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EXTRAIT DU BULLETIN
NOCIETÉ ZOOLOGIQUE
POUR L'ANNÉE 1892
VIBILIA ERRATICA,
AMPHIPODE PÉLAGIQUE NOUVEAU,
DU LITTORAL DES ALPES-MARITIMES,
par Ed. CHEVREUX.
PARIS
AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ ZOOLOGIQUE DE FRANCE
7, rue des Grands-Augustins, 7
1891
EXFRATT-DU BULLETIN DE LA SOCIÈTÉ ZOOLOGIQUE DE FRANCE
Tome XVII, page 32, séance du 26 Janvier 1892.
DVI BILIA ERRATICA, AMPHIPODE PÉLAGIQUE NOUVEAU,
DU LITTORAL DES ALPES-MARITIMES,
par Ed. CHEVREUX.
Le genre Vibilia, qui comprend de nombreuses formes exotiques,
n’était représenté jusqu'ici en Méditerranée que par une seule
espèce bien authentique, Vibilia Jeangerardi Lucas. Le professeur
Marion (1) et le Dr Bovallius (2) considèrent, en eflet, Vibilia
speciosa Costa el Vibilia mediterranea Claus comme synonymes de
l'espèce de Lucas, et je n'hésite pas à adopter cetle opinion.
Le professeur Marion, à qui nous sommes redevables d'une
excellente et très complète description de Vibilia Jeangerardi, à
constaté que, dans le golfe de Marseille, cette Hypérine accompa-
gnait toujours les Salpes, et disparaissait en même lemps qu'elles.
J'ai pu faire maintes fois la mème remarque pendant mon séjour
sur le littoral des Alpes-Maritimes. Durant l'hiver de 1890-91, jai
souvent eu l'occasion de recueillir des Vébilia Jeangerardi au Labora-
toire russe de Villefranche, où les zoologistes sont toujours assurés
de recevoir le plus aimable accueil de M. le professeur KorotnelT. Je
trouvais ces Crustacés dans les bocaux contenant des Salpa marima
provenant des pêches pélagiques effectuées par lPembarcation du
Laboratoire.
Au mois d'octobre dernier, les Salpes ayant fait leur apparition
dans la baie de la Garoupe (Cap d'Antibes), j'ai pu recueillir encore,
dans la cavité branchiale de ces Tuniciers, de nombreux exem-
plaires de V. Jeangerardi, ainsi que d’un autre Amphipode, Lycæa
pulex Marion, également commensal des Salpes. En novembre, les
Salpes ayant disparu, de nouvelles Vibilies se montrèrent en grand
nombre à la surface des eaux de la baie. Il était facile de les distin-
guer de V. Jeangerardi à leur forme beaucoup plus élancée, ainsi
qu’à leur teinte générale plus claire. Elles se tenaient habituelle-
ment immobiles, flottant sur le côté, se laissant prendre avec un
filet fin à manche, sans chercher à fuir; en captivité, elles m'ont
(4) Mariow, Recherches sur les animaux inférieurs du Golfe de Marseille.
Deuxième mémoire. Description des Cruslaces amphipodes parasites des Salpes.
Ann. des Se. nat., (5), XVIT.
(2) Bovazzius, Contributions to a monograph of the Amphipodu Hyperiideu.
Part. I. Tyroxipx, Laxceouibæ and Viricinx. Kongl. Svenska Vetensk. Acad.
Handlingar, XXI, n° 5.
D (33)
paru nager beaucoup plus rapidement que leurs congénères,
commensales des Salpes.
Depuis lors, j'ai revu ces Vibilies Loutes les fois qu’il m'est arrivé
de parcourir la baie de la Garoupe en embarcation, et j'en ai recueilli
notamment les 12, 48 et 31 décembre 1891, et les 4er et 4 janvier
1892 (1). Pendant toute cette période, je n’ai pas vu un seul spécimen
de Salpa maxima, et je n’ai jamais trouvé de V. erratica dans les
nombreux exemplaires de Pyrosomes vivants que je rapportais de
chacune de mes excursions, dans Île AN
but de me procurer leurs Amphipodes
commensaux (2). Tout porte à croire
que VF. erratica vit constamment en
Fig. 1. — Antennes et partie antérieure de la Fig. 2. — Extrémité d'une
tèle d’un mâle de F. erralica. patte de la seconde paire.
liberté dans nos eaux méditerranéennes, tantôt à la surface, tantôt
à une faible profondeur.
