efclaves, eft 
abfurde I ihid» ^iS, Cas oil U loi chez les premiers 

Xz 



、6o T A E t H 

Romains W appelloit a U fucceflion ; cas ou 'eUe lesr 
•i> excluoit , rbid. 316. Comment on chercha a Rome a 
r^primer leur luxe , auquel les premieres lois avoient 
laWTi^ ane porte ouverte , ibid, 532 & fmv, Pourquoi , 
&dans quel cas la \o\ pappienne , contre la difpolitioir 

la loi voconienne , les rendit capabUs d^^tre l^ga- 
taires , tant de leurs maris cpe des Strangers , ibid, 
5>8. On doit dans one r^pubiique faire enforte qu'elies 
He puiifent fe pr^valoir pour le luxe , ni de leurs ri 一 
cheifes , ni de refp^rance de leurs riche(T?$ ; c'eft le 
contraire dans une monarchie , ibid. ^40. Du temps des 
lors barbares , on ne les faifoit paiTer par I'^preuvc du 
feu que qiiand elles n'avoient point de champions pour 
les d^fendre , ibid. 375. Sur quoi notre liaifon avec 
dies eft fondle , ibid. 388. Ne pouvoient appellor en 
combat judiciaire fans nommer leur champion , &. fans 
^tre autorifees de leur mari ; mais on pouvoit les ap- 
peller fans ces formalit^s , Ibid. 395. Etoi^nt autrefois 
toumifes a la jurifii^llon eccl^iiailique , ibid. 437, 

Fmme adulun. Son mari ne pouvoit autrefois la 
re{V^endre ; Juftinien changea cette 】di : U fongeat 
plus en cela ik la religion qu'4 la puret^ des moeurs» 
III. 500. 

Fer chaud. Voyez Preures. 

Fermes & reventu du Roi, La r^gte leur eft pr^f^raWe: 
^lles ruinent le Roi , affligent & appaavriffent le peu- 
ple, & ne font utiles qu'aux £ermi.ers qu'eUes cnricbif- 
ftnt ind^cemment , II. 142 & fai,* 

FcrmUrs, Leurs richeffes ^normes les raettent en 
qaelque forte au-deiTus du l^iflateur , H. 143. 

FertilitL Rend fouvent d^ierts les pays qu'elle £»• 
vorife , II. 233. Amollit les homines, II, 23 

Fetes, Leur nombre doit plutot hxtt proportionn^ aux 
befoins des hommes «ju*a la grandeur de I'Stre que Von 
honore, III. 159 & fuiv, 

Fdodales, Voyez Lois feodales. 

Fian^aillu, Temps dans leqael en les pouToit fair« - 
i Rome, III. 115. , • . . 

Fideieommit* Pourquoi n'itoient pas permis dan* 
fancien droit romain : Au^ufte fut le premier qui les 
autorifa , III. 3 J1. Furent mtroduits d'abord pour dlu- 
der la loi voconienne : ce que x'^toit : il y eut dcs fi- 
d^icommilTaires qui rendirent la fuccefllion ; d'autres 1« 
||ardereiit> ihid, 335. Ne peuvent faits pa^- 



DBS Matters s. 



i6i 



des gens d'un bon naturel : nc peuvent £tre confi^s 
qu'4 d'honndtes gens ; & il y au?oit de la ri^aeur k 
refi^arder ces honnlces gens comme de maurab ciroyenSf 
ibid, J 37. II eft dangereux He les confier i des gcnf 
qui vivent dans un nicle ou les moears font corrom* 
pues , ibid. 

Fidclles, No$ premiers hiftoriens nomment amfi cf 
que -nous appellons Taflaux. 
Voyez Voffaux, 

Fiefs. II en ftiut dans une monarchie : doivent avoir 
les mSmes trtvileges que les nobles aui les poflfedent, 
I. 86. 87. 3ont une des fources de la multiplicity de 
nos lois & de la variation dans les jugemens de nos 
tribunaux , I. 11" Dans les commencemens ils n'etoient 
p(Mnt hiSr^ditaires , TI. 156. Ce n'^toit point la m^e 
chofe que les terres faliques , ihii. 6* fuiv. Lear rfta- 



leur ^abltfTement qui a born^ les difpotitions de U lot 
falique , ih'id^ Epoque de leur etabliflfement , ibid Qiiand 
la tutelle commen^a a itre diftingu^e de la baitlic oa 
garde , II. 163. Le gouyernement f^odal eft utile a ta 
propagation , III. 1.26. C'eft peut - ^trc avec r.iifon 
qu'on a exclu les filles da droit d'y fucc^der, 111. 195 
En les rendant h^r^ditaires , on fut oblig^ d'introduire 
phifieurs ufages auxquellet les lois faliques , ripuaires , 
&c. n'^toient' plus appticables , III. 359 6* fuiv, Leur 
multrplicit^ introduiHt en' France une d^pendance plu- 
耄 6t fi^odale que politique , III. 560. Orieiivc de la re- 
gie qui dit : autn chofe tfi Ufitf, autre enofi tfi la juf- 
tice , in. 405. Leur origine ; th^orie de leurs lois , & 
caufes des revolutions ^u'elles ont elTuy^es , IV. 30. 
194. 11 nV en avoit point d'autres che2 les Germains 
que des cneTaux de bataill^ , des armes & des rejfts ; 
ntais il y a^it des vaflaux > IV. 33. 34. Eft-il vrat que 
las' Francs les (mt ^tablis en entrant dans la Gaule ? 
IV. 35. Le partage des terres qui fe fit entre les bar- 
bares & 1" Romains Idrs de la conqu6te des Gaules , 
pronve que les Romains ne furent p« tous mis en 
fervitude ; & que ce n'eft point dans cette pr^tendue 
fervitude gen^rale qu'il faut chef cher i'otigme des fiefs » 
, IV. 37 ^fuiv. 

F'ufs. Leur origine eft la m^me que cell« de la f«r- 
rkude de U gkbe : quoUt eft cttte origipe , IV, 44 & 




l6l T A B L S 

ftiiv Par quelle fuperftition I'^gUre en a acquis , IV. 

47. Ne tirent point leur origine des benefices militaires 
des Romains , IV. 50. 51. On en accord oit Couvent les 
privileges g des terres poflf^d^es par des hommes H- 
bres , IV. 54. DifFi^rens noms que I'on a donnas a cette 
efpece de biens dans les diff^rens temps , IV. 63. Fu- 
rent d'abord amovibles , preuves, IV. 6j, 64. Le fre- 
dum fit pouvoit appartenir qu'au fei^neur du fief, a 
I'exclulion m^me du Roi ^ d'ou il fuit qoe la )uftice 
re pouvoit appartenir qu'au feigneuf du fief, IV, 81 
& fuiv^ Cclui qui avoit le fief avoit audi la judice , 

' IV. 83 & fuiv. Au d^faut des contra ts origtnaires de 
conceilion , 011 trouve-t-on la preuve ouc ics judices 
^toient originairement atta chides aux fiets ? IV. pi, Ne 
fe donnoient originairement qu'aux antruftions au 駕 
fiobI«f , IV, 106. Quo^a'amovibles , ne fe donnoient 
& ne s'otoient pas par caprice : comment fe don- 
noient : on commen^a i s'en aiTuFcr la poflfedion i 
vie » par argent , des avant le regne de la reine Brit- 
nehault , IV. 109 & fuiv, Etoient h^r^ditaires des le 
temps de la fin de la premiere race , IV. 128 & ftd,* . 
II ne faut pas confondr 蠢 ccux qui furcnt cr"s par 
Charles Martel , avec ceux qui exiftoient avant , IV. 
up. Ceux qui les poiTiidoient autrefois $*embarr»f- 
foient peu de les d^rader : pourquoi , IV. 13^, N'^- 
toient aeftin^s dans le principe oue pour la r^com^^enfe 
des fcrvices ; la devotion en nt un autre uCage , IV. 
134 & fuiVf Comment les biens de Nglife furent con- 
vertis en. fiefs , ibid, Les biens d'^glife que Charles 
Martel donna en fief, ^toient-ils k vie ou it perp^tuit^ ? 
IV. 14$. Quand tout le monde devint capable d*cn 
pofT^der , IV. 168 & fuiv* Quand & comment les Befi 
fe formerent des alleux , IV. 170 & fuiv, Quand & 
comment il s'en forma qui ne releroient point du Roi , 
IV. 174 & fuiv, Quand & dans quelles occasions ceux 
qui les teooient Etoient diCpenf^s d'allcr i la guerre , 
IV. 176 & fuiv. Quand commencerent k devenir ab- 
folument her^ditaires , IV. 177 & fuiv* Quand le par- 
tag€ a commence d'y avoir lieu ^ IV. 179. Devinrent 
(bus la feconde race des Rois , co^me la couronne , 
6\e£i[{$ &. h^r^diuires en mdme temps : qui eft*xe qi^i 
h^ritoit > qui eft-ce qui ^lifoit } IV. 180 & fuiv. Dans* 
<|uels temps vivoient Us auteurs des Uvres des fiefs , IV. 
iSi. JL'£sipereur Conrad ^tablit U premier que U 



1> 2 S M A T t £ R C S: l6) 

Tucceffion des fith pafleroit aux petits-enfani , ou aux 
frerei, fuirant I'ordre de fucceifion ; cette loi s'^tendit 
l)eu i peu pour les fuccefltons direAei , i I'infini ; 8c 
pour les colUt^rales , au feptietne degr^ , IV. ibid. ^ 
juiv, Pourquoi leur conftitutioo primitire "eft plus 
long-temps conferv^e en AUciugne qu'cn France , 1V» 
181. Leur h^r^dit^ ^tcicnic Ic goavernement politique , 
forma le gouvernement t^fodal , & fit pafler U couronne 
<lans la maifon de Hugues Capet , IV. 184 & fu'tv. C'eft 
<le leur perp^tuiU que font reous le droit d'ainefle , le 
"chat , les lods & rentes , See. IV. 186 & fidv. Origin* 
des lois civiles fur cette matiere » IV. 193. 

Fief de rtprifi, Ce que nos peret appelloient ainfi 參 
IV. 131. 133. 

Fillet Qaand commencerent chei les Francs k ixx% 
re^rd^es comme capables de fucc^der •• efFeti de ce 
changement , II. 251. N'^toient pas g^n^ralement "一 
clafes de la fuccellion des tcrres par U loi faliaue , II* 
.256. La liberty au'elles ont en Angleterre au lujet dit 
nariage y eft plus tolerable (pi'ailteurs , III. 195. SonC 
aflVz port^es au mariage ; pourquoi , III. 196. Leur 
nombre relatif k celui dei gar^ons influe fur la propa« 
Ration , III. 198. Vendues i la Chine par leurs peres » 
par raifon de cHmat , HI, aoi. II eft contraire i U loi 
natureMe de les obliger 毳 d^couvrir leur propre turpi- 
tude , III. 190, U eft centre la loi naturelie de leur 
permettre de fe choifir un mari i fept ans, III. ihid* 
Ceft peut-itre avec raifon qu'on les a exclues de la 
fucceuion aux fiefs, III. 295. Pourquoi ne peuvent pat 
^poufer leurs peras , III. 300. Pourquoi pouvoient itre 
pr^Urites dans le teftament du pere ; & les gar^ons 
le pouvoient pas Itre, III.' 531. Pourquoi ne fuccedeaC 
point i. la couronne de France , & fuccedent a plu- 
iieurs autres de I'Europe, IV. 189 & fuiv, Celles qui 
temps de St. Louis fuec^doient aux fiefs , ne pou- 
voient fe marier fans le confentement di^ feigneur , iV". 

194. • 

Fits. Pourquoi ne pouvoient ^poufer leur mere, III* 
^q6. Pourquoi ne poaToient.pas etre pr^Urits dans le 
teftament de leur pere , tajidis que les filles pouToient 
rdtre , m. "I. , 

rils de familU. PouT<moi ne pouvoit pas tefter , me- 
me avec la permiiTion de fon perCi cn la puifiance d« 
f^iiX itoit,lII.33o« 



i64 T A 1 t 1 

rinsneet, Caufes de leur d^fordre dans nos ftats » If* 
X38 & fuiy. 140. D^truifent le commerce , III. <7. 

Financier. Combien les peuples (imples font ^loign^s 
d'imaginer & de comprendre ce que c eft qu'un tel hom- 
me , IV. 54. 

Firmitas, Ce que c'dtoit autrefois en matiere f^odale^ 

IV. 19" * • • - 

rife. Comment les Idis romaines en avoient arr&t^ la 

"pad" , II. 121. Ce mot, dans I'ancien langage » ^toic 
(ynonyme avec fief, IV. 86. 
jFifcattx, Voyez Biehs fifcaux. 

Florcnet, Pourquoi cette ville a perdu fa liberty , I« 
121. Quel commerce elle faifoit , II. 47. 48. 

Florins, Monnoie de HoHande : Vauteur expHque 
par cette moonoie ce que c'cft que le change » HI, 
152* 

Wot. Son fyfteme •• fes lois , en fe pritant i la nature 
climat , ont cauf^ mille maux dans- les Indes , II, 
154. 5a do£lrine engage trop dans U We contempla- 
tive, nr. 145. Con^quences funeftes que les Chinois 
pr^tent au dogme de rimmorUlitd de I'ame ^tablrpgr 
ce i^giflateur« III. 25 jp. 
/ Foi ^ hommige. Origine cU ce droit fibdal , IV* 191 
& fuiv. 

Foi punijjue. La viApire feule a d^cid^ fi I'on devolc 
dire la foi punique ou la jFoi romaine , IIL 104. 

Foifilcjfe, Eft le premier CentimeAt de rhomme daQS 
r^tat de nature , I. 7. On doit bien fe garder dc 
profiter de celle d'un i^tat voifin pour I'^crafer , I» 
216. Etoit a Lac^di^mone le plus grand des crimes » 

IV. ID. , 

Folic, II y a <)es choCes folles c^ui font menses d'une 
naniere fort fage , III. 395. 

Fonds dc terrt. Par qui peuvent ^tre poiT^d^s , III, 
66. C'eft uhe mauvaife loi que celle qui empj&che de 
Ie$ vendre, pour en transporter le pri 幕 dan; les pays 
Strangers, III. 171. 

Fontenay ( bataUU dc )• Caufa U ruxae de la monar* 
chie, IV, 171. 

JForc^ difcnfive dcs itats r^latiY^ment Us uns aux au* 
tres, Dans quelle proportion elle doit &tre ,1. 2iz ^ 
fuiv. , 

Force difcnfive d\n itau CajS ou die «ft vAiiwxxt k 
k force onehfive , 1. 215. 



I 

DCS MATfSRlS. 165 

Poret des iuu. Eft relatiye , 1. 116. 
Force einiraU £un itat, £n qucQes nuins peat Itre 
plac^e , 1. 10. 
Force offcnfivt. Par qui doit kxrt r^gl^e, 1. 11 1. 
Forces paniculieres dc$ kommcs. Comment peuYent ft 
^luiir, I. II. 
FomuUitis it juJUctm 5ont n^ceflilres dans les nio« 
r narcfaies & dam Us r^ubllques ; permcieufes dans !• 
derpodfine , I, 118 & fuiv, Fourninoienc aux Romains 
qui y ^toient fort attaches , des pr^textes pour ^luder 
Ie» tois , III. ^ fiiiv. Sent pernicieufes quand U y 
Cn a trop , IV. 3. 4. 

Formofi. Dans cette iile c'eft 1e mar! c{ui entre dani 
la familie d€ la femme , 111. 190. Ceft le phyfiaue du 
ciimat qui y a ^tabli le pr^cepte de religion qui defend 
aux fetkunes d'ltre meres arant treate-cinq ans* III. 
aoj. La (febauche y eft autorifiie » parce que la relt- 
cion y fait regarder ce qui eft n^ceiTaire comme uiHif* 
&rent, & comme n^ceuair« ce qui eft indiffirent, III* 
249. Les niaridges entre parens au quatriemc dcgti y 
font prohib^s : cettt loi n'eft point prife aillcurs que 
dans la nature , III. 308. 

^oreim«. 'L'boimeur prefcric dans une monarchic d'en 
faire plus de cas (jue de la vie , I. ^i. 

France. Les pemes n,y font pas aifsz proportionn^t 
aux crimes , 1. 14J,. Y doit- on foufFrir le luxe ? I. 162* 
Heureufe Vendue de ce rpyaume : heareuCe litaation 
fa capitale , I. an. Fut vers le milieu du rezne de 
Louis XIV au plus haut point de fa grandeur relative , 
I. %x6. Combien les lois crimmelles y ^oient impar* 
laites Cous les premiers rois, II. 83. tombien il y fauC 
de voix pour condamner un accuU , II. 84. On y leve 
mal les imp6ts fur les boiflbns » IL 130. On n'y con* 
fioit pas aflez la bom 谷 du gouvernement des pays d'^- 
tats, 11. 135. II ne {eroit pas ayantageux k. ce royaii- 
me que la nobleiTe y pAt faire le commerce , III. 64 
€f fuiv. A quoi elle doit U conftancc de fa grandeur , 
ibid. Quelle y eft la fortune & la r«Scompenfe des nu- 
— rats, ihid, C^eft eUe qui , avcc rAngletcrrc & Ik 
Hollande, fait tout le commerce de rEurope , III. iji. 
Les filles ne peuvent pas y avoir tant de liberty fur 
les mariaees qu'elles en ont en Angleterre » 111. 195, 
Kombre de fes habitans fous Charles IX , ihid, 116. 
conftittttion afiuelie n'cH pas favorable i la populii* 

Y 



l66 T A* B L E 

tion , ihid. Comment la religion du temps dc nos peret 
y adouciflbit les fureurs de la guerre , ihid. 252. Doit 
fa profp^rit^ h rexercice des (Loits d'amortiffemcnt & 
cl'indeitinit^ , ihid, 173. Par quelles tois fut gourern^e 
ptsndant U premiere race de fes rois, ihid. jjq. Etoit 
des le temps de I'^dit de Piftes , diftiogu^ en France 
cotitumiere , & en pays de droit dcrit , ihid, 3^4. Les 
<ief$ , devenus h^r^ditaires , s*y muldplierent tellement, 
qu'elle fut gouvernde'plutdt par la d^pendance fi^odale 

? [ue par la dipendance politique , ihid. 360. Etoit autre- 
ois diftingu^e en pays de roWiflance-le-roi » & en 
ays hors rob^iffance-lc-roi , ihid. 416. Comment le 
roit romain y fut apporte : autorit^ <m*on lui donna ^ 
ibid, 441 d» ySzV. On y r en doit autretots !a juftice de' 
deux diff^rentes manieres , ibid, 442. Pref 化 oe tout W 
petit peuple y ^toit autrefois ferf. L'afFranchHT^mfent 
oe ces ferfs eft une des fources de nos coutumes , iSU* 
44S. On y a^met fa phTpart des h)is' ^omaines fur lefr 
fubftitutions , qaoique les fubftitiittoDS euflfent chez les 
Komatns tout un autre motif que celiit qui les a intro* 
duites en France, IV. 9. La peine contre fes faux t" 
moins y eft capitale : elle ne I'eft point en Anglcterre. 
Motifi de ces deux lois , IV. 15. On j piintt 1c rece, 
leur de la mftme peine que le voteur ; cela eft injufte » 
quoiquc cela fftt ]u (! e dans la Grece 8t k Rome, FV. 
14. Caufcs des r^rolutions dans les ridieffes de fes 
rois de ta premiere race , IV. 55. lAiftge oii ^toient 
fes rois de partager leur royaume cntre leurs enfans i 
eft une des fources de la fcrvitude de la glebe & dei 
fi^fs, IV. 45. Comment ta nation r^forma elte-m^me 
le gQuvernement civil fous Clotatre , IV. 114 & fuiv* 
Pour<{uoi fut d^vad^e par les Normands 8c les Sarra- 
fins , plutot que I'Allemagne , IV. 183. Pourquoi les 
Wlcs nV fuccedent point k la couronne , & (ucccdent 
i 73)Uilieurs autrcs couroimes de "Europe , IV. 189 
& juiv. 

Pranchifi. Dans quel fens eft efitm^e dans une mo- 
aarchle , f • 49. 

Frartfois, Pourqiioi ont ton jours M clattif de Pita* 
fie » II. 16. Leur portrait : leixrs manieres ne doiTenC 
point kite gSndes par des lois : on g^Mroit fours rer* 
tu$ , I. 2t4. III. 7 & fuiy, Serott-H boa de tear donner 
un cfprit de p^danterie ? III. 7. Mauvaife lot maritime 
Francois, lU, 524«.OfigiAe x^rohitioos 4eleuft 



4^ 



PCS M A r I E R E s; 167 

lots cirilcs* in. 541. Comment les lois Caliquef , ri- 
puaires , bourguignones & wifieothes ccffercnt d'etre 
en ufage chez Ics Francois, In* 366. 367. FAroch^, 
tant dcs roil que des peuples de U premiert race , IV. 

114 & fid,, 

' Francois I. Ceft par une (age tmprudf nee qu'fl rt* 
ftrfa li conqu^te rAm^ritfue, III. 136. 
Francs, Leur origin* : uUge & propri^t^s det ter- 
cliez euz arant qu'iU fuffent fortU dc U -Germa- 
n»€ » II. 250 & /mv,Q\xt\s ^toient Icun biens &> I'or- - 
de leurs lucce(nbnt lorfqn'ils vivoicnt daiu U 
Cermanie : efatngemens qui s'introduifircnt dans leurt 
ttfages lorfqa'ilf ,urcnt (ait la conqulte dei Gaulcs : 
cautes de ces changement , II. 2516 fiiv. En verm ' 
<Je la loi falique , tous les enfant milts Aicc^doient 、 
chez -eux k U couronne par portions ^gales* II. 15 7, 
Poarquoi lenrs roil portoient unc longae cfaerelure , 
II. 2.58»Pourqu(H lean rois «vo!ent plufieurs ftmmesy 
tandisatteJei fufetr n'oi avoicnt qa'une , II. 999. Ma- 
jority de leurs rots : elte a tari^ : pourquoi » fl. 060 
^ fuiv', Raifons de Pefprtt fangainsire' de leurs roit • 

II. 163^. 164. Afiembl^es de kur nation , II. 26" N*a- 
▼oiertt point de rois dans la Gertnaniei avant la con- 
ju^te des Gaules , ihid, Avant & apres la conqu^te des 
Gaules ils laiflToicnt aux principaux d'entr^ux le droit , 

d^Kb^er fur les petitef chofes , & riftrvoient k 
toutc b nation ht d^io^ration des eYKifet importantes 
^id. N'ont pas pa faire r^diger la )oi falique avant oue 
^'4rre fortis de la G«rmaiii« leur pays , HI. 341. li y 
en avoit deux tribus ; cellc des Ripuaires & c«Ue des 
Saliens ; r^unis fous Clovis , elles conferVerent chacune' 
leurs ufagcs , tbid, Reconauirent la German ie apris en 
•t" fortu , yi. 549. PrerogatiYes que la bi falique 
leur donnoit fur les Romains : tarif At cette (UfB6rence« 

III. 548 & fuiv. Comment 4e droit r amain Ce pcrdit 
dans le pays de leur domaine, & fe conferva chez le$ 
Goths, ICS Bourgnignons & t^s WHigoths , IH. 550 6t 
fitii^. La preuve par te combat ^toit en ufage chez eux , 
ill. 37《, Eft-il vrai qu'ils ayent occupy toutes les tcrrcs' 
<te la Gaule pour en faire des fiefs, IV. t^, Occupe- 
rent dans les Gaules les pays dont Us Wifigoths & les 
Boureuignons oe s'^toient pat empar^s : ils y porte*> 
rent les rooeurs des Germains ; de \k les fiefs dans ces 
CQfitr^es, IV. 36. Ne payoient point de tributs dan§ 



i68 



Tab l t 



le$ commencemens de la monarchie : les fenls Romain*' 
en payoient 卩 our les terres qu'Us poffi^doient : traits 
d'btftoire & "ITages, qui le prouvent , JV. 48 ^ /tnr* 
Qu«llc$ ^toient les charges AUt Romatns de» Gaulois 
dans . la monarchie frangoife > IV. 5a & fiuv,, TouteS;. 
les pr-uvcs qu'eomloye M.. i'abb^ I>u)9o$' pour ^cablir 
que les Francs n*entrereot {lOint dails J«f Gaalcs m 
conqu^rans , mats qu'Us y furent a|>peH^ par les |>«u- 
ples , font ridicules » flc d6nenti^s par I'hiftotre » IV. 94 
& fuiv. 

Francs'oleux, Leur origine . IV. 6%. • 
Francs ripiuUresJ Leur loi fuit pas a pas la loi fall- 
qae. II. 254. Viennent de la Germanie » 11. i^s* 
£n quoi leur loi & ceUes des autfes peuplcs barbates 
difTeroient 4e la loi falique , III. . 367 & fiuv. 

Fraud" Eft occalidnn^ par les droits cxcedifs far 
les marchandHes : «ft p«rnicieufe 4 r<^at: eft la foitrce 
d'lnjafiices criantes , & eft utiU aiix traitans , Vim 
151. Comment panie chez Ic Mogol & au Japoa , II. 

134. , 

FRiDEOONOE. Pounjuoi elle mourut dans fon ht , 
tandis que Brunehault mournt dans les fuppliccs, IV , 
III. Compar^e ii Brunehault, IV. 114. 
Frtd, Ce que fignifie ce mot tn Ungue Su^oife , IV* 



. /Wtf. Quand oil commeii^a k les r^glcr plus par la- 
coutume que par le C€>t« des lots » IV. ei. 

Fndum, Comment ce mot , qui fe troure dans les 
lois barbares , a ^t^ forg^ , IV. j6; Cc que c'^toit : ce 
clroit eft ta vraie caufe de I'^tabliflcment <ies jufttces 
fetgneuriates : cas 011 il ^toit exig^ : par qui il rdtoh , 
IV. 80 & fuiv, Sa grandeur fe proportionnoit k c€lTe 
de la protcdioii que rcccvoit celui qoi le payoit IV. 
8a. Nom que I'on donn* k droit fous la ftconde race, 
ihid, Ne pouTOft appartenir qu'an feigaeur du fief , k 
I'ezclufion m^e du roi : de til la juftice ne pouvoif 
appartenir qu'au fei^neur du fief , ibid, &' fuiv* 

Frtrcs^ Pour^ot z! ne leur eft pas permis d'^poufet 
teurs fceurs , HU 307. Peap1e« chez ^ui ccs manages 
^toieot aiitorif^s : pourquoi , III;, 509. , 

FrifoHs* Quand « par <pri leurs lob furcnt r^dig^es# 
III. 343. Simplicity ae leurs lois : camf" de cette 6m- 
iicit^ , ibidt Lcuu \q\$ crminellcs toicnt faites iur 




OES Matiercs. 



169 



to mime plan que les lois ripuaires , HI. j^S- Voyei 
mains. Tarif de leurs compoiitioni , III. 384. 
jFrugaliti, Dans une d^mocratie ou il n'y a plus de 
wcTtu , c'eft la frugality , 6c non le defir d'aroir, qui 
paflie pour avarice , I. j^. Doit ^tre generate danc une 
o^fAocratie : effets admtrablos qu'elle y produit,!. 67. 
Ne doh ^ns une d^mocratie r^gner que dans les fa<- 
fniUes, & non dans I'^tat , I. ibid. Comment on cn inf- 
famour ,1. 6i, Ne peut pas r^gncr dans une mo- 
narchie , I. ihiiL Combien il eft n^celfaire dans une de- 
inocratie : commeat les lois dolvent Vy entretcnir , t, 

74 ^ fii,* ^ 

FundntUUt. Platon a £ait dcs lois d'^pargne far les 

fundraiUes : Cic^ron les a adoptees , UI. 174. La reli- 
gion ne <loit pas «ncoarager les d^penfes fua^tairet , 
HI. 275- 



KwAbelUt, Celtef qui font Stabfies en France font in* 
juftcs & funeftes, II. 131, 

Gages it hataUle4» Quan<l its etoient re^us , on ne 
pouvoh faite la paix fans Ic confentemeRt du feigneur, 
in. 392. 

Caiju nuptiaux. Quels doivcnt 4tre ceux ties fern* 
tttes dans les diff^rens gouvernemecs , 1. 174. 

Galanterie. Dans quel fens eft permife dans une mo* 
na^chie, I. 4S. Suites facbeufes qu'el'.e entraine, X. 164. 
565., lyou elle tire fa fource ; ce que ce n'eft point ; 
«e que c'eft i comment s'eft accrue , HI. 38S. Origine 
de ceUe (! e nos ckevaKers errans , III. 3S9 & fuiv^ 
Pourquoi celle de nos chevaliers ne Veft point iQtro- 
^ttite a Rome ai dans la Grece, HI. ibid, Tira une 
gramie importance des tournois , III. 390. 

Gangfi, C'eft une d^^rine pernicieufe que celle des 
Indiens qui croyent que les eaux de ce fleuve fandi- 
£ent ceux qui meuretit fur fe« bords , III. .249. 

Gantois^ Puni? pour avoir mal a-propos appell^ de 
4lefaute de droit le conrte de Flandres , III. 412. 

Garj^ons, Sonl moins port<?s pour le manage que les 






170 T A B L S 

】m desfilles, influe beaucoiip fur la propagation , ni» 
198. 

Garde-nohlc, Son origins , IV. 190. Voyez B^illiem 
Gar iens des moturs a Athenes , A, 78. 
Gardiens des lois, ibid. 

GavUf. Pourquoi les vignes y fureat arrach^es par 
Domitien , 6c replant^es par Julien , III. 115. Etoient 
pleines de petits peuples, &. regorgeoient d'habitans 
? vam les Ronaains , III, ao6. Ont et^ conquifes par des 
peuples de la Germanie , defquels les Francois tirent 
Ipur origine , IV. 31. 56. 

GauU m&idionaU, Les lots romaines y fubfiftcrent 
tpujours , quoique profcrites par les Wifigoth , III, 
357.1 

Gaulois, Le commerce corrompit leurs molurs , III. 
45. Quelles ^toi«nt leurs charges dans la monarchie 
des Francs , IV. 31 & fuiv, Ceux qui fous la domina- 
tion frajigoife Etoient libres , marchoient a la guerre 
fous les comtes , IV. 65. 

Ga[€tier eccUfiaftique, Voycz Nouvclliftc tcclifiaf^ 
iique, 

Gengis - Kaw. S'il exit M chrititn., il n'cAt pas 
^t^ fi cruel, III. 237. PoMrqupi , approuvant tous les 
dogmes mahom^tans , il m^prifa ii fort les mofqu^es » 
Ibid. 268. Fait fouler I'alcoran aux pieds <le fes chc- 
yaux , ibid. Treuvoit le voyage de la Mecque abCurde f 
Ihid, 

Gelok. Beavt trait^ de pais qu'il fit ave^ les Car- 
thaginois", 11. 10. , 

' Genes, Comment le peuple a part au gou^ernemeDt 
de cette r^publique , I. 2.3. Edit par leqael cecte 
republtque corrige ce qu'il y avoit de vicieux dans fon 
^roh politique & dvil it I'egartl de lifle Corfc , II. 14. 
Belle loi de cette r^publique touchant le commerce » 
111. 60. u 

Gcntilshcmmcs, La dcftru^lion des hopitaui: en An- 
ftleterre les a tir^s de la parefle ou ils vivoient , IIU 
43a. Comment fe battoient en c^bat judiciaire , ihid. 
Comment contre un villain , ihid, 391. Vidoicnt 
leurs di'fferents par la guerre ; & ―, guerres 
f«rminoient fpuvejit par im cpmbat judiciaire « 

' GeoffrOi , due dc Bretagne. Son aflife eft la four^^ 
hi cputuinie dft cette proviiice, 111.44§, 



Dss Matieazs; 



t7^ 



GemuUns, C'eft d'eux que les Francs drent leur ori- 



que les p^cuniaires , ibid, Les fcmmcs ^toient ches 
•ujt dans ane perpituelle tutelle , I. 171. Simplicity 
finguliere de leurs lois en matierei (t'lDfultes faitei tanC 
aux hommes qu'aux femmes : cette fimplicic^ prore- 
noit du climat , II. 166. Ceux ({ui ont chang^ de climat , 
ont chang^ de lois & de moeurs , II. 167 Quelle forte 
d'efdaves ils avoient , II. 182. 183. Loi civile de ccs 
peuples, qui eft la fource de ce que nous appeUons loi 
fuliquc , II. 161 & fuiv, Ce que c'^ott chez eux que 
ia maifo^ & h terre de U maifon , II. 150. 151. Quel 
^toit leur patrimoine , & pourquoi it n'apparttnoic 
ou'aax males Ordre bizarre <tanf leu" fuccef- 
nons : raifons 8c fource de cette bizarreric , 1. 150 & 
J^iv. Gradation bizarre qu*ils mettoient dans leur atu- 
chement pour leurs parent , ibid. Comment puniiToient 
rhomicide, II. 254. Etoient le feul peuplc barbare qui 
n*«ftt qu'une femme : les grands en aroieut plufieurs , 
IIj 158, 2^9. Auft^rtt^ de leurs moeurs , II. ihid/H^ 
faifoient aucane affaire publique ni particuUerc fans 
^rc arm^s , .'I. ^6o. A quel age eux & leurs rois ^toienC 
majeurs , ibid. & fuiv. On ne parvenoit chez eux i la 
royaut^ qu'apr^ la majority ; inconr^niens qui fireoc 
changer cet iifage ; & de ce changement nlquit la dif- 
ference cntTC la tutelle & la baillie oil garde, II. 261. 
263. L'adoption fe faifoit chez eux par tes arm", II. 
265. 164. Etoient fort libres ; pourquoi , II. 165 . Pour- 
quoi le tribunal de Varus lear parut infupportab-e , III. 
4* Combien ils ^oient hofpitaliers , ibid, 46. Comment 
puniiToient les crimes. La monnoic chez eux devenoit 
Detail , marchandife ou denr^e ; & ces chofcs dcve- 
noient monnoie , ibid, 143. N'expoforent point leursr 
enfans , ibid. 114. Leurs rnrmiti^s , quoiqu'hir^ditai* 
res, n'^toient pas Stenelles : lesprStres avoient vrai- 
femblablement beaucoup de part auz reconciliations , 
Aid. 7,^7., 155. Diff^rens cara^eres de leurs lois , ibid, 
347. & fuiv. Etoient cQTifes en plufieun nations qui 
n'avoient qu'un m&me territoire ; 8c chacune de ces 
nations , qpoique confondues , avoit Ces lois , ibid. 346* 
Avoient I'efprit des lois perfonnelles arant leurs cdn- 
qu^tes , & le conferverent apres, ibid. 247. Quand r^- 
oigerent leurs ufages par 6crit pour en fa ire dcs cO" 
dft^ikid, 352. Efc^uiflfe de leurs moeurs : c'eft dans ces 




17* Table 

iroeurs que I'on trouve les raifons de ces prenves que 
nos peres employoient par le fer ardent , I'eau bouiU 
lante & le combat fingulief , ibid, ^71 & fuiv. La f.goa 
dpnt i)s terminoient leurs gu«rre$ inteftines eft I'ori- 
,ine-du combat judiriaire , ibid. 37^. Leurs maximes 
fur les outrages , ibid. 386. 387. C'etoit chez eux une 
grande infatnie d'avoir abandonnd Con bouclier dans le 
combat , ibid, 387. Ccft d'eux que font fortis les peo- 
ples qui conquirent rempire romam ; c'eft dans leurs 
moeurs qu'il uut chercher les fources des lois fi^oda- 
les , IV. 51. 52. C'cft dans leiir fa^on de fe nourrir , 
dans la variation de leurs poiTefTions , 6 & dans I'ufage 
oi» ^toient les princes de fe faire faivre par une troupe 
«Je gens attaches k eux 》 qu*il faut chercher I'origine 
du taflfelage, IV. & fuiv, II y avoit chez eux des 
vafleux, ma is il n*v avoit point de ^efs ; ou plutot les^ 
fiefs et^icnt des cnevaux de batai'.le , des armes & des 
repas , IV. 34. Leur vie ^tolt prefque toiite paftorale.; 
c'eft de la que prefque toutes les lois barbares toulent. 
fur les troupeaux , IV. 36. II eft impoflibV d'«ntrer un 
peu avant dans notre droit politique , (i Von ne con- 
noit les lois 8c les maurs des Germiins ; & pour noijs 
conduire k I'orxgine des juRices fcigueiiriales, I'auteur 
cntfc dans le dt^tail de la nature des compofitioos aui 
^toient en ufage chez les Germains &. chez les peupie& 
fortis de la Gerroanie pour conqu^rir rempire romain , 
IV. 73 & fuiv, Ce qui les a arrach^s a I'^tat de na- 
ture ou lis fenabloient etre encore du temps de Tacite , 
IV, 75. Pourquoi ^tant ii pauvres ils avoient tant d« 
' peines p^cuniaires , IV. 70. Entendoient , par rendre 
la juftice , prot^ger le coupable c&ntre la vengeanc* 
de I'ofFenf^ , IV. 79. 80. Comment puniiToient Us meur* 
tres involontaires , IV, ibid» Ceft dsu\s leurs moeurs 
qu'il faut chercher la fource des maires du paUis & de 
la foibleiTe des rois, IV. 123 & fuiv, 

CcrmanU, Ed It berceau des Francs , des Franct . 
ripuaires &. des Saxons, II. 255. Etoit pl^n« de petits 

f»euples, & regorgeoit d'habitans avant les Ro mains » 
II. ^o6, Fut reconquife par les Francs » apres qu'ils «n 
furent fortis, III. 343. 

• Gltbt ( Servitude de la }. Quel cn eft la plupart dvk 
temps I'origine, IV. 31. 33. N'a point 豸". 6ubUe par 
les Francs entrant dans U Gaule> IV. 35. 36. £ubli« 



B E S M A T I C R E S. ," 

clans la Gaule avant I'arriv^c des Bourguignons : con- 
fequences que Tatiteur tire de ce fait, IV. 41. 41. 

Gloirt. Celle du prince eft fon orgueil : eUc ne ilott 
lamais etre le molif d'aucune guerre » II. 5. 

Gloirt ou magnanimite, 11 n*y en a ni dans vgk dffpotft 
ni c^ani fes fujets , I. «2. 

Guide. Vice dans (on gouvernement , II. 41. 
Goa. Noirceur horrible du cara£^ere des habitats d 秦 
ce pays , II. aio. an. , 

GoNDEBEAUD. Loi injufte de ce roide Bourgogne» 
III. 191. Eft un de ceux qui recueillit les lois des Boar* 
guignons , ibid. 344. Cara^ere de fa loi : fon objet ; 
pour qui elle fut faite , ibid, 35a. Sa loi fubiifta long- 
temps chez les Bourguignons , ibid, 355. Fameufet dff- 
poiitions de ce prince qui 6toient le ferment des mams 
d'un horame qui en vouloit abiifer , ihid, 370. Raifon 
qu*il allegue pour' fubf^ituer le combat fingulier k la* 
prcuve par ferment , ihld, 373. 374. Loi de ce princQ 
qui perinet aiix accuCds d'appeller au combat les temoths 
que ron produtfoit contr'eux, ihid、 398. 