Voici une courte diagnose de cette espèce :
Corpus gracile, compressum. Caput segmentis duobus primis thoracis
multo longius, antice rostratum, anguli laterales producti, anguste
rotundati. Oculi permagni. Antennæ superiores articulo 1% flagelli
compresso, acuto, multo longiore quam capile. Antennæ inferiores apud
marem 9-articulatæ, 7-articulatæ apud feminam. Pedes 1m et 24i paris
fere sieut apud N. gracilentam Bov., sed ungue longiore et graciliore.
(1) Le moment le plus favorable pour cette pêche, comme du reste pour celle de
lous les Invertébrés pélagiques, paraît être, en hiver du moins, entre 9 et 10 heures
du malin. Ils reparaissent aussi, bien qu'en moins grand nombre, un peu avant le
coucher du soleil.
(2) Pseudolycæa sp. — Phronima sedentaria n'habite que les Pyrosomes morts.
(34) 3
Pedes sequentes graciles et elongatissimi, ultimi paris articulo basali
magno et lato. Segmentum St" ef Gt abdominis non coalita. Anguli
posteriores segmenti ultimival de producti. Uropoda pedunculis multo
longioribus quam ramis. Telson magnum cordiforme.
Corpus albido-pellucidum, pigmento roseo sparsim maculatum. Oculi
fusco-rubri.
Longit. 97m.
Parmi toutes les espèces de Vibilies connues, quatre seulement
présentent, comme Vibilia erratica, des prolongements latéraux au
dernier segment de l’abdomen. Ce sont V. gracilis Bov., V. gracilentu
Bov., V. armata Bov.et V. pyripes Bov.Il est facile de voir que notre
espèce en diffère par des caractères bien nets.
Les pédoncules des uropodes (fig. 3) sont beaucoup plus longs
que leurs branches, au lieu
d’être plus courts comme chez
V.pyripes. Les prolongements
latéraux du dernier segment
de l’abdomen, très peu accen-
tués chez V. gracilis, sont au
contraire très prononcés chez
notre espèce.
Elle est plus voisine de V.
armata, mais le cinquième
article des pattes de la secon-
de paire (fig. 2) n'offre pas de
prolongement à l’angle inféro-
postérieur; les deux derniers
segments de l’abdomen sont bien distinctement séparés et non
réunis; enfin les pédoncules des uropodes des deux premières
paires sont beaucoup plus allongés.
V. erralica diffère aussi de V. gracilenta par plusieurs caractères
nettement visibles. La tête, beaucoup plus longue, est munie d'un
petit rostre. Les antennes inférieures (fig. 1) possèdent trois articles
de plus. Les prolongements latéraux du dernier segment abdominal
sont loin d'atteindre l'extrémité du telson, comme c’est le cas chez
V. gracilenta. Enfin, la forme du telson est absolument différente.
Nous ne possédons malheureusement aucun renseignement sur
les mœurs des Vibilies exotiques, mais il semble probable que les
espèces voisines de V. erratica (1) mènent une existence analogue
(1) V. longipes Bov., F. Edwardsi Sp. Bate, V, gracilis Bov., F. armata Bov.,
V. australis Stebbing.
SI
(35)
et que celles qui se rapprochent de F. Jeungerardi (1) sont commen
sales des Tuniciers ou des Acalèphes. La forme élancée de V. erraticu,
ses antennes relativement très allongées, ses pattes longues et
erêles, ses yeux énormes, peuvent favoriser son mode d’existence.
D'autre part, on pourrait peut-être considérer V.Jeangerardi comme
présentant, par sa forme plus obèse, ses antennes et ses pattes
plus courtes, une tendance à des modifications en rapport avec ses
habitudes de commensalisme.
(1) F. afjinis Sp. Bate,F. macropis Bov., VF. gibbosa Bov.,V.antarctiea Stebbing.
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Les volumes brochés du Compte-rendu des séances du Congrès inter-
national de zoologie sont déjà épuisés.
Il reste encore un certain nombre de volumes cartonnés à l'anglaise, au prix de
16 fr. 50 pris au siège de la Société, de 17 fr. 50 expédiés en France et en Algérie,
de 18 fr. 50 expédiés dans tous les pays faisant partie de l'Union postale.
Le Secrétaire général invite les personnes qui n’ont pas encore fait l'acquisition de
cet important volume, indispensable à tout zoologiste descripteur, à ne pas
tarder à souscrire, l'édition devant être prochainement épuisée.
EXTRAITS DES STATUTS & RÈGLEMENT DE LA SOCIÉTÉ
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