GONTRAN. Comment adopta Childeben, II. i^j. 
Goths, Leur exenple lors de la conquete d'Efpagne , 
prouve que les efclaves arm^s ne font pas (i dangereux 
dans une monarchic , II. 186. 187, La yertu faifoit 
chez eux U majority > II. 261. Comment le droit ro- 
fnain fe conferva dans Us pays de leur domination & 
de cdle des Bourguignons » & perdit dans le domaine 
des Francs , III. 350 & fuiv. La loi faUque ne fut ja- 
mais re^ue chez eux , III. 353. La prohibition de leurt 
manages avec les Romains fat lev^e par R^ceflfuinMe : 
pourauoi , (III. 357. Perf^cut^s dans la Gaule m^ri- 
dlonale par les Sarradns , fe retirent en Efpagne : efTets 
que cette Emigration produiiit dans leurs lois , III* 



Go^it, Se forme dans une nation, par I'incontUnc 镶 
t«eine de cette nation , III. 9. Nait de la vanit^ , III, 

10. II. - 

Gouvtmement, II y ea a de trois fortes ; quelle eft 
la nature de chacune , I. ij. 14. Exemple d*un pape qui 
abandonna le gouvernement k un miniftre , 9l. trouv^ 

2ue rien n'^toit fi aif^ que de gouvemcr , I. 18. 19. 
HfFi^rience entre fa nature & fbn principe , 1. 30. Quels 
en font les principes ,11. 31. Ce qui les renH unparfaics^ 
I. 46. Ne fe conferve qu,aiUant qu'oo I'ikime , 1. 55. 



直 74 



Table 



Sa corruption commence prefque toujours par celle 
des principes , I. 178 & fuiv, Quellcs font les revolu- 
實 ions qu'il peut cflfuyer fans inconvenient , I. 188. 1S9. 
Suites funeftes de U corruption de fon prindpe , 1. 190 
& fuiv, Quand le principe en eft bon , les lois qui 
femblent le moins conformes auxVraies regies & aux 
bonnes moeurs y font bonnes : exemples , ibid, Le 
moindre changement dans fa conftitution entraine la 
ruine des principes, I. 196. 197. Cas ou de Itbre & de 
mod^r^ qu'il ^toit , il devient militaire , II. 46. 47. 
Liaifon du gouvernement doine(lique avec le poUciqti« , 
II. 2o5. Ses maximes gouvernent les hommes concur- 
remment avec le climat , la religion , les lois > &c. 
De la nait rcfprit g^n^ral d'une nation, II. a65. Sa 
duret^ eft un obftacle a la propagation , III. 196 
fuiv, 

Gowermmtnt d'un fcuL Ne derive point du gouver- 
nement paternel , I. 21. 

Gouvernement gothique. Son origine , fes d^fauts : eff 
la fource^desfbons gouvernemens que nous connoif- 
fons , 11. 49. 50. 

Gouvernement militaire • Les empereurs qui ravoient 
^ttibli , fentant qu'il ne leur ^toit pas moins funede 
^u'aux fujetf , chercberent k le temp^rer»I. 142. 

Gouvernement modere, Combien il eft difficile a former, 
I, 102. Le tribut qui y eft le plus naturel , eft rimpot 
fur les marchandiles, II. 136. 137. Convient dans les 
pays formes p<ir l*induftri6 des hommes , II. 236. 237. 



oouvtrntuTs des provinces romaines. Leur pouvoir ; 
leurs injuftices , 1. 77 6* fuiv, 

Tiberius Gracchus. Coup mortel qu'il porte k 
rautorite du f<6nat , II. 68 & fuiv, 

Grace, On ne peut pas demander en Perfe celle d'un 
horome que le roi a une fois condamn^. Le droit de la 
faire aux coupables eft le plus bel attribut de la fouve- 
rainet^ d'un monarqae ; il ne doit done pas Stre leur 
juge,I. 44. 45. 

Grace ( Lettres de ). Sont un grand refTort dans un 
gouvernement mod^r^ , I. 144. 14" 

Grace {la) L'auteur de VEfprit des toU ^toit-il oblig^ 
d*en parler ? D. .245 &■ fuiv. 

cradues, Les deux , dont le juge eft ob'ig^ de fe faire 
alfifter dans Us cas qui peareot m^riter une peiae^ af- 




I> Z S M A T I C ft 1 S. VJS 

ffi— e , reprt£f<enteat Ics anciens pnuHwn" ^'il 
£toit pblig^ de confulter. III. 444. 

^TondtuT TtcUt dcs itau. VoMt I'augmenter, 3 neCntt 
pas diminuer la grandeur reJatirc , I. 216. 

Grandeur relative des etats. Pour la conferrer, il ae 
faut pas ecrafer an ^Ut Toifin qui eft dans la dto- 
llence, i. ibid. 

Grands. Leur fituation dans les ^ts defpodques , I« 
42« Comment doivent ttxe puis dans one monarchie , 

I. 149. 

Gravina. Comment d^imit I'^tat civil , I. 10. 
oravion. Ses fon^ons ^toient les m^mes ({ue ceOes 
comie & du cexitenier , IV. 72. 
t*rece. Combien elle reafermoit de fortes de r^publi- 

3 lies, I 7" Par quel ufage on y avoit pr^Tenu le luxe 
es richeflfes , fi pernicieux dans les r^publiqaes ,1 156. 
Pourquoi les femmes y ^toient fi fages. III. ai. xi. 
Son gouyernement fsd^ratiF eft ce qui la fit fleurir ft 
Jong-temps , I. 2c6. Ce qui fut caufe de fa pecte , ibid. 
On n'y pouToit fouffrir le gouvernement d'un feul, 
n. 132. Belle defcription de &s richtfles , de foo com - 
merce , de fes arts , de fa reputation , des biens qu'elle 
TCcevoit de I'univers , & de ceux qu'elle lui faifoit. III. 
^4. Sj. Etoit pleine de petits peuples , & regorgeott 
d'habitans avant les Romains , III. 204. Pourquoi la 
ealanterie cie~chevalerie ne s'y eft point introduite , 
III, 589. Sa condiEution demaRdoit que I'on punic ceux 
qui ne prenoient pas de parti dans les (Editions, 1V« 
$• Vice dans fon droit des gens : il ^toit abominable , 
ot ^toit la fource des lois abomiDables : comment il 
auroit dft etre corrige , IV. 7. 8. 9. On n'y puniiToit 
pas le fuicide par les m^mes motifs qu'4 Rome ,1V. lo. 

II. On y puniifoit le receleur comme le voleur : cela 
^toit jufte en Grece] cela eft injufte es Frince 《 pour- 
quoi , IV. 14. 15. • 

• crtc's. DifFi^rence entre leur politique & celle d*au- 
jourd'hui , 1. 31. Combien ont fait d'efForts pour din- 
ger rifducation du cote de la vertu , I. 56. Regardoient 
le commerce comme indigne d'un citoyen , I. 62. La 
nature de leurs occupations leur rendoit la muGquc 
n^ceffaire , I. 63. 64. La crainte des Perfes maintint 
I^urs loir, J. 18,5. Pourquoi fe croyoient libres du. 
temps de Ciceron , II. 19. Quel etoit leur >gouverne- 
is^nt daos \%% temps Wro'iques » II, 5》 ^ Ne CUit 



176 T A « L t 

rent jamais (pielle eft la vraie fonftion du prince •• cette 
ignorance leur fit chaffer tous Icurs rob, II 55. Ce 
qu'ils appelloient police , ibid, Ccmbien il falloit de 
voix chez «ux pour con<\amner un accuCi^ , H. 84. D'ou 
Tenoit leur penchant pour le crime contre nature , II. 
91. La trop grande f^v^rit^ avec laquelle ils punif- 
ibient les tyrans , occaiionna chez eux beaucoup de 
revolutions , 11. 106. La lepre leur ^toit inconnue , H, 
161. Loi fage qu'ils avoient ^tablie en faveur des ef- 
claves , II. 191. Pourquoi leurs navires ^toient plus 
Tites que ceux des Indes , III. 79. 80. Leur commerce 
avant & depuis Alexandre , III. 82 & fuiv. 84 & fuiy» 
Arant Homere , ibid. 85. 86. Pourquoi firent le com- 
merce des Indes avant les Perfcs qui en itoient bicn 
plus a port 豸 e , ibid, 86. 87. Leur commerce sux lodes 
n'^toit pas (i ^tendu , mais plus facile que le n5tre , itlcU 
97. Leurs colonies , ibid. no. Pourquoi eftimoient plus 
les troupes de tcrre que celles de mer , ibid, 312. j". 
Loi qa'ils impoferent aux Pcrfes , ibid. 130. Leurs <lif« 
f 豸 rentes conftitutions fur Ta propagation , fuivant le 
plus grand ou le plus petit nombre d'habhans , ibitL 
202. 20 J. N'auroient pas commis les maiTacres & les 
ratages qu'on leur reproche , s'ils eufTent ^t^ chr^tiensy 
ibid, 128. 129. Leurs prdtres d'Apollbn jouiiToient d'une 
paix ^ternelk ; fageife de ce r 化 lenient religieux , Ibid, 
HKi, Comment dans ie temps de leut barbarie ils em« 
pfoyerent la religion pour arrlter les meurtres , ibid, 
255. 156. Vidie des allies devoit leur vcnir plus na- 
turellement qu'aux autres peuples ; ils reftrei^nirent 
d'abord I'ufage qu'ils en firent dans de juftes homes ; 
inais ils leslaiflferent devenir abufifs & perniciedx « ihid^ 
270. 27、 

<^rtcs du hits empire, Combien ^toient idiots , 11. 95* 

Grimoald. Ajcmta de nouvelles lois i celle del 
Lombards , HI. 345, 

ciubru, Leur religion eft favorable 4 la propagation* 
III, 121. Leur religion rendit autrefois le royaume 
de Perfc floriffant, parce qu'clle n'eft point contetn* 
plative : celle de Mahomet ra d^truit. III, 245. Leur 
religion ne pouvoit conventr que dam la Perfe , III* 
262. , , 

cuerre. Quel en eft I'objet ,1.9. On ne doit point 
en entreprendre lointaines , I. 98. Dans quel cas on 
a' droit la faire : d*ou derive droit, J. ai5. Don* 



E $ MaTICRCs: 177 

tie-t-elle droit dt taer les captifs } II. 170. Ceft le 
chriftianiCme qui Va, purgee de prefque toutes les cruau* 
tis , III. 137. Comment la religion peut en adoucir les 
Itireurs.lll. 2 jr. Etoit fourent termin^e par le combat 
fudiciaire , III. |94. AtoU fouvent autreifoi* pour mo- 
tif la Tiolatioo au droit politique ; comoie ceUes d'au- 
lourcThui ont pour caufe ou pour pr^exte ceUe da 
droit <)es eens , III. 409. 410. Tout le monde , do 
temps de CharlcmagDe , ^tott eblig£ d'y aUer » IV. 174 攀 

«75. • • • 

, Guerre driU, N'tft pas toujours CuWit <Ie "volu- 
tions , I. 90. Cellec qui raragerent les Gau?«f apris 
la conau^te des barbarcs , font fa principale fource 
cfc U fervituck de U glebe & d«s fiefs, IV, 44. & 
fuiv. 

cuem ( Etat de ), Comment les nad^ont fe font trott* 
T^es en 豸 tat de guerre »1. S. 9. Comment les particu* 
Hers font patjrenus k £tre en ittt de ^erre lei uns 
▼is-i-vis des autres , 1. 10. Eft la fource dcf lots ho^ 
maiiies , tfnd, 

Gttinle, Caufes de fcxtr^me tubrkit^ des femmes de 
ce pays, IT. X09. • , 

cym/fo/Haue, Ct (|ue c^^toit ; combien il y en tTOiC 
de (ortes. Pourquoi de tik$ utiles qu'^toient d'abonl 
cef exercices , ils devisrent dans U £aiu fvuieft«» i4ur 
maurs » 1. i^i* 192. 



IL 



de nGfffeufi. Doit - fl Itre mr oh&zcle m 
nariage d'une femme qui I'a pris fans fe conCacrtr t 
IV. 2a. 

Hannok. V6ritab!e$ motifs dti refas qu'il YOuToi't 
c|ue I'on fit d'«nvoyCT du fecours k Annibal en Ica 一 
he , n, XI. 12. Ses voyages ; fes d^couvertes fur 
les c6tes de VAfriqvie , III. rox' 6^ fuiv, Lz relatioi^ 
tfu'H a donn^e de fes voyages eft un morceau pr 豸; 
tieux de rantrquitif. Eft - elle fabuleuf* ? UL 104 & 
fuiv. 、 

Hari>ouin ( U ptre )• U n'appartrent qo'a lui d'exet; 
CM oa youyois atbucaire f«r les faits , tv. 50, 



178 Table . 

Harmonie, NecefTaire entre les lois At la religion 8c 
Its lois civiles du meme pays. III. 14S. ' 

HiBON , archcvique de Kheims. Son ingratitude en- 
vers Louis le debonnaire. Qui etoit ce H ebon, IV. 104* 
105. • ' 

Henri II. Sa toi contre les filles qut ne d^clarent 
xpas leur gro (TeflTe au magiflrat , eft contraire a la lot 
naturelle , III. 189. 230. 

Henri III. Ses maliieurs font une |>reuve bten fen- 
6b!e qu'un prtnct ne doit jamais infulter fes fujets , !!• 
1x8. 119. - 

Henri VIII , roi d*Anglet€rre, Dut vraifemblable- 
msnt fa mort a une loi trop dure qu'il fit publier con* 
tre le crime de lefe - maje(M, II. 96. Ce fut par le 
inoyen des commiifaires qu'il fe defit des pairs qui lut 
deplaifoient. II. ii$>A ^tabli. I'efprit d^induftrie & de 
-commerce en Angleterre , en y d^truifant les monaC- 
tercs & les hopitaux , HI. 233. En defendant la con- 
frontation des t^moins avec I'accuf^ , tl fit une loi 
contraire k la loi naturelle , III. 289. 290. La loi par 
la quelle il condamnok a mort toute fille qui, ayant ea 
un mauvais commerce jivec quelqu'un , ne le aeclaroit 

1ms au roi avant cl*cpoufer Con amaat , ^toit contre ia 
oi naturelle. III. 291. 292. 

Hercule. Ses trayaux prouvent que la Grece ^tolt 
encore barbare de fon temps. , III. 253. 

Miridiie, La mtme perfo'nne n'en doit pas recuellllr 
deux dans um ddmocratie ou I'on veut conferver I'e- 
galit^ , I. 70. 

Herefic, Ce crime doit etre puni avec b€aucoup <)e 
circon(peAion. Cotnbien ce crime eft fufceptible de 
di (! in^ions , II. 82. S3. 

HiritUrs, Les cadets , chez les Tartares , en quel- 
ques diftriAs de rAngleterre , & 丄 ns le duch^ de Ro- 
lian , font h^rttiers excluiivement aux aln^s , U. 
11 々 avoit a Rome qu« deux fortes d'h^titiers : W%- 
lieritier$-fien$ , & le$ agnats. D'ou venoit I'exclufioa 
des CO gnats , HI. 325 & fidv, C'etoit un deshon- 
neur 4 Rome mourir fans h^ritiers •• poutt|uoi IV» 
^. 10. 

ffcritUrs'fiens, Ce que c'^toit , III. 515. 316. Dans 
Fancienne Rome , ils etoient tous appeUef k la fiKceT* 
£QAi\m^ & £«m£lles , lU. ^ly, 



DBS M A T I E It E S* 

Hero'ifinc, Ceiui des ancteoi ^tonne nos pctitcs amcs » 

J- 54. . . 

Hiros, Ecrivent tou|onrs leurs proprcs anions iTee 
fimplicit^, II. 103. 

HiirarchU. Pourquoi Luther la conferva dans fa re- 
ligion , tandis que Calvin la bannit de U fiennc , IR. 

HiMiLCON , piiote des Carthaginois, Scs voyages » 
fes ^tabliiTemens : fe fait ^chouer pour jie pas ap 气 
prendre aux Romaiiis la route d'Angleterre , III. 321. 

Hifioire. Les monumens qui nous re tie at de celle d 像 
France font -une mer, & une mer it qui les rivag«s 
m^m€ tnanquent>IV. 24. Germe de celle des rots da 
la premiere race , IV. 46. 47. 

Hifioriens, Trahiffent la v^rit^ dans let ^tats librct 
comme 4ans ceux qui ne \e font pas , III. 43. Doi- 
vent-il$ )U|;er de ce que les hommei ont fait par c 鬱 
qu'ils auroMDt faire ? IV. 151.. Source d'unc er- 
»eur dans UqueUe font tomb^s ceux de France , IV • 
43 & fiiv. 

HoBBEi« Son crreur fur les premiers fentimens qu'it 
attrihue a I'homme, I. 8, 9. Le nouveHifte eccl^(ia(li« 
qae prend pbur des preuves d'ath^ifme les raifonne* 
mens que I'auteur de VEJprit des Uis emploie pour 
d^truir^ k fyft^me de Uobbcs & celui de Sfinofa » 
D. 214. 

HoUande { U Ed unc r^ubUqu« f^^ratire; 8c 
-U regard^e en Europe comme ^ernelle , I. lotf. 
. Cettc r^publique f^d^rative eft plus parfaitc que 
celle . d'Allemagne 1 ea ((uoi » I. ibid. Compar^e comme 
ri^publique f^d^atiw zrec celle de Lycie, I. 108. Ce 
que doivent fatre -ceux qjit repr^fentent le peuple , B, 
37. Pourquoi n*«ft pas fubjugn^e par fes propres ar* 
ai^es , II. 46. Pourquoi le gouve":einent moder^ y 
convient mieiix qu'un autre , 11. aj6. Quel eft fon 
commerce , ni. 47, 4S-. Dut fon commerce » la vioUnce 
la vexation , ibid, 51. Fait tel commerce fur le、 
quel elle perd , & qui ne lailTe fas dc lui 会 tre fort 
utile , 还 id. & • fuiv, Pourquor les vaU&aux n'y font pa» 
£ boos qu'ailieurs , ihi(L 74- C'eft die qui avec Is 
France & rAngletcrre fait tout le commerce de I'Eu- 
tope , ihid. 56. C'eft «Ue qjui pi;^Cent«in«nt regie le prix 
change , ihid, 151. 

HoUandois, Pro&ts (^*\\% titent da pxiviUge excUiM 



par 

00-7 



l^So T A F L E 

qu*ils ont de conimercer au Japon & dans (fiiefcftres 
autres royaumes des Indes , lit. ^4. 55-. Font Ic com* 
merce fur les erremcns des Portugais , ibid. l^S, 
C'eft leur commerce qui a donne quelque prix k lar 
marchandife des EfpagnoTs , ihid, &, o» ftdr, Voyex. 
HolUnde. 

HoMERE. Quelles etoient de fon temps les villes let 
plus riches de la Grece , XII. $4. 8'5. CcKnmerce des 
Grccs avant lui , ihhi. 

Homicide. Comment ce crime ^oit punl chez les 
Germains , II. 259. 

Homicides. .Dbit-il y avoir des a fifes pour eux ? IITr 
i6S. 165^. 

Hommage, Origine de cehii que clo»venC les Taffaax r 
III. ^03. 

Hommes, Leur bonheur compart avec ceiui des 
its J I, 6. Comme ^tres phyfiques, fojets i des lois in- 
variables ; comme ktres inteHigens, violant tontes les 
lois : pourqaoE. Comment rappell^s fans ceffe a I'ob- 
fervation des lois , I. ibid. Quels il's feroient dans I'^tat 
de pure nature , I. 7. S. Par queHes gradations fe font 
unis en foci^Ste , I. ibid. Leur ^at relatif i chacun d'eax 
- cn particulier , & irdatif airx dtfTerens peuples quancP 
tls ont 豸 t 豸 en foci^te , L ro, 11. Leur fituation deplo- 
rable & vile dans- les- ^tats defpotiqiKS , I, 40、. 43. Leur 
vanit^ au^mente a proportion dii nombre de ceux qur 
Tivent eniemble , I. 153. Leur penchant a abuCer de 
Icurpouvoir. Suites funedes de cette inclination , 
50. Quelle eft la cornioiifance qur les mt^reffe te plus , 
n. 84. Leurs cara^eres & leurs paffions dependent des 
dlflfi^rens climats raHbns pbyftques , tf. 146 & faiv, 
plus les caufes phyfiques les portent au rcpos , plus lef 
caufes morales doivent les en Eloigner , 11. 154. Naif- 
fent tou» ^gaux ; Vefclavage eft done contre nature r 
n. 179V Beaut^ & utHit 在 de leurs ouvrages , H. 137. 
De lear nombre dans 1e rapport avec la maniere done 
ik fe procurent la fubfi^ance , II. "9. Ce qur les goii* 
▼erne & ce qui forme I'efprit general qui r^fulte dei 
chofes qut les- gouyernent , IQ. 6. Leur 卩 fopagation 
«(l tro^bl^e en mille manieres par les paifions, par \et 
lantaifies & par le luxe, tbid, 1*7. i 銘. Combien vaut 
un homme en Angleterre- U y a des pays ou un horn* 
me vaut moins que rien , ibid. 205. Sont port 豸 s & crain<' 
dke oa i efp^re" Soot fripgns^. ea dicail» ^ ei» gros. 



DCS M A T I E R I S. itt 

4e tt«f honnfttes gens. De Ik le plus on moins d'atta- 
chement qu'ils oiit pour leur religion , ibid, 266. Ai- 
nent en matiere dc religion tout ce qui (iippofe un 
• eiFort ; comme en matiere de morale tout ce qui 
Aippofe de la Uyirit6 » ihiiL 172. 173. Ont facri- 
fie leur ind^pendance naturelle aux leis politiqaes« 
& la communaut^ des biens aux lois civiles : «e qui en 
r^fulte , ibLL 511 & /uiy. II leur eft plus ai" d'etre 
cxtrimement ycrtucux que d'fttre extrdmement (ages , 
Hid. 437. Eft^ce 4tre fettateur de la religion naturelle 
que de dire que rhomme pouvott k. tons les inftans ou- 
blier Con cr^ateur ; &. que Dieu I'a rappell^ k lui par 
ks lois de la religion ? U. ^44* 

Hommes dt bicn, Ce que c'eft : il y cna fort pea dans 
les monarchies , I. 39. 

Homnus lihrts. Qui on appelloit alnfi dans Us com- 
mencemens de ia monafchie. Comment & fout qui iU 
marchoient k la guerre , IV. 1^5. 
. Hommes qui font fous U foi du rot, C'eft ainfi que 
la loi raKque. d^frgne ceux que nous appellens aujour- 
d'hui yailaux , IV. 62. 

Hongiie* La nohleiTe lie ce ro^aufne a foatenii 2a 
maifon d'Autrtche qui aToit travaiU^ Cans ceffe a I'op- 
primer, I. 189. Qaelle forte d'efcla^ge y eft ^tabii , 
n. iSi. Ses mines font utiles, parce quotes ne font 
pas abon^antes , III. 137. 

Honnhes gens. Ceux ctu'on noimne ainfi tiennent moins 
aux bonnes maximes que le penple , 1. 66, 

Honnhc hcmme, Le cardinal de Richelieu I'exdut de 
r^dminiftration des affaires dans une monarchie, I. 36* 
Ce qu'on intend par ce mot dans un« monarchic, 
直. 50. 

. Honnettr. Ce q>ie c*«ft : II tient lieu de la yertu tUns 
les monarchies , I, 37. Eft e(rentiellement plac^ dans 
rctat rajonasrcht^ue , 1. ihid, Effets admirables qu*il pro* 
4uit tiaos ' utie monarchie , I. 41. Quolque mix > il 
produit dans une tnonarchie les tnemes eft'ets que s'U 
etoit v^ritahie , I. ihi<L N'^ft point le principe des ^tats 
defpotiqiies , ih'id. Quoique d pendant de fon propre 
caprice » il a d«s regies fixes dont il ne peuc s ,豸 carter, 
' 1. 43. Eft tellement inconnu dans les Stats defpotiqaes » 
que fouvent il.n'y a pas de mot poiir I'exprimer , ihid. 
Seroit dangereux dans un ^tat defpotique , ibid. Met 
des bornes a la puiflance du monarque, I. 45 . C'eft dans 

Tome F. Bb 




principes, 1. 48. Ceft lui qui fixe la quality des aAions 
dans unc monarchie , I. 49. Dirige toutes les aAions 
6c les £d9on$ de penfer pans une monarchie , I. 50. ji. 
Emplche Crillon & Dorte d'ob^ir a des ordres injiiAei 
du monarque , I. 50. Ceft lui qui conduit les nobles k 
la guerre ; c'eft lui qui la leur fait quitter , I. 51. Quelles 
en font les principales regies , I. 51. 52. Ses lots ont 
plus de force dans une monarchie que les lois pofiti* 
,es,I, 52. Bizarrerie de I'honneur , 1. 110. Tient 
lieu de cenfeurs dans une monarchie , I. 115. Voycz 
Point (Phonneur. 

Honneurs, Ceft ainfi que Von a nomm^ quelqiiefois 
les ftefs, IV. 63, 

Honorifiques, Voycz Droits honorifiques. 

HoNORius. Ce qu'il pen Co it des paroles criminelles,' 
!!• 99. Mauvaife loi d6 ce prince , IV. 11. 22. 

Honu. Previent plus de crimes que ies peines "ra- 
ces, I. 135 & fulv. Punit plus le pcre d'un enfant con- 
damn^ au fuppUce , 6^ vice vtnd , que toute autre peine 翁 

1,7" 

HdpiTAL ( Le chanc<li€r de /, )• Erreur dans Ia({uelle 
il eft tomb^ , IV. 14. , 
, Hopitaux, Dans quelles circonftances ils font utiles ; 
ufage qu*On en doit faire , JIl. 130 & Jutv, La richeCIe 
d'un ^tat n'empSche pas qu'ils ne foient n^ceflfaires , 
ihid, "I. Sont pernicieux class un ^tat p<iuvre,i^i^. 
232. Leur deftru^ton en Angleterre a contribu^ a y 
^tablir l*«fprit de commerce oc d'iaduftrie , ibid. Met- 
tent i Rome tout le monde k fon aife , except^ ceux 
qui ont de I'induflrie » qui cultivent les arts & h% ter- 
res , ou qui font le commerce , ibid. 

HoRTENSius., Emprunta U fenune de Caton , III. 

317. • • 

Hofpitalitl, C'eft le commerce qui I'a b«nme , IIL 

45. 46. JuTqu'i quel point obferv^e pat>4cs Germains, 



HuouES -Capet. Son av^nement k la couronne fut 



151. 15a. Comment la coutonne de France pafla dans 
maifon , IV. 161 & fu'of. 
fimmur fo^Uhii. Ses eif-ts , III. », 



ibid. 




D E S Mjktl 直 RSS. 



t83 



I. 



J ACQUES I. Pourquoi fit des tois foiiiptuttres en Ar- 
ragon. Qutlles elles furcnt , I. i6o. 

Jacques II , roi ie Mafor^, Piroit 秋 re le premier 
i{ai ait une partic pubKque , III. 41^, 416. 

Jaloufie, II y en a d 嘛 deux fortes ; I'une <le paflion , 
Pautre de coutume & de ftioeurs , ou dt lois •• leur na- 
tftre ; leurs cffcts , II. '"1. 119. . 
Jinicule, Voyei Mont jAnicuU. 
J Of on, Lcs lois y font impuidfantes , pakrce ^u'elfes 
font tropf^yeres, 1. 1,6 & fttiv. Exetnple des lots atro- 
ces de cet^mpire , II. 104. 105. Pourquoi la fraude j 
eft un crime capita! , II. 1^1. Eft tyrannife par les loif , 
in. 6, Pcrtes que lui caufe far ion commerce le pri- 
vilege exduiif qu'il 1 accord^ aux HoUandoii de aux 
Chinois , ibid, 54. Pourquoi le commerce iui eft utile , 
ibid, 67, 《8. Qaoiqu'un homme y ait plufieurs femmes^ 
ii n'y a que les enfans d'une fcttl* qui foient l^titimes, 
ibid, 191: II y nait plus de filles que de' gardens ; il 
doit done dtre plus peupW que rEurope , ibid. 198. 
Caufe phyfique de la grande population <U cet empire , 
ibid, 199. C'eft parce que U religion dominatite dans 
cet empire n,a prefaue point de dogmes, 8c qu*el!e ne 
pr^^fente aucun avenlr , que l«s lois y font reveres & 
n fi^v^retnent ex^cut^es , ibid, 147 &' fuiv. II y a ton- 



ruin* pas , ihid, xyo. Poitrqttoi les religions ettangeres 
i*y font ^tablies arec tant de faciltte, iM. 164. 165, 
Lors de la perfi^eution div chri^lianifme , on s'y r^volca 
plus cbntre la cruaut^ <les fupplices que contre la dur^e 
des peiues , ihU*、 iSo. On y eft aiitant autorifi^ ^ faire 
mourir les Chretiens a petit feu, que i'inqiulition a faire 
br{!ller les Juifs , ibid, iSo 6* fuiv. Ceft I'atfocit^ du 
€ara£lere des peuples , & la roiuriiflion rigoureufe que 
ie prince exige 4 fes volontes , qui rendent la retigion 
chretfenne C\ adicufe dans ce pays , ibU. 284. 1S5. On 
n'y difpute jamais fur U religion. Toute , hors celle 
de« Chretiens, y font indifFerentes, ibid, 

Japonois. Leur carailere bizarre & atroce. QueTles 
iois il auroic fallu Uur doaner , I. 136 & fuiv, Exemple , 




Bb2 



i84 Table 

de la craaut^ de ce peuple , I. ijS. 139. Ont des fup- 
pHces qui font fr^mir ta pudeur & la nature, II. 101, 
L'atrodt^ de leur carafleie e(l la caufe la rigueur 
«le leurs' lois. Detail abr^ge de ces lois, 11. 168. 169, 
Confluences funeftes qu*ils tirent du dogme de rim- 
mortality de I'ame , III. 254. 1^^. Tirent leur origine 
des Tartares. Pourquoi font tol^rans en fait de reli* 
gion , IlL Voyez Japon, 

J ax arte, Pourquoi ce fleuve ne va plus jufqu'a Ja mer , 

in. 76. 

IHhyophages, Alexandre Its avoit-il tous fubjugu^s ? 

m. 89.^ 

Idoldtrie, Nous y fommes fort portes ; mais nous n,y 
fommes point attaches , IH. 264. 165. Eft-il vrai que 
I'auteur ait dit que c'eft par orgueil que les bommes 
Font quitt^e ? D. 281. 282. 

Jifuitcs, Leur ambition : leur ^loge par rapport as 
Paraguay , I, 5S. - 

Jeu dcficf, Origine de c" ufage , IV. 1S9. tpo. 

Ignorance. Dans les (iedes ou clle regne , I'abr^gd d*ut 
©uvr'age fait tomber rouvrage memc , III. j6i. 

Jgncminie, Etoit k Laced(^moue le plus grand des 
»alheurs, IV. iq. 

Itlufion. Eft ntile en matiere d'impots. Moyens de 
l*entreteiiir, 11. 119 6* fuiv, 

Ilotes, Condamn^s chez les Lac^d^moniens a I'agri- 
culture, comme a une profefiion fervtle^l. 62. 

llotit. Ce que c'eft : elle contre U nature dc$ 
chofes, II. 182. 

Immortaliti de I'ame. Ce dogme eft utile «u fu« 
•efte k la foci^t^ , felon les conf^quenees que l*on eft 
tire , III. 154. Ce dogme fe divife eo troU branches * 
III. 15(5. • 

Immuniti, On appella ainfi d'aborH le drok qu'acqul* 
rent les ecclefiaftiques de rendre la juAice dans leur 
territoire , IV. 8^. 

Impots. Comment & par qui doivent ^tre r^l^ dans 
un itaX Ubre , 11. 56. 37. Peuvent etre mis fur les per- 
fonnes , fur les terres , ou fur les marchandifes , oufur 
deux de ces chofes , ou fur les trois a la fois. Pro- 
portions qu'il faut garder dans tous ces cas , II. 218 tSr 
Juiv, Op pent les rendre moirts oneieux, en faifant 
iIlu(ion k celui qui les paye : comment on conferve 
cctte illuHoA f II, ibid* Doivcot etre propprtionptts i 



la Taleur intrinfeque dt la ftiarchandife fur laquelle on 
les leve , TI. 130. 131. Celui fur le fel eft injufte & fu- 
nefte en France, ibid. Ceux qui mettent le peuple dans 
i'occafion de faire la frauds enrichiffent le traitant , qui 
vcxe le peuple & ruine I'^tat , 11. ihid, Ceux qui f« 
pergoivent tur Ics diffi^rentes claufes des contrats «• 
vils font funeftes au peuple , & ne font utiles qu'aux 
traitans. Ce qu'on y pourroit rid>(lituer , 11. 132. L'im- 
Bot par t^te eft plus natnrcl 4 la fervitude ; celui fur 
la marchandife' cflr plus naturel a la liber" , II. 136 ^ 
fuiv, Pourquoi Us Anglois en fupportent de ^nor* 
mes, III. 34. ^5. C'cft une abfurdit^ qae de dire que 
plus on eft charge d'imp5ts, plus on fe met en 豸 tat d« 
les payer , III. 197. 

Impuijfance. Au bout de quel temps on dott pcrmettre 
k, une femme d« r^putiier Con man , qui ne peut pas 
confommer foo ' mariage , IV. , 

ImpumL Commei^t ce crime doit itre puni. Dant 
Quelle daife il doit £tre rang^ , II. 86. , 、 

Inctftt RaiCofiS de I'horrcur que caufe ce crime' 
^ans fes dtfT^rens degr^s i to us les peupies , 111. 30, 
& fiiv, 

Incidens, Ceux des proces , tant civils que criminels , 
fe d^cidoient par la vei« du combat judiciaire * III. 
383 & fuiv. 

Incontinence, N« fuit pas les lois 4c la nature : e\i% 
les viole , II. 2". aaa. 

Incontinence Dublique, Eft une fuite du luxe , I. 17 

Indemniti. £n due aux particuliers, quand on preni 
fur leurs fonds pour batir un Edifice public , ou poar 
faire un grand chemio , III. y%, 313. 

Jndcmnite ( Droit d* ), Sou utitit^. La France lui dok 
une partie de fa proCp^rit^ : tl faudroit encore y 
augmenter ce droit, III. I'p., 173. 

Ind<s. On $*y trouve tres bien du gouvernement des 
femmes. Cas ou on ieur defere la couronne aTexcluiios 
des homines , ). 177. Poiirqiioi les derviches y -font ei» 
fi grand nombr€ » IL 156. txtreme lubricity des few 
Vnes indiennes. Caufes de ce defordre , II. 209. 210, 
Caraftere des diiferens peupies imUens , HI. 10. ii« 
Pourquoi on n'y a janipis comjDerce , & on n'y com- 
nercera jamais qu'avec de Vargent , ibid, & fuiv. Cot» 
snent & par ou le commerce s'y faifoit autrefois , HI. 
6^, 70 /uiv, PourquQi l«s navir«s ^ndUeus ^toiedt 



l86 T A B L, 1 

inoins v!t(8$ que ceux des Grecs 6c des Rofflains , Bidm 
74. 75. Comment & par ou on y faifoit le commerce 
apr«s Alexandre , ibid, 94 & fuiv, 95 /Itrf . Les An- 
ciens les croyorent joint" i I'Afrique par une terre 
inconnue , & ne regardoient ia mer des Indes qu6 
comme un lac , ibid, 100, Leur comm^ce avec les Ro- 
Kiains ^toit-il avantageux ? ibid, 够 7 & fuiv. Projets 
propoC^s par I'autcur fur Ic commerce ^u'on y pour- 
Toitfairie, ibid. 138. Si on y ^ublifibit ane religion , it 
ftudroit, c^uant au nombre des f&tes , fe confot-mer au 
dimat , ibid. 160, Le dogme de ia m^tcmpfycofe y eft 
tittle •• raifons phyfiques , ibid, Pr^ceptes de la religion 

ce pays , qui ne pourroient pas £tre ex^cut^s ail- 
leufs, ibid, 161. 163. Jaloulie que I'on y a pour fa 
caft*. Quels y font let fucceffeurs i la couronne , ibid, 
196.- Pourquoi les mariages entre beau - frere 6l 
belle- foeur y font permit 1 ihid. 311. De ce que les fern* 
jnet s'y hiiUent ; $*enfuit-ii qu'il n'y ait pas de doiiceur 
dans le caraAe" des 老 ns 卞 O. 277. 

IinUws, Raifons phyfi<|ain de U force dc de la fo^- 
hUffe ^ai fe trouvent tout k U jfbis dans le cara^ere 
de ces peuples , II. 15a. 155. Font confifter le fouve- 
rain bien dans Ic irepos : raifons phyfiques de ce fy.f- 
Ume. Les Iegi(lat«urs le* doirtnt combattte en y ita* 
bliiTanc des lois toutes pratiques , II. ihid. La douceur 
" lettr cara^lert a ptoduit la douceur de leurs lois. 
Detail de quelques-unes de ces loii : conC^quence^ 
<(ui r^fultent d« cent douceur pour leurs mariages , 
II. 168. 1 6 癸. Uh 311. La ctoyance ou its font que les 
eattx du Gange (an^^ifient ceux qui meurent fur fes 
bords , eft tres pernicieufe , III. 149. 1'^o. Leur fyfte- 
snt (ur rimmortalit^ &t Vzme, Ce fyft^me eft caiife 
qu'il n*Y a chez eux que les innpcens qui fouffrent une 
inort violente , ihid, 157. Leur religion eft mauvaife , 
en ce qu'elle infpire de l*horreHf aux caOes les unes 
pour les autres ; & qu'il y a tel Indien qui fe croiroit 
jd^shonor^ s'il mangeoU avec fon roi , ihid. ijS. Raifoit 
linguliere qui leur fait d^tefter les Mahometans , ihid, 
Ceux des pays froids ont moins de divertiiTemens que 
les autres ; raifons phyfiques , ihid. 160. 

Indus., Comment les anciens out fait ufage de ce fUu, 
TC pour le commerce » 111. S6. 87. 

Indufirit, Moyens de I'encourager , 11. 1^7. C^e 
d'uhe nation vient de fa vanit^ y Ul. xo, ' 



t> « S M A T I £ R t s; iS^ 

Informations, Quand comiBenc«r«nt i derenir fe« 
crettes , III. 49.1. 

Ingcnus. Quelies iFcmmcs pouToient ^poufer k Rome, 
m. 2r6. , 
• Injuns. Celles qui font dans let lirres ne font nulla 
unpre/Tion fur les g«QS Cms ; & prouvent feulement 
que celui qui les a Rentes uit dire des injures, D. 158, 



Inquifaeurs. Perfi^cutent les Juifs plutdt comme leuft 
propres ennemis que comme ennemis de la religion , III. 

283. Voyez Jn^uijkion. 

Inquifiuur* d'hat. Leur utility k Venife , 1. 15. 84. 
Durce de cetcc magiftrature. Comment cUe s'eierce : 
far quels crimes elle sfexcrce , I. 13. 24. Pourqiioi il y 
en a a Venife , II. 53. Moyen de fuppl^er k cette ma- 
giftrature defpotique, II. 35. 36. 

-Inquifiiion. A tort de fe plaindre de ce qu'au Japon 
Oft fait mourir les chr^tiens a petit feu , III. 280. 281. 
SoQ injuile cruaut^ d^montr^e dans des remontrances 
adre iTfes aux inquifiteurs d'ECpagne & Portugal , m, 
ihid, & Juiv, Ne doit pas faire brfiler les Juifs , parce 
cfu'iis fuivent une religion qui leur a M infpiree par 
leurs peres, que toutes lie 霜 lois les obligent de regarder 
comtnc des dieax fur la terre , ihid, i8i. En voulant 
^tablir la religion chr^tienne par le feu , elle lui a 
I'avantage qu'elle a fur le manom^tirme , qui s'eft ^ta- 
bli par le itx^ibid, 183. 184. Fait jouer aux chr^tiens 
le rdle des Diocl^dens ; & aux Juifs celui des chr^tiens , 
ibid. Eft contraire a la religion de J^fus-Chrift, 4 I'hu- 
Bianit^ & i la juftice > ihid, II femble qu'elle veut ca» 
cher la v^rit^ en la propofant par des fupplices , ibicU 
Ne doit pas £aire brCUer les Juifs , parce qu'ils ne veu* 
lent pas feindre une abjuration » 61 profaner nos myC" 
teres , ibid, Ne doit pas faire mourir les Juifs , parca 
au'ils profeifent une religion que Oieu leur a <lonn^e« 
oc qu'iU croyem qu'il leur donne encore » ibid. D^sho* 
nore un (iecle ^clair^ comme le ndtre , & le fera pla« 
cer par la poft^rit^ au nombre des fiecles barbares,iicW« 

284. Par qui , comment ^tablie ; ce tribunal eft infup* 
portable dans toutes fortes lie gouyernemens, ihid, 

I Infinuiuion, Le droit d'infinuatian eft funefte aux peu* 
pies, & n,eft utile qu'aux traitatis, II. 1J9. 

InJUtuus, CelUs de Juftinien donneot une faufle orU 
gine de l,«fcLmge , .11. 171 ^ /»*>. 



i8S Table 

Injlitutiont, Ragles que doivent fe prefcrira ceux 
qui en voudront &re de Douvellef , 1. y8. II y a des 
cas ou les inflitutions fingulteres |>cuvent 4tre bonnes » 

ibUL 

inflildUes. Voyet /j/w. • 

InfiiUe, Un roonarque doit toujoars s'en abftenir : 
l^reuves par faits » I. Ii8. 119. 

In function, Ce que c'^toit, & tjuelavanUge en re* 
tiroient 1e$ Cr^tois, 1. 190. 191. 

Intents. Dans quel cas I'etat peut diminuer ceux de 
I'argent qu'il a emprunt^ ; ufage qu'il doit faire du pro- 
fit de cette diminution , III. 174. 175 & /w>. Pourquoi 
les int^rits maritimes font plus forts que les autres « 
ibid. 177. De ceux qui font iUpul^s par contrat , ibid, 7$ 
& fuiv, Voyez Ufurc, 

Interpretation its lois. Dans <tae1 goavetnement peut 
€tre laiiT^e aux juges , & dans quel ^ouvcrnement clle 
doit leur dtre interdite , 1. no. 

Intolerance morale. Ce dogme donne beaucoup 
^'attachement pour une religion qui renfeigne , III. 
265. 

Intrufte. Explication cett« expreilion mal cnten* 
due par Mrs. Bignon & Ducange , IV. 89. 90, 

Ir/ande, Les moyens qu'on y a employes pour I'^ta- 
bliiTement d'une manufs&ure, devroient fcrvir de mo- 
dele a tous les autres peuples pour encourager i'induf- 
trie, II. 158. 159, 

Isaac l'Ange, Empenur. Outra la cWmence , I* 
150. 

Isles. Les peuples qui les habitent font plus pottos i 
U liber" que ceux du continent, II. 255. 
- Italit. Sa fituation vers le milieu du regne de Louis 
XIV , contribua beaucoup i la grandeur relative de la 
France , I. 216. 11 y a moins de Hhert^ dans fes re- 
publiques que dans nos monarcbies : pourquoi , II. 35. 
34. La- multitude des moines y vient de la nature da 
climat : comment on devroit arr^ter les progres d'un 
xnal pernicieux , II. 156. La lepre y ^tolt avant les 
croifades : comment elle s'y 6toit communiqu^e ; com- 
ment on y eiKarr^a les progr^s,Il. 160. Loi contraire 
mu bien du commerce dans ^quelques ^tats d'ltalie , III* 
171. La liberty fans' bornes qu'y ont les enfans <)e fe 
marier it leur eoikc , y eft moins raiConoable qu'ailleurs, 
ibid, 196. L'ulage de Viciixmt 9*y conCcrva malgr^ U 

barbarie 



DCS M A T I E R E S; l8(^ 

Hrbarie qui le ftt perdre par -tout ailleurs; c'eft ce qui 
eropicha les coutumes de pr^valoir fur les lois romai- 
nes (tans les pays de droit tfcrit , ibid. ^6j, On y 
fuivit le code de Juftinien d^s qu'il fut retrou" • ibid, 
441. 

luges. La corruption da prtncipe du gouvern«ivent kj 
Rome empdcha d'en trouvcr dans aucun corps qui 
faffent integres , I. 193 6f futv, II. 68 & fuiv. De quel 
corps doivcnt ktre pris dans un ^tat lib re . II. 39. Doi- 
Ycnt dans un etat libre 6tre de la comUtion d^Taccuf^y, 
n. 40. Ne doivent point dans un ^at libre avoir le 
droit de faire emprifonner un citoyen qui pent repofv* 
dre de fa perfonne : exception ,11. ^6. 37, Quand corn- 
men cere nt i |uger feuls contre I'ufage containment 
obferv^ dans la monarchie , III. 443. 444. N^aroienC 
autrefois d'autre moyen de connoitre la yiriti , taut 
dans le droit que dans le fart . que par la voie des en- 

Suites ; commeat on a f applet a une voie (i peu sArt , 
【1. 446. 447. 

Jugcs de la queftion, Ce\ que c'^toit k Rome , & par 
qui ifs ^toient nomm^s » II, 7" 

Ju^esroyaux, Ne pouvoient aatrefoU eatrer dans aU'-s 
cun hejf pcwiry faire aucunes fon^ions, IV. 70. 71 . 
- Jugemens, ' Comment fe prononqoient a Rome, I. ivy, 

III. Comment fe prononcent en Angleterre, I. ihii* 
Manier«s dont ils fe foment dans Us di;6Ferens gouver* 
nemens , I. i & fuiv, Ceux qai font rendas par le 
prince font une . fource d'nbus , 1. 116. Ne doirent ^re 
dans un ^tat libre qu'un texte precis de la loi : incon* 
▼Aniens des )iig.emens arbitraires , 11. 55. Detail de» 
diff<frentes eipecef de jueemens qui ^totent en ufage 
Rom« , II. 68 & fuiv, Ce que c'^tait qu« feulTef le 
|ugement , III. 399' 6^ fuiv. En cas Ae partage,on pro*-' 
Dongoit autrefois pour I'accu" , ou pour le d^bit«ur , 
ou pour le d^f«ndeur , III. 40^. Quel en it<At la for- 
mule dans les cotnmcncemens de U monarchie* IV. 7* 
&' fuiv, Ne pouToient jamais dans les commenceraens 
" la moflarchie £tre rendus par un homme £euU 

IV. 75. 

Jugement St Ut croix, EtabH par Charlemagne ,1imit^ 
par Louis le d^bonoarre , Sc abolt par Lothatre , II 憲 - 
3化 

iupr* C'^toit dans les moeurs de iros peres la meme 
cWU <iue combattTe, III. 40^ 404, 

Cc 



堇 9Q Table 

Juger{ Pulffance de), A qui doit etre confiic dsns m&. 
^tat Ubre, U. 3^. Comment peut etre adoacie, ibid^ 
& fuiv, Dans quel cas peut etre unie aii pourotr legif- 
latif, II. 49. ^9. & fuiv, 

Juifi(ancUrts). Loi qui maintenoit I'^galit^ cntr'eiix , 

I. 70. Quel ^toit Vob'^et de leurs lois , II. ^i. Lcurs lois 
fur la lepre etoient tiroes de la pratique desEgyptiens ^ 

II. 161. Leurs lois fur la lepre auioient dft nous fervir 
d« modele pour arr^ter la commiinicatiaii du mal v^- 
nerien , II. 162. La ferocite- de leur cara^^ere a quel- 
quef6is oblig^ Mo'ife de s'^carter , <ians fes lois , de ia 
loi naturelle , IL 192. Comment ceux qui aroient pUi« 
£eurs femmes devoient fe comporter avec elles , 1夏*. 
205. Etendue & dur^e de leur commerce , III. 78. 79* 
Leur religion encourageoit U propagation , ibid* lai. 
Pourqaoi imirent leurs afyles dans les villcs plutot que 
dans leurs tabernacles on dans leur temple , ibid. 269* 
Pburquoi avoient confacr^ une certain e famille au fa- 
ce rdoce , ibiJ» 271. Ce fut une fiupidiie <J€ leur part 
de ne pas voutoir fe d^fendre cootre l«ur& ennemis ua 
}Our du fabbat, ibid, 297. 

Julfs ( modirnts ). Chsiffis de France . fous «n faux 
pr^texte , f 0x166 fur la haine pubUqiv, III. 4^. L'or -. 
Gonnance qui en 1745 les chaubic de Mofcovke , prouve 
que cet eiat ne peat cefTer d'etre defpotique, ibid. 
Les inqutfiteurs • les perf^cutent plutot comme leurs 
propres ennemis que comme eonemis de la religion » 
Hid, 283. La Gaule meridionale ^toit regard^e comme 
leur proftibule : leur puifTance emplcha les lois des 
Wifigoths de s*y ^tablir, ibid, 3^8. 35^. Tra'it^s cruel - ' 
lement par les Wiiigoths, IV. 26. 

Julia ( ia loi ). Avoit rendu U crime de Ufe-maieft^' 
arbitraire> II. 95. 96, - 

JuLiEN l^apofiat. Par une faufie combinaifon, caufa 
une afFrevif€ famine 4 Antiotche , III. 147, On peut, 
fans fe rendre complice de fon apoftafie , le regarder. 
comme le prince le plus dtgne de gouverner les hom-^ 
jnes , III. 242. A quel motif \\ attribue U conver>fioR 
de Conftantin ,111. 143. 

JuLiEN ( U comte ). Son exemple prouve qu'un prince 
ne doit jamais infult«r Ces fujets, H. 119. Poiirquoi cn- 
treprit de perdre fa patrie & fon roi , II. 167. 

hiTifconfulus romains. Se font tcomp^ far Vott^o^ 
it relTIavage » II. 171 & fuiv. 、 



bis Mat I c r 




JurlfdiBion civile. C^toit une des maximts fonda- 
mentales de la monarchue fran^oife que cette Juridic*- 
• tion refidoit toujours fur la m^me xhte que la pulf- 
fance milftaire ; & c'eft dans ce double fcrvice que I'au- 
teur troave I'origine des juftices feigneuriaies , IV. 6f 
& fuiv. 

" JundiSion eccUfiaftique. N^ceflfaire dans une monar« 
chic, I. 25. Nous fommes redevabUs de fon ^tabliiTe* 
ment aux idees de Conftantin fur la perfeAion , III. 

110. Ses entreprifes fur la 'furidi^ion hie, III. 4^7, 43$. 
• Flux & reflux U juridiftton ecclefiaiUque & de U 

juridi^on laie , III. 43S & Cuiv. 

Juridi^ion laic, Voyez Juridiction ccelefiafiique, 
JuridiSion royale. Comment die recula les bornes 
de la juridi^ion eccl^(iaftique ,& celle Hes fei- 
gneurs ; bieos que caufa cette r^yolutton , III. 459* 

440- . • 

JuTifprUdcnce, Caufes de fes Tariations dans une mo* 
narchie : inconv^niens de ces variations : remedes , L 
115. 116. 

Jur^pruience fiarifoifi* Confiftoit toute eo proc^d^s 
au. commencement'de la troifieme race , III. 383. QueHe 
^toit celle 4u combat ; usticiaire , ibid, 390 & fuiv, Va- 
rioit du temps d€ St. Louis felon la dtfferente nature 
<les tribunaux , ibid, 41^ & fuiv. Comment on en con* 
fervoit la memolre du temps ou I'^criturc n'^toit point 
en ufage , ibid. 411, Comment St. Louis en tntroduifit 
tine uniforme par -tout le royaume , ibid* 455 & fuiy* 
Lorfqu'elle commen^a 4 devenir un art , les fei^neurs 
perdirent I'lifage d'affembler leurs pairs pour juger , 
ibid^^^. 444. Pourquoi l*auteur n*eft pas entre dans 
le detail des changemens infeatibles qui en ont form^' 
Je corps , ibid. 450. 

Jurifprudcnct romaine, L9quelle de celle de la r^pu- 
hlique ou de celle des efnpereurs ^toit en ufage en 
France du temps de St. Louis , IH. 4?4' 435* 

Juftice, Ses rapports font anterieurs aux lois , I. ^. 
II ne doit Jamais h:xt permis de fe la faire foi-m^me , 
11. 104. 105. Les fultans ne Texerccnt qu*en routrant , 

111. 323. Precaution que doivent prendre lc$ lois qui 
pcrmeitent de fe la faire a foi m6mc , IV. 19. 20. Nos 
peres entendoient , par rendre la juftice, prot^gcr le 
coupahle contre la vengeance de I'off"" 谷 , IV. 79. So.- 
Ce que nos peres appelloient rendre la iuftice : ce droit 



19* Table 

Be pouvott ap^artenir qu'a celui qiu arOit le tk%(\ ^ 
rexcluiion mime du roi ; pourquoi , IV. 8^j. 

Jujlicc divine, A deux pa^es avec les homims , IQ*. 

Jufiict humaine, N'a qu,un pa^ avec les hommes . 

ibid, 

Jufticts ftipunnahs, Sont n^ceflaires dans une mo 寺 
narchie , 1. 25. De qui ces.tribunaux ^toient compof^s r 
comment on appeilort des jugemens (|ui s'y rendoient , 
in. 399 & /khf* Pourquoi n'avoient pas tomes , du, 
temps de St, Louis , la m^me jurifprudence, III. 416^. 
L'auteur en tfoure rorigine dans le double fervice. 
dont les jaifaux etoieat tenus dans les- commence- 
»€ns de la monarchk , IV. 69 & fuiv, L'auteur, pour 
nous conduire comme par fa main a leur origrn« , en- 
tre dans le d^tait de la nature de celles qui ^toient en 
ufage chcz les Germains & chez les peuples fortis de- 
la Germanic pour conqiiertr I*cmpire romaifi , IV. ibid* 
& finv, Ce qu'on appelloit ain(i du temps de tios pe^ 
res , IV. 79 & fuiv, D,oii vrent le principe qui dit 
qu'elles font patrtnvonrates en France , IV. 85. Ne ti- 
rent point leur ortgine des af(ranchi(!«niens que 
rois & Ie$ fef^neuFS firent de leurs ferfs > nr d« rufur« 
pation des reieneurs fur les droits de la couronne • 
Breuv^s » IV, §4 & Juiv> Comment & dans quel tennp» 
ICS i^glifes commencerent < en poil^der , IV. 86 6- fuiv^ 
Etoient ^tablies avant la fia de la feconde race, IV- 
89. Oil trouve-t-on la prcuve au d^faut des contrats 
ortginaires de concetiion , qu'elles Etoient originaire- 
ment attach^es aux fiefs , IV. 91 • 91. 

JusTiMiEN. Maux qu'il cauia ^ I'einpire en faifant \m. 
fon^ion de }iige , I. 308. Pourq^iorle tribune I qu'il — 
Wit chfiz Ie$ Laziens leur parut in fuppor table , IH. 19^ 
Coup quMI porta a la propagation , ibid, an, A -t - 
raifon d^appeller barbare le droit qu'ont les males 
fucc^der au prejudice des fiiles , iUd, 194 & fuiv' Erh 
permettant au mart de reprendr^ fa femme condanui^e 
pour aduttere , fongea plus k. ia religion qu'a la purete 
des 

bilit^ c*4i marhge , en abrogeant VLtie loi de Conftantiiv 
touchant celui des femmes qui fe remarioient pendant . 
I'abfence de l^r mari dont elles n'ont point de nou-r' 
▼eUesj ibid. 301 . JEn permettant Ic divorce pour entrer 
religion » s'eioignoit enticement des pruictpesNdes 

loss. 



D r s MjtYis 袁驚 s: Wfi 

bis 6mU»,£Kif. pi. Cootre Tcfprit dc toutei f«f in* 
cicnnes lois , accorda aux mertt U fuccefion 4m Icurt 
«n^ns , ihid, 540. Ota jufqu'aii ificrindre ▼e(Hge d 毓 
droit anciea teucliant les fuccefli 、ns ; it crut f«iv'« U 
nature , 8c Pt trompa en 豸 cartant ce qa'il appella let 
embarras dc fancienne jurifpruHence , ibid. 341. Tempt 
4c la ^tibUcation 6e fon code , ihid, 446. Comment 
ion droit fut apport^ en France : autont^ qu'en lut 
tttribua dans les difffrentet provinces , ihid, 441 6» 
foiv. Loi inutile de ce prince , IV. 2X. 13. Sa tompiU* 
tion o'«ft pM ftilc tree affez de chgtx ,lV« 17. 



K. 



J\.AH its Tanafis, Comment il «ft proclim^ : ce qu,SI 
^eVient quand U eft Taincu,!!. 146. 047. 
Kur. (J'eft le feul fleure en Pec£e qui foiit juriga* 

I^Acidimone, Sur quet original les lots de cette r" 
pul>lf({ue avoient M copi^es , i. 5$. La fageife de fef 
lois la mit en 系 tat de r^fifter am Mac^doniens plut 
long-temps qae les autres Tilles de la Gr^ce, 1. ihiiU 
On y pouvoi& ^poufcr fa foeur u"rine & non fa (beuc 
conUoguihe , I. .71. Tous les Tieinards y ^toient cen« 
feurs , 1. 71. 7X. Difference eflTentlelle entre cette 
pctblique & celle d'Ath^nes quant i la fubordinati6n 
aux magidrats » I. 78. 79 Les iphores jr maintenoient 
tous les ^tats dans I'^galit^ , 1. S5. Vice effentiel dans 
la conftitation de cette repabllque ,1. no. Ne rublifta 
|ong 'temps que parce qu'clle n'^endit point fon ter- 
ritotre , 1. 197. ijfS. (Jacl 5toit I'objct it fon gouver- 
nement, n. 31. Citoit une r^publique que Us anciens 
prenoient pour ufie monafcWe , I. 150. 151. C'eft le 
feul ^tat ou deus rois aient ix.i fapportabte^ , 1, ihU. 
Exces de liberty & cTeCclavage en in€me temps dans 
cette r^publicpie, 11. 79. Pourquoi les efdayes y ^bran* 
lerent le ^ouTeniemect^ U. iV8. £tat injufte 8c cruel 

Tome r. DA 



1^4: 、 Tab" 

des eC^bayes dans cette r^publique , 11. 1S9. Potif(|ao2 
rariftp€rVtie s,y ^tablit plutdt qa'a Athenes , IL 13 x. 
Les moeurs y aonnoient le ton , III. 6. Les magUlrat» 
y regloient les manages , III. 194. Les ordres du ma- 
giftrat y ^toient totalement abfoUis , IV. 11. L'igno- 
minie y ^toit le phis grand des malheurs & la foi- 
bleiTe le plus 多 rand des crimes , ihid. On y exei-^oit les 
enfans au larcin ; & I'on ne punifToit que ceux qui fe 
UifToieot furprendre en flagrant d^lit , IV« 16, 17. Ses 
ufages fur le vol avoient €x.€ tir^ de Crete , & furent 
la fource des lois romaines fur la meme matiere , IV. 
ihid, & fuiv. $«s lois fur le vol ^toient bonnes pour 
elle , & ne valoient ri«n aiUeurs , IV. ly* 

Lacedem&nUns, Leur humeut & leur cara£iere Solent 
oppof^s 4 ceux des Ath^niens , III. 8. Ce n'^toit pas 
pour invoqucr la Pcur que ce peuple belliqueux lui 
avoit ^lev^ un- autel. III. 235. 2^5. 

Lamas. Comment juiliiient la loi qui chez eux per«* 
inet k une femme d'avoir pluiieurs maris , II. 202, 
、 Laockium. Sa do^^rine entraine trop dans la vie coiw 
templative , III. 145 • 、 

Larcin. Pourquoi on exer^oit les enfans de Lac^d^- 
fnone a ce crime , IV. 16^.17. • 

Latins, Qui ^toient ceux que I'on nomnvpit ainfi k 
Rome, III. 1^1. 

Law. Bouleverfeinent que fon ignorance penfa can* 
fer , I. 34. Son fyftlme fit diminuer le prix de I'argent , 
III» 147, Danger de fon fyft^me , III. 162 & fuiv. La 
loi par jaavieUe il d^fenclit a'avoir chez foi au-dela d'une 
cfertaine lomme en argent , ^toit injufte & funefte. 
Celle de C^far qui portoic la meme defenfe ^toit jufte 
& Cage , IV. 7' 8. • • 

La^ietif, Pourquoi le tribunal que Judinien ^tabliC 
chez eux leur pa rut infupportable , III. 4. 

Legislateurs, En quoi les plus grands ("e font princi« 
palement fignales , I. 20. 11. Doivent conformer leurs 
lpi$ au principe 4u gouvernement , I. 65. Ce qu'ils 
dq;vant.avoir principaTeonent en vue , I. 130. Suites fu- 
fieCles de leur d'uret^ , I. 135. Comment c|oivent rame- 
^er les^efprits d'.i\n peuple que des peines trop rigou- 
reufes ont, rendu atroce , 1. 137. Comment doivent 
itfer des peiu^ p^cuniaires & cU.s peihes corporelles^ 
IT14S. Ont plus "Coin de fasenfe dans les pays chauds, 
^ furtqu《 aia If des, <|ue dans nos ^{imatSj U. 152* 



D E S M A T 1 E R C S. I95 

15^. l^s mauvais font "in qui ont h^onU le vice 
du dimat ; ies bons font ceulc qui ont lut" centre le 
dim", II. 154. 155. Belle regie qu'ih doivtnt fuirrt, 

II. 159. Doivenr forcer la nature du cUitiat quand U 
viole la lol naturelle des deux fexes ,11. iia. Doivent 
fe conformer a I'efprit d'une nation quand il n'cft pas 
contraire k I'efprit du gouTernement , III. 7. 8. Ns 
doivent point ignorer U diffi^rence qui fe trouve entre 
ler vices morauk & Ies vices poHtiqiics , ibid, 13. Re- 
gies qa*its doivent fe prefcrire pour un ^tat defpotique , 
tbid, 14. 15. Comment quelques - uns ont confondu Iflf 
principes qui gouvernent Ies hommes , ibid tj & fidv, 
Devroient prendre Solon pour modele , ibid, 16. Oof- 
vent^ par rapport i U propagation , regler leurs vufei 
(ur le climat , ibid, 003. 104. Sont obliges de faire det 
lois qui combattent Ies fentimens naturels m^me , ibid, 
336. 537. Comment doiv«nt introduire les lois utiles 
qui cheque nt les pr^jue^s & les ufages g^n^raux , ibid, 
-434. De quel efprit doivent ktrt animus , IV. 4. 5. Leurs 
lois fe fentent toujours de leurs pafTions Ac de ieurs 
pr^jug^s , IV. 29. 

idgisUteurs romains, 5ur <^uelles maxtmcs ils r^gle- 
rent i'ufure apres la dedru^lion de la r^publique III. 
i%6. 

JLigisUttf { Corps ), Dbk«H ^tre long-temps fans Sere 
aiTembl^iII. 39. Doit'il ktte toujours aflfeiikl" It. 46, 
Doit-il avoir la faculty de s'aflfembler lui-m^me , II, 
ibid. Quel doit ktre fon pouvoir vis-a-vis la puRTan^e 
ex^cutrice , II. 41. fuiv, 
Lipslativt ( Pu'.Jfance )• Yoyet Puiffance legislative. 
Legs. Pourqupl U loi voconienite y init dcs homes , 

III. 256. 257. 

Lepidvs. LMnjuftice de ce triumvir eft une grande 
preuve de I'injuilice des' Romains de fon temps , 11. 
107, 

Lepre. Dans quels pays elle s'cft ^ten<)ue , IL 1^1. 
162. . 

Lepreux. Etoient morts civilement par les lois des 
Lombards , II. ibid. 

Left • majeJU ( Crime de ). Precautions que I'on doit 
apporter dans ia punition de ce crTme , I(. 91 6» fuiv, 
Lorfqu'il eft vague , le gouvernement d^g^nere en def* 
ifme , II. ibid, Ceft un abus atroce de qualifier ainfi 
a^oas qui ne U Xont pas. T/raonie mon(lru€ure 



196 Table 

cxerc^e par les empereurs romains , fous pr^texte 
ce crime , II. 9^ & fuiv, N'avoit point lieu fous tes 
bons empereurs quand il n'^toit pa$ dire^^ , 】I. 95 ^ 
fuiv, Ce que c'eft proprement fuivant Ulpien , II. 96. 
97. Lcs p«n"es ne doivcnt point ^tre ree^rd^es comme 
faifant par tie de ce crime , II. 98. ― ni les paroles in- 
difcrettes , ibid, & fuiv, Quand & dans quels gouver- 
nemens les Merits doivent 6tre regard 豸 s comme crime 
de life ma}eft^ , 11. 99 & fuiv^ Calomnie Uans ce crime » 
n. 104. 11 eft dangereux de le trop .puair dans une r^- 
publique , II. 106 & fuiv, 

Lettres anonymes. Sont odieufes 8c ne meritent at* 
tentian que quand il s'agit du falut du prince , II. 114. 
1:15, 

Lemes it change^ Epoque & autcurs Icur 
bliiTement , III. 126. 

Lettres de graces. Leur utility dans ube meoarchie^, 

I. 145. . 

Leude^, No$ premiers hiiloTiens nommenk — nfi ce 
Que nous appellons vaiTaux : leur origine , IV. 6^ 
juiv, II paroit , par tout ce qu'cn dit I'auteuf , aue c« 
mot ^toit proprement dit des vaflaux du roi, Aid. &■ 
fuiv» Par qui ^toient men^s a la guerre , & ()ui its y 
nenoient , IV. 67. Pourquoi leiirs arrieres - vaiTaux 
n'^toient pas men^s k 1 裏 guerre par les Comtes , IV. 70. 
Etoient des comtes daos leurs feigneuries , IV. 71. 
Voyez vaffdust, 

Livitique, Nous «yons conferr^ fcs difpoiitions fuv 
les biens du clerg^ , except^ c 象 s qui mcttent des 
bornes ces biens , III. 272. 

Leuvigilqe. Corrig.ea lcs laU dcs Wifigoths , III, 

LihtlUs, Voyez Eeiies. 

Libertd, Diverfes fignifications donn^es A ce mot , 11^ 
aS & fuiv. On croit commun^mcnt que c'eft dans la 
tietnocratie qu'elle fe trouve le plus , II. 30. C« que 
c'eft , 11. ibid. III. 312. Ne doit pat etre confondu« 
avec rind^pcmfance, II. ji. Dans quel gouTcrncment 
die fe trouve , ibid, Epcifie principaleroent en Angle"- 
terre , ibid, & fuiv» II n'y en a point dans les etats oii 
la puiiTance l^giflative & la puiffanct ex^cutrice font 
dans la inline main , II. ^9. 11 n'y en a point oii U 
puiiTance de jnger eft r^unie h la l^giflatiYe & i He^^K. 
cutrice , ibid, & fuiv» Cc <|ui la forme dans foa rapb 



D2S M A T I K R E S; 



»97 



port avec la cooftitotion de I'^tat , II. 8t. Confid^r^e 
dans le rapport qu'elle a arec le citoyen •• en quoi elic 
coofiHe , ibid. Sur quoi eft principalement fondle , II. 
Si. S3. Un homme ^qui » dans un iiys ou I'on fait Ics 
meilleures loh criminelles poflibles , e(l condamn^ k 
€trc pendu , & doit I'^tre \t len^emain , eft plus Hbre 
qu'un bacha ne I'eft en Turquie , II. 83. Eft favorif^* 
par la nature des peines & leur proportion , II: 84 & 
fuiv. Comment on en fufpend I'ufage dans une r^pu- 
blique, 11. 108. X09. On aoit quelquefois » m&me dans 
\t% ^tats les plus libres , jetcr ua voile dcfllis , ibid» 
Des chofes qui I'attaquent dans la monarchic , II. 1 15 
& fuiv, Ses rapports avec la lev^e des tributs & la 
grandeur des revenus publics , II. 134 & fuiv. Eft 
mortellement attaqu^e en France, par U fa^on dont on 
y levc les imp6ts fur les boilTons , 11. 130. L'impdt out 
lui eft le plus naturel eft celui far les marchandifes , 11* 
136. 13% Quand on cn abufe pour rendre les tributs 
excefTifs , elle d^g^nere en fervitude ; & Ton ell oblig^ 
de diminuer les triblits , II. 158 & fui,* Caufes phy* 



toutes les autres parties du monde , II. 211 ^ fuivt S% 一 



235. Les terres font cultiv^es en raifon de la libert" 
& non de la fertility , ibid* & fuiv. Se maintient mieux 
dans les ifles que dans le continent , II. 235. Con Went 
dans les pays formes par I'induftrie des homines , II, 
2j6. C«lle dont jouiiTent les peupUs qui ne cuitiveat 
point les terres eu tths grande , 11. 241. 143. L<s Tar- . 
tares font une exception k la regie pr^cedente : pour* 
quoi , n. 2,46 & fuiv. Eft tvks grande chez les penpies , 
qui n'ont pas I'ufage de la monnole , 【1. 245. Exception 
a la regie pr«!c^(iente , ibid* De celle dont jouiifent les 
Arabes , II. 148. Eft quelquefois infupportable aux 
peuples qui ne font pas accoutum^s a en jouir •• caufes 
& exemples de cette bizarrerie , HI. 4. Eft une partie 
des couturoes d'un peuple Hbre, III. 31. EflPets bizarres 
& utiles qu'elle produit en AngleUrre , ibid, Facult^s 

aue doivent avoir ceux qui en iouiflfent , ihid, 35. C<IIe 
es Anglois fe foutient quelaiiefois par les emprunts 
de U nation , ibid, 35. Ne s accommode guere He U 
politeffe , ihid, -41. Rend fuperbe les nations qui «a 
jouiflent « les avitres ne font i^ue vaines , U. 41, 




tpS T A » t 1 

lAhcrte civile » Epoque de fa nailTaiice k Rome , IT* 
III. - 

Liberte de Jortir du royaumt. Devroit ^tre accord^e 
k tou$ les fujets d'un 色 tat defpotique , II. 99. 

Lihcrti £un citoyin. £n quoi elle con(ifte , II. II 
faut quelqu«fois privet un citoyen de fa liberty pour 
conTerv^r celie de tous. Cela ne fe doit faire que par 
une loi particuHere & authentique : exemple tir^ He 
I'Angleterre , 11. 108. Lois qui y font favordbfes dans 
la rdpublique , II. 109. 1 10. Un citoyen ne la pent ven- 
dre poiir dcvenir cfclave d'un autre, II; 171. lyx. 、 

Liberte du CQmmerfant, Eft fort ^^n^e dans les Stats 
libres , & fort ^tendue dans ceux oil le pouvoir ed ab- 
Iblu ; & vice versa , III. 5 (J. 

Libert, du commerce, Efl fort born^e dans "let iftats 
ou le pouvoir eft abfolu, Sa fort libre dans les autres ^ 
& vice vtrsd : pourquoi , ibid, 

Liherti philofophique , En quoi coniifte , II. 81, 

LiUrtd politique. En quot elle coniifte , II. 81. Epo- 
que de fa nailTance It Rome , II. iii. 

Libre arbitre, Une religion qui admet ce dogme,. a 
befoin d'etre foutenue par des lois moins aufteres qu'une 
autre , III. 247. • 

Lieutenant, Celui du }ug« repr^fente les anciens pm- 
d'hommes qu'il ^toit oblig^ de confulter autrefois , III. 

444- , . 

Ligne de demarquation. Par qui & pourquoi ^tablie* 
N*a pas €u lieu , III. lap. - 

Leas ^ yfHtcs, Origine de ce droit » IV. 187, 

1.01. Ce mot eft eelut pour lequel tout I'ouvrage a 
^t^ compofi6. II y.eft done pr^fente (bus un tres grand 
nombre de faces , & tous un tr^s grand nombre de 
capportt. On le irouvera ici divifi^ en atitant dd claf* 
fes que I'on a pu appercevoir de ditF<^rentes faces prm« 
ctpalils. Toules c«s clafTes font; rang^es alphabdtique- 
ment dans I'ordr.e qui fuit : Loi acilia. Loi de Gondt^ 
haad, Loi de Kalentinien, Loi des dou\e tables. Loi dm. 
tfilion, fjoi gahinietini, Loi opplenne, Loi poppienne Loi 
porcia, Lcti fiUqut, Loi valertennc. Loi voconUnne, Lois 
( ce mot pris dans fa (ignification g^n^rique ). Lois 
mgraires. Lois.harhares, Lois civil cs, Lois civilts des Fran- 
fois. Lois civiiis fur Us fiefs, Lois ( cUrgc, ) Lois ( c//*- 
mat ), LoU ( commerce )* LpU ( conJfiraUon }. LoU car- 



DCS MATtt<&SS: I99 

nititnnti, Lois^cnminelles, Lois d^AngUurrt, Lois d4 
Crete. Lois de la Grlcc, Lois de morale, Lois dc tiducA* 
Hon, Lois dc Lycurgue, Lois dc Moifc. Lois de M, Pen, 
Lois dc Flaton, Lois 々' Bavarois, Lois des Sourgui* 
gnotts, Lois dcs Lombards, LoU( dcfpotifnu ). Lois dti 
Saxons. Lois des Wlfigoths, Lois JUvines. Lois domeJUm 
ques, Lois du mouvemcnt. Loh{ega£Ud }. Lois ( efclava* 

ft )• Lois ( Efpagfu )• Lois fioiaUs, Lois ( France), Lois 
umaines. Lots Japan), Lois juliennes, Lois{ lihcrti )• 
Lois (manage). Lois( maun ). Lois ( monarchic ). Lots 
( monnoie ) , Lois natur^llts, Lou(^ diUnt ), Lois folim 
tiques. Lois pofitives. Lois ( ripuhliqut )• Lots ( rellaon ^« 
Lois ripuaircs, Lois romaines. Lois faeries, Lois (fiSrUu)* 
tois fomptuaires, Lois ( fuicidc ), Lois ( urnin }• 

Loi acilta, Les circonftances ou elle a M rendue ctt 
font une des plus fages lois qu'il y ait , I. 140. 

Loi de Gondcbaud, Quel en ^toit Ic cara^ere » Vob)et« 

m. vfi. 

' Loi de VaUntin'un, Permettant la polygamie dans 
I'einpire , pourquoi ne r^udlc pas , II. 100. 201. 

Loi des doujt tables, Pourquoi impofoii des pcincs 
trop reveres , 1. 141. Dans quel cas admettoi( la loi da 
talion , 1. 148. Changement fage qu'elle ap{xorta dans 
le pouvoir de juger I Rome , II. 71. Nc conteooit au« 
cane difpofition touchant les ufures. III. 1806* fuiv, 
A qui elie dif^roit la fuccedion , ibid, 316. Pourquoi 
permettoit it un teftateur de Ce choifir tel citoyen qu'il 
jugeoit a propos pour h^ritier , centre ^toutes les pre- 
cautions que I'on avoit prifes pour emp^cher les biens 
d'une famille de pa (Ter dans une autre , ibid, 327, Eil- 
■ U vrai qu'elle ait autorif<6 le cr^ancier k couper par 
morceaux le d^biteur infoWable ? IV. 5. La difference 
qu'elle mettoit entre le roleur manifefte & le voleur 
noiv manifefte , n 'avoit aacune liaifon avec les autres 
lois civ lies des domains : d'ou cette difpoiition aroit 

豸 tir^e • IV*, 16 & fuiv. Comment avoit ratifi^ U 
difpoHtion par laquelle elle permettoit de tucr un vo- 
leur qui fe mettoit en d^fenfc , IV. 19. xo. Eft un mo- 
dele de pr^cifion > IV. ao. 、 

Loi du talion. yoytz Talion, 

loi gabinicnne, Ce que c'^toit , III. i8i. iSj. 

igi oppUniu. Pourquoi Caton fit des efforts pouc 



lod Table - 

la faire teceroir. Quel ^toit le but de eette lot lit • 

Lot poppienne, 5es difpoiitions toucliant Its mariages* 
III. 505, Dans quel temps , par qui , & dans quelle vue 
«IIe fut faite, III. 337 & fuiv, 

Loi porcia. Comment rendic fans application celles 
qui avoient fix 豸 des peines, I. 14T. 

Loi faliqtfe. Origine & explication de celle oae nous 
nommpns ainfi , II. 150 & fuiv. Oifpofition cie cette 
loi touchant les fuccefOons, ibid, N'a jamais eu pour 
obiet la preference d'un fexe fur uii autre, ni la per- 
p^tuie^ de la famille , du nom , &c. Elle n'^toit qu'Sco 一 
romique : preuves tiroes du texte m^me de cette loi , 
n. 152 & fuiv. Ordrc qa'elle aToit ^tabli dans les Cuc- 
ceflfions •• elle n'exclut pas indiftm^ement les filles de 
far terre falique , II. 155 & fuiv, S'explique. par celles 
des Francs- ripuaires & des Saxons , ihid, & fuiv, C,eft' 
die qui a afTe^l^ la couronne aux males cxclv^vement * 
II. 1 口. C'eft en vertu de fa difpotition que tou$ les 
freres fucc^doient ^galtment a la couronne , ibid, Elle 
ne put ^tre r^dig^e qu'apris que \ti Francs furent for- 
tis de la Germanie leur pays , III. 542. Les roi$ de la 
premiere race en retrancherent ce qui pouvoit I'ac- 
corder avec le chriAianifme , & en laiiferent fubfifler - 
tout le fondf , ibid, 344. Le clerg^ n*y a point mis la 
iQsrin comme aux autres lois barbares ; & die n'a point 
admis de peines corporelles , ibid. Difference capitale 
entr'elle & celle des Wifigoths & des Bourguignons » 
ibid, 348 & fuiv, 267 & Juiv. Tarif dc$ fommes qu'elle 
impoioit pour la punition des crimes. Diftin^ions af-' 
fligeantes qu'elle mettoit k cet ^gard entre les Francs 
Ct les Romains , ibid. 584. Pourquoi acquit - elle une 
autorit^ prefque generate dans les pays des Francs p 
tandis que le droit romain s*y perdh peu k peu , ibid* 
351 & fuiv. N'avoit point lieu en Bourgoene : prfeu- 
ve$ , ibid, 353. Ne fut jamais re^ue dans le pays d« 
r^tablifletnent des Goths , ibid* 351. Comment cefHi 
d'etre en ufage chez les Fran9ois » ibid, 359 & fuiv. On 
y ajouta pIuHeurs capitulaires , ibid, 361. 363.vEtoit 

Ferfonnelle feoJement , ou territorials feulement , ot!k 
un & i'autre k U fois , fuivant les circonftances ; & 
c'eft cette variation qui ed la fource de nos coutumes , 
£to, 564 & fuiv. N'admit point I'ufagc des preuves 
negatives, ii>i<i. 213 & fuiv. Exception 4 ce qui vicnt 

d,6tr 詹 



DCS Matishis* 

i'itrt dk, ihid. 568 & fuiv. N'a^mit point b preave 
par le combat judiciaire , ibid, & fuiv. Admettoit U 
preuve par I'eau boufUante : temperament dont elle 
ufoit pour adoucir la rigueur de cette cruelle ^reuTe^ 
Uid. 371. Pourquoi tomfa« dans I'oubli , ihiJ. 382 & /iur, 
Combien adjugeoit de compoficion a cehd i mii on-' 
•voit reproch^ d'aroir hiff6 Con boucUcr : rdtbrm^ar 
icet ^pard'par Charlemagni , ihU, 3^7. Appelle hom* 
nus qui font faus la fii du roi , ce que dOus appellon* 
taffaux , IV. 44. 

Loi valcrienne. Quelle ea fut I'occafion 9 ce qu'ell* 
contenoit , I, 117 & fuiv. 

Loi voconUnne, £toit-ce bne mjuiHce dans cette loi 
ne pas permettre d'inftttuer une fetnme h^ridere , 
pas m^me fa fille. unique. III. 294 & fuiv. Dans quel 
temps & kr quelle occafioa cile fut faite ; ^claircifle« 
mens fur cette loi , ibid. 3J1 & fuiv. Comment on 
trouva dans les formes judiciaires ie mojen de I'llUi - 
der , ihid. 354 & fuiv, Sacrifioit le citoyen &. I'honmie, 
& ne s'occupoft que de la r^pabli({ue , ihid. 5)6. Cat 
Ott Ja loi pof»pi«nae en fit ceflfer la prohibition en fa- 
▼eur de la propagation , ihid, 357 & fuiv. Par quels 
dcgr^f on parvint k rabolir tout-«-£ait , ihid, 338 & 

Lois. Leur d^^nitron , I. 4. ix. Toos Ie» 6tres ont 
lois relatives a leur nature j ce ({ui prouve I'ibfur- 
dit 豸 de la fauHt^ rmagin^e par tes mat^rfaliftes , ihid, 
D^rivent de U raifon primitive , I. jf. Celles de U 
creation font Ic» m€mes qu« ceiles de la conftrvation » 
iffid, Entre ceiles qui goaTernent les ^res inteUigens, 
ii y ea-a qui font ^erneilcs : "qui dies font » I. ibid. 
La loi qui prefcrit de fe ccmfbrmer k ceiles de la fo*' 
ci^ dani lacfueUe on , eft ant^ieiirc 2 la loi pofi* 
live , I. 冬 Sont fuiTies plus conftamment par 1« Aond« 
phyfiqut qite par le monde mc«lligient :pottr<|uoi, ihidw^ 
Cofifider^es dant le rapport que les peoples ont eiw 
tr'eux , forment U droit desgeiu ; d*ns )e rappoft <{u,ont 
ceux qui gparerDept avec ceux qui Coot gourerri^s , 
'forment It droit politique ; dans le rapport que too* 
les citoyens ont entr^eux , forment le droit dvri, I, ,, 
Les rapports qu'eUcs ont entr'elles I. ii, Leur rap- 
port avec la. force d^fenfive, ^ ftdv:-— avec la 
force offenfire , II. j & fuiv, Diverfes fortes de celle» 
qxi gouvtmat U» liommes ; i*»le droit naturel ix^.lv 



4K 



( 



102 T A B L S 

A-oit divin ; 3。. le droit cccl^iiaftique ou canonrque 5 
4。. le droit des gens; 5**. le droit politique general i 
6。. le droit politique particulier ; j^, le droit de con* 

3uete ; 8^. le droit civil; 9*^. le droit domeftique. Ceft 
ans ces diverfes dafPes qu'il faut trouver les rapports 
que les lois doivent avoir ftvec L'ordre des cKo(es fur 
Icfquelles elles ftatuent HI. 187. 914. Les etres jntelli* 
gens ne fuivent pas toujours les leurs , III. 369. Le 

$ ALUT n U P KUPLE EST LA SU PRi ME 1. Iv 

Conf^quences qui d^coulent de cette niaxime , ibid' 
ixii, 

Lois agraires, Sont utiles dans une d^mocratie , I* 
X55. Au d^faut drafts , font utiles i h propagation , 
ihid, 201 Pourquoi Ctceron les regardoit comme fu- 
■eftcs , III. ,i2« Par qui fakes ik Rome , 327. 
• lois agraires, Pourquoi le peuple ne ceifa de les dc- 
nand«r a Rome tous Irs deux ans, III. 318. 
- lois harhMres. Doivent fervir de modele am conqn^ 
,rans, n. 7. 8. Quand & par qui furent "di"es celles 
des Saliens , Ripuaires , Bavarois , AUemands , Thurin- . 
siens , FrifoDS* Saxons , Wifigoths » Bourguignons & 
Lombards : fimplicit^ admiribfe die ceHes des fix pre« 
鶴 i«" de c€s peuples ; caufes de cette fnnpUci" ; poar- 
•^uoi eel les des quatre autres n'en eurent pas tant. III.. 
542. N'^toient point attach^es i an certain territoire ; 
dies ^toient toutes perfonnelles : pourquoi , III. 346 &' 
fitiv. Comment on tear fubftitua les coutivnes , III. 
363, En quoi (Hff6roi«nt de >a loi faUque , 17/. 367 & 
Jiiiv, Ceiles qui concernoient les crimes ne poHvoient 
convenn: qu'ii des ptirples iiinples & qui avoUnt nne 
certaine candeur , IlL 36^. Admettoient toutes , ex* 
cepte W loi faliqiw , la preixre par le combat iinguHer » 
Hid, & fuhf. On y troure des ^gmes ^ chaque pas , 
11 f. ^84. 385. Les peines qu'elles mftigeoient aux crw 
mioelles ^toient toutes p^cunraires , & ne dcmandoiene 
point dk partie publi^ie^ III. 415 d» ftdv. Pourquor 
loulent prefque toutes fur les troupeaux , IV. 36^ 
Pourc^uoi font 《c rites cn latin : pour({uor on jr donne 
lux mots latins ua fens qu,Hs n'aroient pas origin aire* 
»ent : pourquor oi> en a forg^.de nouTeaux , IV. 56. 57. 
Ont ri^i les compofitions avec une pcecHton & uQe 
fage{ft admtrables , IV. 75. 

xoif civiUs, Ceiles d'une nation peurent difficilemeAt 
MBveoit i Qo« autre » i» lu Ooivcot itrt propits » 



D E S M A T I I m 1 9. 



10) 



people pour qui elles font faites , & relatives an priiw 
cipe & a la nature de fon gouvernenient : au phyfique 
& au climat du pays , aux moeurs , aux inclinations 8c 
a U religion des Habitans , I. ix. f2. Qui font ccllef 



fmv, Ouirent rem^er aux abus qui pciivent r^f alter 

• dc ia nature da goiiTernement , I. SS. Ditfercos degr^# 

fimpltcit^ qu'elles doivent arorr dans les dtffi^rens 
gourernemens , x 14. Dans quel gouvetnement & danf 

? uet cas on en doit fuiyre le texte dans les jugemens , 
• iio. A force d'etre reveres , eHes dcricnnent im- 
puiflanres : exemple dr^ du Japon , 1. 136 & fuiv, Dans 
quel cas & pourquoi elles donnent leur coniiancs aux 
hommes 146. Peuvent rdgler ce qu'on rtait aux au - 
trcs, non tout ce qu*on fe ciott a foi-m^me , I. 177. 
Sont tout it la (ois dair-yoyantes & aveugles : quancf 
. & par qui leur rigidity doit ^tre iiiod^r^e , II. 43. Les 
pr^textes fp^cieux que I'on emploie pour f^ire paroitre 
juftes celles qui font les plus in]uftes, fontia preure de 
b depravation d'un« nation , It. 116. Doivent ^tre 
diffifrentes chez les diffi^rens peuplcs , fiiivant qu*ils font 
plus Oil irnHns comtnunicatifs , fl. 160. 161. De cellef 
des peuples qui ne cuttivent point les terres , II. 14 【• 

• Celles aes peaptes qui n'ont point Tufiage de la mon- 

• noie , II. 244. Celles des Tartares au fujet des fuccef- 
fions , II. 149. Quelle eO celle des Gemains d'ou I'on 
a tir^ ce que nous appellons U lot fatiqae , II. 2650 & 
fuiv. Confid^r^es dans le rapport qu'elles ont anrcc 
les principes qui forment refprit general , les moears & 
les msnieres d'une nation , ///. i. 43. Combien pour 
les meilleures lois il «ft necefl*aire que les efprit; foient 
pr^par^s ; IlL 4. 5. Goiivernent les hommes concur- 
remment av^c le cfimat , les nfoeurs , &c. De la naie 
I'efprit general d'une nation , ///. 6. Differences entre 
leurs cffets & ceux des moeurs, ///. 15. 14. Ce que 
c*eft ,-///• 16. Ce n'eft point par leur moyen que I'on 
doit changer les mceyirs dc les manieres d'une nation , 
ibid. ^ ySiv. DiiFi6rence entre les lors & les mocurs » 
///. 18. Ce ne font point les lois qui ont ^tabli les. 
snoeurs , ibid, & fuiv. Comment doivent ^tre relatives 
aux moeurs &. aux manieres,///. 17. Comment pcu- 
Yent contrilnier a former les moeurs , les manieres Sc 
le cara^ere <l'une nation, III' 31 & fuiv. Confider^cs 
da» U rapport qa'eUes oi^t avcc le nombte des kabi; 




104 T A B L 

tans , III, 186. Celles qui font rfigar^er comme nS^ 
ceflfaire cc qui eft indritt^ent , font regarder commor 
indifferent ce qui eft n^ceffaire , ///. 250. Rapport 
^u*elles doivent avoir avec I'ordre des chofes Tur Ief« 
quelles elles ftatuent , 11!, 287. Ne doivent point ^re 
contraires i la naturelhe z exemples » III, 190 6^ 
fuiv. Reslent feutes les fucceHions & le partake des • 
biens , ill, 294 5* fuiv. Seules avec les lob polkiques, 
d^cident dans les monarchies purement ^leflhres Hans 
quel cas la raifon veut que U couronne foit d^Htio 
aux enfans, ou a d'autres , ///. 296/ Seules avec les 
lotj poiitiqiies rcglent les droits des batards , JIL 297; 
Leur objet , III, 29^. Dan« quels cas doivent Stre fui- 
Ties lorfqu'elles permettent plutdt qiie celles de la re- 
ligion qui defendent , III, 502. Cas d'ou elles d^pen, 
dent des meeurs & des manieres , III. 3 10. Leurs 66' 
fenfes font accidentelles , ibid, Les hommes leur ont 
iacrifie la communaute naturelle des biens ; eonf^quen- 
ces qui en r《fukent , ! II, 311 & fuiv* Sont le palla^ 
ditm de la propriety , ///..312. li eft abfurde de r 豸. 
darner celle de ouelque peupte que ce foit , quand it 
f'aeit Ae r^ler la fucceiuon a la couronne, ///. 314- 
II taut examrner celles qui paroiiTent fe contredire 
tout du m&me ordre , III, 316. N« doivent pas <ieci« 
Her les chofes c^m font du refTort des lois- domeiligues, 
IIL 317. Ne doivent pas decider les chofes qui depen- 
dent droit des gens, ///• 318. 319. On eft Itbre 

7[uan(l c*eft elles qui eouvernent , III. ibid. Lenr puif- 
ance & leur autorite ne font p?s la mfeme chofe , ///• 
^22. II y en a d*un ordre particular qui font ceUes de 
hi police , IIL ihid, De la maniere de les compofer , 
IV. 5. 19. Celles mil paroilTent s'^loigaer des viies d» 
Ugiflateur y font touvetit conforraes, IV. 6. De celles 
qui cho({ucnt les ^ues du l^gifiateur , Bid. 6r fuiv, 
Exemple d'linc lot qui eft en. contradi^on avec elle- 
m^me , iBid, Celles qui paroiuent les^ mdmes n'ont pas^ 
tou jours le meme en«t , ni le mkm^ motif , IV. 7 &' 
fuh. N^cefTit^ de les bieo compofer , IV. 8. Celles qui 
paroiiTent contraires d^rr^nt quelqucfdis du mcmf^ 
tfprit, IV. 12. De que1I« maniere celles qui font di- 
verfes pen vent ctre compar^esr , IV. rj* Celley qui 
paroifTent les raemes font quelquefois reellemcnt dif- 
f^rentes , ibid, 14. Ne doivent point ^tre Cepar^es de 
Fobiftt lec^oel elies. ioot faices » ibuU 6» fuiv. 



DCS M A T I E R E t. 10; 

pindent des lois politiques : pourquoi , IV. i^. 17. Ne 
doivent point ^tre f^r^e^des circonflances dans ief- 
<{uel(es elles out 6U faires , IV, 18. 19. II eft bon quel* 
4{uefois qu*€U«s fe corrig«nt elles - m^mct , ibid. Pre- 
cautions que doivent apporter cellet qui permettent 
lie fe faire ju^Hce k foi-m^e , ibid. Comment doi* 
vent ^tre compof^es qaant aii ftyfc & auant aa fonds 
^es chofes, IV. lo & faiw, Leur pr^tomptioa vaut 
mieux que cetle de I'hotnme , IV. X4. 15 , On n'en dok 
point faire cJ'inetiles : exemple tir^ de 2a loi falddie, 
IV. 26. C'eft one mauvaife maniere de les faire par 
4!es refcrits comme fairoient les empereurs romgins ; 
pourquoi-, IV. 2.7. Eft-il n^eflaire qu'eHes foient ani- 
ibrmes dans un €tat 1 IV* 18. Se fentent tou jours des 
pailions & des p"iug4s du legiflatear , ibid^ 

Lois civlUs des Frangois, Leur origioe 8c leurs r^o 一 
lutions , ni. 341. 

Lois chiles juries fiefs, Lear ortgme« IV. 191. 

Lois ( cUrgi )• Bornes qu'elles doivent mettre aux ri- 
chefles du clerg^ , UK 347 6* fuw. 

Lois ( climat ). Lcur rapport avec la nature du cl" 
lBat,TI. 14(S^ Deirent exciter les liemmes a la culture 
^es terres dans les climats diauds : pourquoi , U. 15^. 
De c€U«s qui ont rapport aux maladies du climat , II, 
x6i & fuiv. La cenaance qu'elles ont dans le peaple 
«ft differ ente felon les climats , II. 169 & fuiv. Com- 
ment c«n€s de rcfclavage civil ont du rapport avec U 
nutore du climat , M. 170 & fuiv, 

Lois ( xommzrce ). Des lois confid^r^es dans le rap- 
f ort qu, elles one avec le commerce , confider^ dans fa 
nature & («& diftin£Hons , III. 44. De celles qui em- 
portent U confifcattofi de la maichandife, III. 5S, D9 
celles qui ^abli0*ent la surety du commerce , ihii, 
Juiv, Des lois , dan^r le rapport qu'elles ont avec le 
commerce , coflfid^r^ dans l«s revolutions qu'il a eues 
dans le mcMide , HI. 69. Des lois du commerce aui^ 
Indes. Lois £bn(UmentaIes du commerce de r£urop« 矗 
111. 129. ' 

Lois {tonfpiration }. Prdcautions que Ton doit appor- 
ter dans les lois qui regardcnt la revelation des confpi- 
rations , 11. 104. 

Lois eomiUcnncs. Leur auteur , leur cruaut^ , leurc 
fiM>tifs , L 141. 
j.ois crimintUes, he$ diifi^rens d«gr^s de fimpUcit6 

Tom V. Ff 



%o6 Table 

qu'clles doivent avoir dans les Aiffirens gouvernemens ; 
1. iiS 6* fuiv. Combien on a 豸 t 豸 de temps k les per* 
feAionner ; combien eUes ^toient imparfaites a Cumes , 
4 Rome fous les premiers rois , en France Cous les 
premiers rois, II. 82. La liberty du •citoyen d^pen4 

Srincipalement de leur bont^ , II. 83. Un homme quL* 
ans un 豸 tat ou I'on fuit les meilleures lois cnmineiles 
qui foient po(Cbles , eft condamn^ a etre pendu , &. doit 
r^tre le leodemain , eft plus Hbre qu'iin bacha en Tur- 
quie , II. ? 4. Comment on peut parvenir k faire les 
meilleures qu*il foil poffible , ihid. Doivent tirer cha« 

Sue peine de la nature du crime , II. 85 & fuiv. Ne 
01 vent punir que les a£lions ext^rieures, II. 97. Le 
(riminel o^u*elle$ font mourlr ne peut r^clamer contre 
elles , puitque c'cft parce qu'elles le font mourir qu'elles 
lui ont fauv^ la vie k tous les inilans , III. 187. En £ait 
de relieon ,le, lois critninelles n'ont d'efFets que comma 
dieftructioo , III* 178. Celle qui permet aux enfans d'ac- 
fiufer leur pere dt vol ou d'adulterc; , eft contraire a la 
nature , III. 291. Celles qui font les plus cruelles peu« 
yent- elles ktit Us meilleures, IV. " 
" lois d^AngUum, Ont ii€ produites en partie par 
climat , III. ,。• Voyez An^Uune. 

Lsis de Crete Sont roriginal fur lequel on a copi^ 
celles de Lac^d^mone , 1. 56. 

Lois dt la Ghcc. Celles de Minos , de Lycurgue & 
de Platon ne peurent fubfifter que dans un petit ^tat , 
I, 59. Ont puni , ainfi que les lois romaines , 1 'homi- 
cide de fohm^me, fans avoir le memo objct^IV. 9 & * 
fuiv. Source dc plufieurs lois abominables de U Grece* 
IV. 18. 

Lois de la morale. Quel ed le principal effet, 

!丄, , . 

z,ois dc I* education, Doivent Stre relatives aux pria* 
(ipes du gouvernemtnt , I. 47 & fuiv. 

lois de lycurgue. Lei,rs、 conUadi^lions appareiites 
prouvent la grandeur de fon gSaie, I. 5<$. Ne pouvoient 
fubfifter que dans un petit ^tat , I. 59. 、 

Lois dc Jdo'ife. Leur fage^Te au fujet des afile«, XIU 

Lois.de M» pea* Compaf^es avec celles d« Lycur, 
gue , L 57. 

Lois de Platon, Etoieot la cQrre^on ce^Us d《 Xah 



D E S AtATlSftlS: 107 

tois its Bavarois, On y ajouta plufieurs caphulaires : 
fuites qu'eut.cette operation , III. 361, 363. 

Lois dcs BourguignoTU, Sont a (fez judicieufef , IH, 
346. Comment ceflferent d'etre en iifage chez les Frai\* 
9ois , 111. 3^9 & fuiy, 

tois dcs Lombardj. Les changemens <(u,eltes eflTuya- 
ren't futent plutot des additions que des changemens » 
III. ^4. Sont afTez judicieufes , III. 346. On y ajoiita 
plufieurs caphulaires : fuite qu'eut cette opSrdtion f 
III. 1(J2. 

£0/ ( defpotifnu ). 11 n'y a point de lots fondamentalet 
dans les /tats defpotiqites , I. 18. Qui font celles qui 
d^riyent de I'^tat defpotique , I. 19. 11 en faut un trit 
petit nombre dans un etat defpotique , I. 91. Comment 
elles font relatives au pouvoir defpotique , ibid. La 
volenti du prince eft !a feule loi djns les ^tats defpo- 
tiqaes , I. 94. Caufes de leur fimplicit^ dans les 6uu 
liefpotiques , I. i'6 & fuiv. Celle$ qui ordonncnt aux 
enrans de n'avoir d'sutre profeflion que cclle de leur 
pere, ne font bonnes que dans un 6tat defpotique , 
111. 64. ' 

Lois des Saxons. Caufes de leur duret^ , Tit. 545. 

Lois des Wlfigoths. Furcnt refondues par Uurs rois 
& par le clerge. Ce fat le clerge qui y introdulfit Itt 
pelnes corporelles , qui furent toujours inconnues dans 
les a litres lois bar bares auxquclles \\ ne touctia point , 
HI. ; 44. C'eft de ces lois qu'ont iti tiroes tout" celles 
de rinquKition : les moines n'ont fait que les copier » 
III. 345. Sdnt idiotes , n'atfeignent point Ic but , fri- 
voles ^ns le fond , & gt^antefques Hans le ftyle , III* 
546. Triomphercnt en Efpagne ; & le droit romain $*y 
perdtt , III. 357. II y en a vine qui fut traosformse en 
capitulaire par un malheureux com{HUteur , III. 359, 
CoiT>ment ceiTerent d'etre en iifage chez les Francois , 
ibid, & fuiv, L'ignorance de i'^criture les a fait tomber 
en Efpagne, III. 363. , 

Lois divines, Rappellent fans ccfTe rhommc k Dieu, 
qu*i! nuroit oublid a tous les in(Uns, I. 5. C*cft un grand 
principe qu'elles font d'line autre nature que l,s loU 
huroaines. 

Autres princlpts auxquels cclui-la tfl foumls : 
置〜 Les lois divines font inrariables : lej lois humal* 



2d8 T a b l b 

aei font ranaBIes. a*. La principal e force d«s tols mvr- 
■es vient de cc qu'on eroit la religion ; elles doirent 
done ttre anciennes : la princrpale force des lois ha* 
maiocs vient dc la craiote -, elles peuveaC done etre 
AOUTcHes , III. ipd. 

Loisiomcfiques, On ne doit point decider ce qui eft 
4t leur reflbrt par le$ lois civiles, III. 3r6. 317, 

Lois du mouvement. Soot invariabtes , 1. 

LoU ( ^ga/itd), Loi finguliere qui', en introduifant 
T^galit^ , la rend odleuCe , I. 91. , 

Lois ( efctavjge ). Comment c^elles de I'efclavag^ ci- 
vil ont du rapport avec la nature du cUtnat, II. 170* 
C« qu 'elles aoivent faire par rapport k I'efclavage, 
H. 185. Comment celles de Pefclavage domefiiquc onC 
du rapport avec celles du cliitiat , Tl. 198. Comment 
ceUes de la fervi'tiide politique ont du rapport avec U 
nature du climat, II, 210, 

£o/j ( E/pagne > Abfurdtt^ de celles qui y ont ^t^ 
faites fur "emploi de Vor & de Targent , II. 137. 

Lois fiodaUs, Oat pu avoir des raifons pour appet, 
ler les males k la fucceffion , k rexclufion des fiUes., 
HI. 29^. Quand la France commen^a i 6tre plutdt 
gouyern^e par les Ipis f^odales que par les lois polt« 
tiques,IH. ^62. Qxiand s'^tablirent , ttl. 361 . Theorie 
ces lois dans le rapport qu'elles ont avec la monar* 
chie, IV. 4. 10. Leuvs efPets : compar^es a un ch^ne 
antique , IV. 12. Lcurs fources, IV. 5. 4.. 

Lois ( France ). Les anciennes lois de France ^toient 
par!*anement dans I'cfprit de la monarchies, i. 131. Ne 
qoivent point en France gSner les manieres ; etles 
neroMBt les vertus , 111. 7. 8. Quand commencerent 
«n France k plier fous I'autoriti des coutumes » Ilk 

Lois ( Gcrmains )• Leurs difFi^rens caraflcres, III, 541 
& fuiv, 

Lois humaines. Tirent leur principal a vantage de leur 
aouveaut^ , llll 190. Voyez Lois divine" 

Lois (Japon ), Poilrquoi font fi f^veres au Japon • 
II. 67. Tyrannilent le Japon., II. 1^9.. PuniiTent an Ja- 
pon la moindre d^fob^ii&nce ; c'eft ce qui a rendu la - 
religion chr^tienne odieufe, III. 188. 
• Zois juliennes, Avotent rendu le crime de leCe-ma- 
jefti arbitraire ,1. 95. Ce que c'^toit , 111. 109 fi'nt. 
On a'ea a plus que de& Crag^mtns ; oii it trouveat .ces. 



DCS M A T I t R E S. % &) 

fragtnens : detail de leur 霧 difpofitions contre le celt- 
kat , 111. ail 6* fuiv, 

Lois ( lihtrti )• De cellcs qui fofment la liberty pu- 
bllque dans fon ropport avoc la conftitution , II. iS. 
De celles qui forment la liberty politique dans fon rap- 
port avec le citoy>en , II. Sr. Comment forment la li- 
berty du cicoyen , II. ibid, Paradoxe far la liberty , II. 
Sj. Authenticity que doivenc avoir celles qui privcnt 
nn feul citoyen de fa liberty , lors m^me que c'eft pour 
conferver celle de tous , H. loS. De celles qui font fa- 
vorables a la liberty des citoyens dans une r^publique , 
II. 109. De celles qui Dcuvent mettre an pen de li- 
berty dans Ics 4uts deipotiques 11. 119 fl» juiv. N'ont 
pas pu mettre ta liberU des citoyens dans le commer- 
ce , II. 171. Peuvent £tre telles que les travaux les plus 

f inihles (bi«nt faics par des hommes libres 6c heureusc , 
I. 181. • 

Lois (manage )• Ont dans certains pays ^tabli divers 
orJres de femir.es legitimes , III. 191. 191. Dans quel 
cas il faut fuivre les lois civiles en fait de mariage , 
plutot que celles de la religion, ibid, 304 & fuiv, Oans 
quel cas les lab civUen dotvent r^gler les mariaget en- 
tre parens ; dans auel cas ils dotvent Vitrt par les lois 
de la nature , ibid. & fuiv. Ne peuvent ni ne doi- 
vent permettre !es martages inceftueux : quels ils font, 
ibid. 309. Permettent , ou d^fendent les manages* 
felon ((u'iis paroiffent conformes ou contratres a 
la loi cLe nature , dans les diff^rens pays , ibid. & 
fuiv, • 

Lois ( meturs ). Les lois touchant la pudicit^ font dti 
droit naturel : elies doivent dans tous les ^tats prote- 
ge r I'honneur femmes efclaves , comm« celut des 
femmes libres, II. 184. Leu iimpHcit^ depend de la 
bont^ des moeurs du people , III. iS. Comment fuivent 
les moeurs , ibid. & fuip, 

Lois { monarchic ). Arr%tent les entreprifes tyranni- 
lies des monarques : n'ont aucun pouvoir fur celles 
'tin citoyen fubitement revetu d'une autorit^ qu^elles 
n'ont pas p"vue, I. 22, La monarchic a pour bafe les 
lois fondamentales de I'^tat » 1|. 146. Qui fortt celles 
qui AirWent du goilverneit^ffnt monarchtque , ibid. 
fuiv. Doivent dans une monarchie avoir un depot fixe : 
«|uel ed CO depot, I. 34. Tiennent lieu de vertu dans 
uae moaaichie » I. 36, Joint" 4 l^hoaneuc , pradui- 




ito Table 

Cent dans une monarchie le m^me effet cpie U vtrta ; 
1. 49- 

Lois ( monnoit ). Leur rapport avec I'ufage de la 
nonnoie, II. 164. 

Lois naturtUcs, Regies pour les difcerner d'avec les 
autres , I. 7* Quelle eft la premiere de c6s lois : fon 
importance , I. ihid, Quelles font les premieres dans 
I'ordre de la nature m^me , I. 8. Obligent les f^eres k 
nourrir l«urs enfans ; mais non pas k les faire hcri- 
tiers ,111. 194 & fuiy, C'eft par elUs qu'il faut deci- 
der dans les cas (|ui les regardent , & non par les pf^- 
ceptes de la religion , ihid* 371. Dans quel cas doivent 
r^gler les mariages entre pareps \ dans quel cas ils doi- 
vent I'etre par les lois civileis-f ihid, ^06 & fuiv, 
peuvent etre locales , ibid. 309. Ltur d^feni^ eft in- 
variable t ibid, 31 1. 

Lqis ( Orient ), Raifons pbyH^iacs de leur immutabi- 
lity en orient , II. 1^3 

Lois politiqucs. Quel eft leur principal effet , I. 7. De 
celles des peuples qui n'ont point I'ufage de la mon- 
noie , II. 244. La ijeligion chr^tienne vcut que les 
homines ayent les 'meiUeures qui font poffibiei » III* 
^33, Principe fondamental de cciles qui concern ent la 
religion , ibid, 178. EUes feules avec les lois civiles 
reglent les fucceflfions & le partage des bicns , ibid, 
294 & fuiv. Seules avec les lois civiles decident dans 
les monarchies purement ^leftives , dans quel cas U 
raifon veut que la couronne foit d"<fr《e,auii enfans 
eu a d'autres » ihid, 296. Seules avec les lois civiles 
reglent les fuccelTions des batatds , ihid. 297. Les hom- 
ines leur ont facriii^ leur ind^pendance naturelle : con- 
flquences qui en refultent , ibid, & fuiv, Reglent feu- 
les la fuccelTion a la couronne , ibid, 314. 315. Ce 
n'ed point par ces lois que I'on doit decider ce qui 
eft du droit des gens , ibid, 519 & fuiv. Celle qui par 
- quelque circonilance d^truit I'etat , doit ^tce chang^e » 
ihid, 311 & fuiv, 

Lois pofitives. Leur origine , I. 9 fuiv* Ont moins 
-force daos une monarchie que les lois de I'hon- 
reur, I. 5S. 

Lois ( ripubliquc )• Ct\Xt^ qui etabliffent le droit (! e 
fufTrag^s dans la d^mocratie font fondamentales , 1. 14, 
"Qui font celles ciui derivent d«^gouvcrneme*»t repii- 
biicain i & premiirement de U democratie , ibid. & fuh\ 



D £ S M A T I E It E S. Itf 

Par qui doirent ktre faites dans un« d^mocratie , I. 20. 
Qui font celles aui d^rivcnt du gouvernement arifto- 
cratique , ibid, v fuiv. Qui font ceux qui les font, 
& qui les font ex 爸 cuter dans I'ariftocratie , 1. 11. Avec 
quelle exa^tude elles doirent etre maintenues dans 
une r^piiblique , L 31. Modeles de celles qui peuvent 
maittenir I'^galiti dans une d6iiocratie , I. 70. Doi- 
vent dant une ariflocratie £tr« de nature a forcer les 
nobles de rendre jufttce aa peuple , I. 91. De leur 
cruaut^ en vers les d^biteurs dans la r^publtque,II. 10, 
& fuiv, 

Lois ( religion )• Quel cn eft \*tffet principal , I, 6» 
Quelles font les principales qui furent (aites dans I'ob- 
|et de la perfe^ion cnr^tienne , III. 120. 121. Leur 
rapport avec la religion ^tablie dans chaque pays , 
condd^r^e dans fes principes & en ellc.ndtne. III. iii. 
163. La religion chr^tienne veut que les homtnes aient 
les meiileures lois civile, qui font pofTibles , ibid* 235. 
Celles d,une religion <p,it n'ont pas feulement le bon 
pour objet , mats Te meilleur ou la perfeflion , doirent 
^trc des confeili & non des pr^ccptes , ibid. 241. Celles 
d'une religion , quells qu'elie foit , doivent $*accorder 
avec celles de la morale , ibid, 242 & fuiv. Comment 
la force de ia religion doit s'appiiquer a la leur , ibid, 
146 & fuiv, II eft bien dangereux que les lois civiles 
se pertnettent c 誊 que la re!tgion aerroit difendre , 
quand celle • ci defend ce qu'elle dcvroit permettre ,• 
ibid. 149. Ne peuvent pas reprimer un peuple dont la 
religion ne promet que des r^compenfes oc point de 
peines , ibid, 144. Comment corrigent quelquefois les 
tauifes religions , ibid, 150. Comment les lois de li 
religioq ont TcfFet des lois civiles , ibid. 253. Ou rap- 
port qu'elles ont avec V^tabliifement de la religion de 
chaque pays , & fa police ext^rieure , ibid, 164. 18^. 
II faut dans la religion des lois d'^pargne , ibid, 275, 
Comment doivent €tre dirig^es celles d'un ^tat qut 
tolere plu(ieur$ religionf , ihid. 277. 278. Dans quels 
cas les lois civiles doivent Itre fuivies lorfqa'elles per- 
mettent plutot que celles de la religion qui d^fendent, 
ibid, 301. 303. Quand doit-on, k I'egard des manages , 
Aiivre les lois civiles plutot qae cellts de la religion » 
ibid. 305 & fuiv, 

Lois ripuaires. Fixoieht la majority k quince ans , IT* 
%6o, L«$ roi; de la pj:eint«re r^ce en Ourcnt ce n^wi n» 



tti T A B L f 

pouvoit s*accorder avec )e chridianifrne » •& eh latf- 
lerent tout le fond , III, ^44. Le clere^ n'y a point mis 
]a main , &. elles ii'ont point admis de peines corpo- 
relies , ibid. Comment ceiTerent d'etre en ui'age chez 
les Francois , ihid. 359 & Juiv, Se contentoient de la 
preuve negative : en quoi conGdoit cette preuve , 
368. 

Lois romaines. Hiftoire & caufes de leur$ revolu- 
tions , I. 140 & fuiv, Cetles qui avoient pour objeC 
de maintenir les femmes dans la frugalite , I. iSS. La 
iduret^ des lois romaines centre les efclaves rendit les 
cfclaves plus a craindte, II. ibid. & fuiv, Leur beaute: 
leur humanity , III. 98. Comment on dludoit celles qui 
^toient coiitre I'ufure, ibid, 177 6* fuiv. Leur origine 
& leurs revolutions fur les fuccefTions , ibid. 315. De 
celles qui regar4oient les teftamens. De la vente que 
le teftateur faifoit de fa faniille a celui qu*il in(lituoit 
fon b^ritier , ibid. 331. Les premieres ne reftretgnirent 
pas alTez les richefles des femmes , laiflferent une porte 
ouverte au luxe. Comment on chercha a y remedier , 
ibid, 331 & fuiv. Comment fe perdirent dans le do* 
maine des Francs , & £e confervcrent dans celui des 
Coths & des Bourguignons , ibid, 350 & fuiv. Pour* 
quoi Co us la premiere race le clerg^ continua de fe 
gouverner par elles , tandis que le rede des Francs fe 
gouverjioit par ia loi falique , ibid. ? 51. Comment fe 
conCerverent dans le domaine des Lombards , ibid. 
355. Comment fe perdirent en Efpagne , ihid, 357 & 
Juiv, Subfifterent dans la Gaule m^idionale , quoique 
profcrites par les rois witigoths : pourquoi , ibid. 358 
& fuiv. Pourquoi dans ie$ pays de droit ecrit elles 
ont reiiO^ aux coutumes , qui dans les autres provin- 
ces ont fait difparoitre les lois barbares , ibid, 363. Rd- 
volutions qu'elles ont eifuy^es dans les pays de droit 
^Qtiifihid, ^66, Comment refifterent dans les pays de 
droit ^crit a rignorance qui fit p^rir par-tout ailletirs 
les lois perfonnelles & territoriales , ihid. Pourquoi torn* 
berent dans I'oubli , ihid, ^Si & fuiv, St. Louis Us At 
traduire : dans auelle vue , ibid* 434. Motifs de leurs 
difpofittons toucnant les Cubdicutiont , IV. 9. Quand 
& dans quel cas dies ont commence a punir le fuicide , 
IV. II & fuiv. Celles qui concernoient le vol n'a- 
voient aucune Uaifon avec les autres lois civiles , IV. 
16 & fuiv, Pumffoient par la deportation t ou m^me 



DCS MaT1£RBS. 113 

fat tft ftioft la negligence ou rimp^ritie des m^decins • 
V. iS. Cell" du bas empire font parte r les princes 
comme de$ rhiteurs , IV. lo. Precaution que doivent 
prendre ceiix qui les lifent , IV. aS. 
Voycz Droit tomdin,* Rofnains. Rome, 
Lois facriis, A vantages qu'ell«s procurerent aux 
plebeien/ k Rome , II. 79. 

Lois {fohriiU). De celles qui ont rapport il la fo- 
bri^t^ des peuples , II. 158 6* fuiv. Regies que I'on 
doit fuivre dans celles qui concernent rivrognerie , 11. 
160. 

Lois fomptuains. Qaelles elles doivent hue dans une 
d^mocratie , I. dans line ariftocratie , I. I56. II 

n*en faut point dans une monarchie , I. ibid. & fuiv* 
Dans quels c" font utiles dans une monarchie ,1, i6o« 
Regies qu*!l faut fuivr^ pour les admettre ou pour les 
rejetcr, I.J62. Quelles dies ^toient chez les Rontains $ 

I. 173. 

Lois ( fuieide ). De celles contre ceax qui fe tuent 
tux-mSmest I. 41. 

Lois ( urftin ). Leuf rapport air«c la nature <hi ttt* 
fcin ,11. 167. Celles que Von fait pour la sflret^ da 
p€uple one moins Ii«u dans les moncagnes qu*ail!eurs • 

II. 253. Se confervertt plus ai foment dans les illei 
que (Qns le continent , II. 135. Doivent ^tre plus 
cm molns multipli^es dans un ^tat , fuivant la fa^oa 
dont les peuples fe prqcufent leuf fubfiftance , lU 
238. - • 

Lomhdrds, Avoient une lo! en ^aveur (? c piideuc 
des femmes efclaves , qui fgreit l>ono« pour t。i" lei 

{^ouvernemens , II, 1^4. Quand & pourquoi firent Retire 
eurs lois » III. J45. Pourquoi leurs lots pcnlirent dtf 
leur cara^«re , ibid, 344. Leurs lois re^urent plat6t 
des additions aue des chaneemens : pourquoi ces ad- 
ditions furent taites , ibid. Comment le droit romain fe 
conferva dans leur territoire , ibid. 955. On ajouta 
plufteurs capitulaires k leurs lois : futtes qu'eut cette 
operation , ibid, 361. Leurs lois crifflinetles ^toicnt faM 
tes fur le m^me plan que les lois ripuaires , ibid. 368; 
Suivant leurs lots , quand on s'^toit d^fendu par un 
ferment , on ne pouvott plus dtre fatigu^ par un com- 
bat, ibid, "o. Porterent I'ufagc du combat iud'iciaire 
en Italic , ibid, 380. Leurs lois portoicnt diff^rentcf 
compoiitions pour les difFcrentes infultcs , ibid' Leur* 



"唓 T A B L t 

lois d^fendoient am combattans d'avoir (ur em J«p 
lierbes propres pour les enchantemens , ihid. 38^. Lof 
abfurde parni eux , IV. 22. Pourquoh augimenterenC 
•n Italie fes compoiitions ifu'its ayoient apportdes 
«Je la Germanre, 7j & fuiv. Leurs lob font CenUes, 

Lou" I, dit tt iihonnabt^ Cc quil -fft de mfeux dan» 
tout fon regne • 11. 7.8. La fameufe lectre qui lui e(l 
adreiT^e par Agobard prouve que la loi (Clique n'ctoit 
point ^tabHe en Bourgogne , in. 554. Etendit le com 着 
judiciatre des affaires criiriinelles aux affaires cU 
viles , ihid, 38^0. Permit de choifir , pour fe battre en 
^uel , le baton oti Fes armes , ihid, 385. Sort humilia* 
tion lui fut caufee par Ics ^vSques , & furtout par 
ceujc qull avoit tires d« la fervitude , fV. 104 » lOf 
Poiirquoi laiflTa an peuple romain Ic droit d'elire les 
pa pes, IV. 147. Portrait de ce prince. Caufes de fes 
eifgraces , IV ^ ij8 &' fuiv^ Son ^uvernerirent com, * 
pare avec ceux de Charles Martel , de P<6pin & de* 
Charlemagne. Comment perdit fon. aiitork^ , IV. i 《詹 
^Jtuv, Perdit la monarchic & fon autoritS principale- 
■^ent par la di(fipation de fes domaines „ W. r6i ^ 
fuiv. Caufes des troubles qui fuWirent £1 mort , IV.. 
1^4 6^ fuiv, 

Louis yi , cfit U gros, lUforme la: coutume oCb 
^roient les juges dt fe battre contre ceux qui re- 
fufoient 沴 e fc foumettre a leurs ocdonnsfirces IIU 

tours Vlt , AitU jeunt, D^fendlt dt fe battre pour 

Louis IX {faint )A\ fuffi^Coit d« fon temfis qu'un» 
iette montat i douze d^niers pour que le- demandeur 
& le d^f«ndeur terminaiTent leur querelle par le com^ 
bat fudiciaire , i^irfi^Ceft chins la le^ure de fes ^ta* 
bli{r«mens qu'il faut puifer la iutifpruden^e du combat 
judiciaire , III. 350. Eft le premier qui ait contribu^ k 
Pabolitioa du Combat judiciaire IIT. 413 ^ fuiv. Etat 
4k vari^i^ de la jurisprudence de fon temps , ilfid, N'a 
pas pu avoir mtention de faire de fes, ItsbliiTemens- 
line loi generate pour tout fon royaume , HE. 419^ 
Comment fes ^tahliflfemeDS tomberent dans I'oubU , IIU 
418 & fuiv. La date de fon d^art pour Tunis prouve- 
<fuc le code oue nous avons (lus le nom de fes ^a- 
Mifl'cmens, e& pleia de faufljet^ , III* 419 ^fuiv^ Sa«> 



feffb tdroite avec U quelle il travailla i reformer les 
jj^s la jurifprijdencc d« fon temps , III. 434 & 
f"^* Fit- traduire les lois r amain es ; dans quel vue : 
fe"e tradu^ion exiffe encore en manufcrit : il en fit 
beaucoiip ufage dans fes ^tabliflemens » III. ibid. Com- 
meij^ il fut caufe qu'il s'^tablit une iurifprudence uni- 
verfelle dans le royaume , III. 455 &' fuiv, Ses eta-i* 
bliffemcns font vine dcs fources de nos coutumes de 
France , Ut. 448. Les ouvrages des habiles praticiens 
£e fon teirms font une des fources des coutumes de 
France , III. ibid. 

Louis XIII. Reprh en face par fe pr^(iclcnt de Bef- 
^eirre, loriaue ce prince ^Coit dir nombre des jugef 
2" due de la Valettc, I. n^. Motif fingiilier qui fe 
? i^'mina k foufFrir qu« les negres de ^(t% colonies 
•unent efclaves , 11. 175. 

Lours XIV. Lc projet de la monarcbie univerfelle 
ju'on lui attribue fans fotyiement , ne pouvoit reudir 
fans ruiner I'Europe , fes anciens fu'^ets , lui & fa fa« 
L 214, La France fut vers le milfeu de fon 
i^gne au plus haut point de fa grandeur relative , h 
JiJ' Son edit en faveur des inanages n'^toit pas fuf« 
fifant pour favoriCer la population , fll* .228. 
• LaYsEAU. Erreur de c«t auteur far l,origine de* 
juftices feigneurriles , IV. 8^5. 96^ 

Luques. Combien y durent les, magiftratures , I. 14^ 
Luther. Pourquor conferva une Hi^rarchie dans (« 
religion , in. 240. 11 femble $*^tre pKis conform^ iccr 
les apStres out fait , qu'"a ce qu« J^Cus-Chrift a dit» 

L^x€ Quand fes fortunes font 豸 gales dans uiv ttzt , 
|1 n,y a point de luxe : il augmente- k proportion de leutr 
in^galite : preuves , I. 152 & fuiv, Ses diffifrentes can'* 
f,s , ibid. Comment on en p«ut calculer les propor- 
tions , I. 1 jj. Ed en proportion avec 1* grandeur des 
■rilfes , I. 154. Confond toutes les conditions : conw 
fluent, I. ibid. IncommoHic^s qu^il caufe , I. ibid. Per- 
dit Rome , 198. Doit fitre banni d'unc artilocratie , ?• 
I5<5.^ Par quel afaee on av^it pr^venu dans la Ochce 
cehii des riches, I. 157. Eft n^cefTaire dans line mo-, 
narchie , I. ibid, & fuiv. Eft n^ceflfakel danrs les ^tats 
defpotiques , I. 159, Fait finir les r^publiqaes , ibid: 
Qiielles regies il faut fuivre pour rencourager , 011: 
pour le profctire > I. 162. Peat-il y e& avoir exv An, . 



Il6 T A B 1. E 

gleterre , I. ibid, -— en France , ihid, ― i ta Chinep 
ibid & fuiv, Entraine,tou)our5 apres lui I'incontinence 
publique , I. 175. Quelle eft Tdpoque de fon entree k 
Rome, I. 174. Vient de la vanite , III. 9. Celui d*An • 
gleterre n'eft pas comtne celui des autres Stats, II. 74. 
Sa caufe & fes effets , III. 59. 74. Commenc celui 
des femmes peut ktre arrSt^ dans une r^publi:{u« , 

Luxe de la fupcrftition. Doit ^re r^prime. III. 274 
& fuiv. 

Lyhie, Ceft le feul pays avec fes environs ou une 
religion qui defend I'ufage du cochon puiife etre bonne : 
raifons phyfiques , III. 262. 

Lycie. Compar^e comme republique f^d^rative avec 
la Holiande : c'eft U modele d,une bonne republique 
fed^ratt>re , I. 100. ― 

LicuRGUE, Compart avec M. Pen , I. 57. Les 
contradi£lions apparentes qui fe trouvent dans Cef 
lo is , prouvent la zrandeur He fon g^nie , I. 56. Ses 
Jots nc'pouvoient lublifter que dans an petit 豸 tat , I* 
59. Pourquo! voulut qu^on ne choistc les f^natenrs que 
parmi les viciUardsT I. 78. A confondu les lots , les 
moeurs & les manieres : pourquoi , III. 18 & fuiv, 
Pourquot aroit ordonn^ que !, on exergat les ehfans aik 
larcin , IV. 16 , 

Lydunt, Le traitement cju'ils reigureht de Cyrus 
n'etoit pas ccmforme aux viaies maximes de la politi- 

2ue , I. 140. Furent les premiers qui trouverent I'art 
e battre la monnoie , II. 17. 

乙 Y s A N D R E. Fit ^prouver aux Athenians qu'il 
faut toujours mettrc dc la douceur daos les panitioos » 



M- 



Aeaffar, Confi^cjuences funeftes qiie Fon y tire da 
dogme de riramortalit^ de I'ame , HI. 156. 

Machiavel. Veiit que le peuple dans une r^pu* 
blique juge'lcs crimes de lefe -majefle : inconv^niens 
de cette opinion , I. lai &' fuiv. Source de la piuparC 
de fes erreurs IV. ^9. 

MathiavUifmt, C'eft aux lettres de change que l*oo 
cn doit rAboIiiTementj lU. 12 父 

、 lAachiMSw 



D E s Matisris. ai7 

Machines. CeWes dont robjet eft d'abr^ger I'art ne 
fbrtt pas toujours udles , lU 187. 

Ma£uu» Ce que c*eft que cette tnonnoie chez les 
AfriCffins , III, 149. 

MagU, Ce crime doit £tre puni arec beaucoup de 
€irconipe£lion : exemples (Tin justices commifes lous ce 
pr^texte , 11. 88 6» fuiv. 11 feroic aife de prouver que ce 
crime n'exifte point , II. 91. 

Maeijirat de police. Ceft fa faute (i ceux qui rele- 
Tent de lui tombent dans des exces , III, 315, 

Magijirat unique* Dans quel gouvernement il peut y 
en avoir , I. iiS. ' 

Magifirats. Par qui dolvent httt nomm^ dans la d^- 
mocratie , I. 17. Comment ^lusii Athenes : on les exa- 
orinoit avant & apr 务 s leur magiftrature , I. 18. Quelle- 
doiv^ent etre dans une r^publique la proportion de leur 
imfflfance & la dur^e de leurs charges , I. 23. Jufqu'a 
flael point les citoyens leur doivent Stre fubordonn^s 
cans une d^mocf atle , I. 78, Ne doivent recevoir au- 
cun pt^fent , I. 10^ Ne dQivent jamais &tre depofitai- 
res dfes trois j>ouvoirs k la fois , 11. jj. Ne font point 
prop res a eouverner une armie : exception pour la 
Hollande Vu. 46 & fiiv, Sont plus formidables aux ca- 
lomniatfeurs qae le 'prince , II. 115. Le refpeft & Hi 
«on(id^raUon font leur uniq^ue ricompenfe , II, 144. 
Leur fortune & JeUr r^compenfe en France , ///. 64 
■& fuiv, Les mariages doivent-ils d^pendre de leur con- 
ientement , ///• 194. 

Magiftratures, Comment & k. qui fe donnoxent 4 
Athenes , 1. iS. Comment Solon en eloiena ceux qui 
<n ^toient indignes , Cans g^ner les furPrages , ibi<L 
Ceux -qui avoient des enfans j parvenpietit plus faci- 
lement a Ronve que ceux qui n'en avoient point , 
aij ^ fuiv: • 

Voyez Magiftrat^, 

Mauomet. La ioi par laquelle il defend de boire 
du vin , ell une loi de cUmat , II. 159. Coacha avec fa 
ferame lorfqu'dle n*avoit que huit ans , II. 198. Veut 
cue i'tfgalit^ fait entiere i tous egards entre les quatre 
feihrnes qu*ii permet , H. 205. Comment rendic 】" 
Arabes cofi— s, UL 13 1, A confondu I'ufure avec 
l%t(fr^t : maux qae produit cette errciir dans les pays 
foumis a fa loiV 17*^. Sa doftrinc fur la fpecula- 
tion & le ptricliaht fa religioxi iufpire pour U fpe« 

Tom F. Hb 



2iS Table 

cuUtion , font funeftes a la focl^t^ , ///. 145 • 14^* 
Source ,ffet de pr^deftination , III. 240. C'eft 
par le fecours de la religion aii'il r^prima Ie$ injures 
& les inju^ices de$ Arabes , ifL 252. Dans tout autre 
pays que le fien , il n'auroit pas fait un pr^cepte 
des fr^quentes lotions , HI. 262. Uinquifition met 
fa religion de pair arec ta religion chretiennc , •///•' 
aSi. 

Mahometans, Furent redevables de retrange facility 
leurs conqultes aux tributs que les empereurs le- 
voient fur leurs peuples , II. 139. Sont maitres de la 
vie , St m^me de ce qu'oa ? ppelle la vertu ou rhon- 
lyeur de leurs femmes efclaves : c'eft un, abus de "ef- 
clavage contraire a Vefprit de refclavagc mSme , II. 
183. Sont jaloux par principe de religion , 11. 112. 11 
y a chez eux plufieurs ordres de femmes legitimes , 
j^/, i^i. Leur religion eft favorable a la propagation ^ 
/// 221. Pourquoi font cont^mplatifs , ///. 14^. Rai- 
fon finguliere qui leur . fait d^tefter Us Indiens , ///• 
^58. Motifs qui les attachent a leur religion , /7/. 

Pourquol GengU - kan , approuvant leurs dog- 
mes , m^prifa fi fort leurs moT— es. 111, 166, Sont 
1m feuls orientaux intol^^ans en fait de, religion , IlU 

2S7, • • • 

MAhomitifnu. Maxitne funeftes de cette rerigion , I. 

Pourquoi a trouv^ tant de facilite a s'^tablir 

en Afie , & fi peu en Europe , II. 100. Le defpotifme 

lui convient mieux que le gauvernemcnt mod^r^ • 

II ^21 & fuiv, Mavx qu*il caufe compares avcc les 

biens que caufe le chriftianifme , ///. 137 ^ /"〜 

fcmWe que le dimat lui a prefcrit des bornes , IIU 

^^^kaihmortahlts. CTomtncnt les terres , de libres, font 
devenues mainmortables , IV. 47. 

Mainmoru, Voyez CUrgL Uonnficres. • 
Majorats Pernicieux dans une ariftocratie , I. 55. 
Majoritd, Doit etr^ plus avancee dans les climatj 
chauds & dans les Stats defpotiques qu'ailleurs , 1. 15U. 
A quel ige les Germains & lev" rois ^toient majeurs, 
II ^6。 & fuiv. S*acc|u^roit cbez les Germains par les 
'ar 隨 n. ibid. & Juiv. C'eft la vettu q\U faifoit la 
majority chez les Goths , II. ibid. Etoit fix^e par 1^ 
toi des Ripualres a quioze aas, ibid,— & chei le$ 



DE^ UktltKtS. 119 

Bdttfguignons , II. 161. U^ge ou die ^oit acquire chef 

)es Francs a variS , ihid. 

Mains du palais. Leut autorit^ & l«ur perp6tuit( 
commen^a a s'^tablir fous Clotalre IV, ill. De mai- 
res du roi ils devinrcnt maires da royaume ; le roi 
les choifiiToit d'abord ; la nation le, choifit* On eut 
plus de confiance dans une autorit^ qui mouroit avtc 
la perfonne , que dans ceile qui ^toit h^r^ditaire. Tel 
eft le progres de ieur grandeur, IV. 119 & C,《ft 
dans les moeuri des Germainf qu'il hut chercher la 
raifon de leur autorit^ & de la foiblefle du roi , IV. 
12^ & fuiv» Commtnt parvinrent au commandement 
armees , IV. 114 it fmv, £poqu« de Icur gran- 
deur, IV. 126 & ftdv. II ^oit de Uur intMt de laiffef 
les grands offices de la couronne inamovibles , coinm* 
iU les avoient trouv^s , IV. 118 & fuiv. La rov^ut^ 6c 
la mairerie furent confondu^s k rav^ocmcnt ae P^pin 
k la couronne , IV. 150 & fuiy, 

Mai vindrUn, D*ou il nous «ft V€nu : comment on 
auroit en arr&ter la communication , IL i6i. 

Malabar. Motifs de la loi qui y pcrmet a u€C feule 
''fcmme d'avoir p]u(teurs maris , 【1. 104. , 

Malais, Csiafes de la fureur d« ceux qui chei eux 
ibnt coupables d'un homicide , ///. 25 3. 

Maldives, ^xcellente coutume pratiqu^e dans cc$ 
iHes , n. 111. L'^galir^doit Itr^^ntiere cntre les trois 
femmes qu'on y peut epou'er, TI. 20s. On y marie 
les filles a djx & onze an; pour ne pas leur laiffer ttf 
durer niccjfut d:hommes , IL 109. On y peut reprendr* 
une femme qu'on 9l Tepudiee : cette loi n'eft pas cen» 
fee , 11. 3.14. Les mariages entre parens au quatriem« 
degre y font prohib^s i on n'y tient cette loi que d 毒 
la nature , ///• 369. 

Maltdte. Ceft un art qui ne fe montre que quand les 
hommes commencent 4 )ouir de la f^licit^ des autrei 
arts, iV. 4S. Ch art n'entre point dans Us id^es d'un 
peuple (imple , IV. 54. 

Mammclus, L«ur exemple ne prouve pas quele grand 
tiombr^ d'efcUves eft dang«reux ^ans uu ^tat defpo- 
tique /II. iS^. 

Mandarins chinois, Leurs brigandages , I. 202. 

ManUres. Gouvernent les hommes concurremroent 
avec le climat , la religion , les lois , &c. De la nalt 
refprit general d'ua€ iu"oii, II. 1^3. Gouvernent Us 



220 Table 

Cbinois , ihidi Changent chez eux tin peupTe & meCute 
qu'il eft fociaWe , 11. 195. Celles d'un ^taf defpotiqae 
ne doivcnt jamais etre chang^es : pourquoi , III. 1 j, 
DitTerence qu'il y a eiitre les moeurs 8c les mar.ieres ^ 

III. 19. Comment celles d'une nation peuvent etre 
fQrir^er. par les lois , ///. 3:1 & fuiv, Cas ou les lois 
en dependent, ihzd. & fuiv, 

Manlius. Moyens qu'il employ oft pour teuflir 
dans fes delTeins ambitteux , TI. lit. 

Manfus. Ce que fignHie ce mot dans Te langage des 
capitulaires , IV. 53. 、: 

Manuel Comnene. Injuftices commifes foirs fon. 
regne fous pr^tejcte de magie , H. ^9. 、 

ManufaHures, Sont n^ceffaires dans nos gouvernc- 
inen? ; doit-on chercher a en fimplifier les machines 9. 
in. 203 & fuiv. 

Marc Antonint. Senatus-conftilte qu*il fit pronon* 
cer touchant-les mariages y III. 205. 

MarchanAs. 11 eft bon dans les gouvemcinens. def- 
potiques qu'ils at«nt une fauvc-garde perfonftelle , IK 
1". Leurs fonftions & leur utiiite dans un etat mo- 
dere, II. 137. doivent point ^tre gen^s par les 
dif!icult(5s <ie$ fermiers , IIT. 3 Les Romains les 
rangeoient dans la clafiTe des plus vHs habitans , HI. 

Marchandifis, I.esjMpots que Port met fur Its mar* 
chdiKiifes font les plus commodes & les moins <m" 
texxx , II. 1 30. Ne doivent point etre confifqir^es , m fe- 
me en temps de guerre , fi ce n'eft par repr^faiHes r 
bonne politique des Anglois ; mauvaife politique des 
Efpa^nols fur cette mnttere , III. 58. En peiit on fixer 
le prix , III. 148.^49. Comment on en fixe le prix dan» 
la variation des richeffes de figne, in. ibid. 6» fuir^ 
Lcnr quantity crott par une augmentation Je com- 
merce , III. 150. 

Marculphe. La formule qu'lfrapport* & q;ui traite 
. d'impie la coutume qui prive les filles de la fucceflio 麓 
de leurs peres , eft-elle jufftie ? III. 294 fuiy. App^lle 
sntruflions du roi ce que noas appeUons fes raRaux » 

IV. 62. 

Manage, Pourquoi celui dn plus pro-clie parent avec 
rh^ritier eft ordonn^ chez quelques peuples , I. 70. It 
^toit permls a Athenes d'^poufct fa fceur confanguine, 
& r,on pas fa foeur uterine : cfpril de cotte loi , ikid» A 



D £ S M A T I C R E S; 111 

Lac^^^fflone il ^toit permU d'^poufer Ca foeur uterine , 
non pas fa foear confanguine , I. 71. A Alexandria 
on pouvoit ^poufer fa focur , foit confanguine , foit 
uterine , L ibid. Comment fe faifoit chez Its Samnites » 
I. 176. Utility des manages entre le peuple vainqaeur 
& le peuple raincu , II. 12. Le mariage des peuples 
- qui ae cliltiv'ent pas les terres n'eft point indiflToUible $ 
on y a plufieurs fetnmes k U fois ; ou perfonnie a'a dt 
femmes , & tous les bommes ufent de toutes , II. 241 • 
A ^te ^tnbli par la n^ceHTu^ de trouver im pere mmx 
enfans pour les nourrir & les elever , III. 187. Eft 'U 
jufte que les mariages des ehfans dependent des peres. 
ihid, 194. 195. Etoient T6pi5 i Lac^d^mone par Ie» 
feuls magiftrats , ibid. La liberte-des enfans k I'^gjard 
des mariages doit itre plus gen^e.dans les pays ou It 
monachifme eft ^abli , qu'ailleurs , ibid, Les fiUej y 
font plus port^es que les gargons : pourmioi , ibid, 197, 
Motiifs qui y d^terminent , ibid, aoS. U^tail des lois 
fomaines fur cctte matiere , ibid. Etoient (!^ fendus 
i Rome entre gens trop ^g6s pous faire des enfaos t 
ibid. 215. Etoient d^fendus a Rome eutre gens de con- 
dition trop in— ale : quand ont commence d'y €trc 
toler^s : d'oii vient notre f«tale 】ibert6 a cet igard , 
ibid. & fuiv. Plus les mariages font rares dans an 
豸 tat, plus il y a d'aduUeres , ibid, iii. II eft contre 
la nature de permettre aux filles de fe choifir un mari 
a fept ans , ibid. 212, II eft irijude , contraire au bien 
public & 4 I'int^rSt particuller , dMnterdire le mariag« 
aux femmes dont los maris font abfens depuis long* 
temps , & Hont elles n'ont point eu de nouvelles , ibid, 
300. 301. Dans quel cas il font fuivre , a V^gard des 
mariages^ Us lois la religion, 8c dans quel cas il 
faut Uiivre les lois civiles , ibid/ ^04 & fhiv. Dans 
quel cas les manages entre parens do i vent fe r^gler 
par les lois 6e la nature ; dans quel cas ils doivcnt fc 
regie r par les lois civiles » ibid, 369 & fuiv, Les iddes 
de religion en font contra£ler d'inceftaeux a certains 
peitples , ibid, Le princfpe qui le fait dcfendre entre 
les p€res & les enfans , les freres & les foeurs , fert k 
d^couvrir k quel degr^ la loi natarellc le defend, i^i^/. 
309 & fuiv,- Eft perm is ou «iefendu par la loi civile 
dans les diiferens pays , felon qa'iU paroifTent confor- 
iries ou contraires a la loi de nature , ihid* & Jhiv- 
Pourquoi permU entrt le beau,£me & la bellc-tasut 



^1% T A B L £ 

. chez des peuples , 6c d^fendu chez d'autres , ihid* ,if 
Doit-il etre interdit k une femme qui a pris Inhabit d« 
religieufe fans $*(&tre confacrd'e, IV. ai. 

Marine, Pourquoi c^Ue cies Anglois eft Cuperieure k 
c«11e des atitres nations , II. 228. 219. Du g^nte des 
Remains pour la marine , II. 316. 317. 

Maris, Comment on les nommoit autrefois , III* 

Mariv^. Coup mortel qu'U porta i la r^publique , 

n. 75. , • • 

Maroc, Caufes des guerres civiles qui afBlgent ce 
royaume k chaque vacance du tr6ne» II. 9S. 
, Maroc ( U roi dc), K dans fon r^raif des femmes At 
toutes cotileurs, Le malheureux ! II. 204, 

Marfeillc. Pourauoi cette r^publique n'^prouva fa* 
inais les paiTages ae rabaiiTement a 1^ gcanJeur, 1. 85. 
Quel ^toit robjet du gouvernement cette r^pubU- 
que , n. 31. Quelle forte de commerce on y faifoit » 
in. 47. Ce qui. detefmina cette ville au commerce : 
c'eft Ic commerce qui fut la fource de toutes fes ver- 
tus , III. 50. Son commerce, fes richelTes , fource 
fes richelTcs : ^toit livale de Carthage, III. 108/ Pour- 
quoi ii con^niment fidelle aux Romains , ibid. La 
ruine de Carthage & de Corinthc augmenta Ca gloire* 
HI. 57. 

Martyr, Ce mot, dans Pefprit des magiftrats )apo- 
nois , fignifioit rebelle ; c*eft ce qui a rcmlu la religion 
, thr^tienne odieufe aa Japon , III. 284. 

Matelots, Les obngations civiles qu'ils contra^ent 
dans les nayires entr'eux, doivent-elles etre regard^es 
comme nulles , III. 525. 

Maures, Comment trafiquent »vec les negres » III, 
140. ' . 

Maurice , empereur, Outra la cl^mence* I. i^f, 
Infuftice faite fous fon regne , (bus pretexte de ma- 
gic, 11. ?9. 

Maximin. Sa cruaut^ ^toit mal entendue » L 14^. 

Meaco, Eft une ville fainte au Japon , qui entretient 
toujours le commerce dans cet empire , malgr^ les fa- 
teurs He la guerre , III. 251. • 

Mecqiic, Gengis-kan en trouvoit le pel^rtnage ab« 
furde, III. 268. . 

MedailUs fuurics, Ce que c'eft , III. 169. 



D E S MaTISRES. 

four negligence ou pour imp^ritie ,& ne le font pai- 
parmi nous , IV. i8. 

Mendiafts, Pourquoi ont beaucoup d'enfaas : pour*' ' 
qvio'i fe multiplient dans les pays riches oa fuperiU* 
tieux, HI. ipy. 

Men/hnges. Ceuz qui Ce font au Japon deyant les 
magiftrats , font punis de mort. Cette loi eft-cUe bonne , 

Mer antiochide., Ce que l,on appellolt ainfi , III. 9^. 
Mer cafpiennt. Pourquoi les anciens fe font (1 fort 
obftin^s a croire que c'^toit une parti- d« i'oc^an , 

ni. 93. 

Mer des Indes, Sa d^couverte , III. 95. 

Mer rouge. L" Egyptiens en abandonnoient le com* 
merce a tousles petits peuples qui y avoicnt des ports 9 
HI. 78. QudAd ic comment on en fit U d 豸 couverte,' 
HI. 92. 9;. 

Mer Jilctuide, Ce que l,on appelloit ainfi, 11. 301* 
Mercator ( Isidore ). Sa colle^ion de canons * 
ni. 561. 

Meru, II eft contre nature qu'ellespuifTeht &tre ac« 
curves d'adultere par leurs enfans , III. 192. Pour- 
quoi une mere ne peut pas ^poufer fon fils , III. 306. 
Dans t'ancienne Rome , ae fucc^doient point a leu", 
enfffns , '& les enfians ne leur fucc^doient point : 
quand & pourquoi cett, difpoiitioa fut abolie , 111* 

340. ^ 

Mirovingiens, Leur chute du trone ne fut point un 鬱 
revolution , IV. 151 & fuiv, 

Mefures, EiWil n^ceifdire de les rendre uniformes 
dans toutes les provinces du royaume, IV. 18. - 

Metal, C'eft la madere la plus propre pour la mon« 
fioie , HI, 140. 

Metei^lus Numioicus. Regatdoit les femmes com- 
me un mal n^ceifaire. III. 209. 

Mitcmpfycofi. Ce dogme eft utile ou funefte , quel • 
qtiefois I'un 5c I'autre en meme temps., fuivant qu'il 
? a dirig^ , III. 257. Eft utile aux Indes ; raifons phyfi- 

ques , in. 260. 一 . 

Metier. Les enfans k qui leur pere n,en a point donne 
pour gagner leur vie , font-ils obliges par le droit na« 
turel de le nourrir quand il eft iowhi dans I'iftdigCDce, 



ti4 T A B X .Zi - 

MetiiTs Suffetius. Supplice 'auquel i! fut con 务. 
damn^, I. 140. 

MitrovoUs, Comment doivent commercer entr'eUcs , 
Sc dvcc les colonies , I. 349 & fuiy • ' 
• Mturtns, Punition de ceux qui ^toient invc^ontaires 
chez ies Germains , IV. 80. 

Mexicains. Biens qui poiivolent leur revenir d*avoir 

豸 conquts par Ies Efpagnols : maux qu'ils en ont re- 
^11 s , II. 59, . ― 

Mtxique, On ne pouvoit pas , (bus peine de la vie , 

L "prendre une femme qu'on avoit repudi^e : cette 
i eft plus fen fee que celle des Maldives, II. 215. Cc 
n'eft point une abfurdit^ de dire que la religion des 
Efpagnols eft bonne pour leur pays, & n'eft pas bonne 
poiir le Mexique> III. 260. 

Midi, Raifons phyfiques des padlons 6c de la foi- 
bleflfe du corps des peuples du midi , II. 146 & fuivm 
Contradi^ions dans Ies caraAeres de certains peu- 
ples du midi , II. 152 & fuiv, II y a dans Ies pays 
<hi midi une inegalit^ entre les deux fexes : conf^-- 
quences tiroes de cette v^rit^ touchant la' liberty 

2u,on y doit accorder aux femmes ,11. 19S & fuiv^, 
:d qui rend fon commerce n^ceffaire avec le nord ,, 
III. 71. Poiirquoi le catholicifme $*y eft maintenu 
contre le f rotedantifme , plutot que dans le nord 
III. 239. 

Millces* II y en a de trois fortes dans les commence" 
mens de la monarchie , IV, 6^, 

MllUaire ( Gouvernement )• Les empereurs qui I'a- 
voient ^tabli fentant au'il ne leur ito'it pas moins 
fnnefte qu'aux fujets, cnercherent a le * temp^rer , I,. 

• Militaires. Leur fortune 6c Idurs r^comfenfcs en. 
France , III. 64. 
^Militaires ( Empldis ). Doivent-ils fetre mis fur la. 
' fxi^me tete que Ies emplois civUs , I, 109 & fuiv. 

Mint de pierres precUufes, Pourquoi ferm^e a la Chine 
*uffi-t6t que trouvee, I. 161. 

Mines. Profitent davantage trav?illee$ par des ef- 
daves, c^ue par des hommes libres , II. 180. Y en avoit- 
ii en Efpagne autant qu'Ariftote le dit , 11. 106. Quand 
celles <i*or & d*argent font trop abondantes , elfes ap- 
pauvriflient la puiifance qui les ttavaille : preuves , 
le calcui du produit de c€ll€s_ de rAineiique , 

III. 



e S M A T I C R E S. 

nt. 151 & ftuv. Celles <i'All«magne & Hongrie 
font utiles., parce qu'elles ne font pas abondaiHes , 

in. 137. ' 

Miiiiares, Nom donn^ aux Argonaotes 6c ik la ville 
d'Orcomene « III. 8" 

Minifircs, Sent plus rompus aux affaires dans un^ 
moharchie que dans un Stat dtfpotiquc , I. 49. Ne 
doivent point ^tre juge« dans une monarchie , I. 127* 
Sont coupables de lefe-majed^ au premier chef , quand 
lis corroinpent le principe de la monarchie pour le 
tourner au defpotifoie , I. 188, Quand doivent entre- 
prendre la guerre , II. 4; Ceiix qui confeillent mai leur 
maitre doivent 4tre recberch 豸, & punis , II. 42. Eft- 
ce lin crime de lefe-majeft^ que <l*attenter contr'eux , 
II. 05. Portrait » conduite & bivues de eeux qui font 
maf - h^biies, II. Leur nonchalance en Aiie eft 

avantageufe au peuple : la petite(fe de lears rues en 
Europe ed caufc de la rigucur' des tributs que l,on y 
pa}re> fir 138, Qui (bi\t ceux que.l^n a la folie parmi 
nous de reearder comme grands , II. 139. Le refpeA 
& ia confid^ration font leur r^ompenfe , II. 14^* 
Pourquot ceux d'Angleterrc font plus hono&tes gentf 
«{iie ceux des autres nations y III. 3^. 

Minorite. Pour(|uai lonsue k Rome devfoit-«U# 
1, 各 tre autant parmi lious , I. So. . * 

Minos. Ses lois ne pou^oient fubfifter <;ae dans ufl 
petit ^tat ,1. 59.. Ses (ti^rc 条 s , fa puidnce , I. 146. 

Miffi. donUnici, Quand & poufquoi on ce(fa de 1" 
cnvoyer . daas les province^.; III. jif. On n'2pp«Iloir 
point devant eux des jagemens rendus (tans la cour dir 
cotnte : diifi^rence de ces deux [uridi^ions , III. 407, 
Renvoyoient au jugement du roi les grands qu'ils prd- 
Toyaient ne pouvotr. pas r^duire a ta raifon , HI. 40^, 
Epoque de leur extmAion , III. 4^7. 

Mijfionnaires. Caufes de leurs erreurs touchantsltf 
gouvernement de la Chine , L 201. Lcurs difputes 
•ntr-eux d^goikent ks peuples chez qui its prfichent^ 
d'tine. religion dont ceux qui la propolent ne coavien- 
nent pas III. aS6'. - 

MiTHRiD ATE. Regard^ cotwme l€ lib^rateur de 
f,Afie, H. So» ProfitoU de la difpofitioii des efptit* 
pour reprocher aux 'Romains , dans fe^ harangaes^ » 
ks formtiHt^i d« Uuf ^ufti«(S » III. 4. Somrce de Ci 



2ti6 Table 

grandeur , de fes forces 6c de fa cKAte, m. no 
Jhiv, 

Mohilicr. Les effets mobiUers appartenoient k tooC 
l*univcrs, III. 66. 

Moderation, De quel temps on parte ) qsand on dit 
que les RotnaiiTS dtoient le petiple qui- aknoh plus !a 
mpcirfration dans les pcines , I. 141. Eft une vertu bien 
rare , HI. 440. C'eft de cette rertu que doit ptincipa* 
lement ^tre anim^ un legiflatei^r , IV. 5. 

Moderation dans It gwvemctrunt. Combien H 7 es 
a de fortes : eft I'ame da gouverneiwent ariftocra*- 
tique , U 36. En quoi confifte dans une ariftocratie , 
L 80. , 

Modes, Sent fort utiles an commerce < !, une nation , 
UL 9^ Tirent leur four fource de la vanity, ff/i, 

Maurs^ IXoivent dans une monarchie avoir une 
certain* franchife , L .48^ Par combiea de caufes dies 
i« corrompent , I. 156. Quels font les crimes qui les 
choquent ; comment doivent dtre punfs » T. jSoe Peu- 
vent mettre U9 peu de libertt dans les etats defpoti- 
gues, I. 153. Raifons pliyiinues de leur knmutabiHtS 
•n orient , IL 119. Sont differ entes fuivant les difF< 
rens befoins dans les di^Fi^reas climats , II. 160. C'eft 
«Iks , pliitSt que les lots , qui gouvern«flt fes peuples - 
chez qui le partage des tcrt*es ii*a pas lieu , fl. 241*- 
Gourerncnt les hommes concvirreminent avec le cli* 
mat , la leligian , tes lob, &c. De li miic refprit g^, 
B^Tal" d*une nation. III. 6. Donnotent le ton k Lac^ 
<i6nonf , ihid. On ne doit point . changer celies d'ua 
^tat defp^tique , iSid. ly, t^fferences entre leurs ef- 
fets 9c ceux (ks lois > ihid^ Manieve de changer celles 
d'une nation , ihid, 16 & fid,* Ce que c'eft que les 
moeurs des nations , iSid, 19. & Cuiv, Difference entre 
lies tnoeurs & les lois , ihid. Difference entre les mceurs 
& ks manieres^ ibid,, Combien eUes influent fur les 
lois , ihid. 07 & fiiiv- Comment c«lles d'une i^tion peu- 
vent ^tre fornixes par les Ibis y ihid, 31 & fitiv, Le 
commerce les adoucit ' & lei ciorrempt , ihid, 44. 
Pour les conferver , il ne faut pa$ renv^fer la na» 
ture , de laquelle elUs tirent letrr origine , iiiiL 7,^2^ 
La pure" des mocurs que I«5 parens dpi vent infpirer 
i leurs cnfans , eft la fource de la prohibition d^s ma- 
riages entre proches , ibid. 307 &' fuiv. Cas ou les lois 
•n dependent « ibid, 311 & ?uiy, De cetles 41U etoicAt 



r 一 



D 1 $ Matieres; 217 

relatives aux combats , ibid, 307 & fuiv, Defcriptidn 
de cellcs de la Prance , lors dc la reformation des 
coutumes , ibid. 450. 

Mogol. Comment il s'a(Tfir6 la couronne , I. 98. N« 
revolt aucune requite die n'ed accompagn^e d'un 
pr^fent, I. 105. Comment la fraude e(l punie dans fes 
^tats, II. 134. ' 

Moines, Sont attaches i teiir orcfre par rendrort 
qui le leur rend infupportable , I, 66. Caufe de ia du« 
ret^ de leur caraAere , I. 131. L'inditut de quelques* 
uns eft ridicule d le poiiTon eft, camme on le croit » 
utile a la g^ndration , III. 199. Sont une nation pa- 
reffeufe , & qui «ntretenoit en Angleterre la pai^eflTe 
des autres •• chafTc^s d' Angleterre par Henri VIII, ibid, 
252, C'eft €ux qui ont form^ rinqaifition , ibid, 305, 
Maximes injuftes qu'ils y ont introduites , ibid, 304. 

- N'ont fait que copier , pour rinquifition contre les )uifs , 
les lois faites autrefois par les 6r^que5 pour les Wifi- 
goths, ibid, 345. La charit^ de ceux d'autrefois leur 
taifoit racheter des captifs , IV. 46. Nc cefTent de 
louer la d^^otion de P^pin i caufe des lib^ralic^s qu6 
(a politique' lui fit faire aux ^gKfes , IV. 134. 

Mo'isE. On auroit (Kk, pour arr^ter la communica- 
tion du mal v^n^rien , prendre poUr modele les lors de 

I Mo'ife fur la lepre , II. 162. Le cara^ere des Jutfs I'a. 

i. fouvent forcd dans fes lois de fe relacher de la loi 

\ uatiirelle , II. 191. Avoit r^gl^ qu'aucun H^breu ne 
pourroit Stre efclave que Gx ans •• cette loi ^toit fort 
fai^e ; pourquoi , II. 194. Comment veut que ceu 篁 des 

:、 juifs qui avoient plafieurs femmes traitaifent , IL 
ao5. Reflexion qui eft I'^ponge de toutes lea difficult 
tis que I'on peut oppofet a fes lois , III. 2^. Sageffe 
dofes lois au fujet des afyles , ibid, Poarquoi a per- 
Ais le mariage entre le beau - frere & la belle -foeur, 
ibid, 310. ^ 

Molojfes, Se tromperent dans le choix des moyens 
qu'ils employ er«Dt pour temp^rtr le poavoir monar- 
cnique , 11. 51. 

Monachifme. Ravages qa'-il fait dans les pays ou ti eft 
trop multipii^ : paurquoi il eft plus roaltiplii^ dans les 
pays chauds qu'ailleurs ; c'eft dam ces pays qu'on en 
oevroit plus arretef les progres , IT. 155. Doit , dans 

I les pays ou il eft ^tab'i , g^ner U Ubert^ de$ enfans 

! fur le mariage ,111.1^5. 



si8 



T A s t t 



Voyez Moines. 



Monarchic. Quelles font les lois qui en d^nvent , f, 
25 6» fuiv. Ce que c'eft , & ce qui «n conftitue la na*' 
ture, ibid Quelle en eii la maxime fondamentale, Ir 
ihid* Les juHices feigneuriales & eccl^Ga^ques y fonc 
A^ceffaires , ihii, Ce qui, outre les pouvoirs interni^- 
diaires, eft effentrel i fa conAirution, I. ay. Quel erv 
•ft le principe , I. 51. 32. Feut fe foutenir fans beau- 
coup de probit^ , ibid. La vertu n,eft point le principe 
dp ce goiiTernement , L 36 fuiv. Comment elle 
fubfifle , ibid. Les crimes publics y font plus priTcsi 
qu« dans une r^publk{ue , I, 57. Comment on y fup- 
pl^e i la vertu , I. 39, L'ambition y eft fort utile • 
pourquor, I. 40. 41, Illuiion qui y eft ittile , & a la— 
quelle on doit fc pricer, I. Hid. Pourquoi Ws moeurs 
n'y font jamais pures que dans une r^publique» I, 
48. Les moeurs y doivent avoir une certaine francfaife- 
ibid. Dans quel fens on y fait cas de la v^rite , I. 49W 
La politefTe y eft elTentielle , iBid. L'honneiir y dirige 
toutes les fa^ons de penfer & toutes les* aAionsr I, 59^ 
Jb'ob^iiTance au fouveram y eft prelTcrke par les lots 
de toute efpece : I'honneur y met des bornes , I . yr. 
L, Education y doit £tre conform e airx regies de rhon- 
near , ibid. Comment les lois y font relatives au gou- 
▼eriKment , I. 85 & fuiv. Les tributs y doivent ^re 
lev^j de fa^on que rexa^ion ne foit point oncreufe 
aa pcuple, I. 87. Les affairet y dohrent - elles Stre 
ex^cut^es promptement , I. 88, §9. Ses arantages fur 
r^tat r^publicain , ibid, '- fur le dcfpotifm* , ibid, Le 



que a fes officicrs , I. K}3 & fuiv, Y doit -on fouflfrir 

2ue les citoyehs refufent les emplois publics , h io8v 
es emplois milttaires n'y doivent pas €tre r^unis avec 
les ciy'tls , I. 109 & fuiv. La v^alit^ des charge* y eft 
utile , 1. III. 112. II n'y faut point de cenfeurs , ibitt' 
& fttbf, Les bis y font n^ceiTaireinent multipUees, Ir 
114 & fuiv, Caufes de.Ia multiplicity & <le la varia^ 
tion des jugemens qui $*y rendent , ibid: Les formal* 
Kt^s de juftice y font neceifaires , r. uS & fuir. Coin、 
ment s'y forment les jugemens , I. iii. Les miniftres 
tie doiTeiit point y £tre iugcs , I. 117.- La cl^mence' 
y eft plus ndceiTaire qu'ailleurs , I. lyo & fuiv, W n'y 
ftiut point de ioh fomptuaires : dans quel cas elles y 
font utiles., I, 157*^ fuiv» Finit pas la pauvret^ , I. 




DEI M. A T t E a t S. 229 

• Pourqitoi les femmcs y ont pea d« Mtemie , I. 
ITa paila 'bontl des moeurs pour principe , I. 173. 
Let dots des femmes y doivem toe coniid^rables , I. 
174. La 'commuoauti des Wen* cntre mari & fenme y 
eft utile , ihii. Les gains nuptiaux des femmes y fcJnt 
in utiles , I. 17$. Ce qui fait (a eloire & fa surety I. 
1^5. Caufes dela corruption dc ton principe , ihid, 
Jhir* Danger la corruption de principe , 1. 188, 
2^9. Ne peut fiibfiiler dans un "at coaipof^ d'une 
feule TiUe, I. Propri^t^ diftin£H"s <te ce gou- 
Yerncment , ibid. & /uiv, Moyea unique , mats funefte 
pour la confervcr quand die eft trop ^tendue , L 199, 
£(prit He vc gouvernement* I. 200. Comment eU« 
pourvoit i fa sareti,L 111. Quand cok faiire des con* 
qu^es-; comment dcfit fe condutre avec les peuples 
conqiris tc «eux de Vancien domaine. Beau tableau 
d'une monardhie conqudrante , 12. 14. Precautions 
c|u'elle doit prendre pear en ^onfenrer one autre 5|u'clla 
a coii<|aif e » H. 16. Conduhe qu'elle doh tenir vis-i- 
,is d'an ^and qa^tfUe « conquis 26. O^jet 

princtpil ce gODTernement » H. 31. Tableau rac 雌 
coura de celles que nous conaeiifonf , II. 4$. P«urquoc 
let anciens n'avoivnt pas une i6it clatre de ce goti- 
Ternement » fl. 4, tS* Jiiiv^ Le mader plan de celle 
卞 e nous connomoDS fiit (brine par les Iwrbares qui 
•conquircnt Wmpin romam , II. 50 & fuiv. Ce que les 
<?recs appelloient ainfi dans les , temps li^roiqaei , II, 
f^ & fidv, CeHes des tempt ti^roiques des Grecs com- 
parses wtc celles ijue noui connoiflbnt aujourdliur, 
ttid. Qu«llc ^oit U nature de celle de Rome Fous fes 
rois , H. 54 & fuv¥, Pourquoi pent apporter flia de 
fliod^rttion ({u*un« r^publiatie dan% le gouvernemcnt 
lies peuples conquis , TX. 7*« Les Merits fatyriques J10 
^ivent pas y 勘 re punis f^^rement ; ils^ ont Icor 
4ittHt^ , n. 100. 1 01. Mefucet <(ue ITon doit y gardet 
dans les lois gai xoncernent la rerilation tl«s confpi- 
rations , II. 10 5 « Des chof^s qui y attaquent la liber", 
fl. 115 & fuiv. H n« 4ott point y aToir d'efpions , !!• 
M5. Comment doit txre gouvem^e , TI. 116 & Jfhiv* 
£n quoi y confide la f^licit^ des peuples , ibid. Quel 
^ w ^mt de perfedioni dans le gouvernemebt mo- 
jiarch iqu« , ihid, Le prince y doit etre acceflltble , !!• 
H7. Tous les fuiets d*un etat monarchique doivenc 
aroir U liberty d cu (oitkf &• l%U Tributi <}a'oa y 

Tom K Kk ' 




13^ 



T A B t 2 



doit lever fur Us peuples que I'on a rendus efclares dt- 
la glebe , II. 117. On peut y augmenter les tribu^s « 
II. 136. Quel impdt y eft le plus naturel , II. 157. 138, 
Tout eft perdu quand )a protetTion y eft honor 丢 e , II, 
144. II n'y faut point d'efc laves, II. 161. Quand il y a 
des efdaves , la pudeur des femmes efclaves doit £tre 
i convert de rincontinence de leurs maitres > II. 184^ 
Le grand notnbre d'efclaves y ed dan^ereux , n. 185. 
11 cn moins dangereux d'y armer les efdaves que dans 
une r^publique , II. 186. S'^tablit plus facilement dans 
les pays fertiles qu'ailleurs , U. 232 & fuiy. --- dans 
les plaines » II. 23}. S'unit .naturellement tree la li- 
berty des femmes , ill. 19. S'allie ttk$ facilement avec 
la religion chr^tienrie » ibid. 21. Le commerce de luxe 
y convient mieux que celui cP^conomie , ibid. 47 ^ 
Jhiv, It n'y faut point de banque : les parti culiers n'y 
peuYcnt avoir de tr^fors , ibid, $4. 55. On n'y doit 
point ^ablir de ports francs j ibid, 56. II n'eft pas utile 
au monaraue que la nobleffe y imifTe faire le commerce^ 



ibid, 175, Les batards y doivcnt Stre mqins odieux 
que dans une r^publique , ibid, 194. Deux fophifmes 
ont toujours perdu , & perdront toujours toutes les 
monarchies. Quels font ces fophifmes, ibid, 198. S,ac« 
commode mieux de la 'religion catholique que de U 
proteftante, ibid, 239. Le pontifkat y doit ^tre f^par^ 
de rempire , ibid, 176. 277. L'inquifition n'y peut taire 
autre chofe que des delateurs & des traitres , ibid. 503. 
I'ordre de fucceffion a la couronne y doit 在 tre fix^e 
ibid. 314. On y doit encourager les mariages , & par 
les ritheiTes que les femmes peuvent dooner , ^ par. 
I'efp^rance des fucceflions qu'elles peuvent procurer, 
ikid, 341. On y doit punir ceuz qui prenneot parti dans 
•les f^ditions , IV. 6.> 

Monarchic elcSiv€. Dott ^tre foutene par un corps 
ariftocratique, II. 57. Ccft aux lois politique: & ci- 
Yiles a y decider dans quels cas la raifon veut que 
la couronne (bit d^^r^e aux enfans ou k d'autrf s » 

Monarque, Comment doit gouverner. Quelle doit 
kite la regie de ffs volont^s , 1. 25 « Ce qui arr^te 1«: 
inonarque qui marche au defpotifme , I. 2a« L'honneur 
met des homes k fa puiflfance, I. 45. Son pouroir dans, 
U fond eft le menxc que celui du defpotc , ibid, Zlk 




n t % Mati 重良意 i}t 

p\vi% heureux qii'un defpote, I. 91. 92. Ne doit 
Cofflpenfer fes fajetr qu'en honneurs qui coiKhiifent k 
la fortune , h 107. Ne peut €tre |uge des crimes d« 
fts fujets : pour<}uoi , I. 114 & fuiv. Qu^nd il enfreint 
Ics lots ,il travaille pour les f^du£leurs contre lui-m^ 
me , I. 1 27, Combien la d^mence lui eft utile » I. "o* 
Ce qu'il doit Writer pour gouverncr fagemfent & li«u* 
reu(ement , I. 185 6» fkiv. En quoi con(ift« fa puif- 
fance , & ce qu'il doit Uiro' pour la con fervor , I. ai^* 
Il faut un monarque dans un ^tat vraiment libre , It. 
59. Comment dans un 石 tat libre il doit prendre part 4 
la puiiTance l^giflative , II. 44. 45. Les anci6ns n'orit 
. imaging qu« de faux moyens pour tetnp^rer fon pou' 



monarques ; pour ,—- 

qu*4 laifler les lois dans leur force , II. 114. On n« 
»*en prend jamais k lui des calamit^s pitbliques ; on les 
impute aux ^ens corrompus qui roofedent , II. 
Comment doit manier fa putfTance , II. 1 16. Doit tn- 
courager , & les lois doivent menacer. H. 117. Doit 
森 tre acceflibie , ihii. Ses moeiirs : defcription ad* 
inirable jle la conduite qu'tl doit tenir avcc fes fu* 
jets* ibid, Egards qu'il doit k fes fujets, II. iiS. 

Monaftens, Comment entretenoient la parefTe en 
Angleterre ; leur dei^ruAion y a contribue a ^tablir 
refprit de commerce & d'iivdutfrie , III. 332. Oux qui 
vcndent leur fonds a vie , ou qui font des emprunts k 
vie , ]ohent con re le peuple , mais tiennent la ban que 
contre lui : le moinc^re bon fens fait voir que cela ne 
doit pas ^tre permis. III. 274. 
. Monde, Ses lois font n^cefTairement invariables » 
I. I 

Monde phyfique, Micux gourern^ que le monde in* 
teUigent^: pourquoi , I. 6. 

o NLuc (Jean de ) Auteur du regiflre Olim, 

in. 437. . 

MonnoU, Eft, comme les figures de g^om^trie, un 
£gne certain que le pays ou I'on en trouve eft habit^ 
par un peuple police, IL 143. Lois civiles des peuples 
qui ne la connoiffent point , II, 244. Eft la fource des 
lois ; civiles , pare© qu'elle eft la fource des injuftices 
qui viexinent cie la rufe , ibid, £(l la d«ftru£^ricc die U 

Kk2 



i3i T A B I X 

liberty , H. 146, RaiTon de Ton ufage , III. 159 6^ fnh^: 
Dans quel cas eft n^ceffaire, T40. 14T. Quelle en doie 
^tre fa nature & h forme , III. ibid* & fuiv. Le^Ly- 
diens font tes premiers qui ayeot trouv^ I'art de la 
battre , iM, 140 Quelle ^tott origtoairemeat ceNe dies 
AtH^niens » des Romatns : fes conveniens j ihid. Dans 
quel rapport elle doit ^tre poiir la profp^rit^ de V^taJt 
avec les chofes qu'elle repr^feate , ihid. 141, Etoit aiw 
Uefois repr^fent^t en An^ererre par tous biens 
6\in AngTois , ibid, Cher les Germainf 4lle devenolt 
b^tai! , roarchnndife ou dcnr^e ; 8c cet chofes dtvo^ 
noient roonnoie , iUd, Eft un figne Aes. cbofes , & un 
ligne de ta roonnoie mdme » ihid, 145. ComlMen H y 
«n a dc fortes , ibid, 144. Augfnente chez. les natioi» 
policies , & diminue chez les nations barbares » ihi<t^ 
,45 11 feroit utile qu'elle ffit rare > ihid^ i4€. Ccft ea 
raifon de fa qiiantit^ le prix de l,u(iire dimfnue^ 
ihid. Comment dans fa variation te pri>x des chofes fo 
fixe , tbld, 147 & fuiv. Les AfricaiDS en oot une fans, 
eimvoit aucune , ibid, 14^. Preuvos pat le calcut qvi'il 
•ft daneereux k un ^tat hauiter ou T>aHl€t ta moa- 
noie , ihid, 159 & fuiv. Qua net I«s Romains firent de» 
changemens a la leur pendant les euerresi puntqiie? , ce 
fut un coup de fagefte qui ne io\t point kttt imitd 
parmi nous » ibid, 164 & fuiv, A hau{C6 ou. hiiSCi h 
Rome k mefure que l*br & I'argjent y font devenu* 
phis oa moins communs , ihid, 167 & fuiv, Epoque St 
progreflion de I'alt^ration qu'elle 豸' prouva fous les. 
cnipereurs romakis , iMd, i6S & Juiv^ Le change emi» 
p6che qu'on ne la puifiV alt^rcr j.uXqu'i ua ceiuia> 
point , ibid, i6g. 
MonnoU idiaU* Ce que c*e(! , lH. JpS* , 
Monnoie riette, Ce que c^eft , ibid, Pour te bien (Ht 
commerce , on oe devrolt fe fetvic qii« de monnoift 

Monnoyeurs ( Faux La loi qjni les dictafoit eov^ 

fttbles d* life - roaje&S » ^toit une mauvaiCe lok» 
1.94. , * • • 

Montagnes^ La liberte s,y confcnrt ttieaiL qu'aiUeurt^ 

II. 135. • • 

Monties Sargent, Ct qut ^on apptltoU ainfi , III. 
106. 

M©NTE$QUiEV ( M. DS )^ Vnigt aiw avant pii* 
Utcatton de VEf^rit As lois « avoit compo£4 ua pcut 



D 1 S MATltRIS: S39 

•ttfrage qui y eft confoiWht, III. ip« Pea importe qom 
ee foit lui , ou d'ancicm 6C crimes lunfconTaltes , 
qui di(«nt det v^rit^ , pouTTU <(iie ce Colt dcs vM^» 

ni. «S- 

MoKTisvM A. Kc dSfoit pas une •bfurdit 碰, 
^uand II foutenoit qtm 1st religion des EfpagnoU eft 
Doon« pour leur Days« flc ccUe da Mexi<iu« pour !• 
Mcxique , III. 260. 

Montfon^ Les coatumei de ce com" tlrent. lear orU 
pne des lois du comte Simon , III« 448. 

Afont JanieuU, Pourquoi le peuplc dt Rome t'y re* 
ttra : ce qui en r^fulta , II. ill. 

MoNTPENSiER ( U iuchtjt U \ Les malbeun qu'elttf 
atttra fur Henri III prouvent qu'un monarqae nc doH 
jamais infulter fes ru)ets , II. 119. 

Mont JktrL Pourquoi le peuple de Rome s,y rctlra^ 
J. no. III. • 

Morale. Ses loif emp^chcnt k chaque inftant rhomme 
4e s'oublier lai-m^me » 1. 7. Ses regies doivent ktst celles 
de toutes les fauiTes religions , in. 241. On eft attach^ 

une reKgioA k proportion de la pure" de fa morale* 
m. 241. Nous aimons ())^culativement en matiere 6m 
morale tout ce qui port« Ic cara£icrfe de "v^ri" , ni» 

Mort chile. Etoit encourac chez les Lombards poar 
la lepre , II. 161. 

MofcovU, Les empereurs m^me y trtTaiUent i 
truir« le defpotifme ,1. 95. L« czar y chotiit qui il veut 
poor fon fuccefleur , I. 々8* Le d«aut de proportion 
clans les peincs y caufe beaucoup d'aflaffinats , 1. 145* 
L'obfcarit^ oik eHe aroit toujours M dans l'£urop« 
contribua i la grandeur relative de la France (bus 
Louis XIV, 1. 115. Loi bien fage ^tablie dans cct em- 
pire par Pierre 1 , 11. 127. isS. Ne peut deCcendre rfu 
aefpotifme , parce que fes lois font contraires au com* 
merce 6c aux operations du change , III. 170. 

Mofcovius. Id^e plaifante qu*ils troient de U li- 
berty , I. 307. Combien font infenfibles a la douleur ; 
raifon phyfiouc de cette infenfibUit^ , II. i^i. Pouv* 
quoi fe vend en t faciiement , II. 2j6. Pourquoi ont 
chang^ faciUment dt mceurs dc de manieres , III. i6* 
& fu'tv. 、 

, . Mofyu46t, Pourquoi GengU-kan \u m^prifa fi fort. 




T.A B I 1 



Moufons, La d^couverte At ces. vents eft I'^poque 
4t la navigation en pleine m^r. Ce qu« c'eft; temps 
eu Us regnent; leurs effets , IIL 95. 

Moulins. II feroit peut - ^tre utile qu'ils n'euiTcat 



Muet, Poufquoi ne peut pas tefter , III, 330. 
Multiplication, Eft beaucoqp plus grande chez les 
'peuples naiiTans que chez les peuples formes , 

MuAlMOtus. L*abus qu'il fit de la con fiance de fon 



, Mufi^ue. Lesancicns la regardoient comme une fcicn- 
ce n^ceifaire aux bonnes mceurs , I. 60 fuiv, DifFi* 
fences des ef&ts qu!elle produit en. Angleterre 8c en 
'Italie. Raifons phyHquei ne cette difference > tiroes d 翁 
la diffi^rence des climats , II. 151. 

MuTius ScEvoLA. Punit les traitant pour tappellcr 



i 1 Aim, Ce que c'eft dans te Malabar , IL 104. 

Naijfance, Les regiftres publics font U meiUtuf* 
▼oie pour la prourcr , 44^* , , • 

Narbonnoifi: Le combat judictaire sV maintint mal- 
摹 toutes les jois qui raboliffoient, l(L $9o. 

NARsis ( Piunu^ue ). Son exemple prouvf qu'ua 
prince ne doit jamais inCulter fes fujets , //. 1x9. 

Natchcs, La fuperftition force ce peuple de la Lou" • 
f anne it d^roger 4 la conftitution efT^ntieile de fes 
moeurs. lis foQt efcUves , quoiqu'ils n'ayent pas de 
、 Qionnoie,//. 245 246. • 

Nathnj. Comment dotvent fe tratter mutudlement 
tant en paix qu^en guerre , /• 9. Ont toutes, tneme 
les plus ^eroccs * un droit des gens , L 10. ^ Celle qui 
fft liibre peut avoir uq lib^rateur ; celle qui eft Aib* 
fugui^e ae peut aroir qu'uA oppreffeur » IIL 34. 





les bonnes moeurs, II. 7j, 76. 



N. 




DEI M A T I S ft t s; , , 

Comptties aux particuliers : quel droit les gouverne 

Nature, Les fentimens qu*elle infpire font fubor- 
<ionn^ dans les ^tats delpotiques aux Tolontes du. 
princei I, 44. 45. Douceur & grandeur des ddices 
qu'elle prepare a ceux qui ^coutent fa voix , II. 91.92* 
compenfe avec jufteffe les biens & les maux , II, 
125. Les mefures qa'elle a prifes pour aiTurer la nour-. 
'iture au]^ enf^ns , d^truifent toutes les raiCons fur 
lefquelles on fonde refclavage de naiffan", 11. 173, 
Ceft elle qui entretient les commodit^s que les hom* 
mes ne tiennent que de I'art , U- 237. C,eft elle pref* 
que feule avec le climac qui gouverne les fauvages ». 
W. 6, Sa voix eft la plus douce de toutes le« voix » 
///• 193. Ses lois ne peuvent itit locales, & font in" 
variables , III, 310. ' 

Nature du gouvememeiH. Ce que c'eft ; en quol dif«, 
Cere du principe du gouvernement , I. 30. • 

Naufrage ( Droit dt ). Epoque de r^tablifTemcnt 
" ce droit infenft^ : tort qu'il fit au commerce , III, 
121. 

Navigation. EiFets d'une grande navigation , ///. 5X 
& fuiv, Combien rimperfe^ion de celle .des anciens 
^toit utile au commerce des Tyriens , ibid. 77. Pout- 

5uoi celle des anciens ^toit plus lente que la ndtre , 
//. 79 & Juiv» Comment fut perfe^lionn^e par les 
anciens , 111. 96. N'a point contribu^ k la population, 
de I'Europe, uL 217. D^fendue fur les neuves par 
les Guebres. Cette loi ^ui par - tout ailleurs aaroit 
^t^ funefte » n'avoit nul inconvenient chez eux , ///• 

Navires, Pourquoi leur capacite fc mefurbit-elle au* 
trefois par 歸 ids de ble ; &. fe roefurc-t-«Ue aujour-, 
d'hui par tonneaux de liqueurs » ///. 72. Caufes phy- 
fiques de leurs di^<^rens degr^s de viteffe , fuivant leur* 
diflfi^rentes grandeurs & ! eiirs difF^rcntes formes • 
• ///. 79 & fuiv, Pourquoi les notres vont preC- 
que a tous vents ; & ceux des anciens n'allgient prcf- 
que' qu'a lui feul , IJL 77. Comment on mefure U. 
charge qu'ils peuvent porter , III. St, Les obligations^ 
civiles qye les inatelots y paffent entr'eux , doi- 
vent - ellcs etre regardees comme nuU^i , IIL^^xj^ 
324. 

iiigocUnu Daps 5^ucl gQUTWneraent ils peuvent 



13$ Tab" 

fake de plus gran<)ies entreprifes » ///. 49. D fft boH 
qu'ils putfTcnt acqu^rir la nobleffe , ///• 64. 65. 

Nefocimtu ( Compagnit dc), Ne conviennent jamais 
dans Te gouYcrnement d'un (eul > 8c rarement dans I«s 
•litre:, ill. 55, 

Nepts, Motif liogulter qui ditermina Louis XIII i 
lb uflfrir que ceux de fes colonies fuifent efcUves > II • 
175 & fuiv, RaifoDS admirables qui font le fcmdc- 
tnent du droit que nous arons it tcs rendre efclaves , 
II. 176 & Jhiv* Comment trafiquent avec les Mail - 
res , ///. 140. Monnote de ctwi des cotes de rAfti- 
que , ///• 149. 

N^RON. Pourquoi ne roulut pas faire les fonflions 
de juge , L 125. Loi adroite & utile de cet empe- 
reur , II. 130. Dans les beaux Jours de fon empire il 
▼<mlu| d^truire jes fermiers & les traitans , II. 143. 
Comment il ^luda dc hire un^ loi touchant les affraa* 
diis , H. 194. 

Neveux. Sont regard^ aux Indes comme les enfans 
de leurs oncles. De le mariaec entre le bcau-frere 5c 
la beUe-i^ur y eft permis. , III, 311. 

Nit ARD. Tilmoignage que cet hiftorien , t^moin 
oculaire , nous rend du regne de Louis le d^bonnaire , 

IV. I《2. 

Nobles, Sont robjct de I'envie dans Pariftocratie , I, 
31. Quand ils font en grand nombre dans une d^mo* 
cratie , police qu'ils doivent mettre dans le gouvcrne- 
ment, iiid, R^priment facilement le people dans une 
a^iAocratie , 6c fe r^priment diflicilement eux-memes , 
I. 35. Doivent 6tre populair^s dans une d^mpcratie « 
I. 80, Doivent itre tous ^gaux dans une ariftocratie 廖 
I. 85. Ne doivent dans une ariftocratie £tre in trop 
pauvres » ni trop riches : moyens de pr^venir cet deux 
exces, ibid ― NV doivent point avoir de contefta- 
tions , I. 8j. 86. Cfomment punis autrefois en France^ 
I. iji. Quelle ed leur unique d^penfe k Venife, I* 
157. Quelle part ils doWent avoir dans un ^tat libre 
aux troM pouYoirs , If. 38. Doivent dans un ^tat libre 
ttrt lugi^f par leurs pairs, I" 42. 43. Cas oCi dans un 
^tat fibre ils doirent £tre juges des citoyens d 釁 tout 
<t»fe, n. 44. • 

NohUffc^ Dok natureHement dans une monarchie 
^tre d^ofitaire da pouvoir intermedia ire* I. ay. 
Son ignorance I'cmpeche dans unc monarchie dc pou* 



n t i M A t I « R f 



«37 



l^r d^pofitafre des lois , I. 27, Sa profefliofi eit 
la guerre. L'honneur Vy entraine ; rhonneur l*en ar- 
tacrie ^ L'honneur en eft i'enfant & le pere , 1« 
. 86. Doit Stre ftmtenue dan» aire mooarcbie : mDyeiw 
d'y r^uflir , ikU* Pph feule pafT^der tei fiefs dans une 
monarcKie. Ses privileges n« doirent point pafler auf 
peuple , ibid. Caufes des drfr<6renc«s daw Ics paftage* 
<!es biens qui fui font deftin^ , I. iif. Eft toujour- 
.portee a defendre le trone : cMmplet , 1, 190, 
Doh dans un Stat librl former un corps diftingu^ , que 
ait part k ta i^gifiation : dok y ktrt h^r^drtaire. Coiw-^ 
ment fa part dans le pouvoir l^idatif doit ftrc fimit^Cr 
II. 38. 3; La gloire & l'honneur font fa r^ccMnpenfe , 
11. 144. Le commerce I^i dok-U dtre permrs dans une 
monarchte * IJL 6$ 4r fuiv. E(t-il utile qu'on h puiffe 
acqu^rrr a prix d'argent , ! II. 64^ Celle de robe com- 
paree ayec ceile d'lp^e , ibid. & fuiv, Quand com' 
men^a a cjuitter, tn^me i m^priftr la £6ndion dt juge, 
44?. 



injurieax fa«g de nos, premieres families , & aux 
trois grandes maifons qui ont r 化 ni6 fur nous , IV y 
59. & fuiv: QmnA & dans quelle occaGon eHe con- 
men^a a refuier de fuivre fes roi* dans- tout«»^ fortes de 
guerres , I v , iOO« 

Noces ( SecontUs ). Etoient favorif^s , & mdm, 
prefcrites par Ie» anciennes lois romaines : 【e chriftia-^ 
nifme les rendit d^favorables , III. 2Z4 & fuiv^ 
Noirs, Voyez Ncjgre^, 

Nomsr iContribuent b«aucoup k la propagation. B 
,aut mieux qu'ils d^OinguenC, 1^ famiUts qme le» peir; 
former feulement , tit. 191.- 

Nord, Raifons phyliques de Ur force dii corps , du' 
'€^rage , deia frainchife, 9(c. des peupte's du nord , 
146 & fuiv^ Lcs peuples y font forC pVu: fenfibles it I'i- 
mour, 11. 151. Raifions phyfiqUeS' de la fagefTe avec 
kquelle fes |>eup1es fe maintinreiil;^ -contre. la puiiTance 
Tomaine, II. 155, Les pafltons des femmes y font fort 
tranc{uiiles , 11. aro. Eft toujours habit^ , parce qu'il' 
eft prefqu'inhabitable , U. 233. Ce qui' rend fon com- 
merce n^ceflfaire avec 'le midi , 111、 71. Les femmes & 





a>? T A B t F 

tifine 9 M aicux te^u i^e dans te mnJF , WU 

Nomandu. Lts coutumes^^ de eeMe province ont iOB 
acGord^es pap le- due Raont, IH. 
• Narmwids^ L$»rs ravages cauferent tme telTe fiarf^ar* 
fie, que I'od p^rdit fuA]u'4 t^u&ge de V^ritwre , tk. 
qut perdk toutes Yes fois auxqueUes oir fiibftitus 
Ie$ c9utaines , nu ^6^. Pburquor perf^'cutoient for* 
tout Ifis prdtfes & Its momes , IV. tj6. Termhwrejitr 
les querelles que )e clerg^ faifoit aux rob & au pevr- 
^le pour if^n tdnporet , IV. 142. Charles 1e chauvev 
.qui aurok pu ks o^truire , toy IsHTa alter pour de Far- 
gent » IV ^ 16$^ Peufiquor d^vaftferent h France, Qs. 
non par I'AUemagne , IT. 1 Leurs ravages ont faJt 
paiTer Ta couvonne fur- la t^e rfte Hugpes^ Oipet» qm 
pQuvoic fvul la. defendre , IV. i^^.. 

Hotoriiti de- fiuti Suffifoit autrefois fant autrt 
preuv« nfr proc^ure > pour a(%oir im jugement, lU*. 

NbvellesM jufihuen, Sbnt trop diffiifes , 10, 
NuMA. Fit del loit (f'^pargne for les facriiices , WL 

275 .-Se* }ots far le pamge des tersts ftit,t* r^tablics; 

jwr Servtus TuHius , HI. 2:26, 、 

Numiditi Les frcres du roi fbcc^otfitt i lk courojUMe 

■.4- I'esdufifift de- fcs ^n&ns y Hi - a^lS^ 



o 



les ^tacs mod^ir^, 8c celfe qui c0 due dans* les ^ta%c 
defpotiques , F. 抖 & / uiv, L*Iionneur met des Bornes> 
& celle ^ui eft due au fiouyeraia daoT ¥uie monarcEie^. 

Obligad<msi» Celtes cpxe lermateTots pailent entv^eux 
dams un navire» dQrv€nt-elte& reg^tWldes comme 
Bulles , nr. 3:24. 

Offxts, Les raaires pahs' contribaerent d^、 tout- 
leur pouYoir i Us rtndre inamoyiblcs i poiir<^i ». IV; 
"9. QuaiuS les grandi commencement a devenur h^rd- 
ditaires , IV. 177 & fuiv, 

OjJUieff gineraux, ^ourquai dans Tes ^tats monac* 
chxques U9 ae feat atta^li^^ iaucnn corps de milke ^| 



104. Pourquoi it n'y en a point ca thrc dans Us 4u» 
de^otiqoes , ihid, ♦ • 

relknrnife 

qui ^rfoit qu'uoc pethe offranrfe hono- 
roh plus les dienx ane facrifice <run boeuf , 
•^61, Bornes qu'eOes" oohrent iroir z on n'y dott riea 
adtnettre ce qpi approcbe <hi here , wid» 174 4r 

OSm, Ce qtte ({ue les regiftres que Fon apptlle 
ainfi , in. 174, 

Onelcs, S 加 t irgardet aux Imfef comme les peres 
lean nCTCux : c'eft ce mir hh mxe fes mariaees 
entre bean - ftttt Si belle • tbeur y loot perinu ^ Uf.. 

OppUnm, Ytytz Loi eypUnnt, 
Or, Plus il y en a dans un ^at, pfuf eet ^tkt eft 
paurre , Rl. iji. La Tor qui d0end cn Efpagne de Pent- 
ptejer cn fuper<!uit^ , cff abfurHe, IF. 60. Caufc (fe; 
n qaanfite pTu» oirmoins grandede l*or 8c de rargent*. 
riid, 14$, Dans (|uc1 fens H feroit utite qull y en eitt 
fteaucot^; & dans quel fens i) feroit utile (lu'ir y ei> 
eik peu , ihid. t46^ De fa rarctd^ retsuhre a- cene db 
irr^/if. 170. 

( CM f )• Sf fes Cartlkaginofy aToient ^€iiitt€ 
ie»-H , fl»y asrotent f^rt uir commerce Wen plui? 
vtant ({at cclui que Von y fait aujour&liui*^ 

Orades, A quor FIutir(|ae stttfbue leur eefl^tib» ; 
JR. *o8. 

Orancte (£< Pirin" iT). Sa profcription , IV. 16b 
Oremmne* k M une des Titles les plus opufeotvs cfe 

la Griverpotirqpof, ITI. 84. Sous qml atitrt non cetfe 

▼iHe eft CDimue, it 丄 

Cfdwnantt nSj. Ceft 1^ tort (fn,oft regirdb 
!c titre de cr^srtion des ttaillis elle porte 

feulemei^ «pA'9s feront pm parmr fe» laiquer , UT* 

{Msntuma de 1670. Faute <(Qe I'tuteur attrifiue 
nut proper a ceux qur Font r^ig^ , IV, it. 

Orthmtanus. Les rarons dlt temps de 5. Louis n'i^ 
tOiCBt founm celfes qni s'^toient faite» de concert 
avec em, HL 415^ & fuiv. 

Onfns, Ceux du defpot^ «e ptuvent tot n» ceiitrt* 
4its 01 1. 朴 45 » 




gr^s , I. yo. Ed pernicieux dans une nation , 1. i^i:*- 
r". Eft tou jours accompagpnd de ! a gravity & de Ur 
pareiTe, L tbii. Peut etre utHe qinnd il eft ioHiC k 
^autres aualit^s morales : les Romaics en font une 
freuye, lO. 

Orient, II fembfe 《ue les eunuques y (cmt un mal n6 一 
c«ffairc , II. 197. Une des raifons qui a fait que le 



ctabirr, ed c[ue le ditnar demande que les hommes y 
•yent un empire aBfoIu fur les femmes , IT. 107. Priiw 
cipe de la morale orientale , IX. 108 6* fuiv, Les fenw 



^edion d'enfans adulte^ins , III. 71.' 

Orientaux, Abfuridite d'un de leurs fupplices , HL 
101. Raifons phyiiques de rimmutabilit^ de leur reli- 
gion , de leurs moeurs , de leurs manieres , & de leurs' 
.ibis, TI. i53[. i,4. Tous excepte les mahom^tantf ^ 
croycnt que toute$ les religions font in<lifFer«ntes ea 
^Iles-m^mes ,111. 316, 

Orleans, Le combat judiciaire y ^toit en ufagc diixs* 
toutes les demandes pour dettes , HI. 384. ' 

OrpheSns, Comment un ^tat hien polk 壬 pouryoit 
leur fublidance , III. 107. 

Orphitien, Voyeg Setiatufcon/uUe, 
Ofiracifnu^ Frouve la douceur du ffouYernemcnt po^- 
pulaire qui remployoit , III. 316. Fourquoi nous Imr 
regardons comme un« peine ^ tandis qu'H couvrDitr 
jtfune nouvvlle gtonre celui <|ui y ^toit condarone , ihidm^ 
On ceifa de 1* employer des qu*on en «ut a^ufe con-- 
tre un homme fans merite , ibid. Fit ii^ille maux -i 
JSyracufe , & fut iine cbofe admirable a Atb^es , Hid!,- 
,"8. 

• Ojirogoths, Les femmes chef cux fucc^Hoient 4 kr 
couronne , & pouvoienr r^gner par elles-mlmes , IX* 
Theodoric aba>it chez eux rafage du combat ji*-- 
ciciarre , III. 579. L'auteur promet un ouv^rage partw 
xulier fur leur monarchie , IV. 

Othons. Autoriferent le combat judiciftlre d'abord 
4ans les affaires critnin^Iles , enfuite dans Ie$ affaires 
civilcs , in. 380. 

OuyrUrs» On doit chercKer i en avgmenter & noo 





DCS M A T I E R C S. 24I 

pas i en diminuer le nombre , III. 201. Lai (Tent plus 
de biens k leurs enfans que ceux qui fte vivent que du 
produit de leurs terres , ibid* 230. 

Oxus. Pourquoi ce Aeuve ne fe )<tte plus ckns la 
mer Cafpienne , III. 75. 



P 

IP Aganifnie, Pourquoi il y avott & il pouvoit y 
avoir dans C€tte religion des crimes inexpiables , III. 
446. 

Paiens. De ce qu'ils ^levoient des autels aux vices , 
s'enfuit-il qu'ils aimoient Ics vices , III. 135. 

Pairs. Henri VllI fe Aidi de ceitx qui lui d^plai- 
foient , par le moyen des comminfaires , II. 113. Etoient 
les vaffaux Jun ip^me feigneur, qui I'adi^loient dans 
les jugemens qu'il rendoit pour ou contre chacun 
d'eux , III. 398 & fuiv, Afin cT^viter le crime de fd- 
lonie , on les appelloit de faux jugement , & non pas 
le feigneur , ibid, 490. Leur devoir etoit de combat- 
tre 8c de iug;er , ibid. 405. Comment rendoient U 
juftice , ibid. 442. Qaand commencerent a ne plus 
etre affembl^s par le feigneur pour jugcr , ihid. 443. 
Ce n,eft pomt ime loi qui a aboli les fonftions des 
pairs dans les cours des Cetgneurs » cela s'eft fait pen 
a peu, ibid. 445, • 
、 Pahc. Eft la premiere loi lYaturelle de rhomme qui 
ne feroit point en foci^t^, I. 7. S. Eft I'effet naturel 
du commerce, ni. 45, 

Paladins, Quelle ^tolt leur occupation , III. 389. 
- ^aUfiine, C'eft le feiil pays & fes environs ou une 
religion qui defend i'ufage du cochon , puilTe etre 
bonno : raifons phyfiques , in. 161/ 

Papes, Employecent les excomir.unications pour 
empecher qu€ le droit remain ne s'accr^ditat au pre- 
Juf^ice de leurs canons , III. 442. Les ddcritales font , 
a proprement parler , leurs refcrits , 6c les refcrits 
f、mt une mauvaife forte de legiflation : pourquoi , Ibidi 
597. Pourquoi Louis le debonn?.ire abandonna leur 
^le^ion au peuple roniain;lV. 143. 

PapUr. Un impOt fur le papier dciline a dcrire les 

Tome V. Mm 



141 T A B I 實 

a^es , feroit plus commoHe que celui qui fe prend fur 
\ts diverCes claufes des a£les, IL 151. 

Papiers eirculans, Combien ii y en a de fortes : <{tti 
font ceux qu'il eft utile i un ^tat de faite circuler » 
III. 171 & fuir. 

Papirivs. Son crime, qui ne doit pas ^tre confondit 
avec celui de Plautius , fut utile a la liberty , I. iij. 

Parage. Quand il a commence a. s'^tablir ea matiere 
de fiefs, IV. 119. • • , 

Paraguay » SaeefTe des lois que Its y ont 

etabli«s , 1. 58 & fuiv. Pourquoi les peuples y font 
ii fort attaches k. la religion chretienne , tanns que 
les autres fauvages le lout peu i la leur, III* 
268. • - • 

Parefft. Cclle d'une nation vient de fon^ orgueil , W. 
193. 194* D^donmiage les peuples des maux que leuc 
fait foufFrir le pouvoir arbitraire , 11. 115. 

Pareffe de Pome. Sa caufe eft fon ciFct, III. 147. • 
ParLemcnu Ne devroit jamais frapper ni fur lajurl* 
di^ioh des feigneurs, m fur la juridi^lion etcl^uafti* 
qvie , I. 2.6. II en faut dans une monarchie yl, 17. Plus 
il ddlibere fur les ordres <Ju prince , mieux il lui ob^ir, 
1, 8S. fi fouvcnt par fa fermet^ pr^fcrv^ le royaume 
de fa chftte , 1, 89. Son altachement aux, lois eft la s£k* 
ret^ (? u prince dans les mouvemens de la monarchie, 
1. ihid. La mani^re de pronqncer <les cnquetes dans I« 
temps de leur creation , n'^toit pas la mime que celle 
de la grand'chambre : pourquoi , III. 420, Ses juge- 
inens avolent autrefois plus de rapport i rordre poli- 
tique qu'a Vordre civil : quand & comment il defcendit 
dans le H^tail civil , ihid. 436. Rendu fddentaire , il 
fut divif^ en plu(ieurs clafl'es , ihid, A r^forin^ les 
sbus intoferabUs <le la juridi^ion eccl^iiailique , ibid, 
438. A mis par un arr^t des boraes it la cupidit^ des 
ecclefiaftiques , ibid. 440. 
Voyez Corps Ugijlatifs, 

Paroles. Quand Ibnt crimes , 8c quand ne le font 
pas , II. 9.7. 9S & fuiv, . 

Parricide, Quel ^toit leur peine du temps de Henri !» 
111.415. , • 

Partake des h'uns. Eft regl^ par les feutes lois civtlei 
OB jpolitiques , III. 294 & fuiv, -' 

tartage des terres. Quand 8c comment doit fe faire ': 
precautions n^celTaires pour en maintenir regalite* 



DBS MaTIERES. 

I. ^ ^ fuir. 71. Celui que fit Romulai eft la fource 
de totttes les lois romaines fur Ics* fucceflionf , UI. 241 
& fuiy, Celui qui fe fit entre les barbares & les Ro- 
mains « lors de la conqu^te des Gaules , proure que les 
Ro mains ne furent point tous mis en f<ervitu<le ; & qae 
ce n'eft point dans cette prdtendue fervitude gin^rale 
ou'il faut chercher rorigtne des ferfs & I'origine des 
nefs , IV^. 37 & fui,, 
Voyez Ttrns. ' 

Parthcs, L'affabilit^ de Mithridtte leur renHit ce roi 
infupportable : caufe de cette bizarrerie , III. 4. Re- 
volution que leurs guerres avec les Romains apporte 氣 
rent dans le commerce , III, no. 

Panic puh!iqu€» II ne pouvoie y en avoir dans le 
temps que les lois des barbares ^toient en vigncur : il 
ne taut pas prendre les avou^s pour ce que nous ap- 
pellons aujourd'hui partie publique : quand a ^t^ ^ta- 
hWe , III, 415 & fuir. 

PaJJions, Les peres peuvent plas aifi^ment donner k 
leurs enfans leurs pa/Hons que leurs connoiffances : 

farti que les r^publiques doivent tircr de cette regie , 
. ^f. Moins nous pouvons donner carriere k nos 
pafllions parti culieres , plus .nous nous Hvrons aux g^- 
ji^rales ; de li I'atUchement des moines pour leur ordre , 
L 67. 68. 

Paftcurst Moeurs & lois des peuptes pafteurs > II* 

Patane, Combien la lubricltl des femmes y eft gran* 
de : caufes , n. 209. 

PatricUns, Comment leurs prerogatives influolent 
fur la tranquillite de Rome : neceflaires fous les rois » 
inuti'es pendant la r^publique , III. 127. Dns quelies 
affembl^es du peuple i!s avotent le plus de pouvoir , 
ibid. 150. Comment ils devinrent fubordonn^s aux pl4- 
b^iens » ibid, 130. 

Patrie ( Amour de la )• C,eft ce que I'auteur appelle 
vertu : en quoi coniifte ; k quel gouvernement eft prtn- 
cipalement aflPed^ , II. 177. Ses efFets, I. 188. 

Paturages, Les pays ou il y en a beaucoup font peu 
peupl^s , III* loo. 

Paul. Raifonnement abfarde de ce jurifconfulte , 
IV. 23. 

Pauvrete, Fait finir les monarchies , I. 159. Celle 
petit ^tat qui ne paye point de tributs , eft -ell 鬱 

Mm a ― 







244 T A R t E 

une preuve que pour tenure an' peuple induftneux 11 
feut le fur charger d'ifnpots , II, 125. EfFets funeftes de 
celles d'un pays , II. ibid, Celle des peuple.s peut avoir 
deux caufes : leucs-^iif^rens effets. III, 47.- C*eft une 
abfurdite de dire qu'elle e(l favorable a La propagatioa , 
ibid, 19S. Ne vient pas du defaut de propri^te, mais 
du defaut de travail , ibid, 230. 

Pays de droit eerie. Pourquoi les coutumes n'ont 
pu y pr^valoir fur les lois romaines , 111. 363. Re- 
volutions que les lois romaines y one elTuyies , III* 
$66, 

Pays formes par PinduftrU dcs kotrnne" La liberty y 
convient , ^36. 

Pay fans, Lorfqu*il$ font a leur aife , la nature du 
gouvernement leur eft indifferente, //. 132 6* fuiv, 

Peculat, Ce crime eft naturel dans les ^tats dcfpoti> - 
ques , I, 102、 La peine dont on le punit k Rome 
quand il y pan" , prouve que les lois fuivent les 
moeurs , III, ij. 

Pedaliens. N'avoient point 6^ pr^tres , .& ^toient 
barbares , III, 170. , 

Pedanterie, Seroit - il bon d'en introdutre Pefprit en 
France , III. 8. * 

Pegu. Comment les (ucceflions y font regimes , I. 
57. Un roi de ce pays penfa iftoufFer de rire en 
apprenant qu'il n'y avoit point <3e roi a Venife 111, 
4 & fuiv. Les poiftt< principaux de la religion d« 
fes h&bitans font la pratique des princlpales vertus 
morales, Sc. la tolerance de toutes les autres religions « 
///. 242. * • ' • • • 

Peine dtL talion* Deriv-e d,une loi ant^rieute aux lots 
pofitives , 1. 5. 

Pcincs, poivent ^tre plus ou moms f^v€te$ , fuivant 
la nature des gouvernemens , I, 130 & fuiv, Augmen- 
tent ou diminuent dans un .^tat a. mefure qu'on s'apx 
proche ou qu'on s'^loigne de la liberty , ibid. Tout 
ce que la Joi appell« peine dans un 豸 tat moder^ 
en eft une ; exemple fingulier , L 151. Comment on 
doit menager I'empke qu'elles out fur les efprits , 】l, 
257 6* fuiv. Quand elles font outrees , elles corrom- 
pent le defpotifme meme , 1:1. 259. & fuiv, Le f^nat 
de Rome preferoit celles qui font mod^rees : exempli, 
I. 140. Les empereurs romains en proportionnerent la 
rigueur au rang des coupables > 1. 141. Doiveat 



D E S M A T I E R Z 



tlans une jufte proportion ayec les crimes : la liberty 
depend de cette proportion , I* 144 6* fuiv. C'cft ur 
grand mat en France qu'elles ne foient^pas propor- 
tionnees aux crimes , ibid, Pourquoi celle« que leg 
empereurs romains avoient prononc^es centre I'adul- 
tere ne furent pas fuivies, I. 120 & fuiv, Doivent ecrc 
tiroes de la nature de chaque crime , II. 10 & fuiv, 
Quelles doivent it re cell" des facrileges , II. 85 —- des 
crimes aui font centre les moeurs ou contre la puret^ , 
n. S6. Une religion qui n'annonceroit point de peines 
pour I'autre vie , n'attacheroit pas beaucoup , lit. 164, 
Cell€$ des lois barbares ^Coient toutes p^cuoiaires ; ce 

? ai rendoit U partie publique inutile , iiid, 415 & /uiy, 
6urquoi il y*€n avott tant de p^cuniaires chez lej 
Germains qui ^toient pauvres , IV. 75,、 

P'eincs ffcahs, Pourquoi plus graades en Europe 
qu'en A fie , II. 133. 134. 

Pcints pecuniaires, Sont pr 说 rabies aux autres » !• 
147.. On peut les aggraver par rinfamie , ibid, 

Pelennage de la Mecque. Gengis -kan le trouvolt ab- 
fttrde : pourquoi, ///. 168, 
Pen ( M. ) Compart a Lycurgue , I. 57. 
Pdncflcs, Peuple vaincu par les Theflaliens. Etolent 
condamnj^s i exercer I'agriculture , regard^e comme 
une pi^ofeflion fervile, I. 62. 

Penitences, Regie puif^es dans le bon fens , que I'on 
doit fuivre quand on tmpofe des f>^nitences aux autres 
eu k Coi-mfime , III, 246. 

Penfees, Ne doivervl point ^tre ponies , I. 164. 
PifeoNius. La perfidie qu'il fit a ,fon pere prouve 
que les offices des corrtes ^coient annuels » & qu'ils 
les rendoient perp^tuels a force d'argent , IV. lo6 6r 
fiiv. 

Pi^PiN. Fit r4diger les loU des Ftifons , lU, 345. 
ConditutiDn de ce prince qui ordonne de fuivre la coii> 



cette conftitution , ibid. 366, De Ion temps, les cou- 
tutnes avoient moins de force que les lois : on pr^f& 
roit cependant les coutumes ; enfin elies prirent enti^- 
xement le defTus, ibid. Comment fa mai^on devint 
puifTante : attachement fingulier de la nation pour elle , 
tv. 116 & fuiv. Se remUt tnaitre de la monarchic en 
prot^geant U clerg^^ IV. ijj. Precautions (ju'il grit 




±46 T A B L I 

our faire rentrer les eccl^tiafliques dans leurs bien 擊 
V. I40. Fait oindre & bSnir fes deux fils en mkmM 
temps que Kit : fait obliger les feign eurs i n'elire ja- 
mais pcrtbnne d\ine autre race. Ces faits , avec plu- 
£eurs autres qui fuivent , pro u vent que pendant la (e- 
conde race la couronne ^toit ^le^ive , IV. irj. Par- 
tage fon royaume entre fes deux fils , ibid, la foi & 
hommage a*t*elle commence a s'^tablir de (on temps* 
IV. 191. 

Peres. Doivent its Stre ,punis pour leurs enfans , L 
149. C'cft le comble de la fureur defpotique que leur 
difgrace entraine celle At teurs enfans & de leur fem- 
in> , II. III. Sont dans I'obligatioa naturelle d*s61eveir 
& de nourrir leurs enfans : dc c'eft pour trouver celui 
que cette obligation regarde que le mariage eft ^tabli, 
///. 186. Eft-il Jufte que le manage de leucs enfans 
d^pende de leur confentement, iHd. 194. U eft contre 
la nature qu*un pere puiife oKiger fa 6lle k T^pudier 
fon tnari, lurtout s'il a confenti au martage, ihid, ^66* 
Dans quel cas font autorif^ds par le droit naturel 4 
cxiger de leurs enfans qu'ils les nourrlfTent , ibid. 2^2. 
Sont-ils obliges par le droit naturel de donner i leurs 
enfans un metier pour gagncr leur vie , ibid. La loi 
naturelle leor ordonne oe nourrir leurs enfans ; mais 
non pas de les faire h^ritiers , ibid. 294 & fuiv. Pour- 
quoi ne peuvent pas epoufer leurs fUles , ibid, 507. 
Pouvoient vendre leurs enfans. De la la faculte fans 
bornes que les Remains avoient de tefter, ibid, 317. 
La force du naturel leur faifoit foufFrir a Rome fl'dtre 
confondus dans la fixieme claflfe pour ^luder la loi 
voconienne en faveur de leurs enfans , ibid, ^5 j, 

Pere de {ami lie, Pourquoi ne pouvoit pas permet- 
tre a fon his , ^ui ^toit en (a putiTance de teftcr , ///• 

Peres ie Piglifc. Le zele avcc lequel ils out combattu 
les lois juliennes ed pieux, mais mal entendu » ill, 211 
& fuiv, 

Piriicitns, Peuple Yaincu par les Cr^tois. Etoient 
condamn^s a exercer I'agriculture, re^ard^e conune 
une profeflTion fervile, I. 62. 

Pcrfe, Les ordres du roi y font irr^vocables , I. 44. 
Comment le prince s'y affure la couronne-, I. cjS. 
Bonne coutume de cet ^tat , qui permet a qut veut 
de fortir du ro/aume » Il« ixi. Les penpUs y foat 



1: 



Iwureux , parce <(ue les tributs y font en r^gie , iL 
143. La polygamie , du temps de Juftinien , n*y erA- 
pechoit pas (es adulteres , II. 205. Les femmes n'y font 
pas mime charg^es du Coin de leurs habillemens, 11. 
ax^. La religion des Guebres a rendu ce royaume 
florifTaiit ; celle de Mahomet le d^truit : pourquoi , 
111. 14^. C'cft le feul pays ou la religion des Guebres . 
>ut convenir, ///. 261. Le roi v eft chef de la religion : 
.'atcoran borne fon pouvoir (piritiiel , III. vj6, 11 eft 
•if" en fuivant la methode de M. I'abb^ Dubos , de 
prouver qu'elle ne fut point conquife par Alexandre , 
mats qu'il y fut appelld par Us peuples , IV. 8. 

Perfes, Leur empire /toit deipotique, &les anciens 
le prenoient pour une monarchic , I. 180. Coutume 
cxcellente chez eux pour encourage r I'agriculture, U, 
158. Comment vinrent 4 bout de rendre leur pays fer- 
tile & agr&ble, II. 137. Etendue de leur empire ; en 
furent-ils propter pour le commerce , 
Pr^jug^ fingulier qui les a toujours emp^ch^ de fairc 
le commerce des indes , ihi<L 87. Pourquoi ne profU 
tetent pas de la conqu^te de I'Egypte pour leur com* 
mcrce , ///• 90. Avoient des dogmes faux , mais tr^s 
utiles,///. 256. Pourquoi ^votent confacre certaines 
lamiiies au laceraoce , irji. Epoufoient leur mere 
en confequence du pr^cepte de Zoroadre , III. 309, 

Perfonnes, Dans quelle proportion doivent 6tre 
tax^es , 11. 128. 

Pcfte, 'L'Egypte en eft le ficge principal : fages 
precautions prifes en Europe pour cn emp^cher U 
communication , II. 51. 51. Pourquoi les Turcs 
prennent fi peii de precautions contre cette maladie p 
11. i6z, 

PetUs en fans. Succ^doient dans I'ancienne Rome k 
IVicul paternel , & non a ra'ieul maternel : raifons de 
cette difpofnion , III, 326. 

PeupU Quand il eft fouverain , comment peut ufer 
fa fouverairete , I. 14. Ce qu'il dp it fa ire par lui- 
tneme quand il eft fouverain ; ce qu'il doit faire par 
fes minidres ,1. 15. Doit , quand il a la fouverainet^ 攀 
noromer fes mininres & fon f^nat , ibid. Son difcerne- 
ment dans le choix des g^n^raux &. des magidrats • 
ibid. Son cara£lere , I- ao. ai. Doit faire les lois dans 
une d^mocratie , ibid* Quel eft fon 豸 tat dans I'arifto-' 
cratic , ibid, 11 €ft utile que dans une aridocratie il ait 




a^pelle vertueux : pourquoi> I. 36. 37. Comment dans 
les itiU defpotiques il eft a Vabri c^s ravages des mi- 
niftres, I. 41. Ce qui fait fa sGret^ dans \ts etats def- 
potiques , I. 43. La cruaut^ du fouverain le foulage 



da ns une monarchie , I. 49. Tient long - temps aux 一 
bonnes maximes qu'il a une fois embraffees , I. -€6, 
Pcut-il dams une rJipubliquc etre juge des crimes de 
lefe-majeftd., 1. 122. Les lois doivent mettre un frein 
i la cupidite qui le guideroit dans les jugemens des 
crimes de lefe^majeft^ , 1. 113. Caufe At Ca corruption, 
I. 186. Ne doit pas dans un 豸 tat Ubre avorr la pui(^ 
farfce I^giflative : a qat doit la confier , K. 36 & fuiv. 
Son attachement pour les bons monarques , II. 114, 
Jafqu'a quel point on doit le charger d'impots , II. 129. 
Veut qu'on lui faffe illuiion dans la lev^e des imp6t$ : 
comment on peut conferver cette illufion ,11. 130 & 
ftiiy. Eft plus heureux fous un gouvernement barbare 
que fous un gouvernement corrompu , II. 159. 140, 
Son s alut est l a premiere l o i , IIL. 



Peuplc d^Athencs,, Comment fut divif<6 par Solon, 

I. 17. • • • 

PtupU de Rome, Son pouvoir fous les dnq premiers 
rois il. 54 & fuiv. Comment 'il .^tablit fa liberty , 11^ 
^9 & fuiv, Sa trop grande puiiTance ^toit caufe de 
fenormit^ de I'ufure , III. 178 & fuiv, 

Peuplc riaijfant If «eft incommode d*y vivre dans !e 
c^libat ; il ne reft point d'y avoir <fes en fans ; c'eft 
le contraire dans un peuple form^ , III. 197. 

FcupU rotnaia. Comment fut divifd par Servius 
Tullius , I. 17- Comment ^toit ilivife du temps de 
la r^pvtblique , & comment s^afTembloit , II. 60 
fuiv, 

PeupUs. C«ux qui ne cultivent point les tferres font 
plutot gouvern^s par le droit des gens fete par le droit 
civil , II. 241. LeuT gouvernement , leurs moeurs , IT. 
1^1. Ne tirent point leur ornement He I'art , mais dc 
la nature ; de la la longue chevelure des rois francs, 

II. 258. Leur pauvrete peut deriver de deux caufes 
qui ont differens efFets, I. 191. ' 




321. 



Ph ALEAS 



D t S M A T 1 I R E s; 149 

t Pif4LEAS ie Cakidoine, En roulant ^ablir I'^ga- . 
li" , il la rendit odieufe « I. 71. 

Phiniciens. Nature & ^tendue de leur commerce , H. 
165. Riuflirent i faire le tour de I'Afrique, III. 9S. 
Ptolomee regardoit ce voyage comme fabuleux , fHi. 

101. 

Philippe 11. dit auptJU. Ses ^tabliiTemens font une 
des fources des coatumes At France , in. 448. 

Philippe IV. dit It bel. Quelle autorit^ il donni 
mix lois de Juftinien , Ilfr 442. 

Philippe VI. dit de Valois, AboHt Tufage d'ajour- 
ner les feigneurs fur les appels des fentences de Icnrs 
juges , & loumit lears baUHs k cet a)ourneinent> I^. 

Philippe II. roi d'E/hagne, Ses richeiTes^furent 
Caufe de fa banqueroute 01 de fa roifere , HI. 56. 

Philon. Explication d'un paflage <U cet auteur 
toachant les mariages des Ath^niens & des Lacid^mo*- 
niens , I. 71. , • 

PhilofophU. Commen^t k introduire le c^Ubat daiw 
Fempire ; le chriftiaoiGne acheva de Yy mcttrc en cre- 
dit. III. 119. 

Phedre & HiPPOLYTE, Ce font les accens de U 
nature qui caufent le plaifir que fah cette trag^die aux 
Ipe^lateurs , III. 292* • 

PiE&RE I. ( It C(ar). Mauvaife loi de ce prince , I. 
117. Loi Cage de ce prince , If. ibid. SW prit mat pour 
changer les moeurs & les manieres aes Mofcovites , 
III. 15 & fuwm Comment a joint le Pont-Euxin i hr 
tner Oafpienne , ibid, 76. 

PiitL Ceiiz que cette *yertu mfpire parlent tou|oiurs 
de religion , pvrce qu'ils raiment , III. 264* 

PiJUs. Voyez Edit dc Fiftes. 

Places fortes, Sont n^ceffaires fur les frontieres 
. d'une monarchte ; pernicieufes dans un 谷 tat defpoti- 
que , 1. 99. , • 

Plaeites des hommes lihrts, Cc qu'on appelloic am(t 
dans les temps recuMs de la monarcfaie , IV. 70. 

Plaidcurs, Comment trait^ en Turquic , I. iiS. Paf- 
fions funeftes dont ils font animus , ibid, 

Plaincs, La monarchie $*y ^tablit mieux qu'aiUeurs , 
II. 125. 

Plantes, Pourquoi fuivent mieux Us Ibis ivatBrelles 
que les bites, I. 6. 

Nn 



IJO T A B L S 

VlatOv, Sti \o\s ^toient la correAIon de celtef <fe - ' 
Lac^demone , I. 56. Doit fervir de modele k ceux qui 
voudront fa ire des inditutions nouvelles, I. 58. 

Plautius. Son crime , qu'il ne faut pas confoij" 
dre avec celui de Papirius , affermit la liberty de Ro- 
me , II. 112. 

PUbeuns. Pourquoi ont eu tant de peine it Rome k 
les Clever aux grandes chatges : pourquoi ils ne fo 
furent jamais a Athenes , quoiqu'ils eudent droit d'/ 
pretendre dans rune & dans I'autre ville, II'. 16. 

PUbifcites, Ce que c*^toit ; leur origine , &、 dans ' 
quelles affembl^es ils fe faifoient, 11. 64. 

Plutarque. Dit que la loi eft la reine de tous les 
mortels & immortels, I. 3. 

Po'etes. Les decemvirs avoient prononc^ k Rome la 
peine de luort ccmtr'eux , I. 1.41. 

Poids, Eft-il neceffaire de les readre uniformes par- 
tout le royaume, IV. iS. 

Point d'honneur. Gouvernoit tout au cammencement 
de la ^troifieme race , III. 384. 

Poijfon^ S*il eft vrai 4.comme on le pretend , que fe» 
parti€s huileufes foient propres k la generation , I'lnfti- 
tut de ceruios ordres inoRaftiqu<fs e(l ridicule , IIK 

Police, Cc que Ics Grecs nommoient ainli , II. 54* 
Quels font les crknes^ contre la police ;. t^uelles en font 
les peines , II. 86. 

PolUtffe, Ce que c'ieff €i» elle-mcmc :• quelle eft fa i 
fource de celle qui eft en ufage dans one m on archie, | 

- Politique. Emplqie dans les monarchies le moins de 
vertu qu'il eft poGTible , I. 36. 

Politiques. Sources des faux raifonnemens qu'iis ont 
iaks fur le droit de la guerre , II. 5. 

Po/ognc. Pourquoi I'aritlocratie de cet ^tat eft lai 
plus imparfaite de toutes , 1. 24. Pourquoi il y a moins 
de luxe que dans d'aueres ^tats , I. 154. 

Polonois, Partes qu'ib font fur Itur commerce ea 
ble. III. 55. ' 

Poltronerie, Ce vice » dans un particulier m^bre d'un« 
nation ^uerriere, en fuppofe d'autres : la preuve par 
le combat fingulier avoit done une raifon fondle fut 
rexp^rience , HI. 374, 



D fi S M A T I E R £ a^ f 

、 9oltfoni、 Comment ^toient punis chez les Germains* 
IV. 7?. 

Poly BE. Regardoit la miifique comme n^cefT^e 
Aans un ^tat, I. 60. 

Polygamic Iifconv^nient de la polygatnie dans les 
families des princes d,AGe,I. 127. 

PoMpfeE. Ses foldais apporterent de Syrie une ma- 
UuUe a peu pres femblable i la lepre : elle n'eut pas 
de* fuite$,*n. i6i. 

Pont'Euxin, Comment Seleucus Nicator auroit pu 
^k^cuter le projet qu'il avoit de le joindre k la mer 
Cafpienne. Comment Pierre I. I'a execute , III. 76* 

Montifc 11 en faut un dans une reli^on qui a beau- 
coup de miniftres , III. 276. Droit qu'il avoit a Rom 釁 
iur les h^r^dit^s : comment en I'^ludoit , IV. 9. 

Pontificat, £n quelles mains doit Stre di^o{6 , III. 
^76. 

Popu/ation. Elle eft en raifon dela culture des terres 
& des acts, II. 239. 

Voyez propagation, '- 

Fort d*armcs, Ne doit pat kite puni comme un crl- 
jne capital , III. 323. , 

Fort franc, 11 en faut un dans un itit qui fait le com- 
nerce d^conomie , III. 56. 

Ports de mer. Raifon morale 8c phyAque de la popu» 
lation que I'on y lemarque , malgr^ rabfence des hiom- 
mcs , III,. 199. 

Fortuga'u, D^couvrent le cap de Bonne - Efp^rancc^ 

II. 346- . 

FortugAl. Combien le pouvoir du clerg^ y eft utile 
au peuple, I. i^.Yout Stranger que le droit du fang, y 
appelleroit a la couronne , eft rejet^ , III. 321. 

p»uvoiT, Comment on en peut r ^primer I'abus , 
XI. 30. . 

Pouvoir arhitraire, Maux qu'il fait dans un ^at > II* 

Pouvoir paterncL N'cft point rorigine du gouvernc* 
ment d*im feiil, I. 12. 

Pouvoirs, II y «n a de trob fortes en chaque ^at^ 
II. 32. Comment font diftribu^s en Angleterre , ibid, 

Fouvoirs intermidiains. Quelle eft leur n^ccflitd & 
i}uel doit etre leur ufage dans une monarchic , I. 24. 
Quel corps doit plu& naturellement en £tre (i^pofitaire* 
"5. . 



dji Table 

PraticUns, jLorfqu'ils commencerent a fe former 
.J feigneurs pcrdirent Tufage d'aifembler leurs pairs pour 
juger, III. 445. 

rratiques rUigieufes. Plus une religion en eft charg^ey 

Treccftts. La religion en doit moins donner que de 
confeils, III. 141. 

r receptions, Ce que c'^toit fous 1^ premiere race de 
to% rois ; par qui & quand Kufage en fut aboli, IV* 
1x5 & fuiv, ^ 

Frideftination, Le dogme de Mahomet fur cet objct 
eft pernicieux a la focilt^ , III. 245. 

Prerogatives, Celles des nobles ne doirent point pafTer 
au peuple, I. 、 

Frifsns, On eft oblig^ dans les ^tats defpotlques 
d'en faire a ceux a qur on demande des graces, I* 
"5. , 

rnfomption. Celle de la loi yaut mieux que celled* 
Vhomme , IV. 24. 

Fret, Du pret par contrat , in. vjC & fuiv, 

Pret k tntifct, C'cft dans r^vangile , & non dans les 
riveries des fcholadiques qu^il en faut chercher in 
foiirce, II. 125. . 

Priteurs, Quali'^s quils dorveot avoir > I. x^. Pour- 
<tuoi introduifirent k Rx>me les anions de bonne foi , 

J. III. . ' • 

vrttres. Sources de I'autorit^ qu'Us ont ordinjiirement 
chez les peiiples barbares , in. r. 

Treuves negatives. N'etoient point admifes par U loi 
falique ; elles F^toient par les autres lois barbares , III* 
6* fuiv, 

Freuves par Peau houillante, Admifes par la loi fali* 
' <|ue. Temperament qu'elle prenoit pour en adoudr la 
rigueur , III. yfi, 

Tnuvts par Vcau froide, Abolies par Lothaire » III* 

Treuves par U combat, Vu quelles lois admifes 9 III* 
360. • - 

Freuves par U feu. Comment fe faifoient, Ceux qui 
y fuccomboient ^toient des effi^min^s , qui dans une 
nation guerrierfe meritoient d'etre punis , III. 375 6t 
fuiv. 

Preuves par timoins. Revolutions qa'a eifuy^es cett 参 
•rpece de preuves » UI. 446. 



DBS M A T 1 E It 




Pfiett, Quand die eft r^Me un certain Bombre 
fois par jour , eU« parte trop a U contempUtion • 

in. 145^ 

Pmct. Conufeent doit gouTorner monarclae* 

Quelle doit ^tre la regie de fe$ rolont^s , I. 31. 

Prmees du fak^ royal. Usages dcs In^iens pour s*aflii« 
rer que Leur roi eft dece fang , III. 197. 

Trincipc du gouvenumau. Cc que c'eft ; en quoi dif- 
fere du gouverncment , 1. 27. 

PrivUegcs. Sont une des fonrces de U r^riM des 
lois dans une monarchie , I. 116. 

Privileges exclufifs. Doivent rarement £tre accord^ 
|>oar te commerce , I. 251. 

Prix, Comment celui des chofes fe fixe dans la va- 
riation des richeflfes de iigne , III. 148 & fuir, 

Probiti, N'eft pas oeceiTaire pour le maintien d'une 
• monarchie ou d'an ^rat defpoHque,!. 31. 

Proccdes, Faifoient au commencement de la troifieme 
race toute la jurifprudence , III. 3^83 & fuiv、 

Procedure, Le combat )udiciaire Pavoit rendue pu« 
blique , III. 368, 

Procedure par record. Ce que c'^oit » III. 411. 

Proch entre Us Poftugais & Us Efpagnols^ A quelle 
OCcafion : par qui jug^ , li. 129. 

Prods criminels. Se faifoient autrefois en public : 
pourquoi : abrogation de cet ufage > HI. 421 & fuiv. 

Procope. Fftute commife par cet ufurpateur de 
I'empire , I. iii. 

Proconfils, Leurs injuftices dans les provinces , II. 
77 & fuivf 

Procureurs du roi. Utility de ccs magiftrats , I. 129. 
Etablis a Ma)orqae par Jacques II , 111. 428.、 

Procureurs gineraux, II ne faut pas les confondre a,ec 
ce que I'on appelloit autrefois avoues : dijQFerence de 
leurs fon£tions , III. 415 & fuiv, • 

Prodigucs, Pourquoi ne pouvoient pas tcfter , III. 

319. 

Profejjiotts, Ont toutes Icur lot. Les richeffes feule- 
ment pour les traitans ; la gloire & I'honneur pour la 
noble if e \ le refpe^^ & la contideration p jur les mi- 
niflres & pour les magiftrats , II. 144. 
、 Prolhaires. Ce que c'etoit k Rome , III. 335, 

Propagation* Lois qui y ont rapport , ill. 187 & 
fttiv、 

Tome K O o 



PrppagMtion i< la religion. Eft difficile , furtont hna 
des pays eloign^s , dont le climat , les lois , les moeuts 
& les manieres font differens de ceux ou elle eft nie ; 
8c encore plus dans les grands empires defpotiques , 

IH. iSy. 

Propns ne remontent point, Originede cette maxime , 
qui n'eut lieu d'abord que pour les fiefs , IV. 195. 
Propretwrs, Leurs injuftices dans les provinces, II, 

77 & fu'LV , 

Propriiti* Eft fondle fur les lois ciTiles : confiiqaeii- 
ces qui en r^fultent , III, 312 & fuiv, 

■Profcription. Abfurclit^ dans la recoinp«nfe promife 
a celui qui affaflfineroic le prince d'.Orange , III. 456. 

ProJUtution, Les en fans dont le: pere a trafique hi 
pudicit^ , font oblig^ par le droit naturel de le nour*. 
rir quand il eft tomb^ dans I'indigence , III. 293. 

Profiuution pub li que, Contribue peu i la propagation: 
pourquoi , III. 189. 

Protair£. Favori de Brunehault , fut ccufe de la 
perte At cette prince (fe , en difpofant la noblefle con- 
tre elle , par I'abus qu'il faifoit des fiefs , IV. iii. 

Proteftans Sont moins attaches a ieur religion que 
les catholiques ; pourquoi , III. 164. 

Proteftantifme, S'accDmmode mieux d'une republtqae 
que d'une monarchie. III. 239. 

Provinces rcmaines. Comment etoient gouvern^es , 
】I. 77 & fuiv, Etoient d^fol^es par les traitans , II. 7^, 

PxoLOMiE. Ce que ce ^^ographe connoiflbit de 
rAfrique, III. 100. ' 

Public ( £ien), C'eft un paralogifme de dire qu'il 
doit I'emporter (ur le bien particulier , III. 512. 

Publicain, Voyez ItnpCts, Tributs, Fcrmcs, Fcrmiers, 
Traitans^ 

Pttiffanc" Combien il y en a de fortes dans an ^tat • 
entre quelles mains le bien de I'^tat demande qu'elles 
£oIent d^pof^es , 1. 311 & fuiv. 、 

Puijfancc de juger, Ne doit jamais dans un 谷 tat libra 
etfe reunie avec la puiiTance legiflative ; exceptions , 

II. 41 & fuiv, 

Puijfance executrice. Doit dans un ^tat vraiment libre 
^tre entre^Ics mains d'un roonarqi.e , II. ^9. Comment 
<^oit gtre ^ftmp^ice par la puiiTance legiflative > II, 41 
& fuiv* 



D E s Maticris. ayf 

'Fuiffance Ugijlatiye, En quelles mains doit 4tre d^- 
pof^e , n. 31. • 

Puiffance miUtaire. C'^tott un principe fondamental 
de la monarchie qu'elle fAt - tou jours r^anic a U jurU 
di^ion civile : Durquoi ♦ IV. 69 & f uv, 

Puiffance paumtlU. Cotnbien eft utile dans une 
mocratie :• pourquoi on I'abolit a Rome , I. 80. Juf- 
qu'ou elle doit s'etendre , ibid, 

Puiffangt politique, Ce c'eft , I. il. 

Punition. Avcc quelle moderation on en doit faire 
uCage dans une r^publique. Caufe du danger de leur 
inuUipUcit^ & de l«ur Uviriii , 11. 106. 

Voyez Peines. 

PupiUs. Dans quel cas on pouvoit ordonner le com- 
bat judiciaire dans ies affaires qui les regardoient , III. 

39^' 、 •、 

Purete corporelU, Les peuples qui s'en font form^ 

une id^e , ont refpe^^ les pr^tres , III. 170. 

Pyrenees, Renferment - elles des mines pr^cieuCis , 

II. 38.: . 

Pythagore. Eft - ce dans fes nombres qu'il faut 
chercher la raifon pourquoi un enfant nait a fept mois» 
XV. 25. ; 

Q , 

^/ Utfltur du parricide. Par qui ^Coit nomm^ , & 
quelles ^tcxient fes fon£lion« k Rome , II. 71. 

Queftion ou torture, L'ufage en doit &tre a1>o1i t 
exemples qui le prouvent , 1. 146. Peut fubfifter dans 
les 谷 tats defpotique^, IIL I2» 

Quefiions de droit. Par qui ^toifnt jugees k Rome , U 
aop. ' 

Queflions de fait. Par qui , I. loS • 
Quefiions ptrp4tueUcs, Ce que c'^oit. Cbangemens 
qu 'elles cauferent a Rome , I. 169. 

. QuiNTiLius CiKCiNNATUS. La maniefe dont il 
vint a bout de lever une armee a Rome , malgr^ les 
tribuns , prouvc combien Uf Romains ^toient idigieux 
Yertueux»I» 194. 19" 



00 



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T A B L 



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Achat. OrigJne dece jlrott f^odal , IV. 
Rachts. Afouta de nouvelles lois a celles des Lom- 
bards , III. 344. 

Radamante. Pourquoi exp^dioit-il les proces avec 
c^Write . III. 29. • 

Ragufe, Dur^e d« magiftrature^ de cette r^publi- 
que , I. 11?. 

n RaiUeric, Le monarquc doit toujours s*en abftenir , 

Raifon,^ II y en a 11 ne primitive, I. 5. Ce qu« l'au« 
teur penfe de la raifon port^e k I'exces , 1. 185. 

Rangs. C€ux qui font etablis parmi ivous font utiles : 
ceux, qui font Etablis aux Indes paf la religion font 
p«rnkieux , III. 2,$. 

Raoul, rfi/c de Normandie, A accord^ les coutumet 
de cette province , III. 449. 

Rappcl, Voyez Succe£ions, 

Rapport, Les lois font les rapports (|ui d^rtveot ^« 
la nature des chofes x I* 3* Celui de Dieu avec I'vin" 
vers , ibid, - 

Rapt, De quelle nature eft ce crime , II. 8《. 

Rarete 1*ot & de Cargent, Sous combien d'accep- 
tions on peut prendre cette expreflion : ce que dtik 
relativement au chiange : fes efFets » IH. 150 & juiv, 

Raehimburges. Etoient ia itiSme chofe que les )a^es 
0(1 les ^chevins , IV. 72, 

RectUurs, Punis en Grece Rome & France, 
de la mdme j>eine que le voteur : cette Idi qui ^tott 
jufte en Grece 8c i Roitte , eft injufte en France : 
pourquoi, III. 10. 14. 、 

Recessuinde. La loi parr laquelle it permettoit attx 
enfons d'ttne femme adulters d'accufer leur mere , itoxt 
contraire a la nature , IH. 291. 

Rtcommander', Ce que c'^toit que fe recommander 
-pour un benefice , tV. S9. 

Ritompenfis. Trop 'Ir^ientes , annoncent la d^ca-' 
dcnce d'un t^tat , 1. 107. , 

Rdconciliauon^ La religion en doit foaiAir un grand 



D 1 s Matifres; a 57 

iio«nl>re 4e moyens lorfqu'il y a beaucoup de fujets d* 
hain€ dans un etat. III. 251. 

Reconnoijfance, Ce devoir derive d'une loi ant^rieure 
aux lois pohtives , I. 6. 

Regale, Ce droit s'^tend-il fur les SgUfes des pays 
- nouvellement conquis, parce que la rouronne du roi eft 
ronde , IV. 

Regie dcs rcvenus de lUtat, Ce qvie c,eft : fts avanta- ' 
ges fur les fermes ; exemples tir^s des grands 豸 tats , II. 
& fttiv. 

Rcgifire olim. Ce que c,eft, III. 4^7, 
Regijire* puhUcs, A quoi ont Cucc^d^ •• leur atillt^ • 
III. 446, 

Rcines rdgnantes & douairuns. II leur ^toit permis , 
temps de Gontran & de ChiHebert , d'ali^ner pour 
ton jours , m^me par teilament , les chofes qu'eUes te- 
noient du fife, IV. 119. 、 

ReligiQu, L'auteur en parle non comme th^ologien ,. 
mskis comme politique : i1 ne veut qu'unir les int^r^ts de 
la vraie religion avec la politique : c'eft ^re fort in- 
juftc que de lui prater d*autres Yues , III. 123 124 

Religion cathoUqm. Convient mieux a uae monarchic 
que la protedante , III. 139. 

Rttigion chretiennc, Combicn nous a renHus m«il1eurs ^ 
H. 5.. fl eft prefque impoffibU qu'elle s*^uUifle jamait 
a la Chine, III. 23. 

lUlighn de fisle Formofi, La fingularit^ fe$ dog- 
mes prouve qu'il eft dangereux qu'une religion con - 
damne ce le droit civil doit permcttre , III. 

lUlig^on des hides, Prouve qu\xnerel!gion qui jaftiAe 
par une chofe ct*accident>. perd inutilement le plus grand 
reflfort qui foit parmi les horn mes , ihid, 
, Religion its Tctrtetrcs ik Gengis" kan. SeJ dogmes 
iWiguliers prouvent (ju'il eft dangereux qu*une reli- 
eioo con4amne c» que le droit civil doit permettrc , 

HI. 249. , , • 

Religion juive a ete atttrefoh cherie de Dieu ; elle. 
doit donc^ Vitre encore ; refutation de ce raifonne- 
futfnt , qui eft la fource de raveuglement des. Juifs , 
HI. aSo. 

Religion proteftante, Pourquoi efi-elle pln& t^panda^ 
• dans le nord » lU. 23^^ - 



aj8 T A B s. I ' 

Remontrances. Nc peuveat aroir lieu dans le deT- 
potifme , I. 165, Leur utility dans une monarchie , I* 

Rtmontrances aux inquifiteurs d^EJpagne & de Portti- 
faly on rinjufte cruaute de riciquidtion eft demontr^e , 
m. 180 & Jfuiv, 

Rcnonciation a la couronne, II eft abfarde reve- 
nir contre par les reftri^lions tirees de la loi civile , 
in. 128. 

Rentes Pourquoi elles iKilOerent apres la decouverte - 
rAm^rique , III. 146. 

Rentiers., Ceux qui ne vivent que de rentes fur r^tat 
& fur les particuliers font ils ceax de to us les citoyens 
qui , comme les moins utiles a i'^tat , dotvent 6tre les 
noins m^nag^s^II. 161. 

Repos, Plus les caiifes phyHques y portent les hom- 
ines , plus les caufes morales les en doivent eloigner ». 

Reprifcntant U peuplt dans un ctat libre. Quels 
ils doivent ^tre , par qui choUis , & pout quel ob- 
jet, II. 36 & fuiv, Q^elles doivent ^tre lears £onc» 
tions , II. 37. 

Ripublique, Combicn il y en a de fortes, I. 14. Com- 
ment fe change en Stat monarchique , ou meme defpo- 
tique, I. 27. , 

Ripubl'qttc fedirative, Ce que c'eft : cette efpfece 
de corps ne peut hxxt detruit : pourquoi » I, 259 ^ 
fuiv. 

Ripuhiiquts anciettjus. Vice «0enttel qui les trt- 
vailloit , 11. , 

RipuhlLqucs d'ltalie, Les peuples y fonX moins Hbrcs 
(pae dans nos monarchies : pourquoi , II. 33. Touchent 
prefque a'u defpotifme : ce qui Us empe^he d 鬱 $*y pre- 
cipiter , II. 14. , , 

Repuhliquei^ grtcques. Dans les meiUeures , les tichef- 
fes ^ to tent auffi on^reufcs qiie la pauvret^ y I. 157, 
Leur cfprit ^toit <le fe coiitenter de leurs t^rrttoi-^ 
res ; c'eft ce qui les fit fubfifter long - temps » I. 

197- . 

Repudiation^ L« faculty d'en ufar en ^toit 'accord" 

k Atnenes a la femme comme a I'homme , II. 513. 

Refcrits, Sont une mauvaife forte de legiA^tion i 
pourquoi , IV. 26. 

RefiuuuQn, II ed ahfarde de vouloir employer coa- 



t> E S M A T I e R E s; 

,!^ la renonciation a une couronne , celles qui font ti- 
»ces de la loi civile, HI. 315. 

RffurrtHion dts corps', Ce dogme mal dirige peut 
avoir des confluences funedes , III. 256, 

Retrait lignager, Pernicieux dans une aridocratle, 1. 
^5- Utile dans unc monarchic , i'il n'^toit accord^ 
<aux nobles , I. 86. Quand il a pu commenc«r k 
avoir lieu a Peeard- des fiefs , IV. 194. 

lUvenus pubucs, Ufage qu'on en doit faire dans une 
anftocratie , I. 82. Leur rapport avec la libert€ : en 
uoi ils confiftent : comment on les peut & on les doit 
xer, n. 122 & fuiv, 
. Rdyolutions. Ne p€uvent fe faire qu'avcc des traraux 
infinis & dc bonnes moeiirs ; 5c ne peuvent fe foutenir 
• qu'avec de bonnes lois , I. 76. 

Rhodes, On y avoit outr^ les lois touchant la si^ret^ 
<Ui commerce , III. 61, A ^t^ une de& villes les plus com* 
iner9antes de la Grece , IJII. 84. - 

Rhodes ( Le marquis dc), Ses reveries fur les mines 
<ie$ Pyr^n^es , II. 106. 

Rhodicnis, Quel ^toit I'ebjet de leurs lois , II. 300. 
Leurs lois donnoient le navire 8c fa charge a ceux qui 
reftoient dedans pendant la tempfete , & ceux qui I'a- 
voicnt quitt^ n'avoient rien 400. 

Richelieu ( Le cardinal dc )• Pourquoi exclut les 
gens de has lUu de radminidration des aifaires dans 
one monarchie , I. 37. 

Richejfes, Combicn , quand eTles font exce{Ilves« ren«. 
Jent injudes ceux qui ies poflfedent , I. 7z. 

\Ripuair", La majority etoit fix^e par Icur loi , II* 
"160. lUunis avec les SaHens (bus Clovis , conferverent 
leurs ufag«s ,111. 265. 
Voyez jFra«w ripuaires. 
Rites, Ce que c'eft a la Chine , III. 10, 
Ri\. Les pays qui €n produifent font beaucoup plus 
pc Lipids que d*autres , III. 200. 

Robe ( Xrensdc ).Quel rang tiennent en France ; leur 
^tat ; leurs fonftions , Itl. 64. 

Rohan. ( Duchidc. ). La fuccefllon des roturef y ap - 
partient au dernier des males : raifons de cette loi » 

1. "小 ' • 

Rois, Ne doivent rien ordonner a leurs fujcti qui 

(oit contraire -a I'honneur , I. 51, 




ji6o T A B t ir 

Rois J^Angleterre, Sont prefque toujour- ttCpedis W 
dehors & inqui^t^s au dedans » [11. 57. 

Rois it France. Sont la fource de toute j aft ice dans 
leur royaume , III. 547. 34S. 

Rois de Rome. Etoient ^le£^ifs-conBtinatifs , 11. 54. 

Rois dcs Francs, Pourquoi portoient une longue 
chevelurc , It. 258. 

Rois dcs Germains. On ne pouvoit I'Stre avant la 
majorite. Inconv^niens qui firent changer cet afagy, 

1. "9. • • • • 

Remains. Tourquoi introduifirent I«s anions dans 

leurs jugemens , I. 121. 

Voyez Droit remain, Lois romaines, Rome, 

Rome ancienne. Une des principal" caufes de fa ruin« 

fat de "'avoir pas fixe le nombre des citoyens qui d«» 

voient former les afTefnbMes , 1. 14. 
Home modem" Tout le monde y eft i fon aife , ex- 

cepte ceux qui ont de I'induftrie , qui pultivent les arts 

& lesterres , ou qui font le commerce , III. 132. 
Romulus. La crainte d'etre regard^ comme tyran 

«mpecha Augufte de prendre ce nom , III. y. 

RoRicoN. , hifturien franc. Etoit pafteur , IV. io» 
RoTHARis , roi dcs Lombards, Declare par une loi 

5ue les lepreux fpnt morts civilement , II. 161, 
kjouta de nouvelLes lois a celles des Lombards , III» 

344- , * 
Royaute. Ce n'eft pas im honneur feulement * 

iV. 24. • 

Rufe, Comment rhonncur rautorife dans une mo* 

narchie , I. 49. , • 

RuJJU, Pourcjuoi on y a augment^ les tributs, H. 

135. On y a tres prudemment exciii de la couronne 

tout h^ritier qui pofTede une autre monarchic , 111, 

s 

*S* Ah at. La ftupidit^ des Juifs dans I'obfervation 
c€ jour prouve qu'il ne faut point decider par les pre* 
ceptes de la religion , lorfqu*il s'agic de ceux de la loi 
natureU-, III. ipy. 

Sacer^ 



D E S M A T I £ R E S; l6l 

Saetrdoee. L'empire a tou jours du rapport avec le 
facerdoce , III.- 219. • 

Sacrement, Etoi^nt autrefois re^Ms ^ ceux qui mou* 
roient fans donner une partie de leu" biens a reglife, 

111.439. . 

Sacrifices, Quels ^toient ceux des premiers homines r 

felon Perphyre , III. 270. • 

Sacrilege. Le droit civil entend mleux ce que c'eft 
que ce crime que le droit canontque , III. 298. 

Sacrilege cachL Ne dott point etre pourfuivi , II. 85, 
Sacrileges fimpUs. Sont les feuls crimes centre la 
religion , II. 86. Quelles en doivent etre les peines , 
Ibid. Exces monftrueux ou la fupcrftition pent por- 
ter ♦ fi les lois hutnaines fe chargent de les punir , 
II. S6, 

Saliens, R^unis avec les Ripuaires fous Clovis r 
ccnfervcrent leurs ufages , HI. 341. 

Salique. Etymologie de ce mot. Explication- de la lol 
que nous nofnmons ^init , II. a^o & fuiv, 

Voyez Loi falique. Terre falique. 

Salomon. De quels navigateurs fe fervit , in. 78* 
La longueur du voyage de les flottes prouyoit-elle \a 
grandeur de I'^loignement, III. 79. 

Samnites. Caufe de leur longue finance aux efforts- 
<Ies Romains, L 57. Coutume de ce peupU fur les ma- 
nages , III. 5^^. 

•Sardaigne ( Le ftu rot dc ). Conduite contradi^oire de 
C€ prince , 1. 109. Etat ancien de cette isle. Quand & 
pour quo i elle a iti ruinee , III. 249. 

Sarrafins, ChaiTc^s par P^pin & par Qiarles- Mattel , 
Itl. 179. 

Satisfaction. Voyez Compofiiion.- 

- Sauvages, Ob jet de leur police , IL 51. Difference 
qui eft entre les fauvages & les barbares , II, 2.40. 

Saxons. Sont originairement dela Germanie ,H. 255^ 
De qui- ils rc^urent d'abord des lois, III. 266. 

Science. Eft dangereuCe dans un etat defpotique 

1. 59- . 

SciPiON. ComTn€nt- mint le peuple a Rome apres^ 
la bataiUe de Cannes , I. 195. Par qui fut jug 豸, 

SchoiaJHques. Leurs reveries ont cauf<^ tons les mal- 
heurs qui accompagnerent la raine du commerce ,11, p>. 



1 



/ l62 T it B L E 

Scythts, Lcur fyn^me for rimmortalit^ Paine; 
in. 1^6,. U leur ^coit permis d'^poufer leurs fill«s 

Stcondes noets. Voyer Noees, 
I Seditions, Faciles a appaifer dans une r^publtque- 

f^d^ratiTe , III. 64. II eft des gouvernemens ou ii faut 
punir ceux qui ne prennent pas parti, dans, une fcdi- 
tion , IV. 6. 

Seigneurs, ficoknt fubordonn^s au comte , III. 391 
Etoient ']uzes dans leurs feigneuries , affift^s d« leur* 
pairs , c'ed • a • dire , de leurs vaflaux ^ HI. 55^ €^ 

fuiv. 

Sel. L'iiDpot fur le fcl, tel qu'on le leve en France, 
eft injufte & funefte , 1. 10. Conunent s'en. fait le com*- 
fiierce en Afriqae , III. 140. 

&ELEUCUS NicATOR. Anroit-if jhi ex^cuter le pro- 
jet qu'il r voit de joindre le Pont-£ux»n a la aier Caf* 
pienne , III. 76. ' 

S EMIR A MIS. Source da Ces grand" rtche fifes 
III. 74. 

Senat y dtms une arzflocratic* Qaaiui il eft n^effaire , 
I. 11. • 

Senat , dans une dimocrat'u. Eft n^ceilaipe > I. 15. 
, Doit-il etre nomm^ par. le psuple , iii(U Ses fuiftmges . 
doiv'pnt etre fecrets , h 20. 

Sinat de Rome. Peridant combien de temps fes 'iirr^U: 
anient force de loi , I; 25-.. - 

Sehat dc Rome, Sa lache complaifance pour les pre- 
tentions ambitieufes du peuple , IL 70. Epoque funefte 
de la perte de fon auterit^ , Hi 74^ 

Senateurs , dans une arijlocratie, Ne doivent point- . 
' nommer aux places vacantes dans le fenat , I. 11. 

Senateurs , dans 41/u democratic, Doivcnl-ils etre k 
vie , ou pour un temps , I. 76. Ne doivent Stre choi(i&- 
que parmi les vieillards •• pourquoi , I, 77. 

Senateurs remains. Par qtu les oouveaux Etoient nom- 
mcs, I. ai. 

Sen atufcon fulte orphititn. Appella les enfans a la fuc-* 
' ceffion de leur mere , III. 341 . -— TertuUUn. Ca& dans 
leTquels il accorda^ aux meres la fuccefllon d€ leurs en* 

fans , ibid. 

Scnnar. Injudices cnielles qu*y hit commettre la rt- 
H§ion mahom^tane , III. 257. 
" S^ns, InOiUDt beau£Qup far octtce attachement pouv - 



D E S M A T r E R B S . 0^ J 

we religion , lorfqae les id^es feniibles font jointes k 
des idees fpirituelles , III. 2^4. 

Siparatioit entn mari & ftmmt four caufe fadulttre, 
Le droit civil ,. qui n'accorae qu'au mari le droit de la 
-^emander , eft mieux entendu que le droit canonique 
qui I'accorde aux deux conjoints, III. 

Sepulture, Etoit refiif^e a ceux qui mouroient fans 
donncr une partie de leurs biens a 1' 化 life, III. 439. 
Etoit accordee a Rome a ccux qui s'etolent tues eux- 
mSmes , IV. 11. 

Serfs, Devinrent les feuls qui fifTent ufage dii baton 
dans les combats judiciaires , III. 311. 

Serfs dc U glehe. Le partage des terrcs qui fe fit 
•ntre les barbares & les Romains, lors de ! a conquete 
des Gaules , prouve que les Romains ne fiirent point 
tons mis en fervicude ; & que ce n,eft point dans cette 
pr^tendue fervitude g^n^rale qu'il faut chercher I'ori- 
gihe des fcrfs de la glebe , IV. 37 & /"iv. Voycz 5<r- 
vitudt de la glebe* 

Sermeni, Combien lie un peiiple vertueux , I. ipy. 

Sernunt judiciaire. Celui de I'accuGi, accompagnd de 
clufieurs t^moins qui juroient auffi , fuffifoit dans les 
lois barbartfs, except 豸 dans la loi falique , pour le pur- 
ger . ///. 36S. 

Serails, Ce que c'eft , I. 99、 Ce font des Heiix rfe 
d^Iiccs qui choquent refprit meme de refclavage , qui 
•n eft le principe , II, iS$. 

Service, Les vaiTaux , dans les commencemens de la 
monarchie ,. Stolen t tenas d'un double fervice ; & c'eft 
dans cette obligation que I'auteur trouve I'origine des 
^(lices feigneuriales , iV. 69. 

Service miiitairt. ConiTnent fe faifoit dans les com- 
mencemens de la monarchie , IV. 65. 、 

Servitude. N'eft point I'objet de la conquete. Cas oit 
te conqu^rant peut en £aire ufage . Temps qu'il doit la 
feire fubir , It. 

Servitude domejKque* Ce que Pauteur entend par 
ces mots, U. 98. Iqd^pendante de la polygamic , II. 
210. . 

Servitude polttique. Depend de la nature du cUmat , 
comme la civile & 1st domeilique , IT. aio. 

Servius Tullius. Comment divifa le peupl& ro- 
siain : ce (\ai r^fuita de cette divi&on , 1. 17. 



a64 Table 

Severe , empereur, Ne voulut pas que Te crime de 
lefe-majeft^ indire£Ve eiit lieu fous Coo regne , 11. 95. 

Sexes, Le charme que les deux fexes s'inCpirent eft 
line des lois de la nature , I. ^ 

Sextilius Rufus. Biamepar Cic^ron de n'avoir pas' 
rendu une fucceHTion dont il ^tott fideicommxiTaire p. 

Ill* 

Sextus. Son crime fut utile i la liberty » II. iii. - 

Sextus Peduceus. S'eft rendu fameux pour n'a- 
voir pas abuf^ d'un iid^icommts , III. 335. 

Siamois, Font confifter le fouverain bien dans le re- 
pos : raifons phyfiques de cette opinion. Les legisia— 
teurs la doivent coinbattre en t^tabliiTant des lois tou- 
tes pratiques, I. 31. 

Siberie. L«s peuples qui rhabitent font fauvages &. 
con barbares , II. 240. 、 

Voyez Barbares. 

SiciU, Etoit p]fine de petlts p«uptes & regorgeoit 
d'habitans avant les Romains , 111. aoy. 

Sidney { Monfieur), Que doivent faire felon lui ceuj^ 
qui repr^fentent le corps d'un peupte , II. 37. 

Sieges Caufes de ces defeales opiniatres & de ces 
aftioas d^naturees que ron voit dans I'hiftoire de I» 
Grece , IV. 18. 

SiGi&MOND. Eft un de ceux qui recueillit les lois des 
Bourguignons , ///. 544. 

Simon com" de Monfort. Eft auteur des coutu— 
mcs de ce comt^ , III. 448. 

5ixTE Vr Sembla vouloir renouTeller raccuCation 
pub! i que centre radultere , I. 40. 
. SocUti. Comment les hommes fe font port^s a yWre 
Ca fociete , I. 9. 

Socicces, dans quel cas ont droit de £iire la guerre », 

II;4' , . • 

Sxur. II y a d<^s pays 011 . la polygamie a fait d^f^rer 
la fucceflion a la couronne aux enfans de la Coeur do- 
loi a rexclufion de ceux du roi meme, ///. 296, 

Soldats. Quoique vivant dans le c^libat , avoient ik» 
Rome le privilege des gens maries , III. 11%, 

Solon. Comment divifa le pen pie d'Athenes , I. 17. 

Somptuaircs. Voy^z Lois fomptuaires. 

Sop hi de Perfi, Detron^ de nos jours pour n'ayoir 
pas affez verfe de fang, I. 45. 

Sort, Le fuffrage par ion td de la^ nature de la 



DCS M A r I E n E s. 165 

i^mocraltte ; «ft defe^ueux : xomment Solon I'avoit 
revifi^ 4 Athenes , I. iS. , 

Sortie du royaume, Devroit ^tre p«rmife k tons les 
fujets d'un pVince defpotique , II. iix, 

-Soudans. Leur commerce , leurs richeifes & leut 
force , apres la.ch&te des Romains en Orient , III. 
122. 

■Soufflu, Pourquoi eft encore regardd comme an 
outrage qui ne- peut fe laver que dans le fang, III, 
386. . ♦ 

Souri, Pourquoi ne pouvoit pas tefter, III. 330. 

'Souverdin, Dans quel gouvernement peut ^tre juge , 
I. 112 & fuiv, . 

Sparte, Peine £ort iinealiere en ufege dans c«tte t^- 
pub!iqu>e , I. 86. Voyez Lacedemone, 

Spartidtes^ N'offrcrient aux <licux que des cliofcs com* 
tnunes » afin de les^honorer tous les jours , IH. 275* 
Voyez LacidemoTte, 

Spectacles. .Revolutions qu'ils caaferent Rome par 
rimpreflion qu'ils faifoient furle peuple , fl, 6^. 

-opiritujtlue, Notts ne fommes guere portes aux Me$ 
fpirituelles , & nous fommet fort attaches aux reli- 
gions qui noi»、font adorer un ttte fpirituel. III. 164. 

Stirilite dts tcrres. Rend i«s iiommes meilleurs , I, 

Stoiciens. Leur morale ^toit , apres celle des Chre- 
tiens , la plus propr« pour Tendce le gemre - humain 
heureux : detail abreg^ de leurs principales maximes , 

Subordination d/ss citoyens aux -inagiftrats, Donne de 
la force aux lois > I. 79. — des enfans a Leur pere. Utile 
aux moeurs , L So. 〜 da ' jcunes aux vUillards, Main- 
tient les moeurs , I. 79. . • z 

Sub fides, Ns dot vent point dans une ariftocratle , 
mettre de diiFi^rence dans la condition des citoyens , 
I. 81, 

Subftituuons, PernicUufes clans une ari(Ucratie , I. 

Subfiitutions pupillairts. Cequec'eft, III. 28. 

Suhftltutions vulgaires^ Ce qu« c'eft , ibid. £n q.uel cas 
avoient lieu, IV. 9. 

Subtilitc* Efl: u« d^faut qu'il faut ^vttet dans la com* 
pofition des lois , IV. 12. • 

SucccJJions, Vn pere p^ut d^s une monarchie don* 

Tome V% 、 Q q 




a<6- Tabic ^ 

v^T la pliK grange partic de hi fiernie k ttn feul d« fiwr 
cnfans ,1, 95. Commit font r^gl^es en Turquie , l» 
97. ― a Bantam , ibid. ― k P6gu, 3>id, 

Succeffions ab inuflat. Pourquoi fi born^es k K<gme , 
& les fucceffions tefttmentaires fi ^tendues , III. 327, 

Succcjpon au . tronc. Par qui i^gl^e dans les 豸 tats 
^efpotiques , I. 97 & fuiv. 

Succeffions tcfiament<dres, Voyez Succeffions ah i/t- 
tcflat. 

Suede, Pourquoi on y fait ^es lois fomptuaires , I, 
160. : . 

5uej. Sommes immenfes que raifTeau royal U Sues 
porte en Arable, III. 116. 

Suffrages, Ceux d'un peuple fouveraia font fes yo- 
lont^s , 1. 14. 

Suicide. Eft contraire a la loi naturelte & a la reli- 
gion r^v^lde. De cekii des Romains ; de celui des An* 
glois ; peut-il ^tre puni chez ces derniers , II. 162. 
• Sfijets. Scat port^s daos la monarchie , a aimer kur 
prince , I. 1 14. 

Suions , nation Gtrmaine, Pourquoi vivoient fous le 
govivernement d'un feul , I, 157. 

Suiffe, Quoiqu'on n*y paye point de tributs, un 
Suiffe y payc qua t re fois plus a la nature qu'un Turc 
ne paye au Saltan , II. 134. 

Suiffes ( JUptes ). Sont une r^iblique fed^'ative ; 
& par - la regard^e «n Europe comme ^terneile , I. 
a6o. , 

Sultans. Ne font pas obliges de tenir leur parole 
quand 1«wt autoritd eft comprotnife , I. 4a. 

Superflition. Exces monftraeux ou elle peut porter » 

II. 86. Sa force & fes effets , II. 148-. Eft diet les peo- 
ples barbares une des fources de i'autorit^ d^s pretres , 

III. I. Son luxe doit ^re reprime ^ il eft impie* III* 
274 (S* fuiv. 

Sttppliccs. Conduitc que les legiflatenrs doivent tenir 
a,tet egsrd fuivant la nature des gouvern€mens , I. 
130 6* fttiv, 

Surcti du eitoyfU. Ce qui I'attaqiie le ])Ius , 11. 81, 
PeinS que meriteiit ceux qui la troublent , 11. 8,. 

Suzerain. Voyez Seigneur, 

Sylla. EtaWit- des peines crue'Ies : ponrquoi , T. 
142. Loin de punir , il r^comp^nfa les calomniateurs , 



D t t M 'A T I E R £ S. 167 

Synode. Voyei TroUs* 
. Syracuft. Caufe des revolutions de cette r^publique , 

I. idi.Dut fa perte a la d^faite des Ath^niens , I. 185. 
L'ofiracifme y、 fit milie maux , tandis qu'il ^toit une 
chofe admirable a Athenes , IV. 8. 

Syric, Commerce de fes rois apres Alexandre , I ft. 

93 

Syfleme dc Law, Fit dhninuer le prix de I'argent , 

m. 224. 

T 

T^ACfTE, empereur. Loi fage de ce prince au fujet 
clu crime«-de lefe-majefte. , II. 103. 、 

T A CITE. Erreur de cet auteur prouv^e , III. 181 . 

Talion ( la loi du ). Eft fort en uCage dans les Stats 
dcfpotiques ; comment on en ufe dans les ^tats mode- 
'les , I. 148. Voyez Peine du talion. 一 

Tao. Confi^queiices afFreufes qu'il tire da dogme de 
rimmoftalit^ de I'ame , III. i^^, 

Tarquin. Comment monta fur le tcone : change- 
iticns qu'H apporra dans le gouvernement : caufe s de 
fa clmte , II. ^6 ' 

Tartares. Leur coadaite avfc les Cbinois eft un mo- 
^ele de conduite pour les conqu^rans d'un grand etat , 

II. a<f. Pourquoi obliges de tnettre lenr nom fur leu rs 
fleches •• cet ufage peut avoir d«s fuites fuaedes , II. 

115; 

Taxes fur Us marchandifes. Sont les plus ' commodss 
& les tnoins onereufes , 11. 130. • . 

Temoins. Pourquoi il en faut rieiix pour faire con- 
daraner un accufe , II. 83. Pourquoi le nombre dc 
ceux qui font requis par les lois Romaines pour a (lifter 
a la fonftion d'un tcftament, fiit fixei6a cinq , III. 147. 
248. . • :• 

Tempiei. Leijrs richeffes attachent a la religion, III. 
167. Leur origine , ibid. Les peuples qui ji'otit point 
de maifons ne batifTent point de temples t HI. 2.77. 

TV", C'eft par le foin des hommes qu'elle eft deve- 
nue plus propre a etre leur demcure , 11. 237. 

Terrc pUique, Ce que c'etoit <;hez les Germains . 
' II. 250 ©• fuiv, Ce n'etoit point des iiefs * U. 1^6 £* 

Q q i 



26S , Table 

Temin, Comment fa natqre influe fur les lots IT. 

aji & fuiv. Plus il e& fertile , plus il eft propre a U 

monarcnie, ibid. 

T&rres^ Qiiand peuvent kite ^gelemcnt partag^es en>« 

tre les citoyens , I. 69. 

Tervts ccnfutllts. Ce quQ c'itoit autrefois,. IV. 6i» 
Tertullien . Vuycz Senatufconfulu tertullUn, 
Tejiament. Les auciennes lois RomuWies (W cette ma- 

tiere n'avoient pour objet que de profcrire le ceiibatp 

III 21-4 & fuiv. On n'en pouvoit fa ire dans I'ancienne 

Rome (j、.e dans line afT^embl^e du peuple •• pourquoi , 

III. 527. 

Tefiamtnt in procin£\u. Ce qvie c'^toit : il ne faut 
pas le confoiidre avec le teHament militaire , III. 5J0. 

Tc/ldment militaire, Quand , par qui & pourquoi il 
fut hbli , ihid, 

Tcflamcnt per as & Tibram. Ce c'^toit » III. 388. 

Thebains. Reflburce monftrueufe k la quelle ils eu- 
rent recours pour adoucir les tnoeurs des jeunes gens 9 
I. 64. 

Theodore Lascam-s. Inju ice commife fous Co 篇 
regne fous pr^texte de magie , It. 90, 

TftioDORfC , rai d^Aufirafie. Fit rediger tes lois 
des Rfpuaires , des Bavarois , des AUemands & des 
Thuringiens , III. 34 '丄, _ 

Th^:o1)oric , rot £h<tlh. Comment adopte le rot- 
des H^rules , II. z8o. Abolit le combat judiciaire ches 
les Oftfogoths, III. 579. 

TutoDOSE, tmpereu^ Ce qu'il penCoit des paroles 
criminelles , I. 405. Appella les petits -enfant i la fac- 
ceflion de leur a'ieul maternel , HI. 341. 

Thdologiens, Maux qa*ils ont faits au commefce Ill, 
116 & fuiv, ' 、 

TniopHH-E , empereurx Pottrquoi ne vouloit pas & 
ne devok pas vouloir que fa femme fit le commerce, 
HI. 6it, 、 

ThiSophrAste. Son f<entiment fur U muHque , 
I. 40. 

Thes^e. Ses belles anions prouvent que la Grece 
^toit encore barbare de fon temps, ///. 153. 
Thibault. C'eft ce •roi qai a accord^ les coutumes 
Champagne , IIL 44S. 

Thimwr. S'il eOt etd chr^tien , il n'eut pas 还 t 夂 fi 



D E S M A T I B R E S. tS^ 

Thomas More. Petit eflc de (es vues- en matierjfr 
legiflation , IV. 19. 

ThuringUns. Simplipxt^ de leuTS lois : par qui furent 
r^dig^es , III. 343;— - 

Tib ERE- Pourquoi refufa de renouveTler les ancien- 
nes lois fomptuaires de la r^ublique , I. 158. Pourquoi 
ne voulut pas qu'on d^fendit aux gouverneurs de me- 
tier leiirs fcmines dans les pi'ovinces , 1. 159. 

TiTE-LivE. Erreur de cet hiftorien , I. 18b. 181, 

Toifon d'or. Origins de cette fabte , ///. S4. 

Tolerance^ L'auteur n,en parle que comme politique*,' 
it non comme th^ologien , III, 277. 

Tonquin, Toutes les magiftratures y font occup^s par 
fles eunuques , 11. 197. C'eft le phyfique du climat qui 
fait que les ,er£S y vendent leurs filles & y expofent 
•feurs enfans , III, aoi. • 

Touloufe. Cette comt^ devmt • elle h^r^ditaire fous 
Charles Martel , IV. 178. - , 

Tournois. Donnerent une graade importance i fa 
galanterie ,.77Z. 390. 

Trajan. Refufa de donnerdes refcrits : pourquoU 
IV. 28. 

Traitans, Lcur portrait , I. 75. Comment regard^s 
autrefois en France : Hanger qu'il y a de Leur donner 
trop de credit , I. 75 & Juiv, 

Traitis, Ceux que les princes font par force font 
audi obligatoires que ceux qu'ils font de bon gr^ , ///• 

Traitres, Comment «toient punis chez les Germain^* 

Tranquil/it^ des <ifyens. Comment les crimes qui ta 
troublent doivent ^trc punis , II. 87. 

Tranfmi^ration, Caufes & effets de ceHes de diff^rens 
peuples , n. 233. 

Transpiration, Son abondance dans les pays chauds y 
rend I'eau dHin ufage- admirable, If. 158. 

Travail. On peut par 'de bonn€s lois fairc faire Iqs 
travaux les plus rudes a des homines libres, & les 
fend re heureux , H. 180. 

Trifors, II n》 a jamais dans uhc monarchle que W 
piTnce qui pui(Te en avoir un , ///. 

Tribunal domcftique, ,De qui il ^loit compof^ a Ro- 
me*. QueUes m<^tiece$ , c^ucjles perConnes ^coieot de ^ 



ayo Table ' 

competence ; & quelles peines il infiigeolt , L i66 & 
fuiv. Quand & pourquoi fut abuH , 1. i68. 

Tribunaux. Ca, oiV ron doit etre oblige 6*y recourir 
dans les monarchies > I. u6, 

Tribunaux humains. Ne doivent pas fe regler par !es 
maximes dcs tribunaux qui regardexit I'autre vie , ///• 
305- 

Trihuns des legions. En quel temps & par qui furent 
f deles' , 11. 67. 

Trihuns du ptuple, N^ceflfaires dans une aridocratie, 
I. 81. Leur etabliiTemcnt fut le falut de la r^pubUque 
romaine , I. 83. Occ&iion de leur ^tabliiTement,!!. iiQ» 

Tribus. Ce que c'^tott a Rome, & i qui elles don- 
ncrentle plus d'autorir^ : quand commencerent k avoir- 
lieu « I. 61 fuiv. , 

Trihuts; Par qui doivent dtre Uves dans une ariftq- 
cratie, I. 8a. Doivent .itre leves (dans une mooarchie 
de fa^on que le peuple ne Cok point foul^ de I'cx^cu— 
tion , I. 87. 

Voyez Impots, Taxes. 

Tributum. Ce que fignifie ce mot dans les lots bar- 
bares , IV. 56. ' 

Triumvirs% Leur adreffe 4 couvrir kur cruaut^ fous 
des fophifmes , 11. 107. 

TroUs^ Le fynode qui s*y tint 878 , prouve qu« 
la loi des Remains & celU des Wifigoths exiftoient 
concurremment dans U pays des Wifigoths , ILL 35 

Troupes. Leur augmentation en Europe eft une tii« - 
Udie qui mitie les ^tats , 11. 140. 

Tiircs. Caufe du defpotifme affr«ux qui rcgiie cb^z 
cux , II. ^4, N'ont aucune precaution contre U pfde : 
pourquoi, 11:. 52. 

TurquU, Comment les fiicceflloos y font regimes :■ 
iiiconvdniens de cet ordre , I. 97. 

TutelU, Quand a commence en France h etre dif- 
tingu^e de la baillic ou garde, II; 265. 

Tuteurs, Etoient les maUres d'accepter on dfc re- 
fufer le combat judiciHre pour Us aiFafres 4e l«urs pa« 
pilles , IIL 99^. 

Tyr. Nature de Con commerce , III, 47. Dut fon com- 
merce k la violence dc la vexation , fl. 246. 

Tyrans, Comment s'elevQnt fur les ruipcs d'unf r^- 
piihlique, I. 128, ... 
' Tyrannic. Les Romains fe font d^faits de leurs' tyrans 
& 05 gouvoir f&CQuer le jpug^ de la. tjrrannie 1 I. 4;, 



'- Tfri^s^ A vantages quils tiroient pOur leur com- * 
fnerce de I'imperfeAion de ta navigation des anciens, 
in. 77. Nature & ^tendue de leur commerce , ibid* 

V 



r Aiffeau, Voyez Navire, 

Valentinien. Appella les pettts-enfans k la fucccf* 
fion de Jcwr ateul maternel , HT. 241. 

Valette ( le due de la ), Condamn^ par Louis Xllf. 
"«h perfmnn^ , 1. 115. 

VaUur r^ciproque de I'argent & des chofes qu'il 
figniiie , in. 142 & ftdv, L'argent en a deux ; I'une 
pofitlve, & l,autre relative ; maniere de fixer la rela- 
tive , HI. 152. 

V aUur d'un homme en Angletefre , III. 105. 

V ALOIS ( M. de) Erreur de 《et auteur fur la no* 
blefle des Francs, IV.io6. 

Vamba. Son hiftoire-prduve que la lai romaine avoit 
plus d'autoriie dans la Gaule me.idtonale , que la loi go- 
th«.IIl. ^57. 

Vanite, augmente a proportion du nombrc des hom- 
mcs qui vivent enfemble , I. 154. Eft tres utile dans 
ime naticm , in 9. Les biens qu'elle fait compares avec 
】es TTJ nix que caufe rorgueil , ibid* 

Varus. Pourquoi ron tribunal ps^rut infuppor^able 
auk Getmaihs , HI. 4. 

Vaffatix. Leur devoir 'eto?t de combattre & de ju- 
ger, III. 403. Poiirquoi n'avoient pas to a jours ^ns " 
leiTTS juftices la mern| jurifprudence que dans les jimi- 
ce's royales^ ou meme dans celles de leurs feij^neurs fu» 
zerains , III. 283* 
• Vaffilage. Son origine., IV. 31 6» fuiy, 
VenaliUdts charges. Efl-elle utile , I. iiir 
- Vengeance. Etoit pnnie cbez les Germains quand 
c'eliri qwi Pexer^oit avoit re^u la compofition , IV. 78 
& fuiv, 

Vcnlfe, Comment maintient fon ariftocratie contre 
ies nobles , 1. ^^, Utility de fes inquifiteurs d'etat, i^ii. 

Vents all f is. Etoient une efpece de bouffole pour 
les anciens , III. 9^ . 

ViritL Dans quel fens on en fait cas dans une mo- 



T A S C £ 

narchie , I. 49. Ceft par la perfaafiofi , 8c non ,par les 
fupplices qu'on la doit faire recevoir , III. 

vERRES. Blam^ par Cic^ron de cc qu'il av^ fuiv<i 
fefprit plutdt que la lettrc de laloi voconienne, III. 334. 

Vettu. Ce que I'auteur entend par ce mot , I. 37. £ft 
•n^cefTaire dans un ^tat popultire : elle en eil le princi- 
pe , I. 32. • 

Veftalct^, Pour({uoi on leur avoit accord 谷 le droit 
d'enfans , III. 218'. 

Vicains, £toi«nt , <}ans le commencement de la inx>« 
narchie , des officiers milttaires fubordonnes aux com* 
tes, IV. 6j. 

FiHoire (/« ). Quel en eft I'ohjet , I. 9. C'cft le 
chriflianifme qui empSche qu'on n'en ahufe , III. 28S. 

Victor AMiDEE , rot dt S^rdaignc, Contrrdiftion 
dans fa conduite, I. 109. 

Vie. L'honneur defend dans une monarchie d'ea 
faire <.ucun cas, I. 5 1. 

■Vies dts faints. Si elles ne font pas v^ridiques fur 
les miracle , elies fournilTent les plus grands eclaircif* - 
fen^ens fur i'ofigine des fer\ritudes de la glebe & des 

fiefs, IV. 41. . 

Vin, Ceft par raifon de climat que Mahomet I'a d6* 
feadu. A quel pays il convient , II. 159. 

Vin D EX. Elclavc qui d^couvrit la conjuration fsite 
eh favour de Tarquin. Quel role il joua dans U pro* 
tedure , & quelle fat fa rlcompenfe , II, 103. 

Viol, Quelle eft la nature de ce crime , II. 86. 

ViRGiNiE. RSyohitions que cauferent a Ro(ne fon 
d 豸; >honneur & fa mort.l. i8,. Son malheur aiFermU U 
liberty de Rome , II. iii. 

Vifir, Eft effentiel dans un Stat defpotique , I. ay, 

Ulpien. En quoi faifoit conlUUr le crime de lefe- 
majeftd , II. 95. 

Uriformite des lois, SaiAt quelqucfols les grands 
flies , & frappe infi iiliblement les petits ,1V. 1$. 

Vatux en religion, Ceft s'^loigner des principes des 
leix civiles que de les regarder comme une jude caufe . 
de divorce , 111. 301. . 

Vol, Comment puni 4 la Chine quand il eft accom* 
pagne de I'affaffinat , 1. 145. 

Vol maniftftc. Voyez VoUur maniftfie. 

V oleur. Eft-il plus coupable que le receleur , IV. I4» 

V oicfir manifcfic & }^o"ur non manifeJU, Ct que 



D £ S MaTICRES. 273 

c*^toit k Rome : cctte di(linAion ^toit pleine d'incon- 
f^quence» , IV, 16 & fuiv, 

Volonti, La reunion ties volont^s de tous les hsbi- 
tans eft n^cefTaire pour former un ^tat civil, I. 11. 

Volonte, Celle du fouverain e(l le fouverain liii-m4- 
ine , 1. 14. Celle d'un defpote doit avoir un efFet tou- 
jours infaillible , II, 165. 

VolfinUfTs. Loi abominable que le trop grand nom- 
bre it'efcUves les for^a d'adopter,1I. 195. 

Ufagcs. U y en a beaucoup dont roriginc vient du 
cliangement des armes, III. 38S. 

Ujure, Eft comme naturalifee dans les ^tats defpo- 
ttqnes : pourquoi , I. 101. - , 

Ufur^ateurs, peuvent rdu^Hr dans une r^publique 
f^d^rative« I, 207. 



ARNACHAIRE. EtabUt foiis Clotairc la perp^tuUd 
& rautoriti des Mi ires du palats , IV. 1 11. 

JTifigoths. Lingularit^ de leurs lois fur la pudeur : 
tUes venoient du dimat , 1【. i6(S. , 

JToiguski, Peuples de la Syb^rie : n'ont point de prS- 
tres , & font barbares , III, 271. 

X 

^XiNOPHON. RegarcToit les arts comme la fource <^e 
la corruption du corps , I. 61. Sentoic U i^ecefTvi de 
nbs juges- confuls , II!. 61. En parlant d'Athenes , 
fcmble parler de I'Angleterre , III. 82. 



Y 

YvcA ( X*) Atuualpha^ Traitemcnt cruel qu*il 
re^ut des Efpagnols , III. 242. 

rvrognerie, Raifons phyfiques du penchant des peu- 
ples du nord pour le vin , 11. 151. Eft ^tablie par toute 
fa ttrre en proportion' la fcokleur 8c de I'humidit^ 

R r 



d74 T A B L 

du climat , II. 159, Pays oii eUe doit ^re (ifirettttat 
punie ; pays qu die peut 8tre tol^reet II.* 160,, 

z 

iZ^ACHARiE. Faut-il en crolre le P. le Colnte , qui 
nie que ce pape ait favorife rav^nement des Carlovia- 
giens ti la courcmne , IV. 151. 

Z^iNON. Nioit rimmortalit^ de I'ame ^ & de ce faux 
principe i1 tiroit des confluences admirables pour la 
fociet^ , III. 155. 

ZoRO ASTRE. Avoit Cait un preccptc aux Perfe^ d ,豸 • 
poufer leiir mere preferablement , MI. 309. 

Zoz.vME. A quel motif il attribuoit la converfipn de 
Coni^^antin , III« 义 46, 



JFin dc. U Tabu des idatiert" 




